jeudi 24 février 2011

[Cyrus Sibert a Zo Gran paws]--- Arrogance non! Ayez le courage de corriger les erreurs---En réponse a Cyrus Sibert de Réseau Citadelle (@Zogrann)

Messieurs, vous faites preuve d'une autosuffisance dangereuse. Au lieu de suivre mes remarques pour apporter les corrections nécessaires, vous vous amusez a cacher la vérité.

Au mois de janvier 2011, madame Manigat a passé 3 jours dans la ville du Cap-Haitien, elle est allée au Lycée Philippe Guerrier, au Marché rue 3 et a la Faculté de Droit de la ville. La tournée n'a pas bénéficié d'une bonne couverture médiatique parce que votre Bureau de communication n'avait pas pris le temps pour informer la presse sur le programme de la tournée.

Vous devriez avoir la liste des journalistes dans le Nord, leurs numéros de téléphone, leurs emails. Vous devriez mettre a leur disposition le programme, les messages, le but, l'objectif fixé et toute la littérature nécessaire. C'est ce que fait un attaché de presse, un bureau de communication de campagne : Faciliter le travail de la presse, envahir son espace avec des communiqués et des documents sur le profil et le programme du candidat.

C'est ce que font les professionnels en communication des ambassades, de la Minustah et de toutes les compagnies internationales. Rendre l'information disponible pour les médias, chercher a influencer leur bulletin de nouvelles.

Vous devez faire plus qu'un travail au rabais qui empêche a la candidate du RDNP de prendre avantage des infrastructures médiatiques disponibles. Au lieu de perdre votre temps dans des initiatives personnelles irréfléchies, concentrez-vous sur les centaines de milliers d'indécis de l'électorat qui refusant de voter pour Michel Martelly risquent de voter blanc.

Ce jeudi 24 fevrier 2011, j'ai décidé de publier le texte sur les " Failles dans la campagne de Mirlande Manigat" après avoir reçu plusieurs appels de confrères qui voulaient avoir une idée des meetings programmés par le Comité de Campagne du Candidat du RDNP. Ce soir, je viens de parler a des jeunes partisans de l'INITE qui se plaignent du déficit de communication qui les empêchent de contribuer volontairement, a l'élection de Madame Manigat, juste pour venger Jude Célestin.

D'ailleurs, ce n'est pas professionnel de chercher a m'insulter en pleine campagne électorale. De plus, je n'ai jamais parlé de faute de madame Manigat, mais de "failles dans la campagne"; des remarques qu'une équipe professionnelle et sage utiliserait pour corriger certaines erreurs.

Qu'il soit de Sorbonne ou de l'UEH, de Petion-Ville ou de Lafossette, l'homme ne saurait être parfait, il y a toujours des ajustements a apporter.

Cyrus Sibert, Journaliste, Cap-Haitien, Haiti


From: ZoGrann Paw <zogrann@gmail.com>
Sender: grandsdebats@yahoogroups.com
Date: Thu, 24 Feb 2011 20:53:10 -0500
To: <reseaucitadelle@yahoo.fr>
ReplyTo: grandsdebats@yahoogroups.com
Subject: [GrandsDébats] En réponse a Cyrus Sibert de Réseau Citadelle (@Zo grann)

 

En réponse a Cyrus Sibert de Réseau Citadelle


Si Cyrus Sibert suivait Madame Manigat sur Twitter (@mirlandemanigat) il aurait appris qu'elle était dans le Nord d'Haiti.


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Ce tweet a ete poste hier a 10h48 AM donnant plein de temps aux journalistes avertis et autres intéressés d'apprendre la nouvelle. Ça a été retweeté dans toute la twittosphère Haitienne. Ce n'est pas de la faute de la candidate si Mr. Cyrus Sibert n'etait pas a l'écoute.

Par contre, certains de ces confrères, eux, l'etaient.

Par exemple, voir l'article suivant de Radio Kiskeya


Ban deye: fe devwa w anvan w pale!!!



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ZoGrann Paw - SitwayenPou Mirlande
Suiv nou sou TWITTER: @Zogrann
 
 
Kore Mirlande POU TOUT MOUN JWENN!

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Le bureau de la Caricom se lave les mains dans l'affront jamaicain


Le bureau de la Caricom se lave les mains dans l'affront jamaicain

Le représentant de la CARICOM en Haiti, Earl Stephen Huntley, regrette la profanation du drapeau de la Caricom par des manifestants en colère contre l'humiliation infligée à la sélection nationale des moins de 17 ans. Le diplomate a qualifié d'inacceptable l'attaque avec des jets de pierres du bâtiment de la Caricom par des manifestants furieux. Faisant remarquer que la Caricom n'est nullement impliquée dans les mauvais traitements infligés par les jamaïcains, M. Huntley a salué la note de condamnation du gouvernement haïtien.

