Par Cyrus Sibert, Palm Bay, Florida, le 05/10/2009 Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo. fr Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle .blogspot. com/ L'analyse de Jean Erich René dans le Texte : ''Sans Sécurité pas d'investisseur'' me parait classique. L'auteur y a introduit des grilles d'analyses intéressantes sur les prévisions politiques, la stabilité des régimes et le processus de prise de décision pour les investisseurs avant d'investir dans un pays. Je suis d'accord avec la référence faite a Amaral Duclona, ses liens avec les tenants du pouvoir et d'autres leaders Lavalas. Une situation que je considère comme scandaleuse qui devrait soulever la colère des hommes de la classe politique, de la société civile et surtout du secteur des affaires, s'il avait en Haïti des hommes doués de colonne vertébrale. Malheureusement, nous vivons au temps des rampeurs à la recherche de privilèges et d'opportunités, des gens incapables d'exiger du régime en place, spécialement de René Préval, des explications et des comptes. Amaral Duclona a dit clairement qu'il travaillait pour Jean-Bertrand Aristide et René Préval. Normalement, il devait y avoir des réactions. Dans un Etat sérieux où la transparence est institutionnalisé e, le Chef de l'Etat et son équipe auraient mis en place une stratégie de communication pour faire cesser les rumeurs et éviter une procédure en destitution. Que dire de ces hommes d'affaire qui n'ont pas le courage de mettre en demeure le Palais national de s'expliquer sur la situation sous peine de ne plus prendre part aux activités présidées par René Préval accusé de connivence avec un criminel impliqué dans les cas les plus odieux et pour le secteur des affaires, le kidnapping de Madame Boulos. Même quand il est clair que, classiquement, un climat de sécurité est indispensable pour les investisseurs, cela n'exclu pas la possibilité d'attirer des investissements dans une situation insécurisé, s'il y a une volonté politique internationale et spécialement américaine. Irak est un exemple récent. Des entreprises y investissent des billions de dollars malgré le climat de violence et les attentats de la guérilla urbaine. Le livre "Black Water, The Rise of the world's most powerful mercenary army" de Jeremy Scahill présente dans les details la situation. De l'insécurité se crée un marché.. Le marché des compagnies de sécurité. Quand il y a une volonté politique, nationale et internationale, on peut créer des points focaux comme des parc industriels hautement sécurisés avec des banques, des ports, des héliports, et même des aéroports ou aviations civiles, des entrepôts, des hôtels, des villages résidentiels pour les travailleurs et les entrepreneurs. C'est faisable! On peut créer ces pôles de production à travers le pays. Le site touristique de Labadie en est une preuve. Alors qu'on parle d'insécurité et d'impossibilité d'investir en Haïti, la Royal Caribbean investit 50 millions de dollars dans la construction d'un port pour accueillir les bateaux de croisière. Beaucoup de jeunes qui, habituellement s'adonnaient à des activités politiques, en qualité de chimères violents, y travaillent. On ne les voit presque plus dans la ville. Ils sont ''busy''. Durant les troubles de 2003 -2006, le site Labadie fonctionnait normalement. C'est le cas pour la zone franche de Ouanaminthe située sur la frontière haïtiano-dominicaine . Des rebelles combattaient les chimères dans le nord, Guy Philippe assurait ses opérations sans grandes conséquences sur la sécurité des sites. Alors, on peut faire comme les chinois : développer des espaces géographiques, ayant un statut spécial, sur les cotes et la frontière terrestre pour accueillir des investissements, créer des emplois, tout en aménageant l'environnement de ces points focaux d'investissement et de production afin d'éviter des constructions anarchiques, la bidonvilisation. Cette situation diminuera la pression sur Port-au-Prince, Cap-Haitien et d'autres grandes villes du pays. A ce moment, l'état prendra les dispositions pour réhabiliter les grandes villes, organiser la collecte des ordures ménagères, aménager les bassins versants, délocaliser les marchés anarchiques, draguer les ports, embellir les villes pour mieux vendre comme produits touristiques. On peut même créer des parc-industriels dans certaines grandes villes avec un débouché sur la mer. Cette position les rendra accessible aux bateaux. Il sera facile de les protéger ou de les évacuer en cas d'émeutes et/ou de troubles politiques. Il faut toutefois signaler qu'il n'y a pas en Haïti une tendance généralisée anti-étranger, anti-investisseur, ni anti-industrie. Les altermondialistes comme les militants de la PAPDA prônent la défense des revendications sociales. Ce qui est normal. Tout développement de la production entrainera le grossissement des syndicats. Ce qui par conséquence va de pair avec les mouvements revendicatifs. Un Etat qui se veut démocratique et moderne doit envisager les réformes nécessaires pour une meilleure gestion de ces conflits sociaux. Des groupes souvent proches du pouvoir, au temps d'Aristide, avaient l'habitude d'attaquer des entreprises en représailles politiques. C'étaient des groupes mal équipés et sans expériences qui souvent étaient protégés par la Police. Depuis 2004, ces groupes sont en difficultés. Même quand on est souvent critique face au Président de la République – René Préval, il faut reconnaitre : ce n'est son style de donner carte blanche aux chimères. Les compagnies de sécurité sont renforcées dans leur travail, vu que la Police nationale est avec elles contre les bandits. Avant 2004, l'agent de sécurité qui protégeait une entreprise ne savait quoi faire. Car généralement les groupes de déchouqueurs attaquent l'entreprise et derrière eux il y des patrouilles de la police. Si le vigile riposte aux tires des bandits, il sera accusé d'avoir tiré sur la PNH. Aujourd'hui, il n'y a pas en Haïti une situation chaotique. De plus, depuis toujours, les bandits sont très limités en Haïti. En 1995, les bandits qui attaquaient le quartier résidentiel de Mombin Lataille (Haut du Cap) ont été mis en échec grâce à la mobilisation des résidents du Quartier. J'ai bien dit en 1995, avec Claudette Werley comme Premier Ministre, un an après le retour d'Aristide, l'ami tout puissant de Clinton et d'Anthony Lake. Jean-Robert Lalane a mobilisé les riverains leur disant que ce n'est pas possible d'accepter cet état de fait. Ces fanatiques violents, qui suite aux déclarations incendiaires d'Aristide « Je veux et Je peux » lors des funérailles du député Feuillé à Port-au-Prince, avaient incendié plus de 15 maisons au Cap-Haitien, ont été mis en déroute par une vingtaine de jeunes de Mombin Lataille. Le fait qu'ils étaient protégés par la police Lavalas d'Aristide ne leur a pas permis d'atteindre leur objectif. Le 17 décembre 2001, encore avec Aristide au pouvoir, une foule menée par Moise Jean-Charles (actuel Sénateur du Nord) après avoir incendié plusieurs maisons dans la ville du Cap-Haitien a essuyé une défaite du coté de Rival (90, Carénage). Les habitants du quartier, des pécheurs en majorité ont dit non, aucun groupe de bandits n'attaquera personne dans le quartier. Ils ont organisé la défense de leur zone, l'un des agresseurs en est sorti victime avec une flèche au beau milieu de la tête, traversant du frontal jusqu'à l'occipital. La foule s'est dispersée. Moise Jean-Charles a du prendre la poudre d'escampette pour ne pas être victime. Durant tout le 2e mandat d'Aristide, Carénage est resté réputé anti-chimères, aucun leader lavalas ne peut demander à ses militants d'aller à Carénage. C'est la réalité ! Le dimanche 17 novembre 2002, au Cap-Haitien, Moise Jean-Charles, Oyé ainsi connu ont fait des déclarations incendiaires menaçant les manifestants de mort s'ils s'aventurent dans la rue. Moise avait promis 1000 US à chaque personne qui aura le courage de s'aventurer dans la rue ce jour là. Une foule de plus de 40,000 personnes (selon CNN) et 60,000 selon les organisateurs a défié les chimères, Aristide, et exprimé libre leur mécontentement face à la façon d'Aristide de gérer le pays en bien personnel au mépris des citoyens. Ce jour là, j'ai vu des handicapés, des vieillards, des femmes…beaucoup de femmes. C'est la réalité ! Le 22 février 2004, les gangs de chimères et leurs alliés ne pouvaient pas empêcher 50 hommes de Guy Philippe de prendre la ville du Cap-Haitien en moins de 30 minutes. Se toujou gro van ti lapli ! Dan pouri sou bannan mi ! L'armée d'Amiot Métayer n'était qu'un groupe de jeunes désorganisés, habitués à commettre des forfaits sur des personnes sans défense, des innocents, des femmes et des enfants. Ils avaient rencontré beaucoup de difficultés sur le terrain avant l'arrivée du sergent du ''Corps des tactiques'' des anciennes FAD'H pour les apprendre à tirer, à ne plus gaspiller des munitions, à attaquer en ordre, en ''ligne de tirailleurs'', à combiner le son de leur armes pour effrayer l'ennemi, à utiliser des techniques de reconnaissance, de renseignement et de désinformation et après pour les guider sur le champ de bataille dans l'attaque du Commissariat des Gonaïves et le combat décisif du 7 février 2004 en vue de mettre en déroute le corps expéditionnaire d'Aristide qui comptait reprendre le contrôle de la cité de l'Indépendance. Il n'y a rien en Haïti pour empêcher à des investisseurs déterminés, supportés par un engagement politique indéfectible des Etats-Unis, de s'y installer dans le but de construire des foyers protégés d'entreprises industrielles, commerciales et touristiques. Ceux qui profèrent des menaces ne sont en fait que des lâches habitués aux exactions et aux massacres pas à affronter des unités disciplinées, déterminées et aguerries. Le problème, les éléments de la classe dirigeante (économique et politique) de notre pays sont plus lâches que les bandits. Le pire, ils ne respectent pas les braves, ils préfèrent se laisser manipuler… Ce qu'il faut faire, c'est d'utiliser le momentum de Bill Clinton pour forcer le pouvoir politique à prendre ses distances avec les bandits – l'arrestation d'Amaral Duclona offre la possibilité de soulever la question – et de mettre sur pied un plaidoyer pour le respect des libertés, la réforme de la justice et des élections libres, honnêtes et démocratiques. RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 5 Octobre 2009, 18 heures 51. |
lundi 5 octobre 2009
Une demi vérité : ‘‘Sans sécurité pas d’investisseur’’.
Sans sécurité pas d’investisseur
Par Jean Erich René Le climat politique d'un pays est déterminant pour l'arrivée des investisseurs. Les événements politiques locaux et les actions du Gouvernement hôte peuvent être jugés favorables ou défavorables à la fructification des affaires. Les émeutes populaires, le kidnapping et la suprématie des bandes armées sont autant de facteurs à risque qui inquiètent les investisseurs étrangers, dissuadent les bailleurs de fonds internationaux. Le risque est énorme avec un Gouvernement irresponsable qui pactise avec les bandits. Quel que soit l'investisseur il évalue les risques de l'environnement. L'instabilité politique demeure le point le plus crucial pour les entrepreneurs. Avant toute implication ils requièrent les conseils des experts en finance et en export/import pour évaluer les risques. L'analyste financier A.Van Agmaël dans :" A Systematic Approach to Political Stability" propose un check-list de 46 points pour mesurer les risques politiques d'un pays. L'orientation politique du régime au pouvoir, le niveau de sécurité dont jouit la population et le degré d'homogénéité du Corps Social sont les critères principaux retenus. Par ailleurs le BERI ou Business Environment Risk Index, à partir d'un ensemble d'indices significatifs a mis au point le PRI ou Political Risk Index, une unité de mesure des risques. Le PRI témoigne du climat propice à l'évolution des affaires dans le pays visé. Les critères retenus sont: les divisions politiques, les luttes de classe en cours, les polémiques religieuses, l'antagonisme des composantes ethniques, les influences négatives des Partis Politiques sur place etc. De plus, les Bailleurs de Fonds Internationaux, les Banques etc. calculent leurs taux d'intérêt en fonction des risques politiques selon l'échelle de l'unité de mesure du Pri ou Political Risk Index. En raison de l'instabilité politique, le marché financier international est très sensible à la nature du régime au pouvoir. L'absence de continuité des politiques économiques enclenchées est un handicap majeur à l'atteinte des objectifs préalablement fixés. La faiblesse juridique et la gabegie administrative empêchent l'exécution des contrats signés, écorchent le droit de propriété et enfreignent la liberté des échanges.. Quand l'autorité est illégitime c'est à dire imposée soit par un coup d'état ou par un coup de force par les urnes, le Gouvernement au pouvoir, militaire ou civil, devient autoritaire. Il montre constamment ses griffes pour équilibrer le fauteuil présidentiel. Il manifeste beaucoup plus le souci de raffermir son pouvoir que la volonté de promouvoir le développement économique de la Nation. Quand une dictature succède à une dictature l'atmosphère est empoisonnée par des conflits armés à répétition. La violence d'Etat devient l'arme privilégiée pour maîtriser la scène politique. Les atteintes aux droits de l'homme pullulent. Quand l'Exécutif chevauche à la fois le Législatif et le Judiciaire et arrive même à neutraliser l'Opposition par la corruption administrative, l'espace du développement économique est réduit à une peau de chagrin. Il y a une étroite corrélation entre le "rating" et certaines variables politiques telles que: la fréquence de changement des Gouvernements, le nombre de Partis Politiques, les violences politiques, les dépenses consenties en éducation, le triomphe des mots du droit etc. A l'aide de des données économétriques, l'analyse de régression statistique permet de mesurer avec un seuil de confiance hautement significatif le niveau d'instabilité politique d'un pays. Le simulacre de la visite impromptue de 150 investisseurs, lancé à la veille des élections pour la consommation médiatique afin de permettre à René Préval de se faire une cure de beauté, s'effrite sous la grille des instruments de l'analyse scientifique. Nous en profitons pour attirer l'attention des locataires du Palais National et de la Villa d'Accueil sur les torts qu'ils causent par leurs cécités et leurs maladresses aux secteurs commercial et industriel haïtiens en particulier et en général à la masse nécessiteuse qu'ils prétendent affranchir des jougs de la misère. En flirtant avec les bandits, ils assurent la permanence de l'insécurité et repoussent, du même coup, les investisseurs étrangers et les commerçants loin de nos rives. Combien de manufactures et de magasins haïtiens ont été transférés en République dominicaine au cours de la tourmente politique? Il n'y a que les champignons qui poussent sur des piles de fatras. Le Gouvernement en fonction est nettement responsable de nos déboires puisque la probabilité des troubles sociaux varie avec les alternatives politiques choisies. Si LESPWA accepte à coopérer avec les bandits, à des fins inavouables et inavouées, l'occurrence des perturbations devient plus évidente et le délai de récupération du capital investi plus long. Le coût de fonctionnement de l'entreprise augmente puisque les intérêts s'accumulent. Le climat de sécurité d'un pays influence grandement la marge bénéficiaire des entreprises industrielles et commerciales sur place. Les Institutions financières internationales suivent attentivement l'environnement politique national avant de s'y engager. L'état des lieux et les caractéristiques sociopolitiques du milieu ambiant influencent considérablement les décisions d'investissement. Quel que soit le niveau de rendement espéré, les pays à hauts risques politiques sont exclus de la liste des institutions financières et des multinationales. De manière plus convaincante, rappelons que les banques et les institutions financières exigent une police d'assurance pour le financement et le préfinancement des entreprises et des prêts commerciaux connexes, les factures d'escompte et les lettres de confirmation de crédit. Les pays développés comme le Canada, les Etats-Unis d'Amérique, la France, l'Angleterre etc. obligent formellement leurs entrepreneurs et leurs commerçants à couvrir leurs investissements par une police d'assurance. A cause de l'insécurité, il est clair et évident que les investisseurs étrangers, selon les critères évoqués par les Compagnies d'Assurance, resteront hors de nos mûrs. Une fois de plus c'est la masse nécessiteuse qui paiera les conséquences de leurs inconséquences. Les révélations de Amaral Duclona mouillent jusqu'aux cous les responsables étatiques dans la criminalité. Ce laxisme du Gouvernement a des conséquences systémiques énormes. C'est la ruée vers l'infamie. Comme au théâtre de Shakespeare la scène est encombrée de cadavres. Il faut un grand coup de balai. Bill Clinton n'en est pas dupe. Le Secteur Privé en est conscient et réclame des actions sans démagogie. Sans sécurité pas d'investisseur. |
dimanche 4 octobre 2009
Mes commentaires sur la visite de Bill Clinton dans le Nord. (by Cyrus Sibert)
A la demande de M. Edwin Paraison, nous opinons sur la visite de Bill Clinton dans le Nord d'Haïti
Cher Edwin,
Sans faire une analyse approfondie de la situation, je réponds : nous devons profiter de ce momentum lancé par Bill Clinton. Ce dernier essaie de se racheter sur plusieurs sujets. Si aujourd'hui, cherchant à avoir la conscience tranquille pour sa contribution à la misère des familles haïtiennes, conséquences de la destruction de l'économie haïtienne par le renforcement de l'embargo sur Haïti en 1993 - alors qu'avec un Commando Delta, il pouvait renverser la situation comme Bush l'a fait en 2004- nous devons en profiter pour relancer certains secteurs porteurs de notre économie.
Je ne vois pas comment un esprit sain peut avancer une position chauviniste face à une telle opportunité donc contre le développement de l'économie nationale.
Je pense que la situation économique mondiale exige qu'on évolue en association régionale. L'économie asiatique en est une preuve. Même quand, nous avons nos contentieux avec la République Dominicaine, nous devons envisager de nous associer aux pays de la région pour pouvoir tirer nos revenus du marché touristique mondial. S'il y a en République Dominicaine 70,000 chambres d'Hôtel, nous devons les intégrer dans notre stratégie de relance. A moins d'une heure de vol, un touriste peut visiter Haïti, séjourner dans une ville du pays, visiter la Citadelle et d'autres sites historiques puis retourner en République voisine. Cela ne pose aucun problème.
Je suis partisan de l'ouverture du marché haïtien. Il ne peut y avoir d'investissement sans des crédits, pas de crédits sans des banques modernes et puissantes. En Haïti, nous sommes toujours à l'âge des banques de Familles qui accumulent l'épargne nationale au service de quelques familles aisées. Il faut moderniser ce secteur. S'il faut faire venir des banques de la République voisine, je n'ai pas de problème. Car nous savons tous que des jeunes n'ont pas accès au crédit ; les familles haïtiennes disparaissent faute de revenus. Il n'y a que deux moyens honnêtes pour un ménage d'avoir un revenu : ce sont l'emploi et/ou l'entreprenariat. Donc, il faut du crédit. Les commerçants du nord d'Haïti qui voyagent en république voisine, rapportent qu'il suffit d'acheter en trois occasions dans une maison de commerce dominicaine pour qu'à la 4e, le propriétaire vous invite dans son bureau boire un verre et vous propose une ligne de crédit : Un comportement moderne. La qualité de la vie aux Etats-Unis et en République voisine est basée sur l'accès au crédit : maison, voiture, meuble, enseignement supérieur…
Pourtant, en 2008, les monopoles proches du régime de René Préval ont pu faire pression pour empêcher à la Banco de Reservas de la République Dominicaine de s'établir en Haïti, alors qu'en Haïti on accorde les crédits sur une base de rang social, familiale et paternaliste. Des crédits de 25 à 40 % qui tuent dans l'œuf l'entreprise lancée. Donc, il faut faire un choix entre le statu quo et la souffrance des ménages. La famille est la base de la nation : peut-on accepter pour des questions idéologiques que les familles haïtiennes continuent d'évoluer vers le néant. La majorité des cadres qui abandonnent le pays le fait faute d'avoir accès au crédit. Car le seul moyen de mener une vie descente et propre en Haïti est de se livrer à la corruption, la criminalité, au trafic de stupéfiants… Ce qui augmente la délinquance et prédispose des jeunes sans espoir aux réseaux criminels, politiques (clientélisme) et subversifs…
La bourgeoisie haïtienne étant incapable conceptuellement et/ou financièrement de faire face à cette urgence, il faut libérer le marché financier et permettre à de vraies banques - pas de maisons de blanchiment d'argent ni des groupes cyniques protégés par l'Etat fonctionnant à base de rentes et de ponctions- d'encadrer le marché.
Je suis pour une modernisation des secteurs de la vie nationale.
J'ai l'habitude de prendre la DIGICEL comme exemple : un investissement étranger, des techniques de gestions modernes (étrangères) pour plus d'emplois, une démocratisation de la communication, un développement du marché de services avec la participation de la masse dans la chaine de vente comme vendeurs ambulants de cartes de recharges, de minutes, vendeurs ou réparateurs de matériels. Politiquement, cette compagnie a les moyens de parler aux acteurs politiques dans leur moment folie. Le président de la République est obligé de d'annuler la décision de son régime d'augmenter les taxes sur la communication parce que la DIGICEL s'y est opposé. Il faut plus de compagnie de grande taille pour contraindre les tapageurs politiques à se rendre compte qu'ils ne peuvent pas agir comme bon leur semble. Car dans un pays le plus important c'est l'économie, pas les parasites nihilistes qui s'amusent à semer le trouble avec la certitude qu'aucun secteur de la vie nationale n'est en mesure de les contraindre à adopter un comportement décent et civilisé.
Encore mieux, je l'ai observé récemment : l'alphabétisation - la masse s'adonne à écrire et à lire des SMS : De la créativité - le petit peuple s'adonne à composer des blagues et des histoires pour les publier à partir des téléphones portables, DIGICEL STRAS, un concourt jeunes artistes encourage les jeunes talents. On dira que le développement de ce secteur augmente la dépense en communication : pas de problème c'est un choix libre de l'individu. Au mieux, il le fait sans violence ni fraudes (comme lors de nos joutes électorales).
Avant l'arrivée de cette entreprise étrangère, la COMCEL et la Haïtel deux entreprises nationales faisaient payer les appels reçus. Un appareil de téléphone portable se vendait à des prix exorbitants parfois même en US. C'était un luxe, une marque de puissance et de supériorité. Aujourd'hui ces compagnies qui extorquaient les revenus des clients pour un service au rabais sont forcées de s'adaptent à la compétition de DIGICEL, sans pouvoir expliquer au public pourquoi il devait payer plus pour moins de service avant l'arrivée de la DIGICEL. Il n'y a pas chez nous une mentalité moderne d'entreprise ou du moins elle n'est pas encore généralisée. S'il faut la chercher ailleurs, pourquoi pas ?
La Chine est un rival des Etats-Unis. Ces deux pays ont plusieurs contentieux. Cependant, les dirigeants chinois profitent des avancées techniques, industrielles et commerciales tout en restant vigilant sur leur position politique.
Si, pour des gens qui évoluent en dehors du pays, il y a le temps nécessaire pour discuter sans agir, pour ceux qui habitent le pays, le temps presse. Ce que j'appellerai le ''temps conjoncturel''*. Il faut agir maintenant, sinon les avancées réalisées en termes de stabilité et de sécurité s'écrouleront comme un château de cartes.
* (Après avoir imaginé ce terme, je voir sur Google que Winnie Tomm, Margaret Lowe Benston of Calgary Institute for the Humanities dans The Effects of feminist approaches on research methodologies a utilisé le concept temps conjoncturel ou temps court)
Cyrus Sibert
Palm Bay, Florida
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Cher Cyrus,
Merci de l´envoi de cette note hautement importante pour les gens du nord comme toi et moi. Pourrais-tu nous faire part de tes commentaires personnels sur ce dossier? Je t´en remercie d´avance.
De ma part je peux te dire que le développement touristique de la RD (aujourd´hui qui compte + de 70,000 chambres) a pris le même chemin. D´importants investissements étrangers. Tenant compte des critiques de certains secteurs en rapport a la présence de Clinton, devrions nous profiter de ce momentum, ou maintenir des positions "patriotiques radicales"? Bon dimanche.
Edwin
POURQUOI JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC LA PETITION ANTI-ONU.
POURQUOI JE NE SUIS PAS D'ACCORD AVEC LA PETITION ANTI-ONU
Par Emmanuelle Gilles
En lisant ces échanges et la pétition lancée par Dore, je me suis mise à réfléchir et je me demande si on est tombé de la tête. Quel châtiment sommes nous en train de payer à vouloir toujours semer la pagaille dans notre pays au lieu de planifier convenablement son avenir. Tout d'abord à Dore et les faux nationalistes, je dois poser ces questions :
· Pensez-vous que le départ de la MINUSTHA entrainera la fin des gangs, la fin du kidnapping, la fin des abus policiers et l'infiltration des gangs au sein de cette institution ? Les Haïtiens sont t-ils en mesure de gérer la situation sécuritaire, si c'est le cas pourquoi ils ont eu des difficultés de 2004-2006 ?
· Comment envisagez vous l'après MINUSTHA ? quel groupe prendra la relève et quelles sont les garanties que le pays sera géré de manière responsable.
· Comment pouvez vous être certain que les groupes déstabilisateurs, particulièrement les politiciens activistes machiavéliques et leurs gangs ne reviendront pas semer leur terreur comme ils en ont fait dans les années 2003-2007. Et s'ils reviennent, comment allez vous les gérer en absence de munitions.
· Ou sommes nous 23 ans après le départ des Duvaliers ? n'avons-nous pas régressé de 20 ans ? Quel plan envisagez vous de mettre en œuvre en vue de remettre Haïti sur les rails du développement ? avec quels moyens ? Pouvons nous diriger le pays avec de la fierté ? Il me semblerait que c'est notre seule ressource que nous mettons en pratique depuis 1804. L'histoire ne nous a pas légué seulement notre souveraineté car nous avons également subi les contrecoups de notre faillite, de notre incompétence et de notre inconscience.
· D'après vous, qu'est ce qui diffère la mission de l'ONU des autres missions dans d'autres pays. Pourquoi les autres pays ne considèrent pas la mission comme une occupation et pour les Haïtiens, elle en est une ? sommes-nous plus nationalistes que les autres pays ou souffrons-nous d'un syndrome paranoïaque qui nous empêche de reconnaitre nos torts et nos faiblesses pour profiter de l'assistance technique que la mission nous offre.
· Êtes-vous au courant qu'en Mai 2009, près de 500 Haïtiens entrainés par la MINUSTHA sont les premiers contingents Haïtiens de casques bleus à participer à la mission du Tchad. Le Président Tchadien, doit - il les traiter comme des occupants ? Ouvrez vos esprits !
En 2005, êtes vous au courant que les forces militaires et les policiers de l'ONU dépêchés en Haïti n'étaient pas venu avec l'intention d'y rester. Ils devraient quitter le pays après les élections de 2006 à condition que la situation s'améliore. Le Conseil de Sécurité n'avait-il pas demandé au Secrétaire General de préparer la diminution progressive de la force pensant que les élections allaient stabiliser le pays. Que s'est t-il passé ? Les opérations Bagdad et la terreur dominaient le pays. Le kidnapping qui avait commencé avec des gangs est devenu généralisé et transformé en un business rentable qui attirait aussi bien les gens de rue que les familles normales de toutes les couches sociales. La mission s'est donc prolongée et la diminution des effectifs est passée par une augmentation des effectifs.
Evidemment, vous n'avez rien compris de ces missions puisque vous n'avez pas fait votre devoir de recherche avant votre pétition. Il est clair que vous vous êtes fié à des rumeurs concoctés par des groupements cibles qui ont un but précis. Je ne peux pas me permettre de vous laisser dans vos égarements ni vous laisser continuer à laver les cerveaux de nos compatriotes avec une attitude révolutionnaire idiote alors que vous n'avez même pas les moyens de prendre votre pays en main sans l'aide extérieure. Une force militaire n'est pas nécessairement une occupation militaire dans un contexte d'une mission de paix. La force est venue remplir une mission déterminée en guise d'assistance technique et sécuritaire à un gouvernement dont les institutions accusent une très grande faiblesse. Cette fois, ce n'est pas les étrangers qui maintiennent notre peuple dans l'ignorance et dans l'esclavage mais nous même avec cette souveraineté toujours proclamée à haute voix.
C'est dommage que des talents de votre niveau qui sont sensés éclairer les plus jeunes et ceux qui ont moins d'accès à l'information induisez en erreur tout un peuple, certains par ignorance et d'autres par ambition de pouvoir.. J'ai aussi une fierté de mon pays mais ma réaction à cette fierté ne va jamais dépasser la logique. Vous vous êtes laissé exploiter par des agents déstabilisateurs qui remplissent votre cerveau de mensonges et vous réagissez dans l'erreur malgré le fait qu'un membre haïtien de la MINUSTHA dans une interview avec Cyrus Sibert a partagé avec vous certains faits que vous n'avez pas pris en compte, pourtant il disait la vérité. Votre réaction ne vous rend pas plus patriote que ceux comme moi qui n'adoptent pas votre position parce que nous avons une lecture plus réaliste, logique de la situation. Dites que je maitrise ces missions mieux que vous et que je suis en mesure de vous confirmer que les missions des Nations Unies qui sont maintenant dans 16 pays, inclus le Kosovo en Europe, Israel, Chypre, le Pakistan, Tchad, East Timor etc… ne sont pas une occupation de ces pays. D'ailleurs, la mission au Kosovo a permis à ce pays à obtenir son indépendance de la Serbie.
Il y a un secteur dont la présence de la MINUSTHA nuit parce qu'il ne peut plus appliquer son agenda de déstabilisation, de criminalité, de fauteurs de trouble pour pouvoir dominer la scène politique. La MINUSTHA avec la PNH ont pu neutraliser les excès de zèle de certains groupes déstabilisateurs. Ils sont contre la MINUSTHA pour leur propre raison et non pas pour une question de souveraineté. On n'acquiert pas une souveraineté pour qu'on houspille notre pays et notre peuple après. Nous devons reconnaitre qu'après 200 ans d'indépendance nous avons échoué. Les vrais patriotes ne voient pas une chaise présidentielle pour remplir leur poche et une autorité qui sert à opprimer leur peuple plutôt que développer leur pays. Ils doivent voir qu'on a un pays délabré qui a besoin d'être fixé, un peuple qui a besoin d'être nourri et une société qui a besoin d'être respectée. C'est ce que la fierté de 1804 devrait nous permettre de réaliser. En clair, nous devons nous concentrer sur une planification sérieuse de la gestion du pouvoir en 2010 avec une équipe compétente pour une réussite soutenable. Ne croyez pas que cette équipe pourra mettre sur pied des reformes en faveur du changement sans une résistance des « patripoches » dont la signature de certains figurent déjà sur la pétition. Un vrai danger. Un départ forcé et non préparé de la MINUSTHA ne sera jamais à notre avantage du point de vue stabilité. Nous avons besoin de cette stabilite pour notre developpement.
Pour ce que je connais de ces missions de très près, les Nations Unies ne peuvent pas occuper un pays. D'ailleurs son rôle est d'aider des pays sous tutelle à recouvrir leur indépendance (e.g. Namibie, Kosovo). Les Nations Unies ne peuvent pas violer sa charte qui n'inclut pas l'occupation d'un pays. Je dirais que notre souveraineté n'est pas plus compromise avec la mission qu'elle ne l'est avec nos partenaires économiques bilatéraux qui nous ont toujours dicte nos choix politiques depuis plus des décennies. Partout dans le monde, les soldats sont des soldats et il y a toujours des dérapages mais l'ONU à des règlements qui gouvernent des soldats qui violent les principes et les règlements.
Malheureusement, vous n'avez pas une mémoire suffisamment fidele pour vous rappeler ce qu'était le pays avant l'arrivée de la mission. Lorsque je vois des pays profiter de l'assistance des Nations Unies sans aucun souci, vos réactions étonnent et embarrassent. La vie et la survie viennent avant la fierté. A en juger par les noms de certains signataires de la pétition, ceux qui veulent se donner un air innocent, ce sont de pures démagogues, corrompus, qui se servent du pays pour leur propre gain. Parmi eux on trouve un grand opportuniste qui touchait $37,000 dollars US par mois du temps d'Aristide, des sommes qui devaient entretenir son style de vie exagérément au dessus de ces moyens aux USA, sa présence en Haïti était uniquement pour toucher des sous qui étaient transférés aux USA tandis que le peuple était en majorité au chômage. Méfiez vous de ceux qui parlent dans un langage et agissent dans un autre. En plus du fait que je ne partage pas l'idée de la pétition, je n'apposerais jamais ma signature a coté de ces faux patriotes.
J'aurais voulu voir cette pétition lorsque des enfants de six ans ont été violés en présence de leur mère. J'en connais au moins 2 cas. J'en connais aussi des cas ou la femme a été violée en présence de son mari avec ses mains nouées et les yeux bandés pouvant seulement entendre le cri des douleurs de la femme. Combien de nos compatriotes ont quitté leur pays en dégout ? Combien d'Haïtiens se sont révoltés face a cette indécence et ont choisi le chemin d'un exil sans espoir. Maintenant qu'on commence a avoir un peu de répit, maintenant qu'on commence a sortir dans les rues sans crainte malgré la situation volatile, maintenant qu'on commence a circuler et que des policiers sont constamment évalués dans leur comportement, Maintenant que la police inspecte les quartiers, placent des policiers dans certains quartiers populaires, vont de maison en maison pour demander aux résidents s'ils sont en sécurité avec les agents placés dans leur quartier – vous demandez le départ de la mission sous prétexte d'une souveraineté ? Entre vous et moi, lequel est le plus patriote. Quelle est votre définition du mot patriote? Est-ce qu'on est patriote parce qu'on peut crier a bas l'occupation ou n'est-on pas patriote pour avoir accepte que notre nation fasse des sacrifices pour que la population puisse jouir pleinement de leur droit de vivre en paix.
Pour tous ceux qui vivent à l'étranger, à l'abri du kidnapping, du « klorox » et à l'abri des vols à main armée, il est facile de vouloir crier tout haut le départ de la MINUSTHA mais pensez aux mamans dont leurs filles ont été violées par des gangs, pensez à ceux qui ont perdu des enfants et des parents dans le kidnapping, pensez à ceux qui se sont sentis obligés d'exporter leurs enfants à l'étranger pour leur sécurité, pensez à tous les cerveaux qui se sont enfuis pour une garantie de survie. Pensez à tous ceux qui sont tombés par des mains féroces. Pensez aux monstres qui ont cousu des marbres dans leurs partis génitaux pour mieux terroriser les jeunes filles qu'ils ont violées. Pensez à toutes ces horreurs de 2004, 2005, et de 2006. Pensez à la recrudescence des chimères qui recevaient des ordres de leur patron pour semer la terreur. Pensez à l'incapacité des Haïtiens à venir au secours du peuple en absence d'une armée et d'une force de police fiable. Autant que je me souvienne, en 2004 nous avions une force de police inexpérimentée qui portait leur allégeance au chef d'Etat lavalas et non au peuple. Pensez à la désolation des familles haïtiennes qui ont vécu dans l'angoisse pendant des années, pensez à la frustration des jeunes en l'absence de vie sociale et de vie nocturne. Pensez à la faillite des « business », la réduction de l'activité économique au centre ville. Pensez aux écoles qui étaient souvent fermées pour cause de trouble. Rappelez- vous du désastre des cyclones aux Gonaïves, à part la Croix Rouge Haïtienne, c'était les étrangers qui allaient dans l'eau pour secourir des enfants et des adultes.
Lorsque vous pensez à ces choses, vous vous rendrez compte que cette pétition n'est pas seulement erronée du fait qu'il ne s'agit pas d'une occupation mais une action égoïste et irresponsable. Votre pétition au parlement Européen ? Notez que les membres de ce parlement, particulièrement ceux qui sont membres du Conseil de Sécurité avec leur droit de veto ont leur ambassade en Haïti qui leur fournit régulièrement des informations. Comme dans toutes les missions, ils doivent participer au briefing de la MINUSTHA. Ce sont ces mêmes pays membres qui sont parmi les plus grands bailleurs de fonds à Haïti. Au départ de la MINUSTHA, lorsque nos frères commencent à s'entredéchirer et a s'entretuer comme je l'ai toujours vécu depuis mon enfance, dites moi si vous allez faire appel à ces membres du parlement Européen pour vous venir en aide ? Je vous assure qu'en réponse à votre pétition, les Ambassades affirmeront que les progrès réalisés en matière de sécurité sont grâce à la présence de la MINUSTHA. Ainsi les contributeurs de cette mission n'auront aucun intérêt à risquer les efforts réalisés après 5 ans d'investissement en Haïti.
Pourquoi la MINUSTHA n'est pas une occupation ? Ces missions sont établies dans plusieurs pays là ou une stabilité politique est menacée et où des guérilleros armés menacent la sécurité nationale ou régionale. La MINUSTHA a un mandat bien précis et il ne pourra jamais intervenir dans des activités en dehors de son mandat. Le Représentant Spécial du Secrétaire du General à la tête de la MINUSTHA n'a pas le droit de s'ingérer dans les affaires internes du pays. S'il doit rencontrer le Président, il doit faire une demande d'audience auprès de lui en bonne et due forme. Celui-ci peut choisir de le recevoir quand il veut. S'il commet une action contraire à son mandat ou s'il porte atteinte à la dignité du Chef de l'Etat ou du pays hôte, le Président aurait droit de le prononcer persona non grata tout comme ils font pour les Ambassadeurs. Vous devez cesser de propager cette grosse sottise. Le mouvement que vous avez initié avec votre pétition et cette campagne anti-MINUSTHA ne fera que perpétrer la mission car vous êtes en train de déstabiliser leurs efforts. Le Représentant Spécial actuel est de nationalité Tunisienne et donc ne peut pas menacer les parlementaires de leur décliner des visas américains. C'est faux, ce n'est pas du tout le rôle d'un Représentant Spécial. Si vous aviez fait vos recherches sur le rôle de ces missions, vous auriez pu démentir des rumeurs absurdes et dépourvus de sens. Certes, il se pourrait que certaines puissances influencent la mission pour faire passer leur propre agenda, mais vous savez très bien que ces puissances n'ont pas besoin de la MINUSTHA pour agir car ils l'ont toujours fait avec ou sans la MINUSTHA. D'ailleurs ils rentrent dans votre pays pour arrêter des gens à leur guise et vous n'avez jamais rien dit. Je pense que si nous devons préserver notre souveraineté, la vraie menace n'est pas du tout la MINUSTHA qui est venu et s'en ira mais certains Etats puissants qui nous ont rendus dépendants d'eux économiquement depuis des décennies. Là encore, ils ne sont pas vraiment intéressés à notre île comme on le pense, ils nous gardent sous leur domination économique, en voyant notre intérêt extrême pour notre poche individuelle et notre dédain pour notre propre développement et celui de notre peuple. La preuve en est bien grande, ils accordent beaucoup d'argent à Costa Rica mais celui-ci développe son pays. Ils ne s'éternisent pas dans une sempiternelle fierté ridicule, ils prennent action en vue d'avancer. El Salvador, Nicaragua, deux pays ou la mission de l'ONU étaient également présente suivent la voie du développement, et la République Dominicaine a déjà pris son essor alors que les haïtiens continuent à parler de souveraineté après 200 ans. Des pays comme l'Argentine et d'autres de l'Amérique Latine font appel au PNUD pour gérer des projets dont ils ne sont pas en mesure de gérer faute de capacités, certains projets sont financés par leur gouvernement, des fois à hauteur de 300 millions – les haïtiens auraient préféré étouffer les projets et empocher l'argent plutôt que de les soumettre à l'expertise étrangère. Vive la souveraineté ! A bas le développement d'Haïti ! Pourtant les Argentins ne voyaient pas un problème lié à leur souveraineté, ils visaient des résultats.
Aux « pétitionneurs », une fois que nous arrivons à voter au pouvoir un Président digne à la hauteur de sa tache. Un Chef d'Etat qui serait capable d'assurer la sécurité du territoire, un Chef d'Etat qui accorderait une priorité a la bonne gouvernance, a respecter et faire respecter les droits humains, un peuple qui respecte les lois et l'autorité, une nation qui unanimement embrasse le changement, un système judiciaire qui fonctionne, je ne pense pas que les pays contributeurs voudront continuer a maintenir la mission chez vous. Il y va de soi que la mission partira lorsqu'il aura juge que notre situation est stable au point de vue gouvernance, sécuritaire et judiciaire.
Je me rappelle la première visite de mon enfant en Haïti en février 2004, profitant de ses vacances d'hiver.. Elle n'avait que 4 ans. Lors de notre retour, on a été bloquée dans le pays car tous les vols étaient suspendus, on a du parcourir des sentiers scabreux dans le but d'éviter les chimères jeunes de près de 14 et 15 ans, les pieds nus et qui tiraient à tout bout de champ dans les rues avant d'arriver à l'aéroport. Ma chance de trouver un petit avion pour transiter en République voisine était mince mais j'étais chanceuse de pouvoir trouver une place parmi une foule dans un petit avion de 15 places. Ma fille était assise sur moi. On était soulager d'avoir pu échapper l'enfer. On avait l'impression d'être dans un camion tap tap. On venait de traverser l'enfer. Je me demande comment vous osez parler de souveraineté et de dignité à côté de ces horreurs qui étaient presque le vécu quotidien des Haïtiens durant cette période. Ceux dont leurs membres ont été arrachés en miettes, des jeunes filles comme Farah Dessources dont les deux yeux ont été crevés et jetés sans raison aucune. Avez-vous oublié cette période noire ? Ou pensez vous que nous avons appris notre leçon et nous avons maintenant un peuple repenti de leur violence barbare et expié de leurs péchés.
Mes chers internautes, signer une pétition de ce genre confirmera non seulement notre ignorance, notre nature instable mais notre inconscience vis-à-vis notre pays et notre peuple. Je décline ma participation à cette pétition et je demande à tous ceux qui comprennent la situation à la lumière des informations fournies d'en faire autant. C'est le moment ou jamais pour que les Haïtiens s'unissent pour changer l'image de leur pays. Concentrons nous sur les élections de 2010, choisissons une bonne équipe et écrasons la mafia qui détruit et qui déstabilise au lieu de vous joindre a cette mafia. Supportons les efforts d'un Président valable au lieu de le détruire. Pensez pays et non pas vos désirs individuels.
Je souhaite que la MINUSTHA continue à travailler avec le gouvernement Haïtien en vue d'aider à améliorer la situation sécuritaire et à créer des conditions pour la relance des activités économiques et d'investissement dans notre pays. Les efforts déployés par le prochain gouvernement pour la paix et la stabilité ainsi que le développement de notre pays détermineront le départ de la MINUSTHA en temps opportun.
Dans les informations plus loin vous verrez que les effectifs de la MINUSTHA comptent non pas seulement des soldats mais un personnel civil dont 1,200 Haïtiens employés par la MINUSTHA et 491 internationaux. Ces haïtiens acquièrent de l'expérience qu'ils peuvent mettre en application chez eux et ailleurs. Beaucoup d'Haïtiens ont l'opportunité de se rendre dans les autres missions en cours que vous verrez sur la liste que j'ai ajoutée plus bas. En outre, la MINUSTHA a préparé et entrainé près de 500 policiers Haïtiens qui ont été déployés pour la première fois à la mission du Tchad comme des casques bleus. Je vous assure que le Tchad n'est pas occupé et les Tchadiens ne le pensent pas. Comme chez nous, ils ont souvent des troubles politiques, ce qui explique la présence de la mission chez eux.
Quitte à ce que les réactions des faux ultranationalistes me bombardent de toutes sortes de noms, je maintiens ma position et je demeure indifférente à des réactions intéressées des compatriotes qui ne tiennent pas compte de la vraie réalité du pays.
A mon ami Dore, je remarque que vous avec ete plutot mal informe et que vous etes de bonne foi.
Gilles
Pour votre édification notez les informations officielles ci-après sur les Missions de Maintien de Paix ainsi que la liste des missions à travers le monde dans le passé et dans le présent. Je vous demande de les parcourir avant de formuler votre opinion.
Qu'est ce une mission de maintien de paix : « Le maintien de la paix des Nations Unies est un instrument unique et dynamique conçu par l'Organisation en vue d'aider les pays en proie à des conflits à créer les conditions d'une paix durable. La première mission de maintien de la paix de l'ONU a été créée en 1948, lorsque le Conseil de sécurité a autorisé le déploiement d'observateurs militaires au Proche-Orient afin de superviser la mise en œuvre de l'accord d'armistice signé entre Israël et ses voisins arabes.. L'expression « maintien de la paix » ne figure pas dans la Charte des Nations Unies et ne peut être expliquée par une simple définition. Dag Hammarskjöld, le deuxième Secrétaire général des Nations Unies, a fait référence au maintien de la paix comme s'inscrivant sous le Chapitre « six et demi » de la Charte, entre les méthodes traditionnelles de résolution pacifique des différends, telles que la négociation et la médiation placées sous le Chapitre VI, et les actions plus coercitives autorisées sous le Chapitre VII. Au fil des ans, le maintien de la paix des Nations Unies a évolué de manière à répondre aux exigences posées par différents conflits et un paysage politique changeant. Né à l'époque où les rivalités de la Guerre froide paralysaient régulièrement le Conseil de sécurité, le maintien de la paix avait comme principaux objectifs le maintien de cessez-le-feu et la stabilisation des situations sur le terrain afin que les efforts entrepris au niveau politique puissent aboutir à un règlement pacifique des conflits. Ces missions étaient composées d'observateurs militaires et de troupes légèrement armées ayant des fonctions de supervision, de préparation de rapports et d'établissement de la confiance en appui aux cessez-le-feu et à des accords de paix limités. Avec la fin de la Guerre froide, le contexte stratégique du maintien de la paix des Nations Unies a profondément changé, conduisant l'Organisation à modifier et étendre ses opérations sur le terrain de missions « traditionnelles » impliquant des tâches strictement militaires à des entreprises pluridimensionnelles complexes destinées à veiller à la mise en œuvre d'accord de paix globaux et à aider à bâtir les fondations d'une paix durable. Aujourd'hui, les soldats de la paix entreprennent une grande diversité de tâches complexes, allant de l'appui à la mise en place d'institutions de gouvernance durables, la surveillance des droits de l'homme, la réforme du secteur de la sécurité au désarmement, à la démobilisation et la réinsertion des anciens combattants. La nature des conflits a également changé au cours de ces dernières années. Initialement conçu comme un moyen de régler des conflits inter-étatiques, le maintien de la paix a progressivement été appliqué aux conflits intra-étatiques et aux guerres civiles. Bien que les soldats demeurent l'épine dorsale de la plupart des opérations de maintien de la paix, celles-ci se composent également d'administrateurs, d'économistes, de policiers, d'experts juridiques, de démineurs, d'observateurs électoraux, d'observateurs des droits de l'homme, de spécialistes dans les domaines des affaires civiles, de la gouvernance ainsi que des employés humanitaires et des experts en communication et en information publique. Le maintien de la paix des Nations Unies continue d'évoluer, tant sur le plan conceptuel qu'opérationnel, afin de relever les nouveaux défis et réalités politiques. Face à la demande croissante pour des opérations de paix de plus en plus complexes, les Nations Unies ont vu, ces dernières années, leurs capacités utilisées à leurs limites d'une manière qui est sans précédent .L'Organisation s'est activement employée à renforcer ses capacités de gestion et d'appui aux opérations sur le terrain et, de cette façon, a contribué à la fonction la plus importante des Nations Unies: le maintien de la paix et de la sécurité. »
Les diverses missions des Nations Unies en cours dans différentes régions:
Afrique Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI) Mission des Nations Unies au Liberia (MINUL) Mission d'Observation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUC) Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un referendum au Sahara Occidental Bureau Intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB)
Asie : Mission intégrée des Nations Unies au Timor Leste (MINUT) Groupe d'Observateurs des Nations Unies en Inde et en Pakistan (UNMOGIP) Mission d'Assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA)
Europe : Force des Nations Unies chargées du maintien de la Paix à Chypre (UNFICYP0 Mission d'Administration intérimaire des Nations Unies en Kosovo (MINUK)
Moyen Orient : Force des Nations Unies Chargée d'Observer le Degagement (FNUOD) Force Interimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) Organisme des Nations Unies Chargee de la Surveillance de la Treve (ONUST) Israel
Amérique : Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTHA) Le mandat de la MINUSTAH consiste à assurer un climat sûr et stable, à appuyer le processus politique en cours, à assister le Gouvernement d'Haïti dans le renforcement des institutions y compris celles de l'état de droit ainsi qu'à promouvoir et défendre les droits de l'homme.
Renfort temporaire Le 22 juin 2005, par sa résolution 1608, le Conseil de sécurité a décidé que la MINUSTAH comportera, à titre temporaire, un contingent d'un maximum de 7 500 militaires de tous les rangs et d'un maximum de 1 897 policiers, et a demandé au Secrétaire général d'élaborer, en temps voulu, une stratégie de diminution progressive des forces de la MINUSTAH au cours de la période postélectorale, en fonction de la situation sur le terrain;
Effectif autorisé De par sa résolution 1702 du 15 août 2006, le Conseil de sécurité a décidé que la MINUSTAH comportera, à titre temporaire, un contingent d'un maximum de 7 200 militaires de tous les rangs et d'un maximum de 1 951 policiers. Le Conseil a aussi autorisé le déploiement de 16 spécialistes des questions pénitentiaires détachés par les Etats Membres.
Effectifs au 31 août 2009: 9 123 personnel en uniforme, y compris 7 057 soldats, 2 066 agents de police. Personnel civil international : 492 Personnel civil local : 1 221 Volontaires des Nations Unies : 205
Pays fournissant des effectifs militaires Argentine, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Croatie, Equateur, Etats-Unis d'Amérique, France, Guatemala, Jordanie, Népal, Paraguay, Pérou, Philippines, Sri Lanka et Uruguay.
Pays fournissant des agents de police Argentine, Bénin, Brésil, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Côte d'Ivoire, Croatie, Egypte, El Salvador, Espagne, Etats-Unis d'Amérique, France, Guinée, Inde, Jamaïque, Jordanie, Madagascar, Mali, Népal, Niger, Nigéria, Pakistan, Philippines, République Centre-Africaine, RD du Congo, Roumanie, Russie, Rwanda, Sénégal, Serbie, Sri Lanka, Suisse, Tchad, Togo, Turquie, Uruguay et Yemen
Le Chef de la Police de l'ONU est assuré par un Guinéen Le Chef du Contingent Militaire par un Brésilien
Pertes en vie humaine 25 soldats 7 agent de police de l'ONU 8 personnel civil international 5 personnel civil local
45 au total
Coût de la mission Méthode de financement: Les crédits ouverts aux fins du financement de la MINUSTAH sont portés à un compte spécial.
Budget approuvé : Pour la période du 1er juillet 2009 au 30 juin 2010 : $611.75 millions de dollars (A/C.5/63/25)
Les Operations des Nations Unies ci-après sont terminées. (Il faut noter que les opérations sont toujours temporaires. )
Afrique Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) Mission de vérification des Nations Unies en Angola I (UNAVEM I) Mission de vérification des Nations Unies en Angola II (UNAVEM II) Mission de vérification des Nations Unies en Angola III (UNAVEM III) Mission d'observation des Nations Unies en Angola (MONUA) Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINURCA) Groupe d'observateurs des Nations Unies dans la Bande d'Aouzou (GONUBA) Opération des Nations Unies au Congo (ONUC) Mission d'observation des Nations Unies au Libéria (MONUL) Opération des Nations Unies au Mozambique (ONUMOZ) Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition (GANUPT) Mission des Nations Unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR) Mission d'observation des Nations Unies Ouganda-Rwanda (MONUOR) Mission d'observation des Nations Unies en Sierra Leone (MONUSIL) Opération des Nations Unies en Somalie I (ONUSOM I) Opération des Nations Unies en Somalie II (ONUSOM II)
Amériques Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale (ONUCA) Mission du Représentant du Secrétaire général en République dominicaine (DOMREP) Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL) Mission de vérification des Nations Unies au Guatemala (MINUGUA) Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA) Mission d'appui des Nations Unies en Haïti (MANUH) Mission de transition des Nations Unies en Haïti (MITNUH) Mission de police civile des Nations Unies en Haïti (MIPONUH)
Asie et Pacifique Mission d'appui des Nations Unies au Timor oriental (MANUTO) Mission de bons offices des Nations Unies en Afghanistan et au Pakistan (UNGOMAP) Mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge (MIPRENUC) Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge (APRONUC) Administration transitoire des Nations Unies au Timor oriental (ATNUTO) Mission d'observation des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan (UNIPOM) Mission d'observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) Force de sécurité des Nations Unies en Nouvelle Guinée occidentale (UNSF)
Europe Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) Opération des Nations Unies pour le rétablissement de la confiance en Croatie (ONURC) Administration transitoire des Nations Unies pour la Slavonie orientale, la Baranja et le Srem occidental (ATNUSO) Groupe d'appui de la police civile des Nations Unies (UNPSG) Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) Force de déploiement préventif des Nations Unies (FORDEPRENU) Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) Mission d'observation des Nations Unies à Prevlaka (MONUP) Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH)
Moyen-Orient Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'Iraq (GONMUII) Groupe d'observation des Nations Unies au Liban (GONUL) Force d'urgence des Nations Unies I (FUNU I) Force d'urgence des Nations Unies I (FUNU II) Mission d'observation des Nations Unies au Yemen (UNYOM) Mission d'observation des Nations Unies pour l'Iraq et le Koweït (MONUIK)
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Réponse de Cyrus Sibert à Stanley Lucas sur la visite de Clinton dans le nord.
Stanley, en réponse à votre question sur la visite de Clinton dans le nord, nous répondons:
1- Clinton a insisté pour une visite dans le Nord. Les hommes d'affaire de la capitale n'avaient aucun control sur son agenda.
2- Les hommes d'affaire du nord croyant que Clinton serait dans le nord, ils n'ont pas pris l'initiative de participer avec plus d'éclat aux activités de la Capitale. Malheureusement, la visite de Clinton n'avait pour but que d'explorer les possibilités dans le nord. Même quand des hommes d'affaire membres de la chambre prenaient part a la visite, il n'y avait pas de temps pour un débat plus approfondi.
Dans l'article du journal Le Nouvelliste sur l'evenement nous lisons : « L'interface haïtienne de M. Clinton, l'architecte Lesly Voltaire, le sénateur du Nord, Kely C. Bastien, le président de la branche Nord de l'Association touristique d'Haïti (ATH), Jean-Bernard Simonet, ainsi que des membres de la société civile capoise accompagnaient l'ex-président américain dans le cadre de cette campagne visant à redorer l'image d'Haïti sur la scène internationale. »
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/10/haiti-la-confiance-revient-limage.html
3- Un responsable de la chambre de commerce joint au téléphone nous raconte qu'ils (les hommes d'affaire du nord) avaient l'impression que la visite de Clinton dans le nord n'a pas été voulue par des hommes de Port-au-Prince. L'ancien président a du insister, ce qui a posé un problème de planification.
4- Suite au passage de Bill Clinton, un vent d'espoir souffle dans le Nord. La population se sent plus confiante dans la réalisation des projets stratégiques comme la construction de l'aéroport du Cap-Haitien et la relance du tourisme.
5- Même pour les gens les plus extrémistes, le Ministre Patrick Delatour est perçu comme un digne serviteur du Roi Christophe, il a encore fait preuve d'amour pour le nord, il a utilisé toutes les stratégies possibles pour vendre le projet de développement du tourisme dans le Nord. Ce monsieur mérite bien une décoration de la Croix de l'''Ordre du Roi Henry Christophe''. Si cette distinction n'existe pas, il faut bien l'inventer. Cyrus Sibert Palm Bay, Florida
--- En date de : Dim 4.10.09, Stanley Lucas <centurionlucas@gmail.com> a écrit :
Cyrus: Est-ce que c'est vrai que la Chambre de Commerce du Nord et les maires du departement n'etaient pas a la reunion, maintenus a l'ecart?