Radio Kontak Inter 94.9 FM
Cap-Haïtien, Haïti
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Cap-Haïtien, Haïti
21 Mars 2008.
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(Notre texte sur Agr. Guy Mathieu et le fonctionnement de
Corruption au bureau départemental Nord de l’agriculture.
Cyrus Sibert, AVEC L’OPINION,
Radio Kontak Inter, 94.9 FM,
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Cap-Haïtien, Haïti
Une situation de tension règne au sein du Ministère de l’Agriculture dans le Nord et affecte le moral des agronomes. La corruption est à la base de toute la question. Des employés dénoncent la mauvaise gestion du directeur départemental l’Agronome Guy Mathieu. Ce dernier est à ce poste depuis 11 ans et les cas d’irrégularités et de corruption sont nombreux. Pourtant il n’est pas inquiété et le personnel est obligé de procéder par des fuites dans la presse dans l’espoir d’une réaction de la direction générale de l’agriculture.
Des équipements destinés au fonctionnement du ministère sont déplacés pour être utilisés à des fins personnels. Voitures, Téléviseurs, inverter, génératrice, ordinateurs, ventilateurs sont les éléments soustraits du service des employés. Des frais alloués aux techniciens et employés du bureau départemental sont orientés vers des personnes spéciales, pour service privé rendu. Les agronomes perçoivent difficilement les frais de carburant ; les frais de déplacement sont confisqués à d’autres fins.
La rubrique billets d’avion est gonflée, cela même quand le directeur voyage par la route avec sa voiture de service.
La direction départementale du Nord n’a pas d’électricité. Les panneaux solaires ont disparu. Le comble, une femme de service-privé fait montre d’arrogance envers les cadres du bureau. Les agronomes sont démotivés. Telle est la situation au ministère départemental de l’agriculture du Nord ; un bureau vers lequel toutes les têtes tournent quand les prix des produits agricoles augmentent ; un service public qui devrait catalyser la production agricole.
En quoi cela nous regarde ?
Le projet démocratique haïtien est lié à l’efficacité des services publics. Depuis l’installation du Parlement suivie de l’investiture du Président de
L’actuel Directeur Départemental Nord du Ministère de l’Agriculture est un protégé de M. Préval. Il est à son poste depuis 1997. Il bénéficie de l’appui de sa sœur Nonie Mathieu actuellement juge à la cour des comptes et ancienne Ministre à la condition féminine du premier gouvernement Alexis. Son mentor est le Père Yvon du Collège Notre Dame de Cap-Haïtien, un personnage très influent du régime Lavalas.
Quand, en plus de l’ONA, de l’OAVCT, des Douanes, de
Les réalisations du ministère de l’agriculture au niveau départemental sont quasi nulles. Demandez à un Capois s’il y a un Ministère de l’agriculture dans le nord, la réponse sera négative. Avec deux agronomes à la tête de l’Etat, l’agriculture va toujours mal. Malgré la guerre contre la corruption lancée à hauts cris par M. Préval, le ministère qui relève de sa vraie compétence est en agonie; et les corrompus sont ses protégés.
La stabilisation en Haïti passe par la lutte contre cette corruption qui empêche l’Etat de servir la population. Le statu quo est une menace pour la région. Le président de
Cyrus Sibert
Cap-Haïtien, Haïti
4 juillet 2007
Le 12 mars 2008, RESEAU CITADELLE (Cap-Haïtien) et Canal 11 (Port-au-Prince) étaient invités à couvrir la première intervention par laparoscopie sur le rectum d'un malade atteint de tumeur bénigne. Ce fut la première rectotomie par laparoscopie en Haïti. En cliquant sur l'adresse :
http://picasaweb.google.com/reseaucitadelle/RectotomieParLaparoscopieEnHaitiPourLaPignon,
notre public pourra visualiser le bloc opératoire de l'Hôpital Bienfaisance de Pignon (HBP), Centre que dirige le Dr Guy D. Théodore.
Hôpital Bienfaisance de Pignon (BP) est une preuve que quelque chose de bien marche dans ce pays !
Cyrus Sibert
Cap-Haitien, Haiti
Jean Erich René
3 mars 08
Dans nos villes grandissantes l'approvisionnement en nourriture devient un casse-tête pour les familles. Tous les Chefs lieux de nos Départements dépassent de nos jours 100.000 habitants. La production agro-alimentaire déjà modeste ne peut plus suivre la courbe de croissance démographique. Nous ne pouvons pas nous payer non plus le luxe d'importer continuellement des denrées alimentaires comme le riz par exemple. Nos échanges commerciaux ne dégagent pas suffisamment de devises pour couvrir les frais correspondants. Pourtant dans certaines régions encore florissantes d'Haïti il y a un gaspillage de fruits et de légumes. Haïti est le paradoxe de la famine en pleine abondance.
Grâce à la largesse de la nature notre habitude alimentaire varie selon les saisons. Nous vivions aisément, à l'année longue, de la cueillette de nos fruits sans nous soucier du lendemain. Nous nous gavions à satiété de mangues, d'oranges, de véritables, d'arbres à pain, de corossols, de cocoyers etc. sans augmenter nos vergers en prévision du taux de croissance de la population. Aujourd'hui l'équilibre est rompu! Pourtant il
peut être aisément rétabli de manière intelligente. Le Roi Henry Christophe associait l'indépendance d'Haïti à la capacité de ses dirigeants de nourrir le peuple. Aujourd'hui encore le souvenir du Roi du Nord demeure
impérissable non seulement pour la Citadelle bâtie pour défendre son royaume mais surtout pour les grandes plantations d'arbre fruitier qu'il avait ordonnées à son Ministre de l'Agriculture, le Baron de Vastey, de dresser en vue de parer à toute disette. C'est pourquoi le Nord demeure le bastion des mangues, des oranges et des noix d'acajou etc.
Il est urgent que le Gouvernement haïtien prenne les mesures nécessaires pour combattre la famine qui sévit actuellement en Haïti. Il ne suffit pas d'exécuter les acrobaties les plus périlleuses et les plus coûteuses pour obtenir un vote de confiance du Parlement. S'il est possible d'acheter la conscience de nos députés pour la bagatelle de 60.000 dollars US par tête, la colère populaire n'a aucun prix. L'histoire politique haïtienne est riche en séquences événementielles depuis 1804de ce peuple bafoué en colère saccageant tout sur son passage. Le climat social haïtien actuellement est propice à un soulèvement populaire afin de sanctionner le comportement irresponsable des membres de la 48eme législature qui ont accordé un vote
de confiance à Jacques Edouard Alexis. Il s'agit d'un acte de trahison que tôt ou tard les mandataires du peuple vont payer.
Quel est le sens de ce vote de confiance ? Comme Judas qui s'est pendu après avoir accepté ces 30 deniers, nos députés regretteront amèrement d'avoir porté ce coup fatal à la nation haïtienne. Aveuglés par l'appât du gain, d'un coté ils ne se sont pas rendus compte qu'ils ont cautionné publiquement la politique de nullité de Jacques Edouard Alexis qui a déclaré récemment qu'il ne peut pas faire sortir du sang des rochers pour
soulager la misère des masses nécessiteuses. De l'autre coté, en politique le fait de sauter un obstacle dressé sur son passage donne un regain de confiance a l'adversaire tout en décuplant sa force. Le triomphe de
Jacques Edouard Alexis le Jeudi 28 février, peu importe les moyens employés, prouve qu'il maîtrise la machine et ne manquera pas de briguer la présidence avec les mêmes leviers qui ont fait leurs preuves. Sa proximité par rapport aux Collectivités Territoriales qu'il soudoie en profitant de son poste de Premier Ministre lui accorde l'envergure et la surface nécessaires pour un vote populaire. Suivez cet animal a sang froid que le Club de Bourdon a logé à la Villa d'Accueil. Il possède le ballon et file droit vers le Palais National. Abundat divitiis nulare caret : il abonde en richesse et ne manque de rien.
En Haïti la politique du béton a toujours triomphé et Jacques Edouard Alexis n'est pas à son coup d'essai. Tandis que 8.400.000 habitants croupissent dans la crasse et la misère, nos députés appelés au vote ont
adopté la politique du Gouvernement Préval/Alexis qui a mis le pays au bord de la famine et de la faillite. Ce vote de la honte a subitement sollicité l'attention de nos voisins dominicains qui ont jugé le moment
opportun pour proposer, par euphémisme, la fédération de Santo Domingo Dominicanie et d'Haïti pour en faire l'Ile Quisqueya. Que dirait Jean Pierre Boyer qui a occupé l'autre moitié de l'île ? Le Docteur François
Duvalier qui avait rendu la monnaie de sa pièce à Juan Bosch en le renversant après avoir massé sa troupe sur la frontière est en train de se retourner dans sa tombe. Son sang n'aura fait qu'un tour en écoutant ces
impertinentes déclarations de l'ambassadeur dominicain en Haïti qui, au lever du jour par un arrêté d'expulsion, traversera la frontière en vitesse.
Autre temps, autre Chef. Haïti est devenu cette brebis galeuse que personne ne respecte par suite du comportement débonnaire de l'Exécutif haïtien qui déclare urbi et orbi qu'il est incompétent. Le salut ne viendra pas non plus de l'autre branche du pouvoir qui, à quelques rares exceptions, est pourrie. Quand aux Partis politiques, vaut mieux fermer la parenthèse car leurs leaders de la droite vers la gauche sont achetés argent comptant. Dans un pays complètement à la dérive on comprend la velléité de la République Dominicaine de prendre sa revanche sur l'histoire en nous retournant la gifle de 1825. Le Président Lionel Fernandez au dire de son ambassadeur en Haïti a toujours fait preuve d'une sollicitude agissante envers le peuple haïtien au profit duquel il réclame l'aide étrangère. Il aurait du d'abord le prouver aux Haïtiens des bateys. Il n'y a pas longtemps qu'il forçait les sans-papiers à déguerpir !
La 48 ème législature a raté l'occasion de porter le gouvernement Préval/Alexis à se ressaisir. Les médiocres résultats obtenus au cours des 2 premières années n'augurent aucun espoir pour l'avenir. La flagrance des déclarations du Président René Préval , du PM Jacques Edouard Alexis et du Ministre de l'Agriculture suffit pour nous convaincre. Un vote de confiance n'est autre qu'un satisfecit que la chambre des députés qui les a convoqués leur accorde pour un travail bien accompli. Tandis que le peuple crève de
faim des denrées alimentaires abondent durant la saison des récoltes dans nos communautés rurales. Mais elles sont périssables. Rien n'a été entrepris par l'Etat haïtien pour les conserver afin de prévenir la famine.
Dans tous les pays du monde l'ensilage des céréales et la congélation des fruits et légumes permettent de parer aux mortes saisons. Chez nous tous les produits qui ne sont pas consommés sur place pourrissent, faute de moyen de transport adéquat et par manque d'un système de conservation : silos, chambres froides. Actuellement en Haïti la taille de la population à nourrir n'est plus à la portée des Madan Sara ni des techniques artisanales de conservation telles que gouann, tache, kata, barrique, salaison etc. Notre ravitaillement exige un contrôle rigoureux de la gestion des stocks. L'inventaire périodique, selon les techniques modernes de la comptabilité informatisée, les codes à barre et les caisses enregistreuses permettent d'éviter les raretés provocatrices de la montée des prix. Avec un coussin de sécurité on peut parer aux impondérables. La technique du gerbage est mise à profit afin de réduire au cours du transport les pertes dues au développement d'un point chaud dans la masse et l'écrasement occasionné par l'effet de la pesanteur.
Une nouvelle étape doit être franchie dans la production agro-alimentaire haïtienne tributaire des caprices du marché soumis à des variations erratiques. A l'instar de Judas l'Iscariote qui a prolongé la souffrance de l'humanité en livrant Jésus à ses bourreaux pour 30 deniers, les transfuges de la 48 ème, en accordant un vote de confiance au PM Alexis pour sa forfaiture sans nom, viennent de pérenniser la misère du peuple haïtien pour la broutille de 60.000 dollars US. Honte à eux ! Ils ne sont plus dignes de leurs cocardes et ne représentent qu'eux-mêmes, pas leurs circonscriptions. Une fois de plus, la ville de Jérémie, la cité de Goman, est à l'honneur grâce à la vaillance et à l'intrépidité de son député. Bonne note est prise! En permettant à Alexis de satisfaire ses sales besoins au Palais Législatif, la CHAMBRE BASSE s'assimile à UN POT DE CHAMBRE
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| Maryse Penette-Kédar discute avec le ministre du Tourisme Patrick Delatour au milieu de cadres de la USAID et de la Royal Caribbean à Labadie |
| (Photo: Roberson Alphonse) |
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| L'ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince Janet Ann Sanderson fait des photos de Labadie. Elle est charmée par le paysage |
| (Photo: Roberson Alphonse) |
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| Un troubadour fait les délices des touristes |
| (Photo: Roberson Alphonse) |
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| De gauche à droite sur la photo, Maryse P Kédar, Michael Ronan, vice-président de la Royal Caribbean, Paul Truebner de l'USAID et le ministre du Tourisme Patrick Delatour avant la signature de l'accord de finacement des projets |
| (Photo: Roberson Alphonse) |
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| Des touristes revenant d'un shop d'artisanat |
| (Photo: Roberson Alphonse) |
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Cyrus Sibert, AVEC L’OPINION,
Radio Kontak Inter 94.9 FM
Cap-Haïtien, Haïti
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Ces derniers jours, Haïti connaît une aggravation de la misère. Une conséquence logique de la cherté de la vie, car avec l’augmentation des prix de produits alimentaires, le peuple haïtien vit au bord de la famine. Le Nord compte déjà ses premiers décès. La localité de Jean-Bernard (non loin de
A bien suivre les analyses de personnes qualifiées comme Kesner Pharell et Marc L. Bazin, il n'y aura pas de miracle. Le prix des produits augmente en fonction des facteurs qui ne dépendent pas de l'Etat. Le coût du pétrole et les mesures protectionnistes des pays du Nord créent une hausse des prix au niveau international: il faut produire, dynamiser le secteur agricole, augmenter la productivité, sans déstabiliser l'équilibre macro économique qui pourrait engendrer l'inflation.
C'est dans ce contexte que nous avions rencontré au Cap-Haïtien des représentants d'un consortium sino-brésilien dénommé MONSOON GLOBAL INC. Ils nous parlent de leur misère pour investir en Haïti. Paradoxe ! Vu que parmi les conseils prodigués par des experts haïtiens: il faut développer d'autres secteurs de l'économie afin de diminuer la pression démographique sur les terres agricoles. L'agro-industrie, la sous-traitance et surtout le tourisme sont des secteurs capables de créer des emplois, d'augmenter le pouvoir d'achat de la population, d'appuyer la croissance, d'accumuler des devises qui serviront à importer les produits alimentaires qui nous manquent: une source de recette pour l'Etat.
Quelle est la situation de MONSOON GLABAL INC?
Toujours selon Anne-Mary SICARD, elle a rencontré le représentant technique de
Actuellement, les ministères du tourisme et du commerce ont demandé à la compagnie de créer une entité haïtienne. Avec l'aide de deux avocats et notaires qui ont été recommandés par le consulat d'Haïti à Massachusetts, le consortium attend encore la publication de sa branche haïtienne MONSOON GLOBAL /HAITI dans le moniteur. La compagnie étant établie à Boston depuis près de 17 ans.
Des populations du Grand Nord, spécialement celle de Fort-Liberté, de Port-Margot, de Milot, de Môle Saint-Nicolas, de l'Ile de Latortue et de Mancenille, attendent avec
Le 18 février 2008, la délégation des représentants des investisseurs a eu une réunion à Port-au-prince, avec les députés et les maires de la côte Nord d'Haïti qui pouvaient être présents, afin d'attirer leur attention sur les temps perdus et la perte de patience qui pourrait en résoudre. La fin de l'année 2008 serait la date fatidique... Le Vice Président de
Concrètement, si les autorités haïtiennes coopèrent en ce sens, le Consortium MONSOON GLOBAL INC et ses partenaires asiatiques sont capables d'exécuter avec leur propre investissement:
1-Une zone touristique à Port-Margot (Chouchou Bay)
2-Une zone franche internationale à la baie de Mancenille
3-Une zone touristique à Milot
4-Une zone touristique dans
5-Une zone touristique à L'Ile de Latortue
6-Une zone touristique à Môle Saint-Nicolas.
La fin des études de faisabilité déterminera le coût estimatif précis pour chaque projet. Toutefois, le consortium et ses partenaires chinois sont prêts à investir entre 60 à 200 millions de dollars par zone. Les projets sont construits conformément au plan de développement national du Ministère du Tourisme. Le port de croisière et le port maritime qui desserviront les investissements dans le département du Nord-est seront construits dans la baie de Mancenille afin de protéger l'écologie de la zone de Fort-Liberté.
Pour l'aéroport du Cap-Haïtien,
Madame Anne-Mary nous conseille de voir grand : Ne croyez pas que nos intentions sont trop grandes pour un pays comme Haïti. Nous pouvons tenir nos promesses. Nous avons travaillé aux Iles Turck, Bahia (Brésil), Inde, Chine. Nous avons 3 projets au Brésil, 2 zones touristiques en Inde, nous avons construit un high-way et une usine électrique en Chine. La compagnie minière CVRD du Brésil est l'un de nos partenaires. Nous avons construit un port d'une longueur de la distance Port de paix et Ile de
Il est possible de consulter le site de MONSOON GLOBAL INC sur le : www.monsooninc.com et/ou de contacter Anne-Mary SYCARD sur le : monsoonintl8@aol.com
Sur le dossier, nous avions interviewé le Ministre Frantz Vérella. Il nous a dit que la seule chose qu'il a de MONSOON GLOBAL INC sont des demandes de terres: la compagnie n'a pas encore démontré son expertise par rapport à ses prétentions.
Pour Anne-Mary SYCARD, le Ministre Vérella a raison. Les dossiers qui ont été déposés durant la transition n'ont pas été trouvés. Ce qui constitue un retard considérable puisqu'elle doit recommencer tout le processus. Mais pour le Ministère du Tourisme et celui du commerce c’est différent. Tout a été déposé : Licence des partenaires, copies de contrats actuels avec des gouvernements asiatiques et africains... Elle souhaite que les retards seront comblés et que finalement le Consortium pourra commencer avec les études de faisabilité.
Au nom de la population du Nord nous suivons ce dossier avec intérêts. Car la misère qui secoue le pays ne pourra pas être atténuée sans des investissements de ce genre. L’annonce de la signature d’un accord entre le gouvernement haïtien et
Cap-Haïtien, Haïti
26 février 2008.
« Barack » signifie « béni » en hébreu, en arabe et swahili alors qu'Obama signifie « lance enflammée » en swahili. Ses parents se sont rencontrés à Hawaii alors qu'ils étaient jeunes étudiants.
Son père, Barack Hussein Obama Sr. (1936 – 1982 ) est kenyan. Sa mère, Shirley Ann Duham (1942 – 1995), est descendante de Jefferson Davis, le président des Etats confédérés d’Amérique. Shirley Ann Duham est étudiante en anthropologie à l'université d'Hawaii quand elle rencontre Barack Hussein Obama Sr..
Après le lycée, Barack Obama étudie deux ans au Collège occidental de Californie où il trouve un exutoire à ses études dans les fêtes estudiantines dans lesquelles il éprouve pendant un temps un « dangereux penchant pour la défonce» puis il entre à l'Université Columbia de New York. Il en sort diplômé en science politique et en relations internationales.
Il commence une carrière professionnelle à Chicago comme analyste d’affaires d'une grande compagnie financière. En 1984, il choisit de travailler comme animateur social dans le quartier noir défavorisé de South Side.
Obama quitte Chicago en 1987 pour trois ans afin d'étudier le droit à la faculté de droit de Harvard (Harvard Law School) à Boston dont il sera diplômé magna cum laude. En 1990, il y devient le premier noir rédacteur en chef de la prestigieuse Harvard Law Review, élu face à 18 autres candidats.
À la fin de ses études, au lieu de devenir adjoint au juge Abner Mikva, Barack Obama revient à Chicago pour devenir enseignant en droit constitutionnel à l'Université de Chicago et entrer dans un cabinet juridique spécialisé dans la défense des droits civiques.
Début de carrière politique locale (1994 - 2004)
En 1996, Barack Obama est élu au Sénat de l'État de l'Illinois dans la circonscription des banlieues sud de Hyde Park à Chicago. En 2000, il tente de se faire désigner aux primaires démocrates pour être candidat à la Chambre des Représentants des Etats-Unis mais il est balayé avec 30 % des voix contre 61 % à Bobby Rush, le titulaire démocrate sortant et ancienne figure historique du Black Panther Party.
Carrière nationale (2004 - 2005)
En juillet 2004, il se fait remarquer en prononçant un des discours clés de la Convention démocrate de Boston désignant John Kerry comme candidat du parti à l'élection présidentielle. Il y fait l'apologie du rêve américain, de l'Amérique généreuse en les reliant à ses origines familiales. Barack Obama a prêté serment comme sénateur le 5 janvier 2005 devenant le seul afro-américain à siéger au Sénat, et le cinquième de l'histoire.
Politique étrangère
Barack Obama se fera aussi remarquer à l'échelle nationale en 2002 lorsqu'il refuse de cautionner les explications des néoconservateurs au sujet d'une invasion nécessaire de l'Irak. Ce refus lui servira de référence tout au long de sa campagne.
Barack Obama Jr.