dimanche 16 janvier 2011

L’ONU, sur le point de changer la nature de sa mission en Haïti.

L'ONU, sur le point de changer la nature de sa mission en Haïti.

Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo. fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com

Nous apprenons de source confidentielle que les Nations Unies sont sur le point de changer la nature de leur Mission en Haïti. Après six ans de présence dans le pays et guidée par le nouveau contexte « post-séisme du 12 janvier 2010 » la plus grande organisation mondiale aurait décidé d'adapter sa mission à la reconstruction d'Haïti. Elle aura un nouveau nom. La « Stabilisation » sera remplacée par « Reconstruction ».

On ne connait pas exactement le nouveau sigle, mais ce sera une « Mission des Nations Unies pour la Reconstruction d'Haïti ». L'éventualité de nommer l'ancien Chef de la diplomatie française Bernard Kouchner comme représentant spécial pour la reconstruction, au coté de Bill Clinton est un signe que la communauté internationale change d'approche sur son rôle en Haïti. Depuis plus d'un an, l'ancien Président Américain travaille directement sur le dossier d'Haïti en qualité d'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU.

Accusée d'avoir introduit le choléra en Haïti, la MINUSTAH est décriée dans l'opinion publique. Sa mauvaise gestion de plusieurs dossiers basés sur les mauvais comportements de plusieurs de ses membres est un autre passif qui la décrédibilise de plus en Haïti.

En novembre 2010, des missionnaires de l'ONU membres de la Minustah étaient obligés de rester coincés dans leur base durant une semaine à cause des émeutes réclamant leur départ. C'était le cas dans d'autres villes du pays. De nos jour, en Haïti choléra égale Minustah. Sur les groupes twitter, on invite à enlevé les consonnes qui forme le nom de la maladie pourque Choléra devienne OEA.

RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 16 janvier 2011, 11heures 35.

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POLITIQUE - Nicolas Sarkozy serait intervenu pour trouver une place à son ancien ministre des Affaires étrangères...

Le «french doctor» Bernard Kouchner devrait bientôt renouer avec ses premières amours. L'ancien ministre des Affaires étrangères, débarqué du gouvernement lors du remaniement de novembre dernier, devrait être nommé prochainement haut représentant de l'ONU pour la reconstruction d'Haïti, selon des informations d'Europe1.








En duo avec Bill Clinton?

Le site de la radio rappelle que l'ancien socialiste avait déjà exercé une telle fonction de haut représentant de l'ONU, de 1999 à 2001, pour le Kosovo. Pour l'heure, impossible de savoir s'il remplacera Bill Clinton, lui-même émissaire spécial de l'ONU pour Haïti, ou si les deux hommes coopéreront. De même, la radio se demande si Bernard Kouchner touchera, comme l'ancien président américain, uniquement un salaire symbolique d'un dollar par mois.

Selon Europe 1, Nicolas Sarkozy serait personnellement intervenu pour placer l'ancien chef de la diplomatie française. Le chef de l'Etat pourrait avoir convaincu Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU, lors de son déplacement aux Etats-Unis en début de semaine.

Plusieurs anciens ministres n'ayant pas été reconduit lors du remaniement ont d'ores et déjà trouvé un nouveau poste. Rama Yade, ex-secrétaire d'Etat aux sports, est ainsi maintenant ambassadrice de l'Unesco tandis que Fadela Amara, anciennement secrétaire d'Etat à la Ville, a été nommée inspectrice générale des affaires sociales.

source: http://www.20minutes.fr/article/652328/politique-bernard-kouchner-bientot-nomme-representant-onu-haiti

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

L’ONU, sur le point de changer la nature de sa mission en Haïti.

L'ONU, sur le point de changer la nature de sa mission en Haïti.

Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo. fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com

Nous apprenons de source confidentielle que les Nations Unies sont sur le point de changer la nature de leur Mission en Haïti. Après six ans de présence dans le pays et guidée par le nouveau contexte « post-séisme du 12 janvier 2010 » la plus grande organisation mondiale aurait décidé d'adapter sa mission à la reconstruction d'Haïti. Elle aura un nouveau nom. La « Stabilisation » sera remplacée par « Reconstruction ».

On ne connait pas exactement le nouveau sigle, mais ce sera une « Mission des Nations Unies pour la Reconstruction d'Haïti ». L'éventualité de nommer l'ancien Chef de la diplomatie française Bernard Kouchner comme représentant spécial pour la reconstruction, au coté de Bill Clinton est un signe que la communauté internationale change d'approche sur son rôle en Haïti. Depuis plus d'un an, l'ancien Président Américain travaille directement sur le dossier d'Haïti en qualité d'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU.

Accusée d'avoir introduit le choléra en Haïti, la MINUSTAH est décriée dans l'opinion publique. Sa mauvaise gestion de plusieurs dossiers basés sur les mauvais comportements de plusieurs de ses membres est un autre passif qui la décrédibilise de plus en Haïti.

En novembre 2010, des missionnaires de l'ONU membres de la Minustah étaient obligés de rester coincés dans leur base durant une semaine à cause des émeutes réclamant leur départ. C'était le cas dans d'autres villes du pays. De nos jour, en Haïti choléra égale Minustah. Sur les groupes twitter, on invite à enlevé les consonnes qui forme le nom de la maladie pourque Choléra devienne OEA.  

RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 16 janvier 2011, 11heures 35.

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POLITIQUE - Nicolas Sarkozy serait intervenu pour trouver une place à son ancien ministre des Affaires étrangères...

Le «french doctor» Bernard Kouchner devrait bientôt renouer avec ses premières amours. L'ancien ministre des Affaires étrangères, débarqué du gouvernement lors du remaniement de novembre dernier, devrait être nommé prochainement haut représentant de l'ONU pour la reconstruction d'Haïti, selon des informations d'Europe1.

En duo avec Bill Clinton?

Le site de la radio rappelle que l'ancien socialiste avait déjà exercé une telle fonction de haut représentant de l'ONU, de 1999 à 2001, pour le Kosovo. Pour l'heure, impossible de savoir s'il remplacera Bill Clinton, lui-même émissaire spécial de l'ONU pour Haïti, ou si les deux hommes coopéreront. De même, la radio se demande si Bernard Kouchner touchera, comme l'ancien président américain, uniquement un salaire symbolique d'un dollar par mois.

