samedi 20 septembre 2014

Plus de 50 millions de gourdes ont déjà été investis à La Tortue


Le Gouvernement de la République intensifie ses actions en vue de développer l'île de La Tortue. 

Selon un communiqué de la primature, le plan spécial, mis en place pour cette région aux innombrables richesses naturelles, est à 50% exécuté et a déjà contribué à apporter de grands changements dans le paysage de cette île, tout en améliorant de manière conséquente les conditions de vie de la population locale. 

Plus de 55.2 millions de gourdes ont déjà été investis à La Tortue, selon le Coordonnateur de ce plan, Klauss Eberwein, également directeur du Fonds d'assistance économique et sociale (FAES). Des travaux sont en cours d'exécution en vue d'alimenter l'île en eau potable, d'accélérer la création de richesses et établir un climat sécuritaire stable pour attirer les investissements. 

À cet effet, une dizaine de motocyclettes ont été distribuées aux policiers, le commissariat réhabilité et l'effectif des agents de la PNH passé de un (1) à quinze (15) policiers. 

L'introduction du riz 10/10 à La Tortue, la mise en place de sept (7) restaurants communautaires ainsi que l'élargissement du Programme de scolarisation universelle gratuite et obligatoire (PSUGO) et la distribution de plusieurs centaines de bons de solidarité, sont des actions probantes qui témoignent de la volonté du Gouvernement de venir en aide aux plus démunis. 

Ces actions ainsi que d'autres participent de la vision de l'Administration Martelly et du Gouvernement Lamothe d'apporter les services aux portes des citoyens et de créer un cadre favorable à l'investissement. En effet, sous peu, plus de 70 millions de dollars seront investis par la Carnival Cruise Line à La Tortue pour dynamiser le développement du tourisme sur l'île. 

EJ/Radio Métropole Haïti 


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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.
 

vendredi 19 septembre 2014

Haïti-Tourisme: “Cap-Haïtien prêt à accueillir des touristes et son vol AA


Vendredi, 19 Septembre 2014 12:59 JJD/HPN Nouvelles Provinces
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Lors d'une Conférence de Presse donnée jeudi dans la métropole du Nord, la ministre du Tourisme Stéphanie  Balmir Villedrouin a estimé que la deuxième ville du Pays, Cap-Haïtien était prête à recevoir les touristes.  Elle a fait cette déclaration en parlant des préparatifs concernant le vol inaugural de American Airlines à l'aéroport international du Cap-Haïtien le 02 octobre prochain, a constaté Haïti Press Network.

La ministre du Tourisme et des Industries Créatives a effectué une visite des chantiers de l'aéroport international du Cap-Haïtien pour constater l'avancée des travaux de réhabilitation avant la cérémonie du vol inaugural de la compagnie américaine.

« C'est un vol qui va apporter beaucoup d'opportunités dans la Destination Nord », a dit la ministre Stephanie Balmir Villedrouin invitant les différents secteurs du département du Nord à se préparer en conséquence.

« Cap-Haïtien sera à la portée du grand marché touristique américain grâce à l'arrivée de American Airlines », a souligné la ministre plus tôt au cours d'une rencontre tenue avec les hôteliers de la Ville pour réfléchir sur l'avenir du secteur touristique qui lui est cher.

Elle a invité les propriétaires des institutions hôtelières présents à la réunion à se positionner et soigner l'image de la Destination pour standardiser le produit touristique.

La titulaire du Ministère du Tourisme et des Industries Créatives (MTIC) a annoncé au cours de la Conférence de Presse que 30 agents de la Police Touristique (Politour) seront déployés dans le Nord avant le 02 octobre, date de l'atterrissage de American Airlines sur la piste de l'aéroport du Cap-Haïtien. Ils seront déployés surtout sur les sites à fortes potentialités touristiques, notamment.

Pour sa part, le secrétaire d'Etat aux Travaux Publics Transports et Communication a confirmé lors de son intervention que les travaux de réhabilitation de l'aéroport international du Cap-Haïtien vont bon train. Les travaux sont au point de finition pour accueillir le grand porteur de American Airlines le 02 octobre prochain, selon Philippe Cinéas.

Jean Jul Désauguste

Hpn, Cap-Haitien

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Laurent Lamothe dirige l’Etat vers une Culture d’Exécution.- (Texte retrouvé)

Diriger l'Etat vers une Culture d'Exécution (1) 


(Leadership et Exécution) 

Par Ray Killick, 1er octobre 2005 

RayHammertonKillick-conscience@yahoo.com


1. Introduction 

Depuis quelques mois, je ne cesse de parler et de discuter de la culture d'exécution en l'associant, à dessein, avec le leadership indispensable à son intégration dans la direction, l'administration, les stratégies et les opérations de l'Etat. On en discute comme si le verbe d'action "exécuter" n'était pas le plus difficile à conjuguer dans toute entreprise humaine. Des interlocuteurs d'expériences diverses participent à ces discussions, certains en mettant l'accent négatif sur le caractère superflu des notions d'exécution et de leadership, d'autres en soulevant des questions judicieuses et plus positives pour tenter de comprendre et éliminer toute ambiguïté. C'est dans ce contexte que j'ai décidé de développer ce sujet difficile, qu'est l'exécution, sur la demande expresse du docteur Gérard Etienne, demande renforcée par le docteur Sandra Blanchard récemment. Toute chose arrive en son temps. 

Qu'est ce que l'exécution ? Pourquoi cet impératif dans la direction de l'Etat haïtien ? Quel est le rôle d'un leadership dans l'exécution ? Ces trois questions font l'objet de ce premier chapitre de Diriger l'Etat vers une Culture d'Exécution. Une série d'articles qui nous permettront d'élever la barre pour nos dirigeants, de soulever le grand débat et d'articuler la priorité des priorités qu'est l'exécution de manière formelle. Je ferai paraître régulièrement un article de la série par semaine. 


1.1. Exécution 

L'exécution est avant tout et surtout une discipline dans deux connotations du terme. Discipline en tant que savoir-faire. Discipline également dans le sens de comportement. Sans le comportement qui adopte la discipline d'exécution, la répète et l'applique systématiquement dans la spécification et la résolution des problèmes, l'exécution restera lettres mortes et simplement une discipline de savoir-faire. 

L'exécution est une discipline rigoureuse qui permet de poser les problèmes avec réalisme, dans leur contexte, avec toutes leurs contraintes et leurs paramètres non négligeables pour pouvoir les résoudre. L'exécution est la discipline du quoi et du comment basée sur le dialogue, le questionnement d'abord systématique (black box) et ensuite élémentaire (white box/subsystem). Les quatre leviers de l'exécution sont : 

Le réalisme. 
La définition et l'attribution des rôles. 
Le suivi. 
Responsabilité (Accountability) 

Le réalisme permet de déterminer le contexte national et global dans lequel évolue l'Etat ainsi que ses capacités réelles ; ce qu'il peut accomplir avec ses ressources, les prêts qu'il peut obtenir, la meilleure politique au coût le moins élevé ; quelle économie pour quel pays dans un contexte global, le genre de préparation des masses pour la nouvelle économie, etc. Le réalisme n'est possible que si le comportement du leadership participe de la composante importante de la discipline d'exécution qu'est le questionnement systématique de tous les aspects de la direction de l'Etat. 

Pour illustrer, prenons l'exemple du Premier ministre (PM) Gérard Latortue qui en novembre 2004 à Montréal exhortait la communauté haïtienne à venir investir au pays dans le climat d'insécurité totale d'alors. Point n'est besoin d'être grand clerc pour savoir, qu'investissements et insécurité sont incompatibles. Le PM avait manqué de réalisme, car la priorité de l'heure a été et demeure la question de l'insécurité, le problème primordial à résoudre. Par contre, quand Henri Christophe décide en 1807 de construire des fortifications et une société laborieuse contre le retour éventuel des Français, il fait montre de réalisme. Compte tenu du contexte international et précaire de l'indépendance nationale. Le réalisme est la chose la plus difficile dans les entreprises humaines qui connaissent du succès mais paradoxalement également dans l'Etat qui échoue. 

