jeudi 9 janvier 2014

Tiers Monde : Les dérives de la mondialisation et/ou de la globalisation… (Texte de Robert Lodimus)

Tiers Monde :
         Les dérives de la mondialisation et/ou  de  la globalisation…
 
(Texte de Robert Lodimus)
 
(Extrait d'une entrevue réalisée avec le feu coordonnateur de l'OPL, M. Gérard Pierre Charles dans le cadre de l'émission Ces mots qui dérangent…)
 
Mise en contexte
 
La naissance de la locution conceptuelle de « mondialisation de l'économie » a entraîné la planète sur une pente raide de violences sociales. Face à la machine infernale et puissante des « seigneurs onusiens » du monde globalisé, les classes ouvrières sont désarmées. Fragilisées. Déboussolées. Atterrées. Les gouvernements des pays pauvres ou appauvris, menacés à tout moment de se faire couper les vivres, se voient obligés d'appliquer la politique d'austérité des puissants tenanciers du système financier global: Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale, Banque interaméricaine de développement (BID), Organisation du commerce mondial (OCM), Organisation de coopération et de développement économique (OCDE)… Ils imposent des sacrifices budgétaires cruels à leurs populations déjà enlisées et entravées dans un processus de paupérisation vertigineuse. Le dégraissage brutal des sociétés d'État, les coupures incisives dans les programmes sociaux, le gel des salaires des petits fonctionnaires, la suppression de services publics, autant de conditions pénibles et insensibles auxquelles doivent se soumettre les pays dominés afin de préserver leur caractère de solvabilité auprès des « usuriers internationaux ».
 
En gros, c'est cela le « plan néolibéral » qui « gestualise » l'altermondialisme au sein de la société civile.
 
La mondialisation – les anglo-saxons préfèrent la globalisation – prône sans relâche une philosophie d'ouverture des économies nationales définie dans le périmètre d'un marché planétaire. Cette initiative audacieuse qui relève du mercantilisme cupide a ruiné les moyens et détérioré le mode de vie des peuples du Sud. Les conséquences se révèlent désastreuses : chômage, maladie, exode, baisse de productivité et de production, dégradation de l'environnement… Cette situation difficile et ingrate maintient les organes vitaux de toute une économie locale déjà malade dans un état d'anévrisme permanent et mortifère. Le mouvement altermondialiste sonne l'alarme. Ses bannières de préoccupations et de revendications flottent sur Davos, et suivent le G8 et le G20 dans tous leurs déplacements géographiques : effacement de la dette du tiers monde, réhabilitation des valeurs démocratiques, application de la justice économique, sauvegarde et protection de l'environnement, respect des principes sacrés des droits humains…
 
L'altermondialisation livre donc une lutte farouche, mais combien inégale contre  la « mondialisation effrénée » qui, de son côté, dispose de tous les moyens de répression pour imposer sa logique de domination politique, économique et sociale.
 
Selon Jacques B. Gélinas, auteur de la GLOBALISATION DU MONDE, il faut situer le début de la première mondialisation à l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique à la fin du 15ème siècle :
 
« Avec la circumnavigation de l'Afrique par Bartolomeu Dias (1488), la « découverte » de l'Amérique par Christophe Colomb (1492) et l'ouverture de la route maritime des Indes par Vasco de Gama (1498), l'empire commercial de l'Europe devient mondial. Il continuera de se déployer progressivement au fil des ans et des siècles. »
 
Les tempêtes sociales et économiques de la mondialisation n'ont pas épargnées la République d'Haïti. Subjugué par les indésirables « créanciers du Nord », le président René Préval a liquidé les entreprises d'État pour une bouchée de pain : Minoterie, Ciment d'Haïti,  Téléco… Il a marché sur les « traces » du tristement célèbre ministre des finances, devenu par la suite gouverneur de la banque nationale, M. Lesly Delatour qui a détruit les usines sucrières du pays au profit de la bourgeoisie compradore marinée dans les activités lucratives d'import/export. Les États-Unis, la France, le Canada, l'Angleterre, etc., mènent la chasse aux opposants de l'idéologie du capitalisme global qui se font toujours remarquer ici et là par une série d'actions spectaculaires au cours des manifestations aux couleurs de « l'antimondialisation ».
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Entrevue
 
Robert Lodimus :
 
M. Gérard Pierre Charles, dans un discours prononcé au Kremlin le 14 février 1975, au cours du déjeuner offert en l'honneur du Premier Ministre britannique, M. Harold Wilson, le président Brejnev déclarait:
 
« Les peuples du monde espèrent que la détente internationale se traduira aussi vite que possible par des actes concrets qui contribueront à améliorer la vie de millions de gens. Ralentissement de la course aux armements, limitation des préparatifs militaires des États et réduction des dépenses militaires et extension de la coopération économique pacifique et de toutes autres formes de coopération entre eux. Nous pensons qu'aujourd'hui, alors que de nombreux pays occidentaux se heurtent à des difficultés économiques sérieuses, progresser dans ce domaine, aux yeux de l'opinion publique, devient une tâche encore plus urgente. »
 
Mais, selon ce que nous constatons, le centre ne fait aucun effort pour faciliter l'amélioration des conditions de l'existence humaine au niveau de la périphérie. Finalement, il revient aux peuples des pays en voie de développement de se donner  les moyens d'atteindre un niveau de développement économique qui se situerait, au moins, dans les normes de la décence sociale. En Haïti, comment cela pourrait-il se faire?
 
Gérard Pierre Charles:
 
1975 se situe dans une époque qui a un sens historique. C'est l'époque où le Tiers Monde avait une très grande place dans l'histoire de la planète, parce qu'il existait un monde socialiste puissant. Époque où l'affirmation du Tiers Monde comme puissance, comme espace de pouvoir mondial se manifestait par la crise du pétrole. En 1973, comme vous le savez, les prix du pétrole ont augmenté, passant de 3 à 12 dollars le baril. Le Tiers Monde se trouvait avec une très grande capacité d'influer sur les processus internationaux. C'est le moment où, par exemple, le Vénézuela, le Mexique sont parvenus à des niveaux de ressources financières extraordinaires. C'est le moment aussi où la dette de ces pays a commencé à augmenter de façon exagérée sous l'effet des grandes illusions créées par la hausse du prix du pétrole. C'est encore l'époque où l'Union Soviétique a commencé à perdre son hégémonie du point de vue technologique et du point de vue de l'accumulation de capital à l'échelle mondiale. Dans une volée d'illusions, beaucoup de peuples parlaient d'un "nouvel ordre économique international". On pensait que ce "nouvel ordre économique mondial" allait être mis au service des peuples. Vingt ans après, nous sommes en 1996-1998, le monde socialiste s'est effondré. Le Tiers Monde n'a plus la place qu'il occupait... La problématique du développement se pose en termes beaucoup plus dramatiques qu'il y a vingt ans. Quel est l'avenir des peuples du Tiers Monde? Dans quelle mesure peuvent-ils se construire un espace d'autonomie, libéré des emprises de la mondialisation?
 
R.L. :
 
C'est un grand dilemme... Et c'est la  question fondamentale. Qu'en pensez-vous, vous-même?
 
G.P.C. :
 
C'est justement le grand dilemme. Y compris en Haïti... Va-t-on se laisser entraîner comme une particule de poussière dans le grand mouvement historique de la mondialisation? Y a-t-il des espaces autonomes où - en fonction des caractéristiques particulières de la société haïtienne, de notre histoire, de notre économie, de notre culture, de notre étape actuelle de changement - pourraient se manifester des zones de développement national?
 
Pour moi, c'est ainsi que le problème se pose. Quelle dimension nationale faut-il donner au phénomène de la mondialisation que l'on impose à nous tous? C'est en ces termes que je m'interroge…
 
Haïti, après avoir fait un bout de chemin dans la perspective du changement démocratique, après avoir résolu certains problèmes fondamentaux de respect des droits humains, de liberté, de l'État de droit, aujourd'hui, a l'urgente nécessité de résoudre les problèmes économiques et sociopolitiques. Sinon, tous les acquis de la démocratie peuvent être remis en question. Et pour moi, c'est très significatif que certaines gens aient le sentiment –  c'est peut-être l'idée qui a dominé une de vos questions – que la démocratie a fait marche arrière et que c'est la dictature qui nous conviendrait.
 
Un autre défi se pose: comment profiter de la démocratie? Comment donner à la démocratie la base indispensable de développement économique et social pour que les gens arrivent à y croire?
 
R.L. :
 
En Haïti, vivons-nous vraiment en période démocratique?
 
G.P.C. :
 
Ah! oui... Nous vivons une période démocratique. Pour moi, il n'y a aucun doute là-dessus. Il y a eu des acquis... Évidemment, la démocratie ne se construit pas en un jour. Il nous manque la culture démocratique. Une culture démocratique qui manque encore également aux secteurs populaires. Cela ne s'obtient pas en clignant de l'œil. Je sens que ce processus a permis la libération, dans une certaine mesure, des esprits; il a favorisé la création d'institutions. Mais là, il faut reconnaître que c'est une grande faille, il n'a pas conduit au résultat d'une éducation démocratique suffisante...
 
R.L. :
 
M. Gérard Pierre Charles, vous avez fait  toute la différence. Vous dites: « Nous vivons une période démocratique. » Donc, nous ne vivons pas forcément en « période démocratique »... 
 
G.P.C. :
 
Bon, ce sont des nuances. Nous avons fait de très grandes acquisitions dans le domaine démocratique. Ce qui nous manque, c'est surtout l'effort, non seulement pour construire une économie et une société qui constituent la base de ces acquis, mais encore pour arriver au niveau de l'éducation, de la formation, à mieux préparer ce peuple qui a vécu de longues années de dictature, à la conscience démocratique; ceci au niveau des rapports humains, du respect de l'autre, du respect d'un phénomène essentiel comme celui des élections, par exemple. C'est le grand effort qui doit être fait. La presse est conviée à y participer, à y jouer son rôle, tout comme les institutions politiques, les agents de socialisation telle que l'école, la famille et l'église. Tous ces secteurs doivent contribuer à la formation démocratique de ce peuple.
 
R.L. :
 
M. Pierre Charles, il y a des secteurs politiques, des observateurs nationaux et même internationaux  qui rendent certaines instances de la communauté internationale responsables des malheurs des Haïtiens. Ces pays auraient tout fait, semble-t-il, pour empêcher la République d'Haïti d'accéder à l'épanouissement social, au progrès économique et à l'essor culturel. Vous ne vous engageriez pas dans cette trajectoire? Dites-nous?
 
G.P.C. :
 
Cela correspond sans doute au 19ème  siècle, c'est-à-dire, quand le pays a obtenu son indépendance en 1804. Dans un monde dominé par le colonialisme et le racisme, le fait de l'indépendance de cette nation nègre a constitué vraiment une gifle pour les grandes puissances, pour les mentalités de l'époque. Durant le 19ème  siècle, Haïti a été victime de discrimination et d'apartheid dans ses rapports avec l'étranger, ce qui a marqué profondément la nation.
 
R.L. :
 
Pourrait-on ajouter que l'élite haïtienne devrait également être mise en cause dans les malheurs du pays?
 
G.P.C. :
 
En termes de développement économique et social d'Haïti, on ne peut pas se libérer de toutes les fautes et les attribuer seulement aux autres. Je crois que l'élite haïtienne globalement parlant, ou pour être plus clair, l'élite gouvernementale, l'élite politique, l'élite économique de ce pays, elles sont toutes responsables du fait qu'Haïti n'ait pas pu entrer dans une phase dynamique de développement.
 
À partir du 19ème siècle, une telle dynamique a suscité le progrès de beaucoup de pays de l'Amérique Centrale et des Caraïbes: Guatemala, Honduras, Nicaragua, République Dominicaine et Jamaïque, qui étaient encore très arriérés. Au début du 19ème  siècle, l'impérialisme s'est manifesté dans ces pays par des occupations militaires et par toutes les formes de main mise économique; en même temps aussi, dans ces pays, les élites ont su arriver à créer des processus d'accumulation, des processus de transformation qui leur ont permis à partir d'une époque d'arriération, où le latifundio excellait, de prendre le train du développement capitaliste et de la modernisation. Et aujourd'hui, la mondialisation, la globalisation
 
Pour moi, l'élite haïtienne a raté ce pari. Il y a un pays que j'ai étudié particulièrement, le Costa Rica. Ce pays, entre 1880-1890, avait une faible exploitation caféière en comparaison avec Haïti. Mais l'oligarchie caféière costaricaine a compris qu'elle devait se transformer en un secteur d'entrepreneurs de café. Eh bien, ils ont transféré leurs capitaux en transformant les latifundia de café en des fermes modernes capitalistes.
 
Les élites haïtiennes : intellectuelle, politique, économique et culturelle ont failli à leur rôle de conduire ce pays vers les pôles de développement durable. Les responsabilités de l'environnement international ont été très fortes à un moment déterminé. Mais, à partir de la fin du 19ème siècle, l'exercice de la capacité nationale devait se manifester – comme cela se manifesta, avec toutes les différences que cela suppose – en République Dominicaine, à la Jamaïque, c'est-à-dire dans des pays qui sont aussi des pays noirs ou métisses; des pays ex-coloniaux victimes de tout un exercice de discrimination et d'exploitation. Mais les élites n'ont pas pu se mettre à la hauteur des impératifs du développement.
 
R.L. :
                                  
J'ajouterais aussi que dès le milieu des années quarante, les pays du Nord ont cherché sérieusement - et ils y sont parvenus - à imposer leurs propres modèles de croissance économique aux États du Sud. La course à l'augmentation des capacités de la productivité a entraîné la planète sur une pente de détérioration environnementale irréversible. Il s'en est malheureusement suivi un gaspillage phénoménal des ressources naturelles non renouvelables qui a occasionné partout des détresses sociales et des dégâts économiques aux conséquences irréparables. Soudainement, les États capitalistes exportateurs de la pollution industrielle se sont réveillés. Ils ont compris que leurs territoires faisaient partie de la même planète et partageaient les mêmes risques avec les  pays qu'ils utilisent comme poubelles pour déverser leurs déchets radioactifs. Ils ont commencé à sonner le tocsin au début des années 1990. Ils ont multiplié les « colloques sur la biodiversité » par ci, par là. Mais le mal était déjà fait. Le tissu environnemental est sérieusement, dangereusement dégradé. Le développement des pays riches s'est fait au détriment des régions périphériques. Mais aussi à leur sien propre! Nous en ferons peut-être le sujet d'un débat au cours d'une autre émission.
 
Merci M. Pierre Charles!
                                                        
(Tiré de l'ouvrage inédit, La guerre des lavalassiens ou Le scrutin de la discorde, deux entrevues de Gérard Pierre Charles à Robert Lodimus, 1998 et 2000)

Michaelle Jean says Haiti is open for business

Michaelle Jean says Haiti is open for business


(Source: The Globe and Mail)

Michaelle jean

Michaelle jean


Haiti 'open for business,' Michaëlle Jean says
BERTRAND MAROTTE
MONTREAL — The Globe and Mail
Published Wednesday, Jan. 08 2014, 5:48 PM EST

"Haiti is open for business," former Canadian governor-general Michaëlle Jean says.

Four years after the devastating earthquake, the Caribbean country is making strides attracting foreign investors and "building back better," UNESCO's special envoy for Haiti said Wednesday.

"There are many factors that make Haiti a land of opportunity. It's strategically located in a very dynamic region with easy access. And Canada has a relation [with the country] that is a long one and one of quality," Ms. Jean said after a session on the proposed reform of Haiti's electric utility, held at Concordia University's John Molson MBA International Case Competition.

Among measures being implemented are tax holidays, as well as cutting red tape and the time it takes to set up a business, she said.

But observers say political and judicial corruption and a problematic regulatory environment are among a host of obstacles that still make Haiti one of the most difficult countries in the world to do business in.

"Political stability is one thing that is still a concern," Ms. Jean said, adding that there is a more productive dialogue now taking place between political parties. "The goodwill is there."

Ms. Jean's comments come against the backdrop of a major shift by Ottawa away from aid and toward "economic diplomacy" and the enhancement of Canada's commercial interests in developing countries. The Canadian International Development Agency was merged with the Department of Foreign Affairs and International Trade in June.

Haiti must shed its image as simply a recipient of charity and demonstrate its ability to reinvent itself, Ms. Jean told participants in the MBA case study competition.

René Jean-Jumeau, Haiti's ministerial delegate of the prime minister for energy security, presented a major project to reform the country's monopoly electricity provider – Électricité d'Haiti – through potential partnerships with the private sector or privatization or other initiatives.

"This is a huge challenge for us but it's also an opportunity," he said.

A more efficient, widespread and lower-cost electricity grid would act as a major catalyst for foreign investment, Mr. Jean-Jumeau said after the session. "We need electricity to encourage investment and create jobs."

Among major foreign investors that have set up in Haiti are Heineken NV, which purchased a local brewery two years ago, Ms. Jean said in her presentation. The beer giant recently increased its investment to $100-million (U.S.) from $40-million, she said.

Santa Monica-based Toms Shoes, which promises to provide a free pair of shoes to a child in need for every pair it sells, plans to manufacture some of its product in Haiti and employ about 100 people.

"They're committed to large-scale footwear operations in Haiti," said Joanne Maislin, a Montreal-based management consultant who has helped several companies do business in the country.

"There is enormous opportunity that has been untapped, right now in Haiti," she added.

http://haitihebdonews.com/?p=343

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
    
   
  But you can't fool all the people all the time."
 (
    
   Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
    Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
    
   ) dixit Abraham Lincoln.

APPEL PUBLIC A MANIFESTATION D’INTERET POUR LA VALORISATION ECONOMIQUE DE LA ZONE DU MOLE ST NICOLAS (Nord-Ouest, Haiti)



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APPEL PUBLIC A MANIFESTATION D'INTERET POUR LA VALORISATION ECONOMIQUE DE LA ZONE DU MOLE ST NICOLAS (Nord-Ouest, Haiti)

Port-au-Prince, le jeudi 9 janvier 2014

L'Etat haïtien, représenté par le Ministère de l'Economie et des Finances (MEF), lance un appel public à manifestation d'intérêt pour la sélection de promoteurs / investisseurs privés désireux de s'engager dans un plan de valorisation économique de la zone du Mole St Nicolas, incluant l'aménagement et la gestion d'un port en eau profonde, d'un parc industriel, d'installations et d'activités touristiques, de zones agro-écologique, de facilités énergétiques et de services connexes.

Les promoteurs / investisseurs sont invités à soumettre une ou plusieurs de ces options d'investissement, inspirées de l'esquisse d'aménagement proposé ci-dessous.

Le document d'orientation stratégique, élaboré à l'intention des demandeurs, peut être consulté à la Direction des Affaires Juridiques du Ministère de l'Economie et des Finances (MEF) ou sur le site internet www.mefhaiti.gouv.ht

Les propositions des promoteurs/investisseurs intéressés devront être déposées le lundi 24 mars 2014 avant 15 heures au siège du Ministère de l'Economie et des Finances (MEF) sis au numéro 5, Avenue Charles Sumner, Port-au-Prince, Haïti

Wilson LALEAU
Ministre de l'Economie et des Finances (MEF)

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Rencontre haitiano-dominicaine de Ouanaminthe: Lamothe satisfait

Le Nouvelliste,  

« Nou pale pou tout moun…Nou pa kite pèsòn deyò », a révélé le chef de la délégation haïtienne qui dit prioriser le dialogue dans le différend opposant les deux pays se partageant l'île. Interrogé à l'issue de la réunion ministérielle haitiano-dominicaine tenue ce mardi à Ouanaminthe, le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe n'a pas caché son enthousiasme d'avoir entamé « un dialogue franc et direct avec la république voisine, dans le respect mutuel et réciproque ». « Lorsque des problèmes surgissent entre deux pays, la seule façon de les résoudre, c'est de dialoguer, de discuter et d'exposer les problèmes d'un côté et de l'autre », a indiqué le chef de la délégation haïtienne, après de longues heures de négociations à huis clos avec la délégation dominicaine. « Beaucoup estiment que nous avons pris des risques en venant participer à ces assises, mais je pense que le plus grand risque est de ne pas dialoguer », a expliqué le chef de la délégation haïtienne. « Nous avons discuté de tous les problèmes relatifs aux deux pays », a laissé entendre le Premier ministre haïtien, qui a remercié les autres membres de la délégation haïtienne et les représentants de la République bolivarienne du Venezuela, l'Union européenne, l'Organisation des Nations unies, la Communauté des Caraïbes (CARICOM) qui ont également pris part à ces assises, en tant qu'observateurs. « Les points essentiels et importants, nous les avons discutés de façon multilatérale et le commerce transfrontalier, le dossier des étudiants, des travailleurs et autres, nous les avons discutés de façon bilatérale », a révélé le chef de la Primature, après la déclaration finale lue conjointement par le Premier ministre d'Haïti, Laurent Lamothe, et le ministre dominicain à la Présidence, Gustavo Montalvo. « Ce que réclame le peuple haïtien ce n'est qu'un traitement avec respect, dans la dignité et dans son droit, qu'il le reçoive…C'est ce que nous voulons », précise Laurent Lamothe, abordant sur son passage l'épineux problème de l'immigration. « Nou pale pou tout moun…Nou pa kite pèsòn deyò », a résumé le Premier ministre avant de s'envoler pour la capitale haïtienne. D'autres assises sont prévues pour le mois prochain en république voisine.

Gérard Maxineau gedemax@yahoo.fr Twitter : @gedemax

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Le Ministre Dominicain à la Présidence est l’équivalent du Premier Ministre Haïtien

Le Ministre Dominicain à la Présidence est l'équivalent du Premier Ministre Haïtien


J'ai été stupéfait d'entendre à la radio un Sénateur de la République qui, ne trouvant rien à reprocher à la Commission haïtienne, se propose de critiquer la parité des deux délégations arguant que la République Dominicaine ne prend pas au sérieux ces discussions car il n'a envoyé qu'un Ministre à la Présidence. C'est une aberration et la preuve d'une grande paresse intellectuelle qui caractérise la plupart de nos politiciens. En plus, des jeunes intervenants dans les émissions de libre tribune ont mordu à l'hameçon, d'où la nécessité chercher à mieux connaitre nos voisins et la "logique dominicaine".

Aussi je me propose de souligner à l'attention de cet Honorable Sénateur que le Ministre à la Présidence de la République Dominicaine est le Premier des Ministre, avec un pouvoir encore plus étendu que ceux reconnu au Premier Ministre Haitien par la Constitution de 1987.


On connait les "leaders" haïtiens pour être fanatiques des paradoxes et de la controverse, comme c'est le cas après un match de football où on a l'impression dans les discussions que personne n'a regardé la même partie de foot. Faisons un effort d'être rationnel, cette fois, pour ne pas faire des cadeaux aux voisins. Après tout, c'est d'Haiti qu'il s'agit. Les critiques sont importantes, voire indispensables. Mais évitons le ridicule en parlant de choses qu'on ne maitrise pas, juste pour parler. S'il est impératif pour le gouvernement d'ouvrir la Commission aux recommandations de la société civile et aux spécialistes haïtiens de la question dominicaine, il est aussi impératif pour les politiciens de garder une certaine élégance dans leurs critiques pour ne pas faire le jeu de l'autre qui n'attend que ça. La Commission engage Haiti, il faut la supporter et lui soumettre des recommandations à l'écrit pour la rendre plus efficace et non critiquer juste pour critiquer.


Pour finir, je propose à cet ami sénateur de la République une "capture d'écran" ainsi que la liste des prérogatives d'un Ministre Dominicain à la Présidence afin que d'autres voix bien intentionnées ne reprennent pas ces non-sens.

Ministre Dominicain à la Présidence, Source Officielle
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VISION

Être un ministère moderne , efficace et institutionnalisé chargé de conduire à la réalisation des objectifs et engagements de la présidence de la République et le Gouvernement.

MISSION

Travailler en coordination avec la présidence, assister le Président dans la gestion et la mise en œuvre des politiques publiques et des relations institutionnelles en assurant la transparence, la bonne marche des institutions, de l'efficacité et de l'innovation continue dans tous les secteurs de l'administration publique comme étant le fondement de l'État de droit, social et démocratique.

OBJECTIFS

Le Ministère de la Présidence est une institution créée par la loi n ° 450 de 1972 en tant que coordinateur des travaux du Secrétariat administratif de la Présidence ainsi que le Secrétariat technique. Il est l'Assistant du Président de la République dans l'exécution de toutes les questions d'Etat et de confidentialité. " Les autres fonctions de ce département sont incorporés dans le règlement n ° 153 de 1982, qui comprenait de nouvelles fonctionnalités pour le Ministère de la Présidence, à savoir :

A. Coordonner le travail du Secrétariat technique et le secrétariat administratif de la Présidence ;

B. Rapport au Président de la République de tout fait jugé nécessaire ou approprié pour la bonne exécution des fonctions de l'administration publique , les institutions décentralisées autonomes et d'autres organismes de l'Etat ;

C. Surveillance stricte, selon les instructions du Président, des différents organismes de l'administration publique ;

D. Représenter le président, où il est indiquer ;

E. Tenir, coordonner et contrôler les activités des institutions ou entités que la loi a placé sous l'autorité de l' exécutif ;

F. Veiller à ce que chaque personne, commission , office ou institution responsable pour une mission par le Président de la République , remplisse sa mission ;

G. Rencontrer au nom du Président sur les questions de toute nature.

VALEURS

Intérêt national . Démocratie . Institutions . Leadership . Engagement de la direction du gouvernement . Coalition des capacités . Transparence . Excellence .

HI/HHN

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Haïti-Culture : 13 pays seront représentés au 8e Festival du Jazz de Port-au-Prince


Cette année, le lancement de la 8e édition du Festival de Jazz se tiendra au Cap-Haitien, ont annoncé, jeudi, la fondation Haïti Jazz et ses différents partenaires.  Des groupes de Jazz venus de 13 pays d'Afrique, d'Europe, et d'Amérique ainsi que  des Antilles françaises participeront à ce festival qui se déroulera du 18 au 25 janvier 2014.


Apres les Cayes et Jacmel, c'est au tour de la ville du Cap-Haïtien d'accueillir ce grand événement culturel qui débutera avec un concert gratuit au Centre Culturel Jacques Stephen Alexis.

 

A travers cette initiative, la Fondation et le ministère de la Culture et du Tourisme entendent «  créer une ouverture sur d'autres musiques dans le but de mettre en valeur la diversité de la musique haïtienne et d'ailleurs ».

Les initiateurs du festival ont informé que des journalistes étrangers  viendront participer au festival du Jazz, et visiteront certains sites touristiques notamment la Citadelle (Cap-Haitien), le marché en fer, la Cote des Arcadins, le fort Jacques,  l'Observatoire et le Musée Roger Fombrun.

La ministre de la culture Josette Darguste a dit constater que le jazz  aujourd'hui gagne de plus en plus le cœur des Haïtiens. Les musiciens haïtiens pratiquent beaucoup plus le jazz  s'est-elle réjouit.

Les spectacles sont gratuits, aussi Mme Darguste encourage les mélomanes haïtiens à être présents lors des différentes prestations.

Le chef de la section politique et économique de l'ambassade du Canada  M. Tristan Landry a indiqué que le festival de Jazz de Port-au-Prince constitue un apport original à la richesse du milieu culturel en Haïti.

Diego Garcia, le chargé d'affaires de l'ambassade du Chili a fait savoir que le Chili a toujours été au sein de ce festival, considéré comme un événement qui peut contribuer à la culture musicale haïtienne.

Le conseiller de coopération et action culturelle de la France M. Bruno Asseray a rappelé, comme l'année dernière, que la promotion du  jazz se fera en dehors des scènes du festival afin de promouvoir cette  culture à travers le pays.

Le chargé d'affaire ai de l'ambassade du Mexique en Haïti, M. Marco Antonio Fraire, a « salué l'esprit multiculturel du festival de Jazz de Port-au-Prince ». Aussi,  il promet  qu'à travers ce festival, le Mexique reflétera les meilleures valeurs de son peuple.

Chantal Moreno de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a déclaré qu'à partir de cette festivité, la diversité culturelle émerge notamment par un  dialogue entre des  artistes Haïtiens et étrangers. « Cela permet de faire vibrer l'identité haïtienne et la valoriser », affirme-t-elle.

Le chargé des affaires politiques et des relations avec la presse de l'Union Européenne M. Raphael Brigandi a indiqué que la culture est une valeur qui contribue au développement économique et touristique du pays. Il croit que le Jazz a une symbolique particulière étant donné que c'est une musique, qui  fusionne les apports de l'Afrique, de l'Amérique et aussi de l'Europe.

Voici le nom de certains artistes et groupes qui auront a performer dans le cadre de ce 8e festival du Jazz : Julie Michels (Canada), Stromboli Trio (Espagne), The Soul Rebels (USA), Daniel Mille (France), Swing Brosse System(France), HiramGomez Band (Mexique), Daniel Schenker (Suisse), Lionel Loueke (OIF), Jochen Ruckert (Allemagne), Belgique : Pascal Mohy (Belgique).

Du coté haïtien  seront présents entre autres : Mushy Widmaier,  Darline Desca, Mikaelle Cartright,Claude Carre, Reginald Policard,James Germain,  Melojazz, Follow Jazz.

Source: RLJ/HPN

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
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 (
 
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
 Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
 
) dixit Abraham Lincoln.

Haïti: la présidence déclare le 12 janvier 2014 journée de commémoration et de réflexion


Par arrêté présidentiel, le dimanche 12 Janvier 2014 a été déclarée journée de commémoration et de réflexion, selon le bureau de communication de la présidence déclarant également que cette disposition a été prise au Palais National le 8 janvier 2014 en Conseil des ministres.


Cette disposition est prise en mémoire des victimes du séisme du 12 janvier 2010 qui a dévasté le pays et causé la mort de près de 300.000 personnes.

Au cours de cette journée, le drapeau national sera mis en berne, les discothèques et autres établissements assimilés resteront fermés, les stations de radio et de télévision sont invitées à programmer des émissions et de la musique de circonstance, est dédiée à la mémoire des victimes de la catastrophe du 12 Janvier 2010, informe le communiqué.

Par ailleurs, la présidence annonce de l'adoption d'un projet de loi et de 4 autres arrêtés.

Ce projet de loi porte sur l'organisation du Ministère de la Culture. « L'objectif de ce projet de loi est de doter le Ministère de la Culture de structures administratives adéquates et d'aménager ces structures en déterminant l'organisation et le fonctionnement de ce ministère sur des bases rationnelles », précise la note de la présidence.

Les arrêtés adoptés concernent notamment : la régularisation de l'état civil; l'établissement d'un bornage de la Citadelle Sans-Souci; la délimitation du Parc National de Forêt des Pins et en dernier lieu, la création du Comité Interministériel de Suivi en matière de Handicap.

RLJ/HPN

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
 
But you can't fool all the people all the time."
 (
 
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
 Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
 
) dixit Abraham Lincoln.

RFI - L'île-à-Vache : future vitrine touristique d'Haïti ?


 
Le village de Kay Coq sur l'Ile-à-Vache, le 26 Avril 2010.
Le village de Kay Coq sur l'Ile-à-Vache, le 26 Avril 2010.
AFP/Clement Sabourin

C'est LE projet phare du président haïtien Michel Martelly : transformer une petite île encore non exploitée en destination de tourisme de luxe. L'Île-à-Vache, îlot paradisiaque de 45 kilomètres carrés, situé dans le sud d'Haïti, connait de profonds bouleversements : des hôtels et des bungalows, des restaurants, des magasins et des aires de bien-être mais aussi des routes et un aéroport vont bientôt voir le jour. Ainsi ce petit bout de terre caribéen, jusqu'ici éternel oublié des hommes politiques haïtiens, se trouve-t-il brusquement au centre de toutes les convoitises. Les habitants, eux, s'interrogent sur leur avenir.


Source: RFI

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But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Photo Evans Paul/Prosper Avril : K-Plim sur les pas de Nelson Mandela.




 






















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But you can't fool all the people all the time."
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Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.