samedi 12 février 2011
Alliance Martelly-Preval: L’agenda de SwitchMicky.Com. Par Jean-Junior JOSEPH
Alliance Martelly-Preval: L'agenda de SwitchMicky.Com
« En politique , le choix est rarement entre le bien et le mal mais entre le pire et le moindre mal ... »
Niccola Machiavel
Crédit: Le Nouvelliste
1. 24 novembre 2010 : Martelly dénonce une alliance entre Manigat et Célestin ( Le Nouvelliste)
2. 28 novembre 2010 : Martelly a pris l'initiative sur les annulations des élections au Karibe Convention Center ;
3. 29 novembre 2010 : « Annulations, NON ! ….Je suis toujours dans la course... » Martelly dixit
4. 14 décembre 2010 : Martelly propose un second tour avec tous les candidats (Le Nouvelliste)
5. 27 décembre 2010: « Quand on a proclamé les résultats, je ne faisais que saluer des gens de mon équipe qui étaient chez moi, les remercier pour avoir voté pour moi. Et, pour moi, c'était une affaire classée car le CEP a proclamé les résultats. On allait par la suite donner une conférence de presse quand des gens nous ont appelés pour nous dire que la population est révoltée face aux résultats. A ce moment-là, j'étais indigné » (Le Nouvelliste)
6. 8 février 2011: "Martelly exige des changements dans le Gouvernement et dans le CEP."
7. 9 février 2011: « Martelly n'écarte pas une alliance avec INITE ( Journal Dominicain + Le Nouvelliste)
Qui sont les conseillers politiques de M. Michel Joseph MARTELLY? Je suis curieux de savoir!
JJ JOSEPH
Le 10 février 2011
--
--
vendredi 11 février 2011
La politique de "Devan devan net" de Madame Manigat peut lui coûter les élections
Les diplômes, la moralité, la crédibilité et l'intégrité politique ne manquent pas à Madame Manigat pour qu'elle devienne première femme élue présidente démocratiquement en Haïti. Toutefois, son incapacité à se prononcer et à se positionner face à la crise électorale peut lui coûter les élections.
Favorite des différents sondages organisés avant les élections contestées du 28 novembre 2010, elle a terminé en tête des résultats préliminaires, en dépit de fraudes massives et des irrégularités répertoriées dans plusieurs centres de votes. Cet avantage, qu'elle a conservé, malgré la révision et la correction faites par l'équipe technique de l'OEA, le permet de discuter le second tour face à Michel Martelly.
Grande surprise de cette 5ème élection présidentielle démocratique en Haïti, Michel Martelly, un habitué du micro, ne fait pas d'économie de ses mots pour dire bien haut ce que la grande majorité des haïtiens pensent tout bas des politiciens de ces trois dernières décennies. Il se conduit en leader et exprime très clairement ses positions quant à l'organisation du second tour des élections. Il réclame la tête du Président, du Directeur général et de quelques conseillers du CEP (Conseil Électoral Provisoire), ainsi que le renvoi des ministres de la justice, de l'intérieur et des affaires sociales pour que les élections soient organisées vraiment de façon libre et démocratique.
Caricature conçue par un artiste haïtien |
Martelly gagne des points auprès de la population, du secteur privé des affaires, des investisseurs et de la communauté internationale. Ses sorties médiatiques impressionnantes et la campagne de dénigrement des partisans de Mme Manigat à son encontre, lui sont profitables.
Michel Martelly est sur le point d'ajouter une nouvelle page dans l'histoire du pays pendant que les Manigats jouent leur dernière carte pour accéder à la magistrature suprême de la république. En fait, en menant une campagne silencieuse "bèbè" dénié de programme, Préval a pu conquérir le cœur des anciens partisans d'Aristide pour se faire élu en 2006. Cependant, en 2011, en utilisant cette même stratégie, Madame Manigat ne pourra pas gagner face à un Martelly, sûr de lui et qui n'a pas sa langue dans sa poche lorsqu'il doit défendre sa position.
Ce 2eme tour des élections se jouera sur le programme, les idées, le leadership et le charisme. Les haïtiens ne croient plus dans les politiciens traditionnels. Les diplômes importent peu dans la course aux urnes. Deux candidats, deux personnalités opposées et deux passés différents, on peut attendre à une campagne plus objective et plus musclée.
