Le cholera et ses ramifications dans l'Artibonite et le reste du pays Le séisme du 12 janvier 2010 a fait outre les 300.000 morts, 1,5 million de sans-abris et de déplacés .Ces derniers vivent dans un état de promiscuité généralisée qui autorise toutes les formes d'épidémies. Curieusement l'épidémie de cholera causée par le microbe Vibrio cholerae n'a pas éclaté á Port-au-Prince où vivent sous les tentes 1,3 million d'habitants. Elle a éclaté dans le Bas Plateau Central et dans le Bas Artibonite. De là elle a gagné la commune de l'Arcahaie dans le département de l'Ouest. Cyrus Sibert Cap-Haitien Haïti 22 Octobre 2010, a rapporté trois cas de cholera á Plaisance et á Limbé dans le département du Nord. Le dernier bilan communiqué par le MSPP fait état de 210 morts et de 2 .679 hospitalisés. A Date l'OMS attend les résultats des examens de son propre laboratoire avant de confirmer la thèse du cholera avancée par le laboratoire national d'Haïti. Devant l'ampleur de l'épidémie, le docteur Saint-Laud de l'Hopital de St Marc , est très inquiet : « Maintenant j'ai peur pour Saint-Marc, d'abord car tout l'hôpital est contaminé. On n'a pas encore de dispositions pour limiter les zones qui sont contaminées et les patients vont par-ci, par-là. Les patients vont déféquer n'importe où. On n'a pas encore les moyens de bien gérer les déchets. Donc je pense que Saint-Marc est en grand danger et je pense que Port-au-Prince aussi parce que beaucoup de gens qui travaillent ici vivent à Port-au-Prince. Je ne sais pas mais avec les souliers, comme il y a des déchets partout, c'est sûr qu'on va emmener des germes à Port-au-Prince. Je ne le souhaite pas mais je peux dire que l'on court un grand risque » « Ce que les médecins, les autorités et les ONG redoutaient est arrivé : dans la journée de vendredi, deux décès dus au choléra ont été enregistrés à Port-au-Prince. Le pire peut être envisagé car dans la capitale, il y a toujours plus d'un million de sinistrés du séisme qui vit dans les rues, dans les camps, dans des conditions sanitaires très inquiétantes ». (Source RFI Amélie Baron 22 oct 2010) En vertu de la violence et de la vitesse de propagation du cholera le gouvernement de la république d'Haïti a déclaré l'état d'urgence sanitaire sur tout le pays. Panique et fuite de la zone La violence et la vitesse de propagation de la maladie ont crée une panique généralisée dans la zone. Les habitants pris de peur fuient en masse les régions de l'épicentre et migrent vers les villes les plus proches. Cette migration contribue á disséminer le microbe qui a une période d'incubation d'un á cinq jours. Production de légumes fruits et de légumes feuilles Quand on parle du système d'irrigation de l'ODVA, on voit seulement le riz , cependant il y a aussi les autres cultures diversifiées , le pois, l'oignon, la tomate, la patate, l'Aubergine, le mais, le Mazoubel, la banane, le Pois Congo, le kalalou, et le melon. A Desarme, Drouet, Duval, Mory, Mauger ,Savanne á Roche d'Allaie Arnaud ,Marchand Dessalines qui représentent la zone d'épicentre du Cholera, on produit et on mange le Lalo, le Panzou, le Caya le chou, la laitue, le cresson, l'épinard, le pourpier ,la patate, la Liane panier ,la Chicorée, le Cresson , la moutarde ,le Cœur de Mazoubelle , la Liane pois Ginen. La majorité de ces légumes feuilles souillés représentent la base de la consommation des Artibonitiens et des Port-au-Princiens. Il faudrait penser á la dissémination du microbe du Cholera par les légumes infestés .
Mode de commercialisation et de conservation des légumes feuilles On coupe le légume á l'aube ou tard dans l'après midi. Le conditionnement se fait dans des récipients recouverts de linges mouillés et placés dans des endroits frais. Au marché on garde ces légumes á l'ombre et on les arrose de temps en temps de façon á augmenter l'humidité relative du milieu ambiant pour diminuer la transpiration. Cette méthode de conservation avec l'eau ne dure que deux jours au plus et peut propager le microbe si l'eau et les linges sont déjà pollués.( Contribution á l'étude de quelques légumes feuilles mars 1987 Marie Katleen Pierre) Les légumes se vendent dans tous les marchés de Haut et de Bas Artibonite, tant á Port-au-Prince qu'au Cap haïtien. L'eau d'arrosage dont on se sert pour arroser les légumes apportés au marché provient de la même eau tirée des canaux d'irrigation de la vallée de l'Artibonite. A Port-au-Prince, on ignore d'où les marchandes de la Croix des Bossales prennent l'eau d'arrosage des légumes pour les tenir au frais et empêcher la perte d'eau par transpiration. Les marchandes en vendant les légumes au Cap,á Port-au-Prince, et aux Gonaïves peuvent propager le microbe. Toutes ces eaux sont polluées et venant des gens vivant sous les tentes , elles constitueraient une boisson potentiellement mortelle. (Jean Baptiste Jean Willy Oct 1992). NB-Utilisation éventuelle de séchoir solaire á la place de l'arrosage pour conserver les légumes
Le système d'eau Potable. Le système d'eau potable á Brocozel, Drouet,Villa, Fabias, Desdunes ,jean Denis, Lacouti, Pont Sondé, Dipson, Brizard, Grand Bera, Grande Saline est constitué de puits domestiques d'une profondeur de deux á trois pieds qui donnent une eau saumâtre. L'eau saumâtre facilite la vie du microbe dans l'eau. Le canal SCIPA qui alimente en eau ces puits passe á coté de toutes les maisons d'habitation. (Interview M.William dans la vallée 20-21 oct 2010)
Un delta idéal pour le développement permanent du microbe du Cholera
Le choléra est une maladie extrêmement contagieuse dont la propagation est favorisée par les défaillances des réseaux sanitaires et par l'absence d'hygiène et de soins. Dans l'irrigation de la vallée il faudrait y voir surtout les 189 kilomètres de canaux et de drains primaires , les 115,9 kilomètres de canaux et de drains latéraux, les 1082, kilomètres de canaux et de drains secondaires , plus des millions de kilomètres de canaux tertiaires d'irrigation qui hébergent le microbe. Il faut aussi voir dans la vallée de l'Artibonite, le haut lieu d'un état de promiscuité intime et permanente où jeunes ,adultes, vieux, maitresses de maisons , cuisinières, travailleurs agricoles, pécheurs bœufs, cochons, cabris , canards, qui polluent ces eaux, les utilisent pour la boisson et pour toutes sortes d'usage domestiques (bain, lessive, irrigation, besoin á même le sol et quelques fois dans les rizières mêmes ). Il faudrait ne pas oublier le déversoir Salée flood Way, qui en période d'étiage est saumâtre et peut constituer un foyer idéal pour le microbe du cholera .Il faut compter environ 350 á 400.000 personnes qui sont exposées au microbe du cholera.
Les affluents du fleuve Artibonite Le fleuve Artibonite reçoit les eaux des bassins versants de plusieurs affluents : Guayanmouc, Thomonde, Cajencino, Mientas sur la rive droite , Onde verte, Roche blanche, Lascaobas, Fer a cheval, La Theme, sur la rive gauche. Il reçoit les eaux des bassins versants des rivières : l'Estere, Tapion, Cabeuil, Coupe à l'Inde , Bois, Maury , rivière Laverdure adossant la vallée. L'une quelle conque de ces rivières peut être contaminée et contaminer á son tour les eaux du fleuve jusqu'à Grande Saline qui est son embouchure. Ironie du sort et paradoxe conceptuelle, l'ODVA se donne des actions de gestion sur l'eau d'irrigation fournie par ces rivières et n'a aucune autorité pour contrôler les eaux des bassins versant qui font des crues sédimentaires de 6000 m3 á l'année.( Victor André, ODVA son passé, son présent et son avenir1980-81) . Il n'existe aucun projet sérieux de contrôle des eaux de ces bassins versants en dehors d'une parodie de projet de reboisement du Bassin versant fleuve Artibonite de 3 millions de gourdes donnés en cadeau à une ONG á Belladère.. Récemment selon les informations qui circulent sur Internet, elles font état d'usure de cinq turbines du barrage de Péligre qui déverseraient cinq drums huiles lourdes dans le fleuve. Ces fuites non contrôlées pourraient elles être a l'origine de cette épidémie. ?
A Port-au-Prince, la DINETAB, ex CAMEP , organisme autonome s'occupant de l'eau, a toujours souligné la pollution par les matières fécales des sources qui alimentent toute la communauté urbaine de Port-au-Prince. Dans cette communauté, la majorité des propriétaires creusent des latrines dans le sol. Dans la plaine de la Croix des Bouquets , l'eau du sous sol est á peine á deux pieds de profondeur en certains endroits. Les eaux des puits artisanaux sont un mélange d'eau et de matières fécales riches en E. coli et éventuellement en Vibrio cholerae, si les déplacés qui vivent un peu partout dans la communauté urbaine de Port-au-Prince viennent á être touchés..
Spot prevansyon Kolera
Sou'w pranl bone, peson pap mouri. Men sa pou'w fê : Pwoprete tout la jounen, tout kote'w pase. Pa bwe dlo sispek. Trete dlo wap bwe ak Klowoks. Lave men'w, chak fwa ou soti nan water, anvan'w met men nan bouch Pa manje nan menm asyet, pa bwe dlo nan menm gode ak lot patne'w. Pa manje nan restoran chen janbe pou le moman, Sevi ak klowoks pou laver fwi ak legim ou vle manje.
REF -Interview M William dans la vallée de l'Artibonite 20-21 octobre 2010 -RFI Amélie Baron 22 oct 2010) -Reseau Citadelle Cyrus Sibert 22 oct 2010 -Dr Jocelyne Louis MSPP 21 Oct 2010 interview a la radio -Enquete á l'ODVA M William oct 2005/PIA -Systeme de drainage et Cultures maraicheres dans la valle de l'Artibonite Mémoire de sortie Jean Baptiste Jean Willy Oct 1992 -Contribution a L'Etude de quelques legumes feuilles Marie Katleen Pierre Mémoire de sortie FAMV mars 1987 -L'ODVA Son Passe ,Son Présent et Son Avenir ODVA Mars 1982 ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
mardi 26 octobre 2010
Le cholera et ses ramifications dans l’Artibonite et le reste du pays.
lundi 25 octobre 2010
Jacques Edouard Alexis invite la base de l’INITE à trahir Jude Célestin, l’imposture.
Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com Les partisans de l'INITE rejettent leur implication dans l'annulation du mandat d'amener lancé contre Gracius Laguerre pour le meurtre du jeune Nixon Jean-Laguerre. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Open letter about child abuse in Cap-Haitien : "A sick feeling in my stomach"
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October 26, 2010
Jeffrey von Arx, S.J. President Fairfield University Fairfield, Connecticut
Dear President von Arx,
I came away from our brief meeting on Saturday with a sick feeling in my stomach. It's the same feeling I got in late 1999 after I spent time at the courthouse in Portland, Maine looking through documents in the legal case, Doherty v. Rev. James Talbot, S.J. and Cheverus High School.
In the mid-eighties, Michael Doherty was a student at Cheverus High School in Portland when he was sexually abused by his Jesuit teacher and coach, Rev. James Talbot, S.J. As I perused the case file, I could not believe that the attorneys representing Cheverus, my Jesuit alma mater, while never once denying Talbot's guilt, were asking manipulative and harassing questions to members of the Doherty family in an effort to disparage and berate them. They even asked Michael Doherty, who was sexually abused by Talbot when he was 15 years old, if it "felt good;" i.e. when he was raped by Talbot.
The sick feeling I got that day was as a result of the full realization that the Jesuits, my former teachers and spiritual directors, had zero interest in the "promotion of justice" for this child sex abuse victim and his family and, instead, were only concerned with reducing or eliminating financial reparations for the harms and injuries inflicted upon Michael Doherty as a result of his abuse.
During the meeting between you and me, President von Arx, I pleaded with you to make available temporary funds to pay the costs of school and food for the abuse victims in Haiti who are back on the streets due to the closing of Project Pierre Toussaint. Back and forth we went, you telling me that you were working with Order of Malta officials to reopen the school and me telling you that the kids are hungry as we speak and need to pay for school now. You assured me that, within two weeks, you and Malta officials would be announcing a partnership with an already established organization in Cap Haitian. I reminded you that you've been saying the very same thing for two years. In addition, I cautioned you about the importance of including members of the Cap Haitian community in any plans you are developing. What you think the community wants and needs may very well not be what they want and need.
As I walked away from our meeting, though, the sick feeling I first got back in 1999 returned. It wasn't so much what you said as what you didn't say.
It's been two years since the boys were forced back on the streets because the school closed, yet you didn't ask for any information about their current physical and emotional well being.
You didn't ask if the small amounts of food we have been able to obtain are sufficient to keep the boys from not being hungry all the time.
You didn't ask if the boys have a safe place to sleep at night, or if any of them have been assaulted or harmed as a result of being back on the streets.
You didn't ask if they have blankets for the cold nights.
You didn't ask for the number of boys who are back in school and how much more money is still owed for tuition.
You didn't ask me to thank Cyrus Sibert for his 24/7 assistance to the boys. It is Cyrus who convinced school administrators to admit the boys with a small down payment. It is Cyrus who distributes the weekly ration of beans and spaghetti. It is Cyrus who finds a doctor when a boy needs medical treatment. It is Cyrus who made arrangements for the boys to have shoes for school. It is Cyrus who provides emotional comfort to the boys.
No, President von Arx, not once did you, a Jesuit priest, lean over your desk and say to me, "How are the boys really doing? How do they survive each day? What's it like for them?"
If you really cared, you would have asked. And, that's why I have a sick feeling in my stomach.
Sincerely, Paul Kendrick Fairfield University '72 ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
NEPALESE UN TROOPS RESPONSIBLE FOR CHOLERA OUTBREAK.
FLASH–FLASH-FLASH NEPALESE UN TROOPS RESPONSIBLE FOR CHOLERA OUTBREAK October 24, 2010 Haiti is a land with absolutely no history of cholera. Haiti's Minister of Health, Doctor Larsen snapped…."I don't know where it came from!!!" when a journalist asked a rather stupid question, a question that seemed to blame Haitians for this current outrage. How is it that we are now assailed with a cholera epidemic? As with any study, one must look at the cause and effect. An the hastily mounted investigation revealed a truth that the United Nations is now trying to suppress. By suppressing the truth, a proper handling of the emergency is less likely. In this case, the cause is the Nepalese United Nations, MUNUSTAH contingent in Mirebalais. Some, if not all, of this contingent are Cholera Carriers…….people who carry the cholera threat within their systems, without suffering any apparent problems. This CONTINGENT defecates, like any other contingent, with the exception that their shit carries the cholera strain. Locals say the Nepalese are not the most sanitary people in town. This human debris has been eaten by animals, or dumped into the water table in such a way that it has infected a tributary to the great Artibonite River system, a system upon which countless Haitians depend upon for life-giving water supplies. Now that we have the cause, what is the effect??? The effect is two fold, at least. First of all we have an immediate threat of cholera, and all that comes with this disease. People will die. There is wide spread panic. Foreigners are avoiding Haiti – like the plague – as the saying goes, and we do have a plague, one brought by the foreign troops. With the introduction of Cholera, we will now have your own base of Carriers, to stand as potential threat in the immediate and long-term future. We have a new threat that did not exist before. In the short, medium and long-term Haiti will suffer from a reputation that derails all types of investment….and tourism. Who wants to vacation in a place that has a history of cholera. Haiti was once – WRONGLY – blamed for the AIDS/SIDA problems in America. This stupidity effectively ruined many things for a small – charming nation. When the truth was finally discovered, it was already too late. The damage had been done. Let's reveal the truth on the Cholera outbreak now! Our MINUSTAH guests are responsible and focus on a cover-up, rather than a full-bodied treatment of something that could get much worse over the coming days. The United Nations should look into the health backgrounds, of all contingents, before sending them to infect uninfected territories…or is their approach one to spread disease and thus justify bigger and better treatment projects – with the attendant costs added to the already horrendous UN budget ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
dimanche 24 octobre 2010
No money coming from Fairfield U. for Haiti sex abuse victims.
No money coming from Fairfield U. for Haiti sex abuse victimsMichael P. Mayko, Staff WriterPublished: 08:16 p.m., Saturday, October 23, 2010FAIRFIELD -- Paul Kendrick woke up Saturday morning with confidence and hope. The Maine advocate for victims of sexual abuse at Doug Perlitz' Project Pierre Toussaint in Haiti was confident he would convince Fairfield University President Jeffrey von Arx to contribute $25,000 to help school, feed and treat 20 of the young victims. After all, Kendrick claims Fairfield University is partly responsible. They promoted Pertliz and heaped honors on the 1992 graduate who created a three-stage program to help feed, clothe and educate street boys in Cap-Haitien, Haiti's second largest city. Then in August, following a yearlong legal battle, Perlitz pleaded guilty to a federal charge of traveling to Haiti to engage in sex with one minor boy. "I'm going to tell von Arx I have a desperate situation and they are partly responsible," said Kendrick, a 1972 Fairfield University graduate who had sought this meeting for nearly a year. "I need the money to get these kids through April." As Kendrick made the walk to the meeting, his associates -- including the Rev. Robert Hoatson, who operates Road to Recovery in Livingston, N.J., for victims of sexual abuse by clergy; Paul Kellen, a founder of National Survivor Advocates Coalition; Dick Regan and Kevin Waldrip, both victims -- and others handed out 300 leaflets describing the plight to people entering the North Benson Road gate to celebrate Parents' and Homecoming weekend. About an hour later, Kendrick returned dejected and disappointed. "It was low tone and cordial," Kendrick said before adding, "He's not going to help us. I've just got to keep trying to Band-Aid this." Kendrick then gave a lengthy filmed interview to CNN. The station plans to broadcast a lengthy segment about the Perlitz case during its Dec. 20 edition of "Anderson Cooper 360." It will come the night before Perlitz is sentenced by U.S. District Judge Janet Bond Arterton at the federal courthouse in New Haven. "I warned Paul the church usually uses these events not to reach out in a positive Gospel manner, but to avoid more negative publicity," said Hoatson, who, because of his work with survivors of clergy abuse, is on administrative leave from the Newark Diocese. The State Department and the Department of Homeland Security are arranging to fly six of the victims and two of the officials from the school to speak at the sentencing. Also expected to come is Cyrus Sibert, the journalist who exposed the abuse in a 2007 series of reports. Mark Gregorio, a spokesman for Fairfield University, said the school would not be making a comment on the private meeting. Earlier he released a statement in which the university maintains it has "identified partners in Connecticut and Cap-Haitien" and is in discussion with them with the hope of reaching "a resolution soon on how best to provide significant assistance to the children of Cap-Haitien and the former residents of Project Pierre Toussaint." "I can't tell you how disappointed I am," Kendrick said. "I'm a guy who never ceases to be amazed by leaders of the Catholic Church." ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus SibertReconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |