Par Ernest SAINTILUS
Cap-Haïtien, le 29 novembre 2008 ; (Ré.Cit.).-
A l’initiative de l’organisation dénommée SIKLON, des proches et amis d’anciens militaires ont organisé, le jeudi 27 novembre, dans la matinée, devant le Tribunal de Première Instance de la ville du Cap-Haitien, un mouvement de protestation pour réclamer la libération des quinze (15) anciens membres de Forces Armées d’Haïti incarcérés à la prison civile de la 2eme ville, depuis 4 mois.
Cap-Haïtien, le 29 novembre 2008 ; (Ré.Cit.).-
A l’initiative de l’organisation dénommée SIKLON, des proches et amis d’anciens militaires ont organisé, le jeudi 27 novembre, dans la matinée, devant le Tribunal de Première Instance de la ville du Cap-Haitien, un mouvement de protestation pour réclamer la libération des quinze (15) anciens membres de Forces Armées d’Haïti incarcérés à la prison civile de la 2eme ville, depuis 4 mois.
Les protestataires critiquent les autorités locales et gouvernementales et les accusent de comploter en vue de garder ces militaires dans ce centre d’incarcération sans raisons valables. Ils indexent, en conséquence, le Commissaire du gouvernement du Cap-Haitien Maitre Clercias Célencieux, le Maire du Cap-Haitien Michel Saint-Croix, le Chef de l’Etat René Préval, le Premier Ministre Michèle D. Pierre-Louis et son prédécesseur Jacques Edouard Alexis.
Le porte parole de l’organisation Elusca Charles, qui est également coordonnateur de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) dans le Nord, dit croire qu’il s’agit d’un dossier politique en guise de procédure judiciaire, soulignant que les militaires démobilisés ont des revendications claires qui consistent à réclamer du gouvernement leurs arrières de salaire. « C’est injuste d’emprisonner quelqu’un qui réclame son salaire » a martelé Elusca Charles.
Les protestataires disent qu’ils n’entendent pas lâcher prise dans leur revendication. Ils comptent regagner le terrain sous peu pour exiger la justice d’endosser ses responsabilités, rappelant que la Constitution haïtienne de 1987 reconnait l’existence de deux forces sur le territoire national : la police et l’armée.
RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 29 Novembre 2008, 18 heures 40.
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