jeudi 17 janvier 2008
Haiti : Mauvaise nouvelle pour un pays de chômeurs.
Haïti à la traîne dans le classement mondial de la liberté d’investissement
mercredi 16 janvier 2008
Haïti / Elections : Bruit de démission du directeur général du Conseil Electoral Provisoire.
http://www.signalfmhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=2623
Selon le journal Lematin du Mercredi 16 Janvier, le directeur général du Conseil Electoral Provisoire serait sur le point de démissionner. Une mésentente entre Jacques Bernard et les conseillers électoraux autour de l’amendement des règlements généraux de l’organisme serait à la base de cette décision. Le pouvoir de faire et de défaire de M. Bernard serait sur le point de se réduire suite aux changements subi par le document.
Le journal a cité une source proche du directeur général qui aurait reconnu l’existence d’une tension entre le M. Bernard et les conseillers. « Les règlements généraux du CEP donnent un certain pouvoir au directeur général pour diriger le CEP vers l’organisation d’élection dans le pays, explique la source qui requiert l’anonymat. Depuis quelques jours, les conseillers électoraux travaillent à la révision de ces lois qui limiteront, à coup sur, les pouvoirs du directeur général dont la situation est devenue très inconfortable ».
Le principal concerné était introuvable jusqu’à ce mercredi. Les conseillers électoraux ont, en tout cas, nié l’existence de conflit au sein de l’organe fraichement installé avec pour principale mission d’organiser, dans le meilleur des délais, les élections pour le renouvellement du tiers du Sénat haïtien.
« Le problème résulte des règlements internes de l’institution qui accordaient des marges de pouvoir élevé au directeur, ce au détriment des conseillers », a reconnu Joseph Jasmin. Le Ministre Chargé des Relations avec le Parlement a toutefois déclaré n’être pas au courant d’une éventuelle démission de Jacques Bernard.
Proposé par le secteur privé pour le représenter au nouveau Conseil Electoral Provisoire, l’Exécutif avait préféré confier le poste de directeur général de l’institution à M. Jacques Bernard. Une décision que le secteur n’avait guère digérée.
Mercredi 16 janvier 2008
Flash ! Flash ! Les marchands du Cap-Haïtien crient ABAS ALEXIS.
Radio Kontak Inter 94.9 FM
Cap-Haïtien, Haïti
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Cap-Haïtien, Haïti
16 Janvier 2008
mardi 15 janvier 2008
Cap-Haïtien 2008 : Nouvelle manifestation contre le gouvernement en place.
Cyrus Sibert, AVEC L’OPINION,
Radio Kontak Inter 94.9 FM
Cap-Haïtien, Haïti
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Les marchands de la ville du Cap-Haïtien comptent organiser une nouvelle manifestation contre le gouvernement en place ce mercredi 16 janvier 2008. Ils entendent maintenir la pression sur les autorités haïtiennes qui rendent leur vie impossible avec des mesures douanières injustifiées visant à décourager les petits importateurs et à centraliser le commerce par le renforcement des monopoles proches du pouvoir central.
Dans une intervention sur Radio Kontak Inter, Cap-Haïtien, les petits marchands importateurs ont été très critiques à l’encontre du gouvernement en place. Le bateau dénommé Caribbean Express qui transporte en majorité des biens usés collectés aux Etats-Unis n’arrive pas à débarquer sa cargaison. Des inspecteurs de la douane, sous prétexte de lutter contre la corruption, empêchent aux petits marchands de dédouaner leur marchandises. Après chaque bordereau payé, la brigade anti-contrebande ajoute des frais supplémentaires et ce petit jeu dure environ 3 mois.
En conséquence, les petits marchands importateurs qui ont emprunté l’argent de la banque assistent avec impuissance au pourrissement de leur marchandises. Les marchands qui sont en règle subissent les retards imposés par les douaniers. Ces derniers n’autorisent pas le bateau à débarquer. L’affréteur du navire devra payer pour chaque jour de retard. Quant aux petits marchands ils devront verser des indemnités financières à la banque.
Les petits marchands importateurs se disent en difficulté. Ils entendent réagir.
Au marché de la rue 3, les gens se plaignent de cette situation. Grossistes, petits détaillants, transporteurs, tout le monde critique cette façon de procéder des inspecteurs de la douane dépêchés dans le Nord. A travers la brigade anti-contrebande, ils sont un Etat dans l’Etat et agissent arbitrairement. Les plaignants n’ont aucune voie de recours.