La définition et l'attribution des rôles aux divers échelons de l'administration publique doivent être en relation directe avec les objectifs d'exécution. 

Sans suivi, il ne peut y avoir d'exécution. En effet, livrés à eux-mêmes, les cadres et leaders de l'administration publique choisiront la voie facile qui est celle de l'inefficacité, de la gabegie administrative, du népotisme et de la corruption. Quand les grands dossiers publics sont délégués à des ministres d'Etat avec lesquels on ne fait pas le suivi, laisser traîner les choses par procrastination, mauvaise foi et gangstérisme devient comportement de norme. 

Le sens de responsabilité est déterminant dans l'exécution. Celui qui a la responsabilité pour certains résultats devra en rendre compte (accountability) périodiquement. On devra lui demander de communiquer les progrès vers la réalisation des objectifs dont il a la charge. En tant que gestionnaire d'un projet, il a la responsabilité de produire les résultats escomptés. En tant que leader, un ministre d'Etat est responsable de la performance de son administration et des initiatives susceptibles d'améliorer stratégie et opérations. 

L'exécution à travers ses quatre leviers permet d'identifier nos capacités et de les canaliser à dessein de refonder l'Etat et de le replacer avantageusement dans le concert des nations. Elle associe stratégies et opérations avec flexibilité pour mener à bien cette tâche difficile. Rien n'est rigide dans la discipline d'exécution. Le plan directeur doit être suffisamment flexible pour permettre un changement de stratégie quand les données et les contraintes changent. 

Si ce n'est pas déjà apparent dans la définition qui précède, l'exécution requiert trois éléments constitutifs fondamentaux : 
Le leader, c'est-à-dire ses valeurs, ses croyances et son comportement 
La culture d'exécution. 
Le choix des dirigeants dans l'administration d'Etat. 

Ce sont là les éléments qui doivent être en place, avant ou parallèlement à l'action d'exécuter à proprement parler. Cependant la présence de ces éléments n'est toujours pas suffisante sans les logiciels suivants de l'exécution : 
Le procès Ressources Humaines. 
Le procès Stratégie. 
Le procès Opérations. 

Ces éléments constitutifs et ces procès d'exécution feront l'objet d'autres articles à venir. 


1.2. Pourquoi l'Exécution est-elle impérative pour l'Etat ? 

Aucun gouvernement de la planète n'incarne la culture d'exécution telle que je l'ai vécue durant les deux dernières décades dans le secteur privé des Etats-Unis d'Amérique. Nul gouvernement ne la vit telle que je la décris dans cette série d'articles. Il est alors de bon ton de se demander pourquoi vouloir proposer qu'Haïti devienne la première exception à cet état de fait. Ma réponse est simple : la gravité de la crise haïtienne bicentenaire. 

Je n'ai pas inventé la culture d'exécution. D'ailleurs, l'exécution a toujours existé depuis les temps les plus reculés des êtres les plus démunis. Par contre, ce qui a changé durant ces dernières années est sa formalisation en tant que discipline du savoir humain ; savoir-faire qui est la cristallisation de pratiques « best-in-class » dans un secteur caractérisé par sa créativité hors de pair et ses prouesses technologiques sans précédents. L'exécution tire ses méthodes directement d'un siècle d'expériences et de pratiques ; d'échecs et de réussites dans la conduite des affaires du secteur privé le plus puissant de toute l'histoire de l'humanité. 

Dans le cas d'Haïti, les 95% d'illettrés ne peuvent constituer une main-d'œuvre désirée et désirable pour la sous-traitance de technologies avancées. Cette situation marginalise notre peuple qui n'a aucune chance de ravir aux autres les investissements étrangers, voire ceux des industriels haïtiens qui, préoccupés par le climat d'insécurité, percevront finalement leurs intérêts ailleurs. 

Sans investissements du secteur privé, l'Etat se trouvera toujours aux dépens de l'aide internationale dans un contexte économique mondial qui marginalisera à l'extrême. Le népotisme, la corruption, le despotisme, toutes les caractéristiques de l'Etat jusqu'ici féodal se renforceront et continueront à avoir droit de cité. 

