lundi 24 mai 2010

Bulletin météo du lundi 24 mai 2010.

Bulletin spécial # 4 du lundi 24 mai 2010


Phase d'Alerte au niveau de Vigilance orange aux fortes pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD)


Une dépression subtropicale pourrait bien se former très loin au sud sud-ouest des Bermudes.


Les conditions du temps restent toujours dominées sur Haïti par le centre de basse pression des Bermudes qui, dans un flux de sud-ouest à nord-est, draine des nuages de pluie et d'orages sur l'ile. Cette zone dépressionnaire qui projette un creux traversant l'ile Hispaniola jusqu'au Costa Rica, va se déplacer lentement vers le nord-ouest sur les côtes est des Etats-Unis, en continuant à provoquer des pluies à caractère orageux sur Haïti pour au moins les prochaines 48 heures. Cette situation risque de provoquer d'énormes cumuls de pluies car le système pourrait se retirer complètement d'ici mercredi sur l'ile d'Hispaniola.


En conséquence, le Secrétariat Permanent pour la Gestion des Risques et des Désastres (SPGRD) renouvelle ce lundi 24 mai 2010 à 10 h am la phase d'alerte au niveau de vigilance orange (i.e. risque d'impact d'intensité modérée à sévère) aux fortes pluies et annonce l'activation du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) face aux menaces de fortes pluies avec risques de crues de rivière, d'éboulements, de glissement de terrain, d'effondrement et d'inondations pour les départements du nord-ouest, du nord, du nord-est, de l'artibonite, de la grande-anse, du sud, des nippes, du sud-est, de l'ouest et du centre.


Le Centre National de Météorologie (CNM) de concert avec le SPGRD et la DPC demandent particulièrement à la population des zones à risques d'éboulements, de glissement de terrain et d'inondations, de rester vigilante et d'appliquer scrupuleusement les consignes de sécurité émises par les autorités locales.


Consignes

· Evitez de circuler et de rester dans des endroits exposés aux éboulements et de glissement de terrain.

· Surveillez la montée des eaux. Si votre habitation est menacée par des inondations, d'éboulements et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer.

· Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte.



Bulletin météo marine du lundi 24 mai 2010


Valable jusqu'au 25 mai 2010


PrÉvisions maritImes:


Zone côtière nord :

Lundi & Mardi

Vent du secteur nord-est: 10/15 nœuds ;

* Hauteur des vagues: 3 à 5 pieds;

* Possibilité de pluie et d'orages isolés aujourd'hui et demain

* Mer peu agitée sur le littoral mais agitée au large


Golfe de la Gonâve :

Lundi & Mardi

* Vent du secteur nord-nord-est : 05/10 nœuds ;

* Hauteur des vagues : 2 à 3 pieds ;

* Possibilité de pluie et d'orages isolés encore ce soir et demain;

* Mer peu agitée ;


Zone côtière sud:

Lundi & Mardi

* Vent du secteur nord nord-est : 05/10 nœuds ;

* Hauteur des vagues : 2 à 4 pieds ;

* Mer peu agitée.


Ronald Semelfort, Directeur CNM

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Prochain bulletin : Mardi 25 mai à 10h am

 

Le Collectif d’action citoyenne« Aimer Haïti presse le chef de l'Etat de renvoyer le CEP et de révoquer les lois d'urgence et de prorogation de son mandat, comme gage de bonne volonté pour faire avancer le pays sur la voie de la démocratie.

Le Collectif d'action citoyenne« Aimer Haïti presse le chef de l'Etat de renvoyer le CEP et de révoquer les lois d'urgence et de prorogation de son mandat, comme gage de bonne volonté pour faire avancer le pays sur la voie de la démocratie


Port-au-Prince, le 21 mai 2010 – (AHP) – Le vice-président du Collectif d'action citoyenne« Aimer Haïti », Jean Henry Céant, s'est prononcé vendredi contre tout replâtrage du Conseil Electoral Provisoire (CEP) mais plaide pour le renvoi pur et simple des 9 membres du conseil.

Selon Jean Henry Céant, il n'y a pas un seul conseiller qui inspire confiance aux acteurs politiques, voilà pourquoi, ils doivent tous partir.

" Renvoyer le le CEP est une des mesures que lepresident Préval doit prendre pour prouver qu'i qu'il a la volonté de faire avancer le pays sur la voie de la democratie, a dit M. Céant, ajoutant que la loi d'urgence et celle prolongeant son mandat jusqu'au 14 mai doivent être toutes deux révoquées.

Il appelle le chef de l'Etat à dialoguer avec tous les acteurs pour définir un calendrier électoral, ajoutant que René Préval a encore une chance de se rattraper.

« Aimer Haïti » annonce par ailleurs pour le mois d'aout (du 21 au 24) la tenue d'un congrès qui sera placé sous le signe de la reconstruction.

2000 délégués viendront des différents départements du pays et de la diaspora pour participer à ce congrès, a faitsavoir M. Céant qui invite tous les citoyens qui peuvent contribuer au développement et à la reconstruction du pays à y prendre part.