Yolette LAMOUR, l’une des responsables de l’ASOSYASYON MACHAN’N OKAP, nous dit : Ce sont des marchandises, souvent des produits périssables. Pourquoi ils ne fixent pas le montant à payer. A chaque fois ils ajoutent des suppléments. De plus, ils violent la loi en ouvrant nos boites à notre insu. Dans cette circonstance, on peut, facilement, accuser n’importe qui d’avoir importé un objet illicite.
Et pour répondre aux propos du Délégué Georgemain Prophète, insinuant ceux qui manifestent de contrebandiers qui refusent de payer, une autre marchande enchaîne :
Nous disons au délégué : nous sommes des citoyens honnêtes. Nous payons toujours les taxes. Aux Etats-Unis nous payons ce qu’on nous demande de payer. Le problème ici, les représentants de l’Etat travaillent plus à nous décourager qu’à exiger le respect des tarifs douaniers. Ce gouvernement cherche à enlever au peuple les acquis économiques. Avant, les gens du peuple ne pouvaient pas importer. Aujourd’hui, nous voyageons et nous importons sans intermédiaires. C’est là le problème ! Et, les riches profitent de Préval et d’Alexis pour nous ramener en domesticité. Ils veulent de nous des servantes au service de leurs femmes. Cela ne passera pas !
Le marché de la rue 3, où l’on vend des biens usés - [souvent des biens en état jetés par les pays de l’abondance] - représente le centre commercial du Grand Nord. Plus de 80% de la population de la région sont concernés par ce secteur. Les couches les plus vulnérables dépendent des importations faites par ce secteur. Face à la misère, ce marché joue on rôle important. Il permet aux pauvres de prendre part à la circulation de la monnaie. On y trouve des étudiants, des anciens fonctionnaires de l’Etat, tout le monde. Rue 3 est aussi un lieu de transit pour les jeunes en attente d’un avenir meilleurs en Amérique du Nord.
On se demande pourquoi le gouvernement Préval/Alexis attaque-t-il, simultanément, tout le monde ? Pourquoi monopoliser les importations ? On dirait que le gouvernement en place travaille pour les extrémistes. Car les politiques gouvernementales ne prennent pas en compte les couches les plus vulnérables. Nous pensons que toutes les conditions objectives sont réunies pour une révolte populaire. Le milieu rural connaît une misère atroce renforcée par les intempéries de l’année 2007. L’embargo sur les produits avicoles dominicains met sur le banc de touche une grande partie des masses qui résistaient en vendant des œufs bouillis, des sandwiches, des spaghetti et des saucissons. Connaissant les connexions du premier Ministre Jacques Edouard Alexis avec des groupes d’aristidiens extrémistes, on se demande s’il ne recherche pas une révolte populaire anti-Préval? Pourquoi gouverne-t-il au mépris des pauvres ?
En tout cas, ce mercredi 16 janvier 2008, les marchands manifestent à travers les rues de la ville du Cap-Haïtien. Même quand il n’y a pas un leadership considérable oeuvrant dans le sens d’un chambardement total, provoquer inutilement les masses miséreuses au point de les porter à organiser des manifestations ça et là, est un risque gratuit. Gratuit ! Vu qu’on connaît les contrebandiers. Aux dires de Charles Henri Baker : il y a à Port-au-prince un homme fort débiteur de l’Etat pour plus que dix millions de dollars de taxes non payés alors que les représentants de cet Etat s’amuse à emprisonner des créateurs d’emplois pour vingt mille dollars. Ce créateur d’emplois était concurrent à l’appel d’offre pour l’acquisition par l’Etat haïtien de plusieurs dizaines d’autobus. On a profité de son emprisonnement pour l’écarter, au nom de la lutte contre la corruption. Préval et Alexis devraient commencer par récupérer les millions à recevoir et mettre en place les structures capables de faciliter le payement des taxes, sans troubler le commerce fragile qui nous aide à survivre.
Cyrus Sibert
Cap-Haïtien, Haïti
15 janvier 2008
dimanche 13 janvier 2008
Les sénateurs élus pour deux ans restent en poste en fin de compte jusqu’à l’adoption d’un nouveau décret électoral.
C’est ce qui fait le contenu d’une résolution née d’une ultime réunion tenue Samedi au Palais National entre le Président de la République, les chefs de partis représentés au parlement et des membres du Grand corps. Il reste à l’assemblée des sénateurs d’approuver dès ce lundi cette résolution qui a quand même été prise à l’unanimité.
La rencontre de ce samedi était la troisième du genre en vue d’une décision sur le sort des sénateurs élus pour deux ans. Au cours de la première Jeudi après-midi entre les membres du Sénat et les partis concernés, ces derniers avaient en majorité opté pour le départ de leurs représentants.
Cette entente entre les acteurs concernés évite une nouvelle crise institutionnelle au pays. Il va falloir cependant que le Conseil Electoral provisoire nouvellement reformé se mette au travail afin de d’accoucher une proposition de loi électorale dans le meilleur des délais. C’est après avoir voté texte que les sénateurs qui entrait en poste le 9 mai 2006 pourront partir.Le parlement était divisé jusqu’au début dernier week-end sur le départ ou non des sénateurs élus pour deux ans. Si certains d’entre eux annonçaient leur départ pour ce Lundi, d’autres voulaient rester en poste jusqu’à leur 24e mois.
Selon la constitution haïtienne, le sénat devrait être renouvelé lundi, le 2e du mois de janvier. Le problème c’est que l’élection devant rendre possible ce renouvellement n’a jamais eu lieu à cause pour cause de légitimité de l’ancien Conseil Electoral Provisoire. dimanche 13 janvier 2008
Cap-Haïtien : Premier Kidnapping pour l’année 2008
Radio Kontak Inter 94.9 FM
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Cap-Haïtien, Haïti
13 janvier 2008
samedi 12 janvier 2008
Manifestation au Cap-Haïtien.
Cap-Haitien, Haiti
dimanche 6 janvier 2008
APN/Cap-Haïtien : Un corps de sécurité parallèle pour les employés syndiqués.
Cyrus Sibert, AVEC L’OPINION,
Radio Kontak Inter 94.9 FM
Cap-Haïtien, Haïti
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Le Lundi 31 décembre 2007, le corps de sécurité de l’APN/Nord est sous pression. Des membres du syndicat des employés du port de Cap-Haïtien, menés par leur président Lesly Cherfils, estiment inefficace le travail des agents de sécurité et de la sûreté. Ils engueulent Magny, le responsable, et réclament le contrôle de ce service par un corps de sécurité parallèle. Magny refusa de se laisser mener par les membres du syndicat des employés. La tension a monté d’un cran. Heureusement, ce jour là, Lesly Cherfils avait décidé d’ajourner son projet de prendre le contrôle de la sécurité.
Ces informations ont été recueillies de Magny lui même. Dans l’après midi de ce lundi, on pouvait le voir nerveux. Et à la question comment ça va au port? Il nous a répondu : Très mal. L’anarchie règne. Le syndicat cherche à tout contrôler. Nous ne pouvons plus travailler en toute sérénité. Les hommes de la sûreté et de la sécurité qui symbolisent l’application du code ISPS sont continuellement agressés. Vendredi dernier, soit le 28 décembre 2007, on a malmené Gaspard, Ronald Célicourt et moi Magny, le superviseur de la sécurité. Chaque jour, nous devons faire face à des individus qui ne veulent plus respecter les règles. C’est difficile de sécuriser le port. Nous n’avons plus le soutien nécessaire pour faire respecter le code.
Des informations recueillies font état d’une rébellion de certains employés du port face aux exigences du corps de sûreté et de sécurité. Depuis 2004, le port de la ville du Cap-Haïtien applique le code ISPS. Toutes personnes désireuses d’entrer sur l’espace géré par l’APN doivent se plier aux exigences du code ISPS. Depuis le 24 décembre 2007, jour de l’application d’une décision floue par la délégation gouvernementale chargée de négocier avec les syndicalistes en vue de relancer les activités au port, on observe une déchéance dans le niveau de sécurité du port du Cap-Haïtien.
Les agressions que Magny, le responsable du corps de sécurité et ses hommes subissent, sont dues à cette volonté de faire respecter l’ordre. Le vendredi 28 décembre 2007, Ronald Valmyr, assistant capitaine du port, refusa de mettre son badge. Il injuria les agents de sécurité, qui ont voulu l’empêcher de pénétrer dans le port sans afficher une pièce d’identification et agressa Magny. Les agents de sécurité et/ou de sûreté ne pouvaient pas non plus fouiller les quatre personnes qui l’accompagnaient. Cette situation provoqua de vive dispute sur le port. Magny a dû capituler.
