jeudi 12 mai 2011

La mairie du Cap-Haitien, un exemple macabre de destruction massive. Par Cyrus Sibert

La mairie du Cap-Haïtien, un exemple macabre de destruction massive.  (Un an après, la situation s'est emprirée)

 


Un bâtiment de 6 étages au voisinage de la Mairie : Cette construction a été interdite par l'ISPAN. La propriétaire a été au bureau de l'ISPAN menacer l'inspecteur qui avait ordonné la fermeture du chantier. Selon les témoignages de M. Eddy Lubin, un cadre de l'ISPAN, il avait demandé à la justice de procéder à l'arrestation de la dame pour menace de mort sur un employé de l'ISPAN. A sa sortie du tribunal, elle avait déclaré à Monsieur Lubin que tout allait continuer. De fait, une somme a été versée à la mairie et les travaux ont continué sans  difficulté. (Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

 

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.

www.reseaucitadelle.blogspot.com


La semaine du 14 février 2010 est marquée par plusieurs cas de glissements de terrain, d'éboulements et détachements de grosses pierres au Cap-Haitien. Le lundi 15, quatre écoliers ont trouvé la mort à ''La petite école'' suite à un glissement de terrain sur le mur de leur salle de classe. Jeudi 18, dans les hauteurs de la rue 12, au flanc d'un morne surplombant l'ouest de la ville, à proximité du Collège Notre Dame, une grosse pierre menaça de se détacher et d'anéantir  des dizaines de maisonnettes construites anarchiquement à sa base. Le vendredi 19 février 2010, sous la pression des terres érodées, un mur de clôture s'est effondré sur l'une des toilettes du Collège Notre Dame. L'environnement de la ville du Cap-Haitien ayant atteint un point culminant dans son processus de dégradation, devient menaçant, détruit des vies et des biens. Le laisser-aller  a encouragé les constructions anarchiques, l'extraction des roches dans les mornes de la ville. Le jardinage de tubercules et d'autres plantes non recommandées sur les hauteurs a accéléré l'érosion, les mornes qui entourent la ville du Cap-Haitien sont devenus rochers et déserts.


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


Pourtant depuis des années la presse locale et des techniciens de l'environnement n'ont pas cessé  de mettre en garde les autorités contre les conséquences de ces pratiques. Continuellement, on peut remarquer de gros boucans dans les mornes de la ville. Sur le flanc ouest, des jardiniers mettent le feu à leur terre pour détruire les mauvaises herbes avant une nouvelle culture ; au nord de la ville, soit à Morne Vigy, des particuliers utilisent du plastique et des pneus usagés pour chauffer de grosses roches, relâcher les sédiments qui les attachent et les extraire. Une vraie industrie d'exploitation de carrière de roches est ainsi instaurée à Morne Vigy au vu et su de tout le monde, particulièrement des autorités.  


(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


Conséquences, aujourd'hui la ville vient de connaitre en une semaine des éboulements et des glissements de terrains meurtriers. Les citoyens qui habitent des maisons construites au bas de ces mornes sont exposés. 


Au lieu d'adopter les mesures qui s'imposent, c'est-à-dire arrêter définitivement les constructions anarchiques, les lotissements hors normes et l'extraction des roches  dans les mornes, les maires adoptent une disposition démagogique. Ils arrêtent l'école. Ils s'appliquent à montrer du doigt des bouc-émissaires. « Les écoles sont fermées dans la ville du Cap-Haitien jusqu'à nouvel ordre ». L'inspection des bâtiments scolaires annoncée n'a jamais été réalisée. Le Maire principal de la ville est en voyage. En bon démagogue, la mairie ignore la cause des accidents à savoir l'éboulement de terre et détachement de roches venues des mornes déboisés et érodés. Elle priorise l'Etat des bâtiments scolaires. Le pire, elle est appuyée par des Sénateurs. Calculs politiques obligent, Céméphise Gilles et Kelly C. Bastien sont toujours présents pour encourager le désordre des élus locaux. On se souvient des violences devant le port de la ville orchestrées par le Maire Michel Saint-Croix en 2007 et appuyées par le Sénateur Kelly C. Bastien.


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


Pourtant, jusqu'à présent, aucun bâtiment scolaire ne s'est effondré. Les directeurs d'écoles se disent prêts à accepter l'inspection des bâtiments qui logent leur institution scolaire. Ils souhaitent que le service de génie scolaire du ministère réalise ce travail pour mettre fin à la démagogie qui entoure la gestion de ce dossier.


Alors, peut-on accepter que les maires puissent tirer avantage de leurs erreurs et complicité?



Le populisme

En effet, les constructions qui menacent la ville du Cap-Haitien ont été autorisées par la Mairie. Si l'ISPAN (Institut de Sauvetage du Patrimoine National) est l'institution placée pour avaliser les constructions, la Mairie est l'institution municipale légalement compétente pour appliquer les recommandations de l'ISPAN et  fermer les chantiers. Toutes les maisons qui aujourd'hui, dans les mornes comme dans le centre ville, représentent une menace pour la sécurité des citoyens ont été construites avec la complicité de la Mairie. En 20 ans de pouvoir Lavalas, la Mairie de la ville du Cap-Haitien a favorisé la construction des maisonnettes dans les mornes. Les maires ont accepté la destruction de l'environnement dans le but de recueillir le support du peuple. Les maires actuels Michel Saint-Croix, Philocles Saint-Fleur et Fritz Joseph sont des supporteurs de l'idée qu'il faut aider le peuple à avoir une maison - peu importe les conditions. Ils avaient répété ces bêtises sur les ondes des stations de Radio et en faisaient un discours mobilisateur en faveur de leur parti. « Ti pep la dwe gen kay. Vote lavalas pou yo pa kraze kay ou » (Le bas peuple a droit à une maison. Votez le parti Lavalas de Jean-Bertrand Aristide pour protéger votre maisonnette). Ce discours a encouragé la violation du droit de propriété.


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


Dans le Nord Moise Jean-Charles actuellement Sénateur et Hugues Célestin député de Limonade sont des ténors des opérations de « déchouquage » (spoliation) de terres. Ces deux leaders ont mené plusieurs opérations d'envahissement de terres. Aujourd'hui, ceux qui occupent le pouvoir dans le Nord sont des gens qui ont encouragé les constructions anarchiques au nom du « droit du petit peuple d'avoir une maison ». Au lieu d'utiliser le pouvoir qu'ils détiennent depuis 20 ans pour mettre en place des projets de logements sociaux, ils ont encouragé la construction anarchique dans les mornes et sur les cotes au mépris de tout principe d'urbanisation. Après la catastrophe du 12 janvier 2010,   aucune interdiction de construire n'a été signifiée, pas même un simple communiqué n'a été émis par la mairie en vue de freiner cet élan vers la destruction totale de la capitale touristique d'Haïti.


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo : Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


Alors, doit-on laisser ces irresponsables tirer avantage de leurs débordements?


La drogue et les nouveaux riches.

En plus du populisme, les désastres constatés dans le mode de construction des maisons en Haïti est une des conséquences du règne de la drogue en Haïti. Il faut quelqu'un pour le dire Haut et fort. Depuis la démocratisation du trafic illicite des stupéfiants en Haïti sous le leadership du colonel de Jean-Claude Paul, puis de Jean-Bertrand Aristide, les bénéficiaires de ce commerce illicite, utilisent la construction comme secteur de refuge pour leur argent sale. On construit des maisons pour blanchir les revenus de la drogue, on construit un commerce pour avoir sa patente commerciale et un compte en banque, on loue les maisons par appartement, on les transforme en Hôtel, finalement on cherche à les vendre pour déposer l'argent à la banque. En vue de garder toutes ces opérations secrètes, on utilise un contremaitre proche, on évite les ingénieurs trop intelligents et trop curieux, on ne se rend pas à leur bureau d'engineering. On se transforme en ingénieur, intimant au contremaitre les ordres de construction. On construit n'importe quoi, n'importe comment pourvu qu'on ait de l'argent.


Ces grands trafiquants de drogue sont ainsi très arrogants. Voyant dans la construction un refuge idéal, ils n'arrêtent pas de construire des appartements de plus de 4 étages. Avec leur contremaitre, ils mettent en danger la vie de tous ceux qui fréquenteront ces maisons : locataires, clients, voisins et passants sont exposés. Ils sont nombreux les appartements de ce genres qui se sont effondrés à Port-au-Prince avec des dizaines de familles. Dans un pays sans plan d'urbanisation et projet de construction de logements sociaux, ceux qui aspirent à un cadre de vie meilleur sont obligés de vivre dans ces appartements qui représentent un véritable danger pour la vie.


Malheureusement, les nouveaux riches de la diaspora et/ou de la corruption ne se démarquent pas de cette pratique. Au lieu de construire en respectant les normes, comme ils l'ont vu dans les pays où ils ont vécu, ils imitent le comportement ''faciliste'' des trafiquants de drogue. Evitant les ingénieurs, les architectes au profit de contremaitres douteux.


La démagogie des dirigeants.

Les dirigeants haïtiens qui aujourd'hui utilisent toute sorte de phrases pour pleurer le ''massacre'' de plus 200,000 haïtiens sont en fait des complices. Dans leur stratégie populiste, ils ont accepté l'inacceptable livrant l'environnement à la destruction d'un peuple analphabète et sous-éduqué. Ils sont plus intéressés au vote au lieu de construire un pays et respecter la vie.


De plus, tous, ils ont été financés par des  nouveaux riches de la drogue ou de la corruption administrative. Ils n'ont pas la capacité ni l'autorité morale d'imposer des réformes. Les maires de la ville du Cap-Haitien ont autorisé pour de fortes sommes d'argent des constructions interdites par l'ISPAN. Il suffit de se rendre à la Mairie avec des milliers de dollars pour être autorisé à ériger un bâtiment de 6 étages en face de l'Hôtel de ville. Sénateurs, députés et Maires sont tous des bénéficiaires de largesses des trafiquants de drogue.


En conséquence, aucun citoyen avisé ne prendra au sérieux un panel composé de Maires et de Parlementaires annonçant des mesures préventives pour la sécurité des citoyens. Ils peuvent utiliser la peur des parents pour fermer l'école, mais jamais ils n'effaceront dans la mémoire du peuple le fait qu'ils sont eux-mêmes les fossoyeurs de la patrie. Leur façon primaire de faire de la politique a fait d'eux les principaux responsables de la mort de paisibles citoyens.


C'est triste de constater que la ville est devenue un véritable cimetière. Nous avons construit avec la passivité des uns et l'incompétence des autres nos propres cercueils. En cas de séisme dans le Nord, la grande majorité des habitants de la ville périra. Ceux qui essayeront de fuir seront écrasés dans la rue pas l'effondrement des buildings de plusieurs étages. Car, avec les rues étroites de Cap-Haitien, il sera difficile de s'aventurer dans la rue à la recherche d'un espace dégagé.


Une autre Haïti n'est possible qu'avec l'effacement de ce funeste leadership. Il faut renvoyer ces corrompus qui ne se sont pas pliés aux règles de la bonne gouvernance et de la décence humaine. Ce comportement irresponsable des autorités en place qui savent bien que cette ville si chère à nous, construite dans une zone à haut risque sismique, détruite le 7 Mai 1842, est inacceptable. Les autorités ne peuvent pas continuer à se cacher derrière des explications mystiques et théologiques pour renvoyer aux calendres grecques des mesures fermes et appropriées dans le cadre de leurs attributions et compétences légales et constitutionnelles. Instrumentaliser les écoles à des fins politiciennes relève de l'irresponsabilité.


Arrêter des constructions qui menacent vie et biens c'est faire preuve de sagesse et de bon sens. Le géologue bien connu de l'Université de Colorado, Mr Roger Bilham n'a pas mâché ses mots face au danger qui nous guette. Dans un article paru dans le journal Nature en date du 22 Février 2010, il met tout le monde en garde contre des secousses probables et leurs conséquences fâcheuses. Plus particulièrement, il souligne que les codes parasismiques doivent être strictement respectés spécifiquement dans les milieux à forte densité démographique pour éviter le drame de Port-au-Prince où les constructions hors normes ont causé 90% des victimes. Pour cet homme de science nos constructions ne sont autres que des armes de destruction massive.


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)

(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


(Photo by Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE)


RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 22 février 2010, 11 hres 29.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

mercredi 11 mai 2011

Mardi10-05 / Haiti + Martelly Nord-Est + Constitution femmes/mandats/Diaspora...
















Haïti - Constitution : Quelques minutes avant minuit les parlementaires ont changé d'idée...
Haïti - Constitution : Quelques minutes avant minuit les parlementaires ont changé d'idée...
10/05/2011 15:45:15
Quelques minutes avant minuit, l'article voté en début de soirée, qui permettait au Président de cumuler deux mandats successifs de 5 ans à été supprimé...
http://www.haitilibre.com/article-2917-haiti-constitution-quelques-minutes-avant-minuit-les-parlementaires-ont-change-d-idee.html











Haïti - Constitution : Éligibilité de la Diaspora, des restrictions...
Haïti - Constitution : Éligibilité de la Diaspora, des restrictions...
10/05/2011 14:51:30
Avec 80 voix pour, 8 contre et 7 abstentions, les parlementaires de la 49 ème législature, justifiant de leurs appréhensions en termes de préservation de la souveraineté nationale ont adopté des restrictions à la participation aux postes électifs...
http://www.haitilibre.com/article-2916-haiti-constitution-eligibilite-de-la-diaspora-des-restrictions.html











Haïti - Reconstruction : Le fonds Clinton Bush Haïti investit 2 millions dans «OASIS»
Haïti - Reconstruction : Le fonds Clinton Bush Haïti investit 2 millions dans «OASIS»
10/05/2011 14:48:11
Le fonds Clinton Bush Haïti a annoncé hier qu'il allait investir 2 millions de dollars pour achever la construction d'un projet majeur de complexe hôtelier en Haïti qui a été brusquement interrompu après le tremblement dévastateur de terre de 2010...
http://www.haitilibre.com/article-2915-haiti-reconstruction-le-fonds-clinton-bush-haiti-investit-2-millions-dans-oasis.html











Haïti - Constitution : Amendements, marchandage et modifications des mandats....
Haïti - Constitution : Amendements, marchandage et modifications des mandats....
10/05/2011 12:01:48
Dans deux séances marathon (dimanche et lundi) les Parlementaires, en a peine 20 heures de séances, on réussi à amender, dans une atmosphère souvent tendue, plus de 100 articles de la Constitution avant le délai fixé par les prescrits...
http://www.haitilibre.com/article-2914-haiti-constitution-amendements-marchandage-et-modifications-des-mandats.html











Haïti - Humanitaire : Infrastructures de réponse aux désastres près des Cayes
Haïti - Humanitaire : Infrastructures de réponse aux désastres près des Cayes
10/05/2011 11:49:52
Hier a eu lieu non loin de la ville des Cayes, le lancement des travaux de construction d'infrastructures de réponse aux désastres. Ce bâtiment comprend un Centre d'Opération d'Urgence, un entrepôt de matériels de secours et...
http://www.haitilibre.com/article-2913-haiti-humanitaire-infrastructures-de-reponse-aux-desastres-pres-des-cayes.html











Haïti - Social :  6,243 haïtiens sans document ont été rapatriés en Haïti
Haïti - Social : 6,243 haïtiens sans document ont été rapatriés en Haïti
10/05/2011 09:29:21
De source officielle, la République dominicaine a rapatrié depuis le mois de Février, 6,243 haïtiens, arrêtés en situation irrégulière, alors qu'ils tentaient de franchir la frontière commune ou au cours d'opérations de contrôle des autorités de...
http://www.haitilibre.com/article-2912-haiti-social6-243-haitiens-sans-document-ont-ete-rapatries-en-haiti.html











Haïti - Constitution : «C'est une victoire pour les femmes»
Haïti - Constitution : «C'est une victoire pour les femmes»
10/05/2011 09:19:47
Le principe du quota minimum de 30% de participation des femmes dans le vie nationale a été voté dans l'amendement de la Constitution de 1987...
http://www.haitilibre.com/article-2911-haiti-constitution-c-est-une-victoire-pour-les-femmes.html









Haïti - Reconstruction : Michel Martelly aujourd'hui dans le Nord-Est
Haïti - Reconstruction : Michel Martelly aujourd'hui dans le Nord-Est
10/05/2011 08:13:53
Dans le cadre de ses démarches visant à la réalisation de projets d'éducation et de développement économique, le Président élu, Michel Martelly, accompagné de Messieurs George Mérisier, Conseiller en éducation et Wilson Laleau, Conseiller en économie...
http://www.haitilibre.com/article-2910-haiti-reconstruction-michel-martelly-aujourd-hui-dans-le-nord-est.html

Les petits avocats de l'EPAC.

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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

Journée de métiers dans une école primaire de Cap-Haitien : Ecole Pilote Adventiste de Cambefort - EPAC.

Un agent de la Police Nationale d'Haiti explique le travail "Protéger et Servir".
(Photo par Cyrus Sibert)
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

Journée de métier dans une ecole primaire de Cap-Haitien : Ecole Pilote de Cambefort.

Un agent de la Police Nationale d'Haiti explique le travail "Protéger et Servir".
(Photo par Cyrus Sibert)
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

mardi 10 mai 2011

Congressman Rivera: 'Assessing Progress inHaiti Act' Reiterates U.S.'s Commitment to Haiti, Demands Accountability fromAll Involved




PRESS RELEASE


For Immediate Release


May 10, 2011


Contact: Leslie Veiga


Leslie.Veiga@mail.house.gov


(305) 222-0160



Congressman Rivera: 'Assessing Progress in Haiti Act' Reiterates U.S.'s


Commitment to Haiti, Demands Accountability from All Involved



Washington, DC- Today the House of Representatives began consideration on the Assessing Progress in Haiti Act, a bill sponsored by Congresswoman Barbara Lee (CA-9) and the House Committee on Foreign Affairs. The bill directs the President to report on the progress of relief, recovery and development efforts in Haiti. It also calls on the President to access whether efforts are being coordinated properly in the United States and with foreign countries and international organizations.



"Last year, Haiti was struck by an unexpected disaster. I had the opportunity to visit Haiti in the wake of the earthquake with some of my then-colleagues from the Florida House of Representatives to deliver medical supplies and a donation to the Clinton-Bush Haiti Fund. The level of destruction was inconceivable. But the outpouring of support from all around the world, and the optimism of the Haitian people, showed their hope in the face of tragedy," Congressman David Rivera (FL-25), a member of the Foreign Affairs Committee, said.



"More than a year later, Haiti continues to deal with the aftermath of the earthquake and other devastating events that have followed. The United States has played a key role in helping rebuild the nation, but there is a long way to go," Congressman Rivera continued. "The aim of the Assessing Progress in Haiti Act is to ensure that America's support is being utilized and implemented properly, effectively and transparently, not just within Haiti, but before the dollars even reach those affected. This bill protects against waste of U.S. taxpayer dollars, and demands accountability from the Haitian government— requiring Haitian authorities to commit to strengthening the country's democratic institutions and put an end to corruption.



"As new President Michel Martelly is scheduled to take office this Saturday, and hundreds of thousands of Haitians are still living without proper shelter, we are reiterating the United States' commitment to supporting Haiti's efforts to rebuild, while not letting waste, duplication and corruption derail those efforts," Congressman Rivera concluded.



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lundi 9 mai 2011

MEDIA RELEASE: Jesuit Officials Prepare To Employ Hardball Legal Tactics Against Haitian Child Sex Abuse Victims

Cyrus, this has been distributed by NSAC to hundreds of media outlets in the U.S.
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Jesuit Officials Prepare To Employ Hardball Legal Tactics Against Haitian Child Sex Abuse Victims

 

by Paul Kendrick

 

Rev. Paul Carrier, S.J. Hides In Disgrace. Lacks Courage To Tell The Truth.

 

As I stood in Doug Perlitz's empty bedroom in Haiti, I noticed a "Fairfield University Alumni" decal attached to the window pane. Perlitz had previously raped and sodomized children in this very room. As I pointed to the "Alumni" decal, one of Perlitz's abuse victims asked me how I knew about Fairfield University. I told him that this is the place (along with my Jesuit high school) where I first learned that the "service of my faith must include the promotion of justice."
 
