mardi 25 janvier 2011

Le départ de Préval - une nécessité absolue du moment.

Le départ de Préval - une nécessité absolue du moment.

 

par Leslie Péan (24 janvier 2011)

 

Devant les dernières manœuvres intentées par le président Préval dans le but de prolonger son mandat et les risques qu'il plonge le pays dans une crise encore plus grave, une conclusion s'impose : le président Préval doit partir dans les meilleurs délais, le 7février au plus tard. Sa politique met la vie du peuple haïtien en danger. La communauté internationale est très embarrassée par la dégradation accélérée de la conjoncture politique créée par son refus de se plier aux recommandations de l'OEA.


Lors des élections partielles de 2009, l'opposition démocratique avait sonné l'alarme contre le Conseil Électoral Provisoire (CEP). Après le séisme du 12 janvier 2010, elle avait déclaré que, pour de nombreuses raisons, la priorité n'était pas l'organisation des élections. Le président Préval n'a voulu écouter personne. Ni les partis, ni la société civile, ni les voix éclairées venant de l'étranger[1]. Méprisant les deux millions de sinistrés et déplacés vivant sous les tentes, il a voulu organiser à tout prix des élections frauduleuses avec un CEP totalement sous son influence afin de choisir son remplaçant. L'appui des soldats de la MINUSTAH lui suffit pour diriger l'État-voyou.


Son crime politique a été longuement prémédité. Dès la fin de 2009, il avait échafaudé le plan d'organisation des élections législatives frauduleuses des 28 février et 3 mars 2010 afin de s'assurer la majorité requise à la Chambre pour amender la Constitution et briguer un troisième mandat. Le chant des sirènes de Préval avait charmé certains secteurs de la communauté internationale peu hostiles à la continuation de son gouvernement. L'éditorial du New York Times du 10 mai 2010 appelait aux élections en novembre en Haïti en déclarant  « Haïti a besoin d'un gouvernement légitime issu d'une élection légitime. Que la campagne commence! »[2] Mais les plus avisés, conscients que l'arme la plus importante de Préval était le temps, refusèrent de se laisser berner. Voyant que Préval s'arrangeait pour jouer les prolongations et garder le pouvoir après le 7 février 2011, Edmond Mulet, représentant du Secrétaire général des Nations Unies, annonça le 27 mai la convocation d'élections générales pour le 28 novembre 2010.


De 1996 à nos jours, les élections organisées par le gouvernement Préval ont toutes abouti au chaos  et ajouté de nouvelles dimensions à une  crise politique sans fin. Les craintes exprimées par les démocrates ont été justes et les élections du 28 novembre se sont révélées une catastrophe. Ce n'est donc pas une curieuse coïncidence que le CEP ait falsifié les feuilles de pointage des bureaux de vote envoyées aux centres de tabulation des votes. La couleur était déjà annoncée dans les multiples entorses faites à la loi par le CEP dans les six mois qui ont précédé l'organisation du scrutin.

 

L'assassinat de Robert Marcello

 

La politique du gouvernement Préval met la vie du peuple en danger. Préval s'est lié à des gangsters pour semer la peur dans la population. Les kidnappings et autres enlèvements continuent de grimper dans une atmosphère d'insécurité qui affecte toutes les couches de la population. Depuis le 12 janvier 2011, jour de la commémoration du séisme, les ravisseurs des réseaux criminels ont repris du service[3]. On dirait des cellules dormantes qui sont réactivées avec une précision d'horloge surtout dans les conjonctures de crise politique. De fortes rançons sont exigées par les ravisseurs quand ils ne décident pas de passer à l'exécution.  C'est le cas avec l'assassinat du professeur Anil Louis Juste survenu le 12 janvier 2010. Des cadres supérieurs comme Robert Marcello, membre de l'Organisation du peuple en lutte (OPL) et coordonnateur de la Commission nationale des marchés publics (CNMP), ont été enlevés et assassinés. Le meurtre de ce cadre intègre, symbole de la lutte anti-corruption, est symptomatique du pourrissement de la situation socio-économique.  Ce dernier s'opposait aux exactions financières du régime, entre autres à la dilapidation des 197 millions de dollars mis à la disposition de la Petrocaribe par le Venezuela,  et au financement occulte du Centre national des équipements  (CNE) dirigé par Jude Célestin.

 

Ensauvagement macoute et criminalisation du politique

 

La politique du gouvernement Préval met la vie du peuple en danger. Cette politique continue celle des partisans de François Duvalier qui se sont livrés à toutes sortes d'activités criminelles, dont le commerce de la drogue, sous le gouvernement de son fils Jean-Claude et de ses successeurs. Le scandale de stupéfiants de Lavaud dans le Nord-Ouest dans lequel furent impliquées en 2008-2009 de nombreuses personnalités judiciaires et politiques atteste de l'implication des produits du crime dans la vie publique.  Le séisme de Duvalier est perceptible non seulement dans les bidonvilles qui entourent la capitale mais aussi au niveau de l'éducation et des consciences. Duvalier fait intérioriser aux Haïtiens l'idée que les ressources de l'État sont la propriété privée des détenteurs du pouvoir politique. Préval continue cette politique de malheur avec les fonds de Petrocaribe et l'assassinat des cadres comme Robert Marcello qui osent lui tenir tête.


Nous avons eu à souligner les rapports entre la politique de Préval et celle de Jean-Claude Duvalier. Le tremblement de terre a été pour certains le masque pour cacher leurs convictions qui s'étiolaient et leurs capacité d'engagement qui se flétrissaient. Nous avions annoncé le danger dès le 14 mars 2010 dans un article intitulé Le cataclysme des Duvalier et celui du 12 janvier 2010 [4]. Le propos est encore d'actualité à un moment où la peur se généralise pour effrayer par des menaces de mort tous ceux et celles qui osent se révolter contre cet ordre de choses. Sous le gouvernement Préval, le dispositif tonton macoute subit une mutation et encourage l'anarchie des gangs armés se livrant aux enlèvements, aux kidnappings et aux assassinats. Les répliques terrifiantes du séisme duvaliérien ne diminuent pas avec le temps. Chaque année apporte son lot de cadavres. La mutation du tonton macoutisme en insécurité généralisée a créé un ordre cannibale dont le peuple haïtien cherche à se libérer par tous les sacrifices, y compris l'émigration sauvage.

