AUGUST 21, 2010 Interview de Jean-Claude Duvalier par Deborah Ball pour le Wall Street Journal
1 .The Swiss and Haitian governments claim that you stole the money in question from the Haitian state. What is your response to this? Where did this money come from?
Tout d'abord, il faut clarifier, de quels fonds s'agit-il ? Dépendant des sources il s'agit tantôt de 7 millions, tantôt de 5 millions, tantôt de 4 millions…..
Sur le montant exact je ne dispose d'aucun renseignement précis si ce n'est que cette somme quelle qu'elle soit, n'est que l'épargne que ma famille a constituée depuis plus de 60 ans a laquelle s'ajoutent les intérêts bancaires depuis plus d'un demi-siècle. Ces intérêts représentent à peu prés 80% du montant en question.
Le gouvernement suisse a bloqué ces fonds au motif qu'une procédure judiciaire aurait été initiée en Haïti. Non seulement aucune condamnation n'a jamais été prononcée contre moi en Haïti, mais mieux encore aucune procédure judiciaire n'a jamais été engagée contre les Duvalier, jusqu'à cette date, en Haïti.
Les deux décisions prises en 24 ans qui me concernent ont été rendues par les tribunaux français et suisses. Et ces deux décisions ont été rendues en ma faveur.
Criminal behaviour !
Laissez-moi saisir cette opportunité pour vous présenter en deux mots ce qu'a été mon gouvernement que j'ai voulu être avant tout un gouvernement d'ouverture.
Des mon accession à la présidence succédant à feu mon Père, à l'âge de 18 ans, en vu de maintenir l'équilibre politique dont Haïti avait besoin pour son développement économique, j'ai fait appel à tous les exilés pour qu'ils viennent apporter leurs contributions au développement de ce pays. Un certain nombre a répondu positivement. Parmi eux il y en a qui sont même devenus ministres ou ambassadeurs…
Pour y parvenir, mon premier geste a été de neutraliser toutes les forces négatives qui pouvaient constituer un obstacle à l'émergence de structures démocratiques réelles en Haïti. Ce n'était pas chose facile, croyez-moi, mais je me suis attelé à la tache.
Regardez ce qui se passe en Haïti depuis mon départ :
Combien de leaders politiques, combien de syndicalistes, combien d'étudiants, combien de journalistes ont été assassinés, exécutés sans l'ouverture de la moindre enquête. Le plus petit de ces cas eut soulevé la conscience et l'indignation de la communauté internationale durant ma présidence !
Combien de dirigeants, de sénateurs, de chefs de police, … ont été poursuivis aux États-Unis même, pour leur implication dans des trafics illicites et criminels durant ces 20 dernières années ?
Ni moi-même, ni aucun membre de mon gouvernement ou de mon administration n'avons jamais fait l'objet de poursuites pour conduites criminelles, ni n'avons été mis en accusation pour trafics illicites de tout genre, pendant ou après ma présidence.
Parlant de « criminal behaviour » vous vous trompez d'époque et de personne !
Quand j'entends les milliards qui ont été dépensés en Haïti versus les réalisations au cours de ces 20 dernières années, il faudrait que l'on demande comptes.
Demandez donc au peuple haïtien librement s'il vivait mieux avant ou s'il vit mieux aujourd'hui…et faites-moi part du verdict.
C'est pour moi avant tout une question de principe que de défendre l'honneur de feu ma mère et, j'irai même devant la cour européenne des droits de l'homme pour défendre son honneur. Faut-il clarifier que le compte bancaire en question est celui de la Fondation de feu ma mère.
Choqué. C'est le comble ! Pendant longtemps les pays du vieux continent représentaient pour tout le monde le symbole même de la démocratie par excellence ou se pratique la séparation des pouvoirs et la suprématie de la loi.
Figurez-vous que la plus haute instance judiciaire suisse,- la cour suprême fédérale,- ordonne le déblocage et la restitution de ces fonds et le gouvernement suisse, sans obtenir la permission d'un tribunal, ordonne de maintenir le blocage et propose au parlement suisse de voter une loi rétroactive qui lui permettrait de disposer de ces fonds comme il l'entend !
Même dans ce que vous appelez vous autres les républiques bananières on n'aurait pas osé.
Cette affaire sans précédent, remet en question la crédibilité de tout le système financier suisse.
Dés lors, qu'un état ne respecte plus les décisions de ses propres tribunaux il n'y a plus d'état. Même en Haïti, on ne verrait pas cela !
Paradoxalement, il y a une affaire Duvalier en Suisse alors qu'il n'existe pas d'affaire Duvalier en Haïti.
Et cette loi rétroactive proposée par le gouvernement suisse vise à subtiliser les fonds d'un client de l'UBS pour être envoyés au gouvernement le plus corrompu de toute l'Histoire haïtienne.
Pendant que je vous parle et que l'on dénie à ma mère plus de 60 ans d'épargne familiale, un proche collaborateur de ce gouvernement haïtien ayant moins de 3 000 euros de salaires mensuel, a pu accumuler, en moins de cinq ans, plus de 25 millions d'euros de dépôts bancaires en Suisse !
Après le séisme du 12 janvier 2010, date aussi de l'arrêt de la cour suprême fédérale suisse, j'ai choisi de faire don des fonds de la fondation de feu ma mère, Simone Ovide Duvalier à la croix rouge américaine (compte tenu de la proximité des deux pays) en vue d'apporter une assistance d'urgence aux victimes des communes de Léogane, Carrefour, Port-au-Prince,…
Le gouvernement suisse soutient qu'il bloque ces fonds à la demande du gouvernement corrompu d'Haïti et les donnera en cadeau à une organisation suisse de préférence pour pouvoir subvenir aux besoins de la population haïtienne.
Si l'intention du gouvernement suisse était réelle à l' endroit du malheureux peuple haïtien, c'eut été la bonne occasion de négocier avec les bénéficiaires de la fondation.
J'ai de bonnes raisons, - en ayant en mémoire le précédent juif - de douter des bonnes intentions du gouvernement suisse a l'égard du peuple haïtien.
Bien sur, les épargnes de ma famille existent sur un compte de l'UBS depuis plus d'un demi-siècle ! ◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦ By DEBORAH BALL AUGUST 21, 2010Switzerland has been trying to give the money back to Haiti for nearly 24 years. But the simple act of returning allegedly ill-gotten gains has proven harder than it sounds. The money sits frozen in Swiss banks, held up by Haiti's inability to mount a case against Mr. Duvalier Next month, Switzerland's lower house will vote on a bill that could pave the way for the return of the money to Haiti—and potentially clean up its reputation as banker to the world's strongmen. The law would make it easier for Switzerland to return money to countries known to be corrupt. In the case of Haiti, it would override a January court ruling that found the statute of limitations on Mr. Duvalier's alleged crimes was up, and ordered the money be returned to him. The ruling came just hours before a devastating earthquake in Haiti killed as many as 220,000 people and caused an estimated $7 billion in damages. "We don't want this money," said Swiss Foreign Minister Micheline Calmy-Rey in an interview. "It belongs to Haiti." But if the law doesn't pass, Switzerland will have to hand the money back to Mr. Duvalier. In an email to The Wall Street Journal, Mr. Duvalier, who lives in exile in France, denied any wrongdoing and said the money belongs to him and his family. And he's livid that the money remains frozen despite the January court ruling. "Not even a banana republic would dare such a thing," he wrote in the email. "This unprecedented move calls into question the entire Swiss financial system." For two decades, the Swiss government repeatedly extended the freeze by resorting to a blanket constitutional power to act in its national interest. Meanwhile, Mr. Duvalier filed several appeals with Swiss courts to get the money back. In 2007, the political situation in Haiti shifted. The new president, Rene Preval, made fighting corruption one of his government's principal goals. In early 2007, Mr. Preval called Louis Joinet, a prominent French magistrate who was advising the Haitian government on human rights issues for the U.N. "How about seeking Duvalier's extradition?" the president asked, according to Mr. Joinet's recollection. Mr. Joinet says he feared that would mobilize Mr. Duvalier's supporters in Haiti, and instead suggested he go after the money in Switzerland. The Haitian president agreed, according to Mr. Joinet. A Haitian government spokeswoman didn't respond to requests for comment. (Pourquoi ne pas demander l'extradition de Duvalier? a demandé Le président – Rene Préval-, conformément au souvenir de M. Joinet. M.Joinet dit qu'il craignait que cela permettrait de mobiliser les partisans de M. Duvalier en Haïti, et a plutôt suggéré qu'il ailles récupérer l'argent en Suisse. Le président haïtien en a convenu, selon M. Joinet. Un porte-parole du gouvernement haïtien n'a pas répondu aux demandes de commentaires. ) In August 2007, Mr. Preval sent a letter to the Swiss president saying it was "the firm intention of the Haitian government" to pursue criminal charges against Mr. Duvalier so it could secure the return of the money. In response, the Swiss extended the freeze for another year and paid for a Geneva-based lawyer to work with World Bank and Haitian officials to put together a criminal case. The following May, Port-au-Prince re-filed its request for the money with Bern, which approved it in February 2009. Mr. Duvalier promptly filed an appeal in Switzerland's Federal Criminal Court. The Haitian government was already mulling projects the money could go toward, such as new schools or a hydroelectric plant, according to Mr. Succar, the Haitian lawyer working with Mr. Preval's office on the case. Then, on Jan. 12 of this year, just hours before the earthquake struck Haiti, Switzerland's highest court ruled that the money had to be returned to Mr. Duvalier because the statute of limitations on his alleged crimes had expired. Even amidst the chaos of the earthquake, the news from Switzerland was a blow. "It was a great disappointment," says Mr. Succar. "We had dedicated considerable efforts to the case and we were expecting to get the money back." After the Duvalier ruling, the Swiss government once again froze the money to give it time to write the new bill. The Swiss Senate passed the bill in June and the lower house will vote on it in September. If it passes, Bern could return the money to Haiti next January. In an emailed statement, Mr. Duvalier said should the law pass, he intends to "use every possible recourse, including an appeal to the European Court of Human Rights." If the funds were returned to him, he would donate them to the American Red Cross for disaster relief in Haiti, he added. ◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦◦ ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
lundi 30 août 2010
Interview de Jean-Claude Duvalier par Deborah Ball pour le Wall Street Journal.
Bulletin météo du lundi 30août 2010.
Bulletin météo du lundi 30août 2010Valable jusqu'au 01 sept 2010Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'AtlantiqueLes conditions de la météo dans la région restent dominées par Prévisions pour Haïti* Généralement ensoleillé ce matin ; Prévisions pour Port-au-Prince et environs* Beau temps ce matin. Mais nuageux demain Lever & coucher du soleil pour Port-au-PrinceAujourd'hui 30 août Lever : 05h 34 mn ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Enquête : Un ancien Député de Plaisance-Pilate accusé dans l’assassinat de Georges Marcelin.
Enquête : Un ancien Député de Plaisance-Pilate accusé dans l'assassinat de Georges Marcelin. Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com L'assassinat politique de l'ancien Maire de Pilate Georges Marcelin le 27 juillet 2010 dans le quartier de La Fonda Hôtel au Cap-Haitien est un mauvais précédent à l'arrivée des élections législatives et présidentielles programmées pour la fin de l'année. Les forces de sécurité présentes dans le Nord enquêtent sur la situation. Même quand on enregistre un comportement nonchalant de la part de la justice capoise, des enquêteurs de diverses institutions n'entendent pas abandonner le dossier. La sécurité des prochaines élections en dépend, il faut envoyer un message clair pour décourager ceux qui comptent utiliser la violence comme moyen de remporter le scrutin. Selon une source confidentielle jugée crédible par RESEAU CITADELLE Georges Marcelin, qui allait être installé Vice Délégué du gouvernement de René Préval avec pour la circonscription Plaisance Pilate avec pour mission de renforcer le parti INITE dans la zone à été assassiné par des hommes de main d'un ancien député de cette même circonscription. La victime avait été élue maire de Pilate à deux reprises. Les indices suivants militent contre cet ancien député de Pilate : Des témoins ont rapporté avoir vu une voiture 4x4 Trooper de couleur blanche immatriculée officielle, stationnée dans la zone de Fonda Hôtel, environ 50 mètres après les monuments sur la nationale #1 en allant vers Port-au-Prince, depuis 13 heures, avec à son bord 4 hommes. Quelques minutes avant l'assassinat de Marcelin Georges vers 18 heures, deux des hommes ont descendu la voiture. L'ancien député de Pilate a été aperçu à pied, exactement tout près des monuments de Vertières, quelques minutes avant l'assassinat. Il aurait été en train de superviser l'opération. Selon les enquêteurs, ils auraient abandonné sa voiture à ses hommes de main qui devaient accomplir la mission. Après l'exécution de Georges Marcelin, la voiture Trooper blanche immatriculée officielle a été remarquée dans la station d'essence ELF de Champin, soit 40 mètres avant les monuments de Vertières. Elle a passé un bon moment dans la station d'essence. Le chauffeur était calme. De plus, la voiture en question a été stationnée, après le crime, dans la maison d'un notaire en face d'une épicerie. Nous nous réservons le droit de ne pas citer le nom du notaire ni celui de l'épicerie. Deux semaines avant son assassinat Georges Marcelin avait reçu des menaces de mort de la part de cet ancien député de Pilate. Le 12 juillet 2010 après sa nomination, il a essuyé 4 à 5 coups de feu à Port-au-Prince. Dans l'après du même jour – 12 juillet 2010, sa fille de 20 ans, écolière en fin d'études classiques, a reçu un appel sur son portable l'invitant à se rendre du coté de « Croissant d'or » une boulangerie sur la Route Nationale #1 pour recueillir un colis qu'on voulait remettre à son père. Elle a eu l'habilité de consulter son papa Georges Marcelin qui lui a déconseillé d'y aller tout en lui expliquant les menaces auxquelles il faisait face à Port-au-Prince. Consultée sur ce dossier, la Police Nationale d'Haïti dans le Nord explique qu'avec les lois haïtiennes, le dossier ayant été saisi par le juge de Paix qui avait dressé un constat légal du cadavre, les enquêteurs de la police ne peuvent qu'attendre une commission rogatoire i.e. une décision du juge instructeur ordonnant des renseignements complémentaires. Le commandement de la PNH dans le Nord se dit prêt à exécuter toutes décisions du juge instructeur. Traditionnellement, il n'y a pas beaucoup de juges assez braves pour mener une enquête sérieuse sur cet assassinat. La condamnation à seulement 5 ans de prison, au mois de juin 2010, d'un ancien inspecteur de police, ancien responsable de la SDPJ, pour son implication dans plusieurs cas de kidnapping, suite aux pressions de personnes connues et/ou inconnues sur des juges, peut facilement expliquer pourquoi il y a autant de bandits dans le Nord. La liste des cas de crimes ou d'assassinats spectaculaires restés impunis est longue. Il faut plus qu'un Doyen honnête et d'un Chef de Parquet incorruptible pour transformer la justice dans le Nord. Les corrompus nommés comme substituts au parquet et comme juges de paix par des politiciens sans scrupules s'activent à défendre le statu quo en vendant la justice au plus offrant, à l'insu du Doyen, du Chef du Parquet et des juges non-corrompus. Une pratique qui constitue une menace pour ceux qui malgré tout cherchent à conserver leur intégrité. RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 30 Aout 2010, 13 heures 03. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
dimanche 29 août 2010
Haiti economy: Painfully slow to rebuild, economist.
August 27th 2010
FROM THE ECONOMIST INTELLIGENCE UNIT
Seven months after a devastating earthquake claimed well over 200,000 lives and levelled much of the capital, Port-au-Prince, the international community has not been able to boast of any great success in aiding Haiti. This is despite its impressively swift response in the tremor's immediate aftermath. By mid-July, only 2% of a promised US$5.3bn in reconstruction aid had materialised and an equally small amount of rubble had been removed from the capital and its environs. Among the US$1.1bn collected by 23 major charities in response to the earthquake, only 2% had been released, with only 1% used on actual preparations.
Ban Ki Moon, the secretary-general of the UN, which currently has nearly 9,000 peacekeepers in the country, has been critical of the slow pace of the disbursement of aid money, stating that nations should "immediately" deliver the aid they had pledged. And with little recovery of overall economic activity, the Economist Intelligence Unit expects that Haitian real GDP will contract by 8% during the fiscal year 2009/10.
Housing is critical problem
By July only a small share of the 1.5m Haitians rendered homeless by the quake had found permanent shelter. Only 206 of 1,241 displaced person camps had been officially recognised, according to the UN Office for the Co-ordination of Humanitarian Affairs (OCHA). The Corail-Cesselesse camp north of Port-au-Prince, once thought of as something of a show piece and home to around 7,000, was battered by a summer storm in mid-July that destroyed tents and knocked solar-powered lights from their moorings, leaving nearly 2,000 without shelter.
Although the UN has set aside up to US$13m as emergency funding in the event of a humanitarian crisis during the hurricane season, the blow to the Corail-Cesselesse camp and small-scale flooding around the northern city of Gonaïves served perhaps as a worrying omen of things to come. In and around Haiti's capital there were signs of growing tension between displaced people and those on whose land they reside, some of whom have used armed men to evict squatters in a process of questionable legality.
Government criticised
A June report by the Foreign Relations Committee of the US Senate assailed Haiti's president, René Préval, for what it called a lack of leadership in the face of the crisis, writing that "the government has not done an effective job of communicating to Haitians that it is in charge and ready to lead the rebuilding effort".
However, criticism has not only been reserved for the Haitian government, which was weak even before losing one-sixth of its staff and many of its buildings. The 26-member body tasked with organising Haiti's reconstruction and official aid distribution, the Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH, the interim reconstruction committee), succeeded in holding only one meeting in the six months following the earthquake, during which it approved US$50m in projects. The CIRH, which is co-chaired by Haiti's prime minister, Jean-Max Bellerive, and former a US president, Bill Clinton (1993-2001), plans to start work in earnest in the coming months but, although Mr Clinton has been omnipresent in the media, doubts seem to be growing in Haiti and abroad as to how effective a tool the CIRH will be in helping to rebuild the devastated country.
Indeed, with hundreds of streets in the capital (which before the earthquake accounted for 65% of Haiti's economic activity) still blocked with rubble, it has been impossible to make any headway with economic development plans. A proposed regional development plan touted by Haiti's government to look at building and zoning standards and the terms of land use and development, for example, has thus far made little progress.
Debt cancellation helps
One positive trend has been foreign debt cancellation. The IMF announced in July that it was going to cancel Haiti's outstanding debt, worth US$268m. This follows US$774bn in cancellations from the Inter-American Development Bank (IDB) and Venezuela in the aftermath of the earthquake, and the US$1.4bn worth of debt cancellations in June 2009 under the terms of the enhanced heavily indebted poor countries (HIPC) initiative. Haiti's total external debt is now estimated to equal around US$400m, or 6% of GDP.
The IMF has also announced that it will extend a US$60m, three-year loan to the Banque de la République d'Haïti (the central bank) under a new Extended Credit Facility (ECF). The loan will boost Haiti's international reserves and help the BRH manage potential currency volatility. IMF technical support will be focused on helping the Haitian government to support economic growth and manage aid flows. In a change from the past, the strategy to improve the fiscal accounts, which recorded a deficit of 2.9% of GDP in 2008, will focus on boosting revenue collection rather than cutting spending.
For its part, the World Bank's International Finance Corp (IFC) has begun training sessions for employees of the BRH and some private financial institutions, including Unibank, Sogebank and Capital Bank, to increase capacity for credit and risk management. Increasing credit to the private sector (especially small and medium-size businesses, or SMEs) will be key to the development of the economy.
Corruption is a major obstacle
With all the talk of rebuilding, Haiti's long tradition of corruption remains a significant obstacle, even if the international community can come together and deliver on its promises of aid. There are doubts as to how much Haiti will be able to take advantage of the aid inflows.
Although the president has by most accounts run a fairly straightforward administration—at least compared with his predecessors—the ease with which government monies can be plundered was illustrated by the June sentencing of Robert Antoine, the former director of international affairs for Telecommunications d'Haïti (Teleco, the state-run telecommunications company) during much of the corruption-riddled second term of the former president, Jean-Bertrand Aristide (2001-04). Mr Antoine was sentenced to four years in a US prison on money-laundering and bribery convictions connected to his tenure at the company. Worries about corruption and uncertainties surrounding the result of November elections will further complicate the rebuilding process.
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Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.
samedi 28 août 2010
Un jeune mineur pendu dans une base de l'ONU en Haiti.
La Mission de l'ONU accusée de torture et de pendaison en Haïti.
Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo. fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com
La découverte du corps de Gérald Jean Gilles, un jeune de 17 ans pendu à l'intérieur de la base FPU de la MINUSTAH au centre ville du Cap-Haïtien, le 18 Aout 2010, est un coup dur pour l'image de la mission de l'ONU dans le Nord d'Haïti. Le communiqué publié en ce sens n'a aucun effet sur les rumeurs faisant état d'acte délibéré de torture. Des jeunes des quartiers populaires ont ainsi organisé plusieurs activités de protestation contre la MINUSTAH. Selon eux, Gérald a été accusé de vol d'un montant de 200 dollars Américains ; il aurait été torturé par des soldats népalais et ensuite rendu l'âme. Des personnes qui travaillaient à l'Hôtel Roi Henri Christophe, au voisinage de la base népalaise de Cap-Haïtien auraient entendu des cris d'une personne criant : « Vous êtes en train de m'étouffer ».
Des habitants de la ville du Cap-Haïtien sont consternés par cette situation. L'hypothèse scandée par les soldats népalais et autres membres de la MINUSTAH cadre mal avec les pratiques haïtiennes. On voit mal un jeune démuni de 16 ans qui s'adonne à rendre service à des soldats étrangers en échange de nourriture ou de quelques sous se suicider parce qu'il est accusé de vol. Dans une note, la Commission Archidiocésaine Justice et Paix de Cap-Haïtien dénonce les pratiques vétérotestamentaires consistant à des pendaisons, à des amputations de membres du corps humain que pratiquent des peuples venus d'Asie participant à la mission de stabilisation MINUSTA. La note de la Commission Justice est signée par Père Nicolas Valcimond, sociologue de formation, professeur d'Université.
La MINSUTAH va devoir tirer au clair cette situation. Des habitants de carénage disent avoir vu parfois de comportements déplacés de la part de quelques soldats. Un témoin nous raconte avoir vu un soldat népalais torturer un jeune sur la place publique en écartant de toutes ses forces avec ses deux mains la mâchoire inférieure de la mâchoire supérieure au point de provoquer une déchirure au niveau de la bouche.
Il est clair que ces soldats venus de zone à tradition répressive de l'Asie ne sont pas des enfants de cœur. L'hypothèse selon laquelle Gérald aurait trouvé la mort durant une séance de torture par simulation de noyade ou d'étouffement est plausible. La MINUSTAH devrait prouver le contraire. D'ailleurs en 2008, une unité de la FPU népalaise de Cap-Haïtien a été accusée de tentative de viol sur une jeune femme qui rentrait chez elle tard dans la nuit dans le quartier Calvaire Sainte-Thérèse. L'organisation féministe AFASDA était en charge du dossier. Suite à la publication d'un article sur la situation, Réseau Citadelle a été contacté par la MINUSTAH qui avait donné la garantie de diligenter une enquête, de punir les coupables si nécessaire et de prévenir de tels comportements. Dans ce contexte, le décès d'un jeune de 16 ans à l'intérieur de cette même base FPU népalaise ne peut que jeter la confusion dans les esprits.
La MINUSTAH ne saurait se confiner à un rapport d'autopsie qui d'ailleurs a été rejeté par la partie haïtienne. Le week-end dernier, le Maire de la Ville Michel Saint-Croix a fustigé sur Télé Venus la mission, accusant les népalais de meurtre, vu que selon lui aucune vertèbre cervicale de la victime n'a été endommagée. L'avocat et un parent de la victime accusent l'ONU de garder le cadavre durant plusieurs heures dans une base à Port-au-Prince empêchant au médecin légiste de pratiquer l'autopsie avant soixante douze (72) heures ce qui entraine naturellement, selon eux, une altération des indices.
A RÉSEAU CITADELLE nous pensons que « pendaison » n'est pas synonyme de « suicide ». Il n'est pas dans notre culture de nous suicider. La MINUSTAH doit mener une enquête en profondeur en vue de déterminer les causes, les mobiles et les soldats népalais liés à ce décès. A un moment où l'on critique les soldats américains pour leurs méthodes de torture en Irak, nous n'allons pas permettre à l'ONU de cacher ce qui parait être une pratique de torture similaire à celles utilisées, par des services de renseignement comme la CIA, en violation des droits humains.
RÉSEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 27 Aout 2010, 17 heures 10.
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PIO/PR/415/2010
COMMUNIQUE DE PRESSE de la MINUSTAH
Port-au-Prince, le 18 août 2010 – Le corps d'un jeune Haïtien pendu a été retrouvé ce matin au Cap Haïtien, dans l'enceinte du camp de l'Unité de Police Constituée (FPU).
La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a aussitôt contacté le juge de paix pour les constatations légales. Des mesures ont aussi été prises sur place pour assurer la protection du site et des indices.
La MINUSTAH a également sollicité du commissaire de gouvernement d'ordonner une autopsie médicolégale afin de déterminer les circonstances exactes du décès.
Une équipe d'enquêteurs de la Police des Nations Unies (UNPOL) et de l'Unité des Enquêtes spéciales de la MINUSTAH a été dépêchée sur place pour les besoins de l'enquête préliminaire en attendant de plus amples instructions du Bureau des Services de Contrôle Interne (OIOS).
La MINUSTAH travaille pour cela en étroite coordination avec les autorités nationales.
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Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Un bandit de moins dans le Nord-est d’Haïti.
Un bandit de moins dans le Nord-est d'Haïti. Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com
Un évadé de prison nommé Métellus Nady, aussi connu sous le nom de Makendy, âgé de 26 ans a trouvé la mort dans la ville de Ounaminthe dans la soirée du 27 au 28 Aout 2010. Nady a été condamné en 2008 pour détention illégale d'armes à feu, vols à main armée, association de malfaiteurs et kidnapping. Il devait passer 12 ans au pénitencier national. Depuis son évasion le 12 janvier 2010, son nom a été cité dans plusieurs cas de kidnapping dont celui de Me Willy, un professeur très connu à Ouanaminthe. Avec Yves Mésier, Métellus Nady constituait la cellule de base sur laquelle Willy Etienne le chef de gang le plus recherché du Nord, pouvait compter pour opérer dans le Nord-est. Willy Etienne, un kidnappeur recherché par la police et la MINUSTAH a ainsi perdu un lieutenant important. Nous ignorons les circonstances dans lesquelles l'évadé de prison a trouvé la mort. Toutefois, la nouvelle a été bien accueillie par les habitants de Ouanaminthe qui ne cachaient leur joie de voir un bandit redoutable mis hors d'Etat de nuire. RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 28 Aout 2010, 18 heures 23. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
vendredi 27 août 2010
Des policiers israéliens devraient arriver en Haïti incessamment.
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
La Colombie renforce l'effectif de la Minustah.
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |