jeudi 22 juin 2017

Evolution du dossier Marjorie, cette ressortissante d’Haiti victime de viol à Turks and Caicos et menacée d’expulsion.-

Evolution du dossier Marjorie, cette ressortissante d’Haiti victime de viol à Turks and Caicos et menacée d’expulsion.- (Texte de Cyrus Sibert) 

fb.me/15U88JuW0

La publication du texte de @Reseaucitadelle a provoqué beaucoup de réactions. Des médias locaux ont repris les informations présentées dans notre texte et procédé à des vérifications. Le Ministre de la justice du territoire anglais a contacté les journalistes qui ont relayé l’information pour préciser la différence entre un Juge et une autorité responsable du Tribunal du Travail…l’équivalent du responsable du bureau du travail du ministère des Affaires Sociales en Haiti.
http://magneticmediatv.com/2017/06/correction-in-alleged-rape-report/

De son coté, la Royal Turks and Caicos Island Police Force (RTCIPF) a publié un communiqué sur sa page facebook pour réclamer le secret de l’enquête sur ce qu’elle qualifie de “Allégation d’une infraction sexuelle grave” : “allegation of a serious sexual offence”. Personne n’a encore été inculpée : “no person has been charged with any offences.”
Cependant, le Commissaire de Police Trevor Botting a confirmé qu’un homme a été arrêté puis remis en liberté sous caution : “A man was arrested and remains on bail”, tout en réitérant que ce dossier soit gardé secret pour éviter que des spéculations puissent influencer l’enquête.
https://www.facebook.com/RTCIPF/

Toutefois, le responsable de la police n’a pas démenti les informations concernant des transferts et/ou de mise à l’écart de policiers dans l’objectif de bafouer le résultat de l’enquête.

Du coté de la victime, elle fait face à des pressions énormes. Il parait que son conjoint est sommé de ne plus l’assister économiquement. Chose facile à Turks and Caicos, un espace réduit où les gens se connaissent à partir de connexions familiales. Cela ne doit pas être difficile d’appeler un employeur et lui demander d’exercer des pressions sur un immigrant haïtien. D’ailleurs, on se demande si ces relations familiales n’empêchent pas aux reporters de grands médias occidentaux, de Miami ou de Londres de rapporter cette situation inacceptable!

Pour le moment, la victime ne reçoit aucune assistance psychologique, aucune aide humanitaire, comme le veut le protocole dans l’espace démocratique, de liberté et de respect des droits qu’est le Commonwealth — ces pays sous protectorat du Royaume d’Angleterre. Sa seule consolation est de raconter ses péripéties à des membres de la communauté haïtienne, plus préoccupés par leur statut legal sur l’ile que par les souffrances d’une pauvre compatriote victime de viol.

Il est opportun d’établir la ligne de démarcation entre “secret de l’enquête” et le droit du public d’être informé de l’évolution du dossier. Car, si depuis le 17 mars 2017, Madame Marjorie a porté plainte et attendu calmement, il a fallu que l’histoire gagne les médias pour voir les autorités invoquer l’affaire. Suite aux manoeuvres de l’homme qu’elle accuse de l’avoir violée, la victime se sent menacée de déportation.
De plus, dans la presse locale, on rapporte que le présumé violeur est un homme influent et puissant : “a high profile member of TCI professional and civic society”; le puissant homme continue d’occuper sa fonction dans le gouvernement de Turks and Caicos : “who is still performing his function for the Turks and Caicos Islands Government”. Il est clair que le dossier de madame Marjorie n’aurait jamais pris cette envergure si RESEAUCITADELLE n’avait pas alerté l’opinion publique.
http://magneticmediatv.com/2017/06/haitians-angered-by-alleged-rape-case-involving-tci-judge/

Nous savons d’expérience, la misère des victimes d’abus sexuels et le mode opératoire des accusés quand une plainte a été déposée contre eux devant la justice : Avec l’aide de personnages malveillants, ils engagent une guerre d’usure contre la victime pour l’affaiblir, la détruire, affecter son mental, faire disparaitre les preuves et finalement la contraindre à abandonner ses droits. Mais, dans ce dossier, il y a un élément de poids : le texte message (SMS) envoyé à Madame Marjorie lui menaçant de bloquer son permis de travail puis de l’expulser du territoire, si elle porte plainte : ”The woman says she has evidence of the rape including a text message on her cell phone where the accused is said to have threatened her work permit if she resisted advances.”
http://magneticmediatv.com/2017/06/haitians-angered-by-alleged-rape-case-involving-tci-judge/

Pour ceux qui aiment blâmer les victimes d’abus sexuels dans ce monde machiste, nous disons : vu l’influence reconnue de l’accusé à Turks and Caicos, l’enjeu n’est pas un minable permis de travail, mais le refus de madame Marjorie de ne plus être un jouet sexuel qu’on utilise sans consentement.

En plus d’enquêter et de rapporter ce genre de cas, à @ReseauCitadelle nous faisons un travail de communication, de sensibilisation et de promotion des revendications de justice des victimes devant les instances nationales et internationales. N’en déplaise à ceux qui souhaitent étouffer l’affaire, nous en avons fait une large diffusion à tous les niveaux. Comme d’habitude nous n’abandonnons jamais les victimes. Nous allons continuer en ce sens; car, il est évident que dans le silence ou le”secret” réclamé par les autorités de Turks and Caicos, les droits de Madame Marjorie seront bafoués. Il est clair que depuis le 17 mars 2017, l’enquête n’a fait que trainer. De plus, rien ne justifie un traitement de deux poids de mesure — dans le monde dit civilisé, entre l’Affaire DSK (Dominique Strauss Kahn), ce français Directeur du FMI accusé de viol par une femme de chambre dans un hôtel de New York et ce Monsieur Arthur Forbes accusé de viol par cette ressortissante haïtienne à Turks and Caicos.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
22 juin 2017
reseaucitadelle@gmail.com
@reseaucitadelle
WhatsApp: 509-3686-9669

Lisez le reportage de @ReseauCitadelle sur l’Affaire Marjorie/Arthur-Forbes:
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/06/sos-une-haitienne-victime-de-viol-turks_10.html
English version : http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/06/haitian-rape-victim-in-turks-island.html

Child Sexual Abuse Prevention Initiative in #Haiti.-

[ORLANDO, FL]—June 22, 2017—Word and Action, Inc. (W&A)—It was reported that out of the nine million of the inhabitants of Haiti close to half of them are children (Balsari, Lemery, Williams, & Nelson, 2010). Child protection has been a major challenge for Haitian authorities. For instance, as a result of the January 12, 2010 earthquake the Haitian institutions have become more fragile, which in turn worsened Haiti’s ability to protect its children (Balsari, Lemery, Williams, & Nelson, 2010) from various forms of abuse and in particular, sexual abuse. The exact number of children being sexually abused in Haiti is unknown.

Reports of sexual violence including rape and sex trafficking are staggering. Kolbe & Hutson (2006) reported a high prevalence of sexual assault of women and girls in Haiti. In addition, a study including 35,000 female victims found that more than half of them were below the age of 18 (Kolbe & Hutson, 2006). In 2006 a report indicated that 13.8% of identified sexual predators are of the Haitian National Police (Kolbe & Hutson, 2006).

In the light of many disturbing statistics, Word and Action has boosted its efforts in raising awareness about the above issue through its sexual abuse prevention initiative in Haiti. For 10 years W&A has been hosting numerous presentations, trainings and conferences on child sexual abuse in Haiti. Recently, on April 26, 2017 W&A hosted a presentation on child sexual abuse for over 60 Social Worker students at the State University Roi Henry Christophe at Limonade, Nothern Haiti. W&A Haiti’s northern coordinator, Vita Pierre—a very dynamic Law graduate student, who is currently enrolled in the Social Work program, organized the logistics for this presentation. Ms. Pierre traveled several times from Gonaives to Limonade and was able to register students to partake in the presentation.

As a result of Ms. Pierre’s efforts More than 100 students were registered along with her small team of students. For two straight days, two sets of students were able to attend and participate in this preventive initiative on child sexual abuse in Haiti.

At the end of the presentations, post-evaluation forms were distributed to participants in order to document and determine the effectiveness of our initiative. Students were asked to grade as “very good, good, and poor” the entire presentation. In addition, they were encouraged to share ideas and comments regarding the presentation.

The Executive Director of Word and Action, Mr. Georges Bossous, Jr. led the two-day-presentation. Students were able to ask question and share their opinions regarding the subject and materials being presented.

One of the remarkable moments included the intervention of a female student who felt that young women must be scolded for wearing revealing clothes, which in her opinion could “excite men to sexually abuse them.” A young man counter-argued by underlining that such a view might be used as an excuse for sexual predators. Furthermore, the male student highlighted that it was not for women to change their life style or appearance rather it was for the supposedly abusers to control theirs impulses. The presenter concluded that there is no excuse whatsoever for sexually abuse acts. Although, it is recommended for both young men and women to be very vigilant and aware of certain reality related to rape and other sexual violence in Haiti and around the world.


https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156403270934478/?type=3

References:

- Balsari, S., Lemery, J., Williams, P. T. & Nelson, D. B. (2010). Protecting the children of Haiti. The New England Journal of Medicine, 362(25). DOI: 10.1056/NEJMp1001820. Retrieved from http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp1001820

- Kolbe, R. A. & Hutson, A. R. (2006). Human rights abuse and other criminal violations in Port-au-Prince, Haiti: a random survey of households. The Lancet, 368(9538), 864–873. doi:10.1016/S0140-6736(06)69211-8. Retrieved from http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(06)69211-8/fulltext

mercredi 21 juin 2017

Neuf ans pour Guy Philippe.-

Neuf ans de prison, c'est la sentence qu'a reçue Guy Philippe en ce matin pluvieux à Miami. La Juge Cecilia Altonaga a donc décidé de respecter la suggestion commune de sentence formulée par l'accusation et la défense.

Le Grand Jury avait mis Guy Philippe en accusation le 22 novembre 2005 pour complot pour importer des stupéfiants aux Etats-Unis, blanchiment d'argent et transactions financières impliquant de l'argent sale. Si l'affaire avait été entendue par un jury, M. Philippe encourait une peine maximale de prison à vie pour le premier chef d'accusation, de vingt ans pour le deuxième et de dix ans pour le troisième.

Après l'obtention de la mise en accusation, l'arrestation de M. Philippe n'a eu lieu que le 5 janvier dernier à Pétion-Ville, alors qu'il sortait des studios de Scoop FM où il avait participé à l'émission Haïti-Débats animée par le journaliste-vedette Gary Pierre Paul Charles et ses deux comparses Marco et Eude. M. Philippe fut arrêté sur la base d'un mandat d'amener émis par Me Yvon Pradel, alors commissaire du gouvernement a.i. près le Tribunal de Première Instance des Cayes pour meurtre, tentative de meurtre et vol d'arme à feu, suite à l'attaque armée perpétrée dans la nuit du 16 au 17 mai 2016 contre le commissariat de police de cette ville. Au moment de son arrestation, M. Philippe, fraichement élu sénateur de la Grande-Anse avec 35.46% des voix contre 29.64 pour son rival Sorel Jacinthe, était à trois jours de sa prestation de serment.

Quelques heures après l'arrestation, le ministre de la justice, Me Camille Edouard, avait autorisé la police à remettre M. Philippe aux agents de la DEA, à travers une "remise extraordinaire", selon le jargon du droit international. Cette remise n'est intervenue ni dans le cadre du traité d'extradition existant entre Haïti et les Etats-Unis, ni dans le cadre de l'accord de 1997, ni dans celui des instruments internationaux signés par Haïti dans la lutte contre les crimes transnationaux. Les experts en droit les plus qualifiés du pays s'accordent à reconnaitre que l'arrestation et la remise subséquente de M. Philippe étaient réalisées en violation de la loi, notamment parce que selon la procédure tracée par le Code d'Instruction Criminelle, M. Philippe devait être amené par devant le commissaire du gouvernement qui avait émis le mandat pour interrogation; ce dernier, s'il y avait lieu, aurait adressé un réquisitoire à un juge d'instruction qui transformerait alors le mandat d'amener en mandat de dépôt. Cependant, le tribunal américain, en réponse aux arguments de la défense soulevant cette exception d'illégalité et conformément à la jurisprudence en la matière, avait précisé que l'illégalité présumée du processus en Haïti n'allait pas influencer sa compétence personnelle.

Une fois arrivé aux Etats-Unis, M. Philippe avait initialement plaidé coupable. Cependant, au cours de la période de communication de pièces, le FBI a mis à la disposition de la procureure huit enregistrements compromettants, dont cinq sur lesquels figurait la voix de M. Philippe. Deux jours après avoir reçu ces enregistrements, soit le 20 mars, la défense engagea Me. Alan Ross, avocat de carrière ayant, dans le passé, réussi des tours de magie dans les cours floridiennes. Le 23 mars, cependant, la défense allait solliciter une mise en continuation de l'affaire.

Cette mise en continuation a permis à la défense de mieux jauger ses chances d'enlever M. Philippe des griffes de la justice américaine. Apres cette période d'évaluation, le 24 avril, M. Philippe était devant Juge Altonaga où il a changé son plaidoyer de non culpabilité initial en un plaidoyer de culpabilité, après avoir conclu un deal avec la procureure fédérale, Me. Lynn Kirkaptrick. Selon les termes de ce deal, M. Philippe acceptait de plaider coupable de blanchiment d'argent et de partager avec les autorités américaines toutes les informations relatives aux crimes qui lui sont reprochés. Il a reconnu avoir amassé entre 1.5 et 3.5 millions de dollars dans ces activités au fil des ans. Il a aussi reconnu dans le même document que le gouvernement américain détenait assez d'informations pour obtenir sa condamnation pour les trois chefs d'accusation. M. Philippe avait aussi précisé qu'il avait été aidé dans ses activités illicites d'autres individus, dont des policiers.

Quant à la procureure fédérale, elle a accepté de mettre de côté provisoirement les deux autres chefs d'accusation, menaçant de résilier le deal si M. Philippe ne collaborait pas comme promis avec les autorités américaines avant la communication de la sentence. La procureure avait aussi accepté de faire, avec la défense, une suggestion commune de sentence de 9 ans d'emprisonnement. Très commune dans les affaires pénales, la suggestion commune de sentence est généralement respectée par les juges qui maintiennent, cependant, toute leur discrétion dans la détermination de la sentence.

Initialement fixée au 5 juillet, la date de communication de la sentence fut avancée à aujourd'hui parce que l'investigation présentencielle fut bouclée plus tôt que prévu. La sentence de neuf ans dont a écopé M. Philippe aujourd'hui peut être commuée à l'avenir, si la procureure estime précieuse la collaboration du défendeur.

Frandley Julien


http://www.lenational.org/neuf-ans-guy-philippe/

lundi 19 juin 2017

#Haiti : Un dangereux bandit arrêté puis “libéré” par négligence policière au Cap-Haitien !!!


Ce bandit recherché par la Police du Nord-Ouest pour assassinats, vols, viols, kidnappings, attaques à main armée et tentatives d’assassinat sur plusieurs policiers dont au moins un s'en est sorti paralysé, a été arrêté hier samedi 17 juin 2017, à l’aéroport de Cap-Haitien, puis déclaré en cavale par les policiers qui devaient l’emmener à la Direction Départementale de la police du Nord.

La réjouissance des victimes de Port-de-Paix et de Saint-Louis du Nord a été de courte durée. Car, le malfrat n’est plus sous contrôle policière. Il est bel et bien dans la nature et risque de s’en prendre à ceux qui ont coopéré avec la Police pour son arrestation au moment qu’il s’apprêtait à accueillir une personne ou à recevoir un colis à l’aéroport du Cap-Haitien. Plus d’une vingtaine de mandats d’amener ont été décernés contre lui.

Une information confirmée par le Directeur Départemental Nord de la PNH.

Ce dossier prend l’ampleur de scandale et soulève de nombreuses suspicions. S’agit-il vraiment de négligence comme l’atteste le responsable départemental de la police ou d’une décision prise sous l’influence de gros barons de la drogue et/ou des chefs de gangs puissants qui dominent la scène politique et la PNH?


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
18 juin 2017
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jeudi 15 juin 2017

Observation du citoyen Yvenert Foeshter Joseph sur la politique anti-décharge du Parlement haïtien.-

Quelque part l'idée de vouloir devenir, ministre, premier ministre, président de la république n'est pas mauvaise. Mais, vouloir le devenir en anéantissant l'autre par malice, par méchanceté et juste par peur qu'il nourrisse la même idée est une attitude réservée aux hommes et femmes de peu de foi et de peu de popularité.

Or, les parlementaires qui veulent briguer ces genres de poste, apparemment, ne sont pas dans cette catégorie puisque régionalement, ils signifient encore quelque chose. Alors pourquoi, il ne peut avoir de séances au Sénat pour donner décharge, ou rejeter s'il le faut, aux anciens ministres, premiers ministres qui veulent retourner en politique ou qui veulent tout simplement disposer de leurs biens gelés en attendant l'aboutissement de ce processus?

Est-ce que occuper un poste de ministre ou de premier ministre en Haïti est un désengagement anticipé à la politique et du coup un vœu de pauvreté puisqu'on ne peut pas disposer de ses biens tant que le parlement ne se penche pas sur son dossier de décharge? Ou tout simplement est-ce que c'est un barrage érigé par les parlementaires pour empêcher des gens jouissant d'une bonne moralité, de grande capacité, d'une grande notoriété pour leur intégrité de rentrer au parlement, au gouvernement ou d'occuper le fauteuil présidentiel? C'est quoi au juste cette attitude d'oublier dans les tiroirs les dossiers de décharges des anciens fonctionnaires; alors que tous les sénateurs et députés qui ont été présidents, questeurs au niveau des bureaux au sein du parlement, ont reçu -sans prier- leur décharge pour aller aux élections?

Monsieur le Président du Sénat, Excellence Youri Latortue, sortez du milieu d'eux! Organisez des séances pour liquider ces dossiers et ce sera justice pour vous sur qui on fait courir tous les bruits comme quoi vous êtes à la base de ce blocage. Faites de ces séances le miroir qui laisse transparaître votre leadership et votre capacité à transcender.

Yvenert Foeshter Joseph
jyvenert@yahoo.fr

https://www.facebook.com/FOESHTER/posts/10212059934026981

mardi 13 juin 2017

#Haiti : La policière Michella Louna, honorée par la PNH dans le Nord-Est.-

Lors d'une visite d'inspection au poste de l'UDMO à la frontière de Ouanaminthe j'ai été surpris de voir la policière Michella Louna Agent1 Matricule 14-25-19-14151 en uniforme entrain d'alaiter son bébée. À la question: pour quoi vous ne restez pas chez vous pour prendre soin de ton enfant? Elle a répondu fièrement que nous ne sommes pas nombreux au poste mes collègues sont partis en mission je reste au poste pour assurer la permanence et j'ai demandé à ma cousine d'amener mon bébée au lieu de rentrer chez moi. C'est pour quoi le DDNE a fait choix de cette policière pour etre honorée à l'occasion du 22e anniversaire de la PNH. Les photos qui suivent vous en dira long. DDNE

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156361217854478/?type=3

lundi 12 juin 2017

Haitian rape victim in Turks Island threatened with deportation for pressing charges.-

Haitian rape victim in Turks Island threatened with deportation for pressing charges.- (Cyrus Sibert, @ReseauCitadelle, #Haiti)


Marjorie, about 40 years old, is a courageous woman. Instead of cowering in fear, she has spoken out against her alleged rapist. We have refrained from revealing the full name of the victim who has pressed charges against Mr. Arthur Forbes, a practicing judge of the Turks Island Labor Court. The victim alleged to having been raped four times by Mr. Forbes.

Having come to the Island legally, the victim worked with Judge Forbes’ elderly parents since her arrival in 2015. Mr. Forbes took advantage of her and raped her on four different occasions. She has allegedly contracted an STD from Mr. Forbes.

In the filing documents, Mrs. Marjorie alleges having contemporaneously reported the repeated sexual assaults to her husband. The couple remained silence for fear of reprisals by the Magistrate of the Turks Island Labor Court. The judge continuously forced them into silence with threats of deportation and/or incarceration.

Ultimately, Mrs. Marjory decided to speak out against her alleged aggressor. Panicked, the judge sent her a threatening text message in which he pledged to have her work permit revoked in addition to having her expelled from the Island: “No sex, no more work permit.”

According to the police report, during each rape episode, Mr. Forbes reminded Mrs. Marjorie that Haiti is a poor, miserable and filthy country and that it would be better to remain quiet instead of having to return to Haiti unwillingly.

Nevertheless, on March 17, 2017, Ms. Marjorie revolted and filed a formal complaint against Judge Arthur Forbes. Following her complaint to the police, officials launched a judicial investigation. A hearing is set for July.

In the meantime, Mr. Forbes, the Magistrate, is using his influence to have the victim expelled to Haiti. It has been reported that Mr. Forbes is seeking to have the police officers working on the case transferred and replace them with his protégés.

The victim is in limbo.

With a widespread practice of rape of Haitian women going unpunished in the Turks and Caicos Island, this case provides an opportunity to set an example and send a strong message to rapists and sexual predators. They must understand that in a globalized world, basic human rights must be guaranteed.

So far, we hail the work of the Turks Island police, who have placed Mr. Forbes under arrest. It is understood that Mr. Forbes has made bail pending trial. In all fairness, were it a Haitian judge, the outcome, up to this point, might have been quite different.

Nonetheless, given Mr. Forbes’ stature, we believe that the victim needs our support. We call on everyone to support this Haitian national who decided to say NO against all odds and the likely consequences of standing up for her basic right by serving a powerful man.

The Ministry of Foreign Affairs should provide adequate assistance to this woman in need in this neighboring island.

PS: It must be stressed that Mr. Forbes is presumed innocent until found guilty.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
10 juin 2017
reseaucitadelle@yahoo.fr
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samedi 10 juin 2017

SOS !!! Une haïtienne, victime de viol à Turks Island, est menacée de déportation pour avoir porté plainte.-

SOS !!! Une haïtienne, victime de viol à Turks Island, est menacée de déportation pour avoir porté plainte.- (Texte de Cyrus Sibert)

Marjorie est le prénom de cette femme courageuse, qui a décidé de dénoncer son bourreau, au lieu de continuer à subir l'inacceptable. Nous nous gardons de révéler le nom complet de la victime, une dame dans la quarantaine, qui a porté plainte contre Arthur Forbes, un Juge en exercice du Tribunal du Travail de Turks Island (Ile anglaise) qui l’aurait violé à quatre (4) reprises.

En effet, arrivée légalement sur l’Ile en 2015, la plaignante travaillait chez les parents très âgés du Magistrat Arthur Forbes. Ce dernier en aurait profité pour la violer à quatre (4) reprises, au point de lui transmettre une maladie sexuellement transmissible (heureusement curable). 

Dans le document de plainte, Marjorie raconte avoir toujours rapporté à son conjoint, les abus sexuels dont elle était l'objet. A chaque fois, la peur des représailles du Magistrat du Tribunal de Travail de Turcks Island, les a toujours contraint au silence.

Finalement, le sang du marron rebelle coulant dans ses veines, elle décide de se révolter. Face à sa rébellion, Monsieur Arthur Forbes est allé jusqu’à commettre l’erreur d’envoyer un texte message lui menaçant de bloquer son permis de travail puis de l’expulser du territoire : “No sex, no more work permit”

Selon, le rapport de police, à chaque viol (rapport sexuel sans consentement), son bourreau lui rappelle qu’Haiti est un pays pauvre, misérable et crasseux; qu’elle ferait mieux de rester tranquille, pour ne pas être obligée d’y retourner

Malgré tout, le 17 mars 2017, la dame Marjorie a porté plainte formelle contre le Juge Arthur Forbes. La police de l’île a reçu sa déposition tout en lançant une enquête judiciaire…. L’affaire devrait être entendue au mois de juillet prochain.

Mais, entre-temps, l’accusé utilise ses influences de Magistrat pour faire expulser la victime vers Haiti. Il aurait cherché à faire transférer les officiers de police qui travaillent sur le dossier, en vue de les remplacer par ses hommes. 

La victime est en grande difficulté.

Vu qu’il existe une pratique de viols impunis de femmes haïtiennes et de leurs enfants émigrés vers ces iles de la caraïbe, ce dossier offre l’opportunité de tracer un exemple et d’envoyer un message fort aux violeurs et prédateurs sexuels. Ces derniers doivent comprendre que dans un monde globalisé, les droits peuvent-être récurrents. 

Nous saluons le travail jusqu’ici professionnel de la police de Turks Island qui a reçu la plainte, à procéder à l’arrestation du juge, même quand par la suite, il a été libéré sous caution, en attendant le procès. Nous doutons que cela aurait été pareil, s’il s’agissait d’un juge haïtien. 

Toutefois, à ce stade de l’évolution du dossier, face au jeu d’influence que mène l’accusé, la victime a besoin de notre soutien. Supportons cette ressortissante haïtienne qui a décidé de dire NON, malgré les risques et les conséquences que peuvent entrainer son acte de porter plainte.  

Le Ministère des Affaires Etrangères devrait pouvoir l’assister et l'aider en ce sens.

———-
Faut-il signaler qu’en vertu du principe de la présomption d’innocence, Monsieur Arthur Forbes est présumé innocent dans cette affaire jusqu’à ce qu’un tribunal le déclare coupable.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
10 juin 2017
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jeudi 8 juin 2017

Le tourisme sexuel en #Haïti : une nouvelle menace en vue depuis l’affaire de Douglas Perlitz.-

Le tourisme sexuel en #Haïti : une nouvelle menace en vue depuis l’affaire de Douglas Perlitz.- (Source : www.lenational.org)

05 juin 2017

Le dimanche 4 juin 2017, le groupe Eloquence Club de plaidoirie d’Haïti a organisé un séminaire de formation sur le tourisme sexuel et l’application du Protect-Act dans le droit haïtien à l’auditorium du Collège Canado-Haïtien. Cette initiative s’inscrivait dans le cadre d’un projet de sensibilisation des professionnels du droit, de la justice haïtienne et des organismes de défense des droits humains en Haïti, plus précisément sur la nécessité de légiférer et de combattre la traite et l’exploitation sexuelle des êtres humains, spécialement sur des mineurs qui constituent la clientèle la plus vulnérable et préférentielle des consommateurs de ce type de tourisme.

Les organisateurs de cette activité dont les invités Rod Khattabi du Connecticut et Jean Valentin de Chicago ont affirmé que le tourisme sexuel demeure un fléau qui s’installe en marge de l’attention publique et qui nécessite un travail d’investigation des différents secteurs de la société haïtienne. En effet, Jeanty Emmanuel et Steevens Grégor Gabriel, respectivement secrétaire général et responsable des relations publiques de l’Eloquence Club de plaidoirie d’Haïti, ont soutenu l’idée d’initier des activités de formation et de sensibilisation sur les dangers que représente le tourisme sexuel des mineurs et des femmes qui se pratique dans la clandestinité et avec la complicité des propriétaires des sites d’hébergements et des maisons d’accueil pour enfants dont certains orphelinats et clubs du pays.

Rod Khattabi, agent spécial de la police fédérale américaine et membre de Grace farms foundation qui protège les mineurs victimes du tourisme sexuel dans le monde, définissait le tourisme sexuel comme le voyage effectué par des étrangers qui sont à la recherche de la satisfaction sexuelle. C’est une pratique qui s’accompagne de la traite des êtres humains, selon M. Khattabi qui soulignait qu’aucun pays n’est à l’abri de ce deuxième phénomène qui porte atteinte à la dignité de l’être humain. 4000 à 50000 dollars US sont les prix d’une personne trafiquée pour l’exploitation sexuelle selon le pays de provenance de cette personne. Les trafiquants n’ont pas de visage et peuvent être des personnalités d’horizons divers, invoquait M. Khattabi. Dans son intervention de la journée, l’agent et membre de Grace farms foundation a fait savoir que la Loi de 2000 aux États-Unis définit les victimes de trafic d’êtres humains et d’acte sexuel commercial occasionné par la force, la fraude, ou la coercition comme des crimes transnationaux et toute personne de moins de 18 ans ayant subit un acte sexuel commercial est une victime de la traitre des êtres humains.

L’intervenant a aussi mis l’accent sur le Protect-Act de 2003 qui est la loi de protection des victimes signée par l’ancien président des États-Unis Georges Walker Bush et promulguée le 30 avril de l’année de la signature. Cette Loi, précisait-il, est extra juridictionnelle. Cependant, cette loi ne protège que les victimes qui sont physiquement dans la juridiction américaine, a fait savoir l’agent Khattabi qui faisait remarquer qu’il y a un besoin de partager la connaissance et l’investigation des experts dans la lutte contre le tourisme sexuel sur les territoires où ces pratiques de violation des droits humains sont courantes, mais en marge des regards et de l’attention des autorités juridiques et policières. Et aussi, priorise-t-il une démarche qui associe l’État, les secteurs de la société civile, les organisations non gouvernementales, et l’expertise internationale dans les actions qui doivent être menés pour éradiquer cette pratique et mettre en garde ceux qui en nourrissent l’intention ou l’ambition.

Jean Marie Ange, substitut du commissaire du gouvernement qui intervenait lors de cette formation, informait que le tourisme sexuel des mineurs est une infraction clandestine contre laquelle la loi haïtienne ne prescrit pas de sanction pénale. Cependant, ajoutait l’intervenante, c’est aux citoyens de travailler pour combattre ces crimes en étroite collaboration avec les autorités policières et juridiques. Elle faisait le rappel que des opérations ont été menées dans des clubs, des orphelinats, des maisons suspectées de trafiquer des mineurs et des femmes pour l’exploitation sexuelle abusive. L’arrestation de Douglas Perlitz et de Paul Carrier au Cap haïtien, de Edgardo et sa femme Laura sont les cas présentés dans le cadre de la présentation des luttes menées contre la pratique du tourisme sexuel et du trafic des êtres humains dans le monde, et en Haïti. La Loi de 2015 prévoit une peine de 7 à 15 ans de prison pour les coupables de trafic des mineurs, concluait Jean Marie Ange.

À la fin de ce séminaire de formation, des certificats ont été délivrés aux différents participants qui provenaient des différents centres universitaires du pays et de certains médias de la capitale. Ils pouvaient repartir avec le document de la dernière plaidoirie « Quand l’insatisfaction féminine devient préjudice » rédigé par le staff de l’Éloquence Club de plaidoirie. Peut-être, cette initiative pourrait elle jouer, comme un corollaire ou un facteur de contrôle de la pratique du tourisme d’hôtellerie et de masse et de l’alternative de la promotion du tourisme solidaire et durable qui a été l’objet du voyage de presse, récemment organisé par le Renaprots en vue d’assainir les loisirs en Haïti.

Cheriscler Evens

http://www.lenational.org/tourisme-sexuel-haiti-nouvelle-menace-vue-laffaire-de-douglas-perlitz/

#Haiti : Reyaksyon pozitif plizyè jenn sou koze Nicolas Duvalier a.-

#Haiti : Reyaksyon pozitif plizyè jenn sou koze Nicolas Duvalier a.- (Teks Cyrus Sibert)

Sak ta di sa? Sepa 2 jenn gason ak jenn fanm ki ekri'm sou whatsapp: 509-3686-9669 pou mande enfòmasyon sou òganizasyon politik Nicolas François Duvalier. Jenn sa yo di yo vle patisipe nan batay politik Duvalier-a.

Yo rapòte'm kòman papa yo ak manman yo toujou di Ayiti pat mal konsa sou Duvalier. Te gen sekrite, moun te konn mache lanwit ale tout kote; pouvwa politik sete bagay serye ke anpil moun te respekte; blan pat konn vin pase lòd konsa nan peyi-a; bagay yo pat yon jwèt.

Nòmalman, mwem di yo ke se rapòte mwen rapòte aktivite Nicolas Duvalier nan yon lojik prevwa evolisyon "panorama" politik la. Mwen pa reskonsab anyen nan Duvalier, mwen pa Duvalieris.

Anpil nèg kap pale anpil nan Radyo ak sou rezo sosyo yo pa rive konprann ke absans ideoloji sou teren politik la kreye yon vid ke Duvalieris yo ka eksplwate fasil si yo byen mennen batay politik yo a. Si vid ideolijk la pèmèt anpil atis rive sou pouvwa ak koze fè espetak, fè piblik ri gryen dan, menm vid sa kapab atire ideoloji divalyeris la tou. Top Adlerman te vle alonje lis vedèt ki rive genyen eleksyon paske piblik la renmen yo.

Menm jan nasyonalis ap vale teren Ozetazini, nan peyi LaRisi ak lòt kote ekstrèm dwat ap monte, imilyasyon ke Ayiti ap sibi, ensekirite ak dezespwa ka kreye wout pou yon nasyonalis aysyen. Sou pwen sa Duvalieris yo ap sèl kòk chante. Desalin sete chwal batay François Duvalier.

Reyaksyon mwen resvwa de anpil jenn fè’m santi ke bagay yo pa klè pou pèsonn.

Anpil nèg panse y’ap ka bloke listwa pou yo rive prezidan; gen lòt ki panse yo sèlman bezwen detri moun kite bay rezilta pou yo ka pran plas yo; anpil nèg akote prezidan Jovenel ap tann ti pass kout; gen lòt ki panse yap ka refè'l menm jan. San konte pati politik tradisyonèl yo ki poko janm ka re-envante tèt yo, twouve jenn moun pou dirije yo. Moise Jean-Charles panse kontinye mache pale nan radyo pral chanje bagay yo pou li. Eksperyans pwouve etènel kandida pa janm reyisi an Ayiti.

Ebyen, atansyon! Menm jan pèp la te bouche zòrey li pou'l pran chans li ak yon mizisyen san eksperyans politik paske li te bouke ak politisyen tradisyonèl yo, li ka deside kase tèt tounen al jwenn Duvalieris yo. Papa Doc ak Baby Doc mouri, pagen moun kap ka di mas yo, Nicolas Duvalier te touye moun oubyen te vole lajan leta.


Cyrus Sibert, Okap, Ayiti
8 jen 2017
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mercredi 7 juin 2017

#Haiti : Mobilisation citoyenne contre les juges et les commissaires corrompus.-



#Haiti : Mobilisation citoyenne contre les juges et les commissaires corrompus.- [Message Video]

Si sitwayen yo pa leve kanpe kont jij ak komisè gouvènman kòwonpi kap libere bandi kriminèl ke lapolis arete ak bonjan prèv, pap janm gen sekirite nan peyi d’Ayiti. Peyi nou bezwen yon gwo mouvman sitwayen pou mete presyon sou jij ak komiseè gouvènman kap libere bandi epi vyole dwa malere ki viktim. Li klè fòk gen yon kokenchenn mobilizasyon nan tout peyi-a, yon gwo mouvman sitwayen kont jij ak komisè gouvènman kòwonpi.

Bagay yo rele CSPJ a pa itil peyi-a anyen. Se chak jou enspeksyon jeneral lapolis #PNH ap revoke polisye pou kòwipsyon, fè vetting, voye yo jije paske yon nan move zafè, w pa janm tande CSPJ fè anyen kont pil jij kòwonpi li yo.

Fòk pèp la bay yon pinga ak vye jij ak komisè kòwonpi kap kenbe malere ki vole patat nan prizon pandan yap libere bandi kriminèl kap kidnape epi touye moun san gade dèyè.

Bagay kap pase nan lajistis Ayiti telman santi, pagen bouch pou pale. Li lè li tan pou yo evalye CSPJ ki pa janm bay rezilta. Si enstitisyon yo refize fè travay yo kòm sa dwa, se nòmal pou sitwyen yo mobilize paske yo paka chita ap kontinye konte kadav. Ayiti pa byen prive bandi kriminel ak jij kòwonpi.

Jounen jodi, fòk chak moun chache kan yo : KAN BANDI oubyen KAN MOUN DE BYEN KAP TRAVAY DI POU AYITI VANSE.

Cyrus Sibert, Okap, Ayiti
7 jen 2017
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mardi 6 juin 2017

#Haiti : Refleksyon sou ensekirite ki blayi nan peyi-a! (Teks Cyrus Sibert)

#Haiti : Refleksyon sou ensekirite ki blayi nan peyi-a! (Teks Cyrus Sibert)

Mwen paka konprann kòman fè li enposib pou lapolis PNH yo mete yon fwen nan koze ensekirite sa.

Se pa jodi nèg ak zam ap asasinen moun kap souti labank, moun ki nan mache, sitwayen kap regle zafè pèsonèl yo. Etranje komanse ap mouri nan peyi d’Ayiti. Yon bagay ki pa bon ditou pou imaj peyi-a ak touris ki se pi gwo sektè pou kreye djòb pou pèp la.

Ki sa ki anpeche lapolis ak lajistis kwape bandi yo? Pouki sa Sekretè Sekirite piblik pa tounen yon veritab ajans ransèyman pou kolekte enfòmasyon, pataje ak lapolis, swiv travay DCPJ ak Gwo Chèf PNH yo, chache mwayen pou fini ak bandi yo?

Bagay sa grav!

Se chak jou bandi ap asasinen malere nan peyi-a. Yon menm di gen gwo chèf nan PNH ki gen gang pou fè lajan nan ensekrite; Anpil boujwa nan Pòtoprens ta va gen gang yo pou simen latwoublay, kenbe klima ensekirite a wo pou anpeche lòt moun vini envesti nan peyi d'Ayiti.

Si Prezidan Jovenel vle, li kapab kanpe dezòd ensekirite sa lè lap mete mwayen pou chache enfòmasyon sou bandi yo, kontwole travay lapolis, swiv tout dosye ki lajistis yon fason pou majistra kòwonpi ak Pakè pa lage bandi lapolis arete. Bagay sa tap mete sitwayen yo an konfyans pou yo bay plis enfòmasyon.

Ant 2012 ak 2014, lè Laurent Lamothe te Premye minis, anpil de zam ak machin blende pou lapolis, li te chache ekipman elektronik modèn pou ede DCPJ (cellule anti-kidnapping) swiv bandi yo epi arete yo. Bagay sa te pèmèt anpil moun pran kòd paske lè aparèy elektronik sa yo ap travay, yo konnen si bandi a se zanmi senatè, si li rele Cliford Brandt, oubyen si li se zanmi gwo zouzoun nan pouvwa.

SWAT ak CAT-Team te gen lòd mare tout moun yo detekte. Polisye DCPJ yo te gen bwa dèyè bannann yo lè yap aji. Okenn moun pat ka rele bay yo presyon paske PM Lamothe te kanpe deyè yo, li te di yo fè travay yo epi si yon moun fache di’l rele Primati. Politik sa te bay rezilta. E tout moun konnen ki konsekans li te gen sou Lauren Lamothe.

Moun ki te gen gwo zanmi nan pouvwa te fè konplo kont Lamothe. Jiska prezan sektè ki nan dwòg, nan kontrebann, nan trafik zam ak krim pa janm sispann pèsekite Lamothe, chache bare li yon fason pou’l pa janm retounen sou pouvwa, vini bay yo pwoblèm. Kòm se lamòd nan peyi lamerik latin yo, kòwonpi ap akize pwogresis de kòripsyon. Aprè demisyon Lamothe, yo revoke oubyen demobilize pifò moun ki tap konbat kidnapin.

Menm jan nou te wè ti amelyorasyon pandan Premye Minis Lamothe te nan tèt gouvènman peyi-a, peyi-a kapab gen sekirite. Men, fòk Prezidan Jovenel Moise sispann fè biwokrasi Lapolis la konfyans. Fòk li sonje deklarasyon li te di nan kanpay la : "Un président qui se respecte ne doit pas avoir d’ami”.

Ayiti paka devlope si pagen sekirite. Yon peyi moun paka ale labank se yon peyi kote gwo chèf lapolis echwe. Si yo paka bay rezilta, tout gwo chèf lapolis la merite pran retrèt, bay moun ki kapab fè travay la.

Otorite politik yo dwe detèmine pou bay rezilta ki vle di pa nan zanmitay ak bandi ni pati pri pou pèsonn, epi chache mwayen teknik, moun ki kapab ak lajan pou sekirite tabli. Yo dwe kanpe tankou Lamothe : Pito w demisyone tan pou’w nan pass-pou-ki, danse kole ak kriminèl. Listwa va bay w rezon!

Cyrus Sibert, Okap, Ayiti
5 juin 2017
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Mai 2017, Nicolas François Duvalier participe à une Cérémonie officielle à New York.-

Mai 2017, Nicolas François Duvalier participe à une Cérémonie officielle à New York.-

Les duvalieristes se préparent pour les prochaines élections présidentielles. Ils travaillent déjà l’image de leur candidat : un jeune homme au-dessus de tout soupçon, libre de toute accusation. Ils ne procéderont plus par procuration. Sa mère, Michèle Bennett Duvalier assure déjà le combat d’idéologique sur son compte facebook. Après plus de 30 ans d’exclusion du jeu politique, les duvalieristes ne sont plus contraints de supporter un candidat qui ne porte pas le patronyme Duvalier.

Kat pelouz mwen nan men’m pou’m gade nèg ki tap bloke Laurent Lamothe ak lide pou yo sèl kòk chante sou teren an.

En politique, on peut difficilement prédire l’avenir. Il y a des incidents de parcours, des imprévus : cela ne marche pas à tous les coups.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
5 juin 2017
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dimanche 4 juin 2017

#Haiti : Observations sur la position du Secrétaire d’Etat Américain, John Kelly, qui s’est dit contre une armée haïtienne.-

#Haiti : Observations sur la position du Secrétaire d’Etat Américain, John Kelly, qui s’est dit contre une armée haïtienne.- (Texte de Cyrus Sibert)

[ …le fait que l’officiel américain nous dit “une armée sans mission est un atelier de démons”, signifie que de l’autre coté de notre frontière terrestre, il existe un grand “atelier de démons” racistes, identitaires, anti-haïtiens, qui représente une menace pour notre existence.—-Haiti, notre pays, ne peut pas se permettre d’exister sans une force de défense nationale. Nous devons au moins mettre en place des unités de combat/défense à partir de la Police Nationale d’Haiti (PNH), comme la PNH a été érigée sur les bases des Forces Armées d’Haiti (FADH).]
———————

Étrangement, au levé du soleil, il m’arrive d’être inspiré par des idées d’origine inconnue. Elles prennent la forme de rêves, d’idées reçues qui tourmentent jusqu’à ce qu’elles soient transmises au public. Je suis désolé pour ceux qui ne partagent pas ces opinions; mais, souvent — je ne dis pas toujours —mais souvent, le désir de partager ces idées est plus fort que moi.
Ainsi, ce dimanche matin du 4 juin 2017, deux idées me sont venues à l’esprit.

1- La déclaration du Secrétaire américain John Kelly et 2- La situation de Wendie Emmanuelle Pierre-Jules, cette jeune fille de 21 ans, impliquée dans le meurtre de son amant-non-désiré, le policier UDMO Max Paul Colby, le 8 mai dernier, à Village Solidarité (commune de Delmas).

Commençons par le point 2 :

Je pense que cette fille orpheline, qui n’a que sa grand’mère démunie comme soutien familial, mérite encadrement et assistance légale.
Pour avoir tué un policier, sa situation ne doit-être pas facile dans le système carcéral et devant la justice haïtienne. Elle risque d’être l’objet de tous les abus. Certes, elle a avoué son acte; elle a aussi parlé d’accident, de sévices subis… Mensonge ou vérité, elle a droit à un procès équitable. Je ne la connais pas. J’ai juste vu ses déclarations sur les réseaux sociaux.
J’interpelle les gens de bonne volonté à garantir ses droits. Ce genre de dossier offre l’opportunité à une femme courageuse comme Madame Marie Yolène Gilles, de reprendre du service. Car, étant absorbé par la politique, le RNDDH ne défend plus la veuve et l’orphelin. Au lieu de se retirer de la scène de défense des droits humains, Lèlène doit reprendre du service et faire la différence. Komisyon pa chay !

Parlons de la déclaration de monsieur John Kelly — le point 1:

La position de monsieur John Kelly, le secrétaire d’État américain à la sécurité intérieure des Etats-Unis, contre la re-fondation d’une armée haïtienne, nous rappelle les difficultés qu’avaient connues nos ancêtres esclaves noirs pour fonder l’Armée indigène. Elle met en évidence le génie qui accompagna Toussaint Louverture pour transformer les bandes d’esclaves marrons-insoumis en une institution militaire forte capable de vaincre les forces coloniales. Cette institution militaire indigène était la pierre angulaire de notre indépendance. N’ayant pas pris au sérieux cet héritage historique, aujourd’hui, nous sommes condamnés à revivre ce déni du Droit de défense.

Ainsi, pour remettre sur pied la force de défense constitutionnelle de notre pays, nos dirigeants doivent faire preuve d’intelligence. Il faut savoir retourner les déclarations et les arguments des gens hostiles au projet d’une armée haïtienne pour les mettre au profit de ce projet national tout en utilisant des manoeuvres techniques afin de reconstruire notre force de défense.

Par exemple, la déclaration du Secrétaire John Kelly est un argument à utiliser en faveur de la création de notre armée nationale. Car, le fait que l’officiel américain nous dit “une armée sans mission est un atelier de démons”, signifie que de l’autre coté de notre frontière terrestre, il existe un grand “atelier de démons” racistes, identitaires, anti-haïtiens, qui représente une menace pour notre existence. Une armée qui enseigne la langue du pays voisin (créole) à ses soldats et qui brule l’envie d’y intervenir pour essuyer l’affront historique d’un quart (1/4) de siècle d’occupation (haïtienne), est une menace réelle à ne pas sous-estimer.

Monsieur Kelly doit nous dire quelle est la mission de l’Armée dominicaine qui ne cesse de grossir en effectifs et en équipements. Il doit aussi nous expliquer la logique qui justifie l’existence d’un seul “atelier de démons” sur une ile habitée par deux peuples différents, deux cultures différentes, deux nations marquées par une histoire de massacres (continus, à basse intensité du coté dominicain), de discriminations raciales et de confrontations.

Les dirigeants haïtiens doivent-être à la hauteur de ce défi historique consistant à donner au pays une force de défense. Le président Jovenel Moise doit se montrer intelligent, à l’instar de Toussaint Louverture. Au lieu d’affronter les Etats-Unis sur ce sujet, s’il n’a pas les moyens politiques et économiques pour nommer un Etat-major militaire, il doit prendre les américains au mot et former des unités de défense à partir de la Police Nationale d’Haiti (PNH), comme la PNH a été érigée sur les bases des Forces Armées d’Haiti (FADH). Car, il est clair qu’aucune nation, même celles qui se disent amies d’Haiti, ne nous aidera à financer notre force de défense.

Ainsi, nous devons augmenter la taille des unités spécialisées de la PNH. Les UDMO sont très efficaces pour le maintient de l’ordre dans les différents départements; le CIMO, le SWAT, la BIM, la BRI et la BOID jouent un rôle important comme force de dissuasion dans la zone métropolitaine; alors, augmentons les effectifs UDMO, militarisons une partie de la PNH; et après, on pourra procéder progressivement à la séparation des taches de défense des taches de police. Les Gardes-cote et l’USGPN et le CAT-Team étant les vestiges les plus authentiques de l’ancienne armée.

Le Premier Ministre Laurent Lamothe n'a t-il pas trouvé une entente pour armer la police haïtienne? Or, depuis 25 ans, on nous disait que Washington était contre toute importation d'armes en Haiti. Il existe toujours un moyen de faire accepter les choses par la communauté internationale dans l'intérêt de votre pays. Il faut seulement avoir l'audace, la capacité, l'habilité, les contacts nécessaires pour inspirer confiance et manoeuvrer au niveau international.

Faut-il rappeler que les dirigeants des nations blanches de ce monde n’ont jamais apprécié la révolution haïtienne, suivie de la fondation de la Première République Noire indépendante. Ces dirigeants blancs et leurs laquais sont unis sur ce point. S’ils se disent amis d’Haiti, ils ne sont pas prêtent à être amis des noirs de ce pays. D’ailleurs, nous observons une montée en puissance de l’extrême droite et du racisme dans le monde. Faut-il signaler que j'ai bien dit "les dirigeants blancs"; car, entre peuples, les approches sont parfois différentes.

De plus, les guerres qu’ont mené les euro-américains contre le Mexique pour le déposséder de la moitié de son territoire initial, est une preuve du niveau pervers de leur pragmatisme. C’est d'ailleurs la pratique de toutes les grandes puissances : La Russie fait la même chose en Europe de l’Est; au Moyen-Orient, on ne respecte plus les frontières; en ce sens, qu’est-ce qui empêche aux Etats-Unis de cautionner un projet d’annexion d’Haiti par la République Dominicaine? Quel était la teneur de la rencontre, sur Haiti, de l’Ambassadeur Kenneth Merten avec les dirigeants dominicains, au début de cette année 2017? N’y a t-il pas un complot américano-dominicain pour annexer Haiti et prendre possession de ses réserves d’or ?

Si Cuba connait 50 ans d’embargo américain, notre pays, Haiti subit une politique mondiale d'appauvrissement depuis plus de deux cent treize (213) ans. On ne nous aime pas. Nous devons en être conscients.

La preuve historique : Haiti n’était pas invitée au Congrès de Panama convoqué par Simón Bolívar en 1826. Les latino-américains n’acceptèrent pas Haiti comme membres fondateurs de l"Union internationale des Républiques américaines” ci-après “l'Union panaméricaine” ancêtre de l’ “Organisation des États Américains”, que nous connaissons aujourd’hui. Même quand nous entretenons de bonnes relations avec le Venezuela et d’autres nations latino-américaines, nous ne devons pas oublier que Simon Bolivar qui avait bénéficié de l’aide d’Haiti pour réussir sa guerre d’indépendance, était de ceux qui avait combattu la présence d’Haiti à cette première conférence des Etats-Américains au Panama. Dans leur arrogance, les dirigeants latino-américains d’alors, sont allés jusqu’à exiger que l’émissaire qui représenterait Haiti comme observateur, soit de peau claire.

Nous devons être conscients que notre nation a toujours été menacée par le racisme international; Haiti, notre pays, ne peut pas se permettre d’exister sans une force de défense nationale.

En guise de conclusion, nous rappelons qu’au début des années 90s, les Etats-Unis, l’Angleterre, l’Allemagne et la France avaient conseillé aux Ukrainiens de se désarmer, de remettre leurs têtes nucléaires à la Russie. Selon eux, l’Ukraine n’avait pas besoin de dissuasion nucléaire pour se défendre. Ils avaient donné comme garantie, un accord de défense qui les obligent à intervenir en cas d’agression ou de violation du territoire ukrainien. Vingt (20) ans après, la Russie a envahi la Crimée et menace d’autres territoires ukrainiens. Ces occidentaux n’ont toujours pas intervenu pour défendre l’Ukraine; ils n’enverront pas leurs soldats se faire tuer en Ukraine. Ils préfèrent les dilatoires dans les forums internationaux; parler de solutions diplomaties et de sanctions économiques contre la Russie; qui elle, consolide ses avancées sur le territoire ukrainien suivant la logique de fait accompli.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
04 juillet 2017
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jeudi 1 juin 2017

ReseauCitadelle, préoccupé par la sécurité des enfants de la ville de Tucson dans l’Arizona, USA.-

@ReseauCitadelle, préoccupé par la sécurité des enfants de la ville de Tucson dans l’Arizona, USA.- (Texte de Cyrus Sibert)

Au début de l’année 2014, plusieurs jeunes de Cap-Haitien avaient dénoncé un missionnaire américain du nom de Bob Valerius qu’ils accusent de pratiques sexuelles sur mineurs. Un mois plus tard, ils ont porté plainte au Bureau de la Protection des Mineurs de la police de Cap-Haitien, Haiti, (BPM/SDPJ/PNH) et au bureau de l’Institut Bien-Etre Social.

Ces jeunes ont présenté toute une série de preuves (photos, messages facebook), en vue de corroborer leur accusation.

En 2016, nous avons reçu un appel téléphonique de la part d’une mère de famille résidant dans la ville de Turcson, Arizona, nous exprimant ses préoccupations face aux comportements jugés inappropriés de Monsieur Valerius avec ses enfants. L’homme qui a été révoqué en Haiti par une Mission Baptiste Américaine pour des comportements inappropriés, continue d’avoir accès à des enfants. Une situation troublante qui nous interpelle. Car, peu importe la nationalité et la couleur de la peau, il s’agit d’enfants innocents qui méritent sécurité.

Tout en considérant Monsieur Valerius comme un présumé innocent, nous réclamons une enquête de la part de l’Ambassade des Etats-unis en Haiti, en vue de faire la lumière sur cette situation et de déterminer s’il représente vraiment une menace pour la sécurité des enfants de cette ville des États-Unis. Aussi, faudra-t-il déterminer s’il s’agit du même Bob Valerius, de la même personne accusée au Cap-Haitien?

Nous publions une copie du certificat de la plainte qu’avait déposée les 18 jeunes de Cap-Haitien en présence du directeur de l’IBESR et une copie d’une conversation entre Bob Valerius et un jeune plaignant. 


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
31 mai 2017
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mercredi 31 mai 2017

#Haiti : Diplomatie haïtienne… le sens de la précision de @LaurentLamothe.-

1- Même quand c’est le Premier Ministre qui nomme, les accusations autour de la diplomatie haïtienne portent sur “celui qui a introduit plus d’amis, plus de sympathisants dans le système”. C’est la raison pour laquelle on dit “les parlementaires ont nommé des gens dans la diplomatie”. Car, du point de vue du droit administratif, un Parlementaire ne saurait nommer des fonctionnaires. Sous cet angle, le Premier Ministre, serait le seul à nommer tout ce beau monde? Un raisonnement injuste et qui ne cadre pas avec la réalité. Donc, quand Laurent Lamothe nous dit qu’il a nommé seulement 28 personnes et rappelé 20, ce qui donne un ajout de 8 fonctionnaires, il parle des nominations sur lesquelles il a travaillé comme Ministre des Affaires Étrangères. 

2- 90% des personnes nommées par le Chancelier Lamothe ont été révoquées de décembre 2014 à février 2017, après le départ de la Primature. Donc, il n’y a plus matière à discussion. Car, si aujourd’hui, on constate trop de monde dans le système, la faute n’est pas à Laurent Lamothe. Ce dernier n’est en rien responsable du surpeuplement de la diplomatie haïtienne.

3- Cette obsession à introduire Laurent Lamothe dans ce débat vise à faire diversion. Car, les bénéficiaires des dernières nominations opérées sous la présidence provisoire de Jocelerme Privert cherchent à éviter l’attention du grand public en vue de garder leur poste. Comme il est de coutume ces derniers temps, quand on n’a rien a dire, on parle de Laurent Lamothe, bouc émissaire idéal pour ne pas aller au fond du sujet.

4- En conclusion, on a écouté les déclarations du ministre de Affaires Etrangères sur le mode de résolution du problème. Le Président de la République, Jovenel Moise, Chef de la diplomatie, a adopté des critères pour réformer le système; qu’ils soient appliqués et respectés.

Et, pour répéter une personne proche, à chaque fois que des beaux parleurs parlent d’incompétence dans la diplomatie haïtienne : Pourquoi ne pas commencer avec une dictée, comme premier test d’évaluation !!!!


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
31 mai 2017
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
WhatsApp: 509-3686-9669

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SCOOP FM…! Laurent Lamothe a exercé son Droit de Réponse.-

Laurent Lamothe, ancien Ministre des Affaires Etrangères et son équipe ont contacté, très tôt ce matin, la salle des nouvelles de Scoop FM.

L'ancien PM Lamothe a tenu à apporter une précision. Il a déclaré péremptoirement que, Ministre des Affaires Etrangères durant seulement quatre mois, il a rappelé 20 diplomates et procédé uniquement à 28 nominations. Tout le reste, effectué durant le quinquennat de Tet Kale, ne saurait lui être attribué. Il faut plutôt se référer aux autres Ministres des Affaires Etrangères qui lui ont succédé, notamment Pierre Richard Casimir, Duly Brutus et Lehner Renaud ainsi qu'à la Présidence de Martelly, à son Cabinet, ses conseillers privilégiés ainsi qu'aux parlementaires proches de Tet Kale.

Il ne saurait donc en aucune façon être tenu pour responsable de cette débâcle au niveau de notre diplomatie.

Les micros de Scoop FM restent donc ouverts pour toute réaction des personnes concernées.

Pour de plus amples détails et informations ...

Restez branchés !

Avec "Radio-Télé Scoop", 107.7 FM stéréo et TV Channel 16, vous palpitez constamment au cœur même des informations de dernière heure !!!

SCOOP ...! SCOOP ...! SCOOP ....!


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dimanche 28 mai 2017

#Haiti : La Fondation Lamothe a distribué des cadeaux à plus d’une cinquantaine de Mamans à Panyol à l’occasion de la fête des mères.-

#Haiti : La Fondation Lamothe a distribué des cadeaux à plus d’une cinquantaine de Mamans à Panyol à l’occasion de la fête des mères.-

Pétion-Ville, dimanche 28 mai 2017.- Distribution symbolique de cadeaux à plus d'une cinquantaine de Mamans à Panyol à l'occasion de la fête des mères

Le samedi 27 mai 2017, à l’occasion de la fête des mères, la FLGL a réactualisé le sens d’aimer avec plus d’une cinquantaine de mamans de Panyol dans le cadre d’une distribution de cadeaux à portée significative. Ayant des profils représentatifs inspirants, les mamans ont été choisies en fonction de leur rôle proverbial dans la vie communautaire comme signes admirables ayant toujours maintenu en vie la force de la solidarité.

Des présents symbolisant les signes que chaque catégorie de mamans représente au service de la communauté ont été remis à 55 mamans de Panyol : maman du troisième âge, nourrice des six derniers mois, mamans bénévoles dans le transport des matériaux pour la reconstruction en cours du Centre de Formation Classique de Panyol. Les mamans dans l’incapacité de faire le déplacement ont reçu les leurs à la maison. Toutes, selon leur langage et des expressions particulières, ont été comblées.

La FLGL est convaincue que, par des petits gestes, les mamans entretiennent le fondement de l'amour sur la planète terre. La FLGL constate que, par des petites histoires, les mamans encouragent l'apprentissage soutenu du partage nécessaire au bien-vivre dans nos sociétés. La FLGL voit que, devant l'urgence de transformer la planète terre en une sphère solidaire, les mamans ne cessent de demander un témoignage courageux de la part des décideurs de nos sociétés arguant que la solidarité n’est pas une utopie.

La FLGL remercie Dlo Alaska, Giant Super Market et Wicky d'avoir contribué généreusement à cette manifestation de l’amour tourné vers les mamans.

La FLGL souhaite Bonne fête à toutes les mamans.

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[Video] https://www.youtube.com/watch?v=tTVkQMfXyJc&t=9s

Bonne fête à toutes les Mamans! (Texte de Cyrus Sibert)

Bonne fête à toutes les Mamans! (Texte de Cyrus Sibert)

Vous êtes des personnes formidables; source d’amour, d'éducation, de bonheur, de bienséance ; la réserve des us, des coutumes et de l'identité culturelle; base de la résistance nationale.

Une maman rassure, ne trahit pas. Elle accompagne ses enfants dans les moments les plus difficiles; elle assure une bonne gestion des rivalités individuelles au sein de la famille; elle est toujours là, dans les moments les plus difficiles, même quand son enfant est rejeté par toute la société. Une Maman veut tout ce qui est beau, grand et positif pour son enfant. Elle est prête à se sacrifier, à abandonner ses rêves au profit de celui de son enfant; elle voit son succès dans celui de son enfant. Son optimisme dans la réussite de son enfant est une source de motivation.

Être maman, ce n’est pas seulement donner naissance, c’est un sacerdoce d’être la gardienne des premiers pas de l’être humain, du vivre ensemble et de la paix. Sensibles pour la vie des enfants, si le monde était dirigé uniquement par des mamans, il n’y aurait pas de guerre. Car, aucune mère n’accepterait de risquer la vie de son enfant sur un champ de bataille.

On dira sans doute : mais que dit-on des mamans qui ont mal agi? Je répondrai, nombreuses ont été traumatisées par les rapports injustes de ce monde machiste. Elles méritent circonstance atténuante. De plus, elles représentent l’exception qui confirme la règle.

Je crois fermement qu’une maman est faite pour être une bonne personne. Comme la nature est gardienne de la vie, les mamans sont des gardiennes de notre humanité.

Une pensée spéciale à ma maman chérie Marie-Ange Dorsainvil Sibert.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
28 mai 2017
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samedi 27 mai 2017

#Haiti : Le budget pour la reconstruction des départements détruits par l’ouragan Matthew avilit les détracteurs de LaurentLamothe.-


#Haiti : Le budget pour la reconstruction des départements détruits par l’ouragan Matthew avilit les détracteurs de LaurentLamothe.- (Texte suivi de vidéo)

Selon les déclarations du Premier Ministre Jack Guy Lafontant, lors de sa conférence de presse sur la situation du pays, les dégâts de l’ouragan Matthew sur Haiti sont considérables. Le pays a connu une perte de 19% de la production agricole, 7,5% de la production globale, soit un montant de 35,5 milliards de gourdes…. 2,72 millards de dollars US sont nécessaires pour tout reconstruire.

Nous insistons sur le fait que d’après cette conférence de presse, pour reconstruire le Grand Sud et les autres départements affectés, le Chef du gouvernement affirme que le pays a besoin de 2,72 milliards de dollars américains. Ce qui fait penser à la propagande anti-Lamothe accusant l’ex-Premier Ministre d’avoir gaspillé deux (2) milliards de dollars américains, au nom de la reconstruction, durant son passage à la Primature haïtienne de mai 2012 à décembre 2014.

En effet, selon ces critiques, la reconstruction devrait couter moins de deux (2) milliards de dollars. Lamothe aurait gaspillé cette somme faramineuse qui habituellement restait à la disposition des banques privées ou des compagnies de construction pro-Lavalas/LESPWA/INITE, proches des pouvoirs publics.

Il est clair qu’avant Laurent Lamothe, le fonds PetroCaribe était un sujet tabou. Malgré les recommandations du président vénézuélien Hugo Chavez qui insistait sur le caractère social du programme, les masses populaires en étaient tenues à l’écart. A travers des banques privées du clan au pouvoir, l’argent était mis au service de grands importateurs puis détournés à partir des compagnies de production d’énergie électrique ou de construction. Ce n’est pas une surprise pour le citoyen averti, si les médias inféodés à ces groupes dominants mènent une campagne anti-programme social, anti-EDE-PEP, anti-TiManmanCheri. Leur objectif est de discréditer l’utilisation de l’argent PetroCaribe pour financer des projets sociaux en faveur des plus démunis. Pour preuve, durant la présidence provisoire du Président Jocelerme Privert, ces médias n’ont rien dit sur l’arrêt des programmes sociaux et l’utilisation des fonds PetroCaribe à des fins obscures.

Revenons à la conference de presse du Premier Ministre Jack Guy Lafontant.

Une simple comparaison, ce qu’on appelle en arithmétique “ la règle de 3”, nous permet de dire :

Si suite au passage de l’ouragan Matthew, le pays a besoin de 2,72 milliards de dollars U.S. pour reconstruire quelques départements affectés, combien était nécessaire pour refaire fonctionner Haiti, après la destruction de sa capitale et des villes avoisinantes, suite au passage du séisme du 12 janvier 2010?

Ne fait-on pas honneur au Premier Ministre Lamothe quand on l’accuse d’avoir dépensé seulement 2 milliards de dollars américains pour réaliser tout ce qu’on a vu :

- reloger les 1,6 million de réfugiés qui vivaient dans des camps de fortune;

- construire des routes et des logements sociaux;

- équiper la police nationale;

- instaurer un réseau de restaurants communautaires, des projets sociaux EDE-PEP ou d’aides aux étudiants;

- réaliser des projets de rénovation urbaine;

- construire des centres de santé et des hôpitaux, des places publiques, un viaduc, des bâtiments publics comme la Cour de cassation, le Ministère de l’Intérieur ou du Tourisme, des stades et centres sportifs, des routes;

- asphalter des rues de Delmas et d’autres quartiers de la zone métropolitaine;

- construire des lycées et d’écoles publiques, de marchés publics;

- investir pour augmenter la production d’électricité;

- construire et aménager des ports ou d’aéroports, des infrastructures touristiques;

- rénovation d’infrastructures agricoles.

etc…

Faut-il signaler qu’après le séisme de 12 janvier 2010, l’Etat haïtien et 80% de l’économie nationale centralisée étaient sous les décombres; la capitale haïtienne avait cessé d’exister; plus de 1.6 million de nos concitoyens vivaient dans la promiscuité des camps de fortune; les dégâts étaient évalués par le Fonds Monétaire International à 120% du PIB annuel; la police nationale d’Haiti n’avait pas les équipements nécessaires pour combattre l’insécurité, le kidnapping, faire régner l’ordre public et sortir ses commissariats des décombres; l’académie de police avait cessé la formation de nouvelle promotion de policiers.

L’aide internationale promise n’étant jamais arrivée ou détournée, seuls les fonds PetroCaribe permettaient au gouvernement d’agir rapidement, dans un contexte de changement climatique, d’intempéries suivies d’inondations répétées, de cyclones (comme Sandy) et d’agitations politiques.

Les faits sont têtus. De jour en jour, la réalité donne raison à Laurent Lamothe. On finira pas reconnaitre son exploit.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
27 mai 2017
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vendredi 26 mai 2017

#Haiti : Pourquoi, ce gouvernement a t-il refusé d’anticiper les agitations sociales prévisibles?

#Haiti, pays spécial! Pourquoi, ce gouvernement a t-il refusé d’anticiper les agitations sociales prévisibles? (Texte de Cyrus Sibert)

Grève des enseignants, manifestations dans plusieurs communes, arrêt de travail dans les parcs industriels…nous avions mis en garde le gouvernement du Président Jovenel Moise et du Premier Ministre Jack Guy Lafontant contre le danger que représentent les revendications sociales dans les grandes villes.

Même quand le travail en milieu rural au profit de la réhabilitation des infrastructures agricoles est indispensable, il fallait mettre en place un comité regroupant les ministères de l’intérieur, des affaires sociales, le FAES et comme il est démontré, le Ministère de l’Education Nationale pour négocier la paix et la stabilité dans les grandes villes. C’était un conseil gratuit. Nous leur avons recommandé d’agir dans les quartiers défavorisés pour supporter le pouvoir d’achat du peuple à travers la reprise de certains programmes sociaux.

Cette recommandation n’a pas été suivie. Et, nous ne sommes pas surpris, vu que d’expérience, nous savons que les conseillers et les membres de Cabinet des Présidents ou des Premiers Ministres aiment ce genre de situations de tension qui justifient les décaissements de centaines de millions de gourdes pour, dit-on : “calmer la rue”, ces fameux budgets d’intelligence.

Dans ce genre de situation, le Président et le Premier ministre étant préoccupés, affolés ou paniqués, les décaissements se font rapidement, sans attendre.

Je suis un peu fatigué avec ces alliés qui n’écoutent pas le bon sens. En 2015, le président Martelly a opéré toute une série de manoeuvres autour de sa succession, engendrant la Présidence provisoire du Sénateur Jocelerme Privert et ses conséquences désastreuses pour l’administration et les finances publiques. Récemment, le Sénateur Youri Latortue a révélé qu’il était lui aussi choisi par Michel Martelly comme candidat à la présidence. On joue avec notre militance, avec notre avenir; on s’amuse, on se régale, on déstabilise son propre pouvoir avec la prétention d’avoir le contrôle absolu sur le destin du pays… Eh bien, n’était-ce le sacrifice des militants de conviction et la résistance du peuple, TET-KALE aurait été de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, encore, il parait que s’est reparti; on se lance dans des acrobaties illogiques en ignorant la réalité du terrain, et la fragilité de la scène politique haïtienne.

Je ne demande à personne de suivre mon opinion personnelle. D’ailleurs, depuis l’installation du Président Jovenel Moise, je n’ai jamais mis les pieds dans la capitale haïtienne. Portant fièrement l’étiquette LAMOTHE que des rétrogrades cherchent à détruire, je suis resté loin des scènes de partage, des négociations et des marchandages, à l’abri des reproches. Personne ne peut dire que Cyrus Sibert est à la recherche de quoi que ce soit. Mais quand nous avançons des recommandations logiques qui correspondent au bon sens politique, il faut agir en conséquence et éviter la catastrophe.

Car, on ne fait que demander au pouvoir en place de suivre le bon sens politique : Haiti est un sable mouvant sur lequel aucun dirigeant ne peut prétendre gouverner sans tenir compte des paramètres socioéconomiques liés à la misère dans les grandes villes, dans les quartiers défavorisés de la capitale haïtienne, siège central du pouvoir politique, des ambassades ou des représentations diplomatiques. Notre pays doit profiter du mandat du Président Jovenel Moise et non régresser. Pour cela, il faut une bonne gestion politique, une bonne compréhension des revendications du peuple et des couches défavorisées.

C’est toujours triste de voir un pouvoir qu’on a contribué à instaurer, perdre le momemtum politique parce que des gens qu’on considèrent comme des camarades, refusent de faire, les choses simples, correctement. S’ils commettent l’erreur de perdre le momemtum, ils seront obligés de réagir comme des pompiers; c’est-à-dire, à éteindre les foyers de tension un peu partout à travers le pays. C’est toujours mieux pour un pouvoir d’agir, mais non de réagir. Car, quand tu réagis, cela signifie que tu n’es plus maitre du jeu. Tu ne fais que suivre ton adversaire qui t’impose son plan et son style de jeu. Si tu es obligé de suivre, tu n’auras plus de temps ni l’aisance d’appliquer ton programme.

Les membres de ce pouvoir qui bénéficieront de ces mouvements de contestation, feront comme leurs prédécesseurs au lendemain de 7 février 2016 : Ils s’enrichiront de la caisse publique au nom d’un plan pour “calmer la rue” et se prépareront à changer de camp ou de chapelle politique, une fois la bataille perdue.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
26 mai 2017 ( Jour d’anniversaire de mon ami-frère Isaac Marcelin)
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jeudi 25 mai 2017

LAURENT LAMOTHE DU GLOBAL VOICE GROUP ÉTAIT PRÉSENT AU SOMMET TRANSFORM AFRICA DE 2017.-

Global Voice Group était présent au sommet Transform Africa de 2017. Le président du conseil d'administration, Laurent Lamothe, a pris la parole sur le sujet de Blockchain et de l'Internet des objets, juste avant que GVG ne tienne sa propre conférence intitulée La gouvernance par le biais des mégadonnées.

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Laurent Lamothe, Distinguished Entrepreneur and Champion of Socio-economic Development Through IFD in Emerging Countries Speaks at the Transform Africa Summit 2017

KIGALI, RWANDA (PRWEB) MAY 15, 2017

Laurent Lamothe, former Prime Minister of Haiti and chairman of the Board of Directors of Global Voice Group (GVG), spoke in a session “Internet of Value: Blockchain and the Internet of Things (IOT)” at the Transform Africa Summit 2017 in Kigali, Rwanda on Wednesday 10 May 2017. His participation was particularly appropriate—GVG sponsored the Summit—and Lamothe’s life work has focused on the socio-economic upliftment of emerging countries through technology.

Transform Africa Summit 2017 (TAS2017), created by African leaders determined to transform their countries into emerging economies by 2030, was hosted by Mr Paul Kagame, President of the Republic of Rwanda. It follows the Smart Africa manifesto endorsed by African leaders during TAS2013. Smart Africa is a common dream shared by these leaders. It will give opportunities to the younger generation to evolve in an environment conducive to technological innovation, self-development and competitiveness—leading to greater job creation. The Summit, held under the theme: “Smart Cities Fast Forward” showcased the kinds of strategies government leaders need in building more liveable, workable and sustainable cities.

Rwanda—of all the countries in Africa—has made enormous progress in communications, extending Internet accessibility, installing 2,300 kilometre fibre optic cabling nationwide, improving infrastructure and integrating ICTs, while prioritising e-Health and digital literacy initiatives. It has transformed itself into a nation that is progressing rapidly towards its ambitious vision for socio-economic development, peace and reconciliation.

The International Gateway Traffic Verification System (IGTVS), a joint initiative of GVG and the Rwanda Utilities Regulatory Authority (RURA) is a comprehensive data solution allowing RURA to audit and monitor the networks in Rwanda independently and for a number of purposes: accurate billing, traffic measurement, quality of service assessment, market surveillance, dispute resolution and fraud management. Rwanda now has transparency and visibility into the international calls being terminated in the country. This has brought a proactive approach to ICT-based regulation and real-time data collection and has generated significant additional revenue for both the State and the local operators. Rwanda’s successes are largely due to a collaborative effort between the country and ICT partners like GVG.

The Blockchain and the IOT session was extremely significant against the background of the Summit’s theme as Lamothe believes the combination of Blockchain and the IOT has the power to ignite socio-economic development in African countries. The next wave of innovative, integrated technologies is already helping cities around the world to become more compassionate, connected, responsive to their citizens and sustainable.

Blockchain is the technology most likely to have the greatest impact on the future of the world economy. The benefits of the technology are numerous as it can be applied to a wide array of businesses—and any transaction involving different levels or stages of a hierarchy or process, from logistics to retail and even government agencies. It is ideal for government services.
Lamothe showed how Blockchain is uniquely positioned to accelerate the movement towards inclusivity, solving hunger and poverty and creating sustainable jobs. It provides access to third party services: banking and financial services, small loans, insurance, document security and smart contracts. The transactions are affordable —there is no manual processing or middleman—neither government nor banks. With its many applications Blockchain has a huge role to play in the concept of a Smart City.

The IOT—the inter-networking of physical devices, buildings and other items embedded with electronics and network connectivity—enables data collection and exchange. It also encompasses technologies such as "smart grids", virtual power plants, smart homes, intelligent transportation and smart cities.

Lamothe believes that the combination of Blockchain and the IOT has the power to ignite socio-economic development in African countries. The next wave of innovative, integrated technologies is already helping cities around the world to become more compassionate, connected, responsive to their citizens and sustainable African cities must continuously seek to establish new infrastructure and city systems in cities so as to position them as global leaders and next generation cities.

The Summit focused on the role of technology in delivering the urban infrastructure and solutions to ensure economic success and prosperity for Africa now.