jeudi 7 octobre 2010

EDUCTOUR DOMINICAIN DU 8 AU 10 OCT. DANS LE NORD


Cap-Haïtien, le Mercredi 7 Octobre 2010


Mesdames, Messieurs

L'ATH de concert avec le ministère du tourisme recevront dans le Nord du 8 au 10 octobre 2010.

La visite d'une importante délégation de 20 représentants des tours Opérateurs Réceptifs, du Ministère du Tourisme et des plus grands journaux Dominicains. Cette Délégation de haut niveau vient en visite d'exploration pour développer un partenariat d'affaire avec le secteur privé visant à exploiter les sites et les produits touristiques de notre région.

Nous avons aménagé trois occasions pour des rencontres informelles du secteur des affaires du Nord avec les hommes et femmes d'affaire Dominicain; lors d'un cocktail de bienvenu à l'Hôtel Mont-Joli, d'un buffet d'accueil à l'Hostellerie du Roi Christophe et d'un diner de clôture à l'Hôtel Cormier Plage.

Veuillez trouver en annexe le programme de cette visite.

Que vous soyez membre ou non de l'ATH-Nord, Investisseur éventuel, agent de développement touristique et simple curieux, soyez des notre tout en confirmant votre participation à l'avance auprès de l'ATH-Nord via athnord@gmail.com et 3781-3143 (Madame Yolette St Preux Raymour). Cette activité étant financée à part égale par le Ministère du Tourisme (secteur public) et les membres de l'ATH-Nord (secteur prive) un modeste frais de participation vous est réclamé, particulièrement, pour les activités ci-après:

• Cocktail d'accueil+show folklorique à l'hostellerie du Roi Christophe, le vendredi 8 Octobre à 7 :00 pm ..... 25 us$;

• Diner de clôture à Cormier plage Hôtel, le samedi 9 octobre de 8 :00 pm - 10 :00 pm .... 35 us$;

• Ou 50 us$ pour participer aux deux activités.

 

Comptant sur votre participation, l'ATH-Nord vous prie de recevoir, Mesdames,

Messieurs, ses Christophiennes Salutations.

 

 

Jean-Bernard SIMONNET

Président ATH-Nord

-----------------------
Comite de Direction Régionale Nord, ATH NORD.
Président : Jean-Bernard Simonnet, 37 02 02 10.
Vice Présidente : Dieudonne L. Etienne, 37 67 88 38
Trésorière : Maryse Lubin, 37 61 20 20
Secrétaire : Natacha Gomez, 37 09 30 30
Consultante :Yolette Saint Preux 37 81 31 43

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

BULLETIN DE L'ISPAN No 17

Chers/Chères Abonné(e)s,

Veuillez trouver en pièce jointe le BULLETIN DE L'ISPAN No 17.

Bonne lecture !

Nous vous remercions.


ISPAN/Service de la Promotion


ps1. Merci de nous confirmer la réception de ce message. Merci d'encourager vos ami(e)s à s'inscrire à l'abonnement du BULLETIN DE L'ISPAN à l'adresse suivante : ispan.bulletin@gmail.com


ps2. En cas de difficulté de téléchargement du BULLETIN DE L'ISPAN, veuillez installer Acrobat Reader sur le disque dur de votre ordinateur http://www.essentielpc.com/actualites/513-telecharger-acrobat-reader.html

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

L'impératif d'un nouveau discours de la méthode

Haiti-Élections : L'impératif d'un nouveau discours de la méthode.

mardi 5 octobre 2010



Débat

Par Leslie Péan

Soumis à AlterPresse le 4 octobre 2010

L'article intitulé « Aux sources de nos simulacres électoraux » a suscité maintes réactions des forces politiques engagées dans le combat sur le terrain pour la définition d'une stratégie gagnante contre le pouvoir autocratique du président Préval. Notre éditeur, ayant décidé pour ne pas alourdir l'ouvrage en préparation sur Les luttes de l'Union Nationale des Étudiants Haïtiens (UNEH) de 1960, d'enlever le chapitre sur la grève de Damiens de 1929, conjoncture oblige, nous l'avons publié séparément. Les enseignements que l'on peut tirer des luttes des étudiants de 1929 peuvent être bénéfiques pour la période actuelle. Les partis et organisations tels que RESPECT, RDNP, RENMEN AYITI, OPL, FUSION, ALYANS, Ayiti Ann Aksyon, PLAP, KORE, ADEBA et tous les autres qui se démarquent de INITE ont les mêmes intérêts. Ils ont pour impératif d'inventer un nouveau discours pour Haïti. Une nouvelle méthode. Une autre psychologie. Le dépassement de soi est nécessaire pour transcender ses petits intérêts personnels et défendre l'intérêt national.

L'opposition démocratique ne doit pas faire comme le président Préval et, malgré le tremblement de terre du 12 janvier, continuer à afficher une incapacité à voir plus loin que ses petits intérêts de pouvoir personnel. Elle doit démontrer sa capacité de se faire violence et de remporter une victoire sur elle-même, sur les divisions électoralistes qui l'ont toujours caractérisée. L'opposition démocratique doit pouvoir vaincre l'inertie catastrophique de son éparpillement et dans cet effort de chacun pour se dépasser, afficher sa puissance. Il importe de vaincre la cupidité pour le pouvoir qui crée chez chacun un engouement pour la course présidentielle au détriment de l'objectif commun qui est de battre le candidat officiel du parti INITE. Si l'opposition démocratique n'a pas de courage, de lucidité et de solidarité pour affronter cette épreuve, elle restera en marge de la vérité, des autres et d'elle-même. Cette décision de refaire le lien social ne doit pas tarder sinon l'opposition démocratique sera terrassée par la pesanteur culturelle du statu quo. C'est à partir de cette position commune que les actions à entreprendre doivent être menées. Les références historiques du passé peuvent aider à éclairer cette voie.

La victoire des patriotes contre l'occupation aux élections de novembre 1930 est le résultat des grèves et manifestations publiques qui eurent lieu à partir de novembre 1929 et de l'agitation qui continuera jusqu'en novembre 1930. Nous revenons donc sur la sève nourricière de l'agitation publique pour approfondir certains points soulevés afin de renforcer le trait d'union entre les manifestations publiques et la nécessité de voter contre les candidats du parti INITE le 28 novembre 2010, si les élections ont lieu.

Les luttes des étudiants de 1929 ont permis la déterritorialisation de la crise haïtienne en y associant les démocrates et progressistes du monde entier. En effet, la pensée « nationaleuse » conduit parfois les dirigeants haïtiens au pouvoir à faire croire qu'ils sont les seuls acteurs de leur destin. Ce mirage devient aveuglant surtout quand le pays est occupé par des troupes étrangères américaines ou internationales. Les collabos haïtiens qui font alliance avec ces troupes étrangères pour prendre le pouvoir et le garder ont tout intérêt à laisser leurs adversaires croire que le centre du pouvoir est en Haïti. Ces collabos savent qu'ils peuvent toujours continuer à goûter aux délices du pouvoir et à le passer à leurs progénitures ou leurs parents, s'ils s'assurent que leurs adversaires acceptent de se boucher les yeux et les oreilles sur cet élément international surdéterminant de la réalité nationale. Depuis que le gouvernement américain s'est opposé à la candidature de Rosalvo Bobo et lui a préféré celui de Sudre Dartiguenave en 1915, la nécessité de s'attirer les sympathies de l'Occident, sinon de Washington, s'est imposée. Une avilissante surenchère s'est installée. Cette manie sécurisante est même devenue un jeu grossier caractérisé par un manque de respect de soi et des Haïtiens qui ont fait le sacrifice de leurs vies pour que les choses changent dans l'État marron haïtien.

