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lundi 24 mai 2010
Bulletin météo du lundi 24 mai 2010.
Le Collectif d’action citoyenne« Aimer Haïti presse le chef de l'Etat de renvoyer le CEP et de révoquer les lois d'urgence et de prorogation de son mandat, comme gage de bonne volonté pour faire avancer le pays sur la voie de la démocratie.
Port-au-Prince, le 21 mai 2010 – (AHP) – Le vice-président du Collectif d'action citoyenne« Aimer Haïti », Jean Henry Céant, s'est prononcé vendredi contre tout replâtrage du Conseil Electoral Provisoire (CEP) mais plaide pour le renvoi pur et simple des 9 membres du conseil.
Il appelle le chef de l'Etat à dialoguer avec tous les acteurs pour définir un calendrier électoral, ajoutant que René Préval a encore une chance de se rattraper.
2000 délégués viendront des différents départements du pays et de la diaspora pour participer à ce congrès, a faitsavoir M. Céant qui invite tous les citoyens qui peuvent contribuer au développement et à la reconstruction du pays à y prendre part.
Pour sa part, le président du collectif d'action citoyenne, Camille Leblanc, a indiqué que l'organisation de ce congrès permettra aux participants de faire une radiographie réelle de la situation du pays et déterminer la meilleure façon de l'aborder.
" L'initiative de ce congrès vient du fait que que depuis le seisme du 12 janvier, le pays plonge chaque jour un peu plus dans l'abîme", a souligné Me Leblanc, espérant que ses résultats serviront de force motrice pour aider le pays à se relever
Persuadé que les problèmes auxquels le pays est confronté appellent à une réponse collective, Camille Leblanc assure que le Collectif d'action citoyenne« Aimer Haïti" prend l'engagement de faire le suivi des propositions qui seront issues du congrès.
Haïti-Elections : Peut-on apprendre des dominicains?
Haïti-Elections : Peut-on apprendre des dominicains?
Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com
Deux éléments importants ont attiré notre attention le 16 mai 2010, durant notre visite en République Dominicaine. Nous y étions en tant qu'observateur des élections législatives et municipales.
1- La Junte électorale est au dessus de la mêlée. Son président nous parait être un homme respectable et respecté. Il jouit du respect des partis impliqués dans la course.
2- Les bureaux de vote sont hautement sécurisés avec des gardes électoraux, des agents de la police, des soldats de l'armée et d'autres vigiles.
Deux éléments qui font défaut au système électoral haïtien et posent un problème de confiance.
Magouilles et violences, il y en a eu. 4 personnes ont trouvé la mort le jour du vote. Dans certaines régions, on a failli enregistrer des batailles rangées entre partisans du PRD et ceux du PLD. On a acheté des ''cedulas'', la carte électorale dominicaine, en vue de priver le parti adverse d'une certaine quantité de voix. Mais le tout s'est déroulé en dehors du système. Au bureau de la junte, les représentants des partis politiques ont à plusieurs reprises exprimé leur confiance au système. Ils n'avaient pas l'impression que la JUNTE était impliquée dans des opérations de fraudes.
Le président du Conseil était très calme le jour du vote. A plusieurs reprises, il se présente dans le Centre de Presse du siège central de la JUNTE pour échanger des informations avec les journalistes et même parfois rigoler.
Dans l'après-midi du 16 mai, il n'y avait pas d'informations faisant état de centre de vote envahi par des bandits qui opéraient à bourrer les urnes et à falsifier les procès-verbaux. Dans la soirée, une compagnie de sondage donnait la tendance, à partir des témoignages recueillis des électeurs à la sortie des urnes. A 21 heures, on comptait déjà les bulletins, les procès-verbaux et les résultats partiels étaient visibles sur le petit écran.
Le 17 mai dans la station de bus, on pouvait remarquer des journaux titrés : le parti PLD remporte le Sénat. Il n'y avait pas un temps d'incertitude dans le but de manipuler les résultats.
Dans notre Texte : Peut-on organiser des élections crédibles avec René Préval ? (1) , nous avions soulevé l'importance de sécuriser les centres de vote. Lors des élections en Haïti, nous observons que les soldats de la MUNISTAH et les policiers sont placés très loin. La MINUSTAH trouve toujours une justification pour livrer les centres de vote aux bandits armés qui se livrent à des opérations de fraudes massives allant de remplissages d'urnes jusqu'à la falsification des procès-verbaux des opérations de dépouillement. Les représentants des partis politiques placés dans les bureaux sont souvent menacés, obligés parfois de quitter les centres de vote pour ne pas être victimes des violences des bandits.
Conséquences, en Haiti, le vote n'a plus d'importance ; l'abstention est la principale caractéristique des joutes ; inutile d'avoir des programmes à débattre.
Pourtant, il n'est pas impossible de sécuriser les centres de vote. La MINUSTAH a les moyens d'aider le Conseil Electoral à publier les résultats au soir des élections.
Lors des élections de février 2006, nous étions dans une voiture avec un observateur de HDP (Haiti Democracy Project), quand face à notre préoccupation au cas où René Préval remporterait le vote au premier tour, il a déclaré : Ne vous en faites pas. Il y aura un second tour. J'étais avec les hommes de la MINUSTAH, ils ont le résultat dans la nuit, Préval obtient 47% pas 50% +1. Ils ont pu le savoir grâce à leur réseau de communication.
Cependant, en vue de manipuler les résultats, cette mission de l'ONU a laissé planer le doute et comploté en vue de plonger le pays dans des émeutes qui justifieraient la proclamation illégale de leur poulain à la tête de l'Etat.
La répétition de ce petit jeu malin finira par un soulèvement généralisé, comme on l'a vu au Kenya, en Iran et dans d'autres pays du monde. Un soulèvement violent qui fera de la MINUSTAH et de son personnel – représentants de la politique internationale - des cibles privilégiées.
Ceux qui réclament l'organisation des élections ont intérêt à réfléchir sur la sécurité des centres de vote. Il faut aussi un CEP au-dessus de tout soupçon.
1- http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/03/peut-on-organiser-des-elections_14.html
(Avec la collaboration des journalistes Marcel Joachim et Curtis Eyma.)
RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 24 Mai 2010, 14 hres 2010.
_____________________________Peut-on organiser des élections crédibles avec René Préval? By Cyrus Sibert
Par Cyrus SIBERT
Cap-Haïtien, le 02 Décembre 2008 ; (Ré.Cit.).-
"Ce qui compte, ce n'est pas ceux qui votent, c'est ceux qui comptent les votes." (Joseph Staline).
Le 4 novembre 2008, le monde observait l'élection de Barack OBAMA à la présidence des États-unis d'Amérique. L'afro-américain a pu, grâce à un système politique méritocratique remporter les élections. Ceux qui s'attendaient à un coup de force des conservateurs de l'establishment, ont eu la grande surprise: le mérite est l'idée directrice de l'hyperpuissance mondiale, les institutions sont adaptées en ce sens, leur renforcement a toujours été le souci des dirigeants américains. Elles sont là pour neutraliser les réflexes primaires des groupes ou des clans. Même là où le capital règne en maître, le peuple et son vote, légalement exprimé en toute liberté, constituent la base d'une démocratie.
Les élections ne sont pas un moyen de maintenir au pouvoir des régimes en faillite, des dirigeants voyous, comme on le voit dans plusieurs pays du tiers monde dont Haïti. Les lois sur le financement des partis empêchent aux riches et à la mafia d'imposer leurs candidats à coup d'argent sale. Le système de collecte de fonds de campagne reflète l'idée démocratique. Il permet aux citoyens de contrôler le système, grâce à leur contribution. On enquête sur la vie des candidats. Même avec des imperfections, on constate un souci de grande moralité dans le système électoral des États-unis. On est loin de ces élections de chez nous dont les candidats sont des repris de justice, des criminels de droits commun, des corrompus, des narcotrafiquants, des bandits de grands chemins, financés par la mafia et l'argent sale de la drogue, du kidnapping ou par des fonds occultes de pays amis comme le Taiwan. Les élections ne constituent pas un moyen de recycler les voyous et les nuls irresponsables qui à leur actif n'ont rien que la débauche et la perversion.
