samedi 27 novembre 2010

La mère de Gérard Maxineau dans un geste symbolique rappelant a l'homme qu'il est poussière.

Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

Le journaliste Gérard Maxineau, endeuillé au Parc du Repos.

Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

Roilliace et Pharel, 2 neg Okap.

Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

Des amis aux Funérailles de Maitre Maze.

Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

Funérailles de Maitre Maze Maxineau, 73 ans.

(Photo du journaliste Gérard Maxineau a l'église Sacre-Coeur du Cap-Haitien)

Funérailles ce samedi 27 novembre 2010, de monsieur Jean Mary Maze Maxineau, le père du journaliste Gérard Maxineau, correspondant de Radio Kiskeya et collaborateur de Réseau Citadelle.

En cette occasion, nous présentons nos condoléances a Gerard Maxineau, Hervé Maxineau (Ti Pouch) et a toute famille Maxineau.

Maitre Maze est connu dans la ville du Cap-Haitien comme un ancien professeur exemplaire. Il représente une perte énorme pour la communauté capoise qui caractérise le départ d'une génération d'hommes sérieux, studieux, courageux qui personnifaient la fierté christophienne.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
27 novembre 2010
www.reseaucitadelle.blogspot.com
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

vendredi 26 novembre 2010

Sagesse électorale : René Préval devait négocier sa reddition.

La campagne électorale prend fin ce vendredi 26 novembre 2010. Les élections législatives et présidentielles se tiendront ce dimanche 28 novembre 2010. Après plusieurs mois de palabres, de violence et d'incertitude, nous voici au jour J. Comme deux armées dans l'antiquité, dans quelques heures les guerriers seront en contact, les camps vont croiser le fer. Dieu seul sait qui seront les survivants, qui remportera la victoire et qui accéderont au pouvoir pour les cinq prochaines années.

Pourtant, Il est certain que le grand perdant de toute cette mise en scène est le régime en place. Malgré les millions déversés sur le pays, le candidat du parti au. pouvoir n'arrive pas a décoller dans les sondages. Le pire, cette dernière semaine, ses déboires ont multiplié, il a connu des moments difficiles sur le terrain. Depuis son débat contre Mirlande Manigat et Yvon Neptune, on observe dans les grandes villes un phénomène Martelly. Les jeunes exclus se retrouvent dans son discours contestataire, son langage simple, ses expériences de simple citoyen en lutte dans un pays difficile et sans opportunités pour eux. Ce sentiment pousse des partisans du musicien-candidat a envahir ses meeting publics au cris d'Aba Inite, Vive Martelly, Boeuf la manje fey la. De plus, Madame Manigat continue de creuser l'écart le laissant loin avec 16 points de différence.

Les émeutes "anti-Minustah, anti- choléra" de la semaine du 18 novembre 2010, créent un sentiment de rébellion populaire. Des jeunes n'attendent qu'un élément déclencheur pour réagir. Une crise électorale mettrait le feu au poudre.

Dans ces circonstances, René Préval n'a d'autre choix que de respecter le verdict des urnes. Un leader intelligent passerait des instructions a ses bases pour faciliter un plébiscite du candidat dont l'élection est le plus plausible tout en se concentrant sur une majorité parlementaire.

Il est clair que toute magouille pour imposer Jude Célestin enfoncera notre société dans la violence. Il ne pourra pas gouverner dans ce contexte de catastrophes en cascade. La propagation du choléra entraînera d'autres violences. Les sinistrés du 12 janvier 2010, n'ont pas encore dit leur mot.

Une décision de sagesse sur la présidence mettrait fin a cette situation de polarisation née de la période électorale. Le second tour des législatives serait plus calme et plus serein. A ce stade, Préval pourrait jouer sa survie avec sérénité.

Au pouvoir, les gens perdent leur lucidité. Les groupes d'intérêts qui dépendent du régime verront en cette analyse une stupidité a rejeter. Cependant, nous sommes sûrs que si le régime en place prend le risque de déclencher la violence par l'exécution de son plan de fraudes massives, non seulement il ne pourra pas gouverner, mais aussi, il perdrait l'avantage de pouvoir survivre grâce a une représentation au parlement et dans des mairies. Avec, des candidats a tous les niveaux, l'INITE peut représenter une force politique non négligeable. Même sans la Présidence, Préval et sa clique pourraient rester au pouvoir a un niveau ou a un autre.

Cependant, si le régime en place met a exécution son plan de fraudes massives, ce que les radicaux souhaitent, on devrait s'attendre a une rébellion grandissante qui aboutirait a son renversement, son déchoucage, jusqu'aux collectivités. René Préval et les groupes d'intérêt qui le supportent seront attaqués jusque dans leur fief avec des conséquences économiques graves.

Nous souhaitons que le pouvoir en place pourra suivre l'exemple de Juan Bosch, de Pena Gomez et de Juaquim Balaguer pour éviter le chaos politique en cette conjoncture difficile de la vie nationale.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
26 novembre 2010
www.reseaucitadelle.blogspot.com
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

jeudi 25 novembre 2010

Flash! Des coups de feu dans un meeting du RDNP, la situation...

Nous sommes témoins d'un incident survenu sur la place Notre Dame du Cap-Haitien.

Madame Mirlande Manigat s'adressait a une foule quand des inconnus ont envoyé des objets sur le podium. Ce qui a provoqué la réaction de ses agents de sécurité rapprochée qui ont tiré en l'air.

Quelques minutes après, Madame Manigat est revenue au micro pour terminer son discours en demandant aux assistants de rentrer chez eux.

Durant tout le meeting, un groupe de jeunes scandait "Vive Martelly", il y a aussi les partisans aigris du parti INITE qui souhaitaient perturber la rencontre.

Pour le moment tout est rentré dans le calme. Madame Manigat a pu retourner a son hôtel sans difficulté.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
25 novembre 2010
www.reseaucitadelle.blogspot.com
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

Election en Haïti: JUDE CELESTIN s’invente un titre d’ingénieur de l’EPFL

Électionen Haïti: JUDE CÉLESTIN s'invente un titre d'ingénieur de l'EPFL

PRÉSIDENTIELLE | Parmi les 18 candidats à la présidentielle, Jude Célestin, affirme être diplômé de la haute école. Or il n'en est rien.


http://www.24heures.ch/actu/monde/election-haiti-favori-invente-titre-ingenieur-epfl-2010-11-24


© AFP | Grâce à ses gros moyens, Jude Célestin a fait tapisser les murs des villes avec ses affiches.

Dominique Roux | 25.11.2010 | 00:00

«Je suis diplômé de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse) en génie mécanique. Dans sa catégorie, L'EPFL est l'une des meilleures écoles au monde.»

Flatteuse pour la haute école des bords du Léman, cette phrase est tirée de la présentation de Jude Célestin, l'un des 18 candidats à la présidentielle, dont le premier tour aura lieu dimanche en Haïti. A 48 ans, ce proche du président sortant René Préval (qui ne peut pas se représenter) est l'un des favoris du scrutin.

Dans un pays frappé par le choléra et dont plus de 1 million et demi d'habitants vit encore dans des conditions effroyables, dix mois après le tremblement de terre du 12 janvier, se présenter comme ingénieur serait un magnifique argument électoral. Qui de mieux, en effet, qu'un scientifique – actif ces dernières années à la tête du Centre national d'équipement qui gère l'essentiel des travaux publics en Haïti – qui de mieux, donc, pour diriger le pays et sa reconstruction?

Pas dans la liste

Le problème, c'est que Jude Célestin n'apparaît nulle part dans les registres de l'EPFL. Son porte-parole, Jérôme Grosse, est formel: «La personne en question n'apparaît pas dans la liste des diplômes d'ingénieurs de l'EPFL.» L'institution n'en dira pas plus.

Cependant, à la décharge de Célestin, d'anciens étudiants n'excluent pas qu'il ait pu fréquenter tel ou tel cours en auditeur libre, mais de cursus menant à un diplôme, pas de trace.

Selon nos informations, Jude Célestin, né le 19 juin 1962 à Port-au-Prince, a bénéficié de 1983 à 1986, d'un permis B délivré par les autorités vaudoises, puis d'un visa touriste de 5 jours en 2007. Mais qu'a donc fait le jeune homme durant ces années passées en Suisse?

«Oh, vous savez, c'était un homme à femmes qui aimait faire la fête», raconte un Haïtien de Lausanne qui l'a bien connu à l'époque, mais préfère garder l'anonymat pour ne pas mettre en danger sa famille restée au pays. «Il passait la plupart de son temps à l'Association des travailleurs antillais de Suisse où il aimait faire le DJ», ajoute ce témoin.

Jude Célestin n'a donc pas laissé le souvenir d'un étudiant studieux, dans la communauté haïtienne lausannoise. On y dit aussi qu'il aimait les voitures et que c'est à cause d'elles qu'il a dû quitter la Suisse.

«Il ne payait plus ses assurances ni ses amendes, dit un autre témoin, et un jour il a été pris, par hasard, dans un contrôle de police à la gare de Lausanne.» A-t-il été expulsé, ou a-t-il quitté la Suisse de son plein gré? «On ne peut pas le dire, répond l'Office fédéral des migrations, cela relève de la protection des données.»

Jude Célestin sera-t-il élu à la tête d'Haïti? Selon les observateurs, il a les moyens financiers et les appuis politiques nécessaires. Malgré des démêlés avec le fisc de Floride – où il posséderait plusieurs maisons – il pèserait plusieurs millions de dollars et bénéficie du soutien du parti présidentiel INITE (unité en créole). Cependant, une victoire au premier tour de «l'ingénieur» semble difficile. Réponse dimanche.

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Des électeurs dans un état cholérique / 20 minutes.

Des électeurs dans un état cholérique

 

24 novembre 2010


Amélie Baron


HAïTI - Le peuple ne comprend pas l'urgence de tenir des élections, seulement dix mois après le séisme « Chaque matin en me levant, je n'ai rien à donner à manger à mes enfants, je n'ai pas les moyens de les envoyer à l'école. Le choléra tue le peuple haïtien et on me parle d'aller voter ? » Vita Sauveur enrage. Elle qui survit sur la place du Champ-de-Mars, face aux ruines du palais présidentiel, ne comprend pas l'urgence de tenir des élections.


Crispations


Pourtant dans trois jours, 4,7 millions d'électeurs seront appelés aux urnes pour élire 98 députés, 11 sénateurs et le nouveau président de la République. Quand en juin, les autorités avaient pris la décision d'organiser ce 28 novembre les élections, elles savaient que les défis seraient de taille. La situation s'est aggravée avec l'épidémie de choléra, qui a fait plus de 1 400 morts en un mois, mais l'Etat veut poursuivre le difficile processus électoral. Depuis le départ de Duvalier en 1986, Haïti a toujours connu des crispations à l'approche des élections.


Cette année n'a pas échappé à la règle : la crise humanitaire a exacerbé la colère. Au Cap-Haïtien, la population a violemment manifesté contre les casques bleus, soupçonnés d'avoir apporté le choléra dans le pays. Les confrontations ont causé la mort de deux personnes. Depuis, les barricades ont été levées dans la deuxième ville du pays mais la tension reste forte. Et dans la capitale, ce que redoute la population, ce sont des manifestations violentes.


Premières concernées : les milliers de familles qui vivent sur le Champ-de- Mars. A l'approche du jour du vote, Ketline Cadet craint pour sa vie. « A chaque élection, le pays est sens dessus dessous. On est toujours pris au milieu des tirs, les murs de nos maisons étaient marqués d'impacts. Mais maintenant nous sommes devant le palais national, sous les tentes.» Son plus jeune fils dans les bras, elle oscille entre désespoir et colère. « Une seule cartouche suffira pour percer les bâches. J'ai peur parce que je n'ai aucun endroit pour m'endormir en sécurité. »


Une grande inconnue, la participation


Déjà les partis politiques se livrent une bataille acharnée : pas un mur de la ville qui ne soit recouvert d'innombrables affiches des candidats. Les enjeux du pouvoir n'ont sans doute jamais été aussi importants : l'équipe qui sera au pouvoir à compter de février aura à charge, avec la Commission intérimaire pour la reconstruction (coprésidée par le Premier ministre actuel, Jean-Max Bellerive, et l'ancien président américain Bill Clinton), de gérer les milliards de dollars d'aide venus de l'international après le séisme. Mais avant même de penser à l'avenir du pays, avec la crainte des violences, la psychose du choléra, la grande inconnue reste la participation des Haïtiens au vote.


La reproduction, la redistribution ou la syndication du texte ci-dessus, dans son intégralité ou en partie, nécessitent l'autorisation préalable et expresse de


20 Minutes.

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)