 

Une volonté de puissance

 

La politique du gouvernement Préval met la vie du peuple en danger.  Contrarié dans son projet de se perpétuer au pouvoir à travers l'opération Jude Célestin, le président René Préval s'est engagé dans une véritable course d'obstacles dont l'élément le plus récent est le retour de Jean-Claude Duvalier en Haïti le 16 janvier 2011. Il s'agit pour le président Préval de faire diversion pour ne pas donner suite aux recommandations du rapport de l'Organisation des États Américains (OEA) sur les élections frauduleuses du 28 novembre 2010. Une audition chez un juge d'instruction semble être orchestrée pour détourner l'attention et permettre au CEP de violer en catimini d'abord, puis sereinement, le processus électoral et pour habiliter Jude Célestin à passer au second tour ou à participer à de nouvelles élections bidon. Une mise en scène appelée à prendre de l'ampleur. Une mise en scène adossée à un simulacre de procès contre Jean-Claude Duvalier.


 Depuis 2009, le poids de la clientèle duvaliériste s'accentue sur le terrain politique. La propulsion de Jean-Robert Estimé, ancien ministre des Affaires Étrangères du gouvernement de Jean-Claude Duvalier de 1982 à 1985,  comme directeur du projet Winner (Watershed Initiative for National Natural Environmental Resources) est un pas dans cette direction.  Ce projet financé en octobre 2009 à hauteur de 126 millions de dollars par l'USAID pour une période de cinq ans fournit aux paysans des intrants agricoles (semences, crédits, outillages, engrais). En mai 2010, il a été dénoncé par le Mouvement Paysan Papaye (MPP) pour avoir distribué gratuitement des semences d'organismes génétiquement modifiés (OGM) aux paysans,  contribuant à l'élimination des semences locales et à l'accroissement de la dépendance du paysan de l'agrobusiness.[5]. 


Pour satisfaire sa volonté de puissance, le président René Préval a fait alliance avec des barons duvaliéristes dans l'espoir  de sortir de son isolement grandissant. Après l'échec de sa tentative de mettre en selle Jude Célestin grâce au soutien actif de l'ancien tonton macoute Rony Gilot pour l'organisation de sa campagne présidentielle, le président René Préval revient avec le même produit sous un autre emballage. Comme un éclair dans le ciel de la contestation électorale du 28 novembre 2010, le président Préval veut à nouveau brouiller les cartes pour éviter toute décantation. D'où son offensive pour concentrer l'opinion publique autour de Jean-Claude Duvalier. Une espèce de comédie … assez tragique.


                L'ex-président Jean-Claude Duvalier est responsable des crimes infligés par les sbires de son régime au peuple haïtien de 1971 à 1986. Au même titre que René Préval pour les crimes perpétrés contre Robert Marcello et d'autres disparus ainsi que pour les crimes économiques commis au cours de ses deux mandats.  Dans les acrobaties des présidents du cirque politique en Haïti, les numéros de Jean-Claude Duvalier et de René Préval sont les mêmes en matière de vols, de répression et de pillages des deniers publics. Ce sont des numéros de gangsters dont la politique économique a consisté à renforcer la dépendance économique de notre pays à l'égard des pays développés en encourageant la mort de l'agriculture paysanne et l'épanouissement de l'industrie d'assemblage de sous-traitance. L'ex-président Clinton  s'est même repenti en 2010 d'avoir contribué à tuer la production de riz en Haïti par des mesures qui, au bout du compte, ont profité seulement à quelques fermiers de l'Arkansas.


                Le président Préval a toujours été un adversaire acharné de l'organisation de la vie politique autour des partis. Il a orchestré l'émergence de « particules » autour d'individus  afin de cultiver l'atomisation politique.  Parfois ces « particules » ont mis en branle une agitation sociale en rapport inverse avec leur représentativité.  C'est ainsi que le président Préval a décidé de décourager la participation électorale en s'appropriant le CEP. Un piège dans lequel les démocrates ne sont pas tombés.  Ayant compris que les « particules » agissent contre toute agglomération, donc contre la formation de vrais partis,  et que les élections sont un moyen idéal de neutralisation, les démocrates sont descendus dans l'arène. Un tel processus de clarification a permis aux luttes démocratiques d'avancer.    La société haïtienne a été salie par le duvaliérisme. La boue et l'odeur excrémentielle des tontons macoutes ne peuvent être passées sous silence. Et on ne peut pas simplement ignorer leur obscénité et leur souillure.  Vingt-cinq ans plus tard, le processus de décantation piétine encore.  Si les « particules » ne sont pas tombées plus vite, c'est parce que la charge négative qu'elles entretiennent trouve un support dans les pratiques populistes de gauche et de droite maintenues par l'anarchie. Il reste encore bien des clarifications à opérer si l'on veut extirper ce mal du paysage haïtien.


                Dans le processus d'épuration des eaux usées, il faut séparer la boue de l'eau, puis éliminer les particules nocives pour rendre l'eau potable. De même,  dans la vie politique haïtienne, il faut éliminer la boue duvaliériste pour que puisse émerger  une pensée débarrassée de la férocité introduite par ce courant politique dans les rapports sociaux.  Le duvaliérisme est une pensée de haine que les continuateurs d'aujourd'hui essaient de rafistoler avec plus de religiosité encore que dans la religion. La terreur duvaliériste a engendré une bestialité sans commune mesure, et mis en marche des structures mentales qui font du pouvoir politique une machine à défoncer, à astreindre et à tuer.

 

Le temps de la révolution est arrivé

 

Ironie de l'histoire, le retour de Jean-Claude Duvalier accentue les contradictions du prévalisme finissant. La présence de Jean-Claude Duvalier sur le sol haïtien jette un éclairage nouveau sur les  pratiques de René Préval.  Ses forfaitures ne peuvent plus être acceptées car elles ruinent Haïti.  Ses actions contre la Chambre des Députés, contre le Sénat, contre l'organisation d'élections libres, honnêtes et sincères le disqualifient pour rester à la tête du pays ne serait-ce qu'un jour de plus après l'expiration de son mandat le 7 février 2011.  Ses excès avec les groupes de gangsters ont plongé le pays dans l'insécurité et l'anarchie. Le président Préval  a démontré qu'il n'a pas la sagesse d'un prince. Comme l'a prescrit le philosophe John Locke, dans ce genre de situations, il faut faire appel au peuple qui « lui a confé­ré l'autorité dont il est revêtu, et qui, par conséquent, sait quelles bornes il a mises au pouvoir de celui entre les mains duquel il a remis les rênes du gouver­ne­ment[6]. »  Le peuple haïtien se doit de descendre pacifiquement dans les rues comme l'a fait le peuple frère de Tunisie pour se débarrasser du président Ben Ali.