En plus des agressions subies par les employés membres du syndicat, il y a les attaques venues de groupes postés devant le port. Rolex, Rico, Célicourt et Magny sont l’objet d’attaques continues d’individus liés à des membres du syndicat, des anciens employés du port, qui avaient été dédommagés par le gouvernement Préval/Alexis, des membres de
Même quand Magny promet de ne pas céder aux pressions, le corps de sécurité mérite le support des autorités de l’Etat, s’ils veulent garder le port du Cap-Haïtien dans son statut international. Du 24 décembre 2007 à nous jours, on peut constater que Jean-Renet Latortue incarne l’application du code ISPS. A moins qu’il soit remplacé par un homme rigide, courageux et déterminé comme lui, son absence entraînera le laisser-aller. C’est ce qu’on observe déjà au second port international d’Haïti.
Les comploteurs au sein du personnel administratif, qui ont toujours participé à des mouvements de déchoucage dans l’unique but de renforcer leur marge de manœuvre, ne font rien pour supporter les agents de sécurité dans leur travail et renforcer les mesures de sûreté. Déjà, ils réorganisent les rackettes et activités de contrebande. Devant la barrière, beaucoup de ceux qui ont pris part au mouvement de protestation, attendent les clients pour leur proposer un moyen de contourner l’administration. Ils agissent avec l’appui de plusieurs membres du personnel administratif qui, tranquillement, attendent la recette du jour. Il est logique que ces responsables qui, actuellement, sont en position de force, n’agiront pas dans le sens d’un code ISPS jugé contre-productif pour leur petit business. Le gouvernement doit prendre en main la sécurité du port de la ville. Le Grand Nord ne souhaite pas perdre son port international, un acquis pour son développement.
Cyrus Sibert
Cap-Haïtien, Haïti
6 Janvier 2008
jeudi 3 janvier 2008
LES DEUX “JEAN” SONT DANS LE PASSE…
Le 22 Septembre 2007 dernier, Monsieur Jean-Claude Duvalier, ancien président d’Haïti, envoyât un message de réconciliation au peuple haïtien. Cet évènement éveillât les passions, des discussions politiques s’ensuivirent, et la nostalgie s’installât dans certains cœurs. Pour les fêtes de fin d’année 2007, Mr. Duvalier présentait ses vœux les meilleurs a la nation haïtienne. C’était un geste très louable et appréciable.
Selon des sources non-officielles, Mr. Jean-Bertrand Aristide, ancien président d’Haïti, envoyât a maintes reprises, au cours de ces trois dernières années, des messages codés a ses partisans. Avec l’internet, il est archi-facile de communiquer avec ses amis et ses ennemis.
Les partisans de ces deux anciens chefs d’Etat réclament leur retour en Haïti.
Je m’abstiens de verser dans le passé pour faire un étalage des bonnes ou mauvaises actions posées par ces anciens présidents ou de même les comparer. Un plan national n’a jamais existé d’alors, doublé d’une manque de vision. Un fait demeure : Port-au-Prince, sous les deux gouvernements sus-cités, fut le centre névralgique de toutes machinations politiques. Apres tout, la conjoncture politique actuelle m’en interdit, elle crie et continue de crier très fort pour un nouveau leadership.
- Haïti a besoin d’un leader qui a fait preuve de son dévouement pour le peuple.
- Haïti a besoin d’un leader qui va sacrifier ses intérêts personnels au dépends des intérêts de ses concitoyens.
- Haïti a besoin d’un leader charismatique qui peut unir le pays.
- Haïti a besoin d’un leader qui a une vision et un plan et qui peut les partager avec toutes les couches sociales du pays.
- Haïti a besoin d’un leader nationaliste qui défendra ses intérêts quelque soient les circonstances.
- Haïti a besoin d’un leader qui est capable de lier les intérêts de l’Elite Haïtienne, de la classe moyenne, et les besoins des masses populaires.
- Haïti a besoin d’un leader qui n’hésitera pas a conduire le pays dans une voie de développement ou certaines factions ne voudraient pas y aller a cause de leurs intérêts de caste.
Que vous soyez duvaliériste ou aristidien, être haïtien prend la primauté sur toutes les autres affiliations. La question maintenant est de savoir quel est et quel sera votre contribution dans cette marche inexorable de l’histoire vers le devenir de la nation. Un pays ne meure jamais. Les deux « Jean » sont dans le passe...
LeGrand P. Salvant, MBA
USA.
legrandsalvant@sbcglobal.net
lundi 31 décembre 2007
LE CRI DE MINUIT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE, D’INDUSTRIE ET DES PROFESSIONS DU NORD
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Aux Décideurs Politiques et Économiques du Pays,
A tous les Hommes et à toutes les Femmes de bonne volonté de ce Pays,
Aux amis d’Haïti d’ici et d’ailleurs,
La Chambre de Commerce d’Industrie et des Professions du Nord unit sa voix à celle de toutes les autres Chambres départementales du Pays pour lancer, en guise de vœux à l’occasion du nouvel an, son “CRI DE MINUIT”, ECHO RETANTISSANT DU CRI DE TOUT UN PEUPLE AUX ABOIS :
"Face aux désarrois du peuple haïtien fatigué de souffrir et de CRIER FAMINE, ne vivant plus que d’espoirs sans cesse déçus, laminé par la misère et la pauvreté croissantes, strictement liées à la hausse vertigineuse du coût de la vie, la CCIPN s’écrie: “Assez! … C’en est assez!... Trop!... C’est trop!...” Fini le temps des discours creux et consolants maintenant la population dans un attentisme paralysant et l’installant toujours plus profondément dans la crasse et les soucis!... Nos décideurs politiques doivent enfin agir en toute urgence et poser des actes concrets susceptibles de soulager, pour de vrai, les pères et mères de familles qui ne savent plus à quel Saint se vouer pour subvenir aux besoins même primaires de leurs enfants et vivre dans la dignité de personnes humaines.
A l’aube de cette nouvelle année, étant donné la très grande faiblesse de la production nationale et, par conséquent, la très grande dépendance de la population haïtienne de l’importation des produits de base pour se nourrir et subsister, la CCIPN en appelle au sens de responsabilité des décideurs politiques pour:
1. DÉTAXER LES PRODUITS DE PREMIERE NÉCESSITÉ comme le riz, le sucre, la farine, l’huile de cuisine, le lait pour les nourrissons, les médicaments, etc. Et ce, en vue de faire baisser les prix à la consommation ;
2. AUGMENTER LES TAXES SUR LES PRODUITS DE LUXE, L’ALCOOL ET LA CIGARETTE afin de compenser le manque à gagner ;
3. ENGAGER ET CONDUIRE PRIORITAIREMENT UNE VÉRITABLE POLITIQUE AGRICOLE, entretemps, tout en amplifiant les investissements en milieu rural pour augmenter la production et les revenus des agriculteurs, et ainsi freiner la migration vers les villes, source, parmi d’autres, du phénomène d’insécurité.
De telles mesures visent, d’une part, à très court terme, à améliorer les conditions de vie si alarmantes de toute la population, dues à la hausse sans cesse croissante des prix des produits de première nécessité ; elles visent d’autre part, à plus long terme, à réduire le volume d’importation et la dépendance humiliante du pays vis-à-vis de l’extérieur pour sa subsistance.
Que ce “CRI DE MINUIT”, ECHO RETANTISSANT DU CRI DE TOUT UN PEUPLE AUX ABOIS, soit entendu de tous nos Décideurs Politiques, Hommes et Femmes de cœur et de bonne volonté et trouve, dès les premiers jours de l’année nouvelle, la réponse attendue, pour le plus grand bien du plus grand nombre ! "
Tel est le vœu de la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Professions du Nord à toute la population du Nord en particulier et au peuple haïtien, en général, en ce début d’année 2008.
Fait au Cap-Haïtien, le 31 décembre 2007, à minuit.
Martin Malherbe Dorvil, Président de la CCIPN, Cap-Haïtien.
ENTRE LE MARTEAU, L'ENCLUME ET LE VIDE…
L'élection de René Garcia Préval au timon des Affaires de l'Etat, un compromis connu sous le nom de `solution belge', vient dans un contexte international piégé et une conjoncture nationale explosive. Le monde musulman s'en prend à l'Europe pour les dessins caricaturés du prophète Mohamed. L'Amérique Latine, avec pour chef de file Président Hugo Chavez du Venezuela s'en prend aux Etats-Unis. L'Iran, à cause de son programme nucléaire, s'en prend à l'Europe et à l'Amérique. Le Hamas, victorieux des élections démocratiques prônées par Washington, s'en prend à l'Amérique et à l'Europe.
