dimanche 22 février 2015

Haiti : La dictature existe encore dans au moins, 3 communes du Nord -- Pignon, Dondon, Grande-Rivière. (Texte de Cyrus Sibert)

Une situation de répression pré-électorale règne dans les Communes de la Grande-Rivière du Nord, de Dondon, et de Pignon.

Plusieurs jeunes qui contestaient le mode de formation du Bureau Electoral Communal (BEC) de leur commune font, aujourd'hui, l'objet de poursuites judiciaires partisanes. Des mandats d'arrêt ont été émis contre eux par des juges partisans plantés par les ex-députés dont les bilans sont pitoyables et, qui ayant atteints la fièvre de réélection, ont choisi de persécuter des citoyens de leur commune, parfois, anciens supporteurs, d'attentat contre le local de l'institution électorale communale.

La folle décision du Conseil Electoral Provisoire de Mr. Max Mathurin de reconduire, sans enquête, les membres de tous les BED et BEC du pays est une erreur grave capable d'affecter la crédibilité des prochaines joutes. Au niveau des communes, les responsables électoraux sont des fanatiques connus des députés sortant. Ces derniers avaient utilisé leur influence pour imposer de façon indécente des membres de leur famille, leur chauffeur et des membres de leur garde rapprochée comme membres des Bureaux Electoraux Communaux.

Dans des villes comme la Grande Rivière du Nord, Pignon et Dondon, des députés, "élus'' en 2010 suite à de vastes opérations de fraudes massives, cherchent, une fois de plus, à rééditer leur forfait en faisant main basse sur les BEC.

La stratégie est la suivante: 
1- Imposer des partisans inconditionnels comme membres du Bureau Electoral Communal (BEC).
2- Utiliser des juges et Commissaires du gouvernement qu'ils avaient implanté au sein du judiciaire pour terroriser les jeunes qui osent contester la composition du BEC en émettant des mandats d'amener contre eux.
 
Tout part d'une mise en scène d'attentat contre le local du Bureau Electoral Communal. Des incidents souvent montés de toutes pièces dans le but de contraindre leur potentiels adversaires à l'exile et/ou au silence. Cette pratique prévaut actuellement un peu partout dans le Nord, notamment, au Dondon et à Pignon. Il suffit de contester, de dénoncer ou de critiquer, des choses pour que les ex-députés concoctent eux-mêmes des actions criminelles ou délictueuses  afin de vous accuser d'attentat contre le local du BEC, justifiant ainsi l'émission de mandats d'amener.

Au seuil des élections qui doivent être tenues dans la transparence, l'honnêteté et dans le respect des libertés démocratiques (y compris doit à la contestation sur une base légale), la réalité qui prédomine à la Grande-Rivière du Nord, au Dondon et à Pignon est inacceptable. Il s'agit ici d'un très mauvais présage pour le gouvernement qui devra trancher entre des potentiels parlementaires contestés et illégitimes, "élus" grâce à des actions criminelles et les aspirations démocratiques du peuple haïtien.

Avec plus de 10 millions de gourdes accordées par l'exécutif chaque années et cela depuis environ 4 ans, les ex-députés devraient avoir un bilan acceptable pour être réélus dans leur circonscription respective. Ces ex-députés qui coutent une fortune à la nation sont un frein au développement économique du pays en raison notamment de leur comportement délinquant. La stabilité en Haïti passe par de bonnes élections, des compétitions libres, le droit des opposants de critiquer, de proposer, et de concourir, dans le calme et la sérénité avec les ex-députés lors des prochaines élections - sans s'inquiéter pour la sécurité de leur personne et leurs biens, tout comme de ceux de leurs supporteurs.
 
Haïti doit rompre avec cette pratique qui consiste à créer des événements criminels capables de justifier les persécutions politiques au moyen de l'appareil judiciaire. Le judiciaire doit être un instrument de stabilisation, une institution de promotion des droits universels, d'équité, et de libre arbitrage dans son application de la règle de droit entre les parties en conflits. Dépourvu d'un judiciaire noble, Haïti ne pourra pas être compétitive dans sa quête d'attirer des capitaux étrangers pour financer des investissements, la croissance économique, et réduire la pauvreté extrême.
 
A la Grande-Rivière du Nord, la population dénonce l'existence d'un gang dénommé LAME ZO REKEN qui permet à l'ex-député de terroriser ses adversaires. Il est vrai que la situation politique est exceptionnelle, mais il est temps que le pouvoir central -- le CSPN (Conseil Supérieur de la Police Nationale) et de la Présidence, affronte cette délinquance politique qui risque de causer des dégâts structurels au pays. De paisibles jeunes, supporteurs naturels de la cause démocratique et du pouvoir en place sont continuellement persécutés par des membres de gangs agissant en toute impunité. Les partisans du pouvoir en place sont sans directive étant donné qu'ils sont persécutés par un ex-député se réclamant du pouvoir en place, et qui selon eux, n'agit pas dans le sens du progrès.

Les prochaines élections doivent être une opportunité pour que de jeunes leaders puissent émerger, mais pas un exercice de pérennisation du statut quo ex ante. Des jeunes doivent pouvoir s'organiser, critiquer, et solliciter, en toute liberté, le vote de la population. C'est une erreur de vouloir verrouiller, le système électoral avec l'idée de réélire des parlementaires coûteux, improductifs et corrompus et, dont la présence fait plus de mal au développement du pays étant donné qu'ils n'avaient pas contribué dans patrimoine législatif du pays alors qu'ils percevaient leur chèque, des frais et des avantages liés à leur fonction de prédateurs des pauvres. Une fois de plus, il faut des élections libres et inclusives qui garantissent la stabilité politique et la baisse des tensions sociopolitiques. Cela implique la création chez le perdant d'un sentiment que sa défaite électorale découle d'un rejet ou d'une sanction de la population souveraine de sa circonscription n'ayant pas voté en faveur de ses propositions et sa vision du future.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
22 février 2015
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr 
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

samedi 21 février 2015

Haiti-Assistance aux victimes du Carnaval!!! Et les victimes de l'orphelinat Saint-Joseph???

Assistons aussi, les jeunes victimes de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91 qui ont été abusées par Michael Geilenfeld et par d'autres missionnaires pédophiles liés à NAMBLA!!!  
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) dixit Abraham Lincoln.

Quoi de plus folle qu'une opposition qui détruit des fleurs au Champs de Mars?

Barbarie de l'opposition radicale à Port-au-Prince, Haiti. Des fleurs déposées en mémoire des victimes du Carnaval, détruites.---

Extremis opozisyon yo kraze flè yo te mete sou chanmas nan memwa viktim 17 Fevrier yo. Yon zak ki montre nivo SAUVAGERIE neg sa yo!!!




mardi 17 février 2015

Ministère de la Communication : Gouvernement de la République d'Haiti.-

[COMMUNIQUE] Suspension des festivités carnavalesques 2015 sur toute l'étendue du territoir.

Port-au-Prince, le mardi 17 février 2015.- Suite à l'accident malheureux qui s'est produit ce matin 17 février 2015 à 2 heure 48 lors du passage du char du groupe musical Barikad Crew dans l'aire du Champ de Mars durant le deuxième jour du Carnaval national 2015, avec un bilan provisoire de 16 morts et 78 blessés, la Primature, agissant au nom du Gouvernement de la République, a pris les mesures qui s'imposent en la circonstance.

Partageant la douleur des familles touchées par ce drame, le Gouvernement de la République a pris la décision de suspendre les festivités carnavalesques sur toute l'entendue du territoire et de décréter 72 heures de deuil national  à compter du mercredi 18 février 2015 à 0:01 heure.

A cette occasion, le drapeau national sera mis en berne dans les édifices publics. Les stations de radio et de télévision diffuseront de la musique de circonstance. Une veillée sera organisée à la mémoire des disparus qui seront salués par des funérailles nationales le samedi 21 février 2015.

Le Gouvernement de la République et le peuple haïtien, fortement solidaires des familles éplorées en ces circonstances difficiles, saisissent l'occasion pour saluer la réaction prompte et efficace des forces de sécurité du pays et des secouristes.

-FIN- 
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But you can't fool all the people all the time."
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L’état de santé de Fantom stable selon les premières information.-

Posted On 17 Feb 2015 By : EHN

Des sources concordantes font état de la statbilité de l'état de santé du chanteur vedette de Barikad Crew.  Médecins et amis à son chevet confirment que Fantom va bien pour le moment.  L'accident est survenu aux alentours de 3 heures am lorsque que le char de Barikad Crew a heurté de plein fouet un cable électrique aux abords du Mupanah. (Voir une vidéo au bas de cet article.) Tôt dans la matinée le Ministre de la Communication Rotchild François Jr a donné lecture sur la TNH d'un communiqué officiel autour de la position du gouvernement. Le Ministre a par ailleurs annoncé sur son compte twitter qu'une conférence de presse sera donnée aux alentours de midi.

Les premières informations ont fait état d'une quinzaine de morts et plus d'une quarantaine de blessés.  Une nouvelle qui vient jetter l'effroi sur le déroulement de l'événement sans incidents majeurs jusqu'à ce deuxième jour gras. E-Haiti Network

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Le Gouvernement de la République consterné par l'accident survenu sur le parcours du carnaval national.- #Haiti #Carnaval

Port-au-Prince, le mardi 17 Février 2015.- Le gouvernement de la République informe la population qu'un malheureux accident, suite à un choc électrique, s'est produit tôt ce matin à 2h48 lors du passage du char de Barikad Crew dans l'aire du Champ de Mars au cours du déroulement de la deuxième journée du carnaval national 2015. 

Un bilan provisoire permet d'établir plus d'une dizaine de morts et une quarantaine de blessés. 

Le gouvernement présente ses sympathies aux familles des victimes et précise  que toutes  les dispositions ont été prises en vue d'assister toutes les personnes affectées par ce drame.  

La population sera donc tenue informée de l'évolution de la situation.       

Rotchild François Jr.
Ministre de la Communication 
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Baricad Crew Electrocuté au Champs de Mars - #Carnaval #Haiti

Attention!!! Images choquantes... 18 morts et 50 blessés.- 

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Flash!!! 18 morts et 60 blessés après avoir été électrocutés lors du carnaval

#Haïti : au moins 18 morts et 60 blessés après avoir été électrocutés lors du carnaval de Port-au-Prince #BarikadCrew
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lundi 16 février 2015

Témoignage sur l'exécution de René Péan, il y a 50 ans : "Yon Simagri".-


Je suis contre la peine de mort et contre toute initiative visant à enlever la vie humaine. Dans la Bible, c'est le seul commandement fini par un "point": Tu ne tueras point??? C'est triste de voir la vie de cette homme totalement maitrisé, être enlevée par ses semblables. Je suis contre la peine de mort en toute circonstance. Trop de tristes épisodes dans notre histoire de peuple... Je suis encore plus touché par son effort de rester fier, la tête haute, même ligoté, devant la mort. 

Ma mère vient de m'apprendre que Péan était accusé de sorcellerie. Lors de cet événement, elle était à l'école primaire. Les autorités exigeaient que tous les élèves des écoles de Cap-Haitian assistent, en uniforme, à l'exécution de 3 "condamnés", 2 assassins et Péan. Elle est restée marquée par ce spectacle qu'elle appelle: Simagri ! Comment peut-on juger et condamner quelqu'un pour sorcellerie? (Une accusation fantaisiste et sans fondement) Ala Pay!!! 

René Péan est sans doute victime d'un complot pour une histoire de femme, de biens ou de pouvoir.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
16 février 2015
@reseaucitadelle
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Il y a 50 ans : René Péan était fusillé.-

(Photo : Au Champ de Mars du Cap-Haïtien, René Péan: Stoïque, imperturbable, affichant son mépris à la face du peloton d'exécution ! Dédaigneux du commandant macoute Robert Cox)

par Leslie Péan, 13 février 2015 --- Je n'avais alors que 15 ans et j'ai d'abord cru à une plaisanterie de mauvais goût. Puis, au cours des heures qui ont suivi, j'ai compris qu'il venait de se passer quelque chose de très grave. Je ne reverrais plus mon oncle René. Cinquante ans ont passé, mais il ne s'écoule jamais un 16 février qui ne m'apporte une raison de penser à lui. Stoïque, imperturbable, affichant son mépris à la face du peloton d'exécution ! Dédaigneux du commandant macoute Robert Cox qui lui ficelait les bras au poteau. L'événement a jeté un voile de mutisme et une peur jamais dissipés dans la famille. Décision scandaleuse et expéditive, s'il en est. Accusation floue, fantaisiste et cynique : kamoken, loup-garou, auteur du meurtre d'un tonton-macoute. Allégations affirmées par le pouvoir, mais entachées de doutes dans l'opinion publique.

Sous l'empire des pressions et machinations politiques bien connues du régime Duvalier, l'oncle René n'a eu droit ni à la présomption d'innocence ni au jugement d'un tribunal. Dans la presse locale, seul Le Nouveau Monde, alors publié uniquement au Cap-Haitien, fit brièvement mention de cette exécution, de sorte qu'on n'en entendit pas parler dans les autres villes du pays. À l'étranger, seul le New York Times fit état, dans son édition du 11 mars 1965, de l'exécution de René Péan, entrepreneur de pompes funèbres accusé d'avoir tué un tonton-macoute.

Quand les images de l'exécution au Champ-de-Mars du Cap-Haïtien nous sont parvenues, la porte était ouverte à toutes les interprétations. Tous les silences, toutes les déductions possibles. René était là, avec le regard impassible de celui qui affronte son destin avec courage. René a occulté la mort avec la même sérénité affichée par Marcel Numa et Louis Drouin Jr, exécutés trois mois avant lui à l'entrée du cimetière de Port-au-PrinceDes tragédies dont aucune des trois familles ne s'est jamais relevée. Écartelées entre la soif brûlante de justice et le besoin cuisant de vengeance. Déchirées par l'échec collectif d'une société qui, faute de repères, en arrive à douter de tout, même des raisons d'exister. Face au sentiment d'impuissance d'une population broyée par la dictature, chacun se demande comment dégager de nouvelles perspectives. Comment construire du sens devant des actes d'une telle barbarie ? Quelles règles de vie inventer quand le nihilisme fait disparaître tous les réseaux de sens ?

La métropole du Nord se relevait à peine du traumatisme causé par la rafale de mitraillette d'Adherbal Lhérisson qui faucha l'ex-député Tony Piquion au beau milieu d'une soirée de l'orchestre Septentrional au club Rumba. L'exécution de René, une semaine plus tard, plongea de nouveau la population du Cap dans le désespoir. Les attitudes variaient devant ces successions de drames sanglants. Dans le cas de René, au désespoir et au courage des uns succèdaient les déclarations d'allégeance des autres au pouvoir en place. Des formes de servilité et d'obédience qui ne sauraient masquer le tremblé de la déraison des flous d'âme.

François Duvalier venait à peine d'inaugurer la farce de la présidence à vie. Ce régime mortifère considérait comme de graves délits l'indépendance d'esprit et la force de caractère du citoyen. Des traits prépondérants dans le comportement d'une personnalité de la trempe de René. Aucune démarche auprès des instances judiciaires n'a pu conjurer ce destin tragique. Des sbires du régime avaient décidé de la mort du citoyen René Péan, parce que sa droiture, son indépendance d'esprit et sa réussite en affaires étaient un affront à leur pouvoir soutenu par la terreur. Une mort qui illustrait la nécessité de se battre contre un système qui a mis en marche la machine de destruction des corps, mais surtout des esprits, qui allait durer encore plusieurs décennies.

Pour parer au risque que le fragile bouche-à-oreille ne fasse perdre la mémoire d'une des multiples tueries de ce régime sanguinaire, j'ai décidé de prendre le chemin du roman pour raconter, en cette année du 50e anniversaire de l'exécution de René Péan, cette tragique histoire aux mille rebondissements.

Thérèse, l'épouse de René, est la narratrice de l'histoire qui raconte le complot pour tuer son mari et ses tiraillements dans toutes les directions pour tenter de le sauver. En faisant des démarches pour faire libérer René, on découvre avec Thérèse les manigances du régime. Elle est confrontée à une clique de brigands qui veut se débarrasser de René pour la faire tomber dans leurs filets. Le nœud de l'intrigue est dans la logique refusant d'impliquer directement François Duvalier dans le crime qu'il a pourtant ordonné. Et pour ne pas être harassés par la folie meurtrière qui se répand, les membres de la famille réagissent de diverses manières. Plongeon dans l'intérieur des êtres à la manière d'un magicien qui fait des tours avec un mouchoir. Certains choisissent de quitter l'enfer duvaliérien, d'autres optent pour le consentement. Les dédales obscurs du pèlin-tèt conduisent à la folie et on apprend à les contourner. Thérèse réalise que les commandants militaires, commissaires du gouvernement, députés, chefs macoute, etc. sont tous des serviteurs et hommes de main dont l'unique objectif est le maintien du duvaliérisme, à tout prix. La conscience des hommes devient une marchandise qui s'achète à un prix de plus en plus vil. De la recherche de la liberté et du sens dans le roman, on passe au récit de la solidarité entre les assassins.

L'objectif est de tirer René du silence et de l'oubli. Dans le décor des nuits noires du début de la présidence à vie, le roman retrace la vie amoureuse, familiale et professionnelle de René Péan, jusqu'au moment où les barons du duvaliérisme décident de sa mort. Question de réhabiliter un entrepreneur, un rude travailleur dont la réputation a été souillée par des saltimbanques au pouvoir. Question aussi de condamner des pratiques qui continuent dans notre quotidien.

Leslie Pean
Economiste - Historien

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samedi 14 février 2015

Plus de 21 policiers abattus sous la gouvernance d'Evans Paul.-

Un nouveau policier abattu de 3 balles à Delmas 31, ce vendredi 13 février 2015, dans la capitale haïtienne. Ce qui porte à plus de 21, le nombre de policiers assassinés dans la zone métropolitaine depuis l'arrivée au pouvoir de Monsieur Evans Paul comme Premier Ministre. Le jeune officier de Police assassiné est un membre du BIM (Brigade d'Intervention Motorisée), originaire de Fort-Liberté. Meme quand tous les détails autour de ce meurtre ne sont pas encore élucidés, il est clair que ces attaques contre la PNH font partie d'une campagne d'intimidation visant à démotiver les policiers dans le but de livrer le pays aux criminels de la drogue, du kidnapping et de l'opposition radicale. EXISTE T-IL UNE STRATEGIE POUR PROTEGER LES POLICIERS ET FAIRE ECHEC AUX BANDITS??? IL FAUT PLUS QUE DES VISITES AU CHEVET DES POLICIERS VICTIMES!!! 
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