Norly GERMAIN
11 Février 2011
http://norlygermain.blogspot.com/
http://norlygermain.blogspot.com/
"A book is a hospital for the mind"
Hosni Moubarak démissionne.
Mise à jour le vendredi 11 février 2011 à 11 h 46
Hosni Moubarak démissionne
Hosni Moubarak quitte la présidence et l'armée prend le contrôle du pays, a annoncé le vice-président Omar Souleimane dans une intervention très succincte à la télévision nationale égyptienne.
Les centaines de milliers de manifestants sont en liesse à la place Tahrir et dans le reste du pays.
Pour une 18e journée consécutive, près d'un million de personnes se sont rassemblées au centre du Caire. Depuis plusieurs jours, les manifestants occupaient ce lieu symbolique jour et nuit pour réclamer le départ du président Moubarak.
La foule en liesse
À Tunis, où la révolte populaire a mené au départ du président Ben Ali, l'annonce de la démission d'Hosni Moubarak a été accueillie par un concert de klaxons.
Dans la bande de Gaza, le Hamas a salué la démission d'Hosni Moubarak comme « le début de la victoire de la révolution », tandis que des scènes de liesse se déroulaient dans l'ensemble du territoire contrôlé par le mouvement islamiste palestinien.
Du côté d'Israël, un responsable gouvernemental a dit espérer que la période de transition qui s'ouvre en Égypte se fera « sans secousse ».
Le président américain Barack Obama va quant à lui réagir à 13 h 30, a annoncé la Maison-Blanche.
Quelques minutes avant l'annonce de la démission d'Hosni Moubarak, le secrétaire général du parti au pouvoir, Hossam Badrawi, nommé le 5 février, avait lui aussi annoncé sa démission de son poste et du parti, affirmant que le pays a besoin de nouveaux partis.
L'armée aux commandes du pays
Plus tôt dans la journée, l'armée avait annoncé qu'elle se portait garante des réformes promises par le président Hosni Moubarak, qui a délégué jeudi ses prérogatives à son vice-président, sous la pression de la rue.
Le Conseil suprême des forces armées avait lancé un appel à un retour à la vie normale, et garantit la réforme de la Constitution et l'organisation d'élections libres et justes.
L'armée se disait prête à lever l'état d'urgence aussitôt que les circonstances actuelles le permettront, mais affirmait qu'elle ne tolérerait aucune atteinte à la sécurité du pays.
Photo: Télévision d'État égyptienne Le président Moubarak, prenant la parole à la télévision d'État. |
Jeudi, dans un discours télévisé, le président Moubarak a annoncé le transfert de ses pouvoirs au vice-président Omar Souleimane, sans toutefois parler de démission, au grand dam des manifestants. Au pouvoir depuis 30 ans, Hosni Moubarak a dit refuser de se plier aux diktats étrangers.
Durant toute la journée, jeudi, des chaînes de télévision et des agences de presse avaient relayé des informations sur la démission imminente du raïs.
Son allocution, en fin de soirée, a été accueillie avec colère par les manifestants, et avait été jugée insuffisante par Washington.
« Le peuple égyptien s'est fait dire qu'il y avait un transfert des pouvoirs, mais il n'est pas encore clair si ce transfert est immédiat, significatif et suffisant », a indiqué le président Obama dans un communiqué.
Sur les ondes du réseau CNN, l'ambassadeur égyptien aux États-Unis, Sameh Choukri, avait déclaré un peu plus tôt en soirée que le président Moubarak est un président de droit, mais que le vice-président Omar Souleimane est devenu le président de facto.
« Trop de citoyens égyptiens ne sont pas encore convaincus que le gouvernement est sérieux au sujet d'une véritable transition démocratique », a-t-il déploré. Le gouvernement Moubarak « a la responsabilité de s'exprimer clairement au peuple égyptien et au monde », a déclaré Barack Obama.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters
Flash! Le Président égyptien Hosni Mubarack abandonne le pouvoir a l'armée après 30 ans de pouvoir dictatorial.
