jeudi 20 septembre 2012

Haïti - Économie : Recouvrement forcé, la DGI a déjà récupéré 30 millions de Gourdes

Haïti - Économie : Recouvrement forcé, la DGI a déjà récupéré 30 millions de Gourdes

Haïti - Économie : Recouvrement forcé, la DGI a déjà récupéré 30 millions de Gourdes
Mercredi, Jean Baptiste Clark Neptune, Directeur Général de la Direction Général des Impôt (DGI) a fait le point sur l'état avancement du processus de recouvrement forcé, concernant la liste de 66 grands contribuables ayant des créances impayées, envers l'État.

« [...] le dossier avance, c'est-à-dire que graduellement, les personnes se mettent en règle et c'est chaque jour que nous recevons ces contribuables. Nous considérons les problèmes cas pas cas, pour arriver à les solutionner. Le processus de recouvrement forcé, va continuer parce que c'est une fonction permanente, dès que l'administration constate qu'il y a des créances impayées, elle a pour devoir d'aller vers ces personnes, pour leur demander une clarification à propos des bordereaux restés impayés.

Actuellement d'après les dernières données que j'ai [...] il y a 35 personnes qui ne sont plus sur la liste [...] ces personnes sont venues se mettre en règle [...] à partir du moment où la personne arrive à une entente avec l'administration, l'interdiction de départ est levée, mais lorsque je dis, que vous êtes en règle, cela ne veut pas dire que vous ne devez plus rien à l'administration, cela veut dire que vous êtes arrivé à une entente avec l'administration et que vous avez un plan de règlement entre vos mains pour le reste de l'argent que vous devez. À partir de là, nous pensons que nous sommes confortable avec vous [...] je le répète c'est une fonction permanente de l'administration, le processus de recouvrement forcé va continuer et ceci tout au long de l'année [...]

Nous avons privilégié les créances les plus importantes [liste de 66 personnes] et qui sont les plus claires pour nous [...] cela ne veut pas dire que c'est un processus qui s'arrête là, il y a plein d'autres créances à recouvrer. Pour chacune de ces créances, les personnes concernées vont recevoir des mises en demeure [...] pour qu'elles sachent qu'elles doivent venir pour se mettre en règle et s'il le faut, nous allons publier leur nom, pour qu'elles le sachent et qu'elles passent au niveau de la DGI, parce qu'il y a un problème à résoudre [...]

Dans cette opération de recouvrement forcé, directement et sans compter les effets dissuasifs que la mesure apporte, nous avons déjà fait rentrer 30 millions de gourdes mes amis, en moins de 2 semaines [...] »


Note : 1 dollars américain = ± 42 Gourdes

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-6542-haiti-economie-66-grands-contribuables-sur-la-liste-rouge-de-la-dgi.html
http://www.haitilibre.com/article-6556-haiti-economie-la-dgi-et-le-premier-ministre-s-expliquent.html

Source: S/ HaïtiLibre

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"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.
 

mercredi 19 septembre 2012

Henri Paul Normandin favorable à un Conseil Electoral Permanent

Henri Paul Normandin favorable à un Conseil Electoral Permanent 

L'ambassadeur canadien en Haïti, Henri Paul Normandin, plaide en faveur de la mise en place d'un Conseil Electoral Permanent crédible en vue de la tenue de bonnes élections dans le pays. 

Le diplomate salue toutefois le dialogue entamé par l'exécutif en vue de trouver un consensus autour de la formation complète de l'institution électorale. 

Henri Paul Normandin qui était de passage dans le Sud-est du a fait remarquer que son pays est prêt à financer l'organisation des prochaines joutes électorales. 

Rappelons le ministre de la justice et de la sécurité publique, Jean Renel Sanon avait procédé le 21 août dernier, à l'installation des 6 membres du Conseil électoral permanent. 

Notons que le parlement n'a toujours pas désigné ses trois représentants au sein de cet organisme électoral. 

Radio Métropole Haïti
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“Haïti est à la croisée des chemins”, selon le Sous-secrétaire général aux droits de l'homme

"Haïti est à la croisée des chemins", selon le Sous-secrétaire général aux droits de l'homme

Le Sous-secrétaire général aux droits de l'homme, Ivan Simonovic, a parlé de "signes encourageants en Haïti aujourd'hui», mais également de risques, à la fin de sa mission de quatre jours dans le pays.

Il a qualifié de signes positifs les récents amendements constitutionnels qui établissent un quota de 30% pour les femmes dans la vie publique et un conseil constitutionnel, la nomination d'un ministre des droits de l'homme et de la lutte contre l'extrême pauvreté, ainsi que la diminution significative de la population des camps de 1,5 million à 370.000.

«Haïti est à la croisée des chemins Si les bonnes décisions sont prises sur un certain nombre de questions clé, il existe un potentiel pour le progrès - mais en même temps, le risque d'un retour en arrière. Le nouveau Conseil Electoral Permanent doit être crédible et jouir de la confiance de l'ensemble de la classe politique pour s'assurer que les élections locales, municipales et parlementaires aient lieu sans délai et soient libres et exemptes de violence. "

selon un communiqué de la mission onusienne, au cours de sa visite du 12 au 15 septembre pour discuter des défis des droits de l'homme avant le prochain examen du mandat de la MINUSTAH, la mission de stabilisation des Nations Unies dans le pays, par le Conseil de sécurité de l'ONU, Simonovic a rencontré de hauts responsables gouvernementaux, y compris le Premier ministre Laurent Lamothe, les ministres des Affaires étrangères, des Droits de l'homme et de l'Extrême pauvreté, de la Justice ainsi que le Directeur Général de la Police et l'Inspecteur Général de la Police. Il a également rencontré des représentants de l'ONU, le corps diplomatique et des représentants de la société civile.

