Peut-on organiser des élections crédibles avec René Préval? By Cyrus SibertPar Cyrus SIBERT Cap-Haïtien, le 02 Décembre 2008 ; (Ré.Cit.).- "Ce qui compte, ce n'est pas ceux qui votent, c'est ceux qui comptent les votes." (Joseph Staline). Le 4 novembre 2008, le monde observait l'élection de Barack OBAMA à la présidence des États-unis d'Amérique. L'afro-américain a pu, grâce à un système politique méritocratique remporter les élections. Ceux qui s'attendaient à un coup de force des conservateurs de l'establishment, ont eu la grande surprise: le mérite est l'idée directrice de l'hyperpuissance mondiale, les institutions sont adaptées en ce sens, leur renforcement a toujours été le souci des dirigeants américains. Elles sont là pour neutraliser les réflexes primaires des groupes ou des clans. Même là où le capital règne en maître, le peuple et son vote, légalement exprimé en toute liberté, constituent la base d'une démocratie. Les élections ne sont pas un moyen de maintenir au pouvoir des régimes en faillite, des dirigeants voyous, comme on le voit dans plusieurs pays du tiers monde dont Haïti. Les lois sur le financement des partis empêchent aux riches et à la mafia d'imposer leurs candidats à coup d'argent sale. Le système de collecte de fonds de campagne reflète l'idée démocratique. Il permet aux citoyens de contrôler le système, grâce à leur contribution. On enquête sur la vie des candidats. Même avec des imperfections, on constate un souci de grande moralité dans le système électoral des États-unis. On est loin de ces élections de chez nous dont les candidats sont des repris de justice, des criminels de droits commun, des corrompus, des narcotrafiquants, des bandits de grands chemins, financés par la mafia et l'argent sale de la drogue, du kidnapping ou par des fonds occultes de pays amis comme le Taiwan. Les élections ne constituent pas un moyen de recycler les voyous et les nuls irresponsables qui à leur actif n'ont rien que la débauche et la perversion. L'Institution électorale, pierre angulaire du projet démocratique haïtien. Le mode de renouvellement des dirigeants à la tête de l'État constitue la pierre angulaire de la stabilité en Haïti. L'histoire des régimes dictatoriaux démontre le souci des tyrans de bloquer le cheminement des élites à des postes stratégiques au niveau de l'État. On cherche, comme aujourd'hui, à faire main basse sur la machine électorale. On se souvient encore de ces élections dirigées depuis le Ministère de l'intérieur, de ces résultats imposés par l'armée ou par la police – exemple 21 mai 2000. Les citoyens n'ont pas eu droit de vote. On utilisait toutes sortes de tactiques pour empêcher le vote populaire légalement exprimé et crier victoire avant même la proclamation officielle des résultats. En conséquence, le changement de régime et de politique se fait dans la rue. Dans l'impossibilité de s'exprimer, la subversion reste l'alternative. D'où l'instabilité que connaît Haïti depuis son indépendance. Les observateurs de la communauté internationale critiquent souvent les insurgés et les rebelles, les accusant d'être à la base des chambardements. Nous estimons ces critiques superficielles et irresponsables, car les observateurs ne sont pas sans savoir les dispositions de planification des fraudes électorales. Ils sont souvent complices. Le 14 novembre 2008, lors d'un point de presse du Chef Civil a.i. de la MINUSTAH Oumar BA dans le Nord, nous avions appris que l'appui de la MINUSTAH au Conseil Électoral Provisoire s'arrête à la sécurité et à la logistique. La Mission n'entend pas superviser tout le processus. C'est une affaire haïtienne. En réponse à la question: Pourquoi n'observez vous pas tout le processus, c'est à dire du recrutement du personnel de l'appareil aux opérations de vote? La réponse est: Notre travail s'arrête à la sécurité et à la logistique (transport et entreposage). Une réponse inquiétante, vu que tout le monde est au courant des projets de main mise de la Présidence sur le Conseil Électoral Provisoire; déjà il est bruit que certains dossiers déposés par des jeunes diplômés pour intégrer l'appareil électoral au niveau des Bureaux Électoraux Communaux (BEC) du Nord sont portés disparus. L'ancien premier Ministre Jacques Édouard Alexis, à travers les cinq Ministères qu'il contrôle, finance déjà sa campagne électorale. Le Ministère de l'Intérieur se prépare à diriger comme aux temps des Duvalier, les élections. Les BED (Bureaux Électoraux Départementaux) seront aux mains des hommes du régime. Les présidents de bureau de vote seront des hommes d'Alexis. Toute la machine électorale actuelle sera dominée par le pouvoir en place. On s'achemine vers des élections officielles de jadis. La démocratie n'avancera pas. Comme en 2000, les pressions du Palais national sur l'institution électorale en vue d'obtenir des élections officielles accoucheront la polarisation de l'espace politique, des conflits, des affrontements et l'instabilité. Quel intérêt a un citoyen moral à participer à des joutes qui ne viseront qu'à redorer l'image des criminels, des trafiquants de drogue et des corrompus? Dans le Nord, il est évident que les élections sénatoriales catapulteront Moise Jean-Charles, un homme accusé par une enquête de l"OEA d'incendies criminelles, impliqué dans le meurtre de Guy Salvant, le frère du Député de Limonade- Quartier Morin Hugues Célestin et Nawoon Marcelus ancien député Lavalas de la Grande Rivière du Nord accusé par l'Ambassade des États-unis de trafic de drogue. Car le CEP étant une succursale de Jacques Édouard Alexis, le peuple ne pourra pas s'exprimer en faveur d'autres candidats populaires. La pédagogie des élections Pourtant, les élections devraient constituer l'axe central du processus démocratique en Haïti. L'organisation de joute électorale devrait donner à la nation la possibilité de changer de politique sans violence, mais à travers les urnes. Le filtrage des candidats à partir de leur casier judiciaire et de leur niveau moral devrait servir d'exemple et encourager les jeunes à rejeter la délinquance. Les débats entre candidats devraient jouer un rôle d'éducation et de sensibilisation des citoyens face aux grands défis de la nation. Les confrontations idéologiques devraient permettre de réduire les élans populistes d'explications faciles et de rejeter les approches manichéennes. En Haïti, nous sommes loin de cet objectif. Nous avons une démocratie sans le droit. Les résultats des élections de 1990 que l'on se tue à qualifier dans les milieux diplomatiques, de 1ère élection crédible dans l'histoire d'Haïti, ont été publiés sur les ondes de Radio France Internationale et les foules du candidat populaire Lavalas n'ont pas permis le respect scrupuleux de la loi électorale en ce qui concerne les protestations, le contrôle des procès-verbaux, etc. En 2006, la rue a encore une fois imposé le Président Préval avec 48% des votes exprimés, alors que la loi électorale réclamait 50% plus 1. Nous sommes loin d'avoir des élections crédibles en Haïti. Le processus électoral en reste une mascarade pour légitimer les criminels, les corrompus, les apprentis dictateurs et leur pouvoir personnel. Conclusion Le Président René Préval refuse de respecter les échéances constitutionnelles. Depuis son élection à la tête de l'État d'Haïti, il y a tout fait pour ne pas organiser des élections. Plusieurs diplomates qui le supportent ont abondé dans le même sens, répétant qu'Haïti organise trop d'élections. Ainsi, il n'a pas organisé les élections indirectes qui devaient renforcer la tradition électorale en élisant un Conseil Électoral Permanent, comme le veut la constitution en vigueur. Le parlement n'est pas renouvelé. Il avance vers un dysfonctionnement de fait, car en 2010, le Sénat sera amputé de 2/3. Devant ce constat des dérives de la part du Chef de l'État, le consensus trouvé pour sa nomination par la communauté internationale en 2006 ne tient plus. En lieu et place du renforcement de la démocratie, il s'entête à manœuvrer, à affaiblir les institutions, dans le but de garder le pouvoir directement ou indirectement. La stratégie des démocrates devrait être de continuer la logique de blocage du processus électoral, jusqu'à la fin du mandat du Président René Préval. Car, il est connu de tous que le Palais national s'active à contrôler les Bureaux Électoraux Départementaux, les bureaux au niveau communal et les bureaux de vote. Le premier Ministre sortant Jacques Édouard Alexis, à partir de cinq (5) Ministères dont l'Intérieur qu'il contrôle promet des élections officielles. A travers le pays, on recrute des bandits comme candidats, membres de l'appareil électoral et/ou hommes de gangs pour les prochaines violences électorales. Avec la position géographique d'Haïti comme voie de transit pour les narcotrafiquants et les criminels de tout poil, on devrait mettre sur pied une procédure de ''vetting'' sur les candidats afin de réduire les nombres de bandits au pouvoir. La fin du mandat de René Préval et son départ diminueront la pression de ses hommes corrompus sur le système électoral. Une formule Président Provisoire et Premier Ministre Michèle D. Pierre-Louis serait un consensus idéal, pour la poursuite du processus constitutionnel et le rétablissement de la neutralité électorale et de l'esprit de négociation qui existait en 2006, celle qui avait permis à un homme comme René Préval de devenir Président d'Haïti, pour un second mandat. On pourrait profiter de cette nouvelle situation spéciale pour poser à partir d'accords entre les protagonistes de la classe politique et de la société civile, l'amendement de la Constitution ou de l'adoption d'une nouvelle Constitution. La réforme judiciaire et l'organisation des élections sont deux éléments fondamentaux pour la bonne gouvernance et la stabilité en Haïti. On comprend mal que les Nations Unies qui se disent en mission de stabilisation en Haïti refuse de s'engager à fond dans l'institutionnalisation des institutions électorales et judiciaires. "Ce qui compte, ce n'est pas ceux qui votent, c'est ceux qui comptent les votes." (Joseph Staline). RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 02 Décembre 2008, 12 heures 05. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? |
lundi 27 décembre 2010
Peut-on organiser des élections crédibles avec René Préval? By Cyrus Sibert
Nouvelle crise électorale, Haiti, Le Grand perdant. Par Cyrus Sibert (Retrouvé)
Le 28 novembre 2010 n'apporte rien d'autre qu'une nouvelle crise pour notre pays. En bon boulanger habitué a façonner sa pâte, René Préval croit pouvoir manipuler la Nation a sa guise au risque de créer de nouvelles crises. Les protestations contre les fraudes électorales de dimanche 28 novembre dernier ne font qu'affaiblir le pays sur la scène internationale. Une situation qui fait l'affaire du CIRH (Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti), des ONG et de la Minustah. Car, affaibli, notre pays Haïti ne pourra pas gérer sa reconstruction. Un gouvernement illégitime, contesté a l'intérieur, ne sera pas un interlocuteur capable de gérer les milliards attendus pour la reconstruction du pays. Nous sommes ainsi revenus a la case de départ. Ce qui rappelle les années 90. En ce temps, les diplomates-manipulateurs en poste en Haïti ont su encourager l'armée a commettre son coup d'État avec des promesses de supports de toutes formes. Des généraux, poussés par leur ambition politique, ont ainsi entraîné l'armée dans une impasse. L'institution de défense nationale l'a payé de son existence. En exile, les diplomates-manipulateurs ont pu inciter Aristide a exiger un embargo contre son pays. Ils ont stimulé son appétit pour le pouvoir pour atteindre leurs objectifs. Conséquences, l'économie nationale est détruite, aujourd'hui nous importons tout. L'agriculture dominicaine s'en est bien sortie. Aujourd'hui, notre peuple, a la recherche de produits agricoles, se fait humilié sur la frontière. De plus, depuis le coup d'État notre pays évolue dans une situation de tutelle: Interdiction d'acheter des armes, les ONG renforcées assurent la gouvernance, donc la gestion de l'aide internationale. L'État d'Haïti continue sa descente aux enfers. Après le retour du Président Aristide en 1994, les diplomates-manipulateurs ont compris sa maladie du pouvoir. Ils l'ont encensé, faisant de lui l'homme le plus fort de la région. Tout se faisait a Tabarre. Ils ont su stimuler son orgueil jusqu'à le porter a faire main basse sur le pouvoir. Aristide s'est ainsi fait piéger par la crise électorale de 21 Mai 2000 durant tout son mandat. Après avoir supporté l'opposition contre lui, ces mêmes diplomates-manipulateurs ont pu le pousser a signer une demande de mise sous tutelle d'Haïti. Aujourd'hui, il est en exil en Afrique du Sud. Aujourd'hui, Edmond Mullet, un homme de plus de l'écurie des diplomates-manipulateurs, vient de jouer son tour a René Préval. Il l'a donné toutes les garanties possibles et imaginables, ignorant les rapports internes sur la violence, les distributions d'armes et les fraudes électorales pour le pousser a entraîner le pays dans une crise électorale qui l'affaiblira encore plus. Le marché juteux de la reconstruction sera ainsi l'affaire de la bureaucratie internationale qui d'ailleurs a déjà placé son entité administrative CIRH, a la tête de l'Etat. Le processus de mise sous tutelle continue. La maladie du pouvoir n'a fait que détruire notre pays. Si Duvalier a rendu un grand service au colon en contraignant les intellectuels de la classe moyenne haïtienne a l'exil pour enseigner dans ses écoles de l'Amérique du Nord et de l'Europe, Aristide et Cédras l'ont aidé a réintroduire ses forces d'occupation, en détruisant l'armée nationale et le mouvement populaire. Aujourd'hui René Préval offre sur un plateau, le marché de la reconstruction évalué a plusieurs milliards de dollars. Les déclarations discordantes entre Ban Ki-moon et Edmond Mullet sur le vote de 28 novembre 2010 sont une preuve que la communauté internationale joue sur deux tableaux: le respect du vote populaire / la dénonciation des fraudes électorales. Durant toute l'histoire, il y a eu toujours des diplomates-manipulateurs pour attiser les crises politiques. La phrase célèbre: " Kembe La, pa negosye, mwen avew" (Tenez bon, refusez toute négociation, comptez sur nous) a été répétée tous les acteurs politiques haïtiens. Aussi, les manipulés sont-ils toujours victimes. Duvalier, Namphy, Cédras, Aristide sont tous en exil. Finalement on dira que nous sommes des imbéciles, des skyzophrènes, des idiots qui se prennent pour des dirigeants intelligents, le dernier des peuples. Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti 6 décembre 2010 www.reseaucitadelle.blogspot.com Envoyé par mon BlackBerry de Digicel ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Sagesse électorale : René Préval devait négocier sa reddition. (Page retrouvée) (Par Cyrus Sibert.)
vendredi 26 novembre 2010Sagesse électorale : René Préval devait négocier sa reddition. (Par Cyrus Sibert.)Pourtant, Il est certain que le grand perdant de toute cette mise en scène est le régime en place. Malgré les millions déversés sur le pays, le candidat du parti au. pouvoir n'arrive pas a décoller dans les sondages. Le pire, cette dernière semaine, ses déboires ont multiplié, il a connu des moments difficiles sur le terrain. Depuis son débat contre Mirlande Manigat et Yvon Neptune, on observe dans les grandes villes un phénomène Martelly. Les jeunes exclus se retrouvent dans son discours contestataire, son langage simple, ses expériences de simple citoyen en lutte dans un pays difficile et sans opportunités pour eux. Ce sentiment pousse des partisans du musicien-candidat a envahir ses meeting publics au cris d'Aba Inite, Vive Martelly, Boeuf la manje fey la. De plus, Madame Manigat continue de creuser l'écart le laissant loin avec 16 points de différence. Les émeutes "anti-Minustah, anti- choléra" de la semaine du 18 novembre 2010, créent un sentiment de rébellion populaire. Des jeunes n'attendent qu'un élément déclencheur pour réagir. Une crise électorale mettrait le feu au poudre. Dans ces circonstances, René Préval n'a d'autre choix que de respecter le verdict des urnes. Un leader intelligent passerait des instructions a ses bases pour faciliter un plébiscite du candidat dont l'élection est le plus plausible tout en se concentrant sur une majorité parlementaire. Il est clair que toute magouille pour imposer Jude Célestin enfoncera notre société dans la violence. Il ne pourra pas gouverner dans ce contexte de catastrophes en cascade. La propagation du choléra entraînera d'autres violences. Les sinistrés du 12 janvier 2010, n'ont pas encore dit leur mot. Une décision de sagesse sur la présidence mettrait fin a cette situation de polarisation née de la période électorale. Le second tour des législatives serait plus calme et plus serein. A ce stade, Préval pourrait jouer sa survie avec sérénité. Au pouvoir, les gens perdent leur lucidité. Les groupes d'intérêts qui dépendent du régime verront en cette analyse une stupidité a rejeter. Cependant, nous sommes sûrs que si le régime en place prend le risque de déclencher la violence par l'exécution de son plan de fraudes massives, non seulement il ne pourra pas gouverner, mais aussi, il perdrait l'avantage de pouvoir survivre grâce a une représentation au parlement et dans des mairies. Avec, des candidats a tous les niveaux, l'INITE peut représenter une force politique non négligeable. Même sans la Présidence, Préval et sa clique pourraient rester au pouvoir a un niveau ou a un autre. Cependant, si le régime en place met a exécution son plan de fraudes massives, ce que les radicaux souhaitent, on devrait s'attendre a une rébellion grandissante qui aboutirait a son renversement, son déchoucage, jusqu'aux collectivités. René Préval et les groupes d'intérêt qui le supportent seront attaqués jusque dans leur fief avec des conséquences économiques graves. Nous souhaitons que le pouvoir en place pourra suivre l'exemple de Juan Bosch, de Pena Gomez et de Juaquim Balaguer pour éviter le chaos politique en cette conjoncture difficile de la vie nationale. Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti www.reseaucitadelle.blogspot.com ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
"Noam Chomsky: US role in Haiti destruction"
____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
samedi 25 décembre 2010
Fairfield U. in talks to help Haitian boys.
Fairfield U. in talks to help Haitian boys.Michael P. Mayko, Staff WriterPublished: 10:09 p.m., Saturday, December 11, 2010(Page 1 of 2) Fairfield University and the Order of Malta are negotiating with a charitable ministry to finance a five-year, $850,000 project to help feed, educate and counsel 82 boys displaced by the closing of a Haitian school operated by convicted sex abuser Douglas Perlitz. Kids Alive International, an 84-year-old Valparaiso, Ind., charitable ministry with operations in Haiti, submitted the proposal during a recent meeting with Fairfield University's president, the Rev. Jeffrey von Arx, and a representative from the Order of Malta, an international Roman Catholic charity. The Order of Malta provided the initial 1997 grant that allowed Perlitz to establish Project Pierre Toussaint in Cap-Haitien, Haiti's second-largest city. Officials from Fairfield University, the Order of Malta and Kids Alive were not immediately available for comment. While talks between the three organizations are ongoing and a proposal is on the table, no final commitment has been made, according to sources. The Fairfield University community had been the source of much of Perlitz's financial support, and the school has come under increasing pressure to aid the youths. The Kids Alive proposal does not call for reopening Project Pierre Toussaint. The program had included a block-long intake center in the downtown area where homeless boys could eat, shower and obtain rudimentary schooling. Those that showed promise could be graduated to the Village, eight buildings surrounded by 10-foot high walls in the Blue Hills section of the city. The final phase involved a rented house where Perlitz hand-picked high school students to live and receive tutoring. Project Pierre Toussaint shut down during the summer of 2009 when contributions dried up in the wake of the scandal that led to the federal arrest and conviction of Perlitz, an honored 40-year-old Fairfield University graduate who had received much of the financial support for his project from the university community. Perlitz ended a tumultuous year-long legal battle by pleading guilty in August to a single charge of traveling from New York to Haiti in June 2005 to engage in sex with one of his underage students. But that single plea won't prevent Assistant U.S. Attorney Krishna Patel and U.S. Immigration and Customs Enforcement Senior Agent Rod Khattabi from bringing six of Perlitz's alleged victims to the U.S. to testify at his Dec. 21 sentencing in U.S. District Court in New Haven. In the original indictment of Perlitz, prosecutors alleged he had sex with 23 of his students, most of whom were believed to be underage at the time. Perlitz faces anywhere from eight to 19 years in prison from U.S. District Judge Janet Bond Arterton. The Haitian Lawyers Leadership Network has begun a campaign urging Haitian nationals living in the U.S. to attend the 10 a.m. sentencing or to write Arterton. Since Perlitz's Cap-Haitien program shut down, most of the boys returned to the street to beg. Many sleep on roofs, in courtyards or in the woods. It's the plight of homeless boys like these that led Kids Alive to begin a ministry in Haiti in 2002. Two years later, it opened its first children's home in Cap-Haitien. Today the organization ministers to 81 children in seven residential homes and provides schooling for those and another 38 children. The five-year proposal calls for developing individual plans for each of the 82 boys. The goal is to educate and provide them with job skills in one of the poorest countries in the world. Rather than using the Village to provide schooling, Kids Alive proposes sending the boys to private schools in Cap-Haitien for the next three to five years, depending on their needs. The proposal, which would be financed by Fairfield University and the Order of Malta, calls for renting space in downtown Cap-Haitien, where staffers would provide the boys with two daily meals, technical training, nutrition guidance, medical assistance and psychological counseling. Students would attend either morning or afternoon sessions at private schools and also receive tutoring. Additionally, they would get psychological counseling and be required to attend a weekly Bible session. A program director, two teachers for tutoring, two cooks and a counselor would be hired to staff the program. If the program is funded, it is expected that Robinson Gedeus, who was a supervisor at Project Pierre Toussaint, would be hired in a similar capacity, according to sources. While working for Project Pierre Toussaint, Gedeus visited schools in Fairfield. He was one of the first Pierre Toussaint officials to confront Perlitz regarding allegations of sexual abuse. The proposal "appears to be a first step in helping these kids," said Paul Kendrick, a Fairfield University graduate from Maine who has been advocating for the sexual abuse victims in this case since 2008. "To me, it was always about how we can show these kids they are not being abandoned." Over the last several months, Kendrick and Ruth Moore, of Speak Truth to Power, a Newton, Mass., charity that advocates for victims of clergy sex abuse, have raised money to help feed and clothe the displaced children. Kendrick also led demonstrations demanding that Fairfield University, where tens of thousands of dollars in donations to Perlitz's program were collected, aid the boys left homeless when the project collapsed. Kendrick privately discussed the plight of the former students with von Arx in a Saturday afternoon meeting during Fairfield's Homecoming weekend. Much of the money raised by Kendrick and Moore was sent to Cyrus Sibert, a Haitian journalist who exposed the abuse back in 2007. Sibert used it to buy bags of rice, spaghetti and beans, as well as clothing for the children. "Cyrus essentially became the guardian for these kids," Kendrick said. "He never asked for that position. It just fell upon him because the kids had no one else to turn to. He was their go-to guy, the person who would listen to them, protect them, shelter them and feed them. Over the past several months, he put aside his own comfort and privacy for them." Kendrick and others have raised money to fly Sibert, a married father of three, to the U.S. to attend Perlitz's Dec. 21 sentencing. Meanwhile, Kendrick said he will be meeting with psychology graduate students and university officials in Massachusetts next week with the hope they will help design a counseling program for the victims and possibly provide treatment. "We need to know what is the best plan to help these kids deal with this trauma that will be with them for the rest of their lives." Kendrick said. "I recently sat with one of the victims who spent the whole time with his head down begging God to forgive him for what he had done." ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Les Crimes de l'INITE en vidéo : "Bloodshed in Haiti."
|
Ballot Stuffing In Haiti
Peut-on organiser des élections crédibles avec René Préval? By Cyrus Sibert
Par Cyrus SIBERT
Cap-Haïtien, le 02 Décembre 2008 ; (Ré.Cit.).-
"Ce qui compte, ce n'est pas ceux qui votent, c'est ceux qui comptent les votes." (Joseph Staline).
Le 4 novembre 2008, le monde observait l'élection de Barack OBAMA à la présidence des États-unis d'Amérique. L'afro-américain a pu, grâce à un système politique méritocratique remporter les élections. Ceux qui s'attendaient à un coup de force des conservateurs de l'establishment, ont eu la grande surprise: le mérite est l'idée directrice de l'hyperpuissance mondiale, les institutions sont adaptées en ce sens, leur renforcement a toujours été le souci des dirigeants américains. Elles sont là pour neutraliser les réflexes primaires des groupes ou des clans. Même là où le capital règne en maître, le peuple et son vote, légalement exprimé en toute liberté, constituent la base d'une démocratie.
Les élections ne sont pas un moyen de maintenir au pouvoir des régimes en faillite, des dirigeants voyous, comme on le voit dans plusieurs pays du tiers monde dont Haïti. Les lois sur le financement des partis empêchent aux riches et à la mafia d'imposer leurs candidats à coup d'argent sale. Le système de collecte de fonds de campagne reflète l'idée démocratique. Il permet aux citoyens de contrôler le système, grâce à leur contribution. On enquête sur la vie des candidats. Même avec des imperfections, on constate un souci de grande moralité dans le système électoral des États-unis. On est loin de ces élections de chez nous dont les candidats sont des repris de justice, des criminels de droits commun, des corrompus, des narcotrafiquants, des bandits de grands chemins, financés par la mafia et l'argent sale de la drogue, du kidnapping ou par des fonds occultes de pays amis comme le Taiwan. Les élections ne constituent pas un moyen de recycler les voyous et les nuls irresponsables qui à leur actif n'ont rien que la débauche et la perversion.
L'Institution électorale, pierre angulaire du projet démocratique haïtien.
Le mode de renouvellement des dirigeants à la tête de l'État constitue la pierre angulaire de la stabilité en Haïti. L'histoire des régimes dictatoriaux démontre le souci des tyrans de bloquer le cheminement des élites à des postes stratégiques au niveau de l'État. On cherche, comme aujourd'hui, à faire main basse sur la machine électorale. On se souvient encore de ces élections dirigées depuis le Ministère de l'intérieur, de ces résultats imposés par l'armée ou par la police – exemple 21 mai 2000. Les citoyens n'ont pas eu droit de vote. On utilisait toutes sortes de tactiques pour empêcher le vote populaire légalement exprimé et crier victoire avant même la proclamation officielle des résultats. En conséquence, le changement de régime et de politique se fait dans la rue. Dans l'impossibilité de s'exprimer, la subversion reste l'alternative. D'où l'instabilité que connaît Haïti depuis son indépendance. Les observateurs de la communauté internationale critiquent souvent les insurgés et les rebelles, les accusant d'être à la base des chambardements. Nous estimons ces critiques superficielles et irresponsables, car les observateurs ne sont pas sans savoir les dispositions de planification des fraudes électorales. Ils sont souvent complices. Le 14 novembre 2008, lors d'un point de presse du Chef Civil a.i. de la MINUSTAH Oumar BA dans le Nord, nous avions appris que l'appui de la MINUSTAH au Conseil Électoral Provisoire s'arrête à la sécurité et à la logistique. La Mission n'entend pas superviser tout le processus. C'est une affaire haïtienne. En réponse à la question: Pourquoi n'observez vous pas tout le processus, c'est à dire du recrutement du personnel de l'appareil aux opérations de vote? La réponse est: Notre travail s'arrête à la sécurité et à la logistique (transport et entreposage).
Une réponse inquiétante, vu que tout le monde est au courant des projets de main mise de la Présidence sur le Conseil Électoral Provisoire; déjà il est bruit que certains dossiers déposés par des jeunes diplômés pour intégrer l'appareil électoral au niveau des Bureaux Électoraux Communaux (BEC) du Nord sont portés disparus. L'ancien premier Ministre Jacques Édouard Alexis, à travers les cinq Ministères qu'il contrôle, finance déjà sa campagne électorale. Le Ministère de l'Intérieur se prépare à diriger comme aux temps des Duvalier, les élections. Les BED (Bureaux Électoraux Départementaux) seront aux mains des hommes du régime. Les présidents de bureau de vote seront des hommes d'Alexis. Toute la machine électorale actuelle sera dominée par le pouvoir en place. On s'achemine vers des élections officielles de jadis.
La démocratie n'avancera pas. Comme en 2000, les pressions du Palais national sur l'institution électorale en vue d'obtenir des élections officielles accoucheront la polarisation de l'espace politique, des conflits, des affrontements et l'instabilité.
Quel intérêt a un citoyen moral à participer à des joutes qui ne viseront qu'à redorer l'image des criminels, des trafiquants de drogue et des corrompus?
Dans le Nord, il est évident que les élections sénatoriales catapulteront Moise Jean-Charles, un homme accusé par une enquête de l"OEA d'incendies criminelles, impliqué dans le meurtre de Guy Salvant, le frère du Député de Limonade- Quartier Morin Hugues Célestin et Nawoon Marcelus ancien député Lavalas de la Grande Rivière du Nord accusé par l'Ambassade des États-unis de trafic de drogue. Car le CEP étant une succursale de Jacques Édouard Alexis, le peuple ne pourra pas s'exprimer en faveur d'autres candidats populaires.
La pédagogie des élections
Pourtant, les élections devraient constituer l'axe central du processus démocratique en Haïti. L'organisation de joute électorale devrait donner à la nation la possibilité de changer de politique sans violence, mais à travers les urnes. Le filtrage des candidats à partir de leur casier judiciaire et de leur niveau moral devrait servir d'exemple et encourager les jeunes à rejeter la délinquance. Les débats entre candidats devraient jouer un rôle d'éducation et de sensibilisation des citoyens face aux grands défis de la nation.
Les confrontations idéologiques devraient permettre de réduire les élans populistes d'explications faciles et de rejeter les approches manichéennes. En Haïti, nous sommes loin de cet objectif. Nous avons une démocratie sans le droit. Les résultats des élections de 1990 que l'on se tue à qualifier dans les milieux diplomatiques, de 1ère élection crédible dans l'histoire d'Haïti, ont été publiés sur les ondes de Radio France Internationale et les foules du candidat populaire Lavalas n'ont pas permis le respect scrupuleux de la loi électorale en ce qui concerne les protestations, le contrôle des procès-verbaux, etc. En 2006, la rue a encore une fois imposé le Président Préval avec 48% des votes exprimés, alors que la loi électorale réclamait 50% plus 1. Nous sommes loin d'avoir des élections crédibles en Haïti. Le processus électoral en reste une mascarade pour légitimer les criminels, les corrompus, les apprentis dictateurs et leur pouvoir personnel.
Conclusion
Le Président René Préval refuse de respecter les échéances constitutionnelles. Depuis son élection à la tête de l'État d'Haïti, il y a tout fait pour ne pas organiser des élections. Plusieurs diplomates qui le supportent ont abondé dans le même sens, répétant qu'Haïti organise trop d'élections. Ainsi, il n'a pas organisé les élections indirectes qui devaient renforcer la tradition électorale en élisant un Conseil Électoral Permanent, comme le veut la constitution en vigueur. Le parlement n'est pas renouvelé. Il avance vers un dysfonctionnement de fait, car en 2010, le Sénat sera amputé de 2/3. Devant ce constat des dérives de la part du Chef de l'État, le consensus trouvé pour sa nomination par la communauté internationale en 2006 ne tient plus. En lieu et place du renforcement de la démocratie, il s'entête à manœuvrer, à affaiblir les institutions, dans le but de garder le pouvoir directement ou indirectement. La stratégie des démocrates devrait être de continuer la logique de blocage du processus électoral, jusqu'à la fin du mandat du Président René Préval. Car, il est connu de tous que le Palais national s'active à contrôler les Bureaux Électoraux Départementaux, les bureaux au niveau communal et les bureaux de vote. Le premier Ministre sortant Jacques Édouard Alexis, à partir de cinq (5) Ministères dont l'Intérieur qu'il contrôle promet des élections officielles. A travers le pays, on recrute des bandits comme candidats, membres de l'appareil électoral et/ou hommes de gangs pour les prochaines violences électorales. Avec la position géographique d'Haïti comme voie de transit pour les narcotrafiquants et les criminels de tout poil, on devrait mettre sur pied une procédure de ''vetting'' sur les candidats afin de réduire les nombres de bandits au pouvoir. La fin du mandat de René Préval et son départ diminueront la pression de ses hommes corrompus sur le système électoral. Une formule Président Provisoire et Premier Ministre Michèle D. Pierre-Louis serait un consensus idéal, pour la poursuite du processus constitutionnel et le rétablissement de la neutralité électorale et de l'esprit de négociation qui existait en 2006, celle qui avait permis à un homme comme René Préval de devenir Président d'Haïti, pour un second mandat. On pourrait profiter de cette nouvelle situation spéciale pour poser à partir d'accords entre les protagonistes de la classe politique et de la société civile, l'amendement de la Constitution ou de l'adoption d'une nouvelle Constitution. La réforme judiciaire et l'organisation des élections sont deux éléments fondamentaux pour la bonne gouvernance et la stabilité en Haïti. On comprend mal que les Nations Unies qui se disent en mission de stabilisation en Haïti refuse de s'engager à fond dans l'institutionnalisation des institutions électorales et judiciaires.
"Ce qui compte, ce n'est pas ceux qui votent, c'est ceux qui comptent les votes." (Joseph Staline).
RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 02 Décembre 2008, 12 heures 05.
____________________
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Nouvelle crise électorale, Haiti, Le Grand perdant. Par Cyrus Sibert (Retrouvé)
Le 28 novembre 2010 n'apporte rien d'autre qu'une nouvelle crise pour notre pays. En bon boulanger habitué a façonner sa pate, René Préval croit pouvoir manipuler la Nation a sa guise au risque de créer de nouvelles crises. Les protestations contre les fraudes électorales de dimanche 28 novembre dernier ne font qu'affaiblir le pays sur la scène internationale. Une situation qui fait l'affaire du CIRH (Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haiti), des ONG et de la Minustah. Car, affaibli, notre pays Haiti ne pourra pas gérer sa reconstruction. Un gouvernement illégitime, contesté a l'intérieur, ne sera pas un interlocuteur capable de gérer les milliards attendus pour la reconstruction du pays. Nous sommes ainsi revenus a la case de départ. Ce qui rappelle les années 90. En ce temps, les diplomates-manipulateurs en poste en Haiti ont su encourager l'armée a commettre son coup d'Etat avec des promesses de supports de toutes formes. Des généraux, poussés par leur ambition politique, ont ainsi entraîné l'armée dans une impasse. L'institution de défense nationale l'a payé de son existence. En exile, les diplomates-manipulateurs ont pu inciter Aristide a exiger un embargo contre son pays. Ils ont stimulé son appétit pour le pouvoir pour atteindre leurs objectifs. Conséquences, l'économie nationale est détruite, aujourd'hui nous importons tout. L'agriculture dominicaine s'en est bien sortie. Aujourd'hui, notre peuple, a la recherche de produits agricoles, se fait humilié sur la frontière. De plus, depuis le coup d'Etat notre pays évolue dans une situation de tutelle: Interdiction d'acheter des armes, les ONG renforcées assurent la gouvernance, donc la gestion de l'aide internationale. L'Etat d'Haiti continue sa descente aux enfers. Après le retour du Président Aristide en 1994, les diplomates-manipulateurs ont compris sa maladie du pouvoir. Ils l'ont encensé, faisant de lui l'homme le plus fort de la région. Tout se faisait a Tabarre. Ils ont su stimuler son orgueil jusqu'à le porter a faire main basse sur le pouvoir. Aristide s'est ainsi fait piéger par la crise électorale de 21 Mai 2000 durant tout son mandat. Après avoir supporté l'opposition contre lui, ces mêmes diplomates-manipulateurs ont pu le pousser a signer une demande de mise sous tutelle d'Haiti. Aujourd'hui, il est en exil en Afrique du Sud. Aujourd'hui, Edmond Mullet, un homme de plus de l'écurie des diplomates-manipulateurs, vient de jouer son tour a René Préval. Il l'a donné toutes les garanties possibles et imaginables, ignorant les rapports internes sur la violence, les distributions d'armes et les fraudes électorales pour le pousser a entraîner le pays dans une crise électorale qui l'affaiblira encore plus. Le marché juteux de la reconstruction sera ainsi l'affaire de la bureaucratie internationale qui d'ailleurs a déjà placé son entité administrative CIRH, a la tête de l'Etat. Le processus de mise sous tutelle continue. La maladie du pouvoir n'a fait que détruire notre pays. Si Duvalier a rendu un grand service au colon en contraignant les intellectuels de la classe moyenne haïtienne a l'exil pour enseigner dans ses écoles de l'Amérique du Nord et de l'Europe, Aristide et Cédras l'ont aidé a réintroduire ses forces d'occupation, en détruisant l'armée nationale et le mouvement populaire. Aujourd'hui René Préval offre sur un plateau, le marché de la reconstruction évalué a plusieurs milliards de dollars. Les déclarations discordantes entre Ban Ki-moon et Edmond Mullet sur le vote de 28 novembre 2010 sont une preuve que la communauté internationale joue sur deux tableaux: le respect du vote populaire / la dénonciation des fraudes électorales. Durant toute l'histoire, il y a eu toujours des diplomates-manipulateurs pour attiser les crises politiques. La phrase célèbre: " Kembe La, pa negosye, mwen avew" (Tenez bon, refusez toute négociation, comptez sur nous) a été répétée tous les acteurs politiques haïtiens. Aussi, les manipulés sont-ils toujours victimes. Duvalier, Namphy, Cédras, Aristide sont tous en exil. Finalement on dira que nous sommes des imbéciles, des skyzophrènes, des idiots qui se prennent pour des dirigeants intelligents, le dernier des peuples. Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti 6 décembre 2010 www.reseaucitadelle.blogspot.com Envoyé par mon BlackBerry de Digicel ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
vendredi 24 décembre 2010
jeudi 23 décembre 2010
Haïti en 2010 vu par Michel Soukar, historien.
____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
20 ans de prison pour un pédophile américain.
Haïti/ USA22 décembre 2010 07:32; Act: 22.12.2010 07:42 Print Un Américain reconnu coupable d'abus sexuels sur des enfants en Haïti a été condamné à près de 20 ans de prison par un tribunal américain mardi.Douglas Perlitz, 40 ans, a été condamné à 235 mois de prison par un tribunal de New Haven (Connecticut, nord-est), qui devront être suivis de 10 ans de liberté surveillée. Le bureau du procureur fédéral a indiqué que Perlitz a été reconnu coupable d'avoir commis des abus sexuels à l'encontre d'au moins huit enfants sur une période de dix ans en Haïti. Perlitz avait plaidé coupable d'un chef d'accusation, celui de se rendre à l'étranger dans le but d'avoir des relations sexuelles illicites. En 1997 à Cap-Haïtien (nord d'Haïti), il avait fondé une école pour garçons baptisée «Projet Pierre Toussaint». La plupart des élèves venaient de la rue. A l'école, ils étaient nourris et allaient en cours. Selon le bureau du procureur, Perlitz «abusait de l'autorité dont il disposait pour pousser des mineurs à avoir des relations sexuelles en leur promettant de la nourriture et un toit». ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |