samedi 2 novembre 2019

Haiti, Crise politique : les opposants s’entredéchirent déjà sur la succession de Jovenel Moise.-

Étant dans le secret des dieux, les journalistes du journal LeNouvelliste.com Frantz Duval et Robenson Geffrard font preuve à travers leurs tweets d'un pessimiste ou d’un désespoir qui annonce l'impossibilité des opposants de s'entendre sur l'après Jovenel. Avec les haïtiens c’est comme ça!
Un jour, un sage m'avait dit qu'en 1963, quand le président John Kennedy décida de renverser François Duvalier, toutes ses difficultés étaient de trouver une entente entre les opposants en exil sur l’après Duvalier. Car, tout le monde voulait devenir président, tout le monde voulait remplacer Duvalier ou imposer son agenda.
Ceux qui s'amusent à déstabiliser un président élu au profit d'opposants narcissiques, égoïstes et fous, comprendront… Les élections restent le moyen le plus acceptable pour départager ces obsédés qui veulent tous diriger en meme temps, #Haiti. #LeReCit


"On vient de perdre 2 mois dans notre existence! 2 mois et ça continue! Pire! A l'issue de cette crise multidimensionnelle, si on ne change pas réellement de paradigme, il n'y aura pas de vainqueurs ou très peu de vainqueurs sinon les mêmes rapaces...comme c'est tjrs le cas #Haiti



“Après septembre & octobre, #Haiti débute novembre 2019 en #crise. Oppositions & exécutif ne se parlent pas ni ne se maîtrisent. Société civile & oppositions ne peuvent s'entendre sur une option d'avenir. Les institutions sont en panne ou incapables de jouer leur rôle. #PeyiLòk

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/posts/10159181597344478?

mardi 29 octobre 2019

J’ai retrouvé MON JOVENEL MOISE, le leader anti-système, le Paul Kagame haitien! #LeReCit


Ce 28 octobre 2019, le président Jovenel Moise a été plus que parfait dans son interview avec les journalistes de Radio Tele Métropole. Le Chef de l’État en a profité pour parler 
1- des contrats injustes qui mettent l’État en faillite et condamnent le peuple à la misère;
(On savait pas s’il avait annulé le contrat sur la surveillance douanière au niveau des frontières)
2- il a parlé de ses contraintes;
(#LeReCit a toujours reproché l’absence de communication sur les contraintes)
3- il a insisté sur le fait que l’école n’est pas fermée dans tout le pays, mais seulement dans quelques grandes villes;
(Important pour casser cette tendance qui ramène le pays à la situation dans quelques quartiers de la Capitale)
4- et surtout sur la réalité de guérilla urbaine, ces gangs qui tuent et violent sous couvert de mobilisation populaire;
(une description favorable à la Police Nationale d’#Haiti dont on cherche à faire porter la responsabilité de toutes les personnes tuées par balles. Il y a aussi l’association du secteur dit démocratique avec les gangs criminels de la capitale.)


Quand en 2015, le président Michel Martelly a choisi Jovenel Moise comme candidat à la présidence, j’ai conseillé a un ami déçu de le supporter.

Pourquoi?

Parce qu’il est un “Grand Nègre” de province. Un élément de cette “bourgeoisie rurale”, de cette classe possédante de province qui, fort de la mentalité d’homme économiquement autonome et privilégié, ne peut pas TOUT accepter de la part des classes dirigeantes de la capitale haïtienne;

Ainsi, à un certain moment de la durée, il fera face aux mêmes difficultés que vous, et se révoltera.

De notre coté, le combat doit aller au-delà d’une personne, pourvu qu’on applique notre agenda anti-système rétrograde.

Ce système peut croire qu’il t’a éliminé. Mais, au final, si celui qu’il choisit continue à le bousculer, c’est bien pour le pays et pour notre vision du changement par le redressement de la barque nationale et la modernisation.


Quand après son investiture, le président Jovenel Moise donne l’impression de suivre scrupuleusement les diktats du système, jusqu’à se laisser manipuler par la propagande #Petrocaribe qui n’est autre qu’une stratégie du système pour légitimer les fonds #Petrocaribe qu’il a accumulé, en sacrifiant quelques boucs émissaires, sans allez au fond de la lutte contre la corruption par la traçabilité des fonds décaissés en faveur des entreprises et les firmes de construction, on m’a posé la question suivante : Pourquoi continuer à supporter ce président ?

Réponse : 

La meilleure stratégie est de rester au coté de Jovenel Moise. De progresser en parallèle à son équipe, mais toujours à ses cotés comme Achille dans la Guerre de Troie…., ne pas se confondre avec lui, mais ne pas l’abandonner. Car, d’expérience, ayant passé toute mon enfance en milieu rural comme fils de pasteur Adventiste qui a fréquenté des notables de plusieurs bourgs, villages, et villes de province, je connais un peu la mentalité de ces “Grands Nègres”. 

Même quand ils aiment chercher la reconnaissance des “bourgeois” des Grandes villes et/ou de la Capitale, ils ont dans leur tête une limite à ne pas franchir; une limite tracée par leur fierté et leur amour propre de privilégiés de province. Avec leurs préjugés “racistes”, les bourgeois “tenants, bénéficiaires et gardiens du système” dans la capitale refuseront de reconnaitre le succès du “Grand Nègre” et continueront à se montrer plus arrogants et plus exigeants. A ce moment là, le “Grand Nègre” atteindra le seuil de ce qu’il peut accepter suivant sa formation, son éducation d’élite de province, sa fierté de rude travailleur à succès, son origine de privilégié rural et/ou de “Grand Don”,…. et ce sera la guerre.

A ce moment là, nous devons être présents, prêts et opérationnels pour intégrer le champ de bataille à ses cotés, avec la force de frappe et l’efficacité dont nous sommes capables, dont nous avons toujours fait preuve. Il aura besoin de support pour gagner cette guerre.

Et, le 23 Aout 2017, nous avions publié le texte suivant : Tankou Paul Kagame nan peyi Rwanda, Prezidan Jovenel ap chache remanbre ekonomi peyi d’Ayiti #Haiti.- (Teks Cyrus Sibert) 
https://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/08/tankou-paul-kagame-nan-peyi-rwanda.html

On m’a reproché d’avoir exagéré en comparant Jovenel à Paul Kagame, mais il s’agissait en fait de présenter le profil d’arrivée : le modèle, le type de leader que j’attendais de lui.



Eh bien, ce 29 octobre 2019, j’ai retrouvé MON JOVENEL MOISE, celui sur qui j’avais misé. L’homme de province, qui comme le Roi Bâtisseur Henry Christophe l’avait fait en 1806, déclare à qui veut l’entendre, qu’il n’acceptera pas n’importe quoi, qu’il ne sera pas la marionnette du système.

Le Général Christophe est parti en guerre contre Pétion parce qu’il refusa d’être la marionnette du système corrompu “lese grennen” (laissez faire) (I don’t Care), “Peze souse”.

Ce n’est pas un hasard si l’opposition est allée sur la Place Saint-Pierre pour attendre la lettre de démission du Chef de l’État. Il s’agit d’une capture de l’État fondé par Jean-Jacques Dessalines, opérée à partir de l’assassinat de l’Empereur le 17 octobre 1806 au Pont-Rouge. Il faut jamais oublié que l’objet litige entre Dessalines et les héritiers des colons appuyés par leur esclaves créole, était le refus de payer des taxes et des droits de douane. Comme aujourd’hui, la lutte concerne la privatisation des sources de recettes pour l’État au détriment du plus grand nombre, les anciens esclaves devenus masses populaires.

Encore une fois, un représentant authentique de CEUX DONT LES PÈRES SONT EN AFRIQUE refuse d’accepter la réalité neo-esclavagiste imposée aux masses défavorisées en système d’apartheid économique et de dictature des grandes villes contrôlées par des gangs, des militants innocents manipulés par des mercenaires politiques corrompus, de lumpen prolétariat.

Et, cette fois-ci, il n’y aura pas de partition du territoire. Nous allons rester dans la capitale haïtienne, pour parler au peuple, le sensibiliser, le conscientiser et affronter le système.

SEMPER FIDELIS ! VENCEREMOS!


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
29 Octobre 2019
#LeReCit @ReseauCitadelle
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lundi 28 octobre 2019

Gary Bodeau reste lié par le vote des 53 députés, en faveur du Président Jovenel Moise.-


Par respect pour les 53 Députés sur 61 qui ont voté le 22 août 2019, CONTRE la Mise en accusation du Président @MoiseJovenel, renforçant ainsi sa légitimité, le Président de la Chambre des Députés, @GaryBodeau, n’a aucune légitimité pour se positionner en faveur de la démission du Chef de l’État. #LeReCit

En DROIT, on dirait que “Notre Ami” @GaryBodeau est frappé de FORCLUSION. Car, pour n’avoir pas su utiliser l’unique chance institutionnelle pour destituer le Président @MoiseJovenel, il l’a renforcé. Et si c’est une erreur, dans la vie, “on ne profite pas de ses erreurs”.

De plus, le vote des députés, représentants de toutes les circonscriptions géographiques de la République d’#Haiti, rejette cette tendance qui veut ramener la légitimité du Président à la volonté de groupes de résidants de quelques grandes villes de terroriser ou pas, ou de perturber ou pas la vie dans leur cité.

#Haiti, c’est plus que cela! #Haiti, c’est aussi le pays “en-dehors”, le “pays réel”; nous aussi du monde rural.

Faut-il rappeler que, selon certaines informations, l’impasse William Michel dans laquelle le Président @MoiseJovenel s’est retrouvé, visait à satisfaire @GaryBeau.

S’il est clair que @MoiseJovenel n’écoute pas tous les conseils de Monsieur Bodeau, c’est injuste de l’abandonner dans l’”Impasse William” qui constitue l’élément déclencheur d’une rébellion au Sénat, appuyée par des militants et des chefs de gangs qui prennent la capitale en otage.


https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1188922223450640384?s=21

dimanche 27 octobre 2019

#FakeNews de @FrantzDuval sur l’absence d'élections en #Haiti.-

La Constitution d’#Haiti, article 191, ne fait pas du Président @MoiseJovenel le responsable de l’organisation des élections. C’est l’oeuvre du Conseil Électoral neutre, avec d’abord le vote d’une loi au Parlement, puis des moyens de l’Éxecutif. #LeReCit

ARTICLE 191:
Le Conseil Electoral est chargé d'organiser et de contrôler en toute indépendance, toutes les opérations électorales sur tout le territoire de la République jusqu'à la proclamation des résultats du scrutin.

Il existe un blocage au Parlement et tout le monde le voit. C’est d’ailleurs consigné dans le rapport du Conseil de Sécurité de l’ONU. Cette même Constitution qui dit que le Président doit veiller à la bonne marche des institutions, exige le respect du Parlement qu’on ne peut pas dissoudre sous aucun prétexte. Ce président n’interviendra pas pour dissoudre le parlement. Il ne peut qu’attendre.

De plus, dire que remettre en question des contrats désavantageux pour l’État en cessation de paiement est une attaque contre la liberté d’entreprise, c’est faire preuve d’une ignorance inouïe, d’une méchanceté ou d’une mission d’agent d’influence cachée derrière le journalisme.

Faut-il rappeler à @FrantzDuval que, le président des États-Unis @realDonaldTrump, depuis son arrivée au pouvoir, ne fait que remettre en question des contrats désavantageux pour les États-Unis 🇺🇸, dont des compagnies HighTech chinoises. Persecute t-il la liberté d’entreprise?

Depuis la falsification de l’Amendement de la Constitution en 2010, les élites corrompues d’#Haiti ont mis en place une stratégie de récupération du pouvoir populaire de la façon suivante: 1- Bloquer le Parlement pour empêcher le vote d’une loi électorale et des élections; 2- Accuser le Président de ne pas organiser des élections, financer la violence pour le contraindre à démissionner ou à finir son mandat sans des élections, donc sans successeur élu; ouvrant la voie à une transition, le pillage de l’État, des contrats, sous un pouvoir de facto. #LeReCit


https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1188532558402854914?s=21

samedi 26 octobre 2019

Inspecteur Frantz Georges est aussi suspecté dans l’assassinat du Policier Oblin Saintilma.-


La révocation de l’Inspecteur Général de Police Frantz Georges pour son implication dans des actes de corruption, de trafic illicite et homicide, dont l’assassinat de l’inspecteur de police, Dominique Jacques en Mai dernier, à Brach, un localité de la commune de Léogâne — est une bonne nouvelle pour tous ceux, dans le Nord d’Haiti, qui réclament Justice pour l’inspecteur Oblin Saintilma; cet inspecteur de policier de la SDPJ qui a été aussi assassiné à Saint-Raphael, le 17 novembre 2016.

En effet, Monsieur Frantz Georges est fortement suspecté dans l’assassinat du policier Oblin qui enquêtait de façon spécifique, sur un réseau criminel dans le Nord.

Étrangement, le Commissaire Georges l’a convoqué dans son bureau pour lui intimer l’ordre de se rendre à Saint-Raphael, sans se faire accompagner de ses collègues du SDPJ, le Service de Police Judiciaire, pour une mission spéciale. Arrivé sur les lieux, Oblin Saintilma fut abattu froidement par des tueurs qui l’attendaient. 

Un acte qui avait soulevé la colère de Policiers de son service et sa famille qui réclament une enquête approfondie sur ce meurtre et que justice soit faite.

1- Les policiers du SDPJ ont trouvé suspect, cet ORDRE DIRECT de déploiement du Directeur Départemental de la Police à un policier de leur service, sans passer par son Chef de Service. S’il y avait quelque chose d’urgent à Saint-Raphael, il fallait informer le Chef de Service qui suivant la procédure aurait dépêché une équipe appropriée, après avoir planifié toutes les phases de l’opération.

2- De plus, l’examen du corps de l’inspecteur Oblin prouve que son arme de service est restée à sa ceinture. Donc, en tenant compte de l’endroit ou il a reçu le ou les projectiles, on peut déduire qu’il ne s’est pas senti menacé. Ce qui explique une forte possibilité que son tueur soit une personne connue, qui l’attendait sur le terrain…, un guet-apens.

Les pressions exercées par des Hauts-gradés de la Police en faveur du Commissaire Frantz Georges, suivies des transferts punitifs des collègues de Oblin qui voulaient mener une enquête approfondie, ont pu étouffer ou bâcler l’affaire.

Le Commissaire Frantz Georges est allé jusqu’à intervenir sur une station de Radio de Cap-Haitien pour étaler ses pouvoirs, sa puissance et dire péremptoirement aux policiers qu’il aura toujours raison d’eux, qu'ils feraient mieux de se calmer. Effectivement, il a été promu Inspecteur Général de la PNH, membre du Haut Commandement de la Police, par le Directeur Général Michel-Ange Gédéon.

Mais, comme disent certains, le Karma l’a rattrapé.

Nous vous invitons à lire les textes suivants (en créole) que nous avons publiés sur ce crime odieux, l’assassinat d’un policier dynamique, opérationnel, toujours prêt à “Protéger et Servir", qui a contribué à détruire des gangs dans le Nord, à arrêter le kidnapper Willy Etienne, des assassins, des trafiquants de drogue, etc, etc, à faire ce qu’on l’a appris à l’Académie de Police.

R.I.P. Commandant OBLIN !


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
26 Octobre 2019
#LeReCit @ReseauCitadelle
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Lisez :

#Haiti : Koze BIM ak CIMO ki debake nan vil Okap pou konbat ensekirite se demagoji. Paske, tout moun konnen ensekirite nan vil Okap se konsekans plizyè lane destabilizasyon SDPJ/Nord. Dènye kou a se asasina Polisye Ajan 4 SDPJ yo te rele Oblin Saintilma nan Saint-Raphael, nan dat 17 novanm 2016. Yon asasina ki rete nan tiwa “ankèt ap rapousib”.

Trafikan dwòg, kidnapè ak politisyen atoufè nan peyi d’Ayiti pa vle yon Servis Envestigasyon Fò Solid ki ka dekouvri aktivite kriminèl yo ap prepare. Se konsa gang andedan PNH la rive enfliyanse kòmandman Lapolis la pou destabilize tout Sèvis SDPJ ak DCPJ ki se zye ak zòrèy lapolis.

Depi apre asasina Richardson Coicy nan vil Okap, yon seri de gwo chèf nan lapolis la deklare SDPJ/Nò lagè. Nou te tande koman yon polisye DCPJ tap denonse sou rezo sosyo yo move jesyon nan DCPJ.

Si Prezidan Jovenel pa chita sou dosye SDPJ ak DCPJ sa, lap viktim. Paske politisyen atoufè poutchis, kidnapè ak trafikan dwòg ap chache afebli SDPJ ak DCPJ pou PNH kapab avèg, yon fason pou yo ka fè sa yo vle nan peyi-a. Deplwaye Inite Espesyalize san bonjan ransèyman se lave men siye atè, se espektak ak “show off” pou gran mesi.

