vendredi 24 mars 2017

#Haiti : Quand le BMPAD/PetroCaribe subventionne RNDDH.-

Un chèque d’un montant de 1.5 million de gourdes, émis par le BMPAD/PetroCaribe à l'ordre de RNDDH/Pierre-Espérence circule sur WhatsApp. Les internautes crient au scandale et réclament des explications du RNDDH et/ou de son coordonnateur. 

Ce n’est pas facile d’être proche du pouvoir d’Etat en Haiti et de rester - comme nous - propre, incorruptible et sans aucune implication dans le détournement de l’argent du peuple. Ce que nous appelons : “L’aile saine du mouvement”.

Comme aime répéter le Doyen Charles Manigat de l’INUJED* (Cap-Haitien) : “Le porteur de message et/ou l’idéologue est un sacerdoce. Il doit se garder d’être impliqué dans le genre de combines qu’il dénonce. Son discours doit-être basé sur sa conviction ferme.”

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 mars 2017
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*INUJED : Institut Universitaire des Sciences Juridiques, Économiques et de Développement régional.

jeudi 23 mars 2017

Première décision révolutionnaire de Moise/Lafontant : Transparence sur les subventions de l’Etat, source de corruption.-

#HAITI : DISCIPLINER LES DÉPENSES PUBLIQUES, COMBATTRE LA CORRUPTION, UNE DÉCISION COURAGEUSE ET RÉVOLUTIONNAIRE DE L’ADMINISTRATION MOISE/LAFONTANT ADOPTÉE LORS DU 1er CONSEIL DES MINISTRES. LE TEMPS DE LA DÉCANTATION A SONNÉ… L’OPPORTUNITÉ DE SÉPARER LES TRAVAILLEURS-PROGRESSISTES DES JOUISSEURS-CORROMPUS-PROFITEURS DE L’ÉTAT. LE TEMPS DE DÉMASQUER LES HYPOCRITES ET LES DÉMAGOGUES.—- 
Le Président Jovenel pourra t-il tenir???? Ann swiv!!!

Lisez : Premier conseil des ministres et 1ère décision de l`administration Moise-Lafontant.-
 23 mars 2017

Port-au-Prince, Jeudi 23 mars 2017 ((rezonodwes.com))– Le Président de la République,  Monsieur Jovenel Moïse, accompagné du Premier Ministre Jack Guy Lafontant, a présidé au palais national, mercredi 22 Mars 2017, le tout premier Conseil des Ministres de l’Administration Moïse/Lafontant.

A cette occasion, la nouvelle administration a adopté sa première grande mesure qui fait injonction aux organismes publics, de quelque nature que ce soit, de publier dans le journal officiel de la République « Le Moniteur » tous les détails possibles sur les subventions accordées.

Jovenel Moise avait annoncé dans un discours délivré la veille de ce conseil, lors de l`investiture du premier ministre Jack Guy Lafontant que les ressources doivent servir à résoudre le problèmes de la population et non enrichir quelques uns.

En annonçant cette prochaine mesure, le président de la république avait également promis que son gouvernement publiera, entre autres, les montants, les motifs, les noms des bénéficiaires et les lieux d'exécution de ces subventions.

Pour le président Jovenel Moise, qui a pris fonction le 7 février dernier, ce sera un premier pas en vue de restaurer la confiance entre les citoyens et ceux qui les gouvernent.


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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

jeudi 16 mars 2017

Haiti - Loi sur la diffamation : Quand des parlementaires diffamateurs cherchent à réduire le peuple au silence.-

L’absence de débats sérieux autour de la loi sur la diffamation est une preuve du bas niveau de la société civile haïtienne. Jamais, une loi sur la diffamation n’a été adoptée dans une démocratie, sans susciter des débats houleux sur son objectif, son application et les garanties pour la liberté d’expression. Dans les pays de la Caricom, des organisations de travailleurs de presse comme l’Association of Caribean MediaWorkers (ACM), se battent avec le support du CPJ (Committee to protect Journalists), RSF (Reporters sans Frontières) contre la pénalisation de la diffamation. Comment comprendre l’adoption par le Sénat haïtien, à l’unanimité d’une loi sur la diffamation, sans une large publication du texte pour un débat national dans des forums de citoyens, d’étudiants, de militants de droits humains ou de travailleurs de presse?
Normalement, les associations de presse et/ou de médias devraient avoir à se prononcer sur le projet de loi. Des organisations de droits humains et celles dites de la société civile devraient être consultées en conséquence. Le vide créé par l’absence du Professeur Jean-Claude Bajeux est encore une fois ressenti. Car, jamais, il n’aurait accepté cette loi sans exiger un débat dans la société civile. Déficit de concepts des militants actuels plus à l’aise à parler de Guy Philippe au mépris du principe de la présomption d’innocence qu’à défendre les principes démocratiques.
De plus, une nouvelle loi sur la diffamation en Haiti serait nécessaire, si elle avait adopté des dispositions pour punir les parlementaires qui diffament contre des citoyens. Car, depuis l’arrivée au pouvoir du Président Michel Martelly en 2011, les parlementaires sont les principaux diffamateurs qui utilisent les médias et la presse pour détruire des citoyens qui ne partagent pas leur opinion politique. C’est aussi le cas quand un parlementaire veut se venger d’un ancien comptable des deniers publics ou s’il voit en un citoyen un éventuel concurrent pour des prochaines élections.
Moise Jean-Charles n’est-il pas connu pour ses diverses accusations sans fondement contre des personnalités publiques ou privées afin de se faire une visibilité et de se porter candidat à la présidence? Lors de la séance de ratification de la politique générale du Premier Ministre Jacky Guy Lafontant, le Sénateur Jean-Renel Sénatus n’a t-il pas qualifié une citoyenne de folle sans aucune preuve ni aucun rapport d'expert?
C’est à ce niveau qu’il y a un vide juridique à combler. La loi ne dit rien sur les mesures à adopter quand un parlementaire utilise la diffamation pour détruire des citoyens. Alors que contre nous autres citoyens, il existe déjà une loi haïtienne sur la diffamation, forts de leur immunité, les parlementaires haïtiens sont toujours au-dessus des lois :
Ils ont le droit d’obtenir décharge, le droit de manipuler de fortes sommes d’argent liquide sans être accusés de blanchiment, le droit de mener une vie de Prince aux dépens de la caisse publique dans un pays pauvre, le droit de circuler avec des groupes d’hommes armés, le droit de diffamer, le droit d’intimider, le droit de bastonner, le droit d’harceler les jeunes filles et d’abuser des mineurs.…en un mot, le droit de commettre des crimes impunément. Pour ne pas être dénoncés ni dérangés dans leurs pratiques abusives, ils veulent une prétendue loi sur la diffamation comme arme pour intimider le citoyen et le peuple.
Haiti a surtout besoin d’une loi garantissant aux citoyens, aux journalistes, aux chercheurs et aux enquêteurs privés, l’accès aux dossiers de l’Etat pour une meilleure vigilance citoyenne.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 16 mars 2017
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Lisez : Criminal Defamation Laws in The Caribbean.-

samedi 4 mars 2017

Le Président Préval a t-il été tué par des “expressos à répétition”?

Dans un texte paru ce 4 mars 2017 dans le journal le Nouvelliste sur les dernières heures du Président René Préval sur terre, le député Jerry Tardieu écrit : "Pendant deux heures, autour des expressos que nous servait à répétition la sympathique Rose, nous allons échanger dans la bonne humeur et la plus parfaite convivialité."
On peut comprendre que ces expressos riches en caféine, à répétition, peuvent être la cause de la mort subite de cet ancien Président qui pouvait encore servir son pays, sur certains dossiers. 

L'absence de régime alimentaire est la cause principale de tous ces décès qu'on pouvait retarder. Des expressos à répétition pour un homme de 74 ans, c'est suicidaire. De plus, l'homme en question est connu comme un fanatique de la bouteille.  De l’alcool et des expressos à répétition peuvent former un cocktail puissant pour augmenter la pression artérielle jusqu'à faire exploser le cerveau.

L'irresponsabilité devient suicidaire en Haiti. D'ailleurs, elle risque d'anéantir toute la nation haïtienne.  
Si tout homme doit inévitablement mourir un jour, on peut retarder ce sort à partir des examens médicaux pour prévenir les pathologies et un régime alimentaire adapté à l’âge.

A un certain moment de la vie, il faut changer de régime alimentaire, cesser de consommer certains produits comme le café (des expressos), de l'alcool, des boissons gazeuses, les fameux Energy drinks et diminuer le groupe graisse, sel et sucre. Il faut aussi se reposer, passer moins de temps dans les soirées dansantes et limiter tous les excès, même les performances au lit. Il faut se méfier des désirs. Car, nous redoutons tellement le vieillissement de notre corps que notre esprit fait tout pour refouler vers l’inconscient (ignorer volontairement) nos difficultés physiques.

La force d'une nation repose aussi sur l'expérience ou la sagesse des gens du 3e âge. Ce n'est pas sans raison que les grandes nations s'obstinent à protéger leurs anciens Présidents, vice-Présidents, Ministres ou Premiers Ministres, généraux et officiers retraités des forces de sécurité à travers des programmes pour les vétérans, leurs anciens cadres, universitaires, théoriciens, professeurs, écrivains, intellectuels, etc. Dans ces pays, on aurait jamais utilisé des artifices comme la fameuse "décharge parlementaire" pour bloquer plus de 100 anciens ministres et premiers ministres expérimentés. Au contraire, on invite les anciens gouvernants dans des forums universitaires pour partager leurs expériences avec les jeunes.

Il n'y a pas de pensée stratégique de haute considération nationale en Haiti. Tout est réduit à une question de lutte pour le pouvoir personnel. Pourtant, à l'Est de l'Ile, les élites et la classe dirigeante en ont défini une. C’est ce qui leur vaut plus de 20 ans de stabilité politique, une croissance toujours positive et un processus de développement irréversible. 

On n'a qu'à observer le niveau académique de tous ceux qui exercent le pouvoir en République voisine pour se faire une idée du sérieux avec lequel les dominicains traitent les questions nationales. Comme je l'ai toujours observé en lisant l'histoire des deux Républiques de l'Ile, la République Dominicaine est fondée sur une société secrète nationaliste, identitaire et anti-haïtienne : La TRINITARIA. Une vraie expression de leur volonté de puissance, basée sur une organisation qui inculque la discipline nationaliste, le secret d’Etat et l’intérêt national. 

Malheureusement, depuis Toussaint Louverture nous (haïtiens) sommes plus poussés vers l'utilisation de la force brutale sans une véritable pensée stratégique à long terme. Car, s’il y avait cette forme de pensée, on n'aurait pas assassiné Jean-Jacques Dessalines; on aurait évité les guerres civiles justifiant l'occupation américaine de 1915; on n'aurait pas renversé Jean Bertrand Aristide; ce dernier n'aurait pas sollicité un embargo total - sur son pays - suivi de l'invasion des troupes américaines et de la démobilisation des Forces Armées d’Haiti (FAD’H);  les parlementaires n'auraient pas utilisé la décharge pour bloquer plus de 100 citoyens compétents et expérimentés dans un pays peuplé en majorité d'analphabètes et de diplômés sans réelles connaissances académiques ni techniques - en tenant compte du niveau mondial.

Pour revenir à la mort du Président Préval, il faut à ce pays une politique du 3e âge. Notre existence comme peuple dépend de la façon dont nous conservons les hommes et les femmes expérimentés qui constituent une réserve stratégique nationale. 

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
4 mars 2017
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Lisez : Avec René Préval, durant ses dernières heures sur terre - (Texte de Jerry Tardieu)

vendredi 3 mars 2017

#Haiti : L’américain Michael Geilenfeld est en bonne santé mais refuse de se présenter devant la justice haïtienne.-

Michael Geilenfeld et Brunel Ezra
L’américain Michael Geilenfeld qui n’a jamais répondu aux multiples convocations de la Cour d’Appel de Port-au-Prince en vue de confronter les jeunes qui l’ont accusé de pédophilie, s’amuse tranquillement en République Dominicaine. Les avocats de Monsieur Geilenfeld ont toujours dit qu’il était malade donc empêché aux Etats-Unis. Dans la photo que nous publions, on le voit en compagnie de Brunel Ezra, accusé dans la tentative d’assassin sur O-gun, le chanteur de Team Lobey, à Pétion-ville, dans la soirée du mercredi 29 janvier 2014. Monsieur Brunel Ezra, est en fuite en République Dominicaine où il semble fonctionner sous une fausse identité: BRINELLO EXZAVIO. Là-bas, il aurait déjà été arrêté par la police dominicaine pour usage de drogue.

Selon les témoignages, Monsieur Geilenfeld, ce responsable d’orphelinat pour petits garçons qui a avoué son homosexualité au juge d’instruction Al Duniel Dimanche, aurait vécu en concubinage ouvert avec le mineur, Brunel Ezra, enfant de rue qui mendiait devant les supermarchés de Pétion-ville. L’ancien frère catholique aurait initié des relations homosexuelles avec l’enfant démuni qu’il avait invité à intégrer son orphelinat Saint Joseph de Delmas 91. Une relation qui aurait été transportée jusqu’à la maisonnette de la pauvre mère de l’enfant résidant dans le quartier défavorisé de Morne Calvaire. 

De plus, des habitants de Morne Calvaire affirment que, habituellement, le dimanche, M. Geilenfeld, surnommé «Blanc Michel», passait la journée dans la chambre de Brunel et se livrait à des ébats homosexuels sans tenir compte du voisinage. Il aurait initié le garçon à la consommation de la cocaïne et à d'autres pratiques perverses. Aussi, les responsables de l’orphelinat Saint Joseph reconnaissent dans leurs témoignages devant la Cour d’Appel que les riverains de Delmas 91, utilisaient le qualificatif “Massissi” (Gay) pour désigner les orphelins de Saint Joseph. Ce qui qui laisse croire que la clameur publique avait une idée claire de ce qui se passait à l’intérieur de l’Orphelinat. 

Presque tous les étrangers de race blanche accusés de pédophilie en Haiti arrivent à contourner la justice haïtienne. S’il y a eu décision définitive de justice, c’est paradoxalement, de la part des autorités judiciaires du pays du ressortissant. Incompétence, complaisance ou corruption, on arrive difficilement à obtenir une décision de justice en Haiti contre ces puissants étrangers accusés d’abus sexuels sur des enfants haïtiens. Le danger, après avoir purgé leur peine dans leur pays respectif, ceux qui sont condamnés pour abus sexuels sur mineurs haïtiens pourront revenir sans problème en Haiti et reprendre tranquillement leurs activités.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
3 Mars 2017
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Lisez : L’orphelinat St-Joseph, source d’insécurité à Pétion-ville.-
English:

He ran a missionary orphanage in Haiti. Now he’s accused of sexually abusing the kids.-

BY ALEX HARRIS
aharris@miamiherald.com
Daniel Pye ran a missionary orphanage in Haiti for years, where he fed and cared for 22 children. This week he was arrested and hit with federal charges of sexually abusing some of the minors he was charged to protect.
Pye, originally from Bradenton, volunteered at Haitian orphanages for years with his wife before they started their own in Jacmel, a southern coastal city. In Haiti, missionary orphanages house, care for, feed and educate orphans as well as underprivileged children with living parents.
The 35-year-old, who lives in Ashdown, Arkansas, was arrested and charged with child sex tourism.
In a federal criminal complaint, prosecutors accused Pye of molesting three of the girls in his care. One was 6 years old at the time. Her mother was fired from her job at the orphanage after she confronted Pye, according to the complaint, although he continued to pay her.
The complaint lists four victims, with most of the abuse centered on the then-6-year-old, who spoke with investigators in 2015.
“She said PYE had sexually abused her every day, whether his wife was home or not, beginning in 2008, when she was approximately six (6) years old, and ending ... in 2011,” according to the complaint.
An unnamed witness told authorities she shared a room with Pye at a religious conference in Kentucky, and he told her he “had an inappropriate relationship with one of the kids” at the orphanage. When she pressed him weeks later, he said he regretted trusting her, according to the complaint.
A second victim, who was 9 at the time of the abuse, told authorities she saw Pye molesting the first girl and having sex with another victim, who was around 12 or 14 years old at the time. She said Pye would touch her inappropriately while they were swimming.
Investigators used flight records and the posts on Pye’s Facebook account to confirm his travel dates to and from Haiti.
Pye has been imprisoned before. He was held in a Haitian jail cell for five months — at first on no charges and then for possessing “illegal documents.” It took a combined efforts from lawyers, missionary friends, Haitian senators, the country’s Ministry of Justice and the U.S. Embassy to free him.
Pye is scheduled to make his first appearance in court to determine who his lawyer will be.
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Law enforcement encourages the public to report suspected child predators and any suspicious activity to Homeland Security Investigations (HSI) through the toll-free Tip Line at 1-866-DHS-2-ICE or by completing the online tip form at https://www.ice.gov/webform/hsi-tip-form.
Alex Harris: 305-376-5005, @harrisalexc

Jovenel Moise réagit à la mort de René Préval.-

L’ancien président d’Haïti a trouvé la mort ce 3 mars 2016.
René Préval est mort d’un ACV. Comme une trainée de poudre, la nouvelle a envahi les réseaux sociaux peu après midi aujourd’hui. C’est sur Twitter que l’actuel président d’Haïti Jovenel Moise a réagi à la nouvelle.
« J'ai appris avec émoi le décès de l'ancien Président René Préval. Je me prosterne devant la dépouille de ce digne fils d'Haïti » a écrit Jovenel Moise.
« Triste nouvelle pour le pays » a Tweeté le député Gary Bodeau quelques instants avant. 

mercredi 1 mars 2017

On peut-être PHTK/TET-KALE et condamner les excès de Martelly.-

Toute la beauté de la vie et surtout de la démocratie réside dans les nuances. Nuancer exige une certaine culture, des valeurs, une personnalité, des principes.
1- On peut-être TET-KALE et condamner les excès du Président Michel Martelly dans le carnaval des Cayes. Un très mauvais spectacle, retransmis en direct dans le monde. Les nouvelles autorités du pays ont raté une occasion pour s’affirmer en l’expulsant du parcours.
2- On peut-être TET-KALE/PHTK tout en rejetant les manoeuvres des corrompus et des délinquants. Dans ce cas, on supporte l’aile saine du mouvement politique… des tendances diverses ds un parti, ça existe.
3- On peut-être Dieudonne Luma Etienne et combattre sa tentative de sous-traiter le département du nord avec Youri Latortue ou de s’aliéner à son profit.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 1 mars 2017
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mardi 28 février 2017

Les États-Unis sont-ils encore les États-Unis?

Il faut désormais faire face outre-Atlantique à l'arbitraire et à l'incompétence la plus totale.
26/02/2017 15:17 CET | Actualisé 26/02/2017 21:01 CET
Henry Rousso Historien, directeur de recherches au CNRS (Institut d’histoire du temps présent)
Le 22 février dernier, j'ai atterri vers 14h30 à l'aéroport de Houston, aux États-Unis, en provenance de Paris. Je devais me rendre à un colloque de la Texas A&M University (College Station), où j'ai été invité à plusieurs reprises ces dernières années. Au guichet de l'immigration, une fonctionnaire me refuse l'entrée et m'emmène dans une salle attenante pour contrôle, sans explications. Une trentaine de personnes y attendent que l'on statue sur leur sort. J'observe machinalement une certaine fréquence dans les entrées et sorties. Au bout de trois quarts d'heure, alors que la plupart de ceux qui attendent repartent sans problèmes, un jeune officier de police me demande de le suivre dans un bureau particulier. Commence alors un interrogatoire informel. Je lui demande ce qui me vaut d'être là. Il me répond : "contrôle aléatoire" (random check). Il me demande ce que je viens faire aux États-Unis. Je lui présente alors la lettre d'invitation de l'université. Cette intervention doit-elle être rémunérée ? Je confirme – c'est la règle dans beaucoup universités Nord-américaines. Il m'objecte alors que je n'ai qu'un visa touristique et non un visa spécifique de travail. Je lui réponds que je n'en ai pas besoin, que l'université s'est occupée comme d'habitude des formalités et, surtout, que je fais cela depuis plus de trente ans sans jamais avoir eu le moindre ennui. Son attitude se fait alors encore plus suspicieuse. Examinant mon passeport, il relève que j'ai bénéficié récemment d'un visa "J1", accordé notamment aux universitaires. J'ai été, en effet, professeur invité à l'Université Columbia de New York, de septembre 2016 à janvier 2017. Il conclut que je suis donc revenu travailler "illégalement" avec un visa expiré. J'ai beau expliquer que ma situation n'a rien d'anormal, sinon l'université n'aurait pas pu m'inviter, rien n'y fait. N'étant pas en possession d'un document fédéral m'autorisant à travailler aux États-Unis, je suis en infraction. La décision sera confirmée plus tard par son supérieur hiérarchique – que je n'aurai pas la possibilité de rencontrer.
On bascule alors dans une autre dimension. Le policier me fait prêter serment et me soumet à un interrogatoire étendu : questions sur mon père, ma mère, ma situation familiale, me posant près d'une dizaine de fois les mêmes questions: qui m'emploie, où j'habite, etc. J'ai la copie du procès-verbal. Il relève toutes mes empreintes digitales, pourtant déjà enregistrées dans le système comme pour tous les visiteurs. Il opère une fouille au corps en règle, malgré mes protestations. "C'est la procédure", me rétorque-t-il. Il m'informe ensuite que je vais être refoulé (deported) et mis dans le prochain avion en partance pour Paris. Il ajoute que je ne pourrai plus jamais entrer dans le pays sans un visa particulier. Je suis stupéfait mais ne peux rien faire sinon prévenir mon collègue de l'université. Le policier me demande si je veux contacter le Consulat de France à Houston. Je réponds par l'affirmative mais c'est lui qui se charge de composer le numéro, plusieurs heures après, aux alentours de 19h, appelant le standard et non le numéro d'urgence, donc sans résultat. Il m'indique également qu'il n'arrive pas à contacter Air France pour mon billet. Cela fait déjà près de cinq heures que je suis détenu et je comprends alors que rien ne se passera avant le lendemain.
Je m'apprête donc à passer encore entre une dizaine ou une vingtaine d'heures installé sur une chaise, sans téléphone – l'usage en est interdit –, avant de pouvoir occuper un fauteuil un peu plus adapté à la situation de personnes ayant effectué un long voyage. Toutes les heures, un fonctionnaire vient nous proposer à boire ou à manger, et nous fait signer un registre comme quoi nous avons accepté ou refusé. Malgré la tension, j'observe ce qui se passe dans ce lieu insolite, à la fois salle d'attente anodine et zone de rétention. Si la plupart des policiers adoptent un ton réglementaire, non discourtois, quelques-uns ricanent discrètement en observant cette population hétéroclite sous leur contrôle. Une policière engueule une femme dont le garçon de trois ans court dans tous les sens. Un homme se lève pour demander ce qu'il en est de sa situation. Trois policiers lui hurlent de s'asseoir immédiatement.
Vers 21h, il reste une demi-douzaine de personnes, somnolentes et inquiètes, un Africain ne parlant pas bien l'anglais, les autres sans doute d'origine latino-américaine. Je suis apparemment le seul Européen – le seul "blanc". Arrivent alors deux officiers de police. Ils se dirigent vers le monsieur assis devant moi, peut-être un Mexicain, bien mis de sa personne. Ils lui montrent un billet d'avion et lui disent qu'ils vont l'emmener. Invité à se lever, il est alors menotté, enchaîné à la taille, et entravé aux chevilles. Je n'en crois pas mes yeux. Des images d'esclaves me traversent l'esprit: la policière qui lui met les fers aux pieds est une Africaine-Américaine, vaguement gênée. J'imagine le temps qu'il va mettre pour rejoindre la porte d'embarquement. Je me demande surtout si c'est le même sort qui nous attend. Je préfère croire que lui a commis un délit sérieux. J'apprendrai par la suite que "c'est la procédure". Cette façon de faire – proprement indigne – serait exigée par les compagnies aériennes. Je ne suis pas sûr, au demeurant, que les conditions d'expulsion soient plus humaines chez nous.
L'attente continue, cette fois avec une réelle angoisse. A 1h 30 du matin – cela fait plus de 26 heures que j'ai quitté mon domicile parisien – je vois une certaine agitation. Une policière vient vers moi et me demande quelle est ma destination finale aux États-Unis et si quelqu'un m'attend à l'aéroport. Je réponds avec un début d'énervement – à éviter absolument dans ce genre de situations – que le chauffeur de l'université, qui se trouve à deux heures de route, est sans doute reparti... Elle me prie alors de ne pas me rendormir car je vais être appelé. Quelques minutes plus tard, un policier au ton cette fois amical me rend mon téléphone et mon passeport, dûment tamponné, et me déclare autorisé à entrer aux États-Unis. Les restrictions qui m'ont été imposées sont levées, ajoute-t-il, sans que je puisse savoir ce qui va rester dans leurs fichiers. Il m'explique que le fonctionnaire qui a examiné mon dossier était "inexpérimenté" et ne savait pas que certaines activités, dont celles liées à la recherche et à l'enseignement, bénéficiaient d'un régime d'exception et pouvaient parfaitement être menées avec un simple visa touristique. "Il ne savait pas". Abasourdi, je lui demande, ou plutôt je déclare que c'était donc une erreur. Il ne me répond pas. Il me laisse simplement entendre qu'ayant, lui, une longue expérience, il a vu le problème en prenant son poste en début de nuit. Il aura l'amabilité de me raccompagner à la sortie d'un aéroport totalement désert, m'indiquant l'adresse d'un hôtel dans la zone portuaire. À aucun moment, ni lui, ni ses collègues ne se sont excusés.
En réalité, ma libération n'a rien eu de fortuit. Elle est la conséquence de l'intervention de mon collègue auprès du président de l'université Texas A & M, d'une professeure de droit chargée des questions d'immigration, et de plusieurs avocats. Sans eux, j'aurais été conduit menotté, enchaîné, et entravé à l'embarquement pour Paris.
Historien de métier, je me méfie des interprétations hâtives. Cet incident a occasionné pour moi un certain inconfort, difficile de le nier. Je ne peux, cependant, m'empêcher de penser à tous ceux qui subissent ces humiliations et cette violence légale sans les protections dont j'ai pu bénéficier. J'y pense d'autant plus que j'ai connu l'expulsion et l'exil dans mon enfance. Pour expliquer ce qui s'est passé, j'en suis rendu aux conjectures. Pourquoi le contrôle aléatoire est-il tombé sur moi? Je ne le sais pas mais ce n'est pas le fruit du hasard. Mon "cas" présentait un problème avant même l'examen approfondi de mon visa. Peut-être est-ce mon lieu de naissance, l'Egypte, peut-être ma qualité d'universitaire, peut-être mon récent visa de travail expiré, pourtant sans objet ici, peut-être aussi ma nationalité française. Peut-être aussi le contexte. Quand bien même aurais-je commis une erreur, ce qui n'est pas le cas, cela méritait-il pareil traitement? Comment expliquer ce zèle, évident, de la part du policier qui m'a examiné et de son supérieur hiérarchique sinon par le souci de faire du chiffre et de justifier, au passage, ces contrôles accrus? J'étais d'autant plus "intéressant" que je ne tombais pas dans la catégorie habituelle des "déportables". Telle est donc la situation aujourd'hui. Il faut désormais faire face outre-Atlantique à l'arbitraire et à l'incompétence la plus totale. Je ne sais ce qui est le pire. Ce que je sais, aimant ce pays depuis toujours, c'est que les États-Unis ne sont plus tout à fait les États-Unis.

Haiti-Cap-Haitien : La problématique EDH, le principal souci des capois.-

Il est urgent pour les parlementaires du Nord de se pencher sur le service électrique au Cap-Haitien.
C’est démagogique de promettre du travail dans l’administration publique à tous les jeunes que l’on rencontre. Cela ne marchera pas, cela n'a jamais marché. La solution au chômage des jeunes passe par une considération de l’environnement des entreprises. L’expérience de vie des maisons de commerce ou des centres de production au Cap-Haitien est très courte. La facture de l’EDH est la principale cause de faillite pour les entreprises au Cap-Haitien. L’EDH facture de façon arbitraire; La compagnie s’arrange pour contraindre ses abonnés solvables à payer pour les consommateurs des quartiers populeux où il est difficile de faire recettes.
Conséquences, toutes les tentatives d’entreprises échouent, anéantissant toute possibilité d’emploi pour les jeunes.
Solution :
Pour résoudre ce problème,
1- Les parlementaires du Nord doivent contacter l’EDH et les ministères concernés en vue d’exiger une réforme du mode de facturation au Cap-Haitien. L’abonné doit pouvoir payer le montant exact correspondant aux kilowatts consommés. Il faut finir avec cette façon arbitraire de facturer les résidents du centre ville de Cap-Haitien. Il est inconcevable que des abonnés déconnectés depuis plusieurs mois continuent de recevoir des factures de l’EDH leur exigeant de payer des sommes faramineuses pour des mégawatts qu’ils n’ont pas consommés.
2- Aussi, les parlementaires du Nord, doivent-ils explorer une politique énergétique alternative. La centrale électrique du parc industriel de Caracol est une institution pilote qui arrive à fournir une électricité de qualité, 24/24, dans 5 communes avoisinantes. Les abonnés de cette centrale financée par l’USAID reçoivent et payent leur facture régulièrement. On doit pouvoir faire la même chose au Cap-Haitien et corriger ce facteur électrique négatif qui paralyse le développement des entreprises dans le Nord.
Le département du Nord n’est pas obligé de subir les conséquences du dysfonctionnement de l’EDH. Car, dans les années 70, la ville du Cap-Haitien possédait sa propre centrale électrique autonome et indépendante… cela marchait bien 24/24. C’est pareil pour l’Hôpital Justinien, cela fonctionnait bien avant la décision de l’Etat central de le transformer en “Hôpital universitaire”. Et depuis lors, c’est le bordel. Il sert plus à former des “médecins” en utilisant les capois comme cobayes qu’à fournir un service de qualité. Au Ministère de la Santé publique, les écoles privées de médecine versent de fortes sommes d’argent pour avoir le droit d’envoyer leurs étudiants, souvent formés au rabais, faire des expériences sur les gens du Nord. Jamais, un parlementaire du Nord n’a abordé ce problème.
Le leadership politique Nord doit résoudre ce problème crucial d'électricité pour le développement des entreprises et la création d’emplois. Les élus doivent servir à résoudre les problèmes du peuple.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 27 février 2017
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lundi 27 février 2017

Le problème de l’insécurité dans la ville du Cap-Haitien.-

Doit-on attendre l’arrivée du Sénateur Ralph Féthière pour poser le problème de l’insécurité dans la ville du Cap-Haitien?
Des résidents de la 2e ville du pays rapportent avoir été victimes des gangs de voleurs armés et motorisés qui les contraints de remettre leur téléphone cellulaire, leur porte-feuille et leurs bijoux.
Une situation qui semble être banalisée par les autorités dans le Nord. Pourtant, le mode opératoire de ces gangs inquiète les observateurs avisés :
1- Repérage : Des gamins sont utilisés pour repérer, dans les lieux publics, les bars et les restaurants, les personnes qui possèdent un téléphone cellulaire important et des bijoux;
2- Filature : Une fois sortie des lieux, la personne ciblée est poursuivie par des hommes à moto;
3- Cernage : Arrivé à un lieu obscure ou déserte, le pauvre citoyen est attaqué par des bandits armés qui le dépossèdent de son téléphone, de son porte-feuille et de ses bijoux;
4- Des objets qui seront entreposés puis vendus dans un circuit de recèle bien établi;
Des victimes affirment avoir reconnu les bandits qui selon elles opèrent en bande : Des gars pour garder l’arme à feu, d’autres pour faire le repérage, des motards pour le cernage et d’autres pour récupérer les objets volés et les transporter en lieu sûr. Tard dans la nuit, ils se livrent à des actes de cambriolage et de viol. Plusieurs femmes ont été violées à l’intérieur même de leur domicile. Ce dimanche gras plusieurs jeunes filles ont été victimes de viol dans le quartier de CONASA et dans d’autres quartiers populaires de la ville.
Une situation qui inquiète. Vu la méthode classique utilisée par les bandits, il est clair que ce phénomène est bien pensé. La police devrait réagir rapidement pour éviter que ce réseau de voleurs n’utilise son savoir-faire pour commettre d’autres crimes comme des braquages, des assassinats organisés, des kidnapping, etc.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 27 février 2017
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