Une société totalement détruite requiert un leadership d'envergure pour pouvoir se relever. Cette société requiert un leadership d'ailleurs supérieur au leadership de n'importe quelle autre nation. D'où ma recommandation d'une culture d'exécution qu'amorcera un leadership ayant la volonté et la capacité d'exécuter. 

La barre est extrêmement haute quand nous considérons la gravité de la crise haïtienne et la performance médiocre de nos dirigeants depuis notre existence en tant que nation. La probabilité de l'émergence d'un leadership d'exécution est très faible sans être pour autant nulle. 


1.3. Rôle du Leadership relatif à l'Exécution 

Certains parlent de ressources naturelles, de plans comme conditions pour l'efficacité d'un leadership. Cependant, il faut remarquer que plans et ressources sont des entités inertes sur lesquelles on agit. Il faut du leadership pour une action bénéfique. Le Nigeria est l'un des plus grands producteurs de pétrole du monde. Pourtant, sa population soufre atrocement à cause de la corruption qui règne dans l'administration de l'Etat. Ce ne sont pas les plans et les ressources qui manquent, c'est la tête pensante et la volonté d'exécuter dans l'intérêt national qui fait défaut. 

Le rôle fondamental d'un leadership est de résoudre un problème donné. C'est la reconnaissance de sa capacité à résoudre un problème qui fait choisir un leader dans le monde des affaires. En politique, le leader qui se présente aux urnes doit déjà avoir une idée du quoi et du comment pour résoudre la crise haïtienne. Parmi cette quarantaine de candidats aux présidentielles de fin d'année, on n'exagère point en faisant remarquer que la grande majorité poursuit des fins égoïstes. 

Résoudre un problème est d'abord savoir le poser avec réalisme selon la discipline d'exécution. Le leader qui pose le problème n'a pas les réponses à tout, donc il facilite la recherche de solutions par le questionnement. Une fois une solution trouvée, le leader d'exécution, épaulé par des cadres qualifiés, leaders et gestionnaires (self-starters), applique la discipline d'exécution, fait le suivi et demande de l' « accountability ». 

Contrairement à ce que pensent une grande majorité d'individus, un leader est également un gestionnaire, pas seulement quelqu'un qui pense les grands rêves. Il doit gérer l'exécution de sa vision, de ses objectifs, s'immerger dans la réalité de l'administration d'Etat ; descendre à tous les niveaux pour comprendre et résoudre les problèmes qui entravent l'exécution. Le leader, même en déléguant les tâches d'administration, ne peut pas se contenter des rapports de subalternes qui lui offrent des perspectives qui ne sont pas nécessairement correctes. 
Le leader d'exécution est un auditeur de l'administration publique. Ses collaborateurs immédiats doivent également avoir la capacité d'exécution et être à leur tour, des auditeurs de leurs départements respectifs. 

Le leader d'exécution encourage le leadership à travers l'administration. Entre lui et l'administration d'Etat, il n'y a aucun mur, aucune séparation artificielle. Il encourage le dialogue. Il choisit des champions de la discipline d'exécution à travers l'administration. 

Le leader d'exécution appréhende la réalité de l'Etat dans son contexte national et international pour l'influencer de manière positive dans l'intérêt de la société. Le leader d'exécution sait trouver les ressources nécessaires à l'exécution. 

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? 
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI(U.S. Senate report.)

HAITI-TRAITE & PEDOPHILIE : RACISME & APARTHEID DES ONGs NORD-AMERICAINES.- (Texte de Cyrus Sibert)

Le combat pour la justice en faveur des enfants haïtiens abusés sexuellement par des responsables d'ONGs permet d'identifier un comportement qui peut être qualifié d'apartheid et de discriminatoire.

En fait, le cas de M. Douglas Perlitz à Cap-Haitien ainsi que celui de M. Michael Geilenfeld à Delmas illustre un comportement d'apartheid des membres des Conseils d'Administration des ONGs « Haiti Fund » et « Hearts with Haiti » qui, malheureusement, aboutit au mépris de l'humain.

Au cours des décennies écoulées, ces ONGs, sous couvert de la philanthropie, collectent des fonds pour voler au secours des démunis alors qu'elles restent insensibles aux calamités des jeunes victimes de la violence sexuelle, acte perpétré par certains de leurs membres influents. Les dirigeants de ces ONGs sont restés solidaires des abuseurs sexuels de mineurs. Ils n'ont jamais estimé judicieux et/ou justifier de dénoncer, condamner, et d'arrêter les sévices sexuels infligés aux enfants victimes qu'ils devaient protéger. Ils préfèrent apprécier la forme des révélations sur la situation abominable ayant eue lieu au sein de leur institution que d'en apprécier le fond.

Stratégiquement, le directoire de ces deux ONGs s'évertue à  briser la résistance des victimes en leur présentant comme des menteurs et des ingrats qui osent protester ou contester les abus dont ils faisaient l'objet.

Les supporteurs des présumés victimes qui réclament un traitement équitable du dossier selon une approche qui respecte le droit des dits victimes font l'objet permanent d'une campagne d'intimidation et de dénigrement visant à les discréditer.

On se souvient si bien de cette intervention de l'avocat de M. Perlitz, qui, à l'audience, scanda qu'Haïti est pays pauvre, souillé de bactéries, et que l'ignorance de son peuple entrave la maîtrise des connaissances et des principes d'hygiène de base. Il présenta les victimes comme prédisposées à l'acte sexuel et quelqu'un d'autre aurait perpétré les faits reprochés à M. Perlitz qui, en quelque sorte, s'est rabaissé d'avoir eu des rapports sexuels avec ces enfants démunis.

Ce 21 décembre 2010, la juge de siège de la Cour Fédérale de Connecticut eut à rappeler à l'homme de loi qu'il pouvait défendre son client sans insulter Haïti et les haïtiens. Plus d'un versa des larmes à entendre un étranger présenter Haïti comme une paria, espace pourri, dépourvue de vie, de dignité et de fierté.

Aujourd'hui voilà, dans cette nouvelle lutte qui nous oppose à l'ONG « Hearts with Haiti », nous nous demandons pourquoi est-il si difficile pour des responsables d'une ONG de rappeler l'un de leurs représentants accusé de pédophilie ? Pourquoi est-il si difficile pour une ONG de procéder à une révision interne pour aboutir à la vérité, de coopérer avec la justice, et de se racheter?

Pourquoi l'ONG « Hearts with Haiti » préfère-t-elle supporter un délinquant sexuel, auteur d'agressions sexuelles multiples sur des enfants placés sous sa garde ? Pourquoi cette ONG s'efforce-t-elle à imposer à la société haïtienne un missionnaire accusé de pédophilie alors qu'aux États-Unis l'accusé serait interdit des espaces fréquentés par des enfants ? Pourquoi depuis 30 ans les accusations ciblent toujours M. Geilenfeld?

En 1987, 1990, 1991, 1995, 1998, 1999, 2003 et en 2010, des jeunes haïtiens ont rompu leur silence pour dénoncer les abus sexuels, la traite et les crimes de pédophilie qui prévalaient à l'intérieur de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91. Toujours dans leur logique du mépris de l'humain ou des pauvres d'Haïti, l'ONG de la Caroline du Nord a scrupuleusement ignoré le cri des victimes et s'est évertué, par tous les moyens, à imposer la présence de l'accusé à la tête de l'orphelinat tout en exploitant et les enfants et leurs positions privilégiées pour corrompre d'avantage des éléments de l'administration publique et de la justice d'Haïti.

Ces responsables d'ONGs qui vantent, à cor et à cri, leur amour pour les démunis d'Haïti accepteraient-ils que leurs enfants fréquentent une école ou un club sportif dirigé par un accusé d'agressions sexuelles multiples, spécialement sur des enfants? Ces gens de «Hearts with Haiti» qui se plaignent de l'activisme de Cyrus Sibert et de Paul Kendrick au profit des victimes n'ont-ils pas dépensé près d'un demi-million de dollars pour fournir à l'accusé tout un dispositif de défense légale et d'autres conseillers pour soigner son image? Les victimes n'ont-elles pas droit à aucune forme de support ?
Quelle leçon veulent-ils faire passer en Haïti? Sont-ils en train de signaler que si l'un de leurs missionnaires est accusé d'abus sexuels sur des enfants pauvres, inconditionnellement, ce missionnaire sera protégé, défendu, supporté jusqu'à ce qu'il ait gain de cause ?

La réponse est qu'ils ont certainement considéré les enfants haïtiens comme des êtres inférieurs dépouillés d'humanité.
Peut-on accepter avec impuissance une telle situation de mépris des enfants d'Haïti ?

Des documents relatifs au fonctionnement de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91 révèlent qu'un prêtre du nom de John Duarte, codirigeant dudit orphelinat, a été arrêté puis condamné au Canada pour actes de pédophilie perpétrés en Haïti. D'autres étrangers ayant séjourné à cet orphelinat tel que M. Michael Brower et M. Philip Norris sont connus ou poursuivis pour abus sexuels sur des mineurs. Récemment, il a été révélé que l'Association pédophile NAMBLA (North American Boy and Man Love Association) entretenait de bonne relation avec l'orphelinat Saint-Joseph et collectait des fonds à son profit.
Comment faire comprendre aux responsables de l'ONG « Hearts with Haiti » que quelque chose cloche à Saint-Joseph et que le comportement responsable serait de rappeler leur représentant, M. Geilenfeld; et d'ordonner une enquête approfondie, rendre public les résultats de cette enquête, et enfin de collaborer avec la justice tout supportant les jeunes qui se disent victimes.

Puis qu'il est scientifiquement prouvé que les victimes de traite et d'agression sexuelle en portent les séquelles toute leur vie  et que les pédophiles ont tendance à récidiver, un tel dossier reste une priorité constante qui ne saurait disparaître avec le temps.  En ce sens, il faut accompagner les victimes et protéger les enfants, membres à part entière de la société.   
L'arrestation de M. Geilenfeld survenue le 5 septembre dernier est un signal positif envoyé par l'Etat haïtien à l'endroit de ces ONGs qui veulent imposer au peuple haïtien l'inacceptable. A ces gens qui considèrent les enfants haïtiens comme des objets et esclaves sexuels dépouillés d'humanité, l'Etat haïtien vient de montrer qu'il peut fixer les règles du jeu. Les ministères de la Planification et de l'Intérieur doivent évaluer le niveau de responsabilité de ces ONGs avant de renouveler leur autorisation de fonctionnement. Les responsables d'ONGs utilisant l'humanitaire comme cheval de Troie et n'ayant aucun respect pour notre peuple doivent être reconduits à la frontière.

L'aide humanitaire ne peut pas se faire dans une ambiance semblable à l'esclavage et au mépris des bénéficiaires. Même pauvres, les enfants d'Haïti méritent d'être traités comme des enfants dotés de droits inhérents et de dignité humaine sans préjuger ni décimation de couleur ni de race.

Nous saluons le courage du gouvernement en place et, plus spécifiquement la justice haïtienne qui, par une action décisive, vient de prouver qu'Haïti peut se relever et exiger des explications à quiconque.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti
19 septembre 2014
@reseaucitadelle
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LISEZ: CINQ (5) VICTIMES DE L'ORPHELINAT SAINT-JOSEPH DE DELMAS 91 SAISISSENT LE CABINET D'INSTRUCTION DE LA JUSTICE HAITIENNE.-
Le Ré.Cit. - Réseau Citadelle: Haiti-Pédophilie-Justice : Plainte formelle de cinq victimes contre Michael Geilenfeld.
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Haïti - Politique : Laurent Lamothe nommé Leader innovant de l'année


Haïti - Politique : Laurent Lamothe nommé Leader innovant de l'année
« Latin Trade Group », le principal fournisseur de services d'information et d'affaires aux sociétés opérant en Amérique latine, a annoncé jeudi, que le Premier Ministre d'Haïti, Laurent Lamothe, recevra le « Innovative Leader of the Year Award » (Leader innovant de l'année) lors du 20e anniversaire du « BRAVO Business Awards » le 7 novembre à Miami.

« Latin Trade Group » explique « En tant que Premier Ministre depuis 2012, Lamothe avec l'administration du président Michel Martelly, a aidé à établir un changement de paradigme pour Haïti en tant que destination pour les investissements, plutôt que simplement l'aide humanitaire. Il a engagé des réformes et politiques pour faire d'Haïti un pays plus sûr et plus favorable aux affaires. Les principales initiatives comprennent : les exonérations fiscales de 15 ans et des allégements fiscaux aux entreprises qui investissent en Haïti, et l'augmentation de la force de police de 30%.

De 2012 à 2013 les investissements directs étrangers en Haïti ont augmenté de 25 %. Les marques mondiales ont fait des investissements importants en Haïti, y compris Heineken, Digicel, Viettel, Toms Shoes, Marriott et Carnival Cruise Lines. Tous ces investissements ont un impact direct dans la stimulation de la création d'emplois, la reconstruction et la croissance économique en Haïti, en le repositionnant comme un pays 'ouvert aux affaires' »


« Nous sommes ravis de reconnaître les réalisations remarquables du Premier Ministre Lamothe [...] au cours du 20e anniversaire du BRAVO Business Awards » a déclaré Maria Lourdes Gallo, Directeur exécutif du « Latin Trade Group ». « Ils [Laurent Lamothe, Miguel Galuccio, PDG de l'année et Fabian Gosselin, PDG dynamique de l'année] complètent un groupe d'éminents Chefs de file, qui ont un impact dans les domaines public et privé de la région pour leurs contributions. »

HL/ HaïtiLibre 


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HAITI - Pedophile: Discriminating Conduct of Some North American NGOs in Haiti



The fight for justice for Haitian children, sexually abused by NGOs' executives, leads some observers to question whether there is a pattern of behaviors akin to apartheid, discrimination and other biases underneath these executives' worldview.
The case of Mr. Douglas Perlitz in Cap -Haitien and that of Mr. Michael Geilenfeld in Delmas illustrates some deeply held discriminatory views by the members of the Boards of Directors of "Haiti Fund" and "Heart with Haiti," which unfortunately, results into apartheid-like approach to the sexual scandals   that have plagued these NGOs and contempt for the alleged victims as human beings.
Over several decades, these NGOs, under the umbrella of philanthropy, have raised large amounts of funds to help the impoverished and the destitute children while they remain insensitive to the sexual assaults and plights, which have been thrust upon these young victims by the very executives who came to provide them with education, healthcare, shelter, etc.
The leaders of these NGOs remained supportive of those who have been accused of serially sexually abusing children under their care. They never considered it worthy, justified or even prudent to   investigate, denounce, condemn and eventually stop the sexual abuse of those children. They would rather address the form of the revelations in lieu of considering the denunciation of those appalling and horrible on their own merits.
Strategically, the management of these two NGOs strives to break victims' resistance through a war of attrition and by attacking their character when they paint them as liars and ingrates who dare protest or challenge the abuses they have sustained.
Advocates for justice against child abuse such as Cyrus Sibert and Paul Kendrick have been the subject of smear campaign and intimidations by M. Geilenfeld.   
The pattern is obvious since we can remember so well during the intervention of Mr. Perlitz' counsel at the U.S Federal Court in New Haven Connecticut, on December 21, 2010, when the counsel stated that Haiti is a poor country, stained by bacteria and diseases, and that the ignorance of its people hinders their ability to practice basic hygiene principles. He claimed that the victims were predisposed to sexual misconducts and that someone else would have committed the offenses, and that Mr. Perlitz, somehow, was belittled for having sex with these destitute children.
The sitting judge on the Federal Court of Connecticut had to remind   the counsel that he could defend his client without insulting Haiti and its people. Many broke in tears hearing a foreigner presenting Haiti as a pariah, a rotten state deserving good laws and institutions, and that its people were naturally stripped of their pride and dignity. 
Today, in this new struggle between us and the NGO "Heart with Haiti," we wonder why is it so difficult for the leaders of that NGO to recall one of their representatives accused of pedophilia. Why is it so hard for an NGO to call for an internal review to discover the truth, to cooperate with the law, and to redeem itself?
Why it is morally acceptable for   the NGO, "Heart with Haiti" to elect to back a man accused of pedophilia, a suspect of multiple sexual assaults on children in his care? Why is this NGO striving to impose on the Haitian society a missionary accused of pedophilia while in the United States the suspect would be prohibited from areas frequented by children? Why is that over 30 years, accusations of sexual predations on children have consistently pointed toward Mr. Geilenfeld?
Over the years, more specifically, in 1987, 1990, 1991, 1995, 1998, 1999, 2003 and 2010, some young Haitians came forward to speak out against crimes of sexual abuses, human trafficking, and pedophilia, which have plagued the St. Joseph Orphanage of Delmas 91. However, the NGO's rationale on the relationships between a human being and a poor from Haiti   led to contempt and overbearing. The North Carolinian NGO has scrupulously ignored the cries of the victims and insisted, by all means, to keep the suspected sex predator as the executive manager of that orphanage while this man continued, undisturbed, committing the repeat of pedophilia. The suspect has used his privilege and money to exploit public officials and weaken further an already weak justice system in Haiti.
These NGOs always boast and clamor their love for the impoverished children of Haiti. Would their managers accept that their own children attend a school or sports club run by a multiple accused of sexual assaults, especially, on children? Why have the officials of "Heart with Haiti" found it excessive the activism of Cyrus Sibert and Paul Kendrick riling against those   practices and calling for justice for the victims of child exploitation, yet have spent roughly half a million dollars to provide the suspect with a strong legal defense team and other experts to burnish his image? Would this imply that the victims are underserving of any kind of support?
What lesson do they want to teach in Haiti? Are they suggesting that if one of their missionaries is accused of abusing sexually poor children, they will, unconditionally, defend and protect the suspect until he prevails?
Certainly they have considered Haitian children as inferior beings as they have stripped them of their inherent rights, and frankly,   failed to see them through the lenses of human being.
Should we accept helplessly such a situation of degradation of the children of Haiti?
Some files related to the operation of the St. Joseph Orphanage of Delmas 91 reveal that, John Duarte, priest and co-executive of that orphanage, was arrested and convicted in Canada of pedophilia committed in Haiti. Other visitors who stayed at the orphanage such as Mr. Michael Brower and Mr. Philip Norris are known or have been prosecuted for sexual abuse of children. Recently, it was revealed that the pedophile Association NAMBLA (North American Man/Boy Love Association) maintained an excellent   relationship with the St. Joseph Orphanage and has raised money on the latter's behalf.

How can it be explained to the officials of the NGO "Heart with Haiti" that something is wrong at the   St. Joseph Orphanage and that the responsible and right thing to do would be to first recall their representative, Mr. Geilenfeld; and call for a thorough and serious investigation, make public the results of such an investigation, and finally, work with law enforcement while supporting the young alleged victims?
Research shows that victims of human trafficking and sexual abuses bear the scars throughout their lives and that the pedophiles tend to commit a repeat the offence. Also, the side effects and the trauma hardly disappear over time. As a result, our support for the victims must not be deterred until we reinstate them as full members of society.
The arrest of Mr. Geilenfeld which has occurred on September 5 is a positive message sent by the Haitian government to those NGOs willing to always offer the Haitian people before a done deal. To these people who consider Haitian children as sex objects and sex slaves stripped of their beings, the Haitian government has just shown that it can set the rules of the game. The Ministries of Planning and that Interior must assess the responsibility, accountability, and social impacts of these NGOs before renewing their license to operate. Leaders of NGOs using the humanitarian umbrella as a Trojan horse while having no respect for our people ought to be deported.
Humanitarian aid cannot be carried out in atmosphere akin to apartheid and contempt of beneficiaries. Even the poor   children of Haiti deserve to be treated like children with inherent rights and human dignity without prejudice or racial discrimination.
We commend the courage of the Haitian government, and much specifically the Haitian justice for its decisive actions suggesting that Haiti can stand up against a suspected criminal no matter how powerful he might be.

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti
19 septembre 2014
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READ: Five (5) Victims of a Pedophile at the St. Joseph's Orphanage at Delmas 91 have reached the Cabinet of investigation in the Haitian's Justice court.--
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2014/02/civilcriminal-lawsuit-filed-in-haiti.html