I returned to Haiti three weeks ago to check on the care being provided to the former Project Pierre Toussaint (PPT) students who were abused by Fairfield University alumnus, Douglas Perlitz. Perlitz served for eleven years as Executive Director of Project Pierre Toussaint in Cap Haitien, Haiti. Twenty-two boys have reported that they were sexually abused by Perlitz. An additional sixty four boys were tossed back into the streets when PPT was forced to close.....[ complete article here ]
 
              Bob Schwiderski
                952-471-3422
              
skibrs@q.com
http://www.youtube.com/mnsnap/
    http://mnsnap.wordpress.com

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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DECLARATION DU SECTEUR PRIVE DU NORD APPUYANT LE PROJET DE PARC INDUSTRIEL DE LA REGION DU GRAND NORD.


DECLARATION DU SECTEUR PRIVE DU NORD

APPUYANT LE PROJET DE PARC INDUSTRIEL DE LA REGION DU GRAND NORD

 

Nous, hommes et femmes du Secteur Privé du Nord, déclarons à la face du monde et plus précisément aux acteurs tant nationaux qu'internationaux impliqués directement ou indirectement dans le projet de Parc Industriel de la Région Nord (PIRN) que  nous appuyons le dit projet de toutes nos forces et sommes prêts à nous impliquer, à œuvrer avec tous, notamment avec nos collègues de la Chambre du Nord-Est,  pour sa pleine et entière réalisation.

Sur ce, nous réaffirmons au monde entier que nous accueillons très favorablement ce projet déjà en cours de réalisation à la fois comme un point de départ de la décentralisation effective, où l'ensemble du pays, de façon réellement inclusive, est totalement et solidairement concerné, avec  toutes les conséquences prometteuses qui en découlent, et comme un élément solide de la modernisation, de la croissance et du développement économique de la région et du pays tout entier. C'est le signal clair que la Région du Grand Nord est prête à participer à l'émergence socio-économique de tout le pays.

-        D'abord, nous exprimons publiquement  notre détermination à surmonter tous les obstacles, à briser toutes les barrières susceptibles de se dresser sur le chemin de la réalisation de ce projet. Qu'il soit clair pour tous ceux qui prennent le malin plaisir ou qui nourrissent l'intention morbide de faire échouer cette unique opportunité  pour Haïti de s'affirmer et se relever qu'ils ne réussiront pas, mais qu'ils se retrouveront face à nous  et face à toute la population régionale.

 

-        Nous exprimons ensuite notre volonté de tout mettre en œuvre pour porter les acteurs concernés  à mettre en branle dans le plus bref délai le processus ou plan de compensation des occupants de l'espace choisi pour l'implantation du PIRN à Caracol. Ceci ne peut être différé sans nuire à la réalisation du projet elle-même. « Fok Otorite Konpetan yo degage yo prese-prese pou dedomaje tout moun ki t'ap fè yon aktivite nan espas-la ». C'est là l'une des conditions essentielles de succès du projet.

-        Nous exprimons également notre engagement à établir désormais notre propre système ou plan de communication avec les populations directement concernées afin de les informer régulièrement sur l'état d'avancement du processus, sur les opportunités d'affaires, etc. Sur ce, nous développerons des contacts prioritaires avec nos compatriotes de la Diaspora non seulement pour les informer, mais surtout pour les inciter à venir saisir des opportunités, investir et créer de la richesse.

 

-        Nous voudrions enfin qu'il nous soit permis de jouer pleinement notre rôle en tant que Secteur Privé  et acteur incontournable de la Région tant par notre implication à différents niveaux du processus décisionnel que par le choix délibéré des créneaux  d'intervention.

 

Fait à Fort-Liberté, le 28 avril 2011.

 

M. Martin Malherbe DORVIL

Président de la CCI-Nord

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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À PROPOS DE L'ARTICLE DU PREMIER MAI 2011 DE M. CYRUS SIBERT.









BATAY OUVRIYE





À PROPOS DE L'ARTICLE DU PREMIER MAI 2011 DE M. CYRUS SIBERT



Port-au-Prince, dimanche 8 mai 2011





Le dimanche premier mai 2011, M. Cyrus Sibert, de Réseau Citadelle, eut à produire un texte concernant la zone franche de Caracol. Ce texte est intitulé : Sassine, Mevs, Capellan : une coalition haitiano-dominicaine contre la zone franche du Grand Nord. En essence, et contre des supposées attaques de capitalistes de Port-au-Prince et de la République Dominicaine qui seraient opposés à une industrialisation qui ne serait pas de leur bénéfice direct, M. Sibert prend la défense de sa « région » en évoquant un « développement » qui s'y préparerait, bénéfique, dit-il, en tous points.



Ces démonstrations entre dirigeants et laquais des clases dominantes ne nous concerneraient guère, n'était-ce le fait que Batay Ouvriye y est cité, en supposée connivence avec ces bourgeois (Sassine, Mevs, Capellan), qui nous auraient « instrumentalisé naïvement » !



Nous ne nous arrêterons pas sur le fait que M. Sibert croit que Batay Ouvriye aurait un « coordonnateur », « architecte »… : chacun a sa conception de l'organisation et, si archaïque et dominée soit-elle, en psychologie, cela s'appelle une « projection ». Nous revendiquerions cependant le fait que Batay Ouvriye n'a jamais appuyé aucun dispositif ou prise de position bourgeoise, surtout quand nous savons très bien qu'en cette période historique et en ce pays encore bien plus, la bourgeoisie n a rien à offrir de positif, de dynamique, de constructif, si ce n'est revendiquer le droit, même minime, même totalement dominé, d'exploiter elle-même « sa » main-d'œuvre rendue par tout un processus de décomposition une des moins valorisée du monde et certainement la moins chère des Amériques : « notre avantage comparatif est notre main-d'oeuvre à bon marché ! » claironnent allègrement ces pseudo-capitalistes, sachant très bien que « main-d'œuvre à bon marché » signifie misère crasse pour les ouvriers et le peuple en général, accompagnée de la répression la plus brutale à l'intérieur et en dehors des factories.



Le positionnement de Batay Ouvriye a toujours été bâti uniquement à partir des intérêts (immédiats et historiques) des travailleurs (ouvriers, petits paysans, artisans…) et du peuple en général. Des revendications les plus basiques, en passant par les axes de luttes plus globaux, pour arriver à la scène politique nationale. Quand il s'agit, d'ailleurs, de défendre les « djobs » que ces bourgeois sont censés créer, « djobs » qui, pour nous, correspondent à la plus maigre possibilité de survie des travailleurs dans le cadre d'une exploitation sans limite que ces sanguinaires se proposent de réaliser dans notre sueur et notre sang, ni l'État Haïtien, ni les capitalistes, organisés ou individuellement, ne prennent leur défense, dès qu'il s'agit de la logique économique du Capital ou de sa facette répressive. Le cas de la marque « Levi's » s'apprêtant à quitter la zone franche de Ouanaminthe est un exemple flagrant qui prouve, s'il en était besoin, que ce supposé altruisme bon enfant qui viendrait « donner du travail » n'est que pur mensonge, masque éhonté de l'exploitation la plus rétrograde. Le texte que nous avions alors produit concernant ce passage, est à continuation, ceci pour l'édification la plus complète des lecteurs.











Ce faisant, nous nous campons résolument en face de tout nationalisme ou régionalisme trompeur, surtout quand il s'érigerait à partir d'une mobilisation sans pareil où Exécutif, Parlement, Police, Minustah, (certains journalistes à la solde ?)… s'étaient mis en quatre pour barrer la route à de misérables 200 gourdes ! Poursuivant, nous ne nous arrêterons donc pas sur les plaintes des bourgeois de Port-au-Prince ou d'ailleurs, sachant très bien que ceux-là, de par leur faiblesse devenue chronique, se rangeront rapidement du côté des plus forts (les exploiteurs impérialistes) avant même de tant soit peu considérer le plus minime bien être de la population haïtienne. Leur déchéance, ajoutée à la peur et la haine qu'ils ont des travailleurs et du peuple en général, leur confèrent le même aspect pourri qui est la principale caractéristique des classes dominantes de cet État dégénéré où des idéologues de leur camp auront à défendre les uns ou les autres.



Nous profitons au contraire de l'occasion pour dénoncer la grande mystification en cours (celle du « Grand Nord » comme toute autre) qui ferait croire en un certain « développement » à la fois abstrait et très concret (abstrait, dans le sens où il est présenté comme un principe, de surcroît presque « naturel » ; et concret, dans la mesure où, à chaque fois, il aura à se matérialiser en des exemples précis), un « développement » où « donner du travail » voudrait faire croire à un usage correct de citoyenneté presque condescendent, tandis que, dans les conditions de salaire que nous connaissons, il ne s'agit que de l'exploitation la plus criminelle. À eux tous nous disons de donner les 300 gourdes [somme calculée par le Ministères des Affaires Sociales et du Travail pour qu'un ouvrier puisse vivre (survivre dirions-nous) et nourrir sa famille] de donner donc ces 300 misérables gourdes, et nous reparlerons.



Nous nous y opposons d'autant plus que cette attitude de blocage qui est la leur (ces arguments avaient déjà été présentés à la lutte des 200 gourdes, san la moindre considération de leur part) cette attitude de blocage systématique donc, s'accompagne de rapports sociaux archaïques et que cet ensemble pourri est à la base de notre blocage de société le plus profond. Et nous répèterons, à satiété, qu'aujourd'hui, tenant compte de cette situation globale, des rapports de classes existant et de projets qui, sous couvert d'altruisme décadent, ne feront qu'exacerber encore plus les antagonismes en présence, l'intérêt du pays dépend, en clair, de celui des travailleurs d'abord.





Nous dénonçons donc avec ferme véhémence que l'on aurait pu nous associer à ces capitalistes rétrogrades, sous prétexte de régionalisme ou autre. À eux tous nous disons maintenant de respecter les droits des travailleurs qu'ils ne font que spolier, en particulier, à nouveau, dans cette zone franche de Caracol où, tout comme dans la plaine Maribaroux à Ouanaminthe et de même type d'installation, les paysans cultivateurs ont été tout simplement éjectés, sans avertissement, sans le moindre dédommagement, ni la moindre considération.



« Justice pour tous ! », « État de droit ! »… clame le président fraîchement élu. Il faudrait voir ! Or, devant celui qui demanderait la concrète application de ces formules creuses au possible, apparaissent déjà ses menaces : « Quiconque s'opposera à notre démarche… » aurait-il eu à préciser à sa plus récente apparition. « Un Himalaya de cadavres !... » avait dit l'autre; et nous savons tous ce qui advint par la suite.



Dans notre dernière Déclaration # 4 concernant le processus électoral, nous avions fait le rapprochement qui s'annonce évident entre cette montée actuelle de dictature non voilée et cette période de si regrettée mémoire. Pour tout progressiste conséquent : « La lutte ne fait que commencer ! ».





Yannick Etienne





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BATAY OUVRIYE




30/08/2009




LEVI'S AP RETE !


Pandan tout deba yo t ap fèt sou salè minimòm 200 goud mizè a,



Pandan tout demagoji yo t ap fè sou ajisteman salè ouvriye k ap swadizan lakòz y ap pèdi anplwa,



Pandan tout kalite manèv (an sekrè epi ki chaje ak movèz fwa) t ap fèt (san kenbe kont konkrètman soutretans lan pi kapab peye 200 goud la pase yon bann lòt antrepriz, san chache konprann kesyon "pèdi anplwa" a, se pa ni poutèt salè ouvriye, ni poutèt gen sendika ki swadizan ta vle "fèmen faktori" men byen poutèt enkapasite patwon soutretans yo menm)…



Kidonk, pandan tout matrakaj sa yo t ap fèt, konpayi Levi Strauss, yon gwo miltinasyonal ki voye fè pantalon jeans nan zòn franch Codevi, nan Wanament, vin anonse l ap retire kò l la pou la. Sa ta pral fè 1,600 ouvriye ki t ap pèdi travay yo nan 2 izin. Lè nou aprann sa, nou mobilize e nou tanmen pran kontak ak òganizasyon solidarite yo pou gade sa ki pou fèt pou pa kite Levi's ale.



Konsta nou te fè tou, se ke pandan tout demagòg sal yo t ap pale sou yon swadizan kesyon "chomaj yo pa vle a", yo youn pa t fè krik pou menm diskite ak Levi's, ale wè pou yo ta pote sèten kondisyon pou li ta deplase, ale wè fè objeksyon (!) fas a deplasman bridsoukou sila a. Ni demagòg–manevriye an sekrè chanm depite a, ni menm ekzekitif lan k ap defann enterè boujwa soutretans la yo tou sèl, ni menm ADIH (Codevi fè pati ADIH), yo youn pa leve ti dwèt yo ni pou "lite kont chomaj", ni pou "pwoteje ouvriye" yo di yo sitèlman 'renmen' jounen jodi a. YO YOUN pa t fè ANYEN! Yo tout pito fè konplo sou do ouvriye nan vote 125 goud kòm salè minimòm.



Nou menm, depi nouvèl la te tonbe, nou te rantre dirèkteman nan batay, nou MOBILIZE onivo nasyonal, nou ranmase fòs nou onivo entènasyonal. Apati yon apèl laj nou te fè ansanm ak komite ekzekitif pwovizwa Sendika Ouvriye Codevi Wanament (SOKOWA) e ke nou te voye bay divès òganizasyon ki abitye soutni lit ouvriye, nou rive ralye divès òganizasyon sou kesyon an: United Students against Sweatshops (USAS), Worker Rights Consortium (WRC), International Labor Rights Foundation (ILRF), National Labor Committee (NLC), Unite Here !, United Steelworkers (USW), Maquila Solidarity Network (MSN) Clean Clothes Campaign / Hollande, Vêtements Propres / Belgique, Sweatfree, U.S. Labor Education in the Americas Project (USLEAP), People and Planet, Labour behind the Label, Solidarity Center, International Textile, Garment and Leather Workers' Federation (ITGLWF), Global Exchange, Labor and Religion Organization, Blue Green Alliance, International Brotherhood of Teamsters, Writers Guild of America, TransAfrica Forum, SustainUS, NAACP, pami dòt...



Konsa, apre divès echanj ant Batay Ouvriye ak òganizasyon sa yo, nou te defini yon estrateji pou fè presyon sou Levi's pou li pa kite. Apre lèt denonsyasyon te voye bay Levi's, yon delegasyon te rankontre fòmèlman ak 2 reskonsab konpayi a nan Washington. Delegasyon ki te rankontre ak direksyon Levi's nan non Batay Ouvriye te gen ladann:




  • Ron Carver, International Brotherhood of Teamsters, International Campaigns Director (Ports Division) – Sendika transpò gwo kamyon
  • Jeff Hermanson, Writers Guild of America - West, Director of Organizing – Sendika moun ki ekri fim sinema
  • Nnenna Ozobia, TransAfrica Forum, Director of Latin America and Caribbean Policy
  • Gladys Cisneros, AFL-CIO Solidarity Center, Americas Program Officer
  • Michael Williams, Blue Green Alliance, Legislative Representative
  • Kendra Kallevig, SustainUS, Climate Program Coordinator
  • Rod Palmquist, USAS, International Campaigns Coordinator
  • Shaun Martinez, USAS, Development Coordinator
  • Jack Mahoney, USAS, Strategic Campaigns Staff
  • Hillary Shelton (absans motive), NAACP, Director of Governmental Affairs.

Rezilta: konpayi Levi's la deside rete pou omwen jis desanm ak posibilite konkrè jiyè 2010 e menm piplis, selon negosiyasyon yo epi toujou kontinye bay komann. LEVI'S FÈ BAK. E Batay Ouvriye ansanm ak mouvman solidarite a rive sove 1,600 anplwa sila yo ki ta pral pèdi la pou la.



Sa a, se menm si nou dwe kontinye travay pou sove yo nèt nèt. Diskisyon yo ap kontinye ak Levi's. Nan menm mouvman an, apati pratik sa a, Batay Ouvriye ap goumen ansanm ak divès òganizasyon solidarite yo pou lòt konpayi vini men nan pi bon kondisyon.



Pou nou menm, se responsablite CODEVI ak asosyasyon endistriyèl li fè pati a, ADIH, se poutèt enkapasite patwon soutretans yo menm ki fè pwoblèm sa yo parèt. Kalite tarif pete fyèl y ap enpoze ouvriye yo, pa egzanp, pa pèmèt pwodiksyon an fèt byen : movèz fwa yo ak lespri rapas yo bay, anfèt, rezilta eliminen 'anplwa' yo swadizan ap soutni yo !!! Kidonk, nan lojik rapas soutretans la, se yo ki lakòz chomaj ! E, nan tout batay sa a, ankò yon fwa : Kote ADIH ak tout "konsiltan" li yo te ye (n ap repete : Codevi se manm ADIH) ? Kote Preval ak akolit li yo te ye ? Kote depite 125 goud yo te ye ? Se sa k fè nou di: tout moun sa yo, ISTORIKMAN YO BOUT! Pandan y ap reprime san gade dèyè, se manti, mistifikasyon ak blòf sèlman yo rete pou bay.



*



Se sa k fè, klèman, fòk gen YON LÒT ALTÈNATIV ki ale nan sans enterè reyèl travayè yo. E, batay pou Levi's rete a montre nou aklè: enterè travayè yo, jounen jodi a, se enterè peyi a. Kidonk, sou yon bò, fòk ALTÈNATIV la devlope sou tout teren; epi, sou yon lòt bò, fòk li pòte nan sen li yon oryantasyon global pou peyi a GRAN MOUN TÈT LI. Apati enterè reyèl travayè yo, 2 aspè sila yo, an reyalite, fè youn. Se pou sa n ap goumen.



ABA OKIPASYON!



ABA TOUT REYAKSYONÈ KI VOTE KONT 200 GOUD LA!



VIV YON SALÈ KI PÈMÈT MOUN VIV KÒRÈKTEMAN!



SENDIKA AK KONTRA TRAVAY KOLÈKTIF NAN TOUT IZIN!



AK YON KAN PÈP INI PIPLIS CHAK JOU NAN BATAY LA, NOU KAPAB !





BATAY LA FENK KÒMANSE!






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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.

dimanche 8 mai 2011

Amendement de la Constitution : Vote de la Double Nationalité 84 pour, 2 contre, 4 abstentions

 

Premiere victoire de la Diaspora ---


DE L' ASSEMBLEE NATIONALE: La multiple nationalite vient d' etre admise en Haiti par la 49 e legislature avec la supression en bloc des art ( de la constitution de '87). 12. 1, 12.2, 13 14 et 15 (ce dernier qui se lisait comme suit "La double Nationalité Haïtienne et Etrangère n'est admise dans aucun cas). Votes: 84 pour, 2 contre, 4 abstentions. Un pas historique dans les relations Haiti-Diaspora.

Resignation from Board

To: John Unni

John,

If Hamrick, you and your fellow board members doesn't respond in a meaningful way to this question by the close of business on Tuesday, I will call upon you to issue a public statement in which you announce your resignation from the board of Hearts with Haiti.

The prolonged delay in responding to the question is insane.

This isn't a game of chess, it's about protecting vulnerable children.

Paul


Begin forwarded message:

Subject: Grand Rapids Pastor Protects Accused Child Molester with Silence - Aided in Effort by Lutheran Pastor in Suwanee, GA

We have just received word that Michael Geilenfeld has ordered staff members at the orphanages in Haiti to post photos of Haitian journalist, Cyrus Sibert, with the warning that no one is to speak to him.

For immediate release:

May 8, 2011

Rev. Patrick Hamrick
Chairman of the Board
Hearts with Haiti
Fountain Street Church
Grand Rapids, Michigan

Dear Rev. Hamrick,

Eventually, our lobbying efforts to ensure that children are protected from physical and sexual abuse at the St. Joseph's group of homes in Port au Prince, Haiti will attract the attention of the press, media and worldwide child protection groups.

I am at a loss to explain why you and the Hearts with Haiti Board of Directors will not respond to this simple and reasonable question:

"How many allegations of child sex abuse have been brought against Michael Geilenfeld, Executive Director of the St. Joseph's Homes, during his lifetime."

This question has not appeared out of thin air. It is a response to published allegations of child sex abuse against Geilenfeld that have been brought forth in past news articles and letters of testimony.

I, for one, will continue to ask this question until such time as I am assured that children are safe and justice has been served.

At the very least, it will be noteworthy to learn just how many child sex abuse allegations an individual can have on his or her resume before you disqualify such a person from having access to children at your orphanages.

You have a choice, Rev. Hamrick, you can live in the problem or you can live in the solution.

Please answer the question.

Sincerely,
Paul Kendrick
Freeport, Maine
207 838 1319

Plea for help from Bill Crean, Chairman, Board of Directors FairfieldUniversity Alumni Association - please stop the censorship

May 8, 2011

Bill Crean
Chairman, Board of Directors
Fairfield University Alumni Association
Hingham, Massachusetts

Dear Bill,

I have enclosed a description of my most visit with the boys in Haiti who were sexually abused by Fairfield alumnus, Douglas Perlitz, at Project Pierre Toussaint in Cap Haitian, Haiti.

I am asking you to distribute this information to as many Fairfield University alumni as possible. The boys who were raped and sodomized by Perlitz need our support and encouragement.

You should know that on several occasions, I have asked Janet Canepa, Fairfield University Alumni Director, if I could write an op-ed for the Fairfield University Alumni Newsletter about the plight of these sex abuse victims.

Ms. Canepa has ignored my each and every request.

I look forward to hearing from you.

Sincerely,
Paul Kendrick

Fairfield University '72
Freeport, Maine

207 838 1319
__________________________________________________________

For immediate release

April 14, 2011 - Cyrus Sibert and Paul Kendrick meet with seventeen sex abuse victims in Cap Haitien, Haiti


JESUIT AND FAIRFIELD UNIVERSITY OFFICIALS PREPARE TO EMPLOY HARDBALL LEGAL TACTICS AGAINST HAITIAN CHILD SEX ABUSE VICTIMS


REV. PAUL CARRIER, S.J. HIDES IN DISGRACE. LACKS COURAGE TO TELL THE TRUTH.

As I stood in Doug Perlitz's empty bedroom in Haiti, I noticed a "Fairfield University Alumni" decal attached to the window pane. Perlitz had previously raped and sodomized children in this very room. As I pointed to the "Alumni" decal, one of Perlitz's abuse victims asked me how I knew about Fairfield University. I told him that this is the place (along with my Jesuit high school) where I first learned that the "service of my faith must include the promotion of justice."


I returned to Haiti three weeks ago to check on the care being provided to the former Project Pierre Toussaint (PPT) students who were abused by Fairfield University alumnus, Douglas Perlitz. Perlitz served for eleven years as Executive Director of Project Pierre Toussaint in Cap Haitien, Haiti. Twenty-two boys have reported that they were sexually abused by Perlitz. An additional sixty four boys were tossed back into the streets when PPT was forced to close.


In December 2010, and in the face of increasingly negative press and media pressure, Fairfield University President Jeffrey von Arx, S.J. and Catholic Order of Malta officials pledged $120,000 each to Kids' Alive, an evangelical Christian missionary group, to provide a five year plan of basic services to the abuse victims including nourishing food, safe shelter, clothing, school placement, medical and dental treatment, and guidance counseling. Von Arx's contribution amounts to 77 cents per day, per student, or together with Malta, $1.54 per day, per student.


Cyrus Sibert (reseaucitadelle@gmail.com), the Haitian journalist who, in November 2007, first broke the story about the sexual abuse of PPT students on his radio program, is trusted, respected and depended upon by the abuse victims. On two separate occasions, Cyrus and I gathered for two hours each with seventeen of the victims. I wanted to learn first hand about their daily struggles. I wanted to know what every minute of their days and nights are like. Are they being fed each day? Where do they sleep? Do they have soap, a toothbrush, toothpaste and running water? Do they wear the same clothes each day? How are they doing in school? When they are ill, are they taken to a doctor?


But most important, I wanted to know if the fact that these kids have been traumatized and harmed by child sex abuse is being acknowledged and considered by the Kids' Alive staff as the staff interacts in their lives. The answer is yes and no.


Kids' Alive officials have agreed with me that third party mental health intervention by qualified professionals, who are skilled in treating child sex abuse victims, is needed immediately. I will be asking President von Arx to provide funding for extended mental health treatment.


It was heartbreaking to listen as the abuse victims told me that many of the other former PPT students call them names and make fun of them for "doing sex things" with Perlitz. They said that people near the Kids' Alive center stare at them, knowing what happened to them. Many of the boys nodded and loudly said "yes" when one of them told me that h e feels very sad with a pain in his stomach and wants to hide or sleep all the time. He doesn't know the right words to describe clinical depression. Their is not adequate staff at the Kids' Alive Center yet to provide an ear to listen. The Kids' Alive manager responsible for the Cap Haitian area has only visited the site twice.


I appeared twice on Cyrus Sibert's radio program and told the Haitian people that these boys are heroes. After all, they somehow found the strength and courage, in the midst of their own pain and suffering, to speak out publicly against a popular and charismatic serial child molester and, in doing so, have protected cou ntless other children from being abused by Perlitz. Child abuse can never, ever be consensual, I told the audience. It is never the child's fault. In our meetings with the boys, I said these same words to them over and over. Once again, there is an immediate need for the victims to receive professional mental health treatment.


A child sex abuse victim's biggest fear is that if they do tell someone, they won't be believed. When the boys first reported their abuse, Father Paul Carrier, S.J., and eleven other former PPT and Connecticut Order of Malta members signed a letter to prominent donors in which Carrier and the others called the boys who reported their abuse "liars." One of these people is Hope Carter of New Canaan, CT who currently serves as a member of the Board of Directors of the Malta sponsored Sacre Coeur Hospital in Milot, Haiti. Cyrus and I traveled to the Sacre Coeur hospital to distribute leaflets to hospital administrators and staff. In addition, we met with community leaders in Milot and spoke again on the radio in an effort to inform the Haitian people that Carter had "obstructed justice' by flying to Haiti to secretly remove Perlitz's two computers and had called the boys "liars" without ever listening to what they had to say. She must be held accountable and responsible for not caring about your children, I said. She protected a pedophile instead of your kids. Word is spreading that an American named Hope Carter has insulted the abuse victims and the Haitian people. She must be removed from her position.


In addition, American workers who lived and worked in Haiti with Perlitz need to get honest about their roles in the cover up of Perlitz's abuse of children. We spent many hours with some of the abuse victims at Perlitz's residence. The victims told us that American workers, Jessica Lozier, Nicholas Prenata (two of the signers of the letter that said the boys were "liars") and Bridget McLean, all of whom lived in the house with Perlitz, were present on dozens of occasions as Perlitz led boys away from the living quarters to sleep with him in his private lower level suite. Lozier, Preneta, McLean and others, would then see the same boys again in the morning. Robenson Gedeus, the Haitian PPT official who, in January 2006, confronted Perlitz about abusing children, told me that on one of his visits to the U.S., he told a friend, a Fairfield, Connecticut school teacher, that Perlitz was abusing children. He said she cried when she heard this, but she either took no action or told a PPT board member who took no action to stop the abuse of the children in Haiti.


I also discovered that Sylvester Tan, S.J., a Jesuit scholastic from the New Orleans province, slept in a small space just outside Perlitz's bedroom while Tan worked at PPT during the first four months of 2008. I was told that Tan saw boys going to and from Perlitz's room to the bathroom and knew that boys stayed all night with Perlitz in Per litz's bedroom which was next to the room Tan slept in. Since returning from Haiti I have sent several emails to the New Orleans Jesuit Provincial asking for contact information for Sylvester Tan. My emails remain unanswered.


Has anyone confronted Deborah Picarazzi of Fairfield University's Campus Ministry to ask what she knows, saw or heard? She was a PPT board member in addition to working side by side with Carrier each day. Although I have asked for her help, she refuses to return my messages.




Cyrus and I met with two Kids' Alive officials at the two room "Boys' Center" in Cap Haitien. It was a contentious and boisterous meeting to say the least. Cyrus, who has lived and breathed the trials and tribulations of these boys for three plus years, including feeding them and listening to them when no one else would, was in no mood for excuses. Neither was I. When I asked if the victims had received physical exams, I was told that lots of people in Haiti don't get annual exams. I reminded the official that these boys had been raped and sodomized. Perlitz may have infected them with HIV or another sexually transmitted disease. When asked, neither official knew if all of the victims and other students had safe shelter to go to each each night. One of the officials told me that many Haitian kids sleep outdoors. I ve hemently objected by saying that some of the boys are exhausted when they begin school each day. Does a person just get used to shivering in the night because he is Haitian? Where do the boys wash themselves and brush their teeth? The officials agreed to interview each of the eighty six boys to establish a case file for each boy's needs.


Every two weeks, the eighty six boys are being provided with a two week supply of rice, beans and charcoal by Kids' Alive. This is what the boys asked for and Kids' Alive officials have accommodated their needs.


As I am writing, I have to wonder how many members of the Fairfield University community even care about the horrific harms and injuries inflicted upon these children. Many people ask, "What does the sexual abuse of children at a school in Haiti have to do with us?" Some members of the Fairfield University community appear more upset that the school's name is being tarnished than they care about offering care and support to those who were abused. As an example, I asked at least six alumni groups to help support the victims. I received only one response: "Delete my name from your list." At least one distinguished professor was more upset by my "methods" than he was at the actual abuse of the children and cover up.


Last, but not least, is Father Paul Carrier, S.J. Why does Carrier refuse to help us examine the causes and conditions that allowed so many children to be sexually abused for so many years? Will Carrier help the victims find a measure of justice by telling us the truth of what happened? What does he know (or not know). Why is Carrier hiding?


The very first thing I said to the boys when we met is "I want you to know how sorry I am for what happened to you." They need to keep hearing it wasn't their fault.


Further, I told them that there are tens of thousands of victims/survivors, supporters and child protection advocates throughout the world who thank you for your courage, support you and care about you.


The first of 22 civil lawsuits has been filed in federal court in Connecticut on behalf of the boys who were sexually abused by Perlitz.


May the truth be told and justice served.


Paul Kendrick
Freeport, Maine
Fairfield University '72
kendrickpt@aol.com
207 838 1319

Grand Rapids Pastor Protects Accused Child Molester with Silence - Aided in Effort by Lutheran Pastor in Suwanee, GA

We have just received word that Michael Geilenfeld has ordered staff members at the orphanages in Haiti to post photos of Haitian journalist, Cyrus Sibert, with the warning that no one is to speak to him.

For immediate release:

May 8, 2011

Rev. Patrick Hamrick
Chairman of the Board
Hearts with Ha iti
Fountain Street Church
Grand Rapids, Michigan

Dear Rev. Hamrick,

Eventually, our lobbying efforts to ensure that children are protected from physical and sexual abuse at the St. Joseph's group of homes in Port au Prince, Haiti will attract the attention of the press, media and worldwide child protection groups.

I am at a loss to explain why you and the Hearts with Haiti Board of Directors will not respond to this simple and reasonable question:

"How many allegations of child sex abuse have been brought against Michael Geilenfeld, Executive Director of the St. Joseph's Homes, during his lifetime."

This question has not appeared out of thin air. It is a response to published allegations of child sex abuse against Geilenfeld that have been brought forth in past news articles and letters of testimony.

I, for one, will continue to ask this question until such time as I am assured that children are safe and justice has been served.

At the very least, it will be noteworthy to learn just how many child sex abuse allegations an individual can have on his or her resume before you disqualify such a person from having access to children at your orphanages.

You have a choice, Rev. Hamrick, you can live in the problem or you can live in the solution.

Please answer the question.

Sincerely,

Paul Kendrick
Freeport, Maine
207 838 1319

Broken Wings Mission supports Michael Geilenfeld

May 7, 2011
Broken Wings Missions Clever SK Canada

To Whom it May Concern,

Your organization provides financial support to Michael Geilenfeld, head of St. Joseph's Homes in Haiti and the Resurrection Dance Theater.

Geilenfeld has been publicly accused of child sex abuse by boys who have lived at his homes and participated in the dance theater.

Please help us protect children by answering this simple question: How many allegations of child sex abuse have been brought against Geilenfeld in his lifetime?

Sincerely, Paul Kendrick
Freeport, Maine
207-838-1319

URGENT

May 1, 2011

Rev. Patrick Hamrick Chairman of the Board Hearts with Haiti Fountain Street Church 24 Fountain Street Grand Rapid, MI

Dear Rev. Hamrick,

Please respond immediately to my concerns about Michael Geilenfeld, Director of St. Joseph's Home in Port au Prince, Haiti (Hearts with Haiti). www.heartswithhaiti.org

Yesterday, I informed you that Geilenfeld and his assistant, Renee Deitrich, are threatening and intimidating a 21 year-old Haitian man who has just abandoned Geilenfeld's dance tour in the U.S. because he fears that he will be abused by Geilenfeld if he returns to Haiti.

This man previously lived at the St. Joseph's Home when he was a minor. The man is now being cared for by a family in Atlanta. The family has arranged for the man to be represented by legal counsel.

I told you to tell Geilenfeld and Deitrich to leave this man alone. I told you to tell them in no uncertain terms that they must not threaten, intimidate or attempt to contact this man in any manner.

Geilenfeld is a dangerous man. Unfortunately, Rev. Hamrick, you and your fellow Hearts with Haiti board members choose to keep your heads in the sand regardin

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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)