Le Conseil de sécurité de l'ONU a dit en clair que « les choses doivent changer » en Haïti. La volonté du président Préval de garder le pouvoir après le 7 février 2011 fera perdre à Haïti le capital de sympathie des autres peuples et gouvernements de la planète. Le président Préval agit d'une manière irresponsable, contraire à l'intérêt national et cause de lourds préjudices à la nation haïtienne.  Les conséquences de son entêtement à rester au pouvoir risquent d'être terribles en termes de souffrances et de vies humaines.  Le gouvernement de Préval est entré en guerre contre les Haïtiens. Il faut lui donner une réponse appropriée à ses méfaits.


Dans la lettre écrite par Thomas Jefferson à James Madison le 30 janvier 1787, le troisième président américain disait : "Je crois qu'une petite rébellion de temps à autre est une bonne chose et elle est aussi nécessaire dans le monde politique que les orages le sont dans le monde physique[7]." Tant les analyses approfondies que les approches de surface aboutissent à la même conclusion : le peuple haïtien doit se mobiliser pour faire partir le gouvernement Préval. Refusons les discussions sur le sexe des anges ! Peu importent les motivations des uns et des autres, seules les actions concrètes nous intéressent.


Le peuple haïtien doit être un acteur de sa propre délivrance. La multitude doit utiliser sa force pour neutraliser la violence du tyran. Le mouvement social et démocratique se doit d'effectuer un virage radical. Les frustrations ont atteint des  sommets jamais connus auparavant et sont ressenties dans toutes les couches sociales. C'est la dernière ligne droite pour cerner le tikoulout et le bakoulou qui sont les tares constitutives de notre société. La marmite est en train de bouillir. Le plein feu démocratique contre Préval est à l'ordre du jour. Désobéissance civile, grève générale, marches des provinces sur la capitale, manifestations multiples, blocage des routes sont quelques-uns des éléments de la stratégie à mettre en place pour faire partir ce régime d'éteignoir. Même ceux et celles qui sont dans la garde rapprochée de Préval peuvent contribuer en lui donnant le coup de pied de l'âne. La patrie leur sera reconnaissante. Le peuple haïtien vit un temps de mobilisation pour l'action finale. La bête est traquée.  Le peuple haïtien doit lui donner le coup de grâce.



[1] Haiti: No Leadership—No Elections, A report to the Members of the Committee on Foreign Relations, United States Senate, One Hundred Eleventh Congress, Second Session, Washington, D.C., June 10, 2010.

[2] «A Good Election Would Help », New York Times, 10 Mai 2010.

[3] Gérard Jeanty Junior, « Recrudescence des actes de kidnapping, Le Nouvelliste, 17 janvier 2011.

[4] Leslie Péan, « Le cataclysme des Duvalier et celui du 12 janvier 2010», Alterpresse, 15 mars 2010,  http://www.alterpresse.org/spip.php?article9348

[5]  Jean-Michel Caroit, « Les paysans haïtiens refusent l'aide de Monsanto », Le Monde, Paris, 2 juillet 2010.

[6] John Locke, Traité du gouvernement civil (1690), UQAC, Canada, 2002, p. 153

[7] Thomas Jefferson, "A letter to James Madison, Paris, January 30 1787" dans The portable Thomas Jefferson, Peterson, M.D (ed.), New York, Viking, 1975, pp. 415-421.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Ex-employee who claimed firing over opposition to Haiti bribery settles suit against IDT

Ex-employee who claimed firing over opposition to Haiti bribery settles suit against IDT

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By Lucy Komisar


Jan 24, 2011


The lawsuit filed by a former employee against the Newark-based global telecom IDT is over. J. Michael Jewett, who was an IDT executive, claimed in 2004 that he was fired for opposing bribes to Haitian officials. Lawyers for both sides agreed to drop the complaint and counterclaims in an agreement filed with the U.S. District Court in Newark on January 13th. This has not been reported before now.


IDT spokesman Bill Ulrey said, "We have no comment…as usual. Thank you." Jewett's attorney William Perniciaro also declined to discuss the matter. When both sides don't talk about an agreement to dismiss a case, that normally means a confidential settlement has been reached.


Jewett, who was in charge of IDT's Caribbean business, sued the company in 2004, charging that he was fired because he would not go along with a plan to pay bribes to officials of the Aristide-era Haitian state phone company, Télécommunications d'Haïti (Teleco). The sweetheart deal reduced the fees IDT would pay Teleco to complete international calls. IDT's payments, including kickbacks Jewett said were destined for Aristide, were channeled through a Turks and Caicos shell company instead of being deposited in a Teleco account. The offshore Turks and Caicos practices bank and corporate secrecy which makes it easy for criminals to set up fake companies to hide and move illicit cash.


Evidence that backed up Jewett's claims included a contract signed by IDT and Teleco that called for payments lower than the major U.S. telecoms were paying and for fees to be sent to the shell company. Jewett was blocked by federal Judge Stanley R. Chesler from finding out who owned the shadowy firm, called Mont Salem.


After nearly seven years of delays allowed by the court, the case of Jewett v. IDT had been scheduled for trial Nov 9th, but was suddenly postponed by the judge, who claimed scheduling conflicts. He never set a new date.


Alongside Jewett's civil case, the U.S. Justice Department and the Securities and Exchange Commission have been investigating IDT's alleged bribery under federal anti-corruption statutes. Jean René Duperval, a Teleco official who signed the agreement that diverted IDT payments to the Turks and Caicos, has been indicted by the U.S. for taking bribes from several Miami phone companies. He is scheduled to go on trial in Miami Feb 28th and could provide information on the IDT deal as part of a plea bargain.