Le Moyen-Orient, à cause de la guerre irakienne et de la perception de la politique de doublure des Etats-Unis, s'en prend à Washington. Au niveau national, la situation est plus que chaotique ; les dissensions, les assassinats, les kidnappings, le chaos, l'insécurité, le faussé entre l'Elite et le peuple, pour ne citer que ceux-là.
Le gouvernement de René Préval va traverser une rivière sur un pont soutenu par une corde (le peuple). A sa droite, des requins blancs affamés (les Etats-Unis) prêts à le dévorer au cas où ses intérêts sont menacés ou bien si ses conseils sont méprisés. A sa gauche des poissons géants (l'Elite Haïtienne), bouches grande ouvertes, prêts à l'avaler au cas où ses intérêts ne sont pas protégés, au cas où elle n'est pas invitée à s'asseoir sur la table nationale.
Le dossier Aristide
Même s'il préconisait les revendications des masses populaires, même s'il est le « frère jumeau » de Préval, les rapports publies par la presse nationale et internationale ne font pas hommage à l'ancien président. Quoiqu'il soit défenseur des revendications des masses haïtiennes, il était incapable de lier les intérêts de l'Elite et des pauvres. Il est l'ennemi acharné de cette élite et des gens de la classe moyenne et est considéré comme persona non grata par les Etats-Unis. Sa présence est un instrument de discorde et de division, malgré tout les masses haïtiennes réclament son retour dans le pays. Président Préval pourrait-il convaincre les masses à choisir entre le blocage économique du pays et l'amélioration de leurs conditions de vie ? Or continuera –t-il à clamer que la Constitution dans ses articles 41 et 41-1 bannit l'exil ? L'absence d'une force de l'ordre qui inspire à la fois crainte et respect ne joue pas en sa faveur s'il ignore les désirs et demandes des masses. Un gouvernement n'est pas créateur de travail. Sa fonction est de créer une atmosphère stable et sécurisante pour permettre aux investisseurs nationaux et étrangers de créer du travail qui débouchera à l'amélioration des conditions de vie des masses populaires. Si l'Elite, détentrice du capital, et la classe moyenne or estudiantine, ont œuvré au départ d'Aristide, y a t il une chance entre mille que l'Elite humiliée va investir son capital ? Encore ici, Président Préval doit choisir entre Aristide et le bien-être des masses.
Même s'il faisait le mort durant les négociations de la onzième heure, Washington n'était pas vraiment absent. La présence dans l'absence est quelque fois plus importante que la présence elle-même. L'Administration de Georges W. Bush ne va pas rester les mains croisées et subir l'humiliation de la présence physique d'Aristide en Haïti. Le gouvernement américain n'hésitera pas à choisir entre la promotion de la démocratie et le prestige et les intérêts économiques des Etats-Unis. Un pays n'a pas d'amis, se plait-on à répéter dans le circuit diplomatique, il n'a que des intérêts permanents. Les Etats-Unis laisseront encore une fois Haïti « cuire dans son jus ». Est-ce que le Président Préval pourrait allier les revendications des masses haïtiennes et les intérêts de notre grand voisin du Nord ?
Alliance Bilatérale
Le rapprochement haitiano-vénézué lien, compte tenu de la tension américano-vénézuélienne, ne peut bénéficier Haïti que temporairement. En politique, l'ami de mon ennemi est mon ennemi. L'aide vénézuélienne va aider Haïti dans un secteur déterminé, mais le besoin cuisant de capitaux pour financer des projets de société va se faire sentir. Les Etats-Unis ont une influence considérable sur les Organisations Internationales (Banque Mondiale, Fond Monétaire International) et peuvent bloquer tous les prêts à Haïti et par contre bloquer la marche économique du pays.
En conclusion, le gouvernement de Préval est un gouvernement sacrifié avant même son mandat et son inauguration. Pourrait-il le sauvegarder et laisser une empreinte sur le pays. Oui, mais il lui faudrait la dextérité de Bill Clinton, les valeurs intrinsèques de Nelson Mandela et le despotisme éclairé d'Henri Christophe, le Roi Bâtisseur.
vendredi 28 décembre 2007
Reprise des activités au port de Cap-Haïtien.
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Cap-Haïtien, Haïti
26 décembre 2007
lundi 24 décembre 2007
BILAN DE L’ANNEE 2007
Par Michel Soukar
Soumis à Réseau Citadelle le 22 décembre 2007
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