Les sites touristiques du Nord d'Haïti assiégés par une armée de kidnappeurs.
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mardi 6 juillet 2010
Les sites touristiques du Nord d’Haïti assiégés par une armée de kidnappeurs.
lundi 5 juillet 2010
Les leaders de l'opposition sont à la recherche d'une concertation
Les leaders de l'opposition sont à la recherche d'une concertation ________________ La Minustah salue la publication des arrêtés présidentiels convoquant le peuple en ces comices La Mission des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) a salué, dans un communiqué la publication des arrêtés présidentiels convoquant le peuple haïtien en ses comices en vue de la tenue des élections présidentielle et législatives, le 28 novembre prochain. « A cette occasion, la MINUSTAH tient à rappeler que le Conseil de Sécurité dans sa résolution 1927 (2010) confirme le rôle de soutien logistique, technique et sécuritaire au processus électoral dévolu à la Mission. » peut-on lire dans ce communiqué rendu public ce mercredi 30 juin. . Dans cette résolution, le Conseil de Sécurité demande également à la MINUSTAH de « coordonner l'assistance électorale internationale à Haïti en coopération avec les autres parties concernées, y compris l'Organisation des États américains », a précise le communiqué. . La Mission onusienne a une nouvelle fois réitéré son ferme engagement à veiller à la tenue d'élections transparentes et crédibles sur l'ensemble du territoire. . Elle souhaite la participation la plus large des électeurs, afin de faire de ces élections une étape supplémentaire dans la consolidation de la démocratie en Haïti. . Soulignons que, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon avait également renouvelé l'engagement de l'ONU à soutenir les autorités haïtiennes dans la préparation et la conduite de ces élections. |
Lettre ouverte de Jean Senat Fleury à Harry Jean Philippe
Lettre ouverte à Harry Jean Philippe Boston, le 5 Juillet 2010 Mon cher Harry, Préoccupé par le travail dans mon blog, j'ai depuis un certain temps gardé un silence face au développement de l'actualité liée à la conjoncture socio-économique et politique en Haïti. Cependant, témoin de la dégradation de la situation de vie dans le pays, je pense ne pas écrire pour dénoncer la gestion de la crise « post-earthquake » par l'actuel gouvernement en place, c'est se faire complice par mon silence des autorités haïtiennes au pouvoir. En effet, le lourd bilan du tremblement de terre du 12 Janvier 2010 qui a fait plus de 300.000 morts et des millions de sinistrés a été enregistré parce que tout d'abord nos différents régimes en place depuis 1986, après la chute de Jean-Claude Duvalier, n'ont jamais soucié d'appliquer aucun plan en rapport avec la protection de l'environnement. Je dois reconnaitre que le gouvernement de Lesly Manigat en votant une loi sur l'environnement en 1988 a voulu faire un effort en ce sens, mais le peu de temps passé au pouvoir par ce régime n'avait pas permis à cette équipe de démontrer sa capacité à résoudre le problème environnemental qui représente le plus grand défi au développement infrastructurel d'Haïti. Aussi, fixer les responsabilités le gouvernement Préval/Bellerive est le premier responsable des désastres occasionnés dans le pays par le tremblement de terre du 12 janvier. Le manque de leadership de cette équipe au pouvoir non seulement est responsable de ce lourd bilan mais est encore à la base de cette gestion catastrophique en rapport à la reconstruction d'Haïti, un projet engageant le gouvernement haïtien et la communauté internationale au sein du CIRH. En effet, reconstruire Haïti sans un plan global de développement lié à une vision d'intégration de plus de 80% de la population haïtienne vivant en marginalité sans accès à des services primaires de base : écoles, hôpitaux, eau potable, électricité, routes, services état civil, services de justice, police, sécurité, jobs, magasins et pharmacies communautaires, banques agricoles, transportation publique, encadrement technique pour développer l'agriculture, l'artisanat etc. c'est persister dans le même schéma d'application d'une politique exclusive qui a conduit le pays là où il est aujourd'hui. À reconnaitre la vérité, cette tranche de la population exclue, pauvre, miséreuse, analphabète a toujours été la même frange victime de l'exploitation dans les zafras dominicains, les hôtels de Bahamas, et comme un peuple errant, elle est dispersée un peu partout: U.S.A., Canada, France, République Dominicaine etc. à la recherche d'un lendemain meilleur car forcée d'abandonner le pays pris en otage par des mercenaires, des corrompus, des anti-nationalistes, qui n'aspirent qu'à une seule chose: devenir de jour en jour plus riche pour assurer une retraite de luxe à l'étranger. Une stratégie qui fonctionne par la séquestration du pouvoir économique par une éllite rétrograde, anti-peuple, anti-taxe, contre la concurrence, pro-monopole, qui dirige à l'arrière-scène grace à la tolérance des hommes de doublure placés au pouvoir. Reconstruire Haïti sur la base de l'équité par l'intégration de tous les fils et filles de la nation, ce n'est pas un droit négociable, à laisser au bon vouloir du gouvernement haïtien et de la communauté internationale impliqués actuellement dans la tâche de reconstruire le pays. C'est d'abord une nécessité. C'est une revendication citoyenne qui s'est créée depuis le 7 février 1986, où à travers différents mouvements de protestations sociales, le peuple haïtien s'est toujours levé la voix pour dire non à l'exploitation aveugle et éhontée des richesses du pays par une minorité au détriment de la grande majorité croupie dans la grasse, le désespoir, la mendicité…Non à la corruption dans les administrations publiques, non aux abus de droits humains, non au mode de gestion socio-économique et politique du pays par différents régimes succédant au pouvoir soumis en majorité aux ordres de puissances impérialistes étrangères qui alimentent un seul but: Punir Haïti pour son geste héroïque de se déclarer indépendante en 1804 et renverser l'ordre colonial en place à l'époque. En même temps, le peuple a toujours dit oui à l'intégrité, oui à l'honnêteté, oui à l'éducation culturelle et à la refondation de la nation sur la base du partage des richesses et des possibilités. Oui à l'ordre démocratique à la base du respect de la Constitution. Reconstruire Haïti sur la base de l'équité par l'intégration de tous les fils et filles de la nation, c'est en même temps une démarche indispensable si l'on entend garder vivante dans notre mémoire de peuple le lourd bilan du séisme du 12 janvier 2010. Patriotiquement, Jean Sénat Fleury 72 Rangeley Rd Chesnut-Hill, MA 02467 617-487-5432 617-487-5220 www.jeansenatfleury.com |
Haïti - Politique : Des nouvelles de Jean-Bertrand Aristide.
05/07/2010 14:08:33 Hubert Ingraham, Premier ministre des Bahamas accompagné de Turnquest Tommy, Ministre de la Sécurité nationale et de Charles Maynard, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la culture ont visité l'ancien Président Jean-Bertrand Aristide lors d'un récent voyage en Afrique du Sud. Rappelons qu'Aristide avait été renversé en Février 2004, il avait alors accusé les États-Unis d'avoir orchestré un coup d'État contre lui. Après un premier voyage en Jamaïque, il s'était exilé avec sa famille en Afrique du Sud. |
Décès de M. NOVELLA! Profonds Regrets !
Famille NOVELLA, |
Analyse de Robert Benodin...
Thèmes de l'Emission de la semaine Orlando le 2 juillet, 2010 Actualités Politiques : Grandes Lignes Avant de se rendre au sommet du G20 réuni au Canada, réagissant d'une part aux pressions de l'Internationale, Préval a voulu lâcher un ballon d'essai pour manifester ostensiblement et sans équivoque, à la fois son intention de respecter le calendrier constitutionnel, et d'autre part sa décision d'ignorer totalement les pressions des partis d'opposition et de la société civile, en maintenant son CEP, la clef de voûte de sa stratégie du maintien de la continuité. Il a donc publié, dans un premier temps, un arrêté présidentiel confirmant le fait qu'il garde son CEP et les taches qui sont assignées aux conseillers. Arrivé au sommet du G20, c'est là que Préval découvre la vraie raison de l'invitation. On lui fait savoir que l'Internationale n'a aucune confiance en lui, tant pour la gestion des élections que pour celle des projets de reconstruction. Il n'y a pas que les bailleurs de fonds à rejeter Préval. L'eurodéputé Michèle STRIFFLER, après sa visite investigatrice en Haïti, vient de corroborer ce fait de manière très convaincante, en exprimant son inquiétude face à l'apparente absence de leadership des autorités haïtiennes et aux très faibles capacités du gouvernement à mener à bien le processus de reconstruction d'Haïti. Rejeté par les G20, déconcerté, décontenancé, Préval se cherche une rassurance. Il lui faut désespérément se trouver des alliés dans sa zone de confort. Retourné du sommet sur la pointe des pieds, Préval se rend immédiatement, aux sons des cloches de bois, en République dominicaine pour réveiller un chat qui dort depuis l'an 2000, la commission mixte bilatérale. Pour gagner la sympathie de son homologue dominicain, il lui murmure au tuyau de l'oreille, qu'il choisit Jean Max Bellerive pour son successeur. Ce dernier a épousé une dominicaine qui vit avec ses enfants en République dominicaine. Il visitera sous peu Cuba, Jamaïque et le Venezuela. Toutes ces activités fébriles, pour faire quoi ? Pense-t-il que, parce qu'ils sont de la Caraïbe, ils seront moins soucieux de ses insuffisances ? Pour réaffirmer ses intentions, Préval promulgue le décret électoral. Cependant, ce décret électoral a évité intentionnellement de fixer la date des élections pour les autorités locales. Il est évident que Préval veut retenir l'appareil étatique de base qui lui a permis de gérer à son profit les élections législatives d'avril et de juin 2009. C'est cette machine chevronnée qui s'est déjà prouvée aux dernières élections, en synchronisation avec son CEP, qui lui permettront avec aisance d'obtenir une 49e législative qui lui soit totalement soumise. L'adoption rapide des amendements et leur mise en vigueur sont des étapes essentielles à la réussite de la stratégie prévalienne, la continuité. Réagissant à la promulgation du décret électoral, les secteurs suivants représentés au sein du CEP, ont manifesté leur adhésion. Ce sont : -Le secteur du vaudou -La Fédération nationale des conseils d'administration des sections communales -Le secteur syndical -Le secteur des handicapés -Le secteur des femmes Les 4 autres secteurs : -Le Conseil national des partis politiques -L'Église épiscopale -L'Église catholique -La Fédération protestante n'ont pas donné leur adhésion à ce jeu de dupe. Il nous faut aussi préciser qu'au cours du mois de juin, le représentant de l'Église catholique dans les Nippes, Mgr Pierre André Dumas, avait estimé que le CEP dirigé par Gaillot Dorsinvil n'est pas crédible pour organiser les élections. Il avait donc souhaité la démission du représentant de l'Église catholique, Enel Désir, mêlé dans un scandale de corruption. Ce vendredi, l'ULCC, après investigation, a acheminé son rapport au parquet de Port-au-Prince. Un substitut du gouvernement a confirmé le fait. Les partis d'opposition et la société civile à leur tour ont réitéré fermement leur opposition à ce CEP et demandent que l'on reforme le CEP selon les prescrits de l'article 289 de la constitution. Il nous faut aussi remarquer que dans l'arrêté présidentiel du 24 juin 2010 définissant l'autorité des conseillers, on a fait mention paradoxalement de la tenue d'élections indirectes. Ce à quoi le régime lavalas s'est opposé viscéralement pendant ses 20 ans de pouvoir. Au lendemain du 7 février 1991, quand le CEP, après avoir installé les ASEC et les Délégués de ville, s'apprêtait à organiser les élections indirectes, Aristide s'est empressé de disperser ces conseillers rapidement en les envoyant dans des postes diplomatiques. Et depuis, tout les CEP sous le régime lavalas n'ont jamais tenté d'organiser des élections indirectes, à l'exception de celui qui a ramené Préval au pouvoir en 2006. Le sénateur Rudolph Boulos, revenant d'une réunion organisée par lui à Kaliko Beach avec des législateurs, avait exigé du CEP l'installation des ASEC et des Délégués de ville, pour précisément organiser les élections indirectes. Ce qui automatiquement a pris Préval à rebrousse-poil et causé immédiatement le renvoi brutal de ce CEP. Il est évident qu'à ce carrefour où il devient de plus en plus impossible pour Préval de se succéder, que le problème de la succession devient de plus en plus un sujet litigieux au sein de son entourage et surtout au sein de la caste multi-classiste qui entend perpétrer le maintien du monopole du pouvoir au-delà d'un demi-siècle. L'introduction officielle de la notion de tenue d'élections indirectes par un chef d'état lavalassien pure laine, est une volte-face radicale et la levée d'un veto maintenu sans faille pendant 20 ans. De quoi s'agit-il ? S'il s'agissait de Préval uniquement, ses réflexes possessifs et son comportement egocentrique par rapport au pouvoir politique, l'empêcheraient de prendre le risque d'une telle délégation de pouvoir à une institution qui par définition est autonome et indépendante des 3 pouvoirs. En fait c'est ce qui explique que l'on n'ait jamais réussi à avoir un CEP permanent, après 23 ans que la constitution de 1987 est mise en vigueur de. Il faut croire que ce soit cette caste multi-classiste qui soit arrivé à convaincre Préval, de la notion de la priorité de l'intérêt collectif versus l'intérêt personnel, le cas échéant. Que la conscience et l'identité de caste ait été bien ancrées et bien établies pendant ce dernier demi-siècle. Que des notables de cette caste bien imbus des intérêts et de la volonté du maintien du monopole du pouvoir par cette caste, seront dignes de confiance et capables de maintenir le contrôle de l'accès, de la conquête et de l'octroi du pouvoir politique à travers des élections organisées par eux au sein de leur nouveau Conseil Electoral Permanent établi sous Préval ! D'ailleurs c'est la raison fondamentale qui explique pourquoi Préval a omis d'inclure dans la promulgation du décret électoral, la date des élections pour les autorités locales. Il veut utiliser les mêmes autorités qui lui sont déjà acquises pour faire ces élections indirectes. Et faire les élections de ces autorités locales sous le contrôle de leur nouveau CEP permanent dont les membres seront proposés par leur Conseil interdépartemental élu à travers ces élections indirectes. C'est ce processus alambiqué, exécuté en circuit fermé et maintenu en vase clos, qui garanti l'étanchéité, la cohésion et la solidité de l'emprise de cette caste populiste sur le pouvoir politique. Que faire ? A cette croisée de chemins, où la rupture est un impératif. Il nous faut faire ce saut qualitatif, pour passer de l'acte à l'action politique. Il ne s'agit pas dans cette conjoncture de commettre la bêtise puérile du boycottage des élections (la ri blanche porte fermin). Il ne faut pas qu'il y ait d'élection sous Préval ! Point final ! Si non, on ne nous servira pas seulement du réchauffé comme en 2006, mais du rata en 2010 ! Il nous faut rompre, pour répondre aux impératifs du changement ! On ne peut plus reprendre les sentiers battus (repassé peau cann) ! Il faut des hommes neufs avec des idées nouvelles pour forger un monde nouveau ! |
Dialogue avec le Professeur Vernet Larose
www.jeansenatfleury.com Juin 2010 JSF- Monsieur Vernet Larose parlez-nous de votre formation professionnelle et de vos expériences ? Prof. Larose- Je possède une vaste expérience en intégration culturelle et en audit institutionnel et une solide expertise en analyse de milieu de travail, en changement organisationnel et en gestion de projets. Je détiens un diplôme d'études approfondies en sociologie, spécialité économie sociale et développement. J'enseigne la sociologie et l'histoire. JSF- Rentrons dans le vif de notre sujet : La reconstruction d'Haïti. Comment comprenez-vous ce terme « Reconstruire Haïti »? Prof. Larose- Souffre d'un déficit de légitimité assez cuisant. Un gouvernement en fin de mandat qui laisse une impression parmi une partie de la population d'une décision délibérée de l'exclure dans la structuration de son espace social. La reconstruction ne se définit pas que dans le bâti, mais dans l'interaction entre population et son milieu de vie, sinon c'est un désert où s'élèvent des immeubles. JSF- Reconstruire Haïti : Pouvez-vous identifier les principaux défis qui se présentent à l'état haïtien (incluant notamment les défis en matière de politiques publiques) et définissent les décisions prioritaires à entreprendre? Prof. Larose- À la société haïtienne, en finir avec l'instabilité politique qui ruine le pays depuis le début de sa fondation. Réaliser des élections citoyennes représente le plus grand défi à relever, l'urgence des urgences, car c'est dans la légitimité de l'État et le statut de la société civile que se dessinent les enjeux susceptibles de baliser à la fois le post 12 janvier 2010 et le post 7 février 1986-2011. Sinon, l'édifice s'écroule, faute d'une fondation préalablement posée. JSF- Comment analysez-vous le plan mis en place par le gouvernement haïtien et la communauté internationale dans le cadre de la reconstruction d'Haïti ? Prof. Larose- Tirer du standard des tiroirs des organisations internationales pour y aller vite au profit d'entreprises étrangères et d'experts mercenaires ne peut qu'accentuer le sentiment de la population qui ne rêve qu'à partir outre-mer, c'est le cas de la moitié de la population, plus de quatre millions , suivant un sondage Gallup mené dans 137 pays, en 2009 et présenté lors de la journée internationale de la migration, d'aggraver le fossé qui clive davantage les élites et un bonne partie de la population. JSF- Si vous avez des avis à donner aux acteurs impliqués dans l'exécution du plan de la reconstruction d'Haïti réunis au sein du CIRH. Quels seront vos avis ? Prof. Larose- Je suis pour la « reconstruction » au ras de sol, par et pour la population en fonction de notre tropicalité et dans le cadre du travail comme marqueur de dignité et de responsabilité. JSF- Fixer les responsabilités: Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a occasionné des pertes considérables au sein de la communauté haïtienne. Plus de 200.000 morts, près d'un million de sans-abris, la capitale haïtienne et plusieurs villes dans le Sud du pays ont été sévèrement endommagées par le séisme. Comment fixer les responsabilités? Prof. Larose- Il suffit d'établir une comparaison entre les dommages réclamés par le président Barack Obama à la firme BP responsable de la catastrophe pétrolière, donc dans un État de droit, et le non-droit qui règne à l'issue de l'hécatombe. C'est à l'État qu'incombe de fixer et de faire respecter les normes. JSF- Comment voyez-vous la participation de la diaspora haïtienne dans le cadre de la reconstruction d'Haïti ? Prof. Larose- Les transferts d'argent continuent, des obligations familiales internationalisées. Les professionnels se positionnent pour obtenir des contrats et offrir leur compétence. Les relations ne débordent pas la sphère privée. On n'a pas encore élaboré un cadre où s'accumulerait du capital social: un degré élevé de confiance interpersonnelle et de participation aux associations civiques. JSF- Les leçons à tirer dans le séisme du 12 janvier. D'après vous que sont-elles ? Prof. Larose- Le corps-État, l'État c'est moi !, est plus que comateux, il est squelettique. Créer des institutions constitutives de l'État de droit s'invite comme la voie la plus impérative à emprunter en vue d'endiguer la tendance à la disparition, écologiquement et socio-économiquement, de ce pays. JSF- L'historien Christophe Wagny dans son ouvrage Haïti n'existe pas [ed. Autrement 2004] a dénombré un certain nombre de causes extérieures à l'échec socio-économique d'Haïti. Comment expliquez-vous le retard d'Haïti sur le plan socio-économique. Prof. Larose- La mise en quarantaine dès 1804, le paiement de la dette de l'indépendance, le système agro-exportateur marchand, consacré par le code rural de Boyer, les spéculateurs et les consignataires accaparent la grosse part des revenus qui y sont dégagés ; ce qui se traduit par la spécialisation d'Haïti au titre de pays pourvoyeur de force de travail sous évaluée. Se déroule un cercle vicieux, pas d'économie de plantation mais migration de la main-d'œuvre à Cuba et en République Dominicaine pour faire la zafra et la pauvreté refoule l'économie du tourisme. D'après mon analyse sont les différentes causes expliquant le retard d'Haïti sur le plan socio-économique. JSF- Christophe Wagny dans le même ouvrage a encore dit : « Il ne s'agit peut-être pas de reconstruire Port-au-Prince, mais de construire enfin un pays qui ne doit pas exister que par sa capacité à se relever. Partagez-vous la même opinion au regard de la reconstruction d'Haïti ? Prof. Larose- Une communauté haïtienne s'est structurée après la proclamation de l'indépendance : c'est notre ruralité. Cependant, en qui concerne, l'urbain, échec et mat ! L'exposition Universelle de 1949, à l'occasion de la commémoration du bicentenaire de la ville de Port-au-Prince, n'a duré que l'espace d'un cillement, même si elle fut financée sur un emprunt national. Depuis Jean-Claude Duvalier s'accélère une régression historique et à l'issue du séisme du 12 janvier, on s'enfonce dans l'abîme, qui n'est rien d'autre qu'une