For more details on the IDT- Haiti Teleco story, see links to articles which I wrote over five years and post here with the most recent first. Click on the links for the full stories.


IDT's imaginary "ethics letter"


Sept 24, 2010 – Last Saturday, Barron's ran my story in which IDT CEO Howard Jonas admitted for the first time a suspect deal with then Haitian President Jean-Bertrand Aristide that involved sending payments due Haiti to a law firm in the Turks and Caicos. Jonas told me the company had gotten a lawyer's "ethics letter" clearing the deal. But he wouldn't provide it.


A day before the story was to run, Barron's got a call from a lawyer of the firm representing IDT in a lawsuit by former IDT executive D. Michael Jewett, who says the company fired him for objecting to the offshore deal. He promised to provide the ethics letter. It was the end of day, Friday. The magazine noted that promise when it published the next day.


Days later, the lawyer called to say he couldn't provide the letter because it was sealed. Hard to believe: there is no sealing order for the letter in the case docket.


A Lingering Problem for IDT — CEO admits company official met with Aristide on contract


Barron's, Sept 20, 2010 - Scoop summary – Howard Jonas, CEO of U.S. telecom IDT, in an interview with Lucy Komisar, acknowledges for the first time that then Haiti President Jean-Bertrand Aristide in 2003 met with an IDT official during discussions about a contract to pay Haiti Teleco for calls from U.S. customers. That contract included agreement for IDT to send payments to a shell company in the offshore Turks and Caicos Islands. Jonas said IDT got an "ethics letter" from a law firm clearing the deal, but the lawyer said in a memo filed with the court, published here for the first time, that he simply told IDT to do "due diligence." IDT signed the contract the next day.


A former IDT official, who objected to the deal, was fired and is suing the company; trial is set for Nov 9th. The Justice Department and Securities and Exchange Commission are investigating violation of the Foreign Corrupt Practices Act. Jonas's revelations are likely to have a major impact in the trial and investigations.


IDT's Voodoo Economics: Inside Justice Dept's probe of telecom bribes in Haiti


The Big Money, March 11, 2010 – When the devastating earthquake hit Haiti in January, IDT, the New Jersey-based global phone company, moved fast to help.


It announced it was setting up calling stations at hotels and other sites so Haitians could use its Internet calling-service to reach family and friends around the world. It cut rates on its U.S. prepaid calling-card to 2 cents a minute to Haiti (at least for 12 days), donated 4,000 $2-prepaid calling-cards to Haitian community groups in New York and Florida, and said it would give some proceeds from prepaid calls to Haitian Red Cross relief.


Such a warm, fuzzy response from a U.S. corporation often wins plaudits, though, of course, IDT has a business interest in the impoverished island. In 2005, in its latest publicly available figures, the company reported $4 million in profits from $17 million in revenues for routing calls there.


Former U.S. Attorney Chris Christie, GOP Candidate for NJ Governor, gets $ from IDT, NJ telcom investigated by Justice Dept for bribing Haitian officials


Oct 22, 2009 – Back in 2004, when Chris Christie was the U.S. Attorney for New Jersey, his office first heard allegations that IDT Corporation, a Newark, N.J.-based global telecommunications company, was involved in a case of international bribery. No federal criminal case was ever brought against IDT, in contrast to several successful federal prosecutions in similar cases elsewhere. The company is run by James Courter, a former Republican congressman from New Jersey.


Fast forward to the present, and Christie is now the Republican candidate for the governor of New Jersey. And, an examination of campaign finance records shows, Christie has thus far racked up $26,800 in campaign contributions – earning him a total of $80,400 including state matching funds — from 27 individuals who could have a direct interest in the IDT case.


Courter to leave IDT; NYSE threatens delisting; stock in free fall


Oct 6, 2008 – From alleged kickbacks to Aristide to a company that's tanking.

Jim Courter, the former New Jersey Republican Congressman who quit as a McCain national finance co-chair after IDT, the global telecommunications company he heads, was fined $1.3 million by the Federal Communications Commission, now has much bigger problems. IDT announced Friday that Courter will quit the company. IDT's filing with the SEC the same day shows the company in a free fall. Its stock is tanking, and the New York Stock Exchange has threatened to delist it.


The FCC fine imposed for IDT's failure to file its contract with Haiti was first reported by the author in July. The contract revealed that IDT was sending Haiti fees to a Turks & Caicos shell company instead of to a Haiti Teleco account. A whistleblower charged kickbacks.

The company said Courter would leave as CEO when his contract expires next October. In the meantime, his 2009 salary will be paid entirely in stock, which he cannot cash in till his departure. That could mean paltry pickings. IDT stock has fallen to 69 cents from more than $24 in 2004 and $1.93 in June.


IDT could be in for some more trouble with the FCC if a new administration decides to enforce its regulations. According to FCC responses to Freedom of Information Act requests, IDT has never filed its contracts with any of the 140 major international carriers to which it claims to supply service. This violation could bring fines of $7,000 a day for each case, but the agency has given the company a pass on obeying its rules.


Palin's campaign operations chief was VP of IDT, telecom investigated for bribery


Sept 2, 2008 – Michael Glassner, in charge of Republican Vice-Presidential candidate Sarah Palin's campaign operations, was till April 18th a vice-president of IDT, the New Jersey-based telecom fined $1.3 million by the FCC in July for failing to file its Haiti contract.


The contract, effective in 2004, revealed payments to an offshore shell company in the Turks & Caicos which sent only part of the fees to Haiti's phone company. The case is under investigation by the Justice Department and the Securities and Exchange Commission. A former IDT insider, Michael Jewett, who managed the company's Caribbean region, says the missing money represented kickbacks to former Haiti President Jean-Bertrand Aristide.


The smoking gun: the IDT-Haiti contract


July 29, 2008 – Articles I wrote this month about the resignation of IDT CEO James Courter as John McCain's finance co-chair provoked supporters of former Haiti President Jean-Bertrand Aristide to noisy denials and personal attacks.


I wrote that Courter had resigned after I reported that the Federal Communications Commission had fined IDT $1.3 million for failing to file its contract with Haiti.


Why would IDT fail to file the contract? Maybe because it shows that in this Aristide-administration deal, payments were below the legal 23 cents a minute set by the FCC (money that would have gone to Haiti) and that IDT payments were ordered sent to a shell company account in the Turks & Caicos instead of to a government account in Haiti.


Read the contract.


Off the Trail: IDT chief quits McCain campaign


Condé Nast Portfolio, July 15, 2008 – Jim Courter, one of Senator John McCain's top fundraisers, has resigned from the McCain campaign just days after Lucy Komisar reported on portfolio.com that Courter's company had been fined by regulators.


The Federal Communications Commission last week levied a fine of $1.3 million against IDT, a New Jersey telecommunications company headed by Courter, for failing to disclose its 2003-04 long-distance phone agreements with Haiti.


McCain 'Trailblazer' Burned


Condé Nast Portfolio, July 11, 2008 – The FCC hits James Courter's IDT with a $1.3M fine for a cloudy deal in Haiti.


IDT, the New Jersey telecommunications outfit run by one of John McCain's top fundraisers, Jim Courter, was fined $1.3 million by the Federal Communications Commission for failing to file a contract for telephone service to Haiti in 2004.


Courter, a former New Jersey Republican congressman, is one of 20 McCain national finance co-chairs, and joined the campaign in February 2007. He's a "Trailblazer" for McCain, meaning he raised at least $100,000. The IDT PAC has contributed $84,850 in 2008.


IDT's work with Haiti has been put under scrutiny since a former employee, Michael Jewett, then IDT's manager for the Caribbean, sued the company. His suit claims he was fired when he balked at negotiating a scheme that routed a portion of the company's long distance revenue from Haiti calls to a shell company, Mount Salem in the Turks & Caicos, which he was told was owned by then-president Jean-Bertrand Aristide.


Exclusive: Sealed evidence in the IDT Haiti bribery case is revealed


March 8, 2007 – Until now, IDT, the giant U.S. telecom accused of bribing former Haiti President Jean-Bertrand Aristide to get a lucrative phone contract, has managed to keep details of the case under wraps. That is because IDT lawyers succeeded in getting the U.S. District Court Judge, Mark Falk, to gag whistleblower D. Michael Jewett and seal his testimony.


But somehow, three weeks ago — unaccountably in the face of Jewett's lawyer's unsuccessful attempts to unblock the court record — the statements of Jewett and of the top IDT officials were posted on Pacer, the US government court website.


What interesting reading those documents make, especially Jewett's detailed account of what may happen in a major corporation when a lone employee stands up against corruption.


US/Haiti: Top Republicans Leave Telecom Accused of Bribery


Inter Press Service (IPS), Nov 6, 2006 – The company is under investigation by the SEC, the United States Attorney in Newark, New Jersey, and a U.S. federal grand jury for allegedly paying bribes to Jean-Bertrand Aristide, former president of Haiti. Five nationally prominent US Republicans, the independent board members of a corporation that has been charged with paying hundreds of thousands of dollars in bribes to get a sweetheart telecom deal in Haiti, are leaving its board. The company is IDT, the world's third-ranked international phone company.


IDT is run by James Courter (shown here), a former New Jersey Republican congressman. The other Republicans are Rudy Boschwitz, former senator from Minnesota; James S. Gilmore III, former Virginia governor; Thomas Slade Gorton III, former senator from Washington State; Jack Kemp, former congressman from New York and 1996 vice presidential nominee; and Jeane Kirkpatrick, the former U.S. ambassador to the UN under President Ronald Reagan.


US/Haiti: Govt Corruption Suit Stalls for Lack of Funds


Inter Press Service (IPS), Oct 26, 2006 – The U.S. Justice Department is withholding agreement to share assets seized from Haitian drug traffickers to finance a lawsuit by the Haitian government charging former President Jean-Bertrand Aristide with taking bribes.


The suit is based on allegations by a former executive of the telecom company IDT that before Aristide left the country in 2004, he took hundreds of thousands of dollars in kickbacks from IDT, which is connected to prominent U.S. Republicans.


Justice Dept. Criminal Division chief wrote "lawyer's letter" clearing GOP ex-congressman's firm


Sept 18, 2006 – Is top Justice official protecting a former client accused of bribery?

The Justice Department's Criminal Division, headed by a Bush political appointee who gave legal advice to a company accused of bribing Haiti's former president, is blocking an agreement to share seized Haitian drug money that would help Haiti pursue the bribery case in U.S. courts. The accused company is run by a former Republican congressman.


The Criminal Division chief, Alice Fisher, formerly a registered lobbyist for HCA, the healthcare company founded by the father of Republican Senate Majority Leader Bill Frist, is a recess appointee. Her approval was blocked by Senators concerned about her qualifications and about her participation in a government meeting on abusive interrogations at the U.S. military prison camp at Guantanamo.


Haiti Telecom Kickbacks Tarnish Aristide


CorpWatch, Dec 29, 2005 – Two U.S. lawsuits charge that former Haitian President Jean-Bertrand Aristide and his associates accepted hundreds of thousands of dollars in kickbacks from politically connected U.S. telecom companies.


Lawsuits filed this Fall challenge the former priest's image of political purity and raise claims that both he and U.S. corporate executives scammed illegal profits off the hemisphere's poorest population.


In one suit, a fired executive charged his former employer, the U.S. telecom IDT (Newark, NJ), with corruption, defamation, and intimidation under the New Jersey anti-racketeering law. In the second, the government of Haiti contends that IDT, Fusion (New York, NY) and several other North American telecoms violated the federal RICO anti-racketeering statute. Both suits allege that Aristide, now in exile in South Africa, and his associates, took kickbacks.


Follow Aristide's Money Offshore: How Haiti was looted with the help of tax haven shell companies & secret bank accounts and U.S. citizens & corporations


Haiti Democracy Project, Nov 10, 2005 – Add former Haitian president Jean-Bertrand Aristide to the long list of corrupt and repressive officials who have used Western banks and companies and offshore tax havens to plunder their countries and launder the stolen money.


Aristide and his associates looted government coffers, wrote checks to front companies for nonexistent purchases, padded invoices to get kickbacks from vendors, secretly owned companies that cheated Haiti of taxes, and laundered the money they stole through shell companies and secret bank accounts set up in the United States and the offshore tax havens of Turks and Caicos and the British Virgin Islands.


Nearly $20 million has been documented as stolen between 2001, when Aristide took office as president for the second time, and 2004, when he fled or was forced out of the country according to varying accounts.


Flash! Jude Célestin prêt a retirer sa candidature pour faciliter le dénouement de la crise.

Sur Radio Metropole, au Micro de Wendell Theodore, le Sénateur Joseph Lambert du Sud-est vient de confirmer la possibilité que le Candidat de la Plate-Forme INITE au pouvoir retire sa candidature pour un dénouement pacifique de la crise politique post-électorale. Le coordonnateur a aussi fait état de menaces reçues pour avoir prôné cette idée pragmatique et intelligente.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
www.reseaucitadelle.blogspot.com
25 janvier 2011
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

Faire rentrer Aristide, la politique du pire de René Préval.

Il y a de cela 24 heures, depuis que le Chef de l'Etat René Préval a ordonné a la Direction Générale de l'Immigration d'octroyer un passeport diplomatique a Jean-Bertrand Aristide.

Ne pouvant pas remporter les élections au profit de son poulain Jude Célestin, Préval chercherait a semer le trouble dans le pays. Il aurait décidé de retrouver le contrôle de la situation a partir du chaos.

Après le retour inattendu de Jean-Claude Duvalier, le Chef de l'Etat haïtien compte faire rentrer Jean-Bertrand Aristide afin d'enfoncer le pays dans la confusion et la violence et de se présenter comme élément incontournable. Il n'écarterait pas la possibilité de sacrifier les deux larrons une fois remis en position de force.

Il serait prêt a solliciter l'aide du venezuelien Hugo Chavez pour faire sortir le Leader Lavalas de l'Afrique du Sud, en transitant par les pays sud-américains alliés de la révolution Bolivarienne. Faire passer son frère jumeau par la Bolivie est une des possibilités envisagées.

L'obsession du pouvoir fait de René Préval un homme dangereux pour le pays et son environnement. Qui sait si, pour se faire pardonner, il n'envisagerait pas de proclamer Aristide président au nom des deux ans restant de son mandat interrompu en 2004.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
www.reseaucitadelle.blogspot.com
24 janvier 2011
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

René Préval devrait partir le 7 février s’il n’annonce pas avant cette date le calendrier du second tour des élections, selon des sources diplomatiques anonymes citées par le Miami Herald.

Haïti-Politique

René Préval devrait partir le 7 février s'il n'annonce pas avant cette date le calendrier du second tour des élections, selon des sources diplomatiques anonymes citées par le Miami Herald.

"Après cette date, il ne sera plus reconnu comme président, ainsi que Jean Max Bellerive comme premier ministre", a déclaré un diplomate

lundi 24 janvier 2011,

Radio Kiskeya

Le Miami Herald a cité lundi des sources diplomatiques anonymes selon lesquelles des démarches pourraient être menées auprès du Conseil permanent de l'Organisation des Etats Américains (OEA) pour que, en référence à la Charte démocratique interaméricaine, René Préval soit déclaré président illégitime d'Haïti à partir du 7 février si, avant cette date, il ne publie un calendrier du second tour des élections.

"Après cette date, il ne sera plus reconnu comme président, ainsi que Jean Max Bellerive comme premier ministre", a déclaré un diplomate sous couvert de l'anonymat.

"Le mandat constitutionnel de Préval expire le 7 février et la communauté internationale essaie de supporter un second tour des élections après son depart", ajoute le diplomate.

La Constitution haïtienne prévoit que le chef de l'Etat sortant sera remplacé par le président de la Cour de Cassation et le gouvernement Bellerive resterait en poste jusqu'à l'entrée en fonction du président élu, indique le Miami Herald, sans préciser s'il citait encore un diplomate.

La majeure partie de la classe politique et la société civile organisée haïtiennes considèrent que le président René Préval, ainsi que le gouvernement Bellerive, doivent partir le 7 février 2011. Une vaste mobilisation est annoncée par des organisations populaires pro-Aristide pour obtenir le départ à cette date de M. Préval. Ce dernier projette pour sa part de rester au pouvoir jusqu'au 14 mai, date devant marquer ses 5 ans effectifs de mandate. Il souligne vouloir éviter au pays "l'aventure d'un nouveau gouvernement provisoire". [jmd/Radio Kiskeya]
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Lundi 24-01 / Haiti + Élections + INITE + Duvalier + Second tour...

Haïti - Élections : Fin des rumeurs, il y aura un second tour
Haïti - Élections : Fin des rumeurs, il y aura un second tour
24/01/2011 16:52:05
Plusieurs représentants de la communauté internationale se sont rendus lundi au siège du Conseil électoral Provisoire (CEP) haïtien pour encourager cette instance à réviser les résultats contestés de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010...
http://www.haitilibre.com/article-2202-haiti-elections-fin-des-rumeurs-il-y-aura-un-second-tour.html
Haïti - Football : Tentative d'arrangement de match et de corruption d'arbitres
Haïti - Football : Tentative d'arrangement de match et de corruption d'arbitres
24/01/2011 16:15:22
Le Comité Exécutif de la Fédération Haïtienne de Football lance un sévère avertissement aux Dirigeants de Clubs, aux Arbitres, aux Commissaires de Match, aux Entraîneurs, aux joueurs de Football et de tout autre officiel...
http://www.haitilibre.com/article-2201-haiti-football-tentative-d-arrangement-de-match-et-de-corruption-d-arbitres.html
Haïti - USA : Retour en Haïti de 700 ex-détenus en 2011 !
Haïti - USA : Retour en Haïti de 700 ex-détenus en 2011 !
24/01/2011 15:59:46
Barbara Gonzalez, porte-parole de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE) a justifié ces expulsions en affirmant que tous ceux qui sont renvoyés sont des «étrangers criminels»...
http://www.haitilibre.com/article-2200-haiti-usa-retour-en-haiti-de-700-ex-detenus-en-2011.html
Haïti - Social : «La Nuit de la solidarité avec les journalistes haïtiens», annulée
Haïti - Social : «La Nuit de la solidarité avec les journalistes haïtiens», annulée
24/01/2011 15:38:47
«La Nuit de la solidarité avec les journalistes haïtiens», qui devait se tenir le mercredi 26 Janvier au National Press Club à Washington DC est reportée à une date indéterminée. En raison de la situation actuelle en Haïti...
http://www.haitilibre.com/article-2198-haiti-social-la-nuit-de-la-solidarite-avec-les-journalistes-haitiens-annulee.html
Haïti - Tourisme : Deux nouveaux hôtels à Jacmel
Haïti - Tourisme : Deux nouveaux hôtels à Jacmel
24/01/2011 14:55:40
« Choice Hotels International », une franchise d'hôtel américain ouvrira cette année 2 nouveaux hôtels à Jacmel. Choice Hotels contrôle plus de 6.000 hôtels franchisés...
http://www.haitilibre.com/article-2197-haiti-tourisme-deux-nouveaux-hotels-a-jacmel.html
Haïti - Politique : Des rumeurs d'annulation des élections...
Haïti - Politique : Des rumeurs d'annulation des élections...
24/01/2011 13:51:40
Depuis dimanche une rumeur circule avec insistance dans la capitale, Port-au-Prince, affirmant que le Gouvernement envisagerait l'annulation des élections du 28 novembre 2010. Une de plus dirons certains...
http://www.haitilibre.com/article-2196-haiti-politique-des-rumeurs-d-annulation-des-elections.html
Haïti - Duvalier : L'argent mystérieux de «Baby Doc» pour la reconstruction...
Haïti - Duvalier : L'argent mystérieux de «Baby Doc» pour la reconstruction...
24/01/2011 12:48:00
...l'ex-Président est intéressé à mettre en place une structure transparente qui pourra recueillir les fonds qui sont à destinés à Haïti...
http://www.haitilibre.com/article-2195-haiti-duvalier-l-argent-mysterieux-de-baby-doc-pour-la-reconstruction.html
Haïti - Élections : INITE évoque le retrait éventuel de Jude Célestin...
Haïti - Élections : INITE évoque le retrait éventuel de Jude Célestin...
24/01/2011 09:58:00
Lors de la tenue d'une réunion de l'exécutif de la plateforme INITE, vendredi dernier, le retrait éventuel du candidat du pouvoir Jude Célestin du second tour aurait été évoqué, a confirmé le Sénateur Joseph Lambert...
http://www.haitilibre.com/article-2194-haiti-elections-inite-evoque-le-retrait-eventuel-de-jude-celestin.html

lundi 24 janvier 2011

El Nacional, Santo Domingo.

24 Enero 2011, 11:50 AM Boulos denuncia una mafia maneja ayuda dan a Haití     

El senador y empresario haitiano reclamó que ONU y Préval digan dónde está dinero

Un senador haitiano denunció que una mafia nacional e internacional maneja  los más de 5 mil millones de dólares que han llegado a su país después del terremoto y que, por esa razón Haití  está en peor condiciones que antes del 12 de enero del 2010.

Rudolph Henry Boulos dijo, además, que el retorno de Jean Claude Duvalier es una comedia montada por el presidente René Preval para  desviar la atención de la opinión pública mundial y quedarse en el poder más allá del siete de febrero, fecha en que deberá abandonar el poder. Boulos exigió a Niguel Fisher enviado de la ONU para Haití y al gobierno de Preval que expliquen dónde está ese dinero, porque en nada ha beneficiado a los afectados por el terremoto.

Entrevistado por Héctor Herrera Cabral en el programa Agenda,  que  se difunde por Telesistema Canal 11, el congresista Haitiano acusó a Fisher de "mentir descaradamente" cuando afirmó recientemente que con la ayuda internacional se han construido más de 30 mil viviendas en Haití.

Aseguró que  no se han construido ni siquiera 3 mil casas en vista de que  más de 1.5 millones de haitiano vive  a  la intemperie.

"Eso demuestra que los más de 5 mil millones de dólares que han llegado Haití después del terremoto ha sido manejado por una mafia nacional e internacional", insistió el senador del departamento Noreste de la vecina nación.

Reveló que solamente en los miembros de la Minustah se están gastando 700 millones de dólares anualmente.

Boulos dijo que resulta increíble que después de tantos años de ocupación, las Naciones Unidas y el gobierno haitiano no se hayan preocupado por la conformación de un ejército que se encargue de la seguridad del país.

Calificó a Haití como un estado fallido donde mucha gente dentro y fuera de esa nación se beneficia ampliamente de esa condición y por eso quieren que se perpetúe esa realidad. 

Asimismo, acusó  a Preval de montar una comedia con el retorno de Duvalier. 

Aseguró  que a Duvalier o cualquier otro de sus compatriotas que se encuentre en el extranjero no se le puede prohibir que regrese a su país, pero aclaró que este no es el momento más indicado para dicho retorno.

S'ostuvo que el actual mandatario quiere evitar a toda costa salir del poder y dejarlo en manos del presidente de la Suprema Corte de Justicia a partir del siete de febrero hasta que se decida el vencedor entre Mirlande Manigat y Michel Martelly en la segunda vuelta.

"El regreso de Duvalier  es una comedia que tiene al presidente Preval como su principal actor ya que no quiere abandonar el poder y hace todo los esfuerzos para que lo sustituya su pupilo Jude Celestine, quien quedó en cuarto lugar en los comicios de noviembre pasado y por lo tanto no calificó para la segunda vuelta", reiteró el senador Boulos.

Dijo que Preval tiene más de 20 años incidiendo en la vida activa del país, siempre en el poder, y no ha hecho nada para sacar Haití de la miseria en que se encuentra.

Explicó que esa incapacidad llega tan lejos que más de 50 mil personas murieron después del terremoto porque no se le dio asistencia y en la actualidad más de 700 mil niños no están asistiendo a la escuela.

Responsabilidad compartida

El  senador haitianoRudolph Henry Boulos dijo que en los problemas migratorios de su país y la República Dominicana los dos países tienen responsabilidad en no haber resuelto esa situación. Consideró urgente enfrentar esos problemas, por el bien de ambas naciones.
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

Haïti: la communauté internationale met la pression sur le Conseil électoral - AFP


PORT-AU-PRINCE, 24 jan 2011 (AFP) - Plusieurs représentants de la communauté internationale se trouvaient lundi au siège du Conseil électoral haïtien pour encourager cette instance à réviser les résultats contestés de l'élection présidentielle et à en exclure le candidat du pouvoir.
   L'ambassadeur des Etats-Unis Kenneth Merten, celui de l'UE, Mme Lut Faber-Gossens, et Edmond Mulet, représentant du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, étaient réunis au siège du Conseil électoral provisoire (CEP), a constaté l'AFP. La France était représentée par un diplomate de haut rang.
   "C'est une réunion de soutien au CEP pour l'encourager à aller jusqu'au bout du processus électoral et à transmettre le message de la communauté internationale, qui souhaite que le Conseil suive les recommandations de l'OEA", l'Organisation des Etats américains, a déclaré un diplomate qui a requis l'anonymat.
   L'OEA, chargée par le président haïtien René Préval de se pencher sur le premier tour de la présidentielle du 28 novembre, a constaté des fraudes et recommandé d'intervertir le classement des deuxième et troisième candidats.
   Le candidat du pouvoir, Jude Célestin, est arrivé deuxième selon des résultats provisoires, avec quelques milliers de voix seulement de plus que son suivant, le chanteur Michel Martelly. Il est ainsi censé être opposé au second tour à une ancienne Première dame septuagénaire, Mirlande Manigat, arrivée en tête.
   Mais l'annonce de ces résultats a provoqué des violences début décembre de la part des partisans de M. Martelly. Le président Préval, à qui la constitution interdit de se représenter, n'a toujours pas réagi aux conclusions de l'OEA qui a recommandé un deuxième tour Martelly-Manigat.

__._,_.___

Haïti-Politique Le “grand jeu” face au “jeu des grands” : annulation de la présidentielle ou de l’ensemble du scrutin ?“

"La favorite" des élections serait-elle disposée à se laisser faire par les "petits" et/ou par les "grands" ? // Où mène-t-on Haïti ?

lundi 24 janvier 2011,

Radio Kiskeya
www.radiokiskeya.com

Dans divers milieux dimanche soir, il a été donné pour certain que l'Exécutif envisagerait d'annuler la présidentielle du 28 novembre 2010.

Ce serait la réponse aux fortes pressions de l'internationale pour que soit entériné le rapport de l'OEA en faveur de Mirlande Manigat et Michel Martelly au second tour.

Ce serait aussi, dit-on, la meilleure formule de faire échec au moins à l'un de ces 2 candidats, qui donnerait déjà des sueurs froides à plus d'uns, ici comme ailleurs. Un de ces 2 candidats dont il faudrait coûte que coûte interrompre la percée fulgurante.

Un tel scénario, s'il se confirmait, remettrait-il le compteur à zéro et offrirait-il une seconde chance au poulain du chef de l'État, Jude Célestin, au grand dam de l'OEA et de l'étranger couramment appelé "Blanc" ?

Mais, compte tenu de l'échéance du 7 février 2011, et même de celle du 14 mai 2011 que s'est délibérément attribué René Préval, un tel scrutin se tiendrait quand ? Il serait organisé par quel CEP et sous l'obédience de quel chef d'Etat ? Car, et le chef de l'Etat et le CEP-Gaillot ne jouissent plus d'aucun crédit auprès de la classe politique et, encore moins, auprès de la majorité de la population. En témoigne l'hostilité au candidat officiel relevée dans les suffrages exprimés lors des dernières élections controversées.

Sera-t-il possible d'annuler la présidentielle et de maintenir les législatives ? La question se pose, autant qu'on se demandait si on peut sauver la présidentielle et garder telles quelles les législatives, selon la formule de l'OEA. A ce propos, il faut noter que des candidats aux législatives, pas très nombreux certes, ont manifesté dimanche à Port-au-Prince en faveur de l'annulation des élections.

L'annulation de l'ensemble du scrutin du 28 novembre ne paraît certes pas des plus faciles. Au cas où ce serait l'option, il faudrait s'attendre à l'opposition farouche de ceux qui, à tort ou à raison, se croient en position de gagner et de ceux qui, au sein de l'Internationale, veulent à tout prix « sauver » ces élections, et sauver la face. Ces derniers n'hésitent pas à exercer toutes sortes de pression et font injonction haut et fort au chef de l'Etat pour qu'il accepte d'organiser un second tour avec Mme Manigat et Michel Martelly, sous peine de se voir couper les vivres ou de devoir tout seul se démerder avec les questions de sécurité en cas de « leve kanpe ».

Le film auquel on assiste offre à l'analyse deux faits significatifs :

1- Le refus carabiné de l'Exécutif d'envisager une solution nationale à la crise postélectorale. Outre l'appel de l'Exécutif à l'OEA quand la crise venait d'éclater, la dernière visite de samedi du chef de l'État et du Premier ministre à Santo-Domingo, sans aucune annonce publique préalable, en dit long sur le "mépris" du national dans les approches visant à sortir de l'impasse. On n'est pas au courant que les sénateurs encore en fonction aient été consultés, même le groupe qui a sollicité une rencontre avec le président, voire les dirigeants politiques, les candidats les plus en vue et la société civile organisée. L'équipe dirigeante croit-elle pouvoir toute seule faire face aux pressions internationales ? Croit-elle disposer de la solution ?

2- La passivité apparente et le "laisser-faire" de Mme Mirlande Manigat, ''favorite'' et caution démocratique des élections, offre le champ libre à l'étranger et à l'Exécutif-INITE pour qu'ils décident à leur gré de l'issue de la crise. Le "devan-devan nèt" obnubilerait-il "Madame" à un point tel qu'elle ne se rend pas compte du risque que la proie qu'elle croit déjà tenir si fermement disparaisse au dernier moment de son champ visuel et que, de ce fait, sa crédibilité s'effrite de jour en jour. Un certain engagement de sa part eut rendu moins aisées les initiatives des uns et des autres. Vu la caution qu'elle représente, en dépit du faux pas historique du 29 novembre (le revirement spectaculaire concernant l'appel à l'annulation des élections), c'est elle qui aurait pu alors influencer les événements.

Tout compte fait, René Préval semble jouer son va-tout. Se rend-il compte de la complexité de la situation, de l'étroitesse croissante de sa marge de manœuvre et des risques qu'il court et qu'il fait courir au pays au moment où la situation politique se complique avec la présence de l'ex-dictateur Jean Claude Duvalier propulsé dans le milieu ?

Marvel DANDIN
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel