lundi 15 mars 2021

Haïti doit suivre la LIBERTÉ DIPLOMATIQUE de la Jamaïque et cesser d'être l'ESCLAVE DIPLOMATIQUE des occidentaux.-

Haïti doit suivre la LIBERTÉ DIPLOMATIQUE de la Jamaïque et cesser d'être l'ESCLAVE DIPLOMATIQUE des occidentaux.-


Depuis plus de 48 heures, soit le 13 mars 2021,  la Russie a fait une offre publique d’appuis techniques pour aider Haïti à se stabiliser, à rétablir l’ordre public et la continuité ininterrompue de son processus démocratique constitutionnel.


En effet, le vendredi 12 mars 2021, une unité de la police nationale d'Haïti est tombée dans une embuscade causant la mort de 5 policiers et plus de 8 blessés; un policier serait porté disparu. Une opération qui montre au grand jour les faiblesses de la Police haïtienne au niveau technique, d'équipements, organisationnel et opérationnel. Les bandits ont pu récupérer un véhicule blindé et une mitrailleuse M50 qui les habilitent à intervenir n'importe où dans la capitale haïtienne pour kidnapper des gens et semer le deuil. 


A l’heure où je rédige ce papier, je suis sûr que certains conseillers et surtout des agents infiltrés sont en train de dire au Chef de l’État qu’il ne doit pas accepter l’offre de la Russie. Je serais d’accord avec eux, si les pays dits amis d'Haïti avaient agi en conséquence pour aider à combattre les gangs.


Mais en réalité, les États-Unis font semblant de ne même pas pouvoir arrêter les armes de guerre exportées de son territoire vers Haïti. Un officier américain d’origine haïtienne, sniper des forces spéciales, a eu la possibilité d’embarquer sur un vol commercial American Airlines, ses matériels de guerre et de débarquer à l'aéroport de Port-au-Prince, Haïti sans être inquiété. Il n’a été arrêté que grâce à l’intervention d’agents douaniers haïtiens qui le voyaient anormal. 


Qui croira que des douaniers haïtiens peuvent faire ce qui est impossible pour les agents de la TSA américaine?


La réalité, c’est que parmi les pays amis d'Haïti, il y a des hypocrites qui cherchent à renverser le président Jovenel Moïse, à l’humilier en l'empoisonnant sous de fausses accusations, comme ce fameux faux mandat fabriqué par des juges putschistes dans le cadre d’un dossier vide de plainte contre X.


En 2004, les États-Unis savaient pertinemment les pays qui déstabilisaient Jean-Bertrand Aristide. Ils n’ont rien fait parce qu’ils comptaient profiter du changement de régime qui en résulterait afin d’arrêter des gens, reprendre le contrôle de la situation avec un Premier Ministre exporté vers Haïti à partir de Boca Raton (Florida) et plus tard, de Jacques Bernard, “Gouverneur électoral” qui assurera l'élection de René Préval au premier tour, en violation de la loi électorale en vigueur. Comme on l’a vu, la mission de ce dernier était de vendre toutes les entreprises publiques à l’oligarchie connue sous le nom “Groupe de Bourdon” et la mise sous tutelle permanente d'Haïti à travers la #MINUSTAH.


Comme on a pu le constater, en plus du choléra qu’elle a introduit en Haïti, la MINUSTAH n’a rien fait pour combattre les gangs armés. Elle n’a fait que suivre la théorie du général français Loup Francart à savoir “Maîtriser la violence”, alors que les haïtiens ont besoin de l'anéantir pour pouvoir attirer des investissements et assurer le développement économique.


La #MINUSTAH servait de fenêtre néocoloniale pour tous ces pays obsédés par l'échec de la Révolution haïtienne de 1803. Haïti est ainsi prise au piège de la stratégie du chaos permanent, utilisée en Libye, en Syrie où des puissances étrangères utilisent des proxies comme moyens d’affaiblissement, de contrôle et d'anéantissement de certains États du Sud. 


En ce sens, ces grandes puissances qui s’autoproclament “amis d'Haïti", n’aideront jamais à solutionner le problème en Haïti. Au contraire, elles s’en servent pour y imposer une violence permanente, vider le pays de sa jeunesse, de ses cadres, de sa classe moyenne, tout en y prenant contrôle à travers des criminels d’une bourgeoisie voleuse et salope qui leur sert de néo-colons depuis 1806, suite à l’assassinat de Jean-Jacques Dessalines.


L’objectif de ce texte est de dire au président Jovenel de ne pas se laisser manipuler par les mauvais conseils de ses conseillers. Car, la Jamaïque  a reconnu Cuba et établi des relations diplomatiques avec le régime de Fidel Castro, en pleine guerre froide, depuis 1971, malgré les pressions des États-Unis. En 1972, elle a établi des relations diplomatiques avec la Chine Communiste. Elle a vendu ses minerais de bauxite à l’URSS durant la guerre froide, lui fournissant de l’aluminium pour la construction de ses avions de guerre. D’autres pays de la Caraïbe comme Barbade, Guyana, Trinidad et Tobago ont fait la même chose en 1973. (Tiré du livre "Dragon in the Caribbean” de Richard L. Bernal, p.70-71)


Récemment, la République Dominicaine, malgré ses liens plus forts que Haïti, avec les États-Unis a décidé d’utiliser ses droits d’État souverain pour établir des relations diplomatiques avec la Chine, malgré les pressions diplomatiques de Washington, du Sénateur Marco Rubio et encore pire, du cynique en diplomatie, le Président Donald Trump.


Haïti doit cesser d'être le “toutou diplomatique” des occidentaux!


Il faut cesser avec cette mentalité enfantine de pays incapable de s’affirmer sur la scène internationale, indépendamment des diktats des partenaires traditionnels. Le temps est venu de diversifier nos partenaires en fonction de nos intérêts de nation indépendante.  Car, en termes de résultats, il est clair que les occidentaux ont plus de respect pour les pays qui font preuve d'indépendance et de liberté diplomatique. Ils reçoivent plus et sont plus développés que nous, laquais des américains, des canadiens et des français.


Car, quand des gens meurent, quand des femmes et des enfants sont violés, c' est de la responsabilité des dirigeants de trouver des solutions rapidement. Cela ne suffit pas de s’adresser continuellement à la population sur facebook sur les médias traditionnels sans apporter des solutions rapides. La communication politique a des limites. En Haïti nous avons tendance à en abuser. 


Avec cette offre de la Russie, la solution est disponible, elle est sur la table. En conséquence, chaque personne tuée ou kidnappée à partir de ce 14 mars 2020  sera de la responsabilité directe du président Jovenel Moïse et inclusivement des membres de son gouvernement.


Cyrus Sibert,

#LeReCit @reseaucitadelle

reseaucitadelle@yahoo.fr

15 mars 2021

WhatsApp : + 509 3686 9669





Lisez aussi : 

#Haïti, tentative permanente de coup d’Etat ou la persistance des pratiques du RÉSEAU FOCCART.-

https://reseaucitadelle.blogspot.com/2021/02/haiti-tentative-permanente-de-coup.html



vendredi 12 mars 2021

Ponzi and Pyramid Schemes Spread Across Caribbean.-

https://insightcrime.org/news/caribbean-ponzi-pyramid-schemes/

CARIBBEAN / 9 MAR 2021 BY KATYA BLESZYNSKA A new investigative report shows Ponzi and pyramid schemes have proliferated across Caribbean countries during the pandemic, and authorities have been unable to keep up. The report — by the Caribbean Investigative Journalism Network (CIJN) — looked at cases of fraud in Guyana, Trinidad and Tobago, Barbados, Antigua and Barbuda, Jamaica and the British Virgin Islands. The schemes “have already cost would-be investors in the hundreds of millions of dollars,” the report’s authors wrote. A Guyana couple was arrested in August 2020 for allegedly running an unlicensed and unregistered investment company called “Accelerated Capital Firm Inc.,” which collected $27 million from around 17,000 people, the Guyana Chronicle reported. The pair, who are awaiting trial, faces around 80 counts of conspiring to obtain money under false pretenses, according to prosecutors. Similar schemes, in which people are encouraged to invest tantalizingly small amounts of money — from $5 to $25 — to receive an eightfold return, have also appeared in Guyana under names like “Freedom Family” and “Bless and be Blessed.” A Trinidad and Tobago company called “Drugs Sou Sou” is under investigation for a similar investment scheme. A 42-year-old contractor who was struggling to make payroll said the company offered him returns of up to 600 percent, according to the CIJN report. Such investment schemes have also proliferated in other regions of Latin America. In Cuba, authorities recently caught wind of a Ponzi scheme disguised as a game called “La Bola.” It asked people to invest 500 Cuban pesos ($20) and then convince 14 others to do so. The scheme proved popular. By February 15, one Havana police station alone had allegedly recorded more than 300 complaints related to the scam. These schemes are not new in the Caribbean. In the 1990s and 2000s, Antigua was home to one of the world’s largest Ponzi schemes — the “Stanford Ponzi” — in which $8 billion was stolen from investors worldwide. Texas financier Allen Stanford ran the fraud from his offshore bank in Antigua. Over the course of 20 years, Stanford used investors’ money to fund his real estate projects, business ventures and billionaire lifestyle. He was convicted in 2012 in the United States, where he is currently serving a 110-year prison term. A fraudulent investment company called “Cash Plus” emerged in Jamaica in 2002. The scheme — which ensured lenders up to 120 percent in annual returns, with 10 percent paid back monthly — collapsed in 2008, owing $10 billion to more than 40,000 investors. It took almost a decade to form a case against the company’s owner Carlos Hill, who was acquitted in 2017 for lack of evidence. Many Caribbean nations have struggled to combat these schemes. Laws are outdated and can contain loopholes, according to the CIJN report. In Guyana, for example, pyramid selling is prohibited, but the law “only covers goods and services and not financial investments.” Following the “Cash Plus” scandal, Jamaica amended its financial laws in 2013 to explicitly ban Ponzi and pyramid schemes. Trinidad and Tobago and Antigua and Barbuda have no targeted legislation in place, according to CIJN. InSight Crime Analysis The economic crisis and job volatility caused by the pandemic may have made such schemes more attractive to people with few resources who suddenly find themselves in need. In late February, the Caribbean Development Bank revealed that the GDP of its 19 borrowing member countries contracted by an average of 12.8 percent in 2020, due to the drop in commodity exports and tourism. Past financial schemes sought to ensnare rich investors, but fraudsters are increasingly preying on economically vulnerable communities. Moreover, financial fraud is a low priority of Caribbean governments that are scrambling to reduce COVID-19 cases, secure vaccines and salvage battered economies. Guyana Attorney General Anil Nandlall told CIJN “the issue needs to be pursued as a matter of urgency” regionally by the Caribbean bloc of countries known as Caricom and the Caribbean Financial Action Task Force. Proposals to update legislation and provide recourse for victims of these schemes must also be put forward. Barbados Finance Minister Ryan Straughn is pushing for regulation overseeing the country’s legal peer-to-peer lending systems to be extended to cover Ponzi schemes. But he admits that convictions in such cases would be tricky. “Unfortunately, unless there is some kind of contract or documentation, then ultimately it would be John Brown’s word against John Public…the lack of information makes it difficult to prosecute,” Straughn told CIJN. Across the Caribbean, as well as among Caribbean populations in the United States, pyramid schemes are often disguised as communal savings clubs known as “sou-sous.” The clubs often have innocuous names like “partners,” “box hands” or “blessing looms.” The clubs — derived in West-Africa — are used by people who don’t have easy access to banks. A factor that has made these schemes so prevalent in the Caribbean is the tactic of infiltrating and scamming religious, ethnic and minority communities, which is known as “affinity fraud.” With the Stanford Ponzi, tight-knit Jewish communities across Latin America were disproportionately affected, while in Barbados, schemes known as “blessing circles” have proliferated in churches in the form of charity donations. Many of these groups have promoted themselves to marginalized communities as a way for them to build wealth and become financially empowered. The pandemic has caused a number of financial crimes to prosper in Latin America, including usurious lending operations and fraudulent investment schemes. A high-profile actress in Argentina made headlines after authorities alleged she was involved in “telares de abundancia” or “abundance looms,” which are pyramid schemes cleverly marketed as online female solidarity groups that piggyback on the country’s movements to legalize abortion and reduce gender violence. https://insightcrime.org/news/caribbean-ponzi-pyramid-schemes/?fbclid=IwAR0Patnz5jyHCmizcfQEbTJlmFhNcqRhWiWzJMkelZyRu5syc9h7ftwM5vE

samedi 20 février 2021

#Haïti, tentative permanente de coup d’Etat ou la persistance des pratiques du RÉSEAU FOCCART.-

[ Car, le problème des acteurs politiques haïtiens, c’est l’absence de perspective historique. Ils agissent en fonction du “primum vivere”, sans considérer le temps long. ]

Pour mieux comprendre ce qui se passe actuellement en Haïti, il faut lire l’histoire du fameux “Réseau Foccart” en Afrique.

Jacques Foccart, un ancien agent français du Service d’action civique (SAC), a privatisé la diplomatie française en Afrique.


Ce que dit la France ouvertement, sa diplomatie officielle, n’a été qu’une apparence trompeuse. Sans valeur. Seul comptait ce que décidait le puissant homme d’affaires blanc, originaire des Antilles et proche des dirigeants  politiques de France.


Les coups d’État, les guérillas, les massacres, les millions de civils africains tués ont tous été financés et équipés par ce monsieur qui a manipulé la politique française en Afrique. Souvent au profit des intérêts privés. Une diplomatie dans la diplomatie, un État dans l'État. 


Le retour de Winter Etienne aux Gonaïves, cet agent agitateur très connu pour ses prouesses dans l’Artibonite, puis exfiltré, n’est pas un hasard. Ce n'est pas  une mince affaire. 


C’est connu! Le président Jovenel Moïse est en conflit ouvert avec de puissants hommes d’affaires proches de la France. Ces derniers sont capables de manipuler la diplomatie française en Haïti et surtout d’utiliser à des fins privées, les “assets” français en Haïti; c’est-à-dire tout le dispositif humain, équipement et réseau dont dispose le renseignement extérieur français dans ce pays.


J’ai vu et je connais encore beaucoup d’éléments dans le camp adverse. Ce sont des agitateurs et des professionnels de la déstabilisation, de la guérilla urbaine, d’opérations de sabotage et d’intimidation.


Parmi les ennemis du Président Jovenel, vous avez les Vorbe. Les connexions entre cette famille et la diplomatie française en Haïti sont connues. C’est d’ailleurs un cas général en Haïti. Par des postes de Consul Honoraire, la bourgeoisie haïtienne prend en otage la politique étrangère de plusieurs pays dits “amis d’Haïti”; une position stratégique pour désinformer les grandes capitales du monde, facilitant les choses pour certains membres de l’oligarchie, même lorsqu’ils sont fautifs.


Boulos est devenu l’un des ennemis jurés du Chef de l’État. Mais, avec les Vorbe, il a des liens familiaux. D’autres entreprises françaises qui ont vu leurs marges de bénéfice réduire suite à certaines décisions du président Jovenel agissent dans l’ombre. C’est le cas de certains importateurs de produits pétroliers qui répandent le mensonge sur le Chef de l’État. Ils sont aidés par des Services de Relations Publiques et des journalistes étrangers métamorphosés en agents d'influence; même quand ils prêchent - hypocritement - la neutralité journalistique dans le but de neutraliser leurs collègues haïtiens trop incompétents pour découvrir leur petit jeu.


Il se développe ainsi une complicité entre oligarchie, représentation diplomatique et presse étrangère. La solidarité entre expatriés l’oblige. Alors, on s’intoxique, on se fait l’écho de ce qui est dit dans les milieux bourgeois d’Haïti, les restaurants de Pétion-ville, dans des hôtels, sur la plage, etc.



Actions pratiques de déstabilisation 


Je ne peux pas dire si les actes de déstabilisation auxquels nous assistons en Haïti sont autorisés par la République française. Mais, je peux affirmer que certains membres de l’oligarchie utilisent les mêmes “assets” du renseignement français en vue de déstabiliser le gouvernement du Président Jovenel Moïse.


Le retour de Winter Etienne;

la reconstitution des groupes armés à Raboteau;

des gangs un peu partout dans l’Artibonite;

deux anciens officiers de l’armée d’Haiti, dans l’Artibonite ou dans la capitale haïtienne;

certains groupes armés dans la zone métropolitaine de Port-au-prince, surtout ceux de Martissant, dans la zone de Carrefour, des territoires habituellement occupés par des opérateurs généralement au service de la France;

sont autant d'éléments qui justifient notre conclusion. 


On peut ne pas connaître tous les secrets d’une opération clandestine. Mais, les hommes utilisés, les équipements et surtout le mode opératoire, peuvent aider à détecter la vérité. 


En 2004, ils avaient aussi utilisé des éléments de la police pour déstabiliser l’institution Policière. #Fantome509 est un nom nouveau, mais pas une stratégie nouvelle. Ils vont aussi essayer d’infiltrer le Palais National. De faire le maximum de destructions possibles en vue de forcer la main aux américains. 


Il y a aussi ces zones contrôlées par des groupes armés qui rappellent le Mouvement de Pernal. Ces faux mouvements de militaires démobilisés. Cette stratégie consistant à placer des groupes armés sur des artères stratégiques comme les grands axes routiers, au bord de mer, dans l’environnement de l’aéroport. Les commandos mobiles qui attaquent des postes de police ou des bureaux de l’État à l’Arcahaie, à Mirebalais et dans le Sud.


En tant que patriote, on ne peut pas accepter la répétition sans cesse de mouvements de déstabilisation de notre pays juste parce que certains membres de l’oligarchie refusent de considérer Haïti comme un État-Nation, mais plus comme une plantation, leur plantation...


Car, le problème des acteurs politiques haïtiens, c’est l’absence de perspective historique. Ils agissent en fonction du “primum vivere”, sans considérer le temps long. Notre histoire de peuple indigène! Cela les entraîne dans des acrobaties destructrices de notre pays, notre patrie. 


L’étranger s’associe à la bourgeoisie apatride et voleuse pour nous manipuler, en nous dressant les uns contre les autres. Et, plus j’étudie l’histoire des colonies, plus je suis conscient de cette manipulation constante visant à garder mon pays Haïti et mon peuple dans un chaos permanent.


Il ne faut pas sous-estimer l’histoire. Aujourd’hui, le monde n’est plus orienté vers des confrontations idéologiques de gauche ou de droite, mais plutôt des conflits entre civilisations, basés sur l’identité, sur le temps long. 

Emmanuel Macron, le Président français se voir comme défenseur de l’occident gréco-romaine;

Rajic Erdogan de Turquie, comme défenseur de la civilisation ottomane;

Vladimir Putin, comme défenseur de la Grande Russie de Pierre Legrand;

Donald Trump, se réclamant de Andrew Jackson, se voit comme leader des États-Blancs-Unis, un pays fondé par des planteurs blancs pour des blancs;

Le PCC (Parti Communiste Chinois) est plus un Parti pour la Civilisation Chinoise; les leaders chinois s’étant donnés comme mission de rétablir la suprématie de leur civilisation;

L’Angleterre abandonne l’Union européenne pour retourner à son ancienne vision d’Empire global de Commonwealth;


Alors, nous autres haïtiens devons aussi penser en temps long. Car, trop longtemps, nous avions utilisé des revendications conjoncturelles pour agir et détruire sans considérer le temps long. C’est ce que font ceux qui exécutent ce projet secret de mise en échec de la révolution de 1804. 


La majorité des intellectuels haïtiens semblent ignorer que les démons du colonialisme existent encore. Si les puissances européennes ont clamé leur ambition en Amérique du Sud et dans la Caraïbe, c’est grâce à la Doctrine de Monroe suivie de la Guerre des États-Unis contre l’Espagne. Deux siècles, c’est deux jours dans la vie d’une nation. Nous devons être vigilants. Pas de négativité, ni d’agressivité. Mais de l’intelligence !


Si vous croyez que c’est fini, rechercher dans un dictionnaire français le mot “Vertières”. On ne parle pas de la bataille de Vertières dans les manuels d’histoire français. Depuis la naissance de notre État, un président français a visité notre pays Haïti en 2010, soit 206 ans après, suite au tremblement de terre du 12 janvier 2010. Une visite obligée face à l’ambiance de tristesse au niveau international pour ce qui est arrivé en Haiti. D’ailleurs, vu qu’il y a plusieurs policiers, militaires, diplomates et coopérant français sous les décombres, on peut se demander s’il était venu pour les haïtiens ou pour les français victimes.


Personnellement, je regrette les manifestations qui ont été organisées le 1er janvier 2004, lors de la célébration du bicentenaire de l’indépendance d’Haïti. Je me réjouis du fait qu’au Cap-Haitien nous n’avions pas profané le bicentenaire de la bataille de Vertières. Il n’y a pas eu non plus de manifestation, le premier janvier 2004. Mais, dans d’autres villes du pays, aux Gonaïves et dans la capitale haïtienne, il y a eu des manifestations. Cependant, soyons honnêtes de reconnaître que nous avons souhaité leur succès comme preuve de résistance.  Toutefois, nous devons avoir le courage de reconnaître que c’était une erreur grave. Je l’ai dit mainte fois à des amis et compagnons de lutte.


En ce temps laà, des leaders plus expérimentés avaient dit aux jeunes : c’est une bonne décision de transformer le bicentenaire de notre indépendance en période de combat, à l’instar de nos ancêtres il y a 200 ans. Mais cette fois, c’est pour une nouvelle révolution fondée sur un Nouveau Contrat Social. Mais, au lendemain du départ du président Aristide, le 29 février 2004, nous avons constaté que beaucoup d’entre eux nous mentaient. 


Les anciens colons ont utilisé le sale caractère d’Aristide et ses agissements d’apprenti dictateur comme moyen de provocation pour nous pousser à saboter la célébration du bicentenaire de notre indépendance, le tout couronné par le déploiement de soldats français que nous avions accueilli en libérateurs. 


Cela ne devrait pas se produire. Nous nous sommes laissés manipulés par ceux qui ont toujours voulu l’échec de notre révolution anti-esclavagiste, de notre indépendance comme première République noire indépendante.


Depuis lors, nous assistons à l’effacement de l’ épopée nationale. Toutes les fêtes nationales sont systématiquement profanées par des manifestations motivées par des litiges conjoncturels, ignorant leur dimension historique. C’est facile à reproduire! Car, il y aura toujours une nouvelle génération frustrée à soulever contre de nouveaux dirigeants. Surtout quand ces dirigeants sont de plus en plus incapables, incompétents ou impuissants. Donc, à la fin de ce siècle, aucun haïtien n’aura le souvenir d’une célébration nationale grandiose de la bataille de Vertières.


Et si Aristide était un élément provocateur, sélectionné à son insu, sur la base de ses dossiers cliniques, pour justement nous entraîner dans une situation de chaos permanent?


En 1990, Jean-Bertrand Aristide est arrivé au pouvoir à la faveur des français. On rapporte qu’un émetteur clandestin, placé dans l’enceinte de l’Ambassade de France l’avait déclaré vainqueur des élections du 16 décembre, avant même que l’on finisse de compter les bulletins. S’il n’y avait aucun doute qu’il allait remporter le scrutin, il faut prendre en compte la motivation française. 


Lors du coup d’État de 1991, Aristide, a été secouru par Monsieur Jean-Raphaël Dufour, l’Ambassadeur français en Haïti qui a risqué sa vie pour le récupérer des mains des militaires en colère. En 1994, son retour a été négocié à Paris; d’où le fameux “Accord de Paris”. Donc, la France a activement soutenu un prêtre défroqué, anarco-populiste, au détriment d’autres leaders plus rationnels et plus stables comme Me Gérard Gourgues, Leslie François Manigat, Professeur Victoire Benoit, Professeur Serge Gilles, etc.


Cet apprenti dictateur materné par la France a été à la base de l’humiliation lors de la célébration du bicentenaire de notre révolution. Étrangement, après 2004, la France et Jean-Bertrand Aristide qu’on croyait ennemis, donnent l'impression d’avoir trouvé un accord de non-agression. La Fanmi Lavalas n’exige plus la restitution de la “Dette de l’indépendance”, et la France n’agite plus les mauvais dossiers contre Jean-Bertrand Aristide dans les milieux diplomatiques.


De plus, tous ces agents, les intellectuels qui proposaient un Nouveau Contrat Social, les agitateurs, ceux qui nous ont manipulé en tant que jeunes, ont trahi leur promesse, une fois Jean-Bertrand Aristide renversé. Ils ont profité du pouvoir de façon éhontée. 



Ma cause!


C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de contrecarrer ces agissements insurrectionnels, surtout quand les gouvernants ne sont pas aussi abominables que Jean-Bertrand Aristide.


Cela doit cesser! Il faut mettre un terme à ce cycle infernal de chaos permanent visant à garder Haïti à sa place, et l’empêcher d’évoluer. Il est temps d'être un pays normal.


Ceux qui sont dans le camp d’en face, doivent échouer dans ce nouveau projet de coup d’État. Cet échec leur permettra de comprendre que 2004 n’a pas été uniquement une question d’actes violents de quelques militants frustrés, aigris, assoiffés de pouvoir; mais un mouvement de jeunes qui espéraient instaurer un Nouveau Contrat Social en Haïti. Il y avait aussi des intellectuels et surtout des jeunes intellectuels qui par leur réussite professionnelle prouvent qu’ils pouvaient contribuer grandement au développement de leur pays, si les leaders avaient tenu leur promesse.


Je le répète! Certes, les leaders nous ont trahi. Ils étaient plus motivés par des franchises douanières, des rentes, des privilèges… Mais, leur échec aujourd’hui représentera une forme de justice aux yeux de tous les déçus. Comme Napoléon à Waterloo ou Hitler dans la campagne de Russie, ils doivent échouer. Cela leur permettra de se réévaluer. Et en termes de perspective historique, leur échec aidera à stopper le cycle de l’instabilité en Haïti.


En attendant que la France mette de l’ordre dans sa politique envers Haïti, nous avons l’obligation historique de combattre les agissements de ces hommes d’affaires, ces politiciens, agitateurs, mercenaires, travailleurs de presse, qui habituellement agissent sous les ordres de ses services secrets. 



La bonne nouvelle !


 Aujourd’hui, la Police Nationale d’Haïti est mieux entraînée et mieux équipée qu’en 2003. Ce n’est pas la même situation d’une police sous-équipée, mal-entraînée, paralysée par des hommes de gangs indisciplinés placés en son sein et commandée par des officiers non-qualifiés. Après 13 années d'entraînement, de formation et de renforcement institutionnel par la Mission des Nations Unies,  #MINUSTAH, la Police haïtienne est capable de s’imposer sur dans son espace opérationnel. Et, grâce aux réseaux sociaux, nous sommes à l’heure de la guerre hybride. Ce qui signifie que la communication a une influence considérable sur la fin des évènements. Les médias traditionnels n'ont plus le monopole dont ils jouissaient. Et surtout, l’actuel Président Jovenel Moïse n’est pas un lâche, prêt à abandonner, ni à se faire humilier dans des négociations interminables et infructueuses.


Ainsi, toutes les conditions sont réunies pour leur flanquer une bonne leçon, une correction historique pour un nouveau départ!


Cyrus Sibert,

#LeReCit @reseaucitadelle

reseaucitadelle@yahoo.fr

6 février 2021

WhatsApp : + 509 3686 9669


Texte publié au soir du 6 février 2021 sous le titre : #Haiti- Tentative de Coup d’État : Des agents français remarqués dans les rangs des insurgés.- #LeReCit

https://reseaucitadelle.blogspot.com/2021/02/haiti-tentative-de-coup-detat-des.html

vendredi 19 février 2021

Le peuple haitien comprend mal la solidarité des USA et de l’ONU face à une justice dysfonctionnelle qui viole ses droits et l'emprisonne sans jugement.-

[ Que serait la situation aujourd'hui aux États-Unis si les juges nommés par le président Donald Trump avaient décidé d’adopter une position partisane et politicienne après les élections de novembre 2020? ]

 

Si la justice élève une nation, l’injustice ou l’absence de justice peut la détruire.


C’est malheureusement le constat central qu’on peut faire dans le dernier rapport du secrétaire général des Nations-Unies sur Haïti. C’est d’ailleurs un constat récurrent. Car, dans tous les rapports de l’ONU sur Haïti, les missionnaires décrivent la même situation :

“Les institutions de l’État de droit ont été mises à rude épreuve par les grèves répétées du personnel judiciaire, qui ont pesé sur le fonctionnement du système judiciaire et empêché la libération des prisonniers qui remplissaient les conditions voulues, alors que les prisons sont surpeuplées, avec un taux d’occupation alarmant de 315 %, l’un des plus élevés au monde.” ( Rapport du Secrétaire général, 11 Février 2021, Page 6 )

https://binuh.unmissions.org/sites/default/files/s_2021_133_-_sg_report_on_haiti_-_french.pdf


En 2008, des experts au sein de la MINUSTAH (mission des Nations Unies en Haïti), avaient même envisagé de faire venir des juges de pays francophones surtout d’Afrique pour aider à administrer la justice haïtienne. On avait soulevé ce point lors d’une discussion au Cap-Haitien organisée par une commission citoyenne dirigée par le professeur Michard Gaillard. 


Certes, la réaction a été le nationalisme des juges haïtiens qui s’étaient sentis scandalisés par une telle idée. “La justice est souveraine, elle ne peut pas être sous la tutelle d’aucune mission internationale” disaient-ils. Pourtant, ils n’ont rien fait pour changer la situation. Et, Dieu seul sait si elle n’est pas sous la coupe des trafiquants de drogue, des corrompus de la société civile, de la bourgeoisie, de l’État ou de certains éléments de la classe politique. 


Le scandale dans le dossier Dadou Jean-Bart accusé d’exploitation sexuelle des joueuses du football haïtien, condamné par la FIFA moins de 24 heures après qu’il a été innocenté par la justice haïtienne, est le plus médiatisé. Chaque jour cette justice libère des trafiquants de drogue, des pédophiles, des tueurs membres de gangs, des criminels pris en flagrant délit, la main dans le sac et surtout qui ont avoué avoir commis des crimes crapuleux. 


La majorité des criminels qui aujourd’hui tuent, procédant à des enlèvements, dans la capitale haïtienne, ont été arrêtés par la Police puis libérés par la justice haïtienne.


On peut conclure que le dysfonctionnement ou l’absence de justice est l’élément central de la descente aux enfers que nous constatons en Haïti. Et, on dirait que l’internationale le souhaite ainsi : Laissez la justice dysfonctionnelle alimenter le chaos en Haiti.


Qui peut le moins en veut plus!


Comme on peut le constater, les derniers événements politiques entourant la date du 7 février 2021 place le pouvoir judiciaire haïtien au cœur de l’actualité. Ces juges qui n’arrivent pas à faire fonctionner la justice haïtienne veulent diriger le Pouvoir Exécutif. Et cela, en violation de la Constitution en vigueur qui annule toute possibilité légale pour un Magistrat d’accéder directement à la Présidence de la République sans passer par des élections.


Paradoxalement, pour des raisons inavouées et inavouables, des membres de la Communauté ont été tentés de supporter une telle démarche illégale, inconstitutionnelle et anti-démocratique.


Alors on se demande, que serait la situation aujourd'hui aux États-Unis si les juges nommés par le président Donald Trump avaient décidé d’adopter une position partisane et politicienne après les élections de novembre 2020? On serait sans doute au milieu d’une deuxième guerre civile américaine. La neutralité des juges face à la crise politique a sauvé l’Unité des États-Unis en 2020. Sinon on aurait une guerre fratricide entre les États-Rouges (Red States) contre les États-Bleus (Blue States).

Pourtant, certaines voix aux États-Unis refusent à Haïti de jouir de cette même neutralité. Quelle est l'utilité d’un Juge de la Cour Suprême qui en violation de la Constitution accepte de mettre son nom sur la liste des personnes prêtes à remplacer le président en exercice, alors qu’il est clair qu’un tel scénario n’existe plus dans la Constitution en vigueur?


Le symbolisme Thémis de la justice est clair. Seuls des magistrats aux yeux bandés peuvent juger! Le président de la Cour de Cassation, Me René Sylvestre, leur avait pourtant conseillé de rester loin de la politique. Il avait même réclamé leur démission. 


Au lieu d’obtempérer, de se ressaisir, d’écouter la raison et leur sagesse de magistrat, ils ont continué dans leur manœuvre allant jusqu'à bloquer la prestation de serment des membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP) pour empêcher l’organisation des élections, faire dérailler le processus démocratique, créer une vacance présidentielle qui leur permettra d’accéder à la présidence d'Haïti sans passer par des élections. Voici la vérité que des mains invisibles cherchent à occulter.


En réaction, le Président de la République Jovenel Moïse, en consultation avec le Président de la Cour de Cassation, le Juge Sylvestre, les a libérés de leur fonction de Magistrat pour leur permettre de mieux exercer leur droit de faire de la politique. Trois juges ont été sélectionnés sur une liste soumise par le Sénat de la République. Car, la Constitution prévoit que les juges de la Cour Suprême doivent-être choisis sur une liste de Magistrats de carrière soumise par le Sénat de la République.


Comme disait le Président américain Joe Biden, l’Amérique doit guider (lead) ce monde par la force de l’exemple. L’exemple d’une justice apolitique et d’organisation d'élections devrait servir à montrer la route à tous ces haïtiens qui cherchent à accéder au pouvoir en dehors des élections. Mais, malheureusement, les couloirs des grandes institutions de ce monde sont truffés de lobbyistes et d’agents d’influence qui arrivent aisément à désinformer. On se demande si les responsables de l’ONU ou de la diplomatie américaine prennent le temps de lire  les rapports sur la justice haïtienne?


Car, ce qui est important, c’est d’exiger que les autorités judiciaires fassent leur travail, que la justice fonctionne correctement afin de libérer les prisonniers qu’ils gardent en détention trop longtemps sans jugement, et qu’elle tranche sur les dossiers en souffrance parce qu'ils sont en attente de jugement — impossible — à cause des grèves, de la paresse ou de l'incapacité professionnelle des fonctionnaires du système.


Faut-il rappeler, le dysfonctionnement de la justice en Afghanistan fut à la base de la montée des tribunaux islamiques. En Haïti, certes nous sommes loin du scénario islamiste, mais on voit des tentations de “Tribunaux Populaires” appliquant une forme de justice pour calmer l’ardeur de la population. Cela prend déjà la forme de lynchage public, de règlements de compte, des assassinats, une justice privée qui se répand dangereusement.


Que faire!


Il est temps de considérer la justice haïtienne comme une source de déstabilisation de la région. Les différentes missions des Nations Unies se sont concentrées sur le renforcement de la police. Résultat, on assiste à une police capable, plus opérationnelle qu’avant. Pourquoi? Parce que pendant 13 ans la MINUSTAH a organisé des formations pour les policiers, par des agents de la UNPOL, la Police de l'ONU, supervisé le travail des commissariats, consulté les registres pour vérifier si les procédures sont respectées. Il y a eu des réunions avec des responsables de la Police. Des pressions ont été exercées quand il y a violation flagrante. Pendant ce temps, on n’a rien fait du côté de la justice et des partis politiques. Alors, que des rapports internationaux condamnent les policiers pour leurs violations des droits humains, on passe sous silence celles -- les violations — commises par des juges. Les détentions illégales, les violations du droit de propriété qui paralysent les investissements.


En 2008, lorsque des experts de la MINUSTAH envisageaient de faire venir des magistrats francophones pour superviser la justice, des avocats, des juges et des greffiers avaient brandi la souveraineté nationale. Pourtant, la souveraineté nationale interdisait aussi que des étrangers armés portent des armes sur le sol national. A ce moment-là, il y a avait 6,000 soldats étrangers sur le territoire sans compter les UNPOL et d’autres contractuels civils. Qui pis est, il n’ont rien fait pour corriger la situation et rendre leur justice fonctionnelle. Huit ans après la création formelle du CSPJ (Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire) au sein duquel les Barreaux, les organisations des droits humains et la société civile sont représentés, la justice est devenue encore plus dysfonctionnelle. 


Sur le plan sociologique et historique, ce secteur cristallise toute la mentalité néo-féodale, les préjugés, l’apartheid d’Haïti. Ces membres sont plus motivés par les privilèges et les rentes qui vont avec leur position. Ils ne changeront rien, ils ne feront rien pour moderniser le secteur. Ce n’est pas sans raison que les paysans et le citoyen lambda vous disent “avoka se volè” (les avocats sont des voleurs). Certes tous les avocats et tous les juges ne sont pas des voleurs. Mais, cette phrase est un constat qui traverse toute l’histoire d'Haïti. La justice haïtienne est anti ou a-démocratique, défenderesse du statu quo. D’où l'alternative “Justice des mornes” dans la mentalité des paysans à croyance.


Donc, c’est une erreur de croire qu’il pourra s’amender, se moderniser et/ou s’adapter sans pression venant de l’extérieur. On doit commencer par dénoncer et sanctionner les acteurs de la justice qui violent les droits humains. On ne peut pas faire de la Police ou du gouvernement des boucs émissaires en ignorant ces bourreaux, prédateurs de droits humains.


Cyrus Sibert,

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19 février 2021

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