L'Institution électorale, pierre angulaire du projet démocratique haïtien.
Le mode de renouvellement des dirigeants à la tête de l'État constitue la pierre angulaire de la stabilité en Haïti. L'histoire des régimes dictatoriaux démontre le souci des tyrans de bloquer le cheminement des élites à des postes stratégiques au niveau de l'État. On cherche, comme aujourd'hui, à faire main basse sur la machine électorale. On se souvient encore de ces élections dirigées depuis le Ministère de l'intérieur, de ces résultats imposés par l'armée ou par la police – exemple 21 mai 2000. Les citoyens n'ont pas eu droit de vote. On utilisait toutes sortes de tactiques pour empêcher le vote populaire légalement exprimé et crier victoire avant même la proclamation officielle des résultats. En conséquence, le changement de régime et de politique se fait dans la rue. Dans l'impossibilité de s'exprimer, la subversion reste l'alternative. D'où l'instabilité que connaît Haïti depuis son indépendance. Les observateurs de la communauté internationale critiquent souvent les insurgés et les rebelles, les accusant d'être à la base des chambardements. Nous estimons ces critiques superficielles et irresponsables, car les observateurs ne sont pas sans savoir les dispositions de planification des fraudes électorales. Ils sont souvent complices. Le 14 novembre 2008, lors d'un point de presse du Chef Civil a.i. de la MINUSTAH Oumar BA dans le Nord, nous avions appris que l'appui de la MINUSTAH au Conseil Electoral Provisoire s'arrête à la sécurité et à la logistique. La Mission n'entend pas superviser tout le processus. C'est une affaire haïtienne. En réponse à la question: Pourquoi n'observez vous pas tout le processus, c'est à dire du recrutement du personnel de l'appareil aux opérations de vote? La réponse est: Notre travail s'arrête à la sécurité et à la logistique (transport et entreposage).
Une réponse inquiétante, vu que tout le monde est au courant des projets de main mise de la Présidence sur le Conseil Electoral Provisoire; déjà il est bruit que certains dossiers déposés par des jeunes diplômés pour intégrer l'appareil électoral au niveau des Bureaux Electoraux Communaux (BEC) du Nord sont portés disparus. L'ancien premier Ministre Jacques Edouard Alexis, à travers les cinq Ministères qu'il contrôle, finance déjà sa campagne électorale. Le Ministère de l'Intérieur se prépare à diriger comme aux temps des Duvalier, les élections. Les BED (Bureaux Electoraux Départementaux) seront aux mains des hommes du régime. Les présidents de bureau de vote seront des hommes d'Alexis. Toute la machine électorale actuelle sera dominée par le pouvoir en place. On s'achemine vers des élections officielles de jadis.
La démocratie n'avancera pas. Comme en 2000, les pressions du Palais national sur l'institution électorale en vue d'obtenir des élections officielles accoucheront la polarisation de l'espace politique, des conflits, des affrontements et l'instabilité.
Quel intérêt a un citoyen moral à participer à des joutes qui ne viseront qu'à redorer l'image des criminels, des trafiquants de drogue et des corrompus?
Dans le Nord, il est évident que les élections sénatoriales catapulteront Moise Jean-Charles, un homme accusé par une enquête de l"OEA d'incendies criminelles, impliqué dans le meurtre de Guy Salvant, le frère du Député de Limonade- Quartier Morin Hugues Célestin et Nawoon Marcelus ancien député Lavalas de la Grande Rivière du Nord accusé par l'Ambassade des Etats-unis de trafic de drogue. Car le CEP étant une succursale de Jacques Edouard Alexis, le peuple ne pourra pas s'exprimer en faveur d'autres candidats populaires.