catastrophe politique. JSF- Professeur à l'Université, comment voyez-vous la reconstruction de l'enseignement supérieur en Haïti ? Quel rôle peut jouer l'éducation dans le cadre du développement d'Haïti ? Prof. Larose- Un autre bien rare, c'est la capacité de penser, ce que conceptualiser veut dire. L'Université représente le lieu de la production et de la transmission du savoir. Interroger une certaine réalité, qui est toujours une construction sociale, en l'occurrence, aujourd'hui, l'éducation. Or la forme scolaire née aux 16e et 17e siècles, salles de classes et maîtres, est rendue obsolète par la révolution numérique et l'écologique. Il faut à la fois penser à un aménagement du territoire et une forme scolaire autre, et même médicale, télé enseignement, télé médecine, etc. C'est l'avenir qui doit guider les choix à faire relatifs aux politiques publiques afin de nous permettre d'effectuer des raccourcis, d'optimaliser les allocations de ressources, dans un pays qui est insolvable, un déni d'État, aggravé par l'économie de charité en forte expansion depuis le temps des catastrophes- Georges, Fonds-Verrettes, Gonaïves, séisme- Au-delà des réformes des trois cycles d'études universitaires, il importe de prendre une décision fondée en raison, les coûts-avantages : s'enliser dans la forme traditionnelle, l'enseignement présentiel ou entrer systémiquement dans le numérique, qui a, intrinsèquement toutes les caractéristiques d'un bien public. JSF- Quels sont les grands défis qui se présentent à Haïti dans le cadre du renforcement institutionnel et de son développement ? Prof. Larose- Institutionnalisation, socialisation. Faire activer les mécanismes de l'affiliation qui se situent aux niveaux méso et macro: les églises, le scolaire, les associations, bref, le système d'intermédiation propre au monde moderne. JSF- La question de la double nationalité est l'objet de maints débats au sein de la communauté haïtienne tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Quelle est votre opinion sur la question ? Prof. Larose- Si la procédure de l'amendement se finalise, la question sera grandement résolue. Au niveau de la représentation politique, les éternels candidats, ministrables ne représentent qu'une petite minorité. Sinon, les provisions légales peuvent être renforcées pour atténuer l'étanchéité qui semble poser problème. JSF- La question des prochaines élections soulève un grand débat au sein de la classe politique en Haïti. Quelle est votre opinion sur la question des élections en novembre prochain dans le pays? Prof. Larose- Le défi : 28 novembre 2010-7 février 2011 : proscrire, la tradition mortifère, ou prescrire, rupture. Porteur, le camp démocratique, mais introuvable, d'où la fracture, entre la majorité numérique qui n'hésite jamais à exercer sa compétence élective pour faire choix de ses dirigeants, et l'oligarchie, la minorité stratégique qui ne rate jamais l'occasion à manifester son refus d'adhérer aux principes et normes démocratiques, à épingler, ostensiblement, son incroyance au développement socio-économique. JSF- D'après vous, comment Haïti peut-elle reprendre son destin en main ? Prof. Larose- Individuellement, à recréer pratiquement leur quotidienneté, dans le cadre de la famille élargie. La migration exprime un refus d'accepter ses conditions et la recherche d'un mieux-être. Cependant, collectivement, des obstacles, liés au type de domination, bloquent cette quête légitime de la population qui risque parfois sa vie pour trouver des conditions de vie décentes. JSF- Professeur Larose, au nom de l'équipe www.jeansenatfleuryBlog, je vous remercie pour votre participation à cette réflexion : « Une nouvelle approche pour la reconstruction d'Haïti. » Prof. Larose- C'est à moi de vous remercier Jean pour ce travail de formation et d'éducation si important que vous faites à travers votre blog. N.B. www.jeansenatfleury.com blog est un espace de réflexion en vue d'une nouvelle approche pour la reconstruction d'Haïti. Un ensemble d'intellectuels haïtiens et étrangers seront interrogés dans le cadre de ce dialogue et l'idée est de réunir toutes les réflexions dans un document final à présenter aux acteurs responsables d'appliquer le plan de la reconstruction et aussi bien au grand public. A www.jeansenatfleury.com blog nous avons initié ce projet parce que nous croyons que la reconstruction d'Haïti est une réflexion citoyenne engageant tous les haïtiens vivant au pays et ceux vivant à l'extérieur d'Haïti (naturalisés ou non). A www.jeansenatfleury.com nous combattons tout plan visant à exploiter à nouveau Haïti sur la base d'une reconstruction au rabais. La reconstruction doit-être faite dans le respect de la dignité du peuple haïtien et surtout en honneur de plus de nos 300.000 morts et des millions de victimes dans le séisme du 12 janvier 2010. |
dimanche 4 juillet 2010
CAP-HAITIEN-PEDOPHILIE : RESEAU CITADELLE FAIT LE POINT SUR SON ENGAGMENT.
CAP-HAITIEN-PEDOPHILIE : RESEAU CITADELLE FAIT LE POINT SUR SON ENGAGMENT. Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle .blogspot. com Chers amis et observateurs de l'évolution du Dossier Pédophile du Projet Pierre Toussaint au Cap-Haitien. Comme annoncé dans plusieurs publications, RESEAU CITADELLE, représenté par Cyrus Sibert, organise avec le support d'amis, des anciennes victimes de pédophilie et des supporters américains divers, une assistance de base au profit des victimes du Projet Pierre-Toussaint. Grace à une cotisation réalisée dans la ville de Boston par l'organisation STTOP, nous avons pu recueillir 2,300 dollars U.S. Cet argent est utilisé en vue de fournir un kit alimentaire à 20 victimes, des chaussures, et l'écolage de certaines victimes qui, avec l'aide de parents et d'amis, avaient continué d'aller à l'école. Nous avons consenti des dépenses imprévues pour des soins de santé, des articles de toilette, le transport et des frais pour la constitution des dossiers sur l'Etat civil des victimes, cela, en prévision de leur déplacement pour le procès qui se tiendra à Connecticut à la fin de l'année 2010. Dans chaque kit alimentaire, il y avait : deux marmites de riz, une marmite de pois, un gallon d'huile de cuisine, des pates (spaghetti), deux boites de ''pates tomates''. Nous comptons entreprendre des démarches auprès des organisations comme " Food For The Poor" et le ''Programme Alimentaire Mondial (PAM)'' pour pouvoir, dans l'avenir, trouver des provisions alimentaires gratuitement et élargir le programme envers d'autres enfants de rue. Pour le moment, nous étions contraints de commencer avec 20 jeunes qui se disent victimes d'abus sexuels de Douglas Perlitz. RESEAU CITADELLE est conscient du fait que ce travail ne rentre pas dans ses attributions professionnelles de la presse, ni de journalisme d'investigation. Toutefois, face à l'abandon total des victimes, leur souffrance et la dégradation continue de leur niveau de vie, nous avons décidé de franchir cette ligne et d'aller jusqu'au bout dans la défense de leur droit de dénoncer les exploitations sexuelles auxquelles ils étaient assujettis. Les messages répétés à l'endroit des autorités haïtiennes et du Conseil d'Administration du Projet Pierre Toussaint étant restés sans réponse, nous sommes obligés d'assurer la survie des victimes et ne pas les laisser découragés au point d'abandonner l'exercice de leur droit. Car, si rien n'est fait, beaucoup d'entre elles seront obligées de se déplacer vers d'autres régions - en Haïti ou en République Dominicaine - à la recherche de moyens de survie. Les jeunes que nous décidons d'accompagner sont de vrais exemples de dignité et de courage, de vrais « grenadiers ». Jamais, Jamais, ils n'ont accepté de rétracter en échange d'argent ni de bien matériel. Les offres étaient nombreuses. Douglas Perlitz et ses amis inconditionnels ont contacté plus d'un, en ce sens. Les avantages obtenus par ceux qui acceptent de nier la vérité n'ont pas ébranlé leur décision de témoigner devant un tribunal en racontant les abus sexuels qu'ils ont subis. En conséquence, RESEAU CITADELLE n'abandonnera sous aucun prétexte ces jeunes victimes. Nous avons décidé de faire un pas de plus. Nous avons organisé une aide minimale en faveur des victimes, nous allons systématiser ce support matériel et psychologique. Aussi, comptons-nous accompagner et assister un Grand Avocat de la Côte Est des Etats-Unis qui fournira le service juridico-légal nécessaire pour le dédommagement des victimes. Il a déjà l'autorisation expresse de ces dernières en vue d'intenter une action au civil. Les enfants de rue victimes auront réparation. Cette action au civil, augmentera la pression sur les membres du clan de Douglas Perlitz. Car, ils ont été trop libres de signer des pétitions, de manœuvrer dans l'ombre pour détruire des preuves, de tenter de retourner des témoins et de continuer à supporter inconditionnellement l'accusé. Aux dires des militants Américains qui ont accepté de supporter les enfants victimes du Projet Pierre-Toussaint : Faire dédommager les victimes servira de leçon à toutes ONGs, fondations et/ou missions. Après ce procès, les responsables de ces institutions sauront que même quand l'Etat haïtien faillit à sa mission de protéger les enfants, ils doivent eux-mêmes mettre en place des procédures pour contrôler les mœurs de leurs missionnaires et éviter des dérives. Sinon, ils payeront leur irresponsabilité, très cher. Nous remercions Paul Kendrick d'avoir aidé à mettre sur pied un réseau de lobbyistes et de militants pour défendre les victimes aux Etats-Unis. Nous remercions Ruth Moore de l'organisation STTOP qui a lancé une collecte de fonds qui nous permet de fournir un peu d'aide. Nous remercions également Manel Louis, un travailleur social haïtien, qui a fait un travail académique sur la problématique des enfants de rue au Cap-Haitien, pour ses conseils techniques. Nous remercions également les amis et partenaires qui forment avec nous cette ligne de défense des droits des enfants de rue victimes d'exploitations sexuelles. A quelques mois du procès, nous avons pu rétablir un certain équilibre en faveur de la justice. Aux Etats-Unis, un tribunal décidera de la question. Les enfants de rue de Cap-Haitien feront entendre leur plainte par devant un jury de Connecticut. Et cela, malgré quatre (4) ans de manœuvres déloyales visant à les contraindre à abandonner. Des manœuvres surtout encouragées par le silence complice du Conseil d'Administration du Projet Pierre Toussaint et de l'Etat haïtien qui, jusqu'ici, n'ont rien fait en terme de prise en charge et de protection des témoins. Le 14 Aout 2010 marquera le 4e anniversaire du premier témoignage recueilli sur la situation. Quatre (4) ans après la publication de notre article « Cap-Haitien, le pédophile et son Centre d'accueil pour les enfants de rue, 19 Aout 2007 », l'hypothèse de départ reste fondée : Douglas Perlitz a utilisé sa position à la tête du « Projet Pierre Toussaint pour les enfants de rue de Cap-Haitien » pour se livrer à l'exploitation sexuelle des enfants. Les témoignages, les opinions et les faits ne prouvent pas le contraire. De plus, les manœuvres de ses amis inconditionnels de Connecticut et/ou d'Haïti qui ont mené, sur ses instructions, une opération en vue de récupérer son ordinateur de service dans sa résidence au Cap-Haitien, avant l'arrivée des enquêteurs fédéraux américains, est une preuve qu'il a beaucoup à cacher. La découverte sur son nouvel ordinateur à Colorado de photos pornographiques montrant des petits garçons noirs en relations sexuelles et les adresses des sites internet comme : www.boyreview.com, www.dominicanboys.com, www.afriboyz.com, www.blackgayporn.net, www.blackinterracialgay.com, www.islandboys.com, www.blacksonboys.com, www.extreme-gayboys.com, www.cocktailboyz.com, www.boysfirstime.com, www.EXTREME-GAYBOYS.COM, www.photosgayboys.com/teenboys, www.spankteenboys.com, www.forum.afriboyz.com, www.youngtwinkboys.net, www.allboysgay.com, www.adventuresofgayboys.com, www.nudeafricanboys.com, sont autant d'éléments concluants. « Le reportage conventionnel vise à créer une image objective du monde tel qu'il est. L'enquêteur se sert de faits objectivement vrais – c'est-à-dire, des faits que n'importe quel observateur raisonnable reconnaîtrait comme véridiques - dans le but subjectif de réformer le monde. Ce but noble ne confère pas le droit de mentir pour la bonne cause. Il implique une double responsabilité, celle d'apprendre et de diffuser la vérité de sorte que le monde puisse changer. »1 Si dans le combat pour le changement social, la corruption, la cupidité, le cynisme, l'ingratitude des dirigeants sont autant de faits capables d'anéantir l'engagement citoyen, le « Journalisme d'investigation » nous donne la liberté de changer de petites choses importantes dans la vie. Celui qui arrive à maitriser sa peur, ses désirs et ses besoins, peut en faire un vrai pouvoir autonome, non lié à des institutions étatiques corrompues. RESEAU CITADELLE compte bien en profiter pour contribuer au changement. Le dossier Pédophilie du Projet Pierre Toussaint est très important à nos yeux. De pieds fermes, nous allons continuer le combat, jusqu'à ce que justice soit faite. ______________ 1- Manuel du journaliste d'investigation : L'enquête par hypothèse. PAR MARK LEE HUNTER AVEC (PAR ORDRE APHABÉTIQUE) NILS HANSON, RANA SABBAGH, LUUK SENGERS, DREW SULLIVAN ET PIA THORDSEN PREFACE DE YOSRI FOUDA ADAPTATION FRANÇAISE DE M.L. HUNTER ET MYRIAM JAMILEH PÉRIGNON Un document préparé avec le soutien de l'UNESCO. RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 04 Juillet 2010, 19 heures 33. |
Note Presse-Initiative Citoyenne (3412-7792 / 3682-1420/ 3724-3432)
Note de Presse
L'Initiative Citoyenne (IC), une des organisations signataires de la proposition promouvant la formation d'un CEP crédible et équilibré, prend acte du mépris affiché par le président Préval face à cette initiative de la société civile.
L'IC déplore le maintien par le président Préval des membres de ce CEP décrié et contesté par tous les intéressés et toutes les forces vives du pays. L'IC dénonce la réédition par le président Préval de l'acte posé en octobre 2000, en l'occurrence la décision arbitraire et unilatérale d'élargir par arrêté présidentiel le mandat du CEP. Un CEP qui n'avait, tout comme aujourd'hui encore, ni mandat ni loi électorale pour réaliser des élections présidentielles. Cet acte illégal et inconstitutionnel a valu au pays : · des années de turbulences, crimes, tueries de masse, organisation et expansion des réseaux et actes de kidnapping. · Décapitalisation et appauvrissement de toutes les couches de la population · Affaiblissement de la souveraineté nationale et renforcement de la dépendance économique et politique de la nation L'IC interpelle la communauté internationale en général, l'ONU et l'OEA en particulier, à se démarquer de cette démarche éprouvée mais combien néfaste du président Préval. Les élections ne sauraient constituées une fin en soi. L'empressement avec lequel, dans le passé, la communauté internationale eut à reconnaître et endosser des résultats reconnus frauduleux et même à nous les imposer comme acceptables nous a conduit aujourd'hui à ce désastre institutionnel. D'où, la présence depuis plus de 6 ans de la mission « de stabilisation » Minustah. L'IC enjoint la communauté internationale en général, l'ONU et l'OEA en particulier à cesser cette pratique. Insister dans cette voie conduira le peuple haïtien à renforcer ses doutes sur les intentions réelles de ladite communauté internationale et soupçonner sa participation dans cette entreprise de déstabilisation de nos institutions dont le but serait d'affaiblir notre nation, de mettre à genoux notre peuple afin de s'en servir par la suite comme cobaye. L'IC réaffirme sa conviction pour la réalisation d'élections crédibles, transparentes et incontestables, seul moyen d'atteindre une cohésion nationale, élément indispensable au renforcement des institutions et à la promotion de la démocratie. L'IC appelle le peuple haïtien à se mobiliser en permanence pour barrer la route à ce plan néfaste. Car les crises qui vont surgir de ce plan seront encore plus catastrophiques pour le pays que celles engendrées par les élections de l'année 2000 tenues par ce même président et dans les mêmes conditions illégales et partisanes. Vaut mieux prévenir que guérir. Pour l'IC Saul Gauthier Coordonnateur |
La bancada minoritaria del senado haitiano escribe al senado americano.
La bancada minoritaria del senado haitiano escribe al senado americano
Los senadores de la bancada minoritaria escriben a los parlamentarios americanos para impedir que el gobierno americano desembolse fondos destinados al financiamiento de elecciones fraudulentas programadas por el Presidente Preval. Los senadores haitianos acusan al presidente Preval de violar la constitución
Según los senadores en la carta destinada al senado americano, las elecciones planificadas para noviembre pueden conducir el país a un terremoto político mayor.
Los senadores critican el comportamiento del Presidente Preval quien quiere perpetuar al poder su régimen usando los fondos públicos para financiar sus candidatos en las próximas elecciones. Es importante recordar que el presidente Preval acaba de rechazar una solicitación de la comisión de las relaciones exteriores del senado americano para reformar el tribunal electoral como condición para tener un proceso electoral democrático. -- Jean Garry Denis Centro de Estratégia, Inteligência e Relações Internacionais - CEIRI http://www.ceiri.com.br http://twitter.com/blogceiri -- Jean Garry Denis Centro de Estratégia, Inteligência e Relações Internacionais - CEIRI http://www.ceiri.com.br http://twitter.com/blogceiri |
samedi 3 juillet 2010
Food, shoes, medicine bought for Haitian sex victims.
Food, shoes, medicine bought for Haitian sex victimsMichael P. Mayko, Staff WriterPublished: 02:51 p.m., Saturday, July 3, 2010Food, shoes and in some cases, much-needed medicine have been distributed to a group of abandoned Haitian boys who claim they were sexually abused by the founder of a charitable program organized to provide them with food, shelter and an education. The items were purchased with an initial $2,300 donation raised by Speak Truth To Power, a small Massachusetts-based group that advocates on behalf of individuals sexually abused by the Catholic clergy. "It's not a lot of money," said Ruth Moore, a coordinator for the project. "I'm not even sure how far it will go. But it does show these boys that someone does care." Moore said the group has about $300 that will be sent over and is still accepting donations, some of which has come from Fairfield County. "After watching the video posted on the Connecticut Post's web site taken in the streets of Cap-Haitien, it is painfully obvious that all of us need to do more to help the Haitian people in as many ways as we can," said Moore. She said her group is putting together small care packages which will include essentials like toothpaste and soap for the boys. "I would hope our efforts will be an incentive for a major organization to help these boys who were taken off the streets by the program only to be thrown back onto them when their school closed," Moore said. "We are just a small group made up of advocates and victims of sexual abuse by the Catholic clergy." The boys are among 18 who allege that Douglas Perlitz, an honored Fairfield University graduate, sexually abused them while they were students in his three-phase Project Pierre Toussaint educational program in Cap-Haitien, Haiti's second largest city. Money for the program was raised by the Haiti Fund, comprised of wealthy Fairfield and Westchester County Catholics and through donations obtained during Masses celebrated at Fairfield University. Perlitz has pleaded not guilty to 24 international sex charges and is awaiting an October trial in New Haven federal court. Before that will happen, U.S. District Judge Janet Bond Arterton must rule on a defense motion to dismiss the indictment. William F. Dow, III and David Grudberg, Perlitz's New Haven-based defense lawyers, have attacked the indictment on jurisdictional grounds claiming the prosecution can't link any of the alleged assaults to conduct that took place in Connecticut. Meanwhile, Assistant U.S. Attorneys Krishna Patel and Stephen Reynolds counter that there are several Connecticut links. They point to the program being funded primarily with money from Fairfield County Catholics, Perlitz's travel arrangements being made here and he maintained a residence here. But it's the plight of the boys who will be brought to New Haven to testify at Perlitz's trial that is the concern of victim advocates. "A lot of groups are paying attention to this story and what is happening with these boys in Haiti," said Paul Kendrick, a founding member of Voice of the Faithful's Maine chapter which advocates for the victims of sexual abuse by Catholic clergy. "These young boys put themselves at risk by coming forward to report the abuse. "Since then they have seen their school closed and been thrown back onto the streets. Now is not the time to forget them." Kendrick said he has talked with medical professionals in the U.S. and was advised how important psychological counseling is at this stage. "A psychotherapist who travels to a place like Haiti and thinks that all he or she is going to need to do is meet with clients in a private office is mistaken," said Kendrick. "First, the children who were abused are going to need structure in their lives. They will need food. They will need a safe place to live. They will need to be enrolled in school." He said other professionals explained "the same toxic feelings of shame, guilt, self loathing, remorse are evident in all children who have been sexually abused, no matter what culture or country they come from. I guess just meeting some of their basic needs is therapeutic," Kendrick said. "But what do we tell them when the $2,600 is gone?" |
Open letter to the American Malta Association's president : Joseph H. Miller.
July 3, 2010 Joseph H. Miller President American Malta Association New Canaan, CT Dear Joe, During the past few days I have learned that you, and you alone, are responsible for the delays in bringing assistance to the abuse victims in Haiti. I hope you will call me on Tuesday to further discuss the progress you so proudly told me about during our phone conversation (207 838 1319). By the way, in light of all that Hope Carter has done to destroy the Project and abandon the victims, what could you possibly have been thinking when you presented her with a humanitarian award for her service to the people of Haiti? (By the way, did you work with Hope Carter's husband for 20 years?) The words we use and the actions we take speak volumes about how we really feel about something. I already don't trust you, Joe. How can anyone feel confident that you will do what's right and just for the abuse victims based on your past behavior? Let's get a move on things, Joe. Paul Kendrick |