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Plus de 5 % du PIB national est alloué à l'Éducation, a informé le Premier ministre Laurent Lamothe qui a expliqué lors du 38e Conseil du Gouvernement, l'importance de l'éducation pour son gouvernement.
Ce conseil fut également le temps pour le ministre de l'Éducation nationale, Nesmy Manigat de présenter les mesures adoptées par son ministère pour réformer le système éducatif, également pour faciliter la rentrée des classes prévue pour le 8 septembre.
Plus de 13 millions de gourdes ont été ainsi allouées au programme de subvention d'ouvrages scolaires et permettra la production de plus de 3 millions de livres, dont 2 millions seront placés dans les centres de vente où les parents auront à payer seulement 30% pour les acquérir.
800 millions de gourdes ont été également insérées dans le budget national pour faciliter les actions du MENFP en vue d'assurer rapidement le relèvement salarial. Alors que 27 nouveaux lycées flambant neuf seront, sous peu, inaugurés, une manière d'offrir un environnement agréable aux élèves.
Parmi les mesures prises pour réformer le système éducatif, le ministère a arrêté avec le processus de distribution de permis aux écoles privées, une manière de régulariser ce processus. Après avoir permis à plus d'un million d'enfants d'aller à l'école, dans le cadre du programme de scolarisation universelle gratuite et obligatoire le ministre Manigat entend s'assurer que ces enfants y apprennent quelques choses.
Un recensement sera, à cet effet, effectué, afin de doter ,d'ici le mois de décembre, chaque maître d'un permis provisoire d'enseigner. Ensuite, un programme sera mis en place, explique le ministre Manigat, et s'étalera sur deux ans, afin de mettre à niveau les professeurs qui sont dans le système et permettre également à ceux qui sont formés au niveau de l'École normale supérieure et des autres institutions reconnues d'intégrer le système éducatif.
Parmi les autres mesures adoptées, les écoles qui ont eu des taux de réussites de 0% ou proche de 0, bénéficieront de mesures d'accompagnement. Tout comme pour les professeurs, les écoles doivent également démontrer qu'elles méritent un permis de fonctionner. Si les résultats n'arrivent pas, dans les deux ans, elles ne seront pas habilitées à fonctionner, précisent le ministre qui renouvelle sa volonté de lutter contre les "écoles borlettes".
Les examens de 6e année qui se feront désormais au sein des établissements scolaires sous la supervision du ministère ainsi que les projets de loi déposés au Parlement sont entre autres mesures adoptées par le MENFP pour reformer le système scolaire haïtien.
http://directeinfo.com/haiti-education-5-du-pib-a-leducation-pour-reformer-le-systeme/
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