«Le recrutement prévu de 5.000 nouveaux agents de police au cours des 4 prochaines années augure d'un grand potentiel pour un environnement sûr et stable en Haïti. S'ils sont recrutés en fonction de leur mérite, bien formés, et comprennent davantage de femmes, la Police Nationale d'Haïti en sera renforcée tout comme la confiance de la population en elle. Le rôle et l'indépendance de l'Inspecteur Général sont essentiels pour s'assurer que les auteurs des violations des droits de l'homme soient interdits de servir," a t-il dit.

Simonovic a appelé à accompagner la réduction planifiée des forces militaires de la MINUSTAH d'un soutien accru à la police nationale et aux institutions garantissant l'état de droit.

"Réformer la police ne suffit pas. La réforme du système judiciaire est attendue depuis longtemps. J'ai visité le Pénitencier National où les 3.489 détenus vivent dans des conditions inhumaines et dégradantes. Parmi eux, seuls 278 ont été reconnus coupables par un tribunal, la plupart des autres sont en détention préventive prolongée. Un système de justice plus indépendante, fiable et efficace est nécessaire pour résoudre non seulement cette situation, mais pour s'assurer que les droits de la population soient mieux protégés, notamment les droits fonciers. La réforme du code pénal en cours doit être achevée sans délai et devrait conduire à des poursuites judiciaires contre les graves violations passées des droits de l'homme, conformément aux obligations juridiques internationales d'Haïti. "

Simonovic a exhorté la communauté internationale à accroître son soutien aux efforts de développement à long terme d'Haiti, compte tenu du fait que l'aide humanitaire destinée au pays après le tremblement de terre est en baisse. « Pendant trop longtemps, beaucoup trop d'Haïtiens ont réclamé en vain leurs droits économiques et sociaux, mais n'ont pas été en mesure d'accéder aux services de base. Les efforts de développement qui ont été engagés doivent être fondés sur les droits de l'homme et bénéficier à tous, en particulier aux plus démunis.

«Nombreuses parmi les personnes les plus vulnérables sont toujours dans des camps, dont 70% sur des terres privées et sont menacés d'expulsions forcées. J'ai insisté sur la nécessité d'une concertation avec la population des camps et du respect des normes internationales relatives aux droits de l'homme dans le processus de démantèlement des camps qui sont toujours occupés. Une politique de logement et de développement urbains est nécessaire".

Simonovic a observé qu'Haïti a le potentiel d'attirer des investissements et de créer de nouveaux emplois décents, ce qui est essentiel dans un pays où la majorité de la population active est au chômage et où la jouissance des droits économiques et sociaux reste un défi. Dans ce contexte, la sécurité et le respect de l'état de droit ainsi que la lutte contre la corruption sont essentiels.

Le responsable onusien a noté que les organisations de la société civile et l'opposition ont une grande contribution à apporter aux efforts de développement du pays. Il est donc important pour le gouvernement de les engager, ainsi que tous les Haïtiens dans la reconstruction de leur pays.

Source: Radio Métropole Haiti

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Haïti - Environnement : Le Président Martelly visite le Parc de Martissant

Haïti - Environnement : Le Président Martelly visite le Parc de Martissant

Haïti - Environnement : Le Président Martelly visite le Parc de Martissant
Le Président Michel Martelly, a visité, mardi 18, le Parc de Martissant, en compagnie de Jean Vilmond Hilaire, le Ministre de l'Environnement, de l'ancien Premier Ministre, Mme Michel Duvivier Pierre-Louis, des Ambassadeurs Javier Nino (Union Européenne), Manuel Ruigómez Hernández (Espagne), Klaus Peter Schick (Allemagne) et Luis Manuel Lopez Moreno (Mexique).

A travers cette visite, le Chef de l'État a voulu montrer l'importance de créer des espaces naturels protégés, pour assurer l'avenir du pays. « Ma venue ici aujourd'hui, est une manifestation de mon grand intérêt pour tous les projets susceptibles de traduire en actes, ma vision du nouvel environnement urbain qu'il nous faut aménager pour la nouvelle Haïti en construction. »

L'Ambassadeur Javier Nino, a félicité le Chef de l'État pour l'intérêt qu'il porte au bonheur du peuple haïtien et a profité de l'occasion, pour renouveler l'engagement de son pays dans la lutte que mène l'Administration Martelly-Lamothe pour refaire l'image du pays. « On n'est pas ici pour vous aider le Président Martelly, mais plutôt pour vous accompagner et apprendre de vous aussi », a précisé M. Nino.

Le Président Martelly a adressé ses remerciements à tous les initiateurs du Jardin botanique de Martissant. « Ces derniers ont voulu montrer, qu'il est impératif de refaire notre couverture végétale et de cesser de gaspiller et de détruire les trésors végétaux que la nature nous a si généreusement prodigués [...]

J'apprécie l'effort consenti par la Fokal et tous ceux qui l'ont accompagnée. Je souhaite vivement, qu'avec le temps, le Parc national de Martissant finira par faire partie intégrante de la vie quotidienne de toutes les populations avoisinantes. Et j'espère qu'à partir de ce qui est réalisé ici, nous nous ouvrirons à une vision d'une capitale plus salubre, plus belle et plus attrayante. »




Par le biais de son jardin botanique, le Parc de Martissant met en valeur la beauté, la valeur nutritionnelle et médicinale des plantes qui croissent dans notre pays. Le Président Martelly reste convaincu que ce parc, va inciter à réviser et à placer les politiques publiques, en termes de transport, de circulation, d'urbanisme, etc... « sous le prisme de la préservation de l'environnement et du développement durable. »

Source: HL/ HaïtiLibre

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Visite d’inspection des grands chantiers du Gouvernement

Port-au-Prince, mardi 18 Septembre 2012 : le President michel Martelly effectuera une série de visites d'inspection des grands chantiers du Gouvernement que le Président de la République effectuera en compagnie du Premier Ministre, M. Laurent Salvador Lamothe, le mercredi 19 Septembre en cours. Cette série de visites est ainsi planifiée :