La pédagogie des élections
Pourtant, les élections devraient constituer l'axe central du processus démocratique en Haïti. L'organisation de joute électorale devrait donner à la nation la possibilité de changer de politique sans violence, mais à travers les urnes. Le filtrage des candidats à partir de leur casier judiciaire et de leur niveau moral devrait servir d'exemple et encourager les jeunes à rejeter la délinquance. Les débats entre candidats devraient jouer un rôle d'éducation et de sensibilisation des citoyens face aux grands défis de la nation.
Les confrontations idéologiques devraient permettre de réduire les élans populistes d'explications faciles et de rejeter les approches manichéennes. En Haïti, nous sommes loin de cet objectif. Nous avons une démocratie sans le droit. Les résultats des élections de 1990 que l'on se tue à qualifier dans les milieux diplomatiques, de 1ère élection crédible dans l'histoire d'Haïti, ont été publiés sur les ondes de Radio France Internationale et les foules du candidat populaire Lavalas n'ont pas permis le respect scrupuleux de la loi électorale en ce qui concerne les protestations, le contrôle des procès-verbaux, etc. En 2006, la rue a encore une fois imposé le Président Préval avec 48% des votes exprimés, alors que la loi électorale réclamait 50% plus 1. Nous sommes loin d'avoir des élections crédibles en Haïti. Le processus électoral en reste une mascarade pour légitimer les criminels, les corrompus, les apprentis dictateurs et leur pouvoir personnel.
Conclusion
Le Président René Préval refuse de respecter les échéances constitutionnelles. Depuis son élection à la tête de l'Etat d'Haïti, il y a tout fait pour ne pas organiser des élections. Plusieurs diplomates qui le supportent ont abondé dans le même sens, répétant qu'Haïti organise trop d'élections. Ainsi, il n'a pas organisé les élections indirectes qui devaient renforcer la tradition électorale en élisant un Conseil Electoral Permanent, comme le veut la constitution en vigueur. Le parlement n'est pas renouvelé. Il avance vers un disfonctionnement de fait, car en 2010, le Sénat sera amputé de 2/3. Devant ce constat des dérives de la part du Chef de l'Etat, le consensus trouvé pour sa nomination par la communauté internationale en 2006 ne tient plus. En lieu et place du renforcement de la démocratie, il s'entête à manœuvrer, à affaiblir les institutions, dans le but de garder le pouvoir directement ou indirectement. La stratégie des démocrates devrait être de continuer la logique de blocage du processus électoral, jusqu'à la fin du mandat du Président René Préval. Car, il est connu de tous que le Palais national s'active à contrôler les Bureaux Electoraux Départementaux, les bureaux au niveau communal et les bureaux de vote. Le premier Ministre sortant Jacques Edouard Alexis, à partir de cinq (5) Ministères dont l'Intérieur qu'il contrôle promet des élections officielles. A travers le pays, on recrute des bandits comme candidats, membres de l'appareil électoral et/ou hommes de gangs pour les prochaines violences électorales. Avec la position géographique d'Haïti comme voie de transit pour les narcotrafiquants et les criminels de tout poil, on devrait mettre sur pied une procédure de ''vetting'' sur les candidats afin de réduire les nombres de bandits au pouvoir. La fin du mandat de René Préval et son départ diminueront la pression de ses hommes corrompus sur le système électoral. Une formule Président Provisoire et Premier Ministre Michèle D. Pierre-Louis serait un consensus idéal, pour la poursuite du processus constitutionnel et le rétablissement de la neutralité électorale et de l'esprit de négociation qui existait en 2006, celle qui avait permis à un homme comme René Préval de devenir Président d'Haïti, pour un second mandat. On pourrait profiter de cette nouvelle situation spéciale pour poser à partir d'accords entre les protagonistes de la classe politique et de la société civile, l'amendement de la Constitution ou de l'adoption d'une nouvelle Constitution. La réforme judiciaire et l'organisation des élections sont deux éléments fondamentaux pour la bonne gouvernance et la stabilité en Haïti. On comprend mal que les Nations Unies qui se disent en mission de stabilisation en Haïti refuse de s'engager à fond dans l'institutionnalisation des institutions électorales et judiciaires.
"Ce qui compte, ce n'est pas ceux qui votent, c'est ceux qui comptent les votes." (Joseph Staline).
RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 02 Décembre 2008, 12 heures 05.
Edmond Mulet confirme la tenue des élections générales en 2010.
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dimanche 23 mai 2010
Deux potentiels candidats à la présidence favorables à la participation des Haïtiens de la diaspora aux prochaines élections.
Deux potentiels candidats à la présidence favorables à la participation des Haïtiens de la diaspora aux prochaines élections Port-au-Prince, le 23 mai 2010 – (AHP) – Suite aux déclarations de certaines autorités politiques et électorales selon lesquelles le 28 novembre devrait être retenu comme la date des prochaines élections présidentielles, deux potentiels candidats a la présidence sont d'avis que le processus est techniquement possible et ont exprime leur vœu de voir les Haïtiens de l'extérieur y participer. Au cours d'un débat de clôture samedi du colloque sur la reconstruction organisé à Montréal par le Groupe de Réflexion et d'action pour une nouvelle Haïti (GRANH), Charles Henri Baker candidat ayant terminé en 3e position en 2006 et Myrlande Manigat, femme politique et épouse de l'ancien président Leslie François Manigat, ont estimé qu'avec l'appui financier et technique de l'international, les élections sont possibles le 28 novembre 2010. Mr Baker, un industriel de la capitale haïtienne, a fait observer que toutes les dispositions doivent être prises par les partis politiques et l'international pour que le processus se fasse dans la transparence. Très critique a l'égard du chef de l'Etat, Charles Henri Baker qui a participé à la manifestation du 17 mai, affirme toutefois prendre pour l'instant ses distances de l'un des objectifs des manifestations à repétition, qui est le départ prématuré du president René Préval. Il l'a de ce fait appelé à faire le retrait des lois à la base de ces manifestations, dont celle prolongeant de 18 mois la loi d'urgence 2008 et celle prolongeant de 3 mois le mandat du chef de l'Etat » a-t-il déclaré, faisant savoir que le chef de l'Etat doit aider à la préservation de l'ordre constitutionnel. De son côté, Myrlande Manigat, le premier acteur politique à rendre publique son intention de briguer la présidence, s'est déclarée satisfaite que l'annonce de la date des élections ait été faite, elle a cependant souligné que l'actuel conseil électoral provisoire n'inspire aucune confiance. De nombreux autres secteurs politiques ont également appelé au renvoi de l'actuel conseil accusé d'être à la solde des autorités politiques et la formation d'un conseil vraiment indépendant et capable d'organiser des élections réellement honnêtes et inclusives. Concernant la participation des Haïtiens de l'extérieur, elle a estimé qu'une série de dispositions administratives devraient être adoptées en ce sens et qu'elle devrait se limiter pour l'instant aux élections présidentielles. Sur ce dossier Mr Baker ne laisse planer aucun doute « Nous avons besoin de vos votes, le parti Respè appui votre participation », a-t-il lancé aux haïtiens de l'étranger. Le Ministre des Haïtiens Vivant a l'étranger Edwin Paraison pour qui ce dossier est une priorité, a fait état des démarches effectuées sur le plan international, notamment auprès de l'OEA. "Des rencontres ont éte organisées, a-t-il dit, avec le secrétaire général adjoint Albert Ramdim, responsable des élections en Haïti pour l'organisation hémisphérique et avec le Ministre des Affaires Internationales du Québec, Pierre Arcand, qui travaille déjà avec l' ONI, l'organisme chargé de la fabrication de la carte d'identification nationale Le ministre Paraison a aussi fait etat d'échanges avec des acteurs politiques, des autorités locales et le président René Préval sur la question du vote des haïtiens de l'extérieur, tout en garantissant que le MHAVE continuera à promouvoir un projet pilote qui couvrira les villes de Santo Domingo, Miami, New York et Montréal. Le professeur Claude Moise, panéliste principal de cette conférence de clôture, a plaidé en faveur de la double nationalité pour les membres de la diaspora. Il a fait savoir que le dossier du vote des Haïtiens de l'étranger est un vote important qu'il faut promouvoir, mais il y a, a-t-il dit, une certaine inquietude,« vu que ce vote n'est pas contrôlé par les acteurs politiques a Port au Prince ». |
Bulletin spécial du dimanche 23 mai 2010.
Bulletin spécial # 3 du dimanche 23 mai 2010
Phase d'Alerte au niveau de Vigilance orange aux fortes pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD)
Dégradation de l'environnement météorologique sur Haïti.
En effet, le centre de basse pression (zone de mauvais temps) se creuse encore davantage et demeure stationnaire au nord des Bahamas. Cette zone dépressionnaire qui se termine toujours par un creux sur Hispaniola, va se déplacer lentement vers le nord en continuant à provoquer des pluies à caractère pluvio-orageux pour au moins les prochaines 72 heures Cette situation risque de provoquer d'énormes cumuls de pluies car le système pourrait se retirer complètement d'ici mercredi sur l'ile d'Hispaniola.
En conséquence, le Secrétariat Permanent pour la Gestion des Risques et des Désastres (SPGRD) renouvelle ce dimanche 23 mai 2010 à 10 h am la phase d'alerte au niveau de vigilance orange (i.e. risque d'impact d'intensité modérée à sévère) aux fortes pluies et annonce l'activation du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) face aux menaces de fortes pluies avec risques de crues de rivière, d'éboulements, de glissement de terrain, d'effondrement et d'inondations pour les départements du nord-ouest, du nord, du nord-est, de l'artibonite, de la grande-anse, du sud, des nippes, du sud-est, de l'ouest et du centre.
Le Centre National de Météorologie (CNM) de concert avec le SPGRD et la DPC demande particulièrement à la population des zones à risques d'éboulements, de glissement de terrain et d'inondations, de rester vigilante et d'appliquer scrupuleusement les consignes de sécurité émises par les autorités locales.
Consignes · Evitez de circuler et de rester dans des endroits exposés aux éboulements et de glissement de terrain. · Surveillez la montée des eaux. Si votre habitation est menacée par des inondations, d'éboulements et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer. · Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte.
Bulletin météo marine du dimanche 23 mai 2010
Valable jusqu'au 24 mai 2010
PrÉvisions maritImes:
Zone côtière nord : Dimanche & lundi Vent du secteur nord-est: 10/15 nœuds ; v Hauteur des vagues: 3 à 5 pieds; v Possibilité de pluie et d'orages isolés aujourd'hui et demain v Mer peu agitée sur le littoral mais agitée au large
Golfe de la Gonâve : Dimanche & lundi v Vent du secteur est sud-est : 10/15 nœuds ; v Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ; v Possibilité de pluie et d'orages isolés aujourd'hui et demain; v Mer peu agitée, mais agitée sous orages ;
Zone côtière sud: Dimanche & lundi v Vent du secteur est sud-est : 10/15 nœuds ; v Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ; v Mer peu agitée.
Ronald Semelfort, Directeur CNM Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM Prochain bulletin : lundi 24 mai à 10h am |
Declaration Symposiium de la Jeunesse sur la reconstruction (16,17,18 mai 2010)
Cap-Haïtien, le 18 mai 2010
Symposium de la Jeunesse sur la Reconstruction
Déclaration de Feu-Vert Nous, soussignés, représentants de diverses organisations de jeunes du Grand Nord, réunis au Cap-Haïtien, dans le cadre du symposium régional de la jeunesse sur la reconstruction, avons décidé d'œuvrer conjointement à la construction d'un forum national de la jeunesse en vue d'aider notre pays à se relever des conséquences néfastes du séisme du 12 janvier 2010 et d'impliquer la jeunesse qui représente plus de 65% de la population dans les grands chantiers de la reconstruction.
La tenue de ce symposium intervient dans un contexte caractérisé par des manifestations de divers secteurs de la société contre les dérives du gouvernement actuel à travers le vote par un parlement irresponsable d'une loi illégale visant à proroger le mandat du Président Preval au-delà de la période constitutionnelle.
Le pays peine à se relever des dégâts des secousses du 12 janvier. Cependant un séisme de nature politique et autrement plus destructeur s'annonce. Il faut tout entreprendre pour contrer la menace et engager fermement le pays dans la concorde sur les grands chantiers de la reconstruction. Nous interpellons le gouvernement, les forces vives de la nation, la communauté internationale en vue d'œuvrer à la mise en œuvre d'un dialogue politique et social pour éviter au pays les conséquences d'une nouvelle tragédie et aboutir à la conclusion d'un pacte de gouvernabilité durable.
Suite aux discussions engagées dans le cadre de ce symposium avec les différentes délégations, nous nous engageons à travailler :
1- La mise sur pied d'un fonds d'incitation à l'entreprenariat-jeunesse avec l'appui des organisations de jeunes pour la promotion d'initiatives économiques novatrices.
2- L'émergence d'un leadership jeune et moderne axé sur de nouvelles valeurs afin de moraliser la vie politique de notre pays. 3- L'adoption de mesures concrètes et l'implémentation de projets susceptibles de favoriser le développement des régions.
. 4- La nécessite pour nos partenaires internationaux d'intégrer tous les segments de la société haïtienne dans les grands projets de développement. Nous préconisons la création d'un observatoire sur la coopération qui remettra en question le paradigme de coopération des vingt dernières années devenu inopérant et improductif.
Nous estimons indispensable la poursuite des consultations par la réalisation d'un symposium régional de la jeunesse dans le Grand Sud dans l'objectif d'aboutir à un document consensuel impliquant l'ensemble de cette catégorie de notre population.
Haïti renaîtra de ses cendres, car nous allons écrire l'histoire sur une nouvelle page.
Signature :
Plus d'une vingtaine d'organisations de jeunes et représentants des différentes communes des departement du Nord, Nord-est, dNord-ouest, du Centre et Artibonite.
Pour Authentification :
Saul Gauthier Initiative Citoyenne (IC)
Luckson Louides Coordination Régionale Jeunes Nord, Nord-est (COREJENE)
Patrick Almonor Entreprenariat et Développement Social (EDS) |
RESEAU CITADELLE's Open letter to KOMBIT SANTE Executive Director.
Dear Konbit Sante's responsible (Nate Nickerson, Executive Director) : I heard that you will be in Cap-Haitian for about one month. I would like to have an interview with you about Konbit Sante, the project at Justinien Hospital, the implication of two people associated with your organization, Jessica Lozier and Nick Preneta, who are defending Douglas Perlitz and the position of Konbit Sante regarding the position of Lozier and Preneta who signed the letter in support of Doug Perlitz, a criminal wanted by Haitian justice. As you can imagine, the victims are living in a very difficult way, with no support, no resources. Even though you have been asked several times, your organization has done nothing to support the victims in this difficult situation. I know that health care is perceived in a very large view, not only medical care. We would like to understand your position regarding helping the boys receive psychological treatment. We want to be sure that you are not joining others who prefer to abandon the victims in solidarity with the abuser. I would like to have in interview with you during your stay in Cap-Haitian. I would like to understand your position. My email is: reseaucitadelle@yahoo.fr Tel: 3686-9669 I would like to be sure that your organization is not with the abuser. I would like to know why you won't help the boys who were abused. Cyrus Sibert |
Plusieurs centaines de manifestants réclament le retour de Duvalier.
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Des élections en Haiti ?
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