Selon Europe 1, Nicolas Sarkozy serait personnellement intervenu pour placer l'ancien chef de la diplomatie française. Le chef de l'Etat pourrait avoir convaincu Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU, lors de son déplacement aux Etats-Unis en début de semaine.

Plusieurs anciens ministres n'ayant pas été reconduit lors du remaniement ont d'ores et déjà trouvé un nouveau poste. Rama Yade, ex-secrétaire d'Etat aux sports, est ainsi maintenant ambassadrice de l'Unesco tandis que Fadela Amara, anciennement secrétaire d'Etat à la Ville, a été nommée inspectrice générale des affaires sociales.

source: http://www.20minutes.fr/article/652328/politique-bernard-kouchner-bientot-nomme-representant-onu-haiti

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Les Etats-Unis soutiennent totalement le rapport de l’OEA.

Déclaration de l'ambassadeur américain à Port-au-Prince, Kenneth Merten, qui, dans une interview à Radio Kiskeya, annonce l'arrivée lundi du patron de l'OEA, José Miguel Insulza, pour discuter avec René Préval de "l'application des recommandations" des experts appelant à la mise à l'écart du candidat du pouvoir, Jude Célestin ; excluant à l'avance toute possibilité de "négociation", le diplomate exhorte au calme les candidats et leurs partisans en vue d'un second tour pacifique

samedi 15 janvier 2011,

Radio Kiskeya

L'ambassadeur des Etats-Unis en Haïti, Kenneth Merten, annoncé samedi le plein soutien de son pays au rapport de la mission technique de l'Organisation des Etats américains comme issue à la crise post-électorale, un sujet que doit aborder le Secrétaire général de l'OEA, José Miguel Insulza, avec le Président René Préval.

Intervenant en direct au grand journal de 16 heures (Jounal 4è) de Radio Kiskeya, le diplomate a souligné que M. Insulza arrivera lundi à Port-au-Prince "non pas pour négocier le contenu du rapport, mais pour discuter de la mise en oeuvre des recommandations de la mission technique de l'OEA".

Estimant que le travail des experts sur l'évaluation du premier tour des présidentielles controversées du 28 novembre était strictement technique et n'avait aucune dimension politique, M. Merten a fait savoir que l'administration Obama est convaincue que c'est la voie à suivre pour "clarifier dans la transparence" le processus électoral et encourage M. Préval à aller dans cette direction.

Il nie toute pression internationale sur le Président arrivé en fin de mandat et refuse de commenter son éventuel refus de mettre en application les conclusions d'un rapport demandant l'exclusion de la course présidentielle de Jude Célestin, le candidat du pouvoir.

En ce sens, l'ambassadeur affirme n'être pas informé des réserves qu'aurait émises René Préval sur la méthodologie des travaux de vérification de la tabulation des votes des trois prétendants ayant recueilli le plus de suffrages.

Les Etats-Unis, qui ont largement contribué au financement des élections, croient que grâce au rapport de l'OEA, le Conseil électoral provisoire sera en mesure de remettre les haïtiens en confiance sur les résultats du scrutin et du second tour qui sera bien meilleur que le premier, a promis Kenneth Merten.

Déjà, les partisans de tous les candidats sont invités à garder la tête froide et à travailler ensemble en vue de la tenue d'un deuxième tour dans "la paix et le calme, au bénéfice de tous".

"Le gouvernement et le peuple américains veulent s'assurer du respect de la volonté du peuple haïtien", a poursuivi le diplomate qui réaffirme que son pays ne soutient aucun des candidats engagés dans la course.

Selon les recommandations des experts de l'OEA, Jude Célestin, arrivé en deuxième position derrière Mirlande Manigat dans les résultats préliminaires du premier tour entaché de fraudes et de graves irregularités, devrait être rétrogradé à la troisième place au profit de Michel Martelly.

Avec ce nouveau cas de figure, le deuxième tour opposerait la constitutionnaliste au chanteur controversé.

Interrogé par Radio Kiskeya sur la position américaine relative au départ ou non du pouvoir de René Préval le 7 février -date de la fin de son mandat constitutionnel- ou le 14 mai -date à laquelle il avait prêté serment en 2006- l'ambassadeur juge que c'est une question "strictement haïtienne" tout en rappelant que le dénouement de la crise post-électorale restait la priorité de la communauté internationale.

M. Merten et les principaux ambassadeurs accrédités en Haïti se sont réunis samedi après-midi avec le Président Préval autour de la crise politique post-électorale et des moyens d'en sortir, a appris Radio Kiskeya de sources diplomatiques.

Mettant l'accent sur l'importance de la stabilité politique dans la création d'un environnement propice aux investissements étrangers, le chef de la mission diplomatique américaine s'est réjoui de la "bonne semaine économique" que vient de connaître Haïti avec l'annonce de l'ouverture prochaine, dans le nord, d'un parc industriel qui pourra générer 20.000 emplois, l'inauguration de la centrale électrique de E-Power d'une capacité de production de 32 mégawatts et la remise en service du marché Hyppolite, sérieusement endommagé lors du séisme de janvier 2010.

La commémoration dans la dignité, mercredi dernier, du premier anniversaire de cette tragédie est également saluée par Kenneth Merten.

La secousse tellurique de magnitude 7 du 12 janvier avait fait au moins 316.000 morts, 350.000 blessés et amputés et 1,5 million de sinistrés, selon le dernier bilan officiel du gouvernement haïtien. spp/Radio Kiskeya

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

S'approcherait on vers la formation d'un gouvernement de consensus?

D'aucuns qui liront ce titre  pourraient m'accuser d'aller trop vite en besogne parce qu'au niveau des faits politiques rien n'indiquent que  tous les différends ont été  aplanis au milieu des acteurs politiques haïtiens et étrangers pour arriver á ce dénouement souhaité par plus d'un. Justement pour aplanir les différends il faut les identifier et les documenter. Au moment ou nous écrivons   ces lignes  aucun acteur ne  veut approcher de face  le problème politique, quand on se rappelle  que INSULZA avait dit á un mois des élections  que tout était prêt pour la réalisation de bonnes élections et que Muller, prenant le Président Préval de vitesse  de son coté,  s'était même empressé  de déclarer la date de ces élections.

 

Ce sont quoi le problème politique et les différends ?

 

Alors que le problème politique  réel mais irréel  c'est l'avenir  de la population haïtienne  et  de la nation  haïtienne  que refusent de poser en commun les leaders politiques haïtiens coincés par l'International , le problème politique irréel  mais réel  c'est la difficile cohabitation future de deux groupes , un groupe anarcho-populiste formé des lavalassiens et de neolavalassiens dits  prévaliens  et un groupe traditionnel de faucons  sans base idéologique donc sans programme de gouvernement pour résoudre des problèmes fondamentaux que la masse des misérables haïtiens avides de changements ne cesse  de réclamer á chaque élection présidentielle bien orchestrée. Le peuple des rues d'Haïti croit mordicus que c'est au niveau de la présidence que se résoudra leur problème d'amélioration des conditions de vie. Depuis que Haïti est Haïti aucun des deux groupes n'est arrivé á articuler aux bénéfices de la masse des votants ce problème de changement de conditions de vie qui se détériorent avec la dégradation annuelle  du milieu ambiant . Ils n'ont pas pu le faire  á cause de l'ingérence immédiate  ou diluée de la communauté internationale  dans les affaires politiques et économiques haïtiennes.

 

Chacun des deux groupes actionné par  l'International  est incapable de s'unir á l'autre  pour  chercher des solutions haïtiennes á la problématique du développement d'Haïti .Les deux   recherchent   plutôt  l'appui de l'Internationale  qui  a son propre  paradigme  dans la gestion du puzzle haïtien. Le paradigme de l'international est qu'Haïti doit rester un peuple cobaye,  un laboratoire où devront  se  tester  toutes les hypothèses  de  déstabilisation institutionnelle non  favorables á la production nationale , donc favorable á la mondialisation á sens unique  et á la gouvernance des ONG devenus  les bras  financiers  de ce projet macabre. En clair l'International cherche á réaliser dans les grands centres de consommation urbaine  Port-au-Prince , Cap haïtien,  Cayes ,  Mirebalais, voir Port-de-Paix, á l'image des zones vertes  d'Irak, d'Afghanistan, de la République Dominicaine et de la Jamaïque  des pôles superficiels de développement façade où les conditions de sécurité seront telles que les avions et les bateaux peuvent décharger á longueur de l'année leurs cargaisons de touristes ,d'officiels ,d'hommes d'affaire, d'experts  et de marchandises  sans le moindre souci d'être dérangés  par des mouvements  populaciers , que ce développement façade aura repoussés dans des bidonvilles adjacents minutieusement surveillés par les forces d'occupation . De la le refus permanent des lavalassiens et de l'International de reconstituer les forces armées d'Haïti  tout en recherchant les services de fores armées  étrangères sur le sol de  Dessalines pour asseoir  leur agenda politique.

 

Cet international, pour se donner bonne conscience  cherche comme interlocuteur des gouvernements fantoches ou de doublure appelés á  endosser  tous les actes politiques antinationaux  devant garantir les investissements de façade. Le séisme du 12 janvier et le cholera apparaissent aux yeux de l'internationale comme les événements  mortifiants catalysateurs qui justifieraient aux yeux de la  masse des vulnérables  et  des votants  le besoin  urgent d'aller coute que coute aux  élections  pour  doter le pays d'un leurre de corpus politique légitime et stable devant  assurer la pérennité et la sécurité  des investissements futurs.

Avec le président Préval et le groupe CPP, l'international  a obtenu une partie de ses ambitions. La  totalité de ses ambitions  ne peut être  satisfaite  qu'á travers une équipe politique soudée et  Unie  autour d'un contre projet politique clanique  qui garantirait aux hommes  de l'INITE l'obtention de privilèges infâmes  et la continuité du pillage systématique  du budget de la république  d'Haïti en marge de l'exécution des projets de mondialisation évoqués plus haut.  

 

L'amendement constitutionnel apparaît comme une condition sine qua none au pouvoir de l'INITE  pour faciliter  la naissance d'un « PRAI haitien «  parti républicain anti institutionnel ( par analogie au PRI mexicain) qui prendrait le  pouvoir pour un maximum de cinquante ans et qui créerait une stabilité politique factice liée á la présence permanente des  forces des Nations Unies en Haïti. L'amendement constitutionnel est l'un  des enjeux majeurs et le contrôle du  parlement haïtien par l'INITE est de suprême importance. (Myrlande Manigat  n'aurait pas fait cette analyse et, si oui,  miserait sur une quelconque percée louverturienne pour déjouer  ce projet) C'est dans cet esprit que l'INITE a été formée á partir des parlementaires les plus visibles  de la quarante huitième  législature avec bien entendu des promesses  mirobolantes d'élections législatives  sélection qui feraient d'eux des parlementaires á vie appuyés par un  CEP  permanent qu'ils auront enfanté  eux-mêmes .

 

Voilà  l'INITE partie en campagne avec un plan ficelé qui verrouillerait   toutes les issues pour empêcher l'entrée même accidentelle de parlementaires non initiés qui viendraient infirmer la majorité parlementaire et du même coup nuire á l'amendement constitutionnel qui devra créer le PRAI haïtien. Ce plan incluait bien entendu l'acceptation de six á huit  candidats pro présidentiels  sans décharge pour émietter le vote et le faire arriver á un second tour.

 

Un premier impondérable á ce dessein macabre de l'INITE est apparu avec le phénomène  Wyclef et  a été  étouffé avant d'avoir vu le jour. Il a été  rapidement phagocyté par le président Préval. L'Initiative présidentielle de visites de  charme faite á chaque candidat en course pour la présidence participerait de ce plan. La candidature de MIKI qui vient dérouter le plan de l'INITE n'était pas prise au sérieux au début et elle a acquis de l'importance avec l'élimination de Wyclef d'une part , et avec le grand talent d'animateur du candidat chanteur  qui a su se démarquer des questions farfelues des journalistes pour attaquer Neptune et Lesly Voltaire lors du fameux  débat qui opposait Miki á Manigat et aux  deux larons lavalassiens.

 

L'INITE était  donc partie donc en campagne  très confiante et on se rappelle  l'émission « Ramasse «  du samedi précédant le weekend électoral où le Sénateur Lambert et l'ex député et candidat unique á sa succession Sorel  Yacinthe  prévoyaient le raz de marée  que l'INITE allait faire  des onze heures du matin  . Le projet électoral de l'INITE dénommé opération « Chove Souris » par le sénateur  William Jeanty  a  échoué á cause du verrouillage  trop étanche du processus qui ne laissait aucune marge de manœuvre aux candidats d'en face et qui allait  provoquer le retrait imprévisible de la course á la présidence de 14 candidats devenus aujourd'hui groupe des 12. Cet abandon du terrain par l'opposition  non prévu par les hommes de Lambert et culminé en une conférence de presse  mondialement télévisée apparaît comme le coup de poker électoral le plus ingénieux du groupe de 14 qui, en laissant le champ libre á l'INITE pour achever  sa forfaiture attira l'attention du monde entier sur la mascarade instrumentalisée par un CEP qui devait rester au dessus de tout soupçon. Ce coup de poker  vint á point pour confirmer les reportages radio et télédiffusés qui montraient auparavant la frustration du petit peuple accouru en masse aux urnes pour sanctionner les hommes de l'INITE et qui en a été empêché  parce que le dessein du CEP d'infirmer  la participation populaire avait brouillé  leurs noms dans la majorité des listes électorales. 22,13% est le taux de participation officiel comptabilisé par le CEP dans une élection où la population entière allait et venait comme des chiens  fous dans toutes les directions pour retrouver leurs noms et voter contre tout ce qui avait un parfum du président Préval.

 

Dans la foulée, Martely et Myrlande, et par voie de conséquence les douze autres candidats présidentiels,  en abandonnant le terrain dès les onze heures du matin la journée du 28 novembre et en demandant de vider les lieux á leurs  mandataires auxquels on refusait le droit d'entrée dans les bureaux de vote,   se retrouvent aujourd'hui sans procès verbaux en main et ne peuvent se présenter  valablement  devant aucune juridiction pour exercer leurs droits de contestation. Ce contretemps  a ralenti considérablement la candidate du RDNP dans ses tentatives de trouver unilatéralement une solution  á une crise  multiforme.

 

Les Nations Unies et l'OEA impliquées jusqu'au coup dans la dérive du processus électorale, après avoir minimisé les scènes de violence perpétrées par les partisans des candidats frauduleusement évincés et aussi les déclarations empressées de Colin Granderson ,déclarant trop prématurément valides les résultats du scrutin, en vinrent á tenter un nouveau coup de poker. Elles projetaient de réaliser  une conférence télévisée où tous les candidats viendraient débattre á la face du monde et devant un CEP en quête de réhabilitation, les causes de leur échec  au scrutin du 28 novembre. La  perspicacité politique de Jacques Edouard Alexis a fait avorter le jeu macabre de la communauté internationale et du CEP, en déclarant le matin sur Vision 2000 que lui  Jacques  Edouard  Alexis   ne se prêterait pas  á une telle farce qui  n'avait d'autre but que de dédouaner  l'international de ses responsabilités dans l'avortement du scrutin  et  de culpabiliser les candidats eux-mêmes face aux réponses d'apparence légale que le CEP tenterait de donner á la face du monde  á leurs préoccupations. Il faut dire aussi que l'apparition des  nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le reportage au vif  des faits électoraux  a surpris  les hommes de l'INITE qui ne prévoyaient le coup de poker des 12.

 

La gestion maladroite du processus électoral par un CEP décrié depuis l'acceptation de candidats sans certificat de décharge de la commission bicamérale  en passant par celle des candidats présidentiels  sans candidats parlementaires  pour approuver leur programme de gouvernement  jusqu'à la manipulation éhontée des listes électorales  suivie de galvaudage de procès verbaux au centre de tabulation ironiquement dénommée centre de fabulation au profit du député de de Ouanaminthe de l'INITE a créé dans le public un courant de pensée qui généralise  l'idée de l'annulation de la mascarade du 28 novembre , le renvoi du CEP , la nomination d'un nouveau cabinet  ministériel avec le maintien du président Préval sur le ruines du 28 novembre  pour gérer les affaires courantes en attendant la date fétiche du 7 février pour passer l'écharpe présidentiel,  á un juge de la cour de cassation , respectant ainsi une solution constitutionnelle de la crise.  Le nouveau gouvernement provisoire convoquerait dans de meilleures conditions de nouvelles élections générales dans un délai de 90 jours . Toute autre solution cooptée par le CEP  et l'International doit être étudiée en profondeur pour éviter d'autres hécatombes qui feraient reculer  d'avantage  les investisseurs de la CIRH.

 

L'analyse  de cette  proposition  apparaîtrait très  constitutionnelle et serait  basée  sur le fait qu'elle répond á un courant d'opinion répandu dans la presse nationale et  partagé par la presse  internationale á savoir l'annulation des élections et ou la reprise générale /á trois etc… Elle permettrait de trouver une solution haïtienne á une crise  haïtienne. Elle permettrait á l'International de sauver la face avec un minimum de casse  qui ne la mettrait  pas trop en position de faiblesse .  Elle permettrait á l'INITE de prouver qu'elle serait á même  de reconquérir un  électorat qu'on lui conteste. Elle permettrait  au président Préval  d'être celui auquel incombe la responsabilité historique de trouver une issue heureuse á une crise voulue par lui  pour n'avoir pas veillé au renforcement et  á la bonne marche des institutions pendant ses deux mandats  et aussi la chance de négocier une sortie personnelle  conditionnelle.

 

michelwilliam1000@hotmail.com

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
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« Préval doit accepter les conclusions de la mission de l'OEA ».

« Préval doit accepter les conclusions de la mission de l'OEA »

« Nous, de la communauté internationale, nous avons été très clairs. La France, les Etats-Unis, le Canada, le Brésil...tous les pays amis d'Haïti ont dit qu'on s'en remettra aux recommandations de la Mission de l'OEA. Donc, aujourd'hui, c'est un peu l'heure de vérité », a martelé l'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, ce jeudi, au cours d'une interview spéciale accordé à radio Magik 9. Le diplomate a démenti formellement les accusations de Ricardo Seitenfus, selon lesquelles des représentants de la communauté internationale avaient proposé le départ prématuré de René Préval. Au contraire, il ne rejette pas l'idée du 14 mai comme date pour le départ du chef de l'Etat.

Haïti: Tout le pays retient son souffle en attendant la publication du rapport de la Mission de l'OEA qui a été remis au président de la République ce jeudi. Une fuite au niveau de l'Organisation hémisphérique a permis de savoir que Mirlande Manigat et Michel Martelly auraient été recommandés par les experts pour le second tour, en raison des nombreux cas de fraudes et d'irrégularités enregistrés au cours des dernières élections. Jude Célestin, le dauphin du chef de l'Etat, a été mis hors jeu. Face à un rejet éventuel de part et d'autre du rapport de la Mission de l'OEA, l'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, rappelle que le gouvernement haïtien, le CEP et la communauté internationale se sont mis d'accord pour respecter les recommandations des experts de l'OEA.

La position de la France sur le rapport de la Mission de l'OEA est très simple, a dit M. Le Bret. « On a eu un premier tour, qui, dans l'ensemble s'est mal passé, je ne reviens pas sur les raisons (...), le président et le gouvernement dans leur grande sagesse, ont demandé une médiation. La médiation a été celle de l'Organisation des Etats américains (OEA) dont Haïti est membre et qui est au-dessus des intérêts partisans. Les termes de référence de son intervention ont fait l'objet d'un texte qui est signé par le gouvernement, le Conseil électoral provisoire et le secrétaire général de l'OEA », a rappelé le diplomate.

« C'est un texte sur lequel les trois parties se sont mises d'accord. Parmi les éléments importants de ce texte, il y en avait un qui disait que cette mission pouvait procéder à des investigations poussées et qu'il devait lui être prêté assistance pour pouvoir réaliser sa mission. Sa mission, elle l'a réalisée de manière professionnelle. Ils ont pris le temps. Ils sont arrivés à une conclusion qui devrait être connue bientôt », a poursuivi Didier Le Bret répondant aux questions du journaliste Roberson Alphonse sur radio Magik 9 à l'émission Panel Magik.

Le diplomate s'est empressé de souligner que les termes de référence ne disent pas que les conclusions ou les recommandations du rapport sont obligatoires. « En revanche, c'est l'Etat haïtien qui a saisi la communauté internationale. Et, lorsqu'on s'est mis d'accord sur cette mission, il y avait eu clairement de part et d'autre une compréhension logique que dans ce cas-là, nous nous remettrions aux conclusions de la mission. Sinon, ce n'est pas la peine de faire perdre son temps aux gens, de faire venir des experts qui sont là pour vous aider, une fois qu'ils vous donnent le rapport, pour leur dire finalement : Ce n'est pas le résultat qu'on attendait », a avancé M. Le Bret.

« Nous, de la communauté internationale, nous avons été très clairs. La France, les Etats-Unis, le Canada, le Brésil... tous les pays amis d'Haïti ont dit qu'on s'en remettra aux recommandations de l'OEA. Donc, aujourd'hui, c'est un peu l'heure de vérité, a-t-il martelé. Vous me dites que ces recommandations c'est que Madame Manigat et M. Martelly sont au premier tour. Moi, je n'ai pas vu les conclusions officielles du rapport. Mais si c'est le cas, bon... écoutez... je crois que si on veut sortir de cette crise, il est important de s'en remettre à ces recommandations. Je crois qu'il faut aller très vite à un second tour pour sortir de cette paralysie politique. »

Le président Préval, a renchéri Didier Le Bret, a eu la lourde responsabilité durant son dernier quinquennat d'amener un pays traversé pendant 15 ans par des crises à un pays stable qui avait renoué avec la croissance, une inflation maîtrisée, des investissements étrangers qui revenaient, un climat des affaires amélioré et une transition politique qui était programmée pour se faire de manière harmonieuse. Entre-temps, a-t-il souligné, il y a eu le séisme et des élections qui se sont mal passées, pas seulement du fait des acteurs politiques eux-mêmes, mais du fait que le séisme avait tout bouleversé.

« Le président Préval a une responsabilité historique aujourd'hui d'amener à son terme ce mouvement, qu'il a lui-même initié, de pacification, de stabilisation de son pays vers une croissance durable, vers un développement sur le long terme, a indiqué le diplomate. Je pense que jusqu'à présent, le président Préval s'est toujours mis à la hauteur de ses responsabilités. Je n'ai pas de doute qu'il saura trouver la meilleure solution et qu'il s'en remettra à l'arbitrage international, qui est aussi, je crois, la volonté populaire. Il me semble une fois encore que le principe de la démocratie, ce n'est pas de dire aux gens : Votez ensuite on s'arrangera entre amis. »

14 mai pour laisser le pouvoir : Préval a le soutien de la France

La France croit qu'il est normal pour la stabilisation du pays que René Préval reste en poste jusqu'au 14 mai. « Admettons que les résultats du premier tour soient promulgués officiellement à la fin de ce mois de janvier, a avancé Didier Le Bret. Ce n'est pas à l'OEA de promulguer les résultats, il revient au CEP qui est l'instance compétente de le faire et d'aller jusqu'au bout avec les contestations, d'intégrer les recommandations. Et, il faut au moins un mois pour avoir un deuxième tour. On voit très bien qu'on est au-delà de la date constitutionnelle du 7 février. Le second tour pourrait avoir lieu vers la fin de février. »

« Il est évident, a poursuivi le diplomate, que si la dynamique électorale se poursuit, on ne va pas changer au milieu du gué de président. On a besoin d'une stabilité des institutions pour que la passation se fasse de manière harmonieuse et digne. Il n'y a aucune raison que le président sorte en cours de mandat. D'autant que son mandat légalement peut aller jusqu'au 14 mai. »

Didier Le Bret continue: « Je crois que si on a un second tour fin février, mettons une promulgation des résultats définitifs en mars. Il est bien évident, en tout cas dans notre esprit, que le président sera amené à rester jusqu'au bout du processus. Cela nous paraît logique. »

En revanche, a-t-il souligné, si les élections sont invalidées, si on a un processus autre, à ce moment-là, on est dans une logique qui nous échappe. « Tout peut arriver », a-t-il dit.


Par ailleurs, réagissant sur les déclarations à la presse de l'ancien représentant de l'OEA en Haïti, Ricardo Seitenfus, qui avait révélé que des éléments de la communauté internationale avaient proposé le départ prématuré du chef de l'Etat après les élections du 28 novembre, Didier Le Bret a rejeté ces allégations d'un revers de main et les a qualifiées de déclarations totalement absurdes qui ne peuvent pas être prouvées.

« Le secrétaire général de l'OEA l'a dit clairement, non seulement il n'y a pas de complot, notre souhait le plus cher, c'est de permettre au président Préval de terminer en beauté son mandat, qu'on puisse lui rendre le plus bel hommage que l'on lui doit, puisque c'est un quinquennat qui a été réalisé dans des conditions particulièrement difficiles », a déclaré le diplomate français lors de cette interview spéciale accordée à l'émission Panel Magik sur la radio Magik 9.

Robenson Geffrard
rgeffrard@lenouvelliste.com

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Le second tour des élections haïtiennes n'aura pas lieu ce Dimanche 16 janvier 2011.


(Photo Haitilibre.com)

Agence France-Presse, Port-au-prince


Le deuxième tour des élections prévues dimanche en Haïti n'aura pas lieu, a-t-on appris samedi auprès du Conseil électoral provisoire (CEP).


«Le 16 janvier était une planification du calendrier électoral. Dans la mesure où les résultats définitifs du premier tour des élections ne sont pas encore proclamés, la date ne sera pas respectée», a déclaré à l'AFP le directeur général du CEP Pierre-Louis Opont.


L'annonce début décembre des résultats préliminaires du premier tour par le Conseil électoral provisoire avait provoqué des manifestations violentes de partisans de Michel Martelly, qui dénonçaient des fraudes massives en faveur du candidat du pouvoir Jude Célestin, arrivé deuxième. Le premier tour a été remporté par une ancienne Première dame, Mirlande Manigat, avec 31% des voix. M. Martelly était arrivé troisième avec à peine 7.000 voix de moins que Jude Célestin.


Le Bureau de contestation électorale nationale (BCEN) n'ayant pas encore statué, «on ne peut aller à un second tour», a expliqué M. Opont.


Un groupe de 12 candidats à la présidence a de son côté réclamé l'annulation des élections du 28 novembre, entachées, selon eux, de fraudes en faveur du candidat (Jude Célestin) soutenu par le pouvoir.


Pour tenter de ramener le calme, le président sortant René Préval avait fait appel à une mission d'experts de l'Organisation des États américains (OÉA) pour évaluer le processus électoral contesté.


La mission vient de communiquer officiellement son rapport au gouvernement qui n'a pas encore réagi aux conclusions du document qui fait actuellement l'objet d'une discussion entre la mission et les autorités haïtiennes, a indiqué à l'AFP le chef de la mission d'experts de l'OÉA, Colin Granderson.


Selon une copie vue par l'AFP en début de semaine, les experts recommandent d'écarter le candidat Jude Célestin, arrivé en deuxième position à l'issue du premier tour, au profit du chanteur Michel Martelly.


En début de semaine, le président Préval avait indiqué qu'il ne pourrait pas quitter le pouvoir comme prévu «le 7 février parce qu'il n'y aura pas un président élu» pour le remplacer.


Il pourrait ainsi prolonger son mandat jusqu'au 14 mai afin de boucler le processus électoral tandis que l'opposition exige son départ et la tenue de nouvelles élections.


La France, puissance coloniale jusqu'en 1804, a appelé les autorités haïtiennes à «tirer toutes les conséquences» du rapport de l'OÉA «pour que les résultats définitifs du premier tour reflètent le choix exprimé par les électeurs».

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Haiti- Election : Le dernier carnet.


Le dernier carnet

Max Dorismond    mx20005@yahoo.ca

  

               Les invités de Préval, en l'occurrence les membres de l'OEA,  ont déposé sur son bureau ce lundi midi, 10 janvier 2011, le  fameux document tant espéré par tout un peuple, document dont les conséquences correspondent sans équivoque aux résultats du séisme passé.

               Leur recommandation se résume en cinq mots : « Célestin doit être rétrogradé ».  La guillotine vient de tomber. Préval est coincé, il ne peut faire marche arrière. Le deuxième tour aura lieu entre Mirlande Manigat et Michel Martelly. C'était écrit dans le ciel. Sauf Préval et Jude y croyaient encore, mais ce n'était pas pour trop longtemps. Ne sachant à quel saint s'adresser, Préval a jugé nécessaire de temporiser encore un peu, sauf que, certains agents consulaires ont jugé utiles d'en faire part à leur gouvernement sous toute réserve au cas où….. Mais le mal était déjà fait. Radio Quisqueya, selon mes sources, a ébruité l'affaire ce soir. Toutes les télévisions étrangères, telle RDI du Canada a emboîté le pas. Le retour en arrière s'avère impossible.

               En effet, parmi les experts électoraux invités, en plus des membres de l'OEA, étaient inclus des statisticiens de France, des États-Unis, du Canada, de la Jamaïque qui avaient pour mandat de confirmer ou infirmer les résultats du premier tour de scrutin. Pour ce faire, les experts ont prélevé un échantillon de voix assez représentatives, équivalant à 16,9% environ des bulletins puisés dans des sacs choisis au hasard. Selon les constats, après une analyse statistique approfondie, la Mission déclara qu'elle était dans l'impossibilité de confirmer les résultats proclamés le 7 décembre écoulé en rapport à l'échantillonnage validé aujourd'hui. Par conséquent, selon ses appréciations, elle maintient que :

Mirlande Manigat termine   1er,    avec    :   31,6% des voix et 13830 bulletins rejetés

Michel Martelly termine       2em,  avec    :    22,2% des voix et 7150 bulletins rejetés.

Jude Célestin termine            3em,  avec     :     21,9% des voix et 17220 bulletins rejetés.

               Panique présidentielle : L'Inité, le parti de Préval, a misé et perdu sur toute la ligne. Tous  les autres candidats réclament l'annulation du premier tour, mais la Mission ne peut cautionner cette requête en raison du coût élevé que ce report engendrerait et surtout la vacuité constitutionnelle qui en résulterait sans un gouvernement élu à un moment extrêmement critique pour le peuple haïtien. Elle a évacué aussi l'idée d'une élection partielle dans les régions déficitaires, telle que réclamée par certains.

               Ite misa est. La messe est dite. Le Père Noël avait tout rêvé, mais mal calculé.  

A lire aussi :  

http://cf.mg2.mail.yahoo.com/dc/launch?.gx=1&.rand=fdf186pqfeo9k

 


Source : Miami Herald    APNewsBreak New count hits Haiti gov't candidate -  01-10-2011 MiamiHerald.com.htm (9Ko)

 
http://www.miamiherald.com/2011/01/10/2008881/oas-jude-celestin-shouldnt-be.html

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Revue de la Presse francophone internationale sur la Reconstruction d'Haiti. (Courtoisie Marc Damord.)

Un an après le séisme en Haïti - L'éducation pour transformer «Ayiti chéri»

Le frère Armand change les mentalités grâce à son modèle scolaire innovateur

Le frère Franklin Armand a consacré sa vie à changer les mentalités et à faire évoluer Haïti. «Nous croyons que les connaissances doivent passer de la tête aux mains et à nouveau des mains jusqu'à la tête.»<br />
Photo : François Pesant - Le Devoir
Le frère Franklin Armand a consacré sa vie à changer les mentalités et à faire évoluer Haïti. «Nous croyons que les connaissances doivent passer de la tête aux mains et à nouveau des mains jusqu'à la tête.»
Le Devoir en Haïti - Le séisme en Haïti a détruit nombre d'écoles. Mais l'idée voulant que ce soit par l'éducation que passera l'amélioration de la vie de tous les Haïtiens est bien ancrée dans les esprits. Surtout dans celui du frère Armand, qui consacre sa vie à faire changer les mentalités en «Ayiti chéri».

Port-au-Prince — À Petite Place Cazeau, dans l'ouest de Port-au-Prince, l'École du foyer de l'Incarnation est déclarée zone sinistrée. Fissurée de partout, la structure de béton s'est en partie effondrée lors du séisme il y a un an, ne faisant aucun mort — «Dieu merci!». Il était 16h53 et la plupart des enfants étaient sur le chemin du retour à la maison. «Je suis restée sans bouger», raconte Love Darling Gustave, une élève du primaire. «J'avais peur du goudou goudou [tremblement de terre].»

Sains et saufs, les enfants en gardent pourtant de graves séquelles. Certains n'ont plus de maison et dorment dans des tentes. «C'était difficile pour les enfants. Ils sont fragiles. Mais ils ont eu un accompagnement psychologique», explique le frère Franklin Armand, qui gère l'école à travers la congrégation des Petits Frères et Petites Soeurs de l'Incarnation.

Pourtant, à peine quelques jours après le tremblement de terre, il a rouvert l'école de Port-au-Prince. «Il fallait clôturer l'année. Je ne pouvais pas laisser les enfants», souligne le frère Armand, qui est basé à Hinche, où il a de nombreux projets, notamment en lien avec l'eau. Les enfants du primaire ont eu droit à des classes en plein air, à l'ombre des arbres ou assis à des pupitres installés dans la cour, sous des bâches.

Entré en religion il y a 45 ans de cela, le sexagénaire a consacré sa vie à changer les mentalités et à faire évoluer son «Ayiti chéri». Doté d'un optimiste inébranlable, il voit dans le séisme une occasion de tout recommencer à zéro et de réformer le système d'éducation. Dans l'un des pays les plus pauvres de la planète, moins de 10 % des écoles sont publiques. Et le ministère de l'Éducation n'a que très peu de ressources, soutient-il.

La perle retrouvée

À l'heure de la visite du Devoir, les enfants quittent l'école et un groupe de jeunes «échangent des idées» sous les palmiers. L'air est frais et bon. Le bruit infernal de la ville, inaudible. Le domaine est une oasis de paix comme il ne s'en trouve nulle part à Port-au-Prince. La perle des Antilles retrouve ici son lustre. «Tout le monde se surprend en arrivant ici», lance-t-il en riant.

Cinq bassins de pisciculture servent à l'élevage des tilapias et des carpes. La basse-cour héberge des poules et des canards et pourrait fournir une armée en oeufs. Des cochons élevés biologiquement grognent dans un enclos à côté des champs d'aubergines et des jardins. Tout au fond, des ateliers — notamment de maçonnerie — font office de lycée technique. «On forme les enfants pour le bac classique, mais on leur donne aussi une formation technique sanctionnée par notre école privée», explique le frère Armand.

Ce grand sage possède une philosophie bien à lui et voudrait faire des émules.

«L'école est en opposition avec la réalité quotidienne. Les parents ne veulent pas envoyer leurs enfants au champ parce que ça leur rappelle l'esclavage», note-t-il. Mais dans les écoles du frère Armand, dont la plupart sont situées en zone rurale dans le centre d'Haïti, on fait cultiver une parcelle de terre aux enfants dès le primaire. Les récoltes vont à la cantine populaire. «Nous croyons que les connaissances doivent passer de la tête aux mains et à nouveau des mains jusqu'à la tête.»

«En Haïti, on a plutôt un style d'institution à sens unique. Ce n'est pas partout qu'on invite les jeunes à créer, à inventer, déplore-t-il. Si Haïti doit sortir un jour de l'état dans lequel il l'est, c'est l'école qui va faire ça.» Et ce sont surtout les Haïtiens eux-mêmes qui vont le faire, se plaît-il à répéter. Frère Armand à la présidence? Six partis différents l'ont courtisé. Mais lui préfère nettement cultiver les fragiles fleurs de son jardin.
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Reconstruire... ou construire Haïti?

L'avenir d'Haïti repose avant tout sur la construction d'un appareil politico-administratif haïtien responsable, essentiel à la mise en place d'infrastructures fonctionnelles et durables.


Grégory Kudish
L'auteur est étudiant en science politique à l'Université de Montréal.


Reconstruire. Réparer. Remédier. Ces trois verbes suggèrent la nécessité de revenir à quelque chose d'antérieur à une situation, à rebâtir ce qui était en place auparavant. Ces temps-ci, ces verbes sont employés ad nauseam en référence à Haïti. En particulier le verbe reconstruire.

Or, ce choix terminologique pose un problème de compréhension politico-stratégique de la situation en Haïti: que comptons-nous reconstruire exactement?

En effet, si l'on s'en tient aux données statistiques de la CIA antérieures au 12 janvier 2010, on peut dresser le portrait économique suivant d'Haïti: 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté; un taux d'analphabètes de près de 70%; un gouvernement recevant 80% de son budget de l'aide internationale; un taux de chômage de 60%; une espérance de vie de 29,93 ans à la naissance; 70% des enseignants détiennent un niveau de scolarité inférieur à la quatrième secondaire. Et on pourrait allonger cette liste pessimiste sur des pages et des pages...

En Haïti, le problème ne tient pas au fait qu'un gouvernement autoritaire et tyrannique accable sa population sous des mesures économiques et politiques inhumaines. En Haïti, le gouvernement est tout simplement absent. Absent sur le plan économique, dans la mesure où il a toujours été dépendant de l'aide internationale. Absent sur le plan politique, dans la mesure où cet État peine à faire respecter les grands principes énumérés dans la constitution du pays, tel le droit à l'éducation gratuite.

Alors, quand on parle de reconstruire Haïti, que voulons-nous reconstruire exactement? Reconstruire un État incompétent? Reconstruire un système de production de misère humaine? Rebâtir des pseudo-institutions étatiques, incapables de répondre aux besoins de la population? Non. En Haïti, l'enjeu est plutôt de trouver un moyen de construire un vrai pays. Un pays doté d'un gouvernement responsable, autosuffisant, capable de répondre aux besoins de sa population sans avoir à toujours demander de l'aide aux pays étrangers.

Cette vision pourrait paraître utopique, mais c'est la seule qui mérite d'être poursuivie. Jusqu'à ce jour, le travail de milliers d'ONG présentes sur le terrain ne fait qu'accroître la passivité du gouvernement haïtien. Les ONG reconstruisent des maisons, des écoles, des institutions publiques, ce qui n'arrange rien à la situation.

En Haïti, ce n'est pas l'aide internationale qui manque au rendez-vous; c'est plutôt un système politique et administratif dysfonctionnel qui bloque la voie au progrès. L'avenir d'Haïti repose avant tout sur la construction d'un appareil politico-administratif haïtien responsable, essentiel à la mise en place d'infrastructures fonctionnelles et durables.

Or, la mise en place d'un tel système ne peut se faire qu'avec une population éduquée, apte à s'impliquer dans l'édification d'un État responsable. Donner à la population une éducation scolaire complète et éliminer du pouvoir politique une élite oligarchique, indifférente à l'endroit des besoins de la population: tels doivent être les premiers vers la construction d'Haïti.

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Haïti: Une Heure sur terre (de RC)

                             
                Nous sommes tellement gavés de reportages des médiums de partout sur le drame d'Haïti cette semaine, que nous en sommes rassasiés au point d'en bouder certains. Toutefois, Je vous invite à regarder cette dernière vidéo de Radio Canada «Une heure sur terre». Elle est assez édifiante et suscite quelques réflexions. Pour aiguiser votre intérêt, Je vous en donne un succinct aperçu parmi tant d'autres de deux sujets qui me font rager :

                Exemple:

(1): Un jeune investisseur fraîchement débarqué en Haïti, deux mois avant le séisme, a reçu un coup de téléphone des ravisseurs de son frère. Ils réclament 100 000,00$ US pour sa libération. Croyant à une blague de mauvais goût ou sous le coup de l'émotivité, ou encore, se croyant dans un pays de droit comme le Canada, tout est possible, il eut à répondre cavalièrement à son interlocuteur pour entendre pour toute réponse, l'espace d'une seconde, qu'une  sèche détonation qui mit fin abruptement à la vie de son frère bien aimé. Sera-t-il condamné à être hanté par cette malencontreuse erreur toute sa vie durant, l'avenir seul en a la réponse.

(2): Une citoyenne canadienne désireuse d'aider Haïti, s'est investie dans une coopérative agricole pour aider les habitants de Fond Baptiste à se prendre en mains après le 12 janvier 2010. Elle visitait Haïti depuis trente ans. Suite à ces démarches, elle a contacté l'ACDI (Agence Canadienne de Développement International) pour obtenir une subvention aux fins de son objectif. Elle ne l'a pas obtenu. Pourtant, l'agriculture en Haïti demeure le nerf de la guerre. Selon un proverbe chinois, « Mieux vaut montrer à pécher à quelqu'un au lieu de lui donner chaque jour un poisson ». Quelles idées se cachent derrière la stratégie de ces organismes étrangers? Pourtant, l'ACDI est actif en Haïti depuis des lustres et connait très bien la problématique du développement de ce pays. Tirez-en votre propre conclusion 
 
                Pour écouter la vidéo, cliquer sur  sur le lien suivant :

http://www.radio-canada.ca/emissions/une_heure_sur_terre/2010-2011/reportage.asp?iddoc=130835

 Bonne vision.
                                                                                                                                                          Max Dorismond
 
TITRE DE LA PAGE
ÉMISSION SPÉCIALE : Quand tout s'écroule | Une heure sur terre | Radio-Canada.ca

ADRESSE DE LA PAGE: http://www.radio-canada.ca/util/postier/suggerer-go.asp?nID=892707
(cliquez sur l'adresse ci-dessus ou copiez-la dans votre navigateur)

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