·         8 :15 am : Visite du projet de logements et village de Morne à Cabrit
·         9 : 45am : Visite - Route Primature (Bicentenaire)
·         10 : 15 am : Visite - Construction du Ministère des Affaires Etrangères (MAEC / Bicentenaire)
·         10 : 45 am : Visite - Construction Ministère de l'Intérieur (Ancien DGI)
·         11 : 15 am : Visite - Construction du Ministère du Commerce et de l'Industrie (Champs-de-Mars)
·         1 : 00 pm : Visite - Route Canapé Vert
·         1 : 45 pm Visite - Stade Ste. Thérèse
·         2 : 00 pm : Visite du projet de rénovation de la Place Boyer
·         2 : 45 pm : Visite - Route de Frères
·         3 : 15 pm : Camp de l'Aéroport de Bowenfield (Piste Aéroport)

Le Bureau de Communication de la Présidence  compte sur la présence des medias  pour donner une large couverture de cette série de visites.

-FIN-

mardi 18 septembre 2012

Conseil de Gouvernement à la Primature ce mercredi 19 Septembre

Conseil de Gouvernement à la Primature ce mercredi 19 Septembre

Port-au-Prince, mardi 18 Septembre 2012 : Le Bureau de Communication de la Primature a l'avantage d'informer le public en général et la Presse en particulier qu'une réunion du Conseil de Gouvernement sera organisée, ce mercredi 19 septembre, au local de la Primature, à partir de 5 : 00 p.m.

A cette occasion, les membres du Gouvernement de la République auront l'occasion de faire l'état des lieux des grandes orientations de l'Administration Martelly/Lamothe et évaluer l'évolution des progrès réalisés après les réunions du Conseil de Gouvernement organisés dans les départements du Nord et du Sud, ainsi que l'avancement du processus de reconstruction du pays. Des sujets liés aux dispositions ayant rapport avec la rentrée des classes et d'intérêt général y seront également abordés.

Le Bureau de Communication de la Primature invite les journalistes à couvrir cette rencontre qui sera retransmise en direct sur plusieurs médias.



-FIN-

Olivier Martelly invite les jeunes à croire en leur avenir

Ceux la qui ont l'habitude de parler à Olivier Martelly vous diront que ce jeune homme est une boule d'énergie, une bête de travail et qui prend toutes ses responsabilités à cœur. Comme tout jeune, il a connu des moments d'incertitude sur ce qu'il veut faire ou ne pas faire. A l'instar des gars de son âge, il a des rêves plein la tête. Supporté par ses parents et sa volonté de réaliser quelques choses de sa vie pour lui-même, lui confère un dynamisme à nul autre pareil.

C'est cette force de vivre, cette passion de réussir, cette détermination de mordre la vie du bon coté qu'Olivier Martelly veut communiquer à la jeunesse haïtienne et particulièrement ceux et celles qui sont dans l'impossibilité de joindre les deux bouts.
 
Cette catégorie importante de la population qu'Olivier Martelly chérit dans son cœur et dans ses actions lui prend l'espace d'une vie pour comprendre, observer, voire poser des questions à des ainés pour lui permettre de trouver la justesse de ses interventions au profit des jeunes compatriotes haïtiens.

Dans ce cas précis, Olivier fait sienne la pensée suivante : « Ne focalisez pas l'attention sur les critiques destructrices ou sur les compliments flatteurs, restez toujours concentrer sur vos rêves  et vos projets ».Ce courage de vaincre la peur, de bousculer les frontières, de travailler dur de travailler toujours pour se construire comme être humain d'abord et citoyen ensuite est une gageure pour chaque jeune en particulier.

Olivier Martelly est un réaliste, il connait les problèmes, c'est une de ses motivations à développer une proximité tant physique que spirituelle avec la communauté juvénile d'Haïti. Comme Olivier, chaque jeune haïtien est une promesse du futur. Il suffit d'y croire.
Olivier Martelly est animé par ce désir de faire tomber les idées préconçues sur notre jeunesse. Il s'investit dans un plaidoyer au bénéfice du Football pour le changement mais au fond c'est  le sport pour la reconstruction selon ce qu'il est en train de faire à travers le pays.Jeunes haïtiens et haïtiennes, Olivier Martelly n'est pas un magicien moins encore un messie. Pourtant, il se veut cet animateur de bonne volonté qui sert de liaison entre les jeunes de tout horizon pour construire l'Haïti que nous rêvons tous. Ayez foi en vous-même et en l'avenir !!!!

Une délégation gouvernementale tente de calmer le jeu au Cap-Haïtien

Le Nouvelliste | Publié le : lundi 17 septembre 2012

Gérard Maxineau gedemax@yahoo.fr 
Twitter : @gedemax

Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales, accompagné du secrétaire d'Etat à la communication, a mis fin ce lundi à une visite de quarante-huit heures dans le nord du pays en proie à une mobilisation anti-gouvernementale et à la veille d'une série de manifestations en cascade projetées au Cap-Haïtien à compter du week-end prochain.

Ronsard Saint-Cyr et Guyler C. Delva, rejoints par le député du Cap-Haïtien, Kenston Jean Baptiste, ont eu de longues heures de discussions avec différents secteurs d'activités de la région, en particulier les défenseurs de la famille Jean Pierre, détentrice de titres de propriété authentiques d'environ un tiers de la ville, de la rue 5 au boulevard Madeline; les rumeurs de déguerpissement des familles vivant sur ces terres ont provoqué des mouvements de protestation dans la cité christophienne, la semaine écoulée.

« Nous voulons de prime abord avertir les occupants de ces terres qu'il n'y aura pas de déguerpissement et qu'à aucun moment, l'Etat n'a encouragé des déguerpissements », a informe le ministre de l'Intérieur, Ronsard Saint-Cyr.

