dimanche 22 mai 2011

Child protection advocate concerns about inappropriate touching and physical contact with a naked child at PWOJE ESPWA - Les Cayes, South of Haiti.

COPY

 May 18, 2012
 Robert Morris, Esq.
 Member
 Board of Directors
 Free the Kids/Pwoje Espwa

http://pwojeespwa.blogspot.com/2011/05/gratitude.html
 Portland, Maine

 Dear Mr. Morris,

 Please start acting like a mature and responsible adult.

Your childlike, passive aggressive behavior is indeed curious. I have brought a serious child protection issue to the attention of you and other "Free the Kids" Board members and you keep responding to my concerns like a misbehaved child. Stop bouncing my emails back to me with no message.

 You know full well what you are doing.

 You're playing silly mind games at the very same time that child protection advocates are working towards making sure that kids are safe from physical and sexual abuse at the Haiti orphanage you supervise.

 So, please, Mr. Morris, I urge you to pay attention to the serious issues at hand. I am asking sincere and reasonable questions as to why a Catholic Franciscan Brother put his hands all over the naked body of an 11 year old Haitian boy as the Brother "washed him all over" in the shower.

 If you don't give a damn about the safety of children, then please remove yourself immediately from the Board of Directors of Pwoje Espwa.

 Sincerely,
 Paul Kendrick
 Freeport, Maine
 207 838 1319

 

From: Paul Kendrick <kendrickpt@aol.com>
To: Bill Commer <
bcommer@wjcainc.com>

Subject: Brother Campbell must be removed from Haiti

Mr. Commer,

Does your failure to respond to concerns about Brother Campbell's inappropriate touching and physical contact with a naked child indicate that you approve of Campbell's behavior?

Campbell must be immediately removed from Haiti and Pwoje Espwa. His religious superiors must not allow him to have any access to children until an investigation has been completed.

Your silence in this matter indicates a certain amount of hostility towards efforts to protect children from abuse at your orphanage.

Rev. Marc Boisvert, Founder and  Executive Director of Pwoje Espwa, has already signaled his message:
"I do not care. Do not contact me."

And why hasn't Dr. Cynthia DeSoi, Pwoje Espwa's medical director and a Lewiston, Maine physician, contacted fellow Mainers, Michael Sweatt and me (both of whom have contacted her)?

My best guess is that you will choose to deal with this matter by issuing a "cease and desist" or other such legal tactic, in an effort to silence me and others.

The problem is, Mr. Commer, that while you're busy putting together a legal strategy, I and others will remain focused on ensuring that children are safe from any form of abuse at Pwoje Espwa.

I simply cannot understand why you and others are not anxious to assist in this endeavor.

Sincerely,
Paul Kendrick
Freeport, ME
207 838 1319

 

For immediate release:

 

CHILD SEX ABUSE WARNING

 

URGENT - ARE CHILDREN SAFE AT PWOJE ESPWA IN LES CAYES, HAITI?

 

A FRANCISCAN BROTHER HAS SUDDENLY AND WITHOUT EXPLANATION REMOVED A BLOG ENTRY AFTER AN ADVOCATE QUESTIONED HIS ACTIONS WITH A NAKED 11 YEAR OLD CHILD (SEE BELOW)

 

Begin forwarded message:

 

From: Paul Kendrick <kendrickpt@aol.com>
Date: May 12, 2011 12:51:24 PM EDT

To:

Subject: Project Espwa - adult alone with and touching a naked child

- Masquer le texte des messages précédents -

Does the Project Espwa Child Protection Policy allow an adult to be alone with and touch a naked child?

Is a criminal background check run on all new employees and volunteers?

www.haitislittlestangels.blogspot.com
By Brother Robert-Anthony Campbell FSD

Entry on Tuesday. May 3, 2011

"Little Philippe Juste (age 11) who had come to me a few days ago with a rash never made it to the clinic but he's been back here in the quad where I showered him from head to toe scrubbed his hair and washed his shorts. I also found time to re-apply the cream I've been using to help his rash..."

http://pwojeespwa.blogspot.com/2011/05/gratitude.html

Haïti-Pédophilie : Le Ministre de la jeunesse Lescouflair, toujours sur le banc des accusés. Par Cyrus Sibert

Haïti-Pédophilie : Le Ministre Evans Lescouflair, toujours sur le banc des accusés.

 

Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo. fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com

 

Personne ne saura la vérité sur les accusations de viol et de pédophilie portées contre le Ministre Evans Lescouflair par M. Dor et d'attouchement sexuel sur son neveu de 16 ans. Le classement sans suite du dossier de l'acte d'accusation contre l'homme fort du ministère de la Jeunesse et des sports ne fait que renforcer le doute sur son innocence. Les manifestations des membres du parti politique KOMBA, sans compter les supporteurs qui à longueur de journée intimident  les plaignants qui ont porté plainte sont plus que tendancieuses. Le mineur de 16 ans qui est à la base de ce scandale doit surement se sentir terrorisé.  Le déferlement de supporteurs menaçants arguant que ceux qui se disent victimes font partir d'un complot ourdi par des sénateurs de l'opposition contre le pouvoir en place a altéré le principe d'égalité devant la justice. La mise en scène d'un ministre exemplaire prêt à répondre au juge sur une accusation portée contre lui n'a pas atteint son objectif. Le classement sans suite du dossier faute d'évidence dans le certificat médical du plaignant pourrait être interprété comme une fuite en avant pour éviter une enquête en profondeur et un jugement de l'accusé pour les faits qui lui sont reprochés. Car nous savons tous, les difficultés techniques pour un médecin haïtien de diagnostiquer ce genre de cas.


Dans le dossier Douglas Perlitz, le médecin était incapable de dire si le sang aperçu au niveau de l'anus d'une victime hospitalisée, après avoir été sodomisée, était d'origine anale, rectale ou abdominale. Aux journalistes de Connecticut Post, il avait déclaré : « Nous ne pouvons pas dire avec précision l'origine du sang, nous n'avons pas des équipements appropriés. Parfois, nous sommes obligés de faire une touchée qui n'apporte pas trop de précision sur la localisation de la lésion ». Aussi, est-il possible que le jeune terrorisé décide de porter plainte après plusieurs rapports. A ce moment, il peut ne pas y avoir des lésions visibles, ni d'hémorragie. C'est la raison pour laquelle les enquêteurs dans le dossier Perlitz ont beaucoup mis l'accent sur le parcours de l'accusé, ses fréquentations, ses rapports avec d'autres jeunes et ses vices cachés, sa vie en générale.

 

Un observateur averti ne comprendra pas cette logique du Parquet de Port-au-Prince à vouloir nous faire croire que le certificat médical est l'unique preuve matérielle capable de justifier le transfert du dossier au Cabinet d'instruction.  La concordance des témoignages recueillis de sources diverses devrait en être une. Et le seul moyen d'arriver à percer l'écran de fumée habituel érigé par les prédateurs sexuels est de lancer une enquête approfondie. Que fait-on des mobiles de ceux qui ont porté plainte ? Comment expliquer que deux hommes, dont un mineur, acceptent d'affronter les stigmates liés à l'homosexualité pour accuser un ministre ? Pourquoi a-t-on préféré classer le dossier au lieu de mener une enquête sur la vie et l'environnement du ministre, sur les témoins, sur la vie et l'environnement des plaignants… ? Il serait utile d'établir les liens qui existent entre les plaignants et les membres de l'hypothétique complot contre Lescouflair.


La révocation pour détournement de fonds au Centre d'appui à la jeunesse qui aurait motivé Willio Dor à se venger de son patron en inventant un viol imaginaire, selon la thèse des Avocats de la défense, était intervenue le 2 janvier 2010, un jour férié chômé en Haïti, au cours duquel les administrations sont censées rester fermées. Déjà, une incohérence de la défense qui justifie l'ouverture d'une enquête judiciaire.


De plus, même quand il y aurait complot pour détruire le ministre, le fait reproché est-il une invention ? On comprend mal ces plaignants prendre le risque d'attaquer un ministre sans avoir une base pour lancer leur accusation. Une enquête du juge d'instruction pourrait établir les fondements de l'accusation, les motivations de ceux qui ont porté plainte. Lors même qu'un groupe de parlementaires aurait utilisé  un quelconque rapport illégal entre le ministre et un mineur pour le faire tomber n'élimine pas le caractère répréhensible de son acte. Le mineur peut à un certain moment accepter de se livrer à des relations homosexuelles et ensuite, pris de remord ou se sentant trahi par son partenaire qui n'a pas tenu ses promesses, décide de tout dévoiler. Là encore la responsabilité pénale du ministre resterait entière. En Haïti, nous avons la bestialité d'utiliser l'acquiescement du mineur pour banaliser les actes pédophiles. Ce qui est une monstruosité, vu que même quand le mineur aurait insisté pour avoir une relation sexuelle avec un adulte, ce dernier n'est pas moins coupable. Il est donc passible de peine prévue par la loi.

 

Pour ceux qui résident en Haïti, des rumeurs sur des comportements interprétés comme homosexuels de Monsieur Evans Lescouflair ne datent pas d'hier. Ce scandale devrait offrir une bonne occasion pour faire le point sur la pertinence de ces rumeurs afin d'établir un lien entre les faits reprochés et le comportement de l'accusé. On devrait pouvoir casser la carapace de la vie de l'homme pour mieux juger ses aptitudes à diriger le ministère de la jeunesse et des sports.


Des partisans de M.Lescouflair (Photo: Moranvil Mercidieu)


Dans un pays aussi corrompu comme Haïti, le comportement des membres du parti KOMBA ou d'autres manifestants peut être facilement être compris. La pauvreté et la précarité en Haïti dénaturent les gens. Ils sont ainsi prêts à tout pour conserver leurs avantages et privilèges. Toutefois, cette militance pour éviter que la lumière soit faite sur une accusation aussi grave restera comme une tache d'huile dans l'histoire du parti. Les arguments utilisés par le Directeur Exécutif du Parti faisant croire qu'une telle accusation chercherait à détruire le pouvoir en place est surréaliste et illogique. A qui peut-on faire croire qu'un régime aussi puissant et supporté par la MINUSTAH puisse être renversé par un scandale de ministre pédophile ?

 

Cette victoire à la Pyrrhus du Ministre de la jeunesse et des sports ne lui rend pas service. Les intimidations contre le médecin Dr Jorden's Jean-Baptiste de l'HUEH qui a décerné le certificat médical et les plaintes contre les plaignants sont autant de réactions hâtives qui mettraient le « doute raisonnable » contre l'accusé. A tort ou à raison, le ministre a évolué suivant la tendance traditionnelle des prédateurs sexuels accusés ; à savoir : 1- dénoncer un complot pour confondre la société civile et les organisations des droits humains, 2- constituer une batterie d'avocats pour jouer sur les procédures et 3- lancer une guerre d'usure en vue de décourager le plaignant, 4- organiser une démonstration de force en terme d'appui social impressionnant et radical, une tache facile vu que ces genres de vices sont supportés par une organisation de type « société secrète » composée de personnes liées par le chantage donc l'omerta, 5- attaquer et intimider le plaignant tout en cherchant à lui proposer un arrangement dans le but de finir rapidement avec le dossier , 6- manœuvrer pour éviter un jugement sur le fond.

 

On peut toujours utiliser le pouvoir et une batterie d'avocats pour faire cesser les procédures judiciaires et rester en liberté dans un pays sous la coupe d'un système judiciaire corrompu et inféodé aux pouvoirs constitués, toutefois, l'opinion publique -nationale et/ou internationale - exigera plus que des manœuvres tendancieuses pour vous rendre votre légitimité. En ratant cette chance de faire la lumière sur les accusations d'abus sexuels et de pédophilie portées contre lui, dans l'esprit de tous ceux qui peuvent se faire une idée des rapports justice/pouvoir politique en Haïti, Evans Lescouflair reste sur le banc des accusés. Au Cap-Haïtien, on l'appelle déjà Lucifer.

 

RÉSEAU CITADELLE (Le Ré.Cit.), le 10 Octobre 2010, 16 heures 07.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Dimanche 22-05 / Haiti + Rouzier + Martelly Gonaïves + Hôpital + METEO ALERTE..


 
Haïti - Économie : Le marché de Pétion ville reconstruit au coût de 230,000 dollars
Haïti - Économie : Le marché de Pétion ville reconstruit au coût de 230,000 dollars
22/05/2011 13:15:04
Cette semaine, le nouveau marché public « La Coupe » de Pétion ville, qui avait été partiellement détruit par le séisme de janvier 2010 et ravagé par un incendié en février 2011, a été inauguré...
http://www.haitilibre.com/article-3011-haiti-economie-le-marche-de-petion-ville-reconstruit-au-cout-de-230-000-dollars.html
 
Haïti - METEO ALERTE : Orages observés le long de l'axe sur le littoral de Jacmel
Haïti - METEO ALERTE : Orages observés le long de l'axe sur le littoral de Jacmel
22/05/2011 12:32:58
La perturbation atmosphérique se trouve ce dimanche, en plein sur Haiti. Cependant la masse d'air qui lui est associée, demeure toujours très humide, au point que des orages sont déjà observés le long de l'axe, notamment sur le littoral de Jacmel...
http://www.haitilibre.com/article-3010-haiti-meteo-alerte-orages-observes-le-long-de-l-axe-sur-le-littoral-de-jacmel.html
 
Haïti - Santé : À l'hôpital Saint-Nicolas, une médecine des défis
Haïti - Santé : À l'hôpital Saint-Nicolas, une médecine des défis
22/05/2011 11:41:04
Deux chirurgiens de l'armée américaine du Corps Expéditionnaire «Bon Voizen» Nouveaux Horizons Haïti 2011, [...] ont partagé cette semaine, leurs compétences hautement spécialisées, avec des médecins résidents locaux de l'hôpital Saint-Nicolas...
http://www.haitilibre.com/article-3009-haiti-sante-a-l-hopital-saint-nicolas-une-medecine-des-defis.html
 
Haïti - Politique : Michel Martelly aux Gonaïves ce dimanche
Haïti - Politique : Michel Martelly aux Gonaïves ce dimanche
22/05/2011 10:04:04
Le Président Michel Martelly qui se rendra ce dimanche 22 mai, dans la « Cité de l'Indépendance » (1), déplore l'incendie du Marché communal des Gonaïves vendredi dernier et partage la douleur des victimes de ce drame...
http://www.haitilibre.com/article-3008-haiti-politique-michel-martelly-aux-gonaives-ce-dimanche.html
 
Haïti - Politique : Deux chambres de commerce favorables à Daniel Gérard Rouzier
Haïti - Politique : Deux chambres de commerce favorables à Daniel Gérard Rouzier
22/05/2011 09:10:07
La Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti (CCIH) et la Chambre de Commerce Canado-Haïtienne (CCCH) se disent favorable à la désignation, par le Président Martelly, de l'homme d'affaire Daniel Gérard Rouzier comme Premier Ministre d'Haïti...
http://www.haitilibre.com/article-3007-haiti-politique-deux-chambres-de-commerce-favorables-a-daniel-gerard-rouzier.html

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Le Président de la République peut publier la loi constitutionnelle.

Sans que cela ne puisse légalement en emporter la nullité

Haïti: La Constitution haïtienne de 1987 prescrit en son titre XIII, aux articles 282 à 284.4, la procédure à suivre pour porter amendements à certaines de ses dispositions. Devons-nous, d'entrée de jeu, souligner à l'eau forte que cette procédure se veut extrêmement rigide puisque suivant l'article 282.1, la déclaration y afférente « doit réunir l'adhésion des deux tiers de chacune des deux chambres et ne peut être faite qu'au cours de la dernière session ordinaire d'une législature ». Aussi, le constituant en ordonne-t-il « la publication immédiate sur toute l'étendue du territoire » : une injonction sur laquelle il va falloir revenir dans nos analyses, puisque la constitution n'a pas expressément édicté aucune nullité en cas d'ajournement ou de non-immédiateté de cette publication. Autres dispositions cardinales relatives la matière réfèrent à la fois au « temps » prescrit pour le vote de l'amendement - la première session de la législation suivante (article 283) - au choix du type de majorité requise pour délibérer sur l'amendement proposé - deux tiers au moins de chacune des deux chambres (article 284) - au choix du type de majorité requise pour l'effectivité de l'adoption - deux tiers des suffrages exprimés (article 284.1). A cette phase, nous devons insister sur le fait que la disposition la plus substantielle dans le cadre de cette procédure est celle postulée par l'article 284.2 qui se lit comme suit : « l'amendement obtenu ne peut entrer en vigueur qu'après l'installation du prochain président élu. En aucun cas, le président sous le gouvernement duquel l'amendement a eu lieu ne peut bénéficier des avantages qui en découlent ». Fort des dispositions susdites, tous amendements aux dispositions de la constitution de 1987, pour être valides et opposables tant aux Pouvoirs publics qu'aux nationaux et citoyens de l'Etat doivent d'abord être coulés dans ce moule procédural.


La loi constitutionnelle du 9 Mai 2011 obéit-elle à la procédure susdite ?
A-t-elle été publiée telle qu'adoptée par l'Assemblée nationale ?
Des erreurs matérielles, voire substantielles, dûment constatées dans l'acte de publication du 13 Mai 2011, peuvent-elles en entrainer la nullité ?
Qu'en est-il des effets des actes juridiques appelés « promulgation » et « publication » en droit constitutionnel et en droit international ?
Quid des théories de la prise de date, de l'entrée en vigueur, de l'exécution et de la sortie de vigueur des actes législatifs ?
Que faire si des erreurs matérielles, voire substantielles, sont constatées dans l'acte de publication du vendredi 13 Mai 2011 ?
Pour pallier de telles erreurs, le Président de la République, Monsieur Michel Joseph MARTELLY, pourra-t-il publier la loi constitutionnelle du 9 Mai 2011 telle qu'adoptée par l'Assemblée nationale et faire retrait par le même acte de la publication faite le 13 Mai 2011 pour n'être pas le reflet fidèle de la loi constitutionnelle adoptée ?

I. LES FAITS
En date du 14 Septembre 2009, la 48ème Législature en sa dernière session ordinaire a, conformément à l'article 282.1 de la Constitution, déclaré aux termes d'une résolution formelle « QU'IL Y A LIEU D'AMENDER LA CONSTITUTION DE 1987 ». Cette Déclaration d'amendement, rappelons-le, n'a suggéré aucune modification au caractère libéral de la constitution puisque les acquis relatifs aux droits de l'homme et à l'éminente dignité de la personne humaine ne s'en trouvent pas affectés. Aussi, a-t-elle respecté le caractère « pur et dur » d'une norme constitutionnelle impérative puisqu'aucune atteinte au caractère démocratique et républicain de l'Etat n'a été constatée. En date du 9 Mai 2011, la 49ème Législature, à sa première session, conformément aux articles 283, 284 et 284.1 de la Constitution, a statué sur l'amendement proposé et a adopté la première loi constitutionnelle portant amendement de la Constitution de 1987. Cette loi, devons-nous souligner, a postulé de grandes innovations en ce qu'elle permet la pluripatridie, en ce qu'elle renforce le principe de l'équité de genre, en ce qu'elle fait du Premier Ministre le remplaçant du Président de la République en cas de vacances présidentielles en lieu et place du Président de la Cour de Cassation, en ce qu'elle institue le Conseil constitutionnel comme « juge de la constitutionnalité de la loi, des règlements et des actes administratifs du Pouvoir exécutif ». Cette loi, régulièrement adoptée, a été publiée au journal officiel de la République d'Haïti le vendredi 13 Mai 2011 sous le gouvernement de Monsieur René Garcia PREVAL, Président de la République.
Il a été pourtant constaté que le document publié n'est pas celui adopté par l'Assemblée nationale le 9 Mai 2011. Un véritable imbroglio juridique !

II. ANALYSE
D'entrée de jeu, nous avançons sans réserve qu'il serait superflu d'évoquer la thèse de la conformité du processus d'adoption de la loi constitutionnelle du 9 Mai 2011 à la procédure tracée par la constitution, puisque la Déclaration d'amendement a été faite en temps utile et la loi constitutionnelle qui en résulte adoptée dans le délai prescrit par la loi mère. Ainsi, la loi constitutionnelle du 9 Mai 2011, pour avoir été coulée dans le moule procédural prescrit à cet effet, est valide et échappe en conséquence à toute censure de nullité. Cette validité, devons-nous souligner, s'impose aux pouvoirs publics, aux nationaux et aux citoyens tant pour le présent que pour l'avenir.

Que doit-on maintenant faire au constat de tant d'erreurs matérielles, voire substantielles, dans l'acte de publication ? Celles-ci peuvent-elles entrainer la nullité de la loi constitutionnelle adoptée ou celle de l'acte de publication ?


Pour répondre à ces questions, il est impératif d'établir une différence formelle entre la théorie constitutionnelle de « la prise de date » et celle relative à « la prise d'effets » de la loi. La théorie de la prise de date de la loi se définit en droit constitutionnel haïtien à l'article 126 de la Constitution. Celui-ci édicte : « La loi prend date du jour de son adoption définitive par les deux chambres ». L'interprétation la plus stricte de cette disposition laisse comprendre que la première loi constitutionnelle portant amendement de la constitution de 1987 existe bel et bien le 9 Mai 2011, An 208ème de l'Indépendance. Cependant, cette date ne détermine pas son entrée en vigueur puisqu'en droit constitutionnel haïtien la prise d'effets de la loi est conditionnée à un acte juridique préalable : sa publication dans le journal officiel de la République. A ce propos, l'article 125 de la Constitution postule « Les lois et autres actes du Corps législatif et de l'Assemblée Nationale seront rendues exécutoires par leur promulgation et leur publication au Journal officiel de la République ».

La lettre et l'esprit de l'article 125 laissent comprendre sans aucune équivocité que la promulgation et la publication ne déterminent pas l'existence de la loi mais plutôt son entrée en vigueur. La publication se veut un acte juridique préalable dont l'effet utile consiste d'une part à porter à la connaissance des nationaux l'existence de la loi et à marquer d'autre part son exécution et son opposabilité envers tous. Les doctrinaires parlent même d'un « devoir d'introduction » qui se veut une obligation de résultat et non de moyens. Cette formalité, selon Patrick Dailier, permet à une loi de s'imposer effectivement comme n'importe quelle autre norme en droit interne vis-à-vis des autorités étatiques et des ressortissants de l'Etat. Cet acte juridique préalable qu'est la publication ne peut aucunement ni rendre nulle, ni frapper de caducité, encore moins abroger une loi.
Il s'agit d'un acte de l'exécutif non susceptible de défaire une loi adoptée souverainement par le Parlement, lequel acte législatif se veut l'expression de la souveraineté nationale. La « publication » n'est en fait qu'une formalité de « faire savoir » de « prise d'effets » et « d'exécution » de la loi. Aujourd'hui, les doctrinaires ont même remis en question le caractère utile de cet acte juridique préalable qu'est la « publication ». A ce sujet, le Professeur P. de VISSCHER écrit : « la nécessité de la publication constitue le dernier frein qui soit de nature à retarder l'applicabilité des normes dans l'ordre juridique interne ». D'autres y voient un moyen législatif que s'attribue l'Etat pour contourner son devoir d'exécuter de bonne foi la règle de droit. En effet, selon Forteau MATHIAS, « la publication, étant une émanation de l'exécutif, celui-ci peut s'en abstenir ou n'y procéder que partiellement, ce qui ne manque pas de susciter de graves difficultés ». C'est justement à ce carrefour que l'on se situe actuellement. Le Président René PREVAL n'a procédé qu'à la publication de manière partielle et altérée de la loi constitutionnelle du 9 Mai 2011 tout en prenant soin, par souci d'aggravation de l'espèce, de la publier avec des erreurs substantielles pour donner du fil à retordre aux Publicistes, aux constitutionnalistes et surtout que le pays n'en dispose que de très peu et rares sont surtout ceux-là qui puissent s'élever à la hauteur de si grandes subtilités du droit.

Nous avons en ces derniers temps entendu sur les ondes beaucoup de gens sur la question. Les plus humbles se limitent à condamner cette négligence de l'exécutif et résument celle-ci à une des caractéristiques de la défaillance de nos Institutions. Certains, tels des juges suprêmes, vont jusqu'à prononcer la nullité de la loi constitutionnelle du 9 Mai 2011. Les plus avisés ont prescrit un consensus politique pour démêler l'écheveau d'un tel imbroglio juridique. Tandis que d'autres s'improvisent juristes, publicistes, constitutionnalistes et vont jusqu'à préconiser la convocation d'Assemblée constituante, ce qui n'irait pas sans empoisonner mortellement le mandat de l'actuelle équipe au Pouvoir. Nous disons ceci : « la nullité ne se présume pas, elle se prononce soit par vœu de la loi, soit pour vice de forme et de procédure ». Dans les trois cas, il ne peut être question de nullité de la loi constitutionnelle du 9 Mai 2011 puisque d'une part l'Assemblée nationale a respecté à la lettre la procédure d'amendement tracée par le constituant et d'autre part un acte de l'exécutif - la publication - ne peut par les irrégularités qu'il recèle emporter la nullité d'un Acte législatif. Rappelons à ce titre que la sortie de vigueur d'une norme législative vient soit par un amendement constitutionnel, soit par son abrogation expresse par un autre acte législatif de rang supérieur ou égal, soit par le constat de son inconstitutionnalité suivi de son retrait dûment prononcé par un Conseil constitutionnel. En aucun cas, disons-le, suivant les théories afférentes au droit constitutionnel haïtien, l'acte de publication ne peut ni modifier, ni annuler, ni abroger une loi votée par le Parlement. Fort de cela, la loi constitutionnelle du 9 Mai 2011 demeure. On ne devra à cette phase qu'œuvrer à sa prise d'effets.

On en convient tous à ce stade que la publication ne peut que permettre l'entrée en vigueur de la loi. Partant, faut-il dire que la loi constitutionnelle du 9 Mai 2011 n'est pas encore entrée en vigueur puisque non encore publiée de manière intégrale dans le Journal officiel de la République. Il importe de se poser la question que voici : le Président de la République, Monsieur Michel Joseph MARTELLY, pourra-t-il publier la loi constitutionnelle du 9 Mai 2011 telle qu'adoptée par l'Assemblée nationale et faire retrait par le même acte de la publication altérée qui en est faite le 13 Mai 2011, ce, pour n'être pas l'œuvre fidèle de l'Assemblée nationale ?

On ne peut répondre à cette question sans faire la radiographie de l'article 284.2 de la constitution. Celui-ci édicte : « l'amendement obtenu ne peut entrer en vigueur qu'après l'installation du prochain président élu. En aucun cas, le président sous le gouvernement duquel l'amendement a eu lieu ne peut bénéficier des avantages qui en découlent ». L'article 284.2 combiné à l'article 125 conditionne l'entrée en vigueur de l'amendement obtenu cumulativement à sa publication dans le journal officiel de la république et à l'installation du prochain Président. D'aucuns pensent, mais à tort, que si la publication de la loi constitutionnelle du 9 Mai 2011 se faisait après l'installation du Président Michel Joseph MARTELLY, ce dernier ne pourrait pas bénéficier des avantages qui en découlent. Il s'agit ici d'une interprétation erronée du deuxième membre de phrase de l'article 284.2. En effet, c'est « le Président sous le gouvernement de qui l'amendement a eu lieu » qui « ne peut bénéficier des avantages qui en découlent ». Sous le gouvernement de quel Président, chers concitoyens, cet amendement a eu lieu ? Rappelons que cette loi constitutionnelle prend date du jour de son adoption définitive par les deux chambres, soit le 9 Mai 2011, c'est-à-dire sous la Présidence de Monsieur René PREVAL. Ainsi, celui qui n'a pas pu et qui ne saurait bénéficier des avantages qui en découlent reste et demeure monsieur René PREVAL et non son successeur.

Donc, nous concluons sans réserve qu'il a fallu d'une concentration intense de la part des publicistes pour admettre que Monsieur Michel Joseph MARTELLY peut publier et comme de fait devra publier la loi constitutionnelle du 9 Mai 2011 telle qu'adoptée par l'Assemblée nationale et faire retrait par le même acte de la publication altérée qui est faite le 13 Mai 2011 pour n'être pas l'œuvre de l'Assemblée Nationale.

Aviol FLEURANT, Avocat
Professeur de Droit International de l'Environnement à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques
Master II, Droit International & Comparé de l'Environnement Université de Limoges, France
fleurantaviol@yahoo.fr


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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Haïti: Qui est Daniel Rouzier?



L'homme est un quasi inconnu. Le grand public l'a découvert le jour de l'investiture de Michel Martelly. Au Te Deum, c'est lui le lecteur énigmatique du premier Evangile. Actuellement en voyage, c'est en son absence que son nom a été transmis aux présidents des deux Chambres. Il est le Premier ministre désigné de la République. Son nom: Daniel Gérard Rouzier. Portrait rapide.                                                                  (Photo: Yonel Louis)

Frère du musicien très connu Fabrice Rouzier et du chroniqueur sportif Pilou Rouzier, Daniel Rouzier, que le président Michel Joseph Martelly vient de désigner officiellement Premier ministre, va sortir de l'ombre médiatique pour entrer sous la lumière des projecteurs de la politique active.

Âgé de 51 ans, homme d'affaires à succès qui a réussi la prouesse de faire sortir de terre la première usine au mazout de production électrique, propriété de la société E-Power (l'un des plus gros investissements privés de ces dernières années en Haïti), Rouzier n'avait pas jusqu'à date le profil de l'homme politique haïtien type.

Après avoir achevé ses études en comptabilité et en gestion aux Etats-Unis d'Amérique en fréquentant les universités de Dartmouth et de Georgetown, Daniel Rouzier travaille un temps aux côtés de Leslie Delatour, ministre de l'Economie et des Finances en 1986. Très vite, il rejoint les entreprises où sa famille a des intérêts et métamorphose le métier de concessionnaire de voiture en Haïti avec la firme Sun Auto.

Profondément croyant, religieux même, intéressé par l'action sociale, Rouzier, président du conseil d'administration de Food For the Poor, une ONG chrétienne qui a pour mission de venir en aide aux familles déshéritées, est l'auteur d'un ouvrage de réflexion spirituelle, "Croire, Aimer et Espérer" (2006), et anime périodiquement des séances de prières. Avec même des membres de la classe politique.
Concerné par la vie dans la cité, Rouzier est connu comme celui qui, le premier, a donné une sépulture chrétienne à des victimes du tremblement de terre enterrées dans des fosses communes à St Christophe à la sortie Nord de Port-au-Prince.

Intellectuel intéressé par les problèmes économiques et sociaux, Rouzier prononce à l'occasion des conférences. Il est aussi l'auteur de deux autres ouvrages "Vision ou illusion" et "Le pouvoir des idées"(2002) dans lesquels il distille ses idées sur la société haïtienne.
Fils de Gérard Raoul Rouzier, secrétaire d'Etats aux Sports et à la Jeunesse de Jean-Claude Duvalier, Daniel est issu d'une famille qui a toujours fait de la politique.

Rouzier paraissait en retrait jusqu'à ce que Martelly, dont il est le parent éloigné, fasse appel à lui depuis plusieurs semaines pour être son premier chef de gouvernement.

Dans un entretien accordé à l'époque au Nouvelliste, Daniel Rouzier avait convenu d'avoir accepté de répondre oui à la demande de celui qui venait d'être déclaré vainqueur d'une élection remplie de rebondissements.
« J'ai dit oui au président Martelly qui m'a demandé d'être son Premier ministre. Je vais de ce pas remettre ma démission comme président de E-Power et de Sun Auto. Je vais aussi renoncer à ma résidence américaine et à la charge de consul de la Jamaïque en Haïti », avait déclaré le Premier ministre désigné au Nouvelliste.

Réputé à droite, progressiste, Daniel Rouzier est un mélange d'homme d'affaires, d'homme de réflexion et d'acteur de la solidarité sociale. « Il est efficace, rationnel et tenace dans la conduite de ses projets », a confié au Nouvelliste un de ses pairs.
Avec sa nomination officielle comme Premier ministre désigné, Rouzier, marié depuis des années, père de 3 enfants, entre dans l'arène de la politique haïtienne et se prépare, avec son équipe et le support du président Martelly, à affronter l'épreuve des Chambres avant de se colleter aux problèmes du pays si tout se passe bien.

Dans la note de son bureau de communication, le Chef de l'Etat s'est dit convaincu que Monsieur Rouzier a les capacités et la volonté pour l'accompagner dans sa quête d'un lendemain meilleur pour tous les Haïtiens et souhaite que son choix soit supporté par tous les secteurs de la population.

« Mon choix est basé sur le fait que Daniel Rouzier est un homme de famille, intègre, entier et pieux qui a réussi dans les affaires et qui sait transformer les rêves en réalité. De plus, il partage ma vision et est prêt à m'épauler afin que nous puissions ensemble bâtir une meilleure Haïti » a déclaré le Président Martelly cité par la note de presse.

Daniel Gérard Rouzier est le troisième homme d'affaires choisi pour être Premier ministre. Jean Bertrand Aristide avait eu Robert Malval, un imprimeur, et Smarck Michel, un importateur, comme chefs de gouvernement. Dans les deux premiers cas l'aventure avait vite tourné court.

Frantz Duval
duval@lenouvelliste.com

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

samedi 21 mai 2011

Samedi 21-05 / Haiti + Martelly 22ème PNH + Scanner + Rouzier Martelly explique

Haïti - Social : Les syndicats haïtiens réunis autour du thème de la protection sociale
Haïti - Social : Les syndicats haïtiens réunis autour du thème de la protection sociale
21/05/2011 15:09:09
Pendant la campagne électorale, Michel Martelly avait souligné la nécessité de renforcer le système de protection sociale. Pour cette raison, les syndicats demandent au nouveau Gouvernement, de tenir sa promesse et de définir en priorité...
http://www.haitilibre.com/article-3006-haiti-social-les-syndicats-haitiens-reunis-autour-du-theme-de-la-protection-sociale.html
Haïti - METEO ALERTE : Averses importantes et orages dispersés...
Haïti - METEO ALERTE : Averses importantes et orages dispersés...
21/05/2011 12:49:25
En raison du cumul des pluies déjà enregistrés et face à la sursaturation du sol, le SPGRD, dans son bulletin spécial #2 du samedi 21 mai 2011, maintient la phase d'alerte au niveau de vigilance orange...
http://www.haitilibre.com/article-3005-haiti-meteo-alerte-averses-importantes-et-orages-disperses.html
Haïti -  FLASH INFOS : La route vers Malpasse partiellement inondée
Haïti - FLASH INFOS : La route vers Malpasse partiellement inondée
21/05/2011 12:28:49
Les pluies torrentielles qui s'abattent ces derniers jours sur la zone frontalière haïtiano-dominicaine de Malpasse, ont augmenté considérablement le niveau de l'Étang Saumâtre provoquant des crues par endroits...
http://www.haitilibre.com/article-3004-haitiflash-infos-la-route-vers-malpasse-partiellement-inondee.html
Haïti - Premier Ministre : Le Président Martelly explique son choix
Haïti - Premier Ministre : Le Président Martelly explique son choix
21/05/2011 11:27:04
Le Chef de l'État est convaincu que Monsieur Rouzier a les capacités et la volonté pour l'accompagner dans sa quête d'un lendemain meilleur pour tous les Haïtiens et souhaite que son choix soit supporté par tous les secteurs de la population « Mon choix..
http://www.haitilibre.com/article-3003-haiti-premier-ministre-le-president-martelly-explique-son-choix.html
Haïti - Social : 35 boat-people rapatriés hier au Cap-Haïtien
Haïti - Social : 35 boat-people rapatriés hier au Cap-Haïtien
21/05/2011 10:51:31
Les membres d'équipage du Coast Guard Cutter Mohawk (USCGC MOHAWK WMEC 913) ont rapatriés hier vendredi, au Cap-Haïtien, 35 boat-people haïtiens...
http://www.haitilibre.com/article-3002-haiti-social-35-boat-people-rapatries-hier-au-cap-haitien.html
Haïti - Santé : Haïti se dote d'un scanner à la fine pointe de la technologie
Haïti - Santé : Haïti se dote d'un scanner à la fine pointe de la technologie
21/05/2011 10:14:28
L'hôpital Bernard Mevs dispose désormait d'un Scanner CT, grâce à un don de 500,000 dollars de la Fondation Yéle Haïti, à travers le projet Medishare. Présenté à la presse en présence de Wyclef Jean et du Président Michel Martelly...
http://www.haitilibre.com/article-3001-haiti-sante-haiti-se-dote-d-un-scanner-a-la-fine-pointe-de-la-technologie.html
Haïti - Sécurité : Discours du Président Martelly à la 22 ème promotion de police
Haïti - Sécurité : Discours du Président Martelly à la 22 ème promotion de police
21/05/2011 08:42:42
...Je ne tolérerais pas non plus, des abus de quelque nature que ce soit venant de la police. Faites preuve de modération mais de fermeté, une main de fer dans un gant de velours. La loi devra être toujours votre seule et unique boussole...
http://www.haitilibre.com/article-3000-haiti-securite-discours-du-president-martelly-a-la-22-eme-promotion-de-police.html
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Je ne suis pas raciste. La preuve ? Je viole même des négresses

Par Claude Ribbe

D’abord les précautions d’usage. Dominique Strauss-Kahn a droit à la présomption d’innocence tant qu’il n’est pas définitivement reconnu coupable. Soit. Mais parlons un peu des faits qu’on lui reproche. Il est en prison à New-York parce qu’une femme l’accuse de l’avoir violée. Oui violée. Même si le terme de viol est réservé aux USA à la pénétration vaginale, en France quand on sodomise ou qu’on oblige à accomplir une fellation une personne non consentante en usant de la force physique, cela s’appelle un viol. Donc Strauss-Kahn est accusé d’avoir violé une femme en usant de la force physique. Et en plus de l’avoir séquestrée. D’avoir attenté non seulement à son honneur, mais aussi à sa liberté. D’après l’accusation - et sans tenir compte des dénégations de l’accusé dont il devra apporter la preuve - les circonstances sont d’une violence inouïe et dénotent une barbarie, une sauvagerie, particulières. Ophélie - tel semble être le prénom de la victime - s’est débattue, a pleuré, a hurlé, a supplié, bref s’est défendue comme elle a pu. Ne pouvant la pénétrer après qu’il l’eut traînée jusqu’à son lit, l’agresseur - qui l’a attaquée par derrière - a réussi à la sodomiser. Il l’a obligée - toujours d’après l’acte d’accusation - à une fellation. Tout cela pour l’avilir et l’humilier, précise le document. On peut imaginer aussi ce qu’il aura pu lui dire dans ces circonstances, si elles sont avérées. De toute évidence, la terreur et la souffrance de cette femme auraient stimulé le désir de cet homme. Cette femme sans histoires, âgée de 32 