Tout en reconnaissant aux haïtiens le droit de protester contre des mauvais traitements de la part d'autres peuples, le représentant de la Caricom estime que les citoyens qui s'en sont pris à l'institution ne sont imbus ni de son statut ni de son rôle.

M. Huntley révèle avoir transmis un rapport aux responsables de la Caricom sur les incidents enregistrés au sein de la représentation en Haïti. En ce qui a trait aux efforts visant à trouver une solution au problème, le diplomate préconise une solution sportive. Il espère que la sélection nationale des moins de 17 ans soit autorisée à disputer un match que qualification ou être admis directement dans la phase finale de la prochaine coupe du monde.

De nombreuses personnalités condamnent ouvertement les mauvais traitements infligés aux jeunes adolescents haïtiens par les autorités jamaïcaines. L'ex ministre de la culture Magalie Comeau Denis et le professeur Auguste Demeza se sont prononcés pour un boycott des produits et services jamaïcains. Le professeur Demeza exige des excuses publiques du gouvernement jamaïcain aux joueurs en particulier et à la population haïtienne en général.

LLM / radio Métropole Haïti

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Chairman of Hearts with Haiti says kids in Haiti are safe.

Mr. Kendrick,

The Board of Trustees of Hearts with Haiti supports without reservation Michael Geilenfeld and the staff of the St. Joseph Family.   We are confident that the children in the St. Joseph Family have safe, loving environments to call home.   A thorough government investigation was conducted into allegations of child abuse, and Michael was found to be innocent and was allowed to continue running the Family's homes.  

In Hearts with Haiti's more than 10 years of raising money and providing resources for the St. Joseph Family, our board members have made more than 100 trips to the home(s), spending time with the children and the staff.   We have even had a board member live there for several months.  We have always witnessed a healthy and loving environment in which children can grow, learn, and develop into productive, self-sufficient adults.

The children in the St. Joseph Family are our primary concern, and we are dedicated to ensuring their safety and welfare.   If we had any reason to believe that the young people in Michael Geilenfeld's care had been abused or were at risk of being abused, we would immediately take steps to provide for their safety.

Please understand that the Hearts with Haiti Board of Directors is not the governing body of the St. Joseph Family.  We are a 501c3 whose primary mission is to support the vision and ministry of the St. Joseph Family.   Our role is fund raising and support, not administration.

Sincerely,

Rob Patterson
Vice Chairman
Hearts with Haiti
www.dossiergeilenfeld.blogspot.com

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Myrlande Manigat : Failles dans l'organisation de Campagne. Par Cyrus Sibert.

A plusieurs reprises sur le web nous avions conseillé aux supporters de Mirlande Manigat de se concentrer sur le fond des programmes et la situation sur le terrain.

Ils passent plus de temps sur le web et dans les médias au lieu de se faire sentir sur le terrain.

Comment expliquer que la candidate soit dans le Nord et que la presse ne soit pas au courant? Qui est responsable de la communication dans cette campagne? Il y aussi une multitude de responsables qui crée une cacophonie autour de la candidate.

Il faut résoudre ces problèmes et non se contenter d'attendre le pouvoir. Ceux qui se disent pour Manigat doivent agir sur le terrain.
Ce n'est pas encore le moment des luttes d'influence. Critiquer Michel Martelly ne suffit pas pour remporter les élections, il faut convaincre les électeurs.

Manigat est dans le Nord depuis hier, la presse l'a appris grâce aux témoignages de passants ayant vu son cortège dans la commune de Plaisance. J'ai deviné qu'elle était présente grâce a la présence de voitures de la MINUSTAH dans le cortège, sachant que les forces de l'ONU ne se donneront pas la peine de suivre des voitures dans lesquelles il n'y a aucune personnalité importante.

Ce jeudi, un ami vient de me signaler qu'il "semblerait que La dame se serait rendue a la Grande Riviere du Nord".

Il y a la un problème a corriger.

www.reseaucitadelle.blogspot.com
Cyrus Sibert, Journaliste, Cap-Haitien, Haiti

INTERNATIONAL - RAPPORT D'ENQUÊTE (FR/ENG/ESP) : Crime organisé, main basse sur l’information : un rapport d’enquête de Reporters sans frontières

Français/English/Español

Reporters sans frontières

Rapport d'enquête/Video in English and Spanish
24 février 2011

International


"Crime organisé, main basse sur l'information" : un rapport d'enquête de Reporters sans frontières


Reporters sans frontières rend public, ce 24 février 2011, un rapport thématique consacré à la principale menace actuelle sur la liberté d'informer : le crime organisé.


Télécharger le rapport : http://fr.rsf.org/IMG/pdf/crime_organise.pdf


Au cours de la décennie 2000, 141 journalistes ont perdu la vie pour avoir osé dénoncer l'emprise des gangs et l'économie parallèle. Dans le monde de l'après guerre froide, les principaux prédateurs de la presse ont pour nom les mafias, les cartels de la drogue mais aussi des groupes paramilitaires reconvertis dans la contrebande à grande échelle. Les mafias traditionnelles incarnées par Cosa Nostra ne sont plus les seuls visages de cette "pieuvre" aux dimensions transnationales, plus meurtrière pour les journalistes que les derniers régimes d'oppression ou les dictatures. Aucun continent n'est épargné.


Or, le crime organisé ne se résume pas au bilan sanglant d'organisations criminelles. Il renvoie à une réalité géopolitique et économique dont la presse a les plus grandes difficultés à rendre compte. Circuits financiers, blanchiment d'argent, vitrines légales, paradis fiscaux constituent la face à la fois invisible et omniprésente de l'activité mafieuse, que ne saurait interrompre l'arrestation d'un parrain ou d'un baron de la drogue. Danger physique pour les journalistes, le crime organisé met à mal la capacité d'investigation de la presse en général. Enfin, le terrain de la communication constitue aussi un enjeu stratégique pour des groupes criminels qui, loin de vouloir renverser les structures des sociétés, veulent au contraire les infiltrer et s'en servir.


Avec le concours de ses correspondants locaux, et le témoignage de journalistes et d'observateurs des médias de tous les continents, Reporters sans frontières a voulu rendre compte des obstacles et des défis que posent le crime organisé à la presse, souvent réduite à traiter de la question sous l'angle du fait-divers, parfois obligée de compter ses morts.


Le constat s'impose à la lumière de ce document. Face au crime organisé, la presse est désunie, ses correspondants isolés et sans moyens, et sa capacité à mener des enquêtes de fond neutralisée par la course à l'information immédiate. Sans prétendre délivrer de solutions définitives à ce problème d'envergure, Reporters sans frontières recommande notamment une plus grande mutualisation des informations et des sources. L'organisation plaide également pour un développement des sociétés de journalistes, garantes de l'indépendance de leurs médias, aptes à tenir les influences financières à distance des choix éditoriaux.


La profession prend la mesure du phénomène. Bien que trop rares, certaines initiatives régionales et internationales démontrent que la volonté d'informer n'a pas encore cédé devant ce mélange de terreur et de pressions.


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International

"Muscling in on the media" – a Reporters Without Borders look at organized crime


Reporters Without Borders is today releasing a thematic report on what is now the single biggest threat to media freedom – organized crime.


Download the report: http://fr.rsf.org/IMG/pdf/organized_crime.pdf


A total of 141 journalists were killed during the decade of the 2000s for daring to denounce the influence of criminal gangs and their parallel economy. Since the end of the Cold War, the media's leading predators have been mafias, drug cartels and paramilitary groups that have turned to large-scale smuggling. Mafias of the traditional Costa Nostra kind are no longer the only form that this transnational phenomenon takes, one that is deadlier for journalists than the world's remaining oppressive regimes and dictatorships. No continent is spared.


There is more to organized crime than the toll of dead and injured from its operations. It is a complex geopolitical and economic reality that the media have the utmost difficulty in portraying. Financial networks, money-laundering, legal fronts and tax paradises constitute an invisible but ubiquitous parallel world that will not be brought down by the arrest of any godfather or drug lord.


Organized crime not only poses a physical danger to journalists, it also defies the media's investigative ability. At the same time, the media and public relations constitute a strategic objective for criminal groups. Far from wanting to overthrow the social order, they want to infiltrate it and use it.


With the help of its local correspondents and by interviewing journalists and media observers in every continent, Reporters Without Borders has tried to describe the obstacles and challenges that organized crime poses to the media, which are often reduced to covering this complex issue in terms of shootouts and bloodshed, or to just counting the dead in their own ranks.


It is clear from this report that the media are not united against organized crime, their correspondents are isolated and lack resources, and their capacity for investigative reporting is eclipsed by the race for breaking news. Without claiming to offer definitive solutions to this enormous problem, Reporters Without Borders recommends pooling information and sources, and calls for the creation of journalists' associations that can help to guarantee the independence of their media and prevent murky financial interests from influencing editorial choices.


Journalists are beginning to wake up to the issue. This could be seen at the forum that the Knight Centre for Journalism in the Americas organized last September in Austin, Texas. Some of the interventions at the forum provided material for this report.


Video in Spanish with English subtitles:

Part one - http://www.youtube.com/watch?v=73TH2VEWBy4


Part two - http://www.youtube.com/watch?v=EvHg6kMS6mk


Certain regional and international initiatives, although too infrequent, show that the desire to report the news has not yet yielded to this mix of terror and pressure.

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Internacional


"Crimen organizado, la información entre sus manos": informe de investigación de Reporteros sin Fronteras


Reporteros sin Fronteras publica este 24 de febrero de 2011 un informe temático dedicado a la principal amenaza actual para la libertad de informar: el crimen organizado.


Descargar el informe: http://fr.rsf.org/IMG/pdf/crimen_organizado.pdf


Durante la primera década de los años 2000, 141 periodistas perdieron la vida por haberse atrevido a denunciar la influencia de las bandas criminales y de la economía paralela. En el mundo posterior a la guerra fría los principales predadores de la prensa se llaman: mafias, carteles de la droga y grupos paramilitares ahora dedicados al contrabando a gran escala. Las mafias tradicionales encarnadas por la Cosa Nostra ya no son la única cara de este "pulpo" de dimensiones transnacionales, más mortífero para los periodistas que los últimos regímenes opresivos o las dictaduras. Ningún continente está exento.


Ahora, el fenómeno del crimen organizado no se resume en el sangriento balance de las organizaciones criminales. Éste refleja una realidad geopolítica y económica que la prensa tiene enormes dificultades para describir. Circuitos financieros, lavado de dinero, escaparates legales, paraísos fiscales, constituyen el rostro a la vez invisible y omnipresente de la actividad mafiosa, que no se detiene con el arresto de un padrino o de un señor de la droga. Peligro físico para los periodistas, el crimen organizado pone en dificultades la capacidad de investigación de la prensa en general. Finalmente, el área de la comunicación constituye también un reto estratégico para los grupos criminales que, lejos de querer derrocar las estructuras de las sociedades, buscan filtrarse en ellas y utilizarlas.


Con la información recabada por sus corresponsales locales y con el testimonio de periodistas y observadores de medios de comunicación de todos los continentes, Reporteros sin Fronteras ha querido dar cuenta de los obstáculos y los retos que el crimen organizado representa para la prensa, con frecuencia limitada a tratar la cuestión bajo el ángulo del suceso, a veces obligada a contar sus muertos.


La constatación de este hecho se impone a la luz de este documento. Frente al crimen organizado la prensa está desunida, sus corresponsales aislados y sin medios, su capacidad de realizar investigaciones de fondo se diluye en la carrera por cubrir la información inmediata. Sin pretender formular soluciones definitivas para resolver este problema de envergadura, Reporteros sin Fronteras recomienda de forma especial un mayor intercambio que permita compartir la información y las fuentes. La organización también pugna por el desarrollo de sociedades de periodistas, garantes de la independencia de sus medios de comunicación, aptos para mantener a distancia las influencias financieras de las decisiones editoriales.


La profesión toma medida del fenómeno. Esta toma de consciencia se manifestó durante el Foro organizado por el Centro Knight para el Periodismo en las Américas en la Universidad de Texas, en Austin, en septiembre de 2010. Sus intervenciones proporcionaron material a este informe.


Video en español subtitulado en inglés:


Primera parte – http://www.youtube.com/watch?v=73TH2VEWBy4


Segunda parte - http://www.youtube.com/watch?v=EvHg6kMS6mk


Aunque raras, algunas iniciativas regionales e internacionales demuestran que la voluntad de informar no ha cedido aún ante esta mezcla de terror y presiones.



Benoît Hervieu
Despacho Américas / Americas desk
Reporters sans frontières
47 rue Vivienne 75002 Paris - France
+33 1 44 83 84 68 / ameriques@rsf.org
skype : rsf_americas



Les  médias, la déontologie de la profession de journaliste  et la pédagogie d’une campagne inédite Par Gesler Jean-Gilles, Montréal,  le 22 février 201.

Les médias, la déontologie de la profession de journaliste et la pédagogie d'une campagne inédite Par Gesler Jean-Gilles, Montréal, le 22 février 2011

Nous sommes en train de vivre une expérience inédite dans l'histoire politique du pays. C'est la première fois qu'il nous est donné de connaître une vraie campagne électorale à la faveur de laquelle le président de la République, à travers le Conseil électoral provisoire, son instrument politique, ne peut plus, cette fois, imposer son choix à la Nation. C'est la première fois que les électeurs auront à choisir, librement, entre deux candidats, celui dont le projet, et surtout l'équipe qui le mettra en œuvre, sera à même de créer les conditions d'un renouveau politique, économique et social d'Haïti.

Cette situation, jusque-là inconnue dans les mœurs politiques haïtiennes, crée une atmosphère chargée d'émotions où la morale religieuse se mêle ouvertement de la politique pour provoquer des comportements inappropriés dans les divers groupes de la société haïtienne.

La raison ou du moins le raisonnement n'ayant jamais compté dans les prises de décisions de nos compatriotes, chacun en va selon ses humeurs, donnant libre cours à ses émotions, à ses croyances religieuses ou morales. Cette campagne devient une lutte entre le bien et le mal. Par voie de conséquence, les attaques ad hominem, la chasse aux sorcières, le lynchage politique sur fond d'insanités prennent le pas sur les projets , sur la vision et le programme proposés, si on peut parler en ces termes-là.

Nous aurions perdu notre temps si cette situation devait se poursuivre. Nous aurions encore raté ainsi l'occasion de poser les vrais problèmes qui entravent le démarrage d'Haïti. Cette situation n'est pas propre à notre pays, évidemment. Ce genre de comportement est propre aux pays soumis à la dictature et où le débat politique est exclu en raison de la faiblesse des acteurs politiques et de l'incapacité d'une société civile à se construire à défaut d'un État fonctionnel.

Dans cette atmosphère survoltée, en proie aux dérapages de toutes sortes, la conjonction de la morale religieuse et la politique ne peut conduire qu'au talibanisme, au Tea Party, à l'extrémisme, à la haine et à l'exclusion. Les médias ont la responsabilité de recentrer le débat en prenant l'initiative de présenter de préférence les projets, de les expliquer à l'électorat, au lieu de se constituer en caisse de résonance des humeurs des uns et des autres ou en colporteurs de rumeurs ou autres voye monte

Nous avons remarqué que la plupart des médias de Port-au-Prince, grossièrement ou subtilement, ont déjà fait le choix de leur candidat. Ce qui est tout à fait normal. Cependant, dans toute société démocratique, le medium en question (presse écrite et électronique) explique clairement sa préférence dans un éditorial qui ne remet pas toutefois en cause l'indépendance de la rédaction. D'ailleurs, le syndicat ou l'association des journalistes y veille. En clair, cela signifie que si le New-York Times, par exemple, décide d'endosser la candidature du démocrate, cela ne veut pas dire que l'adversaire se voit automatiquement interdites les colonnes du journal. Le choix politique de la direction n'est pas obligatoirement celui de l'ensemble des journalistes. En revanche, l'adversaire de l'endossé sera tenu, contraint d'expliquer, de clarifier un peu plus son programme, le bien-fondé de ses propositions et surtout le coût de ses promesses. Dans ce contexte, un candidat peut se sentir victime d'un marquage à la culotte alors qu'il est en droit de soupçonner son adversaire de bénéficier outrageusement d'une certaine complaisance, voire d'une réelle complicité de la part du medium concerné. Aucun journaliste ne peut contrevenir aux règlements de la rédaction en prenant publiquement position pour un candidat. Même si le lecteur ou l'auditeur averti devine aisément la préférence politique de celui-ci dans le traitement biaisé de la nouvelle ou de certains thèmes précis.

Pouvons-nous, actuellement, en attendre autant de nos media ou de nos journalistes ? Pas si sûr. La précarité dans laquelle vit la majorité des journalistes haïtiens, la cupidité de propriétaires de media qui confondent leur entreprise avec un bazar, exposent le travailleur de la presse à toutes sortes de gymnastique de survie qui ternissent son image et pervertissent son rôle nécessaire au bon fonctionnement de la société.

Il est évident que dans ce contexte économique particulièrement difficile, l'Association des Journalistes Haïtiens (AJH) ne saurait faire respecter méticuleusement les principes fondamentaux de la profession. La position d'un propriétaire de medium qui défend ses intérêts immédiats ne saurait se substituer aucunement à la position de principe d'un syndicat intègre dont la responsabilité première est de défendre non seulement les droits des journalistes, mais surtout de veiller au respect de l'éthique et de la déontologie de la profession.

Dans le contexte animé du moment où la passion défie la raison, nous attendons de notre presse ce rôle de maître d'œuvre du débat politique. Elle doit se muer en animatrice de la pensée critique en faisant un travail comparatif des programmes des uns et des autres, en vue de permettre à l'électorat de se faire un choix éclairé. À ce stade de la campagne, il est encore temps pour les médias de se ressaisir, en accordant aux compétiteurs et compétitrices une couverture équilibrée, afin que personne ne se sente lésé par le comportement partisan d'un journaliste ou d'un medium. Cette attitude que nous exigeons du quatrième pouvoir, en dehors, bien sûr, de son droit légitime de diffuser de la publicité électorale payante, enverrait un signal clair montrant que même si tout va mal dans ce pays, il reste encore une institution, la Presse, qui se bat avec les moyens dont elle dispose pour faire triompher au moins un des principes cardinaux régissant un État de droit : la libre circulation des idées et une information honnête.

Gesler Jean-Gilles

mardi 22 février 2011

Haiti-Pedophil- Michael Geilenfeld : A "demonstration" outside St. Cecilia's Church in Boston is being planned.

A "demonstration" outside St. Cecilia's Church in Boston is being planned.


We will have signs and will distribute leaflets to the parishioners detailing the child sex abuse allegations against Geilenfeld.


We will issue press releases in an attempt to attract press and media attention.

http://dossiergeilenfeld.blogspot.com/
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Begin forwarded message:

From: Paul Kendrick kendrickpt@aol.com>
Date: February 21, 2011 2:07:14 PM EST
To: junni@stceciliaboston.org , junni@stceciliaboston.org
Subject: Rev. John Unni of Boston called upon to protect children in Haiti

February 21, 2011

Rev. John Unni
Pastor
St. Cecilia Parish
Boston, MA

Dear Rev. Unni,

I call upon you to immediately issue a public statement regarding steps that are being taken by you and other members of the Hearts with Haiti Board of Directors to ensure the safety of children at the St. Joseph Homes in Haiti.

Hearts with Haiti is a non profit group that oversees the operation of the St. Joseph Homes in Port au Prince.

Michael Geilenfeld, Executive Director of the St. Joseph Homes had been accused of sexually abusing minors.

Please, no more phone calls. It is past time for you, a Catholic priest in the Archdiocese of Boston, to step forward and take personal responsibility for the protection of children.



Sincerely,


Paul Kendrick
Freeport, Maine

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Mirlande Manigat s’offre un meeting à Cité Soleil.

http://radiokiskeya.com/spip.php?article7536

Haïti-Eglise-Elections

Mirlande Manigat s'offre un meeting à Cité Soleil, malgré un incident ayant fait un mort

La candidate démocrate-chrétienne, qui entend ratisser large, poursuit son offensive de charme dans les bidonvilles pro-Lavalas et a été accueillie lundi par plusieurs milliers de personnes ; entre alliances et réconciliation politique, Mme Manigat a fait miroiter devant les pauvres de Cité Soleil une transformation sociale possible

Décès du Professeur Rony DURAND, Docteur en économie. (Texte reçu de Marc Damord)

Nous apprenons avec peine le décès survenu le lundi 21 février à Port-au-Prince du professeur Rony DURAND, docteur en économie bien connu en Haïti.

Il rejoint son épouse Marie-Ange Trocher qui a succombé lors du séisme du fait de l'effondrement de sa résidence.

Le professeur Durand laisse dans le deuil  sa fille Régine et ses deux fils  Rony jr et  Richard ainsi que ses petits-enfants Darcy et Fabrice.

Sont aussi affectées par ce deuil les familles Trocher et d'Haïti. Qu'il repose en paix.
Cyrus Sibert, Journaliste, Cap-Haitien, Haiti

lundi 21 février 2011

MICHEL MARTHELLY : UNE PERCÉE QUI FAIT PEUR.

 
[Attachment(s) from Maurice Celestin included below]

 

MICHEL  MARTHELLY : UNE PERCÉE QUI FAIT PEUR

 

Par Maurice CELESTIN

 

Est-ce que, pour une nouvelle fois, madame Myrlande MANIGAT aura rendez-vous avec l'échec? Etant donnés les impondérables, les aléas, les magouilles et les surprises observés lors des élections, surtout  en ''sociétés non encore démocratisées'', on ne peut pas, ex cathedra, se prononcer là-dessus. Mais à bien analyser la situation, les choses étant ce qu'elles sont, il sera très difficile pour  la candidate du RDNP de gagner cette lutte électorale qui peut se terminer par un raz de marée au bénéfice du ROI DU COMPAS. D'ailleurs même les plus passionnés adversaires du chanteur-candidat commencent à tenir ces langages : « Ce sera bien malheureux mais… », «  Notre pays n'a pas de chance », «  l'élite haïtienne a failli », « L'opposition haïtienne, quelle opposition… elle a montré ses dimensions », « Haïti : leadership zéro » et patati et patata.  Pendant ce temps, Michel MARTHELLY gagne, sans désemparer, du terrain mais du terrain sûr et bon. Il a fait un grand malheur au Cap Haïtien, un malheur qui suscite des inquiétudes dans le camp  de ceux qui n'aimeraient pas le voir au timon des affaires du pays, ne serait-ce que sous les décombres du palais national. A tort ou à raison ! Mais toujours est-il que monsieur MARTHELLY a bien déployé ses ailes de néophyte. Il a fait une percée fulgurante. De quelle nature! Dessalinienne, Louverturienne ou quoi? Nul ne sait. Rentré, comme je l'ai écrit tantôt, par effraction dans l'arène politique, il s'est très vite imposé  à l'étonnement de tous. Et, son éviction de la lutte électorale, tout comme sa combativité pour sa réintégration, a fait augmenter sa cote auprès de la population haïtienne toujours penchée du coté des victimes. En dehors de cela, il ne faut jamais oublier l'aspect « VEDETTE » de la question. N'avons-nous pas l'exemple d'Arnold SCHWARZENEGGER en Californie? Imaginons un instant qu'à la Jamaïque, un Bob MARLEY aurait la velléité de devenir Premier ministre ? En Haïti c'est Michel MARTHELLY. Pensons un moment à Wyclef JEAN. S'il n'était pas écarté, on serait de toutes façons en présence du même cas de figure surtout dans notre pays où l'inexistence de l'opposition est flagrante où l'échec de nos élites est constaté et consacré.

 

               Dès le départ, dès l'annonce de la candidature de monsieur MATHELLY, j'avais pressenti ce qui devait arriver aujourd'hui. Je l'avais tellement compris que j'avais écrit un texte titré «Michel MARTHELLY UN CANDIDAT A SURVEILLER ». Je ne l'avais pas publié de peur qu'il n'aille influencer la course électorale. Mais tout compte fait, quelle influence sensible pourrait-il avoir? En tout cas, je me suis soumis à cette idée, disons  ''lunatique'', utopique.  Je voulais laisser aller les choses sur les pas du « normal ». Mais voilà que tel que pensé la percée marthéllienne, si on peut l'appeler ainsi, s'est effectuée à l'effroi de plus d'un. La star a fait trembler le Cap-Haïtien, et, dit-on, les autres villes du pays attendent son passage pour concurrencer le CAP et lui offrir un meilleur accueil. J'ai parlé à un ami de New York, un chanteur très connu d'un des plus grands groupes musicaux haïtiens de la diaspora, il m'a dit appuyer, par solidarité, Michel MARTHELLY et serait en train  de faire le rassemblement de tous ses pairs afin qu'il rentrent au pays  organiser le CARNAVAL MICKY à l'effet d'inviter tous les haïtiens à voter CHANGEMENT. Si cela se réalise, ce sera la consécration de la victoire certaine de la Star qui l'aura dans la poche. A cette phase des débats, on peut admettre, on peut dire que les jeux sont faits. C'est un leurre pour ceux qui croient encore à l'annulation et à la reprise des élections. L'ingénieur Jude CELESTIN s'est montré très réaliste dans sa lettre combien bien élaborée, combien bien articulée avec finesse, tact et beauté tant dans le style que dans la forme et le fond. Il accepte sa défaite  sans cependant oublier de la saupoudrer, de l'assaisonner d'un grain d'espoir en rappelant que « perdre une bataille n'est pas perdre la guerre ». C'est vrai… il est jeune. Au cours des prochaines années il aura le temps d'emmagasiner de l'expérience, de la sagacité, de l'ouverture et se faire une popularité auprès des jeunes et des ''maîtres du béton'', grands maîtres détenteurs de cartes électorales partant décideurs du choix de celui ou de celle qui aura les destinés de la nation.

 

Donc Jude CELESTIN a dit : « PAPA CA A PERDU LA BATAILLE ET NON LA GUERRE ». Feu Cazeau CELESTIN (PAPA CA), député de la ville du Borgne disait souvent qu'il s'étonne du fait que d'une si grande famille comme la famille CELESTIN ne soit pas encore sorti un Président de la République. De fait Cando CELESTIN avait épousé la fille du Roi CHRISTOPHE, Silencieux, Cazeau , Emmanuel et tant d'autres CELESTIN furent maires, députés , généraux, brillants avocats et médecins. Plus près de nous, Michèle BENNETT  petite fille d'Agathe CELESTIN a épousé l'ex-président Jean Claude DUVALIER, Martial CELESTIN qui vient de dire adieu à la terre, avait été le Premier Premier Ministre haïtien. Martial est sorti d'une famille riche en professionnels  et pas des moindres: Sylvio, Pierre, médecins, Carmen, pharmacienne, Vilver  et Martial avocats. Pour citer d'autres grands noms dans la politique, on mentionnera Myrto CELESTIN, Mario CELESTIN, Delinois CELESTIN et autres.

 

Alors Jude, ne sois pas effrayé par la percée marthéllienne. A toi de relever le défi. Prépare toi pour les prochaines années à réaliser le grand rêve de CAZEAU CELESTIN ( PAPA CA).

 

A toi Micky je dis: ne sois pas un ARISTIDE, beau parleur, bon joueur de théâtre  mais inapte réalisateur de rien. Identifie-toi, de préférence, à un Dumarsais ESTIMÉ, qui a fait pleurer son peuple en deux fois : le jour de son ascension et celui de son départ du pouvoir. Les grandes actions, mon cher, sont muettes. Que tes belles paroles soient transformées en actions concrètes. En bon musicien tu devras pouvoir contrôler les notes. Que les sons ne soient pas trop élevés ni trop inaudibles. Respecte toujours la mesure. Reste sans cesse le Micky à l'approche facile, à  l'amitié facile, très attaché à ses amis, et, surtout, toujours à leur écoute. Souviens toi des promesses que tu m'avais faites, lors de notre dernière rencontre pour l'anniversaire de naissance de  notre ami Joe DAMAS à Miami. Tu m'avais dit que tu serais capable de changer l'image de mon pays. Le moment est venu : Fais toi voir. Seras-tu un destructeur ou un constructeur? Je t'ai vu sur U-Tube clouant au pilori tes adversaires  qui tous on été dans les affaires de l'Etat. Tu étais à l'aise pour accuser vu que toi tu es un « out sider », un élément neuf non responsable de quoique ce soit qui s'est passé dans les couloirs de l'édifice administratif du pays. Ta question « qu'aviez vous fait? » était, en effet, difficile à répondre, pas moins difficile que celle qui leur disait   « N'est-ce pas vous les responsables de l'état de mon pays ? »

 

Vas-y, mon vieux : Fonce. Mais si d'aventure le vent soufflerait de l'autre coté, ce qui peut arriver dans une course, pour mettre madame MANIGAT au port avant toi, aie le comportement d'un gentleman capable d'accepter d'un même front victoire et échec qui font la balance des choses humaines.

 

La victoire est douce… l'échec est amer … l'essentiel est un pays à sortir de la honte.

 

Maurice CELESTIN

 

Lechapeauteur@yahoo.com

 

www.lechapeauteur.unblog.fr 

 

 

Wiclef JEAN: A QUI DONNERA-T-IL SA BÉNÉDICTION ?

 

MAITRE JEAN HENRI CEANT SERA-T-IL L'HAITIAN IDOL?

 

Par Maurice CELESTIN

J'avais écrit les deux textes ci-dessous dont la lecture permettra aux amis Internautes de savoir qui est Maitre Jean Henri CEANT. Dans le premier, j'avais mis en relief le profil des potentiels choix du peuple. Mais depuis, les données ont changé. Jacques Edouard ALEXIS, comme je l'avais prédit n'a été qu'un pauvre dindon de la grande farce de PREVAL sans respect aucun pour les autres. Heureusement que monsieur ALEXIS connaît bien les hommes et a surtout le nez fin appuyé par la valeur de ses nombreuses antennes haut placées et solides. Il a su éviter à temps la pelure de banane qui a été mise sur son chemin. Il s'est porté, à temps, candidat sous la bannière d'un autre groupement politique. Bref, il est encore sur la scène. Quant à Wiclef JEAN il a tout simplement été remis à ses parents sur la base de son élection de domicile. Les raisons avancées sont jugées farfelues, non fondées, injustes et même arbitraires par beaucoup. Bref il est écarté. Pendant ce temps l'histoire suit son cours et le temps avance à grands pas...demain c'est novembre. Cela me fait penser au feu doyen de la Faculté de médecine et de pharmacien, Dr Raoul PIERRE-LOUIS, qui au début de chaque année universitaire nous réunissait tous à l'auditorium de ladite faculté pour nous rappeler, tandis que nous étions au mois de novembre, que demain c'est juillet. A son exemple, je veux rappeler à mes chers candidats que demain c'est novembre, question de les inviter à faire vite et bien.

FAIRE VITE MAIS BIEN ... ''lentement : je suis pressé'' dirait l'autre. Ils doivent aller vite mais bien et comme l'a recommandé monsieur Wiclef JEAN : éviter le chaos et les bains de sang...QUE LE MEILLEUR GAGNE pour le bien du pays qui a assez souffert. Ce pays a besoin de la main de tous ses enfants.

 

Hier soir, j'ai écouté avec attention le vibrant message de monsieur Wiclef Jean à la Nation. C'est un message bien élaboré par lequel la vedette s'est adressée avec intelligence, fermeté et beaucoup de savoir faire à son peuple. Avec assurance, il a demandé à ses fanatiques de rester mobilisés et d'attendre ses ordres pour savoir pour qui ils devront déposer leur bulletin de vote. Un mot d'ordre qui a son pesant d'or ! A qui se demande-t-on, le populaire chanteur donnera sa bénédiction ? Ce privilégié aura certainement la CROIX d'HONNEUR. Enfin, il a tenu un langage de chef qui a malheureusement raté l'occasion de prouver ce dont il serait capable. Toutefois il convient de faire remarquer  que les discours sont sur du papier contrairement aux actions qui sont sur de la terre ferme. Les bonnes intentions ne manquent pas car elles sont le fruit de l'imagination à l'opposé des faits qui sont le résultat des agissements. Mais toujours est-il que Monsieur JEAN dans ce message, en langue vernaculaire, a été brillant et a exprimé des idées qui doivent être prises en bon compte par le prochain responsable des affaires du pays.

Maitre JEAN Henri CEANT, d'après les derniers sondages, sondages à ''l'haïtienne'', bien entendu, est en tête de liste. Si les élections devraient se dérouler demain, il serait à coup sur l'élu du peuple, l'HAITIAN IDOL. Donc, j'invite maître CEANT à écouter le message de monsieur Wiclef JEAN et de ne pas avoir surtout le comportement de nos hommes d'ETAT qui veulent que tout ce qui ne vient pas d'eux est bon pour la poubelle.

 

LECHAPEAUTEUR

Maurice CELESTIN

lechapeauteur@yahoo.com

www.lechapeauteur.unblog.fr

 

 

 

 

Declaration de Wyclef Jean a la nation Haitienne le 14 Septembre 2010

http://www.yosbutube.com/watch?v=WzzyhXRzlts


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