Un communiqué conjoint de la famille Jean Pierre et du gouvernement haïtien devait être rendu public, ce lundi, selon le ministre Ronsard qui reconnaît que la frustration est à son comble au niveau du département.

Le secteur privé très acide
Au cours des discussions avec la délégation gouvernementale, le président de la Chambre de commerce, d'industrie et des professions du Nord, Malherbe Dorvil, a déploré l'absence de suivi par l'équipe gouvernementale après la tenue, le 5 juillet dernier, du Conseil du gouvernement, au Cap-Haïtien, au cours duquel une série de projets et des promesses a été annoncée par le Premier ministre Laurent Lamothe pour le Nord du pays.

« En dépit de grands projets de développement enclenchés dans la région, deuxième pole économique du pays, l'atterrissage se fait encore attendre », reconnaît le titulaire du ministère de l'Intérieur, qui a essayé de calmer le jeu.

Nomination de militants dans l'administration publique. 
Egalement très remontés contre l'équipe gouvernementale, pour les avoir tenu à distance, les militants proches du pouvoir ont, une fois de plus, eu de « nouvelles garanties » auprès du ministre de l'Interieur pour l'intégration « des plus qualifiés » au sein de l'administration publique » dès ce lundi, selon Saint-Cyr.

Deux mois auparavant, le Premier ministre Laurent Lamothe avait tenu le même discours auprès de ces derniers qu'il rencontrait le 6 juillet dernier, à la Délégation du Nord, au lendemain de la tenue du Conseil du gouvernement dans la cité christophienne.

Très motivés, certains d'entre eux menacent même d'appuyer la mobilisation anti-gouvernementale annoncée au Cap-Haïtien pour cette fin de semaine, au cas où les responsables n'auraient pas tenu leurs promesses. Le délégué départemental : restera ? restera pas ?Le dossier du délégué départemental, Yvon Altéon, actuellement aux Etats-Unis d'Amérique pour des raisons médicales, a été abordé au cours des discussions, révèle le ministre de l'Intérieur, qui a été tres évasif sur le sujet.

Saint-Cyr, qui estime que le changement d'homme ne va pas régler le problème, promet de préférece d'évaluer la performance des directeurs départementaux, afin de les remplacer ou pas.

Des militants proches du pouvoir avaient réclamé la tête du représentant du gouvernement, estiment qu'Alteon fait le jeu du sénateur Moise Jean Charles, son ami personnel et ennemi juré du chef de l'état. D'autres annonces comme le renforcement de la sécurité dans la région, la baisse du coût de la vie, notamment avec l'importation par le gouvernement de 300 000 tonnes de riz, la réparation de la centrale électrique Jose Marti ont été faites par la délégation gouvernementale, arrivée dans le Nord, au lendemain de la mobilisation anti-gouvernementale enclenchée la semaine écoulée au Cap-Haïtien. 

Gérard Maxineau gedemax@yahoo.fr Twitter : @gedemax
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Le riz comme pour le pétrole

Le riz comme pour le pétrole
Le Nouvelliste
Robenson Geffrard, rgeffrard@lenouvelliste.com

Le gouvernement veut utiliser le modèle d'importation des produits pétroliers pour faire baisser les prix de certains produits alimentaires. Avec cette mesure, l'Etat haïtien sera le seul importateur de riz sur le marché local. La Commission de stabilisation des prix, récemment formée, multiplie les rencontres en ce sens avec les personnes concernées.
Le ministre du Commerce et de l'Industrie, Wilson Laleau
Le ministre du Commerce et de l'Industrie, Wilson Laleau
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Cinq produits alimentaires jugés sensibles sont concernés par cette nouvelle mesure gouvernementale. Il s'agit du riz, du maïs, de la farine, de l'huile et des haricots. La ministre de l'Economie et des Finances a fait savoir lundi matin, sur les ondes de Radio Magik 9, comme pour le pétrole, que le gouvernement veut accorder une attention spéciale à des produits alimentaires sensibles afin de garantir la stabilité de leur prix sur le marché local à travers tout le territoire national.  Selon les explications de Marie-Carmelle Jean-Marie, pour les produits pétroliers, l'Etat a un accord spécial avec le Venezuela, les entreprises en Haïti placent leurs commandes, payent et reçoivent les produits qu'elles distribuent ensuite.

En revanche, a-t-elle souligné, l'Etat met en place une structure des prix négociés avec ces entreprises qui tient compte de tous les frais, des taxes et d'une marge de bénéfice confortable avant de fixer un prix appliqué sur tout le territoire. « Nous pensons que ce modèle peut être appliqué sur tous les produits sensibles pour les consommateurs. Mais nous n'allons pas nous substituer aux importateurs », a soutenu la ministre, indiquant que l'Etat haïtien n'a ni les moyens logistiques ni les moyens financiers pour ce genre de transaction.

Parallèlement, selon ce qu'a confié au Nouvelliste une source au sein de la Commission de stabilisation des prix, comme pour les produits pétroliers, l'Etat haïtien sera le principal importateur de ces produits, particulièrement le riz. « Par cette décision, le prix du riz sera le même n'importe où sur le territoire de la même façon que les produits pétroliers. Les importateurs de jadis seront les distributeurs… », a expliqué notre source.

 «Le Bureau de la monétisation se chargera de la commercialisation du produit, et la Banque centrale de l'aspect financier», a souligné notre source. « Pour être distributeur, l'entreprise doit avoir la capacité de stocker 25%  de sa commande en attendant l'arrivée de la prochaine commande. De ce fait, il y aura toujours du riz sur le marché local pour éviter la rareté et la montée du prix comme c'est le cas actuellement. »

Le Grand argentier de l'Etat a reconnu que le prix du riz n'a pas augmenté sur le marché international, alors que ça augmente effectivement sur le marché local. Comme première tentative d'explication, Marie-Carmelle Jean-Marie a évoqué la dépréciation de la gourde par rapport au dollar. Les importateurs anticipent sur le prix dans la perspective d'une plus grande dévaluation de la gourde face à la devise américaine avec laquelle ils achètent sur le marché international.

En outre, la période de sécheresse et le passage de la tempête tropicale Isaac sur le pays ne sont pas sans conséquence sur la montée des prix des denrées de première nécessité. Encore une fois, cette situation pousse les importateurs à anticiper en augmentant leur prix.

Par ailleurs, la titulaire du MEF a indiqué que le gouvernement ne va pas acheter sur le marché international 300 000 sacs de riz comme le font croire les rumeurs. Cependant, a-t-elle précisé « dans le cadre des accords de coopération et d'aide alimentaire avec des pays, le Japon va envoyer en Haïti 288 000 sacs de 30 kilos. Comme d'habitude, ce don sera commercialisé par le Bureau de monétisation et l'argent servira à des programmes de développement».

 D'autres mesures ponctuelles et à moyen terme pour aider la population

D'abord, le gouvernement va rendre plus disponibles les produits alimentaires à travers des cuisines mobiles et le programme « Ti manman cheri » pour les petites bourses et les plus vulnérables, a annoncé le ministre du Commerce et de l'Industrie. Ensuite, les autorités vont mettre sur le marché 300 000 sacs de riz qui seront vendus à des distributeurs locaux. « Ce riz diminuera la pression sur le marché local en augmentant l'offre. L'Etat s'assurera que le prix ne dépasse pas un certain montant », a expliqué sur Radio Magik 9 Wilson Laleau.

Selon le ministre du Commerce, il n'y a pas réellement un manque de riz sur le marché local. Certains distributeurs et importateurs  ont stocké ce produit, ce qui occasionne une rareté et fait grimper les prix. Dans certains cas, des importateurs font des bénéfices qui dépassent la mesure. L'Etat veut aussi intervenir à ce niveau pour apporter des correctifs.

Une fois passée l'étape de la stabilité des prix du riz sur le marché, Wilson Laleau a fait savoir que le gouvernement va intervenir dans la production agricole pour réduire la dépendance alimentaire du pays. Selon lui, les autorités vont accompagner les planteurs lors de la prochaine saison agricole. « Environ 120 millions de gourdes ont été mises à la disposition du ministère de l'Agriculture pour l'achat de semences, pour faire le curage des canaux d'irrigation, le drainage, entre autres. Ensuite s'exécutera un grand programme d'infrastructures agricoles qui consistera à revitaliser un ensemble d'espaces propices à l'agriculture pour un milliard de dollars… »

Toujours à moyen terme, le gouvernement va mettre de l'ordre dans la question de tarifs douaniers. Une commission interministérielle a été mise sur pied en ce sens par le président de la République.

 Il faut souligner que les 300 000 sacs de riz que va envoyer le Japon en Haïti la semaine prochaine représentent entre huit et neuf tonnes alors que nous importons environ 40 000 tonnes  de riz chaque mois.

Robenson Geffrard, rgeffrard@lenouvelliste.com

Haïti - Économie : Bill Clinton évoque un Fonds d’Investissement spécial de la diaspora

Haïti - Économie : Bill Clinton évoque un Fonds d'Investissement spécial de la diaspora

Haïti - Économie : Bill Clinton évoque un Fonds d'Investissement spécial de la diaspora
Lundi au Palais National, le Premier Ministre, Laurent Lamothe, a participé à une rencontre privée avec le Président Michel Martelly, et l'ancien Président des États-Unis, M. Bill Clinton sur le renforcement des capacités d'investissement en Haïti.

L'ancien Chef d'État américain, qui dirige le Clinton Global Initiative et qui également co-Président du Conseil Consultatif Présidentiel pour le développement économique et l'investissement, a promis sa participation dans le développement du pays et s'est dit ouvert à travailler de concert avec le Gouvernement haïtien, sur le meilleur moyen d'attirer l'investissement, tout en réaffirmant son engagement à accompagner Haïti dans son processus de modernisation. L'élaboration d'une stratégie efficace de développement énergétique, constitue en outre l'une des meilleures pistes à explorer, a mentionné M. Clinton.

Durant sa visite de 24 heures en Haïti, Bill Clinton s'est entretenu avec Georges Andy René, le Directeur du Centre de Facilitation des Investissements (CFI) sur les possibilités de création d'un Fonds d'Investissement spécial de la diaspora. Dans cette perspective, M. Clinton à annoncé le financement d'une enquête aux États-Unis, dans le but d'identifier les investisseurs haïtiens de la diaspora, pour les inciter à profiter des opportunités économiques et à investir en Haïti. Cette enquête consistera aussi à étudier les mécanismes nécessaires et appropriés pour diriger les capitaux disponibles dans les communautés haïtiennes de l'étranger, vers des investissements productifs et créateur d'emplois, dans l'économie nationale. Suite a un accord, la Fondation Clinton-Bush, en collaboration avec le « Stern School of Business de l'Université » de New York et la compagnie américaine de consultation Booz. réaliseront cette enquête qui s'étendra sur 3 mois.

L'ancien Président américain s'est rendu également à l'École Hôtelière d'Haïti (EHH), qui a repris ses activités grâce au support financier du Clinton-Bush fund Haiti, de la Fondation Oasis, du Ministère du Tourisme et de l'Agence américaine pour le développement international (USAID). Jerry Tardieu, l'un des responsables de la Fondation Oasis, a déclaré qu'il était nécessaire de renforcer l'EHH à un moment ou beaucoup d'hôtels sont en construction en Haïti.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-6218-haiti-tourisme-1-200-haitiens-en-formation-hoteliere.html
http://www.haitilibre.com/article-4551-haiti-education-264-000-dollars-pour-l-ecole-hoteliere-haitienne.html
http://www.haitilibre.com/article-4855-haiti-formation-inauguration-de-l-institut-de-formation-hoteliere-et-touristique-d-haiti.html

Source: HL/ HaïtiLibre
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Haïti/Des idées pour l'action/ « Pour un Office National du Riz » (Texte de Marc Bazin)

MARDI 26 FÉVRIER 2008

Haïti/Des idées pour l'action/ « Pour un Office National du Riz »


Par Marc L. Bazin
Le Nouvelliste, 22 février 2008

Dans deux précédents articles « Production Nationale ou semence d'illusions » et aussi « La vie chère, un avion, un oiseau ou un courant d'air » nous avions fait un certain nombre de propositions sur les mesures à long et à court terme qui seraient de nature à augmenter la production agricole et à faire baisser les prix des produits alimentaires. Le propos aujourd'hui est le riz. Nous estimons en effet que le problème du riz est spécial et que, dans la panplie des mesures visant à faire baisser le coût de la vie, le riz doit faire l'objet d'un traitement séparé.Le riz est un facteur important d'augmentation des revenus agricoles, d'économie de devises et d'amélioration indirecte de la nutrition. Entre Août et Décembre 2007, les prix du riz ont augmenté de 3.3%, ce qui représentait plus de 12% de l'augmentation des coûts des produits alimentaires pendant la période. Dans certaines zones urbaines, le coût de la petite marmite de riz augmente de 1gourde par semaine depuis pratiquement un mois. Or, la disponibilité et un bas niveau de prix de riz représentent, chez nous, des facteurs de stabilité sociale et politique. Cette stabilité est actuellement menacée en profondeur par deux facteurs :

1.- Les prix mondiaux des produits alimentaires, qui étaient faibles entre 1974 et 2005, ont commencé d'augmenter considérablement et vont continuer à augmenter.

Entre 1974 et 2005, les prix des produits alimentaires sur les marchés mondiaux ont chuté des ¾ en termes réels. Depuis 2005, c'est l'inverse. Les prix ont grimpé de 75%. La raison ? En 1985, les Chinois ne consommaient que 20Kg de viande par habitant. Aujourd'hui, les Chinois consomment plus de 50Kg de viande par habitant. Or, pour produire lkg de viande de boeuf, il faut 8kg de grains.

Parallèlement à l'augmentation de la consommation mondiale de produits alimentaires, s'ajoute le fait que les USA semblent avoir adopté l'idée de fabriquer de l'essence à partir de l'éthanol. Or, les biocarburants utiliseront le 1/3 de la récolte de mais des USA. Cela veut dire que 30 millions de tonnes de maïs allant à l'éthanol vont entrainer cette année une baisse de moitié des stocks de grains disponibles au niveau mondial.

2.- La demande haïtienne de riz, déjà considérable, va encore augmenter

En 2005, nous avons produit un total de 80.000 TM de riz paddy, sur une production potentielle de 200.000 TM. Cette même année 2005, nous avons importé du riz pour 250.000TM, soit 32% de plus que la production locale. Or, d'une part l'année 2005 a été, par rapport à 2004, une relativement bonne année en termes de production de céréales. D'autre part, le nombre de bouches à nourrir augmente de 2% par an. Dès lors, les chances que nous arrivions, dans un proche avenir, à satisfaire à nos besoins en riz par nos propres moyens sont pratiquement nulles. De plus, notre capacité à générer les devises étrangères pour l'importation est extrêmement faible. En 2006, le déficit de la balance commerciale i.e. la différence entre ce que nous avons vendu à l'étranger par rapport à ce que nous avons acheté de l'étranger était de $1 milliard, à quoi il faut ajouter les paiements sur la dette qui étaient évalués à plus de $60millions. De ce que les prix du riz vont continuer à augmenter sur le marché mondial, que notre demande de riz va s'accroître sous la pression de l'accroissement démographique, que notre capacité déjà faible à produire mieux, davantage et plus vite, est érodée par les préférences en pays développés, il suit
a) que notre problème de riz est appelé à prendre des proportions dramatiques,

b) que ce problème ne va pas se résoudre de lui-même comme par enchantement et

c) que cette affaire de riz risque à tout moment de se révéler comme un élément pervers de destabilisation du processus démocratique.

De là, il suit que nous ne pouvons plus continuer de traiter le problème du riz comme si de rien n'était, avec des discours sans lendemain.

Création d'un Office National du Riz

Nous pensons, quant à nous, qu'il est urgent de renverser le cours des choses. Pour renverser le cours des choses, nous proposons la création d'un Office National du Riz. L'Office National du Riz aurait trois fonctions :

1.- Stabiliser l'offre et les prix du riz aux consommateurs dans les zones urbaines de manière à limiter les fluctuations pénalisantes des prix du riz sur le coût de la vie

2.- Promouvoir la production locale et améliorer les revenus du petit producteur

3.- Maintenir des stocks de réserves pour garantir un niveau acceptable de sécurité alimentaire.

Modes d'opération de l'Office National du Riz

L'Office National du Riz achèterait le riz pour le compte du gouvernement et serait le seul importateur. Chaque année, avant la période des semis, l'Office National du Riz ferait connaître publiquement un prix plancher i.e. un prix en dessous duquel le gouvernement ne permettrait pas que descende le prix de vente du riz. Ce prix plancher serait fixé de manière à maintenir un certain ratio entre l'augmentation de la valeur de la production et l'augmentation des coûts des intrants. L'Office fixerait également un prix plafond i.e. un prix au-delà duquel le gouvernement ne permettrait pas que monte le prix aux consommateurs urbains. Le prix plafond reflèterait aussi bien les coûts de distribution que le pouvoir d'achat de la zone d'approvisionnement. Le plafond permis dans les zones déficitaires serait plus élevé que celui autorisé dans les zones auto suffisantes et dans les zones à surplus.