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
NOTE DE PRESSE DES BATONNIERS GERVAIS CHARLES , RIGAUD DUPLAN ET GERARD GOURGUE
Envoyé : 10 fév, 2011 18:19
NOTE DE PRESSE
DE MAITRES
GERVAIS CHARLES, BATONNIER EN EXERCICE , RIGAUD DUPLAN ET GERARD GOURGUES,
ANCIENS BATONNIERS
Les soussignés : Maîtres Gervais CHARLES, Rigaud DUPLAN et Gérard GOURGUES, en
raison d'une part, des diverses réactions enregistrées à la suite de la
publication des résultats définitifs pour le premier tour des élections
présidentielles du 28 Novembre 2010 et d'autre part, de la position adoptée
parle Chef de l'Etat, René PREVAL, en ce qui a trait à la publication de ces
résultats au Journal officiel « Le Moniteur », se voient contraints de signaler
ce qui suit afin que nul n'en ignore :
Comme on se le rappelle, les résultats préliminaires des élections
présidentielles du 28 Novembre 2010, élections entachées de fraudes et
d'irrégularités, ont été contestés par le Candidat Michel Joseph MARTHELLY et le
Candidat Jude CELESTIN.
Après plaidoirie, statuant sur ces contestations, le Bureau du Contentieux
Electoral National (BCEN) a rendu la décision ordonnant la modification des
premiers résultats en plaçant le Candidat Michel MARTELLY en deuxième position,
immédiatement après Mme. Leslie François MANIGAT.
Les décisions du BCEN qui ne sont susceptibles d'aucun recours, sont
définitives et souveraines. Elles lient le Conseil Electoral Provisoire (CEP)
ainsi que tous les Conseillers et sont opposables à tous.
Le refus par des Conseillers de signer une proclamation basée sur pareille
décision doit entrainer la démission de ces derniers ou leur remplacement.
Relativement à la publication des résultats du scrutin, l'article 177 de la loi
électorale du 25 juillet 2008 prescrit formellement :
« Après leur proclamationpar le Conseil Electoral Permanent, les résultats des
deux tours seront officiellement envoyés au Pouvoir Exécutif pour publication
dans le Journal Officiel de la République, « le Moniteur » dans un délai ne
dépassant pas huit (8) jours francs ».
En conséquence des dispositions dudit article, la publication des résultats du
scrutin au journal officiel « Le Moniteur », ne pourra se faire qu'après la
proclamation des résultats définitifs du second tour.
Fait a Port-au-Prince le 8 Février 2011
Signé : Gervais CHARLES av. Rigaud DUPLAN av. Gérard
GOURGUES av.
Haïti: Mirlande Manigat : « Le problème du CEP, c'est la machine électorale » (Lenouvelliste.com)
Jeudi, 10 février 2011 06:44 La justice américaine enquête sur l'implication d'Aristide dans un scandale financier L'étau risque de se resserrer autour de Jean Bertrand Aristide dans l'affaire de détournement de fonds de la compagnie de téléphonie Integrated Device Technology (IDT), basée à New Jersey et de la Téléco. L'es directeur des affaires internationales de la Téléco, Jean René Duperval, soupçonné d'implication dans le détournement des fonds d'IDT et de la Téléco vers les iles Turcs and Caicos, comparaitra par devant la Cour de justice de Miami (Floride) le 28 février prochain. La journaliste d'investigation Lucy Komisar qui enquête sur ce dossier indique qu'une collaboration entre les personnes inculpées et le département de la justice permettra de réduire les peines et de conduire à Jean Bertrand Aristide. Dans une interview à radio Métropole, Mme Komisar rappelle que des enquêtes sont réalisées par le département de la justice américaine et la Federal Communication Commission (FCC). Un ancien haut cadre de la IDT, Michael Jewett, ayant refusé de participer aux détournements de fonds, avait été limogé par IDT quelques semaines après la signature du contrat avec la Téléco. Les enquêteurs indiquent qu'une partie des frais perçus par IDT n'étaient pas transférée à la Téléco mais à Mont Salem, une compagnie gérée par un cabinet d'avocats à Turks and Caicos. M. Jewett qui lutte depuis 2004 pour obtenir un dédommagement de la IDT a récemment conclu un accord avec les dirigeants de la compagnie. Mme Komisar croit que M. Jewett a pu obtenir quelques millions de dollars de la compagnie. Jean René Duperval, qui comparaitra par devant les autorités judicaires américaines avait signé le contrat qui autorisait le transfert des fonds à une société écran en Turk and Caicos. LLM / radio Métropole Haïti -- Vous recevez ce message du "Forum Culturel Haitien". Pour participer, envoyez vos messages a forumculturel@googlegroups.com Pour plus d'informations et options, visitez nous a: http://groups.google.com/group/forumculturel?hl=en Pour resilier, envoyez un e-mail a l'adresse forumculturel+unsuscribe@googlegroups.com
____________________ ____________________ jeudi 10 février 2011 P-au-P, 09 fév.2011 [AlterPresse] --- La police prévoit d'entreprendre ce 10 février la vérification d'un ensemble de données liées à l'assassinat, la veille, du journaliste Jean Richard Louis Charles de la station privée Radio Kiskeya, selon des sources policières contactées par AlterPresse. La police devrait notamment vérifier l'identité d'un autre individu tué au même moment que le journaliste et qui serait, selon des témoignages, l'assassin de Louis-Charles, tué à son tour par un policier qui aurait assisté à la scène. Il s'agirait de comparer les documents d'identité trouvés sur le présumé tueur et la matricule fiscale correspondante, archivée à la Direction Générale des Impôts (DGI). D'autre part, il faudrait vérifier si le journaliste venait d'effectuer une transaction à la banque, tel que cela a été rapporté par des témoins, indiquent les sources policières. Agé de 29 ans, le journaliste a été abattu de deux balles, l'une au cou, l'autre à la tête, à l'angle des rues Capois et Romain au centre de la capitale. Jean Richard Louis Charles a été tué « pour des raisons qu'il incombe à la police et à la justice d'établir », souligne Radio Kiskeya dans un communiqué. La station exige « que toute la lumière soit faite sur ce crime et que l'enquête ne se poursuive éternellement ». Jean Richard travaillait depuis 5 ans pour Radio Kiskeya. Il laisse deux filles dont le dernier est en bas âge. « Je suis durement frappé » confie Beethoven François-Fils, un proche collaborateur de Louis Charles, lui aussi ayant rejoint l'équipe de la radio en 2005. « Il avait de grandes potentialités que beaucoup dans le public lui reconnaissaient », souligne Radio Kiskeya. Haïti: Le candidat à la présidence d'Haïti, Michel Martelly, a exploré aujourd'hui la possibilité de trouver une alliance avec des secteurs du parti officiel Inite considérant que l'ex-première dame Mirlande Manigat et lui se repartiront au second tour les votes de l'aspirant Jude Célestin, selon ce que rapporte une dépêche de l'Agence EFE. Martelly, qui a demandé mardi des changements au niveau du Conseil électoral provisoire (CEP) en vue du second tour des élections, à cause des irrégularités constatées lors de la première phase, a signalé la possibilité d'une alliance avec des secteurs du parti de Célestin, le candidat officiel d'Inite. Cependant, le chanteur a souligné qu'il était important que ceux qui se joignent à son projet politique sachent que « la priorité maintenant, c'est Haïti », soulignant que dans le passé, on a favorisé les « intérêts personnels », ce qui n'a jamais donné de bons résultats. « Si nous allons faire une alliance avec quelqu'un, il est impératif qu'il partage notre point de vue » a-t-il ajouté dans une entrevue accordée à l'émission Z-101 à Santo Domingo. Manigat et Martelly s'affronteront aux urnes le 20 mars après que le CEP, en accord avec les recommandations de l'Organisation des Etats américains (OEA), eut modifié les résultats préliminaires qui octroyaient le passage au second tour à Manigat et au candidat officiel Jude Célestin. Le candidat à la présidence a aussi fait mention de l'arrivée surprise en Haïti de l'ex-président Jean-Claude Duvalier et a précisé que la Constitution haïtienne ne prévoit pas l'exil, même s'il croit que, dans ce contexte de crise que vit son pays, « ce n'était pas une bonne idée de laisser Duvalier retourner en Haïti en ce moment ». Duvalier, qui succéda à son père Francois Duvalier et qui est considéré à l'égal de ce dernier, comme un dictateur responsable de milliers de morts durant son régime, est arrivé à la mi-janvier dans ce pays de la Caraïbe, après 25 ans d'exil en France, et est accusé actuellement de détournement de fonds et de violations de droits humains. Face aux figures politiques de Duvalier et de l'ex-président Jean Bertrand Aristide, qui, à son tour, a demandé de retourner dans son pays depuis son exil en Afrique du Sud, le chanteur se définit comme une « troisième force » et souligne la nécessité de « réconcilier les gens en Haïti, parce que la société est très divisée ». Au sujet des difficultés que confronte Haïti pour la reconstruction après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, le candidat « Repons peyizan » déclare que la communauté internationale n'a pas confiance dans le pouvoir actuel, « parce qu'une année après, le gouvernement n'a rien fait ». Martelly a remercié la République dominicaine, qui a ouvert ses portes aux Haïtiens et aussi le président dominicain, Leonel Fernandez pour son projet de construction d'une université à Port-au-Prince en 2012. Le candidat à la présidence, qui plaide pour la création d'une force qui remplacerait dans le futur la Mission des Nations unies pour la Stabilisation d'Haïti (MINUSTAH), s'est rendu à Santo Domingo pour une visite de quelques heures et a participé à des réunions avec des représentants du monde des affaires et de la diaspora haïtienne. Martelly a demandé hier la destitution du président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsinvil, et du directeur général de l'institution, Pierre-Louis Opont, dans la perspective du second tour des élections présidentielles et législatives, du fait des irrégularités constatées au cours de la première phase des élections, dénoncées par l'opposition comme étant frauduleuses. EFE Haïti
Un journaliste assassiné à Port-au-Prince dans des circonstances troublantes et pour un mobile encore inconnu C'est avec consternation que Reporters sans frontières a appris la mort de Jean Richard Louis-Charles. Agé de 30 ans, ce journaliste de Radio Kiskeya, l'une des stations de radio les plus populaires de Port-au-Prince, a été tué de deux balles dans la tête, le 9 février 2011 près du Champ-de-Mars. Un autre individu présent a été abattu sur les lieux par un policier en civil et l'arme du crime retrouvé. La police a déjà procédé à une arrestation dans le cadre de cette enquête, selon un porte-parole cité par les agences. La description des faits reste confuse, selon nos informations. Jean Richard Louis-Charles a d'abord été coursé, alors qu'il sortait d'une banque, par trois individus circulant à bord d'un véhicule de type Pick-Up. D'après certaines sources Jean Wilner Duperval, abattu par un policier qui se trouvait dans les parages, accompagnait le journaliste. Mais d'autres témoins prétendent qu'en réalité, Jean Wilner Duperval, porteur d'une arme à feu, serait l'assassin du journaliste. La police n'a pas pu donner davantage de précision quant au mobile possible. Dans l'attente de connaître les suites de l'enquête, Reporters sans frontières adresse ses plus sincères condoléances à la compagne et aux deux filles de la victime, à Liliane Pierre-Paul et Marvel Dandin, codirecteurs de Radio Kiskeya, ainsi qu'à toute l'équipe de la station dont Jean Richard Louis-Charles faisait partie depuis presque six ans. Jean Richard Louis-Charles est le premier journaliste tué sur le continent américain depuis le début de l'année 2011.
___________
Haiti
Radio journalist gunned down in Port-au-Prince, motive unclear Reporters Without Borders is dismayed to learn that Jean Richard Louis-Charles, a 30-year-old journalist working for Radio Kiskeya, one of Port-au-Prince's most popular radio stations, was fatally shot twice in the head yesterday near the capital's central Champs-de-Mars square. Another man at the scene, named as Jean Wilner Duperval, was shot dead on the spot by a plain-clothes policeman. The police recovered the gun used to kill Louis-Charles and, according to news agencies, quoting a police spokesperson, they made an arrest. The information available is confused. Louis-Charles was initially pursued by three men in a pickup as he left a bank. According to some sources, Duperval was accompanying Louis-Charles. But other witness said it was Duperval who fired the shots that killed the journalist. The police have not offered more precise indications as to the possible motive. Pending further information from the police investigation, Reporters Without Borders offers its most sincere condolences to Louis-Charles' partner and two daughters, to Radio Kiskeya co-directors Liliane Pierre-Paul and Marvel Dandin, and to all the other members of the staff at the station, for which he had worked for nearly 10 years. Louis-Charles was the first journalist to be killed in the Americas since the start of 2011. Haití
Un periodista asesinado en Puerto Príncipe en circunstancias pocas claras y por un móvil desconocido aún Reporteros sin Fronteras se ha enterado con consternación de la muerte de Jean Richard Louis-Charles. Con 30 años de edad, este periodista de Radio Kiskeya, una de las emisoras de radio más populares de Puerto Príncipe, fue asesinado con dos balas en la cabeza, el 9 de febrero de 2011 cerca del Campo de Marte. Un policía vestido de civil mató a otro individuo en el mismo lugar y el arma del crimen fue encontrada. Según un portavoz citado por las agencias, la policía ya ha procedido a un arresto en el marco de la investigación. Según la información recibida, la descripción de los hechos sigue siendo confusa. Primero, tres individuos que iban en un vehículo de tipo pickup, persiguieron a Jean Richard Louis-Charles cuando éste salía de un banco. Según algunas fuentes, Jean Wilner Duperval, asesinado por un policía que se encontraba ahí, acompañaba al periodista. Pero otros testigos pretenden que en realidad, Jean Wilner Duperval, quien llevaba el arma de fuego, sería el asesino del periodista. La policía no ha podido ser más precisa en cuanto al posible móvil del crimen. A la espera de los resultados de la investigación, Reporteros sin Fronteras les presenta su más sincero pésame a la pareja y a las dos hijas de la víctima, a Liliane Pierre-Paul y a Marvel Dandin, codirectores de Radio Kiskeya, y a todo el equipo de la emisora de la que Jean Richard Louis-Charles llevaba casi seis años formando parte. Jean Richard Louis-Charles es el primer periodista asesinado en el continente americano desde el principio del año 2011.
NATIONAL 10 Février 2011 Haïti: Mirlande Manigat : « Le problème du CEP, c'est la machine électorale »
Contrairement à son adversaire qui réclame sur un plateau d'argent la tête de plusieurs hauts cadres du CEP et de trois ministres du gouvernement avant le second tour, la candidate à la présidence du RDNP estime que le problème, ce n'est pas les conseillers, mais la machine électorale elle-même. Mirlande Manigat, qui ne veut surtout pas réagir aux déclarations de Michel Martelly, plaide pour un remaniement afin qu'il y ait plus de transparence et de confiance dans la machine électorale. Le point fort de sa stratégie pour le second tour : l'ouverture .
Mirlande Manigat est plus que formelle là-dessus. Elle ne réagira pas sur ce qu'a dit son adversaire, Michel Martelly, qui réclame le départ de plusieurs responsables du CEP et le renvoi de trois ministres proches de INITE. « En ce qui concerne le CEP, j'avais toujours dit, le problème ne se situe pas uniquement au niveau des neuf membres. Le problème du CEP, c'est la machine électorale. C'est-à-dire, la façon dont fonctionnent les BED, BEC, le rôle des superviseurs... J'aurais aimé un remaniement afin d'avoir plus de transparence et plus de confiance dans la machine électorale », a expliqué la candidate du RDNP au cours d'une interview accordée jeudi au Nouvelliste.
Mirlande Manigat
Oui, mais la machine électorale est contrôlée par des têtes pensantes, précise Le Nouvelliste. Mirlande Manigat de répondre : « Je répète ce que j'ai toujours dit; ce n'est pas une question de têtes pensantes, ce n'est pas une affaire de conseillers électoraux. Je dis que c'est une affaire de machine électorale », tout en insistant sur le fait qu'elle ne réagira pas aux déclarations de son principal adversaire électoral.
La candidate dit espérer vivement que l'Eglise Catholique nomme un nouveau représentant au sein du CEP en remplacement de l'ancien conseiller Jean Enel Désir, qui a été démis de ses fonctions pour fraude administrative.
Mirlande Manigat prête pour des alliances. Elle reste "ouverte"...
L'un des points forts de la stratégie de campagne de Mirlande Manigat, c'est l'ouverture ; elle rejette l'exclusion. « Je l'ai toujours dit, ma campagne se base sur la perspective de l'ouverture, sans exclusion. Cela veut dire que je suis prête à discuter avec tout le monde, afin de voir comment on peut faire ensemble un bout de chemin. Mon mot d'ordre, c'est l'ouverture », a avancé la candidate. Une ouverture qui n'écarte personne, ni les duvaliéristes ni les lavalasiens, a-t-elle souligné. « Une fois élue, il n'y aura pas ceux qui ont voté pour moi, ni ceux qui ne l'ont pas fait. Mon gouvernement sera le gouvernement de tous les Haïtiens », a renchéri la candidate du RDNP.
Par ailleurs, hormis les alliances déjà effectives entre le RDNP et d'autres composantes de la société, Mme Manigat affirme qu'elle a des contacts, des conversations avec d'autres entités tout en se gardant de les dévoiler pour le moment. La candidate préfère attendre le bon moment pour révéler au grand public ses nouveaux alliés dans la marche vers la présidence.
Toutefois, interrogée sur une éventuelle intention ou un regard favorable, « zye dou » comme on dit dans notre vernaculaire , que lui feront des proches de la plateforme INITE pour une quelconque alliance, la candidate du RDNP a répondu ceci en souriant : « Si c'est le cas, INITE regarde dans la bonne direction (rire). Maintenant, allez savoir si je vais répondre à ce « zye dou » de INITE. Tout dépend... Cependant, en matière de politique, il n'y a pas de « zye dou ». Les organisations politiques agissent selon leurs intérêts. »
A moins d'une semaine de l'ouverture officielle de la campagne électorale, Mirlande Manigat est confiante dans sa popularité et ses chances de remporter le scrutin, et devenir du coupe la première femme élue présidente de la République d'Haïti. « Des inquiétudes relatives à ma candidature? non, autrement dit, nous nous organisons sur tous les plans. On essaie de colmater nos faiblesses et consolider nos avantages », a-t-elle dit.
Toutefois, l'ex-première dame dit souhaiter que tous les doutes qui planent sur la réalisation du scrutin se dissipent avant d'entamer une campagne électorale dans le calme, sans injures, ni ''voye monte''. Question, a-t-elle ajouté, de gagner la confiance de la population pour qu'il y ait un maximum d'électeurs à prendre le chemin des urnes le jour du vote.
Confiante en sa victoire, Mme Manigat espére que rien ne viendra contrarier le second tour des élections.
Dans un autre registre, interrogée sur la mise en garde du Département d'Etat sur un éventuel retour au bercail de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide avant le second tour, ce qui, selon les Etats-Unis, constituerait "une diversion regrettable", Mirlande Manigat pense que le numéro 1 de Fanmi Lavalas peut revenir vivre quand il le veut dans son pays s'il le juge opportun, pourvu qu'il respecte les lois de la République. « Le Département d'Etat a donné ''son opinion'' qui est la sienne. Nous autres Haïtiens, nous pouvons avoir un autre point de vue », a-t-elle dit.
Cependant, a-t-elle ajouté comme bémol, étant donné le contexte un peu agité et tendu du second tour des élections, « peut-être que le climat ne se prête pas à la cohabitation de deux anciens présidents qui ne sont pas ordinaires- Jean-Claude Duvalier et Jean-Bertrand Aristide dans le pays. Mais, l'opinion du Département d'Etat, c'est son opinion, qui n'est pas nécessairement celle des Haïtiens », Mirlande Manigat dixit.
Robenson Geffrard
rgeffrard@lenouvelliste.com
La justice américaine enquête sur l'implication d'Aristide dans un scandale financier
De : Stanley Lucas
Expéditeur : forumculturel@googlegroups.com
À : G. Stanley Lucas
Répondre à : forumculturel@googlegroups.com
Objet : [Forum culturel] La justice américaine enquête sur l'implication d'Aristide dans un scandale financier
Envoyé : 10 fév, 2011 18:50
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
jeudi 10 février 2011
Haiti-Pedophil --- QUESTION FOR REV. JOHN UNNI, PASTOR OF ST. CECILIA'S CHURCH IN BOSTON: ARE THE CHILDREN AT ST. JOSEPH'S HOMES IN HAITI SAFE FROM SEXUAL ABUSE?
QUESTION FOR REV. JOHN UNNI, PASTOR OF ST. CECILIA'S CHURCH IN BOSTON: ARE THE CHILDREN AT ST. JOSEPH'S HOMES IN HAITI SAFE FROM SEXUAL ABUSE?
Father John Unni of Boston is a member of the Board of Directors of "Hearts with Haiti," the nonprofit group that oversees the St. Joseph Homes in Haiti.
__________________________
February 10, 2011
Michael Geilenfeld
Executive Director
St. Joseph Family Homes
Port au Prince, Haiti
FOURTH REQUEST
Dear Mr. Geilenfeld,
During your entire lifetime, how many allegations of child sex abuse (under age 18) have been made against you?
In other words, how many individuals have alleged that you engaged in some form of sexual act with them before they turned 18 years old?
There is no need for you to hide behind your attorney. My question is sincere and reasonable.
Sincerely,
Paul Kendrick
Freeport,Maine
207-838-1319
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Observations sur les critiques contre Martelly. Par Cyrus Sibert.
Les textes publiés sur les forums pour discréditer Michel Martelly en mettant l'accent sur sa vie d'artiste prouvent que les intellectuels haïtiens de l'intérieur comme de la diaspora n'ont rien appris des 25 dernières années. Ils sont en train de commettre la même erreur de 1990 qui consistait à insulter le Père Jean-Bertrand Aristide en se basant sur son origine, ses faiblesses et ses déboires. Conclusion, les jeunes qui le supportaient se sont sentis insultés par l'élite-dirigeante, ce qui a conduit à une radicalisation sociopolitique avec comme conséquences l'instabilité, un coup d'État militaire, un embargo, une invasion des États-Unis et enfin la mise sous tutelle internationale du pays.
Qu'est ce qui est si difficile à comprendre? Le combat contre Martelly passe par un débat sur son programme en vue de prouver qu'il est incapable de diriger. Les détracteurs de Martelly ignorent que l'homme a gagné le cœur de plus d'un, a partir d'un débat organisé 3 semaines avant le scrutin. Il avait dit exactement ce que la majorité pensait.
Dans un discours contestataire contre le système, il a attaqué le pouvoir et la classe politique traditionnelle. Le peuple voulait un discours contestataire face au bilan négatif des 25 dernières années, la gabegie administrative observée durant le second mandat de Préval révolte la conscience des masses qui veulent autre chose. Venant d'un outsider, le message de Micky - comme on l'appelle - est encore plus fort.
Alors mesdames, messieurs les intellectuels cessez d'insulter le peuple aux abois qui cherche un leader capable de le sortir du trou.
Dans une société où le kadejak est encore normal, où les avantages sexuels servent de droit d'entrer dans l'administration publique et dans les ONGs, où les pédophiles exploitent en toute quiétude les petits enfants au vu et su de tout le monde, où les relations extra-conjugales est un fait culturel, où la nudité est fréquente dans les cérémonies de vodou spécialement chez les guédés, c'est une erreur de croire qu'il sera facile de détruire Michel Martelly avec ses actes déplacés d'artiste.
Notre pays vit une crise morale permanente. Martelly est un produit de cette société immorale qui l'a financé, supporté, applaudi. .. En utilisant un discours moral contre lui, vous attaquez plus d'un. Il ne perdra pas sur ce terrain, car comme pour le vodou, ceux qui accusent et critiquent ne peuvent pas "lancer la première pierre".
Aujourd'hui la faiblesse de Martelly est l'absence de Jude Célestin. Profitez en et utilisez vos droits de combattre Martelly avec intelligence. En le diabolisant, vous lui rendez service. Car, il ne sera plus question de débat sur des programmes, mais une polarisation entre d'un coté le peuple auquel on a toujours refusé le droit de choisir son leader et une élite pourrie et en faillite composée d'hommes et de femmes qui se prennent pour des donneurs de leçon.
Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti
www.reseaucitadelle.blogspot.com
10 février 2010
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Haiti-Presse : Première étape dans une éventuelle enquête sur l’assassinat du journaliste Jean Richard Louis Charles
Haïti-Presse : Première étape dans une éventuelle enquête sur l'assassinat du journaliste Jean Richard Louis Charles
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
Martelly n'écarte pas une alliance avec des secteurs de la plate-forme Inite.
Alors que avant Martelly n'écartait pas la possibilité d'avoir Duvalier parmi ses conseillers au cas il accéderait à la présidence, il a déclaré au cours de cette entrevue: « Si Duvalier a des problèmes avec la justice, que la justice fasse son travail ».
Santo Domingo, 9 février (EFE)
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
HAÏTI (FR/ENG/ESP) : Un journaliste assassiné à Port-au-Prince dans des circonstances troublantes et pour un mobile encore inconnu
Communiqué de presse
10 février 2011
Despacho Américas / Americas desk
Reporters sans frontières
47 rue Vivienne 75002 Paris - France
+33 1 44 83 84 68 / ameriques@rsf.org
skype : rsf_americas