Menm si li klè ke depatman Nò a bezwen yon detachman BIM akòz reyalite motosiklèt kap atake sitwayen yo, solisyon an pase pa ranfòsman SDPJ/Nò.

Nou paka nan demagoji !

Cyrus Sibert, Okap, Ayiti
22 Avril 2017
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https://www.facebook.com/reseaucitadelle/posts/10212899722066493



Mwen paka konprann ke pandan Jij Heidi Fortuné ap dirije CSPN ki se Konsèy ki alatèt PNH, pou Polisye kite afekte nan SDPJ Nò, kontinye ap sibi pèsekisyon pou dosye Richardson Coicy.- (Photo du Commissaire Divisionnaire Frantz Georges, le bourreau des policiers du SDPJ/Nord)

Nou fenk aprann ke Komisè Frantz Georges kite demobilize SDPJ pandan pasaj li nan Nò kontinye ap pèsekite Polisye kite afekte nan SDPJ/Nò yo. Li itilize enflyans li nan lapolis la pou fè transfere Polisye sa yo li te deja transfere nan kèk komin depatman Nò a, pimpe yo nan lòt depatman tankou vil Maissade (Centre), nan vil Desdunes (Artibonite), nan Lazil zòn Okay (Sud), nan Port-au-Prince (Ouest).

Tout moun ki konnen koman ankèt, ransèyman ak entelijans fonksyone ka di’w ke yo pa transfere yon anketè san yo pa prepare ranplasan li, mete’l an kontak ak tout enfòmatè ak tout lòt moun ki te konn ede kolekte enfòmasyon. Se konsekans sa ki lakòz ensekirite ap kraze vil Okap konsa jodia.

Komisè Frantz Georges te deklare Polisye kite afekte nan SDPJ Nò yo lagè nan Radyo Paradis, kote li te repwoche polisye yo deske yo te fè polisye parey yo sa li rele “mechanste” nan dosye asasina Richardson Coicy. Eske Komisè Frantz Georges vle di sepou polisye sa yo kite nan SDPJ/Nò te fèmen zye yo depi se polisye ki konsène nan yon dosye kriminèl, asasina, dwòg, kidnapin elatriye? Eske sa vle di Komisè Frantz Georges kenbe Jij Heidi Fortuné nan kè tou pou dosye Richardson Coicy a?

Tout pèsekisyon kont Polisye kite afekte nan SDPJ/Nò yo kòmanse paske yo te fè travay yo nan kesyone yon mesye yo rele Ti Djo, yo te arete nan asasina Coicy. Aloske Direktè Depatmantal Karl Henry Boucher te mande yo tann li tounen sot Port-au-Prince pou li ka kesyone akize a, Polisye SDPJ yo te swiv règleman lapolis ak lalwa ki bay yo dwa poze moun yo arete pou ankèt la kesyon.

Lè polisye kòmanse poze Ti Djo kesyon sepa 2 koze misye rakonte, li menm site nom lòt moun e latriye. Li te menm akize yon mesye ki rele Jean-Baptiste Ford ki se ansyen Prezidan Club Foot-ball Don Bosco kòm moun ki komandite asasina Richardson Coicy epi akize yon bann polisye kòm gang mèsenè kap travay pou Ford. Bagay sa te lakòz jij Heidi Fortuné ki tap travay sou dosye a mete manda dèyè anpil moun.

Depi lè sa se kalvè polisye kite afekte nan SDPJ Nò sa yo ap monte. Polisye sa yo kite kraze gang kidnapè Willy Etienne gras ak kotizasyon pèsonèl yo, ti lajan chèk leta yo te touche, pa twouve sipò okenn otorite nan Nò pou defann yo. Kòm otorite nan Nò se egare devan nèg kapital, nenpòt komisè ki vini nan depatman an koupe rache, se konsa Karl-Henry Boucher kraze kò ponpye Okap, apre sa li komanse pèsekite polisye SDPJ yo kote li itilize enfliyans li pou fè transfere yo. Akolit li Frantz Georges ki sot pase nan depatman Nò a sot fini travay la, misye transfere tout polisye yo epi monte nan radyo chache sal imaj yo nan akize yo de yon bann bagay sa prèv.

Sa ki pi grav la, se pandan Frantz Georges ap komande PNH/Nò yo asasinen Oblin Saintilma, yon Ajan4 SDPJ, nan Saint-Raphael, nan dat 17 novanm 2016. Yon asasina ki rete nan tiwa “ankèt ap rapousib”. Sou Radyo Paradis, Komisè Frantz Georges di li mete sou pye yon komisyon ankèt administratif sou lanmò Oblin, anpil moun paka konprann koze ankèt administratif pou ankete sou lanmò yon moun. Poukisa se pa yon ankèt kriminèl ki louvri pou konnen koman Oblin mouri?

Bagay sa se gwo enjistis yap fè polisye kite afekte nan SDPJ/Nò, yon bann jenn gason kite travay di pou sekirite. Bagay sa paka rete san pagen yon moun ki pou denonse’l.

Cyrus Sibert, Okap, Ayiti
22 Avril 2017
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vendredi 25 octobre 2019

Quand Frantz Duval interprete les américains, dans le sens de ses délires.- #LeReCit

Quand Frantz Duval interprete les américains, dans le sens de ses délires.- 

Après notre commentaire critique, #LeReCit vous invite à lire l’Éditorial du Journal LeNouvelliste qui n’est autre qu’une mas-tur-bation intellectuelle de plus, de Frantz Duval qui prend ses rêves pour la réalité.

En effet, la note de l’Ambassade des Etats-Unis exigeant le dialogue sans condition n’est autre qu’un coup de colère de Donald Trump qui aime réagir chaque fois ses adversaires le critiquent sur un point. Elle n’est pas de l’Ambassade des États-Unis en Haiti.

En Syrie, suite aux critiques, Trump a corrigé sa politique en imposant des sanctions sur la Turquie et en redéployant ses troupes dans la zone où il y a les puits de pétrole.

En Haiti, il va faire la même chose. Il va pressurer les acteurs haïtiens pour obtenir un dialogue entre eux et la formation d’un gouvernement d’union nationale, afin de faire taire Joe Biden et les démocrates.

Tous ces charabias de Frantz Duval ne sont que des imaginations d’un journaliste qui passe trop de temps à regarder des films James Bond sur Netflix.

La situation géopolitique n’a pas changé. La lutte d’influence entre la Russie et la Chine sur le Venezuela fait du respect des principes de la Charte démocratique de l’OEA une arme stratégique pour les Etats-Unis;
le renforcement de la présence chinoise en République Dominicaine alors qu’#Haiti a maintenu ses relations avec Taiwan, sont des facteurs qui jouent en faveur du Président Jovenel Moise.

Ceux qui comparent la crise d’aujourd’hui avec 2004 ou 1986 n’ont rien compris dans ces événements. Ce sont des acteurs différents (une dictature trentenaire et un dealer de drogue qui a humilié les républicains et George Bush père, face à George Bush fils) dans un monde différent et un contexte géopolitique différent. Sans oublier que depuis le 16 octobre 2019, il existe une mission de l’ONU dans le pays, dont le respect de l’ordre constitutionnel et démocratique constituent le socle de sa présence, de ses interventions et de sa raison d’être.

En ce sens, l’opposition n’a d’autre choix que d’aller aux élections, de se faire une majorité au Parlement afin de destituer Jovenel Moise constitutionnellement. Et là encore, elle sait bien qu’il ne peut y avoir de cohésion entre ses membres en période électorale. D’ailleurs, elle est déjà divisée sur l’après Jovenel. Certains membres parlent du président de la Cour de Cassation, d’autres comme Lavalas parlent de pouvoir populaire donc une marionnette d’Aristide. Sur ce point, on connait la rancoeur de Trump contre les Clinton, sa lutte acharnée contre les démocrates de toutes sortes y compris du Black Caucus, donc, par ricochet, on a le droit de douter qu’il espère remettre le pouvoir à une marionnette de Jean-Bertrand Aristide. Au niveau international, on a une connaissance détaillée de ces membres de l’opposition qui ne sont pas moins corrompus ni moins médiocres que ceux qu’ils critiquent.

Avec les attaques sur la situation haïtienne faites par ses opposants et surtout ses concurrents électoraux, le président Donald Trump ne pourra pas continuer à tolérer la violence indéterminée en #Haiti. Il va réagir comme d’habitude avec des sanctions économiques qui réduiront ceux qui financent la violence à leur plus simple expression, sans oublier l’agitation possible des dossiers compromettants de crime, de trafic de drogue, de corruption ou de blanchiment d’argent.

Sur le plan idéologique, je comprends mal que des opposants socialistes et même d’extrême-gauche qui s’amusent à qualifier #TetKale d’extrême-droite, puissent s’attendre à ce que Donald Trump renverse Jovenel Moise en leur faveur. C’est oublié les attaques idéologiques de Trump contre tous les socialistes, contre le socialisme vénézuélien, Cubain et même le candidat américain Bernie Sanders. Il y a aussi le militantisme international du président américain en faveur de la droite dans le monde entier : Angleterre, Pologne, France, Italie, Hongrie...

#NegYoKreten !

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Les USA changent-ils de position sur la crise haïtienne ?

Le Nouvelliste | Publié le : 2019-10-24

EDITORIAL

Pour la première fois depuis le début de la crise de la fin de l’été 2019, les Etats-Unis se sont prononcés. La forme comme le contenu de la note étonnent. Une simple déclaration non signée. Une note verbale, comme on dit dans le langage diplomatique. Cela dit, elle a autant de poids que si l’ambassadeur l’avait signée.

Postée en trois langues sur le compte Twitter de l’ambassade de Port-au-Prince, la note est pleine de sens et mérite une lecture attentive. A chacun d’y rechercher matière à réflexion et à action.

« Les Etats-Unis continuent d'encourager tous les acteurs politiques, économiques et de la société civile d’Haïti à entamer sans tarder ou sans conditions préalables un dialogue inclusif en vue de déterminer la voie à suivre pour constituer un gouvernement opérationnel qui servira le peuple haïtien et répondra aux préoccupations économiques et sociales pressantes du pays. Les dirigeants haïtiens doivent travailler ensemble pour trouver une solution pacifique et démocratique, avec un sens accru de l'urgence. Le peuple haïtien souffre; nous sommes aux côtés des Haïtiens qui attachent de l'importance à la paix en appelant avec courage à la reddition de comptes. Les Etats-Unis déplorent le blocage actuel en Haïti, qui contribue directement à la violence, à une montée en flèche des besoins humanitaires et à l’interruption de la vie quotidienne du peuple haïtien », stipule la note succincte.

Les Haïtiens qui ont pris l’habitude de lire tout appel au dialogue comme un appui au président Moïse vont rejeter d’un revers de main cette note, et pourtant elle ouvre de nouvelles perspectives.

La note fait suite à deux déclarations. L’une de Hugues Célestin, porte-parole de la commission mise sur pied par l’Alternative consensuelle, qui indique que « la commission rencontrera le président de la République aussitôt que la nécessité se fera sentir...».

Même si le porte-parole de l'Alternative précise que ce ne sera pas pour un débat avec le président Moïse, une fenêtre existe. Les Américains encouragent qu’elle soit ouverte.

L’autre initiative qui œuvre à une sortie de crise, la Passerelle, est aussi pour une rencontre et, comme pour Hugues Célestin, c’est dans Le Nouvelliste que Lemète Zéphyr, son porte-parole, avait déclaré que la Passerelle est disposée à rencontrer Jovenel Moïse.

Là encore, en disant « encourager tous les acteurs politiques, économiques et de la société civile à entamer sans tarder ou sans conditions préalables un dialogue inclusif en vue de déterminer la voie à suivre pour constituer un gouvernement opérationnel... », il est clair que les USA souhaitent que les protagonistes de la crise passent de la parole aux actes dans tous les camps.

La prise de position de l’ambassade américaine arrive au moment où la grande presse américaine (The New York Times, The Washington Post, The Nation et pas seulement l’AFP ou RFI) parle de la crise haïtienne. Deux candidats démocrates (Sanders et Biden) se sont aussi prononcés sur Haïti.

La déclaration tombe au moment où le président Jovenel Moïse essaie de prendre la main et de changer la conversation en s’attaquant aux franchises douanières, aux prêts de l’ONA et aux contrats des producteurs privés d’électricité. Et voilà que les USA estiment urgent de changer de gouvernement.

Est-ce une façon de censurer les ministres démissionnaires et a.i. d’un premier ministre qui n’a jamais reçu l’onction du Parlement ?

Vouloir un « gouvernement opérationnel qui servira le peuple haïtien et répondra aux préoccupations économiques et sociales pressantes du pays » ne semble pas être une bénédiction pour ce qui est en train de se mettre en place.
En disant que « les dirigeants haïtiens doivent travailler ensemble pour trouver une solution pacifique et démocratique avec un sens accru de l’urgence », le message s’adresse au président Jovenel Moïse directement.

Le président n'a pas pu organiser les élections prévues en ce mois d'octobre. Il sort de la route institutionnelle et s'attaque à la liberté d'entreprise. Il est fragilisé par les manifestations comme par ses initiatives et manquements.

Le chef de l’Etat n’est-il pas en train de trop jouer sur le temps qui passe et de chercher appuis logistiques auprès des USA pour mater les Haïtiens rebelles ?

Cela fait des semaines que des membres du Core Group poussaient à ce que les pays amis d’Haïti, les USA et l’ONU en particulier, à presser le président de ne pas s’opposer au dialogue et de ne plus jouer la montre. Les USA en sont-ils enfin convaincus ?

« Le peuple haïtien souffre ; nous sommes aux côtés des Haïtiens qui attachent de l’importance à la paix... », écrit l’ambassade. On dirait une phrase des évêques, des pasteurs ou des religieux qui ont marché dans les rues cette semaine.

L’autre membre de la phrase : «...en appelant avec courage à la reddition de comptes », est un hommage aux PetroChallengers et à tous ceux qui dénoncent les multiples formes de corruption.

Bien entendu, les USA ne soutiennent pas toutes les formes d’opposition. « Les Etats-Unis déplorent le blocage actuel en Haïti, qui contribue directement à la violence, à une montée en flèche des besoins humanitaires et à l’interruption de la vie quotidienne du peuple haïtien. »

Les méthodologies de prise de pouvoir sont connues ; les votes, les balles ou les mots. Les USA ne font semble-t-il que suggérer fortement la voie la moins dangereuse et possible.

Cependant, il faut souligner que mettre cette condamnation des blocages et de la violence en fin de texte n’est pas anodine.

La diplomatie étant la diplomatie, la note de ce 24 octobre peut marquer un réel infléchissement de la position américaine, un lâchage en cours de Jovenel Moïse ou un simple appât. Pour voir la couleur des cartes des diplomates américains, les joueurs de la crise haïtienne doivent être à la table de poker.

Supporter le président en poste le plus longtemps possible est une constance de la politique américaine. Ceux qui ont vécu les événements de 2004 en savent quelque chose. Lâcher le régime en place ne signifie pas non plus embrasser l'opposition. 2004 est exemplaire en ce sens.

Le temps presse. Haïti n’est plus gouverné et il devient de plus en plus irréversiblement invivable.

Frantz Duval

jeudi 24 octobre 2019

Haiti - Electricité : La faute est à ceux qui ont égorgé l’État après 1986…Il faut tout revoir.- #LeReCit


#LeReCit : J’ai suivi ce jeudi 24 oct. 2019, l’interview du Directeur Général de E-Power, M. Auguste Boisson, sur Radio Vision 2000.Tout d’abord, il faut dire que cela fait plaisir d’entendre qu’il y a des investisseurs haïtiens capables de produire à des coûts compétitifs.

Aussi, cela ne posera aucun problème pour ces compatriotes de comprendre que dans la situation actuelle post-Petrocaribe et crises aiguës, leur client unique l’État est en faillite; il n’est pas en mesure de continuer à leur accorder autant de privilèges. Renégocier est la règle!

Ce n’est pas une question personnelle. C’est juste du bon sens. Car, quand vous avez un client unique, il est dans votre intérêt de le garder en vie. Parce que, si vous le laissez mourir par asphyxie, vous tuez aussi votre entreprise.

Alors, au lieu de se barricader derrière des contrats à la con, signés dans des conditions que nous connaissons, suivant une logique de STATE CAPTURE, il est plus pragmatique de discuter et d’explorer les possibilités, en considérant les sacrifices acceptables pour aider le pays.

Toutes ces lois ont été proposées par les assassins de l’État haitien, dont la majorité ont été membres du Cabinet de Leslie Delatour, leur chef de file. Ce n’est un hasard si une Delatour est derrière la liquidation des centrales de l’EDH au profit de la #SOGENER.

Ils ont tout mis en place pour égorger l’État haitien, récupérer ses entreprises sous prétexte de modernisation, l’empêcher de collecter des taxes, jusqu’à le conduire dans cette situation de faillite totale; tout en construisant un discours anti-État, anti-Élus, pro-privé.

Ayant suivi en 1995, une formation en Technique de Plaidoirie Sociale (Lobby et Campagne, Comment Organiser la Pression), nous savons que l’une des premières taches d’un secteur qui cherche à défendre ses intérêts est de faire voter des lois qui lui sont favorables.

Après, on crée ou on réforme les institutions prévues par ces lois. On s’assure que les personnes clés pour appliquer la nouvelle politique soient placées à toutes les positions stratégiques pour faciliter l’exécution du projet : C’est la démarche institutionnelle.

Et après, il y a la campagne médiatique, communication globale IEC, pour supporter l’agenda. Donc, devant une situation injuste, il faut se confiner dans la dénonciation de l’injustice sociale. Le type te dira que il y a un code, une loi, la Cour des Comptes, la Commission de passation de Marchés publics,…

Mais, cela n’empêche pas à ce type de contrats d’être injustes. On ne peut pas demander à l’État d’un pays aussi “pauvre” qu’#Haiti, de renoncer à toutes ces taxes sur des centaines de millions de dollars, parce qu’une entreprise crée moins de 200 emplois. C’est absurdes!

La crise actuelle que connait le monde, avec la montée de mouvements contestataires, profitables aux extrémistes de Gauche et de Droite, a comme base l’échec de la Globalisation et l’exclusion des masses désespérées, parce que l’État est trop faible pour les supporter.

C’est le résultat de la campagne d’assassinat des États, connue sous le concept “libéralisme libertaire”, ce capitalisme débridé avec tous ses extrêmes, qui fait le bonheur des néo-colons et des esclaves domestiques, ces intellos qui se félicitent de faire partie des privilégiés; on s’en fout des pauvres.

La réforme que veut faire le président @MoiseJovenel doit envisager de revoir ce prétendu Code d’investissement, le rôle des institutions et des représentants de l’État dans ce crime contre l’humanité. Le tout, basé sur une réflexion simple : Est-ce juste ou injuste!

Car, les crimes commis par Hitler, Mussolini, Franco, Staline ont tous été fondés sur des lois criminelles, des institutions comme la Gestapo et des acteurs criminels; la traite des noirs fut basée sur le Code noir. Donc, on ne peut qu’attaquer leur caractère injuste et inhumain.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 Octobre 2019
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mercredi 23 octobre 2019

Suspension des franchises : une mesure de justice sociale.-


Port-au-Prince, mercredi 23 octobre 2019.- À l'initiative du Président de la République, le Bureau du Secrétaire d’Etat à la Communication informe que de nombreuses mesures visant à un redressement rapide de l’économie nationale et à établir plus de justice et d'équité sociale entre les acteurs économiques, ont été adoptées, en Conseil des ministres, le mercredi 23 octobre au bénéfice de la population.

L'annulation de toutes les franchises douanières, hormis celles prévues par la loi, figure au nombre de ces dispositions qui doivent contribuer à une meilleure protection de la production nationale, tout en favorisant la compétitivité à travers les secteurs clés de l'économie.

Fidèle à sa volonté de protéger les intérêts de l'État et de la population en général, le Président de la République entend multiplier ces initiatives qui marquent clairement une rupture avec les vieilles pratiques qui visaient, à travers un favoritisme outré, à pérenniser la mainmise d’un petit groupe sur l’économie du pays.

À part ces mesures économiques, toujours à l'initiative du Chef de l'État, d'autres dispositions, au point de vue social notamment, ont déjà été adoptées pour accompagner la population, plus particulièrement la frange la plus vulnérable, qui doit faire face à la situation délétère provoquée par les récents troubles politiques qui sévissent dans le pays.

-FIN-


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Dispositions prises en Conseil des Ministres en rapport aux contrats de fourniture d’électricité à l’Etat haïtien.-


Port-au-Prince, mercredi 23 Octobre 2019 : Le Bureau du Secrétaire d’Etat à la Communication, dans l’objectif d’informer la population haïtienne de toutes les décisions prises au plus haut sommet de l’Etat visant à redresser la barque nationale, a l’avantage de faire part des dispositions prises ce mercredi 23 Octobre 2019 en Conseil des Ministres.

1- Le Ministère de l’Economie et des Finances est instruit de suspendre les paiements de toutes valeurs en rapport avec l’exécution des contrats d’énergie électrique signés entre l’Etat haïtien et les firmes Sogener, E-Power S.A. et Haytrac.

2- Le Ministère de l’Economie et des Finances est instruit de régler tous les différends qui pourront être soulevés avec les acteurs du secteur de l’énégie durant tout le processus;

3- Le Ministère des Travaux publics, Transports et Communications est instruit de procéder au transfert à l’Electricité d’Haïti (Ed’H) de toutes les centrales électriques appartenant à l’Etat;

4- Le Ministère de la Justice et de la Sécurité publique est instruit de procéder à la sécurisation de toutes les centrales du pays;

5- Le Ministère de la Justice et de la Sécurité publique et le Ministère de l’Economie et des Finances sont instruits, chacun en ce qui le concerne, d’obtenir la mise en mouvement de l’action publique contre tous ceux qui sont coupables de dilapidation de deniers publics dans le cadre de ces contrats, la restitution des montants surfacturés à l’Etat et la réparation de tous préjudices causés à l’Etat dans le cadre de l’exécution des contrats de fourniture d’électricité passés entre l’Etat et les compagnies citées plus haut.

-FIN-


https://www.facebook.com/187924271334343/posts/2312075172252565?sfns=mo

mardi 22 octobre 2019

Lettre ouverte du député Rolphe Papillon au président de la République.-


Monsieur le Président,

Cela fait longtemps que l’Histoire frappe à votre porte ; de grâce, ouvrez-la !

Louis XVI, qui fut pourtant un bon roi, a dû payer de sa vie les erreurs de ses prédécesseurs à cause de sa faiblesse de caractère et pour n'avoir pas compris qu’il était en fin de période historique et que des réformes profondes s'imposaient en France. Quand un changement de régime s'impose dans une société, celui qui s'y oppose s'expose.

Pourquoi l'État haïtien doit-il continuer à honorer les contrats iniques d'électricité dénoncés par tous ? Pourquoi continuer à tolérer la contrebande et le système de monopoles qui affaiblissent notre économie ? … Pourquoi enfin ne pas encourager la tenue de procès contre tous les crimes financiers commis ces trente dernières années, dont celui concernant les fonds PetroCaribe lorsqu'on sait que 34% de cet argent a été dépensé sous la présidence de M. PREVAL, 65% sous la présidence de M. MARTELLY, 1% sous la présidence de M. PRIVERT et enfin 0% depuis votre accession au pouvoir ?

Vous avez hérité d'un état faible et dépossédé. Il est dépossédé de ses outils pour assumer ses fonctions régaliennes de maintien de l’ordre et de la sécurité publique, comme par exemple l’armée, mais aussi dépossédé de ses ressources pour investir dans le sens du bien-être de ses administrés. Si à la fin des années 1980 ce que l'on craignait le plus était un éventuel retour à la dictature, aujourd’hui, le plus grand danger pour notre démocratie est le triomphe de la ploutocratie, c’est-à-dire une sorte de capture de l'État par une élite maffieuse et contrebandière qui dicte sa loi aux politiques. On le voit bien au Parlement : la parole populaire aussi bien que la volonté populaire sont confisquées, notre démocratie est séquestrée. Notre Assemblée enfin a l'air de tout sauf d'un Parlement. Les détenteurs du pouvoir public sont à la merci des oligarques et des entrepreneurs politiques de tout calibre. Il faut oser détruire ce système pour vous libérer. Vous pouvez encore incarner ce changement profond que le peuple exige.

Il n'y a pas de pouvoir durable sans idéologie ; c'est elle qui garantit la cohérence dans les actions. Vous devez trouver le courage d'assumer une identité politique propre. Votre drame, d'une part, est de n'avoir pas su convaincre les classes populaires que vous vous battez pour elles et, d'autre part, vous semblez vous contenter de faire peur à l'élite maffieuse et contrebandière sans vraiment prendre de décisions contraignantes. Ce que vous reproche nombre de nos compatriotes, ce ne sont pas tant vos actions que votre inaction : l'inaction face à ces voleurs arrogants qui ont pillé le pays au vu et au su de tous et qui aujourd’hui osent menacer la République de leurs folles ambitions "politiques", ceux-là mêmes qui financent les violences politiques ; l'inaction face à ces criminels financiers détenteurs de contrats indécents avec l'État ou encore face à ces entrepreneurs politiques corrompus jusqu’à la moelle qui exploitent nos ports, nos douanes, l'ONA… comme s'il s'agissait d'un héritage familial ; l'inaction enfin face aux couches paysannes qui ont cru en vous, qui vous ont confié le pouvoir et qui aujourd’hui, sans défense, subissent les abus de tout genre. En temps normal, près de 40% de la production agricole se perd par manque de routes et à cause de mauvaises conditions de transport. Vous avez fait des routes une priorité ; je suis le premier à le reconnaitre. Comment, aujourd'hui, pouvez-vous tolérer le blocage des grandes artères qui permettent aux paysans producteurs d'acheminer leurs produits sur les marchés ? Comment les petites gens de Port-au-Prince qui s'approvisionnent au jour le jour de ces produits survivront-elles ? Ceux-là qui ont fait le choix de s'empoisonner de produits importés au lieu de soutenir la production nationale ne connaissent pas cette réalité. Les gangs armés nous imposent leur loi un peu partout. Même dans les situations de guerre, les convois humanitaires sont respectés. Dans cette guerre qui ne dit pas son nom, rien n'est respecté : ni la vie, ni la dignité humaine, ni les écoles, ni les hôpitaux, ni les forces de l'ordre.

Boostées par des intellectuels et des journalistes assoiffés de sang et de pouvoir, cette semaine encore, Port-au-Prince et ses élites corrompues nous ont montré jusqu'où elles peuvent aller pour défendre leurs intérêts mesquins et antipatriotes. Il est clair, Monsieur le Président, qu’on vous pardonnera tout sauf votre origine sociale. La paysannerie profonde et les forces saines de la République doivent en tirer les conclusions utiles. Le Rwanda nous a montré en 1994 où l'incitation à la haine peut mener un peuple. Aucun leader responsable, aucune démocratie ne peut se payer le luxe de tolérer que des médias se prennent pour "radio Milles Collines" et diffusent sans arrêt des messages de haine. Le résultat est connu d'avance. L'État a la responsabilité de garantir la sécurité des vies et des biens de ses administrés. Je répète après vous que la stabilité est le premier des biens publics. Payons-en le prix !

L’Histoire frappe à votre porte ; ouvrez-la avant qu’il ne soit trop tard ! Montrez-vous à la hauteur de ses exigences. Vous seul, Monsieur le Président, pouvez vous débarrasser de vos amitiés nuisibles à la République. Vous seul, par vos décisions courageuses, pouvez convaincre les masses populaires que vous êtes de leur côté. Vous seul, enfin, pouvez choisir entre les conseils qui exigent des sacrifices et des choix difficiles et ceux qui vous amènent régulièrement à faire des choix politiquement suicidaires.

Mon soutien n'est pas aveugle et passionné, Monsieur le Président. Il se veut lucide et exigeant.

Rolphe PAPILLON
Député de Corail
50e législature

http://www.lenational.org/post_free.php?elif=1_CONTENUE/tribunes&rebmun=1177

lundi 21 octobre 2019

En Haiti, la compagnie SOGENER a le droit d’aller directement dans la caisse de l’État.-

La Compagnie SOGENER a sommé la Banque Centrale d’#Haiti (BRH) de lui verser la somme de 202,765,290.16 dollars Américains.- #LeReCit

Cette manœuvre de la #SOGENER, ce 21 oct. 2019, donne une idée du POUVOIR et la MAGIE de la lettre de crédit. Le monsieur s’est rendu directement à la #BRH pour toucher dans la caisse de l’État sans passer par les ministères de tutelle : Finances, Travaux Publics.

Même quand cette réclamation de 202,8 millions de dollars U.S. rentre dans le cadre des tactiques juridiques concernant le litige qui oppose la #SOGENER à l’État haïtien, elle met à nue ce désordre qui empêche au gouvernement de planifier le paiement des salaires.

Car, avec leurs lettres de crédit, chaque mois, la SOGENER et d’autres entreprises privées ont le droit d’exiger directement de la #BRH le paiement de plusieurs millions de dollars US, sans tenir compte des salaires des fonctionnaires à payer, des programmes sociaux et autres dépenses de l’État.

Il faut voir avec quelle facilité ils peuvent varier le montant jusqu’à réclamer 202,7 millions U.S.  Tel est le désordre qu’a voulu corriger @LaurentLamothe et qui lui a valu environ 60 manifestations; aujourd’hui, c’est le tour du président @MoiseJovenel de les affronter.

Des leaders politiques, des journalistes et militants ont prétexté leur position anti-@MichelJMartelly, anti-@LaurentLamothe ou anti-@MoiseJovenel pour justifier leur support à cette anormalie inacceptable. Quel avenir pour l’État haïtien, si cette situation n’est pas corrigée?

Ce matin, Mme Marie-Lucie Bonhomme a questionné le caractère juste de la décision du Chef de l’État d’imposer un nouveau contrat de façon unilatérale. Mais, depuis 2015, ces compagnies ont reçu une proposition de contrat qu’elles ont ignorée avec l’espoir de pouvoir jouer dans l’ombre en faveur du statu quo.

Je comprends qu’il faut être prudent avec l’État, surtout en #Haiti. Mais, ce qu’il faut comprendre, l’État d’#Haiti est en voie de disparition, si ses dirigeants n’affrontent pas le risque politique de corriger TOUTES les anomalies….TOUTES.
#Haiti doit pouvoir payer ses fonctionnaires.

Contrairement à ce qu’on veut faire croire, si le Président @MoiseJovenel voulait exercer des représailles, i.e. faire de la répression, il aurait soulevé le caractère pénal du litige, à savoir la SURFACTURATION qui est un crime financier réprimé au niveau national et international.

Au contraire, au lieu de vouloir punir, sa démarche vise à se débarrasser de cette pratique consistant à attendre un règlement à l’amiable, alors que les bénéficiaires de ce désordre l’accusent sans cesse sur les médias et encouragent le peuple à se révolter contre l’État et ses dirigeants.

Il fallait mettre un terme à ce jeu hypocrite: 1- critiquer Jovenel sur les médias et réseaux sociaux; 2- demander aux gros manitous d’intercéder, de le calmer un peu, de laisser en place les contrats; 3- financer des manifestations violentes au nom de la lutte contre la corruption, de la vie chère, etc…#LeReCit

Il ne faut pas oublier que le PDG de E-Power, Daniel G. Rouzier est le 1er Premier Ministre Désigné du Régime TET KALE, par le Président @MichelJMartelly; ce qui sous-entend : le Président @MoiseJovenel aborde la question de l’électricité avec une dimension étatique, pour sauver l’État d’#Haiti dans l’intérêt national.


https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1186365296346566661?s=21

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
21 Octobre 2019
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dimanche 20 octobre 2019

#Haiti : Les Évêques haïtiens souhaitent défendre le contrat de la Compagnie E-Power.-

La position putschiste des Évêques haïtiens sur la conjoncture politique en #Haiti soulève la nécessité de revoir le CONCORDA afin de moderniser les relations de notre État et le #Vatican suivant l’exigence de laïcité recommandée dans une démocratique. #LeReCit @Pontifex_fr

Il est temps de reconnaître le caractère désuet des accords qui lient #Haiti au #Vatican. Il faut combler les vides juridiques et éclaircir les non-dits qui entretiennent ces comportements rétrogrades et empêcher la répétition de ce genres d’immiscion dans la politique.

Car, après 48 manifestions violentes, des émeutes, des casses et incendies en France, laïcité oblige, les Évêques de France n’ont pas réclamé la démission du Président @EmmanuelMacron. L’Église féodale d’#Haiti doit s’adapter au système démocratique consacré par la Constitution.

Ce ne sont pas ces Évêques irresponsables dans les nombreux cas d’abus sexuels sur des mineurs en #Haiti, ces auteurs d’abus de toutes sortes, qui feront la leçon aux responsables politiques d’#Haiti
Les positions politiques partisanes des Évêques, sont incapables.

Selon une source voulant garder l’anonymat, la Position partisane des Évêques haitiens contre le Pdt @MoiseJovenel est un service payé, au profit de la compagnie E-Power, dont le propriétaire Daniel Gérard Rouzier est un puissant homme d’affaire MAITRE de l’Église en #Haiti.

La majorité des prêtres et religieux en #Haiti n’est pas concernée par cette manœuvre spectaculaire qui vise à défendre le Contrat d’Électricité de la Compagnie E-Power. Une position qui affaiblit l’Église, mais assure des moyens financiers considérables aux Évêques en croisade.

Depuis l’arrivée de @MoiseJovenel au pouvoir, les Évêques souffrent des mesures restrictives concernant les subventions de l’État. Daniel Rouzier de E-Power est celui qui a toujours supporté les HAUTS DIGNITAIRES de l’Église; ce qui ne concerne pas tous les prêtres. #LeReCit

https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1185904848182611970?s=21

Lisez :
1- Sheyla, la victime du prêtre de Ranquite, ira à l’école ce lundi 16 septembre 2019.-
https://reseaucitadelle.blogspot.com/2019/09/sheyla-la-victime-du-pretre-de-ranquite_15.html

3- Abus sexuels / Question aux Évêques haïtiens : Les Évêques américains entérinent l’obligation de signalement. Quelle est la position de l’Église haïtienne? #LeReCit
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2019/07/abus-sexuels-question-aux-eveques.html

4- #Haiti - Missionnaires Pédophiles : Le silence des Églises, une insulte aux victimes.- #LeReCit
https://reseaucitadelle.blogspot.com/2018/07/haiti-missionnaires-pedophiles-le.html

5- #Haiti #Ranquitte : La victime abusée sexuellement par le père Eugener Bruno, placée en captivité.-
https://reseaucitadelle.blogspot.com/2018/11/haiti-ranquitte-la-victime-abusee.html

6- #HaitiToo : Abus sexuel à la Paroisse de Ranquitte ! Update! #LeReCit
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2018/11/haititoo-abus-sexuel-la-paroisse-de.html

samedi 19 octobre 2019

Contre le STATE CAPTURE* des oligarques en #Haïti, ignorer le “QU’EN DIRA T’ON?”.- #LeReCit

Contre le STATE CAPTURE* des oligarques en #Haïti, ignorer le “QU’EN DIRA T’ON?”.- #LeReCit

[ Pourvu que ses décisions visent les intérêts du peuple haïtien, le président Jovenel Moise doit ignorer le “QU’EN DIRA-T-ON?” .
* State capture is a type of systemic political corruption in which private interests significantly influence a state's decision-making processes to their own advantage.]

#Haïti est un état de plus en plus faible, incapable de payer ses fonctionnaires, en faillite. Sa situation actuelle rappelle deux événements :

1- La déclaration du président Jean-Bertrand Aristide en 1995 menaçant de jeter en prison tous ceux qui accepteraient de vendre les biens de l’État…Là, il parlait à son Premier ministre Smart Michel

2- La décision du président René Préval de dépouiller l’État des entreprises publiques construites sous le régime des Duvalier en prétextant faire de la privatisation ou de la modernisation, l’euphémisme employé pour parler de pillage de l’État haïtien.

Mais en #Haïti, il n’a pas eu vraiment de privatisation ni de modernisation. René Préval a permis à ses amis de la bourgeoisie de voler toutes les entreprises publiques, d’intervenir directement dans la caisse publique à partir de la #BRH leurs fameuses lettres de crédit en main, et Dieu seul sait l’étendu des ramifications de ce complot anti-national. La contestation de l’une des compagnies parlant des banques européennes liées à son contrat avec l’État haïtien, donne une idée des mains cachées derrière cette manœuvre définie par la Banque Mondiale comme le STATE CAPTURE. (1)

Dans l’histoire récente, la Russie à la fin de l’Union Soviétique et l’Afrique du Sud sont deux cas de pays qui ont subi ce phénomène. Les oligarques ont profité du changement de système politique pour privatiser l’État Russe et voler les biens construits en commun durant la révolution. En Afrique du Sud, la fin de l’Apartheid a permis à la famille GUPTA, sanctionnée récemment par l’Administration du Président Donald Trump, de faire main basse sur l’État Sud-Africain. (2) et (3)

Contrairement au processus d’affaiblissement et de pillage de l’État haïtien, initié sous la transition du Général Henry Namphy par la libéralisation folle de l’économie appliquée par Lesly Delatour et achevé sur le Président René Préval ( là encore vous il y a Madame Delatour ci-après épouse de René Préval), le programme, les promesses électorales et la démarche du président Jovenel Moise vont dans le sens :

du renforcement de l’État haïtien;

de la modernisation de la production agricole dans un cadre protégé;

de la remobilisation des entités publiques comme le MTPTC, le CNE et l’utilisation de leurs équipements et de leur personnel pour exécuter des travaux publics.

D’où le clash entre deux (2) visions radicalement opposées, deux (2) systèmes; le tout traduit par les confrontations politiques, l’instrumentalisation des partis politiques, des médias, des gangs, de la presse, des artistes, et même de l’Église, pour des activités subversives, précédées par une propagande anti-Jovenel, une pseudo-lutte anti-corruption (si l’on considère qu’on évite d’exiger la traçabilité des fonds #Petrocaribe).


Que faire?

Pour diriger #Haïti, un Chef d’État doit avoir le courage de prendre des décisions justes et efficaces, sans tenir compte du “QU”EN DIRA-T-ON?”; cette expression utilisée par les membres de la 5e colonne infiltrée pour paralyser les efforts de redressement et protéger le statu quo ante.

Il faut apprendre à ne pas répondre à certaines questions qui concernent la sécurité nationale ou la sécurité personnelle du président.

Par exemple, dans un pays où des dirigeants politiques appellent ouvertement à assassiner le Chef de l’État, à attaquer sa résidence privée, à le rechercher partout à travers les rues, c’est normal pour le gouvernement de se doter des moyens nécessaires et utiles pour assurer sa sécurité. On n’a pas à répondre une question sur ce sujet; encore pire quand le journaliste ose vous dire qu’“il s’agit d’une question fermée”.

Pourquoi cette presse trouve-t-elle normal que l’homme d’Affaire Réginald Boulos puisse avoir des BRIGADES (gangs) exerçant la “contrainte physique” lors des manifestations, alors qu’elle crie au scandale si le Chef de l’État a des professionnels étrangers pour évaluer sa sécurité; surtout, quand on considère qu’au 21e siècle, la sécurité a atteint une dimension globale?

On ne dit rien sur les hommes armés qui circulent à moto en vue de terroriser la population, dans l’objectif de la contraindre à rester chez elle, même en situation d’urgence médicale et/ou humanitaire.

Il y a aussi ce journaliste qui a insulté monsieur Daniel Joseph, le Directeur de la Télévision Nationale d’Haïti, en lui disant à haute voix “Taisez-vous!”. Normalement, le Président ne devrait pas répondre à ses questions. Il y a des limites. A la Maison Blanche, à l’Élysée ou ailleurs, on aurait ignoré ce personnage impoli.

Autre point important : la décision de récupérer les centrales électriques usurpées par des oligarques haïtiens, au moyen de la stratégie STATE CAPTURE.


Qu’en dira-t-on? On dira qu’il s’agit de persécutions politiques. Mais qui persécute qui?

Donnant suite à une étude financée par la BID (Banque Inter-Américaine de Développement) sur les contrats d’Achat d’Énergie, et sachant que le secteur de l'énergie électrique doit-être le vecteur principal du développement et de la croissance économique d'Haïti, le gouvernement Martelly/Lamothe avait adopté en Conseil des Ministres, en date du 30 avril 2013, une résolution créant la « Commission de Renégociation » des contrats d’Achat d’Énergie, passés par l’EDH. La Commission était placée sous la tutelle du Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) et du Ministère des Travaux Publics (MTPTC). Cette résolution donna lieu à la création par Arrêté Ministériel du 4 septembre 2015 d’une Commission de 7 membres. Laquelle publia le 3 novembre 2015 un Rapport Intérimaire sur les travaux effectués dans la mise en œuvre de son mandat, dans lequel il est reproché à la SOGENER des pratiques de surfacturations ainsi détaillées :

➡ Les multiples Cas de Surfacturation de la SOGENER.-

Plusieurs cas de surfacturations et de trop payé au profit de la SOGENER ont été identifiés par la Commission, totalisant plus de 123 millions de dollars US de déficit à l’État Haïtien de 2007 à 2015 :

1. Perte de la Marche au mazout : Le contrat prévoit le fonctionnement au mazout de toute la centrale de Varreux I et des trois (3) groupes Wartsila de Varreux II. Jusqu'à date, durant quelques mois, seuls quelques groupes de Varreux I ont pu fonctionner au mazout du fait que la marche au diesel a toujours été priorisée. Entre ces deux combustibles, on estime la perte pour Ed'H à 0,004 USD par KwH, le montant total de la perte pour l'Ed'H de la marche au mazout se chiffre à quatre millions six cent cinquante-trois mille trois cent quatre-vingt-neuf dollars américains et 67 /100 (USD 4,653,389.67)

2. Surfacturation à partir du calcul du Prix de l'électricité : suivant l'article 7 du contrat relatif au Prix de l'électricité, il existe deux méthodes de facturation : le prix de l'Énergie produite au mazout ou le prix de l'Énergie produite au diesel. Des groupes achetés pour la marche au mazout n'ont jamais été mis à l'épreuve du mazout. Toutefois, ils ont fonctionné au diesel. Le PCP de ces groupes a été facturé au prix de l'énergie produite au mazout. Suivant les calculs, le montant à déduire des factures de la Sogener est de douze millions deux cent trente mille six cent quarante-trois dollars américains et 32/100 (USD 12,230,643.32)

3. Facturation des auxiliaires : le positionnement des compteurs d'énergie à la centrale de Varreux a permis à la Sogener de facturer à l'Ed'H la consommation de leurs auxiliaires. Des travaux d'installation de nouveaux compteurs effectués par Ed'H ont permis d'évaluer le montant de la consommation des auxiliaires surfacturés à Ed'H. Le montant de la consommation des auxiliaires facturés durant la période allant du mois d'aout 2007 à aout 2015 est d'environ : USD 14,401,930.75

4. Facturation du PCP de Varreux III après mai 2010 : l'avenant No. 2 au contrat ayant expiré en mai 2010, toute facturation sur Varreux III à partir de cette date est anormale. Or, la facturation du PCP a eu lieu jusqu'en juin 2011. Le montant de la surfacturation de juin 2010 à juin 2011 est de six millions deux cent trente-deux mille trois cent quarante-quatre dollars américains et 00/100 (USD 6,232,344.00).

5. « La production de Varreux III n'aurait pas dû être facturée à Ed'H en tant que puissance mais uniquement en tant qu'énergie fournie. En conséquence le montant payé à date qui est de cent soixante million cent quatre mille trois cent cinquante-cinq dollars américains et 60/100 (USD 167, 104,355.60) aurait dû être réduit de vingt et un millions neuf cent quatre-vingt-seize mille quatre cent douze dollars américains et 16/100 (USD 21,996,412.16) (ce dernier montant représentant la valeur de puissance contractée). »

6. « Réserves sur la facturation du PCP du Groupe Wartsilla de 10MW de l'Ed'H et des trois (3) groupes Caterpillar de Varreux II : le groupe Wartsila de 10 MW appartient à l'Ed'H alors que depuis juin 2010 son PCP est intégré à la facture de Sogener, d'où une surfacturation de dix-huit millions quatre cent soixante-dix-sept mille neuf cent vingt et un dollars américains et 67 /100 (USD 18,477,921.67). Les trois (3) groupes Caterpillar de Varreux II appartiennent à Ed'H alors que depuis leur remise en service en aout 2007, le PCP est payé par Ed'H chaque mois. D'où une surfacturation qui se chiffre à dix-huit millions sept mille quarante et un dollars américains et 00/100 (USD 18,007,041.00). »

7. « Pénalité pour retard de mise en service et pour énergie non fournie : Les délais contractuels relatifs aux travaux d'installation des groupes électrogènes de Varreux n'ayant pas été respectés, des retards de mise en service ont été accusés. On relève également des pénalités pour l'énergie non fournie. Suivant les calculs effectués, le montant des pénalités s’élève à : Total Varreux I et Varreux II : USD 818,493.00 »

8. « Excès de récupération du Capital Investi : Par surcroit, d'après l'étude réalisée, en aout 2013, par Alberto Zorati sur les Contrats d'Achats d'Énergie, le délai de récupération du capital investi pour les équipements des centrales est épuisé.

• Varreux I a été́ totalement amorti depuis janvier 2015. Le trop payé jusqu'à aout 2015 s'élève à USD 10,054,742.24.

• Varreux II a été totalement amorti depuis octobre 2013. Le trop payé jusqu'à aout 2015 s'élève à USD 11,500,175.77.

• Varreux III dont le contrat est expiré depuis mai 2010, le trop payé sur la base du PCP s'élève à USD 6,232,344.00. »

TOTAL Surfacturation par SOGENER de 2007 à 2015 = USD 123,786,944.27 —


Comme nous venons de le constater, il est dit dans le Rapport préliminaire de la Commission de renégociation des contrats d’achat d’Énergie que la SOGENER est fautive de surfacturation.

Face à cette situation, l’État haïtien, avait opté pour une renégociation du contrat, dans l’intérêt du peuple haïtien, en adressant une lettre de protestation au Directeur Exécutif de la SOGENER, Dimitri Vorbe, accompagnée d’une proposition d’un nouveau contrat.

En date du 15 octobre 2015, Dimitri Vorbe de la SOGENER a répondu par une lettre dans laquelle nous lisons :

“Compte tenu du nombre élevé de changements apportés au Contrat proposé tant du côté technique, que légal et financier, il est impératif pour nous de disposer du temps nécessaire pour la révision de ce projet de contrat. Nous ferons diligence afin de terminer le plus tôt possible.”

Ce “temps nécessaire” s’agissait en fait d’un délai pour

- mobiliser ses agents d’influence : journalistes/artistes/leaders Politiques/gangs des quartiers populaires/correspondants de médias internationaux,

- organiser des manifestations,

- comploter pour faire échec aux élections de janvier 2016,

- obtenir la transition politique du Sénateur Jocelerme Privert, en vue de suspendre tout processus de remise en question des contrats et des crimes financiers commis dans le cadre de ce partenariat public/privé.


En plus des dépenses exorbitantes au Parlement, au train de vie des membres de l’Exécutif, de la contrebande, de l’évasion fiscale, de la subvention des produits pétroliers et de la corruption généralisée, cette hémorragie financière établie par la prise en otage de l’Etat, ce STATE CAPTURE initié sous la présidence du Président René Préval, met l’État d’Haïti en faillite.


Arrivé au pouvoir en 2017, le président Jovenel Moise s’est retrouvé face à ces mêmes difficultés engendrées par le STATE CAPTURE Vorbe/Delatour/Préval/SOGENER & Co. Ce qui avait provoqué la réaction du Secrétaire Général du conseil des Ministres, Renald Luberice, allant jusqu’à dénoncer lesdits contrats sur les médias. Depuis lors, on assiste à une intensification des menées subversives, agitations, manifestations violentes, attaques contre le Parlement pour empêcher l’installation d’un nouveau gouvernement, le blocage du vote d’un accord entre Haïti et Taiwan sur l’électricité, la multiplication des gangs pour affaiblir l’État,…

Alors, qui persécute qui? Les membres du consortium Boulos/Vorbe & Co n’ont jamais caché leurs menées subversives, leur campagne de violence, d’intimidations et de menaces sur la population civile, en vue de contraindre le président constitutionnellement élu d’Haiti à démissionner.

Dans la mentalité haïtienne, le Président de la République, Chef de l’État, reste le père, le “Papa Bon Coeur”, responsable de tout ce qui arrive au peuple. Il ne peut pas se laisser intimider, paralyser par le “QU’EN DIRA-T-ON?” pour ne pas assumer ses responsabilités. Dans un contexte de fin du programme Petrocaribe, d’inflation de +18% et de dépréciation de la monnaie nationale, l’existence même de l’État haïtien dépend de la réévaluation, suivie de renégociation de tous les contrats sans exception aucune.

Ferme au poste!



Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
18 Octobre 2019
#LeReCit @ReseauCitadelle
WhatsApp : +509-3686-9669
reseaucitadelle@yahoo.fr
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2- Afrique du Sud : qui sont les Gupta, ces riches industriels soupçonnés de vouloir influencer Zuma?
https://www.jeuneafrique.com/311082/politique/afrique-sud-gupta-riches-industriels-soupconnes-de-vouloir-influencer-zuma/

3- Afrique du Sud: Washington sanctionne la famille Gupta, liée à des scandales de corruption.-
https://amp.lefigaro.fr/flash-actu/afrique-du-sud-washington-sanctionne-la-famille-gupta-liee-a-des-scandales-de-corruption-20191010

4- Rapport Commission de pilotage de la réforme du secteur de l’énergie.-
https://www.slideshare.net/reseaucitadelle/rapport-commission-de-pilotage-de-la-rforme-du-secteur-de-lnergie