Une compétitivité améliorée

Dans le but d'améliorer les prix aux producteurs et de les rapprocher le plus possible du prix plancher garanti, l'ONR ferait monter le niveau de compétition avec les intervenants traditionnels, les décortiqueurs et les commerçants en renforçant les ONG et en créant un réseau de coopératives rurales, lesquelles recevraient une formation intensive en commercialisation et en gestion. De même, ces coopératives ou un corps d'agents spéciaux seraient appelés à intervenir dans le processus de distribution directe sur le marché, dans tous les cas de raretés spéculatives aux fins d'augmentations indues des bénéfices. Il est acquis que la plus large part du riz serait consommée dans les zones de production et aux alentours. Les prix sur le marché local seraient influencés par l'ONR du fait que le niveau des prix planchers seraient disponible au quartier général de l'ONR dans le village même. L'ONR se porterait acquéreur de riz local chaque fois que le prix plancher serait menacé. S'agissant des soutiens à la production, plus le gouvernement disposerait de revenus, plus il serait en mesure de stimuler l'utilisation d'intrants de haut de gamme et de faciliter l'expansion de la production locale.

Un matelas de réserves confortables

La stabilisation des prix plafonds serait maintenue à travers d'importants stocks de réserves. Les déficits de réserves seraient couverts par une combinaison d'importation et d'aide alimentaire. Les besoins d'importation varieraient en proportion inverse de la production locale, ce qui nécessiterait que l'ONR organise ses propres services de prévisions en besoins d'importation et que le timing d'arrivée des importations soit calibré de manière à ce que les stocks soient suffisants aussi bien pour les achats locaux que pour les réserves de sécurité. De même, l'Office serait appelé à distribuer du riz gratuitement dans les cas de catastrophes naturelles, de sécheresse ou d'inondation. Quand il s'agirait de déficits de production en dehors des aléas climatiques, l'ONR ferait des prêts de riz à des groupes de planteurs, lesquels rembourseraient en nature à la prochaine saison. L'ONR disposerait de dépôts départementaux et sous dépôts dans les communes et dans les sections communales.

Financement et gestion

Pour arriver à soutenir les prix planchers et garder en réserves suffisamment de stocks pour empêcher les prix de détail de dépasser les prix plafonds, l'Office National du Riz aurait besoin d'une bonne base financière. D'abord, il lui faudrait lui assurer une gestion transparente. Dans ses activités d'approvisionnement et de distribution, pas de cash. Les importations seraient payées par lettres de crédit aux fournisseurs. L'Office emprunterait à la Banque Centrale à proportion de la valeur des stocks qu'il maintient sous forme de réserves et le Ministère des Finances ferait des transferts directs à l'ONR, en couverture de la garantie des prix planchers, et aux budgets des Ministères concernés pour le riz distribué en cas de catastrophes naturelles. Les coûts les plus importants seraient afférents au transport, à l'ensachage, à l'emmagasinage, aux intérêts et aux frais bancaires. Les coûts et salaires du personnel seraient gardés au minimum.

Conclusion : une opération de normalisation du marché

Destinée principalement à encourager la production et à stabiliser les prix aux consommateurs, la création d'un Office National du Riz ne serait pas une entrave au libre fonctionnement du marché mais un mécanisme, d'ailleurs limité dans le temps, qui viserait, au contraire, à remédier à une situation de crise et à établir un peu d'ordre sur un marché aujourd'hui complètement inorganisé.

Inorganisé, comment ?
i) entre riziculture irriguée, de bas-fonds ou en sec, les régimes de production sont différents.
ii) les coûts unitaires de production par tonne, avec les méthodes de culture traditionnelle, sont au moins trois fois plus élevés qu'avec les méthodes de culture moderne.

iii) les prix du riz varient considérablement non seulement d'un endroit à l'autre mais d'une année à l'autre.

iv) si la part de la main d'oeuvre dans les coûts de production est plus faible pour le riz que pour le maïs, par contre le pourcentage de la superficie cultivée consacrée au riz est plus élevé, compte tenu des coûts d'opportunité plus élevés des terres dans les zones rizicoles.

Rappelons, pour finir que le riz cultivé sur des parcelles irriguées, particulièrement dans la région de l'Artibonite serait compétitif avec les cours mondiaux. Or, en 2005, le coût de production d'une tonne de riz à l'étranger était de $425, mais cette même tonne de riz, en Haïti, était vendue à $274, différence qui représentait le coût d'une subvention de l'ordre de 65% du revenu départ exploitation. Le marché du riz en Haïti est donc un marché hautement imparfait et l'Office National du Riz devrait donc permettre à ce marche de fonctionner un peu mieux sur des zones séparées par la distance et les difficultés de transport, de stabiliser les prix aux producteurs et aux consommateurs au niveau souhaité avec l'intervention du gouvernement dans la commercialisation gardée à un niveau minimum.
22-24 Février 2008
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//L'article ci-dessus provient du lien ci-dessous:
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!! 
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Le sénateur Moise Jean-Charles n'a pas encore fait sa déclaration de patrimoine en violation de la loi du 20 févirier 2008.

Le sénateur Moise Jean-Charles n'a pas encore fait sa déclaration de patrimoine en violation de la loi du 20 févirier 2008.

∙         En ce qui a trait au respect de la loi sur la Déclaration de patrimoine, les mauvais exemples viennent du Parlement et de l'appareil judiciaire. «Un seul sénateur a fait sa déclaration de patrimoine sur la période allait de mai 2011 à juin 2012. Ce qui porte à 11 le nombre total de sénateurs ayant accompli cette formalité depuis 2009 », selon des chiffres cités par le chef de la lutte contre la corruption en Haïti. Quatre députés, au cours de la même période, ont déclaré leurs biens selon les prescrits de la loi publiée dans Le Moniteur en date du 20 février 2008. Ces quatre députés portent à 39 le nombre total de ceux qui se sont acquittés de cette obligation depuis trois ans. 
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But you can't fool all the people all the time."
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Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Sou gouvènman chanjman Martelly-Lamothe la yo konmande 300,000 sak diri pou ede pèp la ak grangou. Se pa Preval ki te konn di : "Se menm pri a mwen achete'l tou nan mache" oswa "Pase pran'm lè nap manifeste. Se yon lot aproch nan sans interè pèp la, TET KALE.

Sou gouvènman chanjman Martelly-Lamothe la yo konmande 300,000 sak diri pou ede pèp la ak grangou. Se pa Preval ki te konn di : "Se menm pri a mwen achete'l tou nan mache" oswa "Pase pran'm lè nap manifeste. Se yon lot aproch nan sans interè pèp la, TET KALE. 
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Haïti - Éducation : Discussions constructives entre les Étudiants et le Président Martelly --- Don de 18 000 gourdes chaque année à chaque étudiant (actuellement le nombre d’étudiants est estimé à 22 000)

Haïti - Éducation : Discussions constructives entre les Étudiants et le Président Martelly
13/09/2012 09:21:45

Haïti - Éducation : Discussions constructives entre les Étudiants et le Président Martelly
Le Président Michel Martelly, accompagné de certains membres du Cabinet ministériel, a rencontré, mercredi, les représentants de la communauté estudiantine et des centaines d'étudiants en provenance des Cayes, du Cap-Haïtien, de Jacmel, des Gonaïves et de Port-au-Prince, au Palais Municipal de Delmas, autour de la problématique du fonctionnement de l'Université d'État d'Haïti (UEH) et des mesures de correction à apporter.

« En inscrivant l'éducation au rang des priorités des pouvoirs publics, je veux offrir à la génération montante les moyens leur permettant de mieux s'insérer dans la société de demain. Je crois qu'il est important également de mettre l'accent sur l'enseignement supérieur en envoyant un signal clair à la jeunesse universitaire » a déclaré le Chef de l'État.

Pendant plusieurs heures, le Président, dans un dialogue ouvert, a recueilli les doléances des étudiants. Les problèmes relatifs, entre autres, à la qualité de l'enseignement supérieur, au niveau et à la disponibilité des professeurs, au nombre insuffisant de facultés disponibles et l'intégration difficile des étudiants au sein de l'Administration publique ont été débattus.

Au terme des discussions, le Président Martelly, qui a été rejoint par le Premier Ministre, Laurent Lamothe, a annoncé officiellement un dialogue avec le Rectorat de l'Université d'Etat d'Haïti, afin de discuter de la mise en application des résolutions suivantes, ayant été adoptées lors de ces assises : 

À court terme :

  • Mise sur pied d'un Bureau d'appui devant encadrer les étudiants lors de la préparation de leur mémoire de sortie ;
  • Publication d'un arrêté présidentiel concernant un service social obligatoire (avec possibilité d'une prime de stages) ;
  • Don de 18 000 gourdes chaque année à chaque étudiant (actuellement le nombre d'étudiants est estimé à 22 000) ;
  • Distribution d'un certain nombre de bourses de spécialisation aux étudiants.

À Moyen et long terme :

  • Construction d'un campus universitaire dans l'Ouest (le Président Martelly souhaite que les 400 millions de gourdes, destinées à construire plusieurs universités à travers le pays, soient utilisées de préférence pour ce campus, en attendant de penser aux autres régions du pays) ;
  • Création d'une passerelle de communication entre l'Exécutif et le monde universitaire sur une base permanente.

M. Vanneur Pierre, le Ministre de l'Éducation Nationale, a indiqué qu'un plan opérationnel est aujourd'hui disponible au sein du Ministère pour mieux appréhender les problèmes relatifs à l'enseignement supérieur. Pour sa part, M. Wilson Laleau, le Ministre du Commerce, a annoncé qu'un ensemble de dispositions est envisagé pour établir un climat propice à la création d'emplois afin de répondre aux besoins des jeunes, rappelant que 4.8 millions d'Haïtiens, âgés de 15 à 35 ans, ont été recensés dans le pays.

« Les problèmes auxquels fait face l'UEH ne sont pas trop différents de ceux confrontés dans les autres secteurs de la vie nationale... Mon rôle, en tant que Chef de l'Etat, ne consiste pas à me plaindre, mais plutôt à apporter des solutions aux différents problèmes », a expliqué le Président de la République.

Par ailleurs, le Chef de l'État a informé que 8 avant-projets de Loi portant sur l'éducation, seront déposés au Parlement d'ici début 2013, dont 3 ont rapport avec l'enseignement supérieur : l'avant-projet de loi sur l'organisation de l'enseignement supérieur ; l'avant-projet de loi sur la création d'une agence nationale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et l'avant-projet de loi réformant l'Université d'Etat d'Haïti et a annoncé également, l'augmentation à partir de l'année prochaine, de la part du budget attribuée à l'enseignement supérieur. 

A propos de la fuite des cerveaux, l'Administration Martelly-Lamothe travaille sur l'intégration des jeunes universitaires dans l'Administration publique. Également, un programme de crédit, en faveur des étudiants est à l'étude. « Le fonds est déjà identifié à cet effet... Ce qui permettra aux universitaires de créer leur propre entreprise », reste convaincu le Chef de l'Etat qui a manifesté sa volonté de continuer à esquisser les grandes lignes de l'enseignement supérieur. « Tant vaut l'éducation, tant vaut la Nation. »

Les étudiants ont exprimé leur satisfaction d'avoir participé à cette rencontre et félicité le Président Martelly pour son engagement en faveur de l'enseignement supérieur.

HL/ HaïtiLibre  
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