Pour sa part, le président du collectif d'action citoyenne, Camille Leblanc, a indiqué que l'organisation de ce congrès permettra aux participants de faire une radiographie réelle de la situation du pays et déterminer la meilleure façon de l'aborder.

" L'initiative de ce congrès vient du fait que que depuis le seisme du 12 janvier, le pays plonge chaque jour un peu plus dans l'abîme", a souligné Me Leblanc, espérant que ses résultats serviront de force motrice pour aider le pays à se relever

Persuadé que les problèmes auxquels le pays est confronté appellent à une réponse collective, Camille Leblanc assure que le Collectif d'action citoyenne« Aimer Haïti" prend l'engagement de faire le suivi des propositions qui seront issues du congrès.

Haïti-Elections : Peut-on apprendre des dominicains?

Haïti-Elections : Peut-on apprendre des dominicains?

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Deux éléments importants ont attiré notre attention le 16 mai 2010, durant notre visite en République Dominicaine. Nous y étions en tant qu'observateur des élections législatives et municipales.

1- La Junte électorale est au dessus de la mêlée. Son président nous parait être un homme respectable et respecté. Il jouit du respect des partis impliqués dans la course.

2- Les bureaux de vote sont hautement sécurisés avec des gardes électoraux, des agents de la police, des soldats de l'armée et d'autres vigiles.

Deux éléments qui font défaut au système électoral haïtien et posent un problème de confiance.

Magouilles et violences, il y en a eu. 4 personnes ont trouvé la mort le jour du vote. Dans certaines régions, on a failli enregistrer des batailles rangées entre partisans du PRD et ceux du PLD. On a acheté des ''cedulas'', la carte électorale dominicaine, en vue de priver le parti adverse d'une certaine quantité de voix. Mais le tout s'est déroulé en dehors du système. Au bureau de la junte, les représentants des partis politiques ont à plusieurs reprises exprimé leur confiance au système. Ils n'avaient pas l'impression que la JUNTE était impliquée dans des opérations de fraudes.

Le président du Conseil était très calme le jour du vote. A plusieurs reprises, il se présente dans le Centre de Presse du siège central de la JUNTE pour échanger des informations avec les journalistes et même parfois rigoler.

Dans l'après-midi du 16 mai, il n'y avait pas d'informations faisant état de centre de vote envahi par des bandits qui opéraient à bourrer les urnes et à falsifier les procès-verbaux. Dans la soirée, une compagnie de sondage donnait la tendance, à partir des témoignages recueillis des électeurs à la sortie des urnes. A 21 heures, on comptait déjà les bulletins, les procès-verbaux et les résultats partiels étaient visibles sur le petit écran.

Le 17 mai dans la station de bus, on pouvait remarquer des journaux titrés : le parti PLD remporte le Sénat. Il n'y avait pas un temps d'incertitude dans le but de manipuler les résultats.

Dans notre Texte : Peut-on organiser des élections crédibles avec René Préval ? (1) , nous avions soulevé l'importance de sécuriser les centres de vote. Lors des élections en Haïti, nous observons que les soldats de la MUNISTAH et les policiers sont placés très loin. La MINUSTAH trouve toujours une justification pour livrer les centres de vote aux bandits armés qui se livrent à des opérations de fraudes massives allant de remplissages d'urnes jusqu'à la falsification des procès-verbaux des opérations de dépouillement. Les représentants des partis politiques placés dans les bureaux sont souvent menacés, obligés parfois de quitter les centres de vote pour ne pas être victimes des violences des bandits.

Conséquences, en Haiti, le vote n'a plus d'importance ; l'abstention est la principale caractéristique des joutes ; inutile d'avoir des programmes à débattre.

Pourtant, il n'est pas impossible de sécuriser les centres de vote. La MINUSTAH a les moyens d'aider le Conseil Electoral à publier les résultats au soir des élections.

Lors des élections de février 2006, nous étions dans une voiture avec un observateur de HDP (Haiti Democracy Project), quand face à notre préoccupation au cas où René Préval remporterait le vote au premier tour, il a déclaré : Ne vous en faites pas. Il y aura un second tour. J'étais avec les hommes de la MINUSTAH, ils ont le résultat dans la nuit, Préval obtient 47% pas 50% +1. Ils ont pu le savoir grâce à leur réseau de communication.

Cependant, en vue de manipuler les résultats, cette mission de l'ONU a laissé planer le doute et comploté en vue de plonger le pays dans des émeutes qui justifieraient la proclamation illégale de leur poulain à la tête de l'Etat.

La répétition de ce petit jeu malin finira par un soulèvement généralisé, comme on l'a vu au Kenya, en Iran et dans d'autres pays du monde. Un soulèvement violent qui fera de la MINUSTAH et de son personnel – représentants de la politique internationale - des cibles privilégiées.

Ceux qui réclament l'organisation des élections ont intérêt à réfléchir sur la sécurité des centres de vote. Il faut aussi un CEP au-dessus de tout soupçon.

1- http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/03/peut-on-organiser-des-elections_14.html

(Avec la collaboration des journalistes Marcel Joachim et Curtis Eyma.)

RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 24 Mai 2010, 14 hres 2010.

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Peut-on organiser des élections crédibles avec René Préval? By Cyrus Sibert

René Préval

Par Cyrus SIBERT

Cap-Haïtien, le 02 Décembre 2008 ; (Ré.Cit.).-


"Ce qui compte, ce n'est pas ceux qui votent, c'est ceux qui comptent les votes." (Joseph Staline).


Le 4 novembre 2008, le monde observait l'élection de Barack OBAMA à la présidence des États-unis d'Amérique. L'afro-américain a pu, grâce à un système politique méritocratique remporter les élections. Ceux qui s'attendaient à un coup de force des conservateurs de l'establishment, ont eu la grande surprise: le mérite est l'idée directrice de l'hyperpuissance mondiale, les institutions sont adaptées en ce sens, leur renforcement a toujours été le souci des dirigeants américains. Elles sont là pour neutraliser les réflexes primaires des groupes ou des clans. Même là où le capital règne en maître, le peuple et son vote, légalement exprimé en toute liberté, constituent la base d'une démocratie.


Les élections ne sont pas un moyen de maintenir au pouvoir des régimes en faillite, des dirigeants voyous, comme on le voit dans plusieurs pays du tiers monde dont Haïti. Les lois sur le financement des partis empêchent aux riches et à la mafia d'imposer leurs candidats à coup d'argent sale. Le système de collecte de fonds de campagne reflète l'idée démocratique. Il permet aux citoyens de contrôler le système, grâce à leur contribution. On enquête sur la vie des candidats. Même avec des imperfections, on constate un souci de grande moralité dans le système électoral des États-unis. On est loin de ces élections de chez nous dont les candidats sont des repris de justice, des criminels de droits commun, des corrompus, des narcotrafiquants, des bandits de grands chemins, financés par la mafia et l'argent sale de la drogue, du kidnapping ou par des fonds occultes de pays amis comme le Taiwan. Les élections ne constituent pas un moyen de recycler les voyous et les nuls irresponsables qui à leur actif n'ont rien que la débauche et la perversion.


L'Institution électorale, pierre angulaire du projet démocratique haïtien.

Le mode de renouvellement des dirigeants à la tête de l'État constitue la pierre angulaire de la stabilité en Haïti. L'histoire des régimes dictatoriaux démontre le souci des tyrans de bloquer le cheminement des élites à des postes stratégiques au niveau de l'État. On cherche, comme aujourd'hui, à faire main basse sur la machine électorale. On se souvient encore de ces élections dirigées depuis le Ministère de l'intérieur, de ces résultats imposés par l'armée ou par la police – exemple 21 mai 2000. Les citoyens n'ont pas eu droit de vote. On utilisait toutes sortes de tactiques pour empêcher le vote populaire légalement exprimé et crier victoire avant même la proclamation officielle des résultats. En conséquence, le changement de régime et de politique se fait dans la rue. Dans l'impossibilité de s'exprimer, la subversion reste l'alternative. D'où l'instabilité que connaît Haïti depuis son indépendance. Les observateurs de la communauté internationale critiquent souvent les insurgés et les rebelles, les accusant d'être à la base des chambardements. Nous estimons ces critiques superficielles et irresponsables, car les observateurs ne sont pas sans savoir les dispositions de planification des fraudes électorales. Ils sont souvent complices. Le 14 novembre 2008, lors d'un point de presse du Chef Civil a.i. de la MINUSTAH Oumar BA dans le Nord, nous avions appris que l'appui de la MINUSTAH au Conseil Electoral Provisoire s'arrête à la sécurité et à la logistique. La Mission n'entend pas superviser tout le processus. C'est une affaire haïtienne. En réponse à la question: Pourquoi n'observez vous pas tout le processus, c'est à dire du recrutement du personnel de l'appareil aux opérations de vote? La réponse est: Notre travail s'arrête à la sécurité et à la logistique (transport et entreposage).


Une réponse inquiétante, vu que tout le monde est au courant des projets de main mise de la Présidence sur le Conseil Electoral Provisoire; déjà il est bruit que certains dossiers déposés par des jeunes diplômés pour intégrer l'appareil électoral au niveau des Bureaux Electoraux Communaux (BEC) du Nord sont portés disparus. L'ancien premier Ministre Jacques Edouard Alexis, à travers les cinq Ministères qu'il contrôle, finance déjà sa campagne électorale. Le Ministère de l'Intérieur se prépare à diriger comme aux temps des Duvalier, les élections. Les BED (Bureaux Electoraux Départementaux) seront aux mains des hommes du régime. Les présidents de bureau de vote seront des hommes d'Alexis. Toute la machine électorale actuelle sera dominée par le pouvoir en place. On s'achemine vers des élections officielles de jadis.


La démocratie n'avancera pas. Comme en 2000, les pressions du Palais national sur l'institution électorale en vue d'obtenir des élections officielles accoucheront la polarisation de l'espace politique, des conflits, des affrontements et l'instabilité.


Quel intérêt a un citoyen moral à participer à des joutes qui ne viseront qu'à redorer l'image des criminels, des trafiquants de drogue et des corrompus?


Dans le Nord, il est évident que les élections sénatoriales catapulteront Moise Jean-Charles, un homme accusé par une enquête de l"OEA d'incendies criminelles, impliqué dans le meurtre de Guy Salvant, le frère du Député de Limonade- Quartier Morin Hugues Célestin et Nawoon Marcelus ancien député Lavalas de la Grande Rivière du Nord accusé par l'Ambassade des Etats-unis de trafic de drogue. Car le CEP étant une succursale de Jacques Edouard Alexis, le peuple ne pourra pas s'exprimer en faveur d'autres candidats populaires.


La pédagogie des élections

Pourtant, les élections devraient constituer l'axe central du processus démocratique en Haïti. L'organisation de joute électorale devrait donner à la nation la possibilité de changer de politique sans violence, mais à travers les urnes. Le filtrage des candidats à partir de leur casier judiciaire et de leur niveau moral devrait servir d'exemple et encourager les jeunes à rejeter la délinquance. Les débats entre candidats devraient jouer un rôle d'éducation et de sensibilisation des citoyens face aux grands défis de la nation.


Les confrontations idéologiques devraient permettre de réduire les élans populistes d'explications faciles et de rejeter les approches manichéennes. En Haïti, nous sommes loin de cet objectif. Nous avons une démocratie sans le droit. Les résultats des élections de 1990 que l'on se tue à qualifier dans les milieux diplomatiques, de 1ère élection crédible dans l'histoire d'Haïti, ont été publiés sur les ondes de Radio France Internationale et les foules du candidat populaire Lavalas n'ont pas permis le respect scrupuleux de la loi électorale en ce qui concerne les protestations, le contrôle des procès-verbaux, etc. En 2006, la rue a encore une fois imposé le Président Préval avec 48% des votes exprimés, alors que la loi électorale réclamait 50% plus 1. Nous sommes loin d'avoir des élections crédibles en Haïti. Le processus électoral en reste une mascarade pour légitimer les criminels, les corrompus, les apprentis dictateurs et leur pouvoir personnel.


Conclusion

Le Président René Préval refuse de respecter les échéances constitutionnelles. Depuis son élection à la tête de l'Etat d'Haïti, il y a tout fait pour ne pas organiser des élections. Plusieurs diplomates qui le supportent ont abondé dans le même sens, répétant qu'Haïti organise trop d'élections. Ainsi, il n'a pas organisé les élections indirectes qui devaient renforcer la tradition électorale en élisant un Conseil Electoral Permanent, comme le veut la constitution en vigueur. Le parlement n'est pas renouvelé. Il avance vers un disfonctionnement de fait, car en 2010, le Sénat sera amputé de 2/3. Devant ce constat des dérives de la part du Chef de l'Etat, le consensus trouvé pour sa nomination par la communauté internationale en 2006 ne tient plus. En lieu et place du renforcement de la démocratie, il s'entête à manœuvrer, à affaiblir les institutions, dans le but de garder le pouvoir directement ou indirectement. La stratégie des démocrates devrait être de continuer la logique de blocage du processus électoral, jusqu'à la fin du mandat du Président René Préval. Car, il est connu de tous que le Palais national s'active à contrôler les Bureaux Electoraux Départementaux, les bureaux au niveau communal et les bureaux de vote. Le premier Ministre sortant Jacques Edouard Alexis, à partir de cinq (5) Ministères dont l'Intérieur qu'il contrôle promet des élections officielles. A travers le pays, on recrute des bandits comme candidats, membres de l'appareil électoral et/ou hommes de gangs pour les prochaines violences électorales. Avec la position géographique d'Haïti comme voie de transit pour les narcotrafiquants et les criminels de tout poil, on devrait mettre sur pied une procédure de ''vetting'' sur les candidats afin de réduire les nombres de bandits au pouvoir. La fin du mandat de René Préval et son départ diminueront la pression de ses hommes corrompus sur le système électoral. Une formule Président Provisoire et Premier Ministre Michèle D. Pierre-Louis serait un consensus idéal, pour la poursuite du processus constitutionnel et le rétablissement de la neutralité électorale et de l'esprit de négociation qui existait en 2006, celle qui avait permis à un homme comme René Préval de devenir Président d'Haïti, pour un second mandat. On pourrait profiter de cette nouvelle situation spéciale pour poser à partir d'accords entre les protagonistes de la classe politique et de la société civile, l'amendement de la Constitution ou de l'adoption d'une nouvelle Constitution. La réforme judiciaire et l'organisation des élections sont deux éléments fondamentaux pour la bonne gouvernance et la stabilité en Haïti. On comprend mal que les Nations Unies qui se disent en mission de stabilisation en Haïti refuse de s'engager à fond dans l'institutionnalisation des institutions électorales et judiciaires.


"Ce qui compte, ce n'est pas ceux qui votent, c'est ceux qui comptent les votes." (Joseph Staline).


RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 02 Décembre 2008, 12 heures 05.

Edmond Mulet confirme la tenue des élections générales en 2010.

Le CEP se prépare à lancer le processus électoral

Le décor est entrain d'être planté pour le coup d'envoi du processus électoral. Les responsables du Conseil Electoral Provisoire (CEP) ont promis de soumettre au cours de cette semaine le nouveau calendrier électoral à l'exécutif.

Le processus électoral pourrait être lancé en Août afin que les élections générales puissent se tenir à la fin de novembre. Avant cette période les responsables du l'ONI et du CEP s'évertueront à épurer le registre électoral et enregistrer les modifications d'adresses des électeurs.

Les élections générales de 2010, dont le coût avoisinerait les 25 à 30 millions de dollars américains, permettront d'élire 10 sénateurs, 99 députés, 140 maires et plusieurs centaines d'asec.

Plusieurs personnalités dont le chef de la Minustah, Edmond Mulet, l'ambassadeur de France, Didier Le Bret, le représentant du secrétaire général de l'OEA, Ricardo Seitenfus et le président de la commission affaires étrangères du sénat américain, John Kerry, avaient appelé à l'organisation des élections avant la fin de cette année.

Cependant les responsables de 5 formations politiques, Rasanblé, Ucadde, Alternative, Libération et Fanmi Lavalas ne cessent de réclamer le départ du chef de l'Etat et des conseillers électoraux comme préalable au processus électoral. Les responsables de ces regroupements projettent d'organiser deux nouvelles manifestations dans la capitale les 24 et 26 mai.

Outre les manifestations, des candidats aux législatives appellent les citoyens à la désobéissance civile pour provoquer le départ du président Préval.

LLM / Radio Métropole Haïti
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Edmond Mulet confirme la tenue des élections générales en 2010

Le représentant du secrétaire général de l'ONU en Haïti, Edmond Mulet, affirme que les responsables des institutions importantes du système électorale oeuvrent dans le cadre des préparatifs aux prochaines joutes. M. Mulet révèle que des séances de travail impliquant des bailleurs de fonds, Etats-Unis et Union Européenne, ont eu lieu ces dernières semaines.

Tout est prêt pour lancer la machine électorale assure le chef de la Minustah qui a participé à ces séances de travail en compagnie d'experts internationaux.

Répondant aux critiques de certains leaders politiques, opposés au lancement du processus électoral, le chef de la mission onusienne a réitéré son attachement au respect des principes constitutionnels. Il précise que la communauté internationale entend œuvrer dans le respect de la constitution et du mandat des élus afin de consolider la démocratie haïtienne.

Le représentant du secrétaire général de l'ONU veut éviter le report des élections qui débouchera sur un gouvernement de transition. Estimant qu'un gouvernement provisoire ne sera pas bénéfique au pays, M. Mulet rappelle que tous les programmes pourraient être bloqués jusqu'à l'avènement d'un gouvernement légitime.

En visite à Hinche (Centre) le chef de la Minustah a également plaidé en faveur de la décentralisation. Il donne l'assurance que la décentralisation permettra aux régions d'exploiter leurs potentialités et de faire face aux nouveaux défis post séisme.

LLM / Radio Métropole Haïti

dimanche 23 mai 2010

Deux potentiels candidats à la présidence favorables à la participation des Haïtiens de la diaspora aux prochaines élections.

Deux potentiels candidats à la présidence favorables  à la participation des Haïtiens de la diaspora aux prochaines élections
Port-au-Prince, le 23 mai 2010 – (AHP) – Suite aux déclarations de certaines autorités politiques et électorales  selon lesquelles le 28 novembre devrait être retenu comme la date des prochaines élections présidentielles, deux potentiels candidats a la présidence sont d'avis que le processus est techniquement possible et ont exprime leur vœu de voir les Haïtiens de l'extérieur y participer.

Au cours d'un débat de clôture samedi du colloque sur la reconstruction organisé  à Montréal par le Groupe de Réflexion et d'action pour une nouvelle Haïti (GRANH), Charles Henri Baker candidat ayant terminé en 3e position en 2006 et Myrlande Manigat, femme politique et épouse de l'ancien président Leslie François Manigat, ont estimé qu'avec l'appui financier et technique de l'international, les élections sont possibles le 28 novembre 2010.

 Mr Baker, un  industriel de la capitale haïtienne, a fait observer que toutes les dispositions doivent être prises par les partis politiques et l'international pour que le processus se fasse dans la transparence.

Très critique a l'égard du chef de l'Etat, Charles Henri Baker qui a participé à  la manifestation du 17 mai, affirme  toutefois prendre pour l'instant   ses distances de l'un des objectifs des manifestations à repétition, qui est le départ prématuré du president René Préval.

 Il  l'a de ce fait appelé à faire  le retrait des lois  à la base de ces manifestations, dont celle prolongeant de 18 mois  la loi d'urgence 2008 et celle prolongeant de 3 mois le mandat du chef de l'Etat » a-t-il déclaré, faisant savoir que le chef de l'Etat  doit aider à la préservation de l'ordre constitutionnel.

De son côté,  Myrlande Manigat, le premier acteur politique à rendre publique son intention de briguer la présidence, s'est déclarée satisfaite que l'annonce de la date des élections ait été faite, elle a cependant  souligné que l'actuel conseil électoral provisoire n'inspire aucune confiance.

De nombreux autres secteurs politiques ont également appelé au renvoi de l'actuel conseil accusé d'être à la solde des autorités politiques et la formation d'un conseil vraiment indépendant et capable d'organiser des élections réellement honnêtes et inclusives.

 
Concernant la participation  des Haïtiens de l'extérieur, elle a estimé qu'une série de dispositions administratives devraient être adoptées en ce sens et qu'elle devrait se limiter pour l'instant aux élections présidentielles.

Sur ce dossier Mr Baker ne laisse planer aucun doute « Nous avons besoin de vos votes, le parti Respè appui votre participation », a-t-il lancé aux haïtiens de l'étranger.

Le Ministre des Haïtiens Vivant a l'étranger Edwin Paraison pour qui ce dossier est une priorité, a fait état des démarches effectuées sur le plan international, notamment auprès de l'OEA.

"Des rencontres ont éte organisées,   a-t-il dit, avec le secrétaire général adjoint Albert Ramdim, responsable des élections en Haïti pour  l'organisation hémisphérique et  avec le Ministre  des Affaires Internationales du Québec, Pierre Arcand, qui travaille  déjà avec l' ONI, l'organisme chargé de la fabrication de la carte d'identification nationale

Le ministre Paraison a aussi fait etat d'échanges avec des acteurs politiques, des autorités locales et le président René Préval sur la question du vote des haïtiens de l'extérieur, tout en garantissant que le MHAVE continuera à promouvoir un projet pilote qui couvrira les villes de Santo Domingo, Miami, New York et Montréal.

Le professeur Claude Moise, panéliste principal de cette conférence de clôture,  a plaidé en faveur de la double nationalité pour les membres de la diaspora.
Il a fait savoir que le dossier du vote des Haïtiens de l'étranger est un vote important qu'il faut  promouvoir, mais il y a, a-t-il dit, une certaine inquietude,« vu que ce vote n'est pas contrôlé par les acteurs politiques a Port au Prince ».

Bulletin spécial du dimanche 23 mai 2010.

Bulletin spécial # 3 du dimanche 23 mai 2010

Phase d'Alerte au niveau de Vigilance orange aux fortes pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD)

Dégradation de l'environnement météorologique sur Haïti.

En effet, le centre de basse pression (zone de mauvais temps) se creuse encore davantage et demeure stationnaire au nord des Bahamas. Cette zone dépressionnaire qui se termine toujours par un creux sur Hispaniola, va se déplacer lentement vers le nord en continuant à provoquer des pluies à caractère pluvio-orageux pour au moins les prochaines 72 heures Cette situation risque de provoquer d'énormes cumuls de pluies car le système pourrait se retirer complètement d'ici mercredi sur l'ile d'Hispaniola.

En conséquence, le Secrétariat Permanent pour la Gestion des Risques et des Désastres (SPGRD) renouvelle ce dimanche 23 mai 2010 à 10 h am la phase d'alerte au niveau de vigilance orange (i.e. risque d'impact d'intensité modérée à sévère) aux fortes pluies et annonce l'activation du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) face aux menaces de fortes pluies avec risques de crues de rivière, d'éboulements, de glissement de terrain, d'effondrement et d'inondations pour les départements du nord-ouest, du nord, du nord-est, de l'artibonite, de la grande-anse, du sud, des nippes, du sud-est, de l'ouest et du centre.

Le Centre National de Météorologie (CNM) de concert avec le SPGRD et la DPC demande particulièrement à la population des zones à risques d'éboulements, de glissement de terrain et d'inondations, de rester vigilante et d'appliquer scrupuleusement les consignes de sécurité émises par les autorités locales.

Consignes

· Evitez de circuler et de rester dans des endroits exposés aux éboulements et de glissement de terrain.

· Surveillez la montée des eaux. Si votre habitation est menacée par des inondations, d'éboulements et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer.

· Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte.

Bulletin météo marine du dimanche 23 mai 2010

Valable jusqu'au 24 mai 2010

PrÉvisions maritImes:

Zone côtière nord :

Dimanche & lundi

Vent du secteur nord-est: 10/15 nœuds ;

v Hauteur des vagues: 3 à 5 pieds;

v Possibilité de pluie et d'orages isolés aujourd'hui et demain

v Mer peu agitée sur le littoral mais agitée au large

Golfe de la Gonâve :

Dimanche & lundi

v Vent du secteur est sud-est : 10/15 nœuds ;

v Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ;

v Possibilité de pluie et d'orages isolés aujourd'hui et demain;

v Mer peu agitée, mais agitée sous orages ;

Zone côtière sud:

Dimanche & lundi

v Vent du secteur est sud-est : 10/15 nœuds ;

v Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ;

v Mer peu agitée.

Ronald Semelfort, Directeur CNM

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Prochain bulletin : lundi 24 mai à 10h am


Declaration Symposiium de la Jeunesse sur la reconstruction (16,17,18 mai 2010)

Cap-Haïtien, le 18 mai 2010

 

 

Symposium de la Jeunesse sur la Reconstruction

 

 

Déclaration de Feu-Vert

Nous, soussignés, représentants de diverses organisations de jeunes du Grand Nord, réunis au Cap-Haïtien, dans le cadre du symposium régional de la jeunesse sur la reconstruction, avons décidé d'œuvrer  conjointement à la construction d'un forum national de la jeunesse en vue  d'aider notre pays à se relever des conséquences néfastes du séisme du 12 janvier 2010 et d'impliquer la jeunesse qui représente plus de 65% de la population   dans les grands chantiers de la reconstruction.

 

            La tenue de ce symposium intervient dans un contexte caractérisé par des manifestations de divers secteurs de la société contre les dérives du gouvernement actuel à travers le vote par un parlement irresponsable d'une loi   illégale visant à proroger  le mandat du Président Preval  au-delà de la période constitutionnelle.

 

            Le pays peine à se relever des dégâts des secousses du 12 janvier. Cependant  un séisme  de nature politique et autrement plus destructeur s'annonce. Il faut tout entreprendre pour contrer la menace et engager  fermement le pays dans la concorde sur les grands chantiers de la  reconstruction. Nous interpellons le gouvernement,  les forces vives de la nation, la communauté internationale en vue d'œuvrer  à la mise en œuvre d'un dialogue politique  et social pour éviter au pays les conséquences d'une nouvelle tragédie et aboutir à la conclusion d'un pacte de gouvernabilité durable.

 

            Suite aux discussions engagées dans le cadre de ce symposium avec les différentes délégations, nous nous engageons à travailler :

 

1-      La mise sur pied d'un fonds d'incitation à  l'entreprenariat-jeunesse  avec l'appui des organisations de jeunes  pour la promotion d'initiatives économiques novatrices.

 

2-      L'émergence d'un leadership jeune et moderne axé  sur de nouvelles valeurs  afin de moraliser la vie politique de notre  pays.

3-      L'adoption de mesures  concrètes et l'implémentation de projets  susceptibles de favoriser le développement des  régions.

 

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4-      La nécessite pour nos  partenaires internationaux   d'intégrer tous les segments de la société haïtienne dans les grands projets de développement. Nous préconisons la création d'un observatoire sur la coopération qui remettra en question  le paradigme de coopération des vingt dernières années devenu inopérant et  improductif.

 

 

    Nous estimons indispensable la poursuite des consultations par la réalisation d'un symposium régional de la jeunesse dans le Grand Sud dans l'objectif   d'aboutir à un document consensuel impliquant l'ensemble de cette catégorie de notre population.

 

Haïti renaîtra de ses cendres, car nous allons écrire l'histoire sur une nouvelle page.

 

Signature :

 

Plus d'une vingtaine d'organisations de jeunes et  représentants des différentes communes des departement du  Nord,  Nord-est, dNord-ouest, du Centre et  Artibonite.

 

 

Pour Authentification :

 

Saul Gauthier                                          

Initiative Citoyenne (IC)

 

Luckson Louides

Coordination Régionale  Jeunes Nord, Nord-est (COREJENE)

 

Patrick Almonor

Entreprenariat et Développement Social (EDS)


RESEAU CITADELLE's Open letter to KOMBIT SANTE Executive Director.

Dear Konbit Sante's responsible (Nate Nickerson, Executive Director) :
 
I heard that you will be in Cap-Haitian for about one month. I would like to have an interview with you about Konbit Sante, the project at Justinien Hospital, the  implication of two people associated with  your organization, Jessica Lozier and Nick Preneta, who are defending Douglas Perlitz and the position of Konbit Sante regarding the position of Lozier and Preneta who signed the letter in support of Doug Perlitz, a criminal wanted by Haitian justice.
 
As you can imagine, the victims are living in a very difficult way, with no support, no resources. Even though you have been asked several times, your organization has done nothing to support the victims in this difficult situation. I know that health care is perceived in a very large view, not only medical care. We would like to understand your position regarding helping the boys receive psychological treatment. We want to be sure that you are not joining others who prefer to abandon the victims in solidarity with the abuser.
 
I would like to have in interview with you during your stay in Cap-Haitian. I would like to understand your position.
 
My email is: reseaucitadelle@yahoo.fr 
Tel: 3686-9669
 
I would like to be sure that your organization is not with the abuser. I would like to know why you won't help the boys who were abused.
 
Cyrus Sibert

Plusieurs centaines de manifestants réclament le retour de Duvalier.

Plusieurs centaines de manifestants réclament le retour de Duvalier

Plusieurs centaines de manifestants ont réclamé ce samedi 22 mai le retour de l'ex dictateur Jean Claude Duvalier. Au rythme des tambours et autres instruments, les manifestants, pour la plupart membres du Parti de l'Unité Nationale (PUN), ont défilé dans plusieurs artères de Pétion ville.

Les leaders du mouvement ont fait valoir que le retour physique que Jean Claude Duvalier est indispensable puisqu'il doit apporter sa contribution dans la reconstruction d'Haïti. En exil depuis sa chute en 1986, Jean Claude Duvalier avait à plusieurs reprises manifesté le désir de rentrer dans son pays natal.

Ces dernières semaines des leaders de l'opposition, dont Turneb Delpé avaient réclamé le retour de tous les exilés politiques.

La manifestation a été organisée ce 22 mai afin de rappeler les festivités du régime des Duvalier. Sous la présidence de François Duvalier, chaque 22 mai était l'occasion de grandes réjouissances dans la cadre de la fête de la souveraineté nationale.

Outre le retour de Duvalier, les manifestants ont également lancé des slogans hostiles à l'endroit du chef de l'Etat. Les duvalieristes exigent la démission de président René Préval qui selon eux est incapable de répondre aux besoins de la population après le violent séisme du 12 janvier.

LLM / Radio Métropole Haïti

Des élections en Haiti ?

Didier Le Bret appelle à la tenue des élections en 2010

L'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, se prononce pour la tenue des élections avant la fin de cette année. Tout en se réjouissant de l'engagement du chef de l'Etat à organiser les joutes avant la fin de son mandat, M. Le Bret a mis l'accent sur la nécessité de respecter les échéances constitutionnelles.

Il croit que les acteurs politiques haïtiens ont intérêt à accorder une attention spéciale aux programmes qui seront proposés au corps électoral lors du prochain scrutin. Les électeurs sont préoccupés par les programmes des candidats, insiste le diplomate qui n'a pas voulu faire de commentaires sur les dissensions entre le gouvernement et l'opposition.

Ayant constaté des moments de flottement de la démocratie, le diplomate français rappelle qu'il ne s'agit pas d'un problème haïtien. Il estime que les acteurs politiques doivent œuvrer pour écourter ces moments.

En ce qui a trait aux revendications sur la loi d'urgence le diplomate français soutient que les explications apportées par le chef de l'Etat devrait permettre de mettre un terme à la polémique.

Ces dernières semaines plusieurs personnalités dont le président Préval, le chef de la Minustah, Edmond Mulet et le président de la commission affaires étrangères du sénat américain, Jhon Kerry, s'étaient prononcées pour la tenue des élections avant la fin de cette année. Une troisième rencontre entre le chef de l'Etat et les experts de l'OEA et de l'ONU doit avoir lieu dans les prochains jours.

LLM / Radio Métropole Haïti
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John Kerry souhaite la tenue des élections en Haïti

Le président de la commission Affaires Etrangères du Sénat américain John Kerry a plaidé en faveur de la tenue d'élections générales en Haïti.

Selon l'ancien candidat à la présidence des Etats-Unis, Haïti peut et doit tenir ses élections comme prévu pour s'assurer que la démocratie ne sombre pas avec le tremblement de terre.

Il a fait ces déclarations, lors d'une audition de l'acteur Sean Penn au congrès américain sur la question de l'efficacité de l'aide internationale en Haïti depuis le 12 janvier.

Monsieur Kerry se dit inquiet face à l'absence de « structure de pouvoir » dans la mise en place de l'aide en Haïti.

Le sénateur démocrate John Kerry a été battu par l'ancien président américain, Georges Bush, lors de l'élection présidentielle américaine de 2004.

EJ/Radio Métropole Haïti
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Joseph Jasmin annonce des élections transparentes

Le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, affirme que les prochaines élections seront libres inclusives et non partisanes.

« Le président de la République a décidé de partir en février 2011 parce que tout va être mise en œuvre, pour que les élections se tiennent le dernier dimanche du mois de novembre 2010 » a déclaré, le ministre Jasmin.

Monsieur Jasmin a indiqué que le président de la République, le Conseil Electoral et les membres des formations politiques qui évoluent sur le terrain, vont se mettre ensemble pour créer les conditions favorables pour la tenue de bonnes élections dans le pays.

« Ce sera l'occasion pour le peuple haïtien de montrer au monde entier qu'Haïti est un pays souverain et qu'il peut légitimement élire son président » soutien le ministre Jasmin qui annonce le lancement prochain de la machine électorale.

Intervenant au journal du soir sur Radio Métropole, Monsieur Jasmin a fait remarquer qu'il y aura des élections générales dans le pays et que compte tenu de la mobilisation actuelle, il y a de forte chance pour qu'il y ait une participation substantielle de la population à ces élections afin d'élire de nouveaux dirigeants.

Le responsable gouvernementale, précise que le départ du président, René Préval, le 7 Février 2011 est lié à la tenue des élections en Novembre prochain comme prévu par la loi électorale amendée.

Rappelons que lors de son discours à l'Arcahaie, le 18 mai dernier, René Préval avait réitéré sa volonté de laisser le pouvoir le 7 février, si les élections se tiennent avant la fin de l'année.

EJ/Radio Métropole Haïti