« Les États-Unis ont échoué en Haïti »

C'est grâce à la compréhension de ce jeu machiavélique que les nationalistes de l'Union Patriotique ont pu s'allier aux représentants des courants libéraux et progressistes aux Etats-Unis d'Amérique en 1920 pour lancer la lutte contre l'occupation américaine. En effet, c'est sous l'impulsion du noir américain James Weldon Johnson, alors président de la NAACP (Association Nationale pour l'Avancement des Gens de Couleur) et d'Ernest Gruening, éditeur du journal The Nation, que les patriotes haïtiens ont pu se relever et prendre le flambeau tombé des mains des Cacos en 1920. James Weldon Johnson se rendit en Haïti alors et à son retour écrivit un cinglant article dans le journal The Nation où il déclara : « Les États-Unis ont échoué en Haïti. Ils devraient quitter ce pays aussi rapidement que possible et restaurer le peuple haïtien dans son indépendance et son intégrité [1] ». Ces mots de James Weldon Johnson sont encore valables aujourd'hui en 2010.

Il faut manifester et voter. Manifester publiquement avec la déferlante des revendications des travailleurs, des sinistrés sous les tentes, des paysans, des étudiants, des déplacés, des chômeurs, bref de tous ceux et celles qui ont vu leurs conditions empirer au cours du deuxième quinquennat de René Préval. C'est un combat pour affirmer la dignité des hommes et des femmes de ce pays qui sont avilis, humiliés et chosifiés par le gouvernement de Préval. De quel droit le président Préval peut-il se permettre d'exclure le parti Fanmi Lavalas des élections ? Comment le Conseil Electoral Provisoire (CEP) peut-il confisquer le droit de l'ambassadeur Raymond Joseph d'être candidat aux élections présidentielles ? Des manipulations aussi grossières réalisées au vu et au su de tout le monde lui enlèvent toute confiance de l'électorat et préfigurent les fraudes massives pour le 28 novembre 2010. L'opération main basse sur la proclamation des résultats a déjà commencé. Le président Préval a lui-même dégoupillé la grenade qui va l'ensevelir en refusant d'accepter les recommandations présentées par le sénateur américain Richard Lugar en Juillet 2010 demandant l'intégration de Fanmi Lavalasse dans la course électorale et des modifications substantielles dans la composition du CEP. Le sénateur Lugar a dit en clair que le président Préval se cache derrière une vitrine de bonnes intentions trompeuses et est engagé sur une voie d'autodestruction [2].

C'est en manifestant publiquement contre cette mascarade que l'opposition démocratique montrera que, derrière la vitrine, tous les rayons sont vides. Pour faire échec aux tentatives de fraude qui seraient planifiées par le CEP, le défi lancé à l'opposition est celui d'organiser des manifestations de tous les candidats contre la fraude en mobilisant toutes les couches sociales et toutes les tendances politiques autres que INITE. Telle doit être la réponse militante au complot en gestation. Il s'agit de faire comprendre au pouvoir de Préval et à la frange de la communauté internationale qui le soutient que la fraude électorale risque de provoquer une implosion sociale donnant une allure de pique-nique du dimanche aux remous provoqués par le séisme du 12 janvier 2010. Tout simplement. Il faut donc voter en masse et être prêt à lancer une levée de boucliers générale si le CEP veut voler les élections pour les candidats du parti INITE. Et c'est là que l'armée des troupes de choc de ceux qui ne veulent pas voter doit faire la différence. Contre le désenchantement, il ne s'agit pas de bouder et de rester dans son coin. Les abstentionnistes se doivent de faire une résistance active et donner le bras à ceux qui vont démontrer dans les faits l'incapacité de Préval de faire de bonnes élections.

Démasquer les techniques électorales d'assujettissement

En écrivant « Aux sources de nos simulacres électoraux », l'objectif est d'offrir une proposition de solution aux courants apparemment opposés qui se demandent s'il faut ou non aller aux élections avec le CEP décrié. Pour arriver au diagnostic que nous cherchons tous, il faut s'armer des connaissances nécessaires à l'établissement de ce diagnostic. C'est une question de méthode. Le réenfantement de la nation haïtienne est à ce prix. Pour contrecarrer la dissémination des sottes idées qui créent la confusion et ne permettent pas de savoir ce qu'il faut faire. L'impératif est de changer de méthode avec une politique d'encerclement du CEP par un discours de sensibilisation populaire, de dénonciations de ces incohérences et de mobilisations permanentes en province et à la capitale. En ce sens, le fil d'Ariane est à trouver collectivement. Et si selon certains, « l'ignorance et la mauvaise perception de l'histoire sont nos deux fléaux », alors il faut s'instruire et instruire. D'une part, nous avons montré comment, en mobilisant la rue, les patriotes ont gagné les élections de novembre 1930 contre le gouvernement de Louis Borno protégé par les marines américains. D'autre part, nous avons mis les projecteurs sur la fraude électorale organisée par Sténio Vincent qui a éliminé tous les députés nationalistes aux élections législatives de 1932.

Dire la vérité sur le gouvernement de Sténio Vincent n'est pas assombrir le tableau d'Haïti. La jeunesse des moins de trente ans qui est née en 1980 et qui constitue 70% de la population ne connaît pas les vérités élémentaires de la lutte politique en Haïti. Victime de la dégringolade orchestrée au niveau du savoir, cette jeunesse ne manifeste pas une grande propension à l'étude. Les faibles investissements de l'État dans l'éducation ont eu pour effet une diminution de la qualité et une baisse du niveau particulièrement dans le domaine de la lecture. La culture générale en a pris un coup si bien que l'herméticité à la connaissance déclare ouvertement une volonté d'isolationnisme. Cette herméticité prend même des formes arrogantes quand cette jeunesse dit sans broncher qu'elle n'était pas née en 1960 ou 1970 pour prétendre justifier son ignorance sur ces années de notre histoire récente.

On ne pourra jamais trouver du sens dans cette forme d'obscurantisme qui s'affirme avec fierté. On ne voit pas pourquoi une personne qui ne vivait pas en France lors de la révolution française de 1789 devrait aujourd'hui s'identifier à la monarchie et pas aux encyclopédistes qui luttaient pour les droits et la dignité de tous les êtres humains. Autant de raisons pour faire remonter à la surface certaines techniques d'assujettissement utilisées par les courants politiques dominants d'hier et que ceux d'aujourd'hui s'amusent à cacher à la jeunesse afin de mieux la mystifier. Les performances du CEP dans la gestion des candidats à la candidature indiquent le degré de partialité de cette institution. Grande pourriture, avait-on dit. À raison d'ailleurs. Tellement grande que le CEP a pris avec ses fameux carnets, ses derniers coups d'incrédibilité. Le baromètre d'estime populaire de cette institution a baissé au niveau le plus bas et la confiance envers son autorité s'est effritée.

Le désarroi dans le camp des collabos

La vérité ne doit pas conduire à des réactions de découragement. Au contraire, la vérité doit redonner du lustre aux pratiques de luttes combinant manifestations publiques et bulletins de vote. Les manifestations publiques sont venues à bout de la répression aveugle des forces de l'occupation américaine. Et ensuite les démocrates de l'Union Patriotique (la vraie) ont gagné aux élections législatives et sénatoriales de 1930. Ce fut un raz-de-marée qui a jeté le désarroi dans le camp des collabos qui ont négocié leur retour sur le terrain en s'associant aux forces occultes mises en avant par le courant des Griots. Ces derniers ont envouté les responsables politiques de la période qui a suivi le départ des marines américains en 1934. Un envoutement réalisé par la propagande et la dissémination de pratiques de vénérations de crânes dans les carrefours. C'est à la sauce divinatoire que Duvalier et ses coquins ont organisé le plus grand hold-up des âmes de tous les temps. Cette vérité-là est incontournable. La démolition de l'édifice politique réactionnaire ainsi construite exige une alliance de la pensée et de l'action. S'il faut insister pour que tout le monde participe à la vie politique, il n'en demeure pas mois que la politique ne saurait être un champ pour les apprentis sorciers. On ne s'improvise pas un homme politique. Même avec la meilleure volonté du monde. La politique ne saurait être un prétexte à jonglerie comme le président Préval en fait la démonstration quotidienne. C'est un domaine qui relève de la science, de la technique et de l'art.

La bêtise du pouvoir ou le pouvoir de la bêtise

Les Griots de Duvalier et leurs successeurs ont précipité le pays dans des modèles de développement et dans un système économique auxquels ils ne comprennent rien. Et depuis, en échange de leur vassalisation, ils ont reçu les deniers de la bêtise du pouvoir ou du pouvoir de la bêtise. La réaction de Sténio Vincent face à la dissolution du Corps législatif par l'amiral Caperton, le 19 juin 1917, ne doit pas tromper. Si nous n'avons pas mentionné l'injure de Sténio Vincent au commandant américain Caperton, c'est parce que nous estimons que cela participait beaucoup plus de la démagogie et du folklore que de la conviction d'un dirigeant politique imbu des enjeux et décidé à sortir son pays d'une situation difficile. Souvent, les vociférateurs ne sont que des agents provocateurs à la solde de l'adversaire. Les actions de Sténio Vincent, au pouvoir de 1930 à 1941, ont montré que s'il était un patriote au moment où il a injurié Caperton, il a été complètement « retourné » par la suite.

Affronter ensemble le même destin dans la joie

Plus que jamais, il faut donner des armes à la jeunesse haïtienne pour qu'elle puisse vaincre les manipulations électorales en ne se laissant pas distraire par des manœuvres de bas étage. Il importe de continuer le combat pour la liberté même si certains efforts sont en apparence stériles. Tous les combattants doivent se donner la main pour affronter ensemble la machine à fraudes de Préval. Si les élections ont lieu le 28 novembre, les patriotes doivent se préparer pour affronter ensemble le même destin en bravant dans la joie ceux qui veulent sceller le sort national dans l'exclusion.


[1] « The United States has failed in Haiti. It should get out as well and as quickly as it can and restore to the Haitian people their independence and sovereignty », James Weldon Johnson in « The Truth about Haiti. An N.A.A.C.P. Investigation », The Crisis, September 1920.

[2] Richard G. Lugar, Without Reform, no return on investment in Haiti, A Report to Members of the Committee on Foreign Relations of the United States, One Hundred Eleventh Congress, Second Session, Washington, D.C., July 22, 2010

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Rencontre entre les chefs de la police dominicaine et de la UNPOL.

Haïti-R. Dominicaine-ONU-Trafic

Rencontre entre les chefs de la police dominicaine et de la UNPOL.

Réunis à Santo Domingo, José Polanco Gòmez et Gerardo Chaumont ont passé en revue le crime organisé et le narcotrafic parmi les principaux thèmes du renforcement de la coopération bilatérale en matière de sécurité, incluant des séjours de formation de policiers haïtiens en territoire voisin

mardi 5 octobre 2010,

Radio Kiskeya

Les chefs de la police dominicaine, José Polanco Gòmez, et de la police des Nations Unies en Haïti (UNPOL), Gerardo Chaumont, ont discuté mardi de thèmes liés au crime organisé, au narcotrafic et autres délits connexes que les deux pays voisins doivent affronter, selon un communiqué rendu public à Santo Domingo et relayé par EFE.

La sensibilisation des populations haïtienne et dominicaine à ces phénomènes par l'éducation a été aussi abordée lors de cette rencontre qui s'inscrivait dans le cadre d'une visite de courtoisie de l'autre côté de la frontière.

Les discussions ont porté sur des accords bilatéraux grâce auxquels des officiers de police haïtiens pourront participer en République Dominicaine à des séances d'entraînement concernant les investigations sur la criminalité, le trafic de drogue, le vol de véhicule et le renseignement .

Le communiqué indique que le numéro un de la police dominicaine, le major-général José Polanco Gòmez, s'est engagé à "assurer le suivi de chacun des projets conclus afin de garantir la sécurité citoyenne tant en République Dominicaine qu'en Haïti".

De son côté, Gerardo Chaumont, de la UNPOL, la branche policière de la Mission de stabilisation de l'ONU (MINUSTAH), a exprimé sa satisfaction face à la volonté du dirigeant dominicain de coopérer et de travailler conjointement avec ses collègues haïtiens. spp/Radio Kiskeya

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Quelques déclarations historiques : Alexis, Neptune et Fils-Aimé.

Haïti-Politique-Aristide

Aristide avait "démissionné" en 2004, dit son ancien Premier ministre.

Outre ce coup de massue asséné à son ex-patron, Yvon Neptune, aujourd'hui candidat à la présidence, confirme la présence de "chimères" dans les rangs de la Police Nationale avant la chute de Lavalas

mercredi 6 octobre 2010,

Radio Kiskeya

Le dernier Premier ministre de Jean-Bertrand Aristide, Yvon Neptune (2002-2004), candidat du parti Ayisyen Pou Ayiti aux présidentielles de novembre, a déclaré mercredi sur Radio Kiskeya que l'ancien Président Lavalas avait bel et bien présenté sa démission avant son départ en exil, le 29 février 2004.

"J'ai eu la copie de la lettre de démission de M. Aristide, elle était authentique", a lâché Neptune en réponse à une question à l'émission Di m ma di w consacrée aux élections.

Une affirmation qui contraste totalement avec les propos d'Aristide lui-même et de ses partisans selon lesquels l'ancien chef de l'Etat, exilé en Afrique du Sud, aurait été victime d'un "kidnapping moderne" commandité par la France et les Etats-Unis.

Tour à tour porte-parole de la présidence et président du Sénat avant de devenir le Premier ministre d'Aristide, au départ de ce dernier, Yvon Neptune avait assuré la transition et cohabité avec le nouveau Président provisoire d'alors, Me Boniface Alexandre.

Gérard Latortue devait succéder au Premier ministre sortant quelques semaines plus tard.

Dans la même émission, le candidat à la Présidence est allé d'une révélation à une autre en affirmant que des "chimères", nom des partisans zélés du régime Lavalas, avaient intégré la Police Nationale aux derniers jours de Jean-Bertrand Aristide au pouvoir.

Différents témoignages ont été recueillis sur la présence dans l'Artibonite d'un certain nombre de "faux policiers" venus combattre les rebelles du Front de résistance dont la progression de l'insurrection, couplée aux pressions diplomatiques occidentales, avait pratiquement donné le coup de grâce à un régime déjà fortement ébranlé par des manifestations pacifiques colossales de l'opposition démocratique.

Libéré de prison après plus d'un an d'incarcération pour son implication présumée dans le "massacre de La Scirie" à St-Marc (Artibonite, nord), au cours duquel de plusieurs dizaines de personnes proches de l'opposition auraient été exécutées, Yvon Neptune a, encore une fois, protesté de son innocence. spp/Radio Kiskeya

___________________

Haïti-Elections-Sécurité

Révélations de Jacques-Edouard Alexis sur le pouvoir : des candidats préoccupés.

Entre demande d'enquête judiciaire sur une présumée distribution d'armes aux partisans du régime et inquiétudes sur la sécurité du processus électoral, Jean Henry Céant (Renmen Ayiti), Eric Charles (PENH) et Leslie Voltaire s'expriment ; en revanche, Jean Hector Anacacis (MODEJHA) réagit avec ironie aux graves accusations de celui qui se prenait pour le dauphin de René Préval jusqu'à son éjection de la plateforme INITE

mardi 5 octobre 2010,

Radio Kiskeya

Plusieurs candidats à la présidence ont accueilli mardi avec une certaine inquiétude les fracassantes déclarations de leur rival du parti Mobilisation pour le progrès d'Haïti (MPH), l'ex-Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, selon lesquelles le régime de René Préval aurait distribué des armes à ses partisans afin de s'assurer la victoire aux prochaines élections.

Le notaire public Jean Henry Céant, présent dans la course sous la bannière de Renmen Ayiti, qualifie de "très graves" les révélations de l'ancien intime du Président René Préval qui, estime-t-il, devraient porter le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince à inviter l'intéressé à étayer ses accusations.

Le candidat dit attendre des autorités judiciaires et des différents secteurs concernés qu'ils se mettent à la hauteur de leurs responsabilités en vue de prévenir des violences électorales dont la population pourrait faire les frais.

Jean Henry Céant croit qu'en tant qu'ancien Premier ministre de Préval, M. Alexis doit disposer d'informations fiables sur les armes à feu qu'auraient reçues les partisans du pouvoir.

Même réaction chez Eric Smarki Charles, candidat du Parti de l'évolution nationale haïtienne (PENH). Il affirme accorder beaucoup d'importance aux déclarations de Jacques-Edouard Alexis qui n'est autre que l'ancien président du Conseil supérieur de la Police Nationale (CSPN) sous l'administration Préval.

L'ex-directeur de la douane de Port-au-Prince juge enfin irréaliste le projet du chef de l'Etat de maintenir son parti pouvoir par la terreur et la force des armes.

Pour sa part, l'ancien ministre Leslie Voltaire déclare prendre très au sérieux les allégations de l'ex-chef de gouvernement, même s'il n'est pas en mesure lui-même de les confirmer. Ses fonctions passées de haut responsable de l'Etat et de son appareil de sécurité ont certainement permis à M. Alexis de recueillir des informations crédibles par rapport à une éventuelle campagne de distribution d'armes aux affidés du régime, soutient Voltaire, candidat de la plateforme Ansanm Nou Fò.

Les paroles de l'ex-Premier ministre mettent en relief les risques de violence qui planent sur le processus électoral, conclut l'architecte.

Invité également par Radio Kiskeya à commenter la charge de Jacques-Edouard Alexis contre son ancien mentor, le Sénateur Jean Hector Anacacis, aspirant au fauteuil présidentiel sous les couleurs du MODEJHA, s'est contenté d'affirmer que l'intéressé doit certainement savoir quelle quantité d'armes il avait fait importer sous son gouvernement.

Lors de l'inauguration lundi de son bureau de campagne, l'ancien Premier ministre avait, devant des dizaines de partisans survoltés, accusé le gouvernement d'implication directe dans une entreprise de distribution d'armes de façon à faire main basse sur les présidentielles et législatives du 28 novembre.

Annonçant son intention de contrecarrer ce projet macabre, sans toutefois dévoiler les moyens avec lesquels il entend le faire, Jacques Edouard Alexis avait d'une voix tonitruante annoncé son divorce définitif avec René Préval qui chercherait à s'accrocher au pouvoir alors que son deuxième et dernier mandat touche bientôt à sa fin.

A la traîne dans deux récents sondages d'opinion sur les présidentielles, le candidat du MPH affronte désormais, le couteau entre les dents, son ancienne famille politique qui lui avait infligé un véritable camouflet en lui refusant l'investiture de la plateforme au pouvoir INITE au profit de Jude Célestin. Depuis l'ouverture, le 27 septembre, de la campagne électorale, ce dernier est porté par une machine de propagande aux moyens apparemment illimités et d'une puissance supérieure à celle de tous ses rivaux réunis. spp/Radio Kiskeya

________________

Haïti-Elections

Jacques Edouard Alexis « se déchaine » : « Préval veut garder le pouvoir, des armes ont été distribuées », dénonce-t-il.

Le candidat lançait sa campagne sous le signe de la lutte contre le « petit groupe » qui veut tout accaparer.

lundi 4 octobre 2010,

Radio Kiskeya

L'ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis, candidat à la présidence sous la bannière du parti Mobilisation pour le Progrès d'Haïti (MPH), a inauguré lundi sa campagne électorale à Port-au-Prince par une attaque en règle contre le chef de l'Etat, ses candidats et le « petit groupe » qu'il dit être derrière eux et dont le mobile n'est autre que de garder le pouvoir.

« Je n'ai plus aucun rapport avec le président René Préval », a scandé M. Alexis, ovationné par plusieurs dizaines de supporters, des jeunes pour la plupart. Il a imputé au chef de l'Etat l'intention de tout faire en vue de garder le pouvoir. Au nombre des manœuvres entreprises à cette fin, le candidat a fait état de la distribution d'armes à travers le pays.

« Le président Préval a bouclé son mandat, il doit partir », a encore déclaré M. Alexis sur un ton enflammé. Comme pour paraphraser l'ancien président Jean Bertrand Aristide réfugié en Afrique du Sud qui, dans ses rares interventions, a implicitement qualifié M. Préval de traitre, M. Alexis a dénoncé les traitres et l'ingratitude, terme qu'il a tout de suite traduit en créole (engratitid) pour mieux indiquer ce à quoi il voulait faire référence, la consonnance des deux dernières syllabes du mot référant au sobriquet d'Aristide "Titid". Le chef de l'Etat avait rejeté le choix de M. Alexis au profit de celui de M. Jude Célestin (alors directeur du Centre National des Equipements, CNE) pour représenter la plateforme officielle INITE (Unité) à l'élection présidentielle.

L'ancien premier ministre s'est engagé à lutter contre le « petit groupe » qui cherche à tout accaparer, tout en reconnaissant que les choses ne seront pas faciles.

Il a aussi préconisé l'art de ne plus négocier « tête baissée » et de retrouver la fierté qui caractérisait l'haïtien, se référant implicitement à la toute puissance de l'étranger actuellement sur le terrain.

Evoquant l'année scolaire dont l'ouverture coïncidait avec le lancement de sa campagne électorale, M. Alexis qui a été ministre de l'éducation nationale puis deux fois premier ministre, s'est engagé à doubler le budget de l'éducation s'il accède à la présidence.

Il a également promis de tout entreprendre en vue de favoriser l'afflux d'investissements directs en Haïti.

Le candidat à la présidence du MPH a enfin lancé un appel à la mobilisation pour éviter la manipulation des résultats des élections.

Outre les partisans chauffés à blanc, dont l'épouse du candidat Mme Fédérika Alexis, on pouvait remarquer dans l'entourage de M. Alexis le président du MPH, Samir Mourra, et l'ancien vice-président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Rodol Pierre, qui avait dénoncé, jusqu'à devoir abandonner son poste, les graves irrégularités dont l'organisme électoral s'était rendu coupable dans l'Artibonite et le Sud, lors des dernières élections pour le renouvellement du tiers du Sénat. [jmd/Radio Kiskeya]

____________________

Haïti-Elections

Les étrangers ne font qu'exploiter à leur profit la crise haïtienne, déclare le président de la CNDDR Alix Fils-Aimé.

Il dit ne disposer d'aucune information sur la distribution d'armes dans le pays, comme le soutient l'ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis

jeudi 7 octobre 2010,

Radio Kiskeya

La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et les Organisations Non Gouvernementales (ONG) présentes sur le terrain ne pratiquent que le « business crise », a déclaré mercredi M. Alix Fils-Aimé, président de la Commission Nationale de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (CNDDR), dans une interview accordée à Radio Kiskeya.

« Les étrangers trouvent leurs intérêts dans nos crises et jamais Haïti n'avancera tant que ses propres fils ne se seront résolus à assumer leur destin », a poursuivi le responsable de la CNDDR, une entité avec laquelle la mission onusienne a collaboré dans les initiatives qui visaient à démanteler les gangs constitués après le départ du président Jean Bertrand Aristide en 2004.

Alix-Fils-Aimé a fait ces déclarations en marge d'une réaction qu'il était invité à produire concernant les récentes révélations de l'ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis, candidat à la présidence sous la bannière du Mouvement pour le Progrès d'Haïti (MPH), relatives à la distribution d'armes par le gouvernement dans le but de contrôler les prochaines élections. Le président de la CNDDR qui estime que ce serait vraiment grave si de telles révélations étaient fondées, affirme ne disposer d'aucune information en ce sens. Il estime que ce serait à M. Alexis de fournir des détails à ce sujet. Par contre, il admet que, à chaque période électorale, des groupes tentent d'accéder au pouvoir par la violence.

M. Fils-Aimé a enfin réitéré la volonté de la CNDDR et de la Police Nationale d'Haïti à continuer l'œuvre de désarmement et à sévir contre les bandits. [jmd/Radio Kiskeya]

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)