Une firme d’intelligence travaille à manipuler les victimes du Projet Pierre Toussaint au Cap-Haitien.

Une firme d'intelligence travaille à manipuler les victimes du Projet Pierre Toussaint au Cap-Haitien.   Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :  www.reseaucitadelle.blogspot.com   Le 17 novembre 2009, nous avons appris de source confidentielle que l'avocat de Douglas Perlitz William Dow III utilise les services d'une firme d'intelligence privée dans le dossier qui oppose son client, aux enfants de rue de la ville du Cap-Haïtien, victimes de pédophilie. Des enquêteurs de cette firme agissent actuellement au Cap-Haitien dans le but de manipuler les victimes, de soustraire les preuves matérielles et de renforcer 6 jeunes victimes et leurs supporteurs qui malgré tout, acceptent de défendre leur bourreau en échange d'avantages financiers et économiques. Des promesses ont été faites en ce sens. Lucner Joazil et Blanc ainsi connu sont deux victimes qui avec 4 autres jeunes forment le ''Groupe des 6''. Leur action consiste à pressurer les autres victimes qui acceptent de témoigner pour que justice soit faite. Les jeunes du ''Groupe des 6'', anciens bénéficiaires du Projet Pierre Toussaint cherchent la réparation des abus qu'ils ont subis de Douglas Perlitz en misant sur le chantage. Leur stratégie consiste à prendre la défense de leur bourreau. Plusieurs d'entre'eux ont tiré des avantages économiques de leur situation de victimes. Ils arrivent à faire chanter Douglas Perlitz qui leur donne beaucoup d'argent. Avec l'arrestation de Perlitz ces jeunes ne reçoivent plus les transferts de fonds. Ils deviennent très menaçants et se sentent condamnés à garder leur secret. La justice américaine les considère comme des complices. Ironie du sort, l'une des preuves majeures du procès se joue autour de l'un d'entre'eux : Luckner Joazil. En juin 2005, ce dernier a été admis d'urgence à l'Hôpital Justinien pour une hémorragie au niveau de l'anus et du rectum. Il a été hospitalisé pendant 17 jours et le 15 juin 2005, a reçu une transfusion sanguine. Une hémorragie causée par les pénétrations sexuelles de Perlitz. Une situation qui a failli emporter Luckner dans la tombe. Sorti de l'hôpital, Joazil a été une nouvelle fois attaqué par Douglas Perlitz. N'était-ce l'intervention d'autres personnes présentes, il aurait été sodomisé une nouvelle fois. Blanc ainsi connu a, lui aussi, subi les actes de sodomie de Douglas Perlitz depuis le début du projet dans la cours de la résidence des sœurs catholiques de la rue 15 Q, où le prédateur sexuel se baignait avec les enfants de rue. Selon, ses témoignages non officiels, il aurait passé 15 ans dans cette situation. Pourtant, ayant été secouru grâce au financement de Douglas en 2008, il préfère garder le secret. Car en 2008, pour une affaire de femme, il a été kidnappé et jeté dans un ravin. Douglas en avait profité pour crier qu'il y avait des initiatives macabres contre lui et son environnement. Il avait supporté sans réserve Ti Blanc et promis de lui acheter une maison à Cité du Peuple. Ti Blanc regrette amèrement l'arrestation de Douglas Perlitz. Il dit à des personnes qui lui sont proches qu'il n'a pas de chance. Au moins après tous ces abus sexuels, il mérite bien une maison. Il décide de supporter Douglas en ce sens. Le pire, la fermeture du projet Pierre-Toussaint lui donne raison. Ceux qui osent réclamer justice, ne sont-ils pas perdant ? Aujourd'hui ils croupissent dans la misère à travers les rues de la ville du Cap-Haitien. Heureusement pour la justice et la vérité, il y a deux (2) semaines les enquêteurs de Homeland Security et l'assistant du procureur étaient dans la ville du Cap-Haitien, accompagné de la BPM/PNH (Brigade de la Protection des Mineures de la Police Nationale d'Haïti). Ils ont eu le temps de noter les preuves matérielles dont nous venons de parler et rencontrer un nombre inattendu de jeunes victimes. Ils disposent de beaucoup de preuves qu'ils choisiront de  rendre public au moment opportun. Rencontrés au restaurant Lakay du Cap-Haitien, ils nous avaient demandé de coopérer en gardant le secret de leur visite et leurs agissements sur le terrain. A la question : Etes-vous confiants ? Conformément à la procédure américaine, avez-vous des preuves solides ? Ils avaient répondu : Nous disposons plus que nécessaire pour le procès. Aujourd'hui, face à l'initiative de l'avocat de Douglas de manipuler les victimes vulnérables et sans défense, nous pensons qu'il est indispensable d'informer l'opinion publique de l'évolution de la situation.    Ces professionnels de l'intelligence risquent de se livrer à des opérations d'espionnages illégales allant contre l'intégrité des enfants victimes et d'autres citoyens haïtiens dans un pays faible comme le notre. Imaginez des enfants de rue pauvres et victimes face à des espions professionnels. La faiblesse de la justice Haïtienne, de toutes les autres institutions concernées et la lenteur du Tribunal pour Enfants de Cap-Haitien peuvent être constatées. On peut aisément pister et intimider les témoins, pressurer leurs supporteurs, et tenter de menacer RESEAU CITADELLE. Car, aux dires d'un des enquêteurs rencontrés à Lakay Restaurant sur le Boulevard de la ville du Cap-Haitien : Cyrus do you know that : Dow, the Douglas lawyer doesn't like you ! (Cyrus answer) I know that! He wants to intimidate me! But I think is a pirate. RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 21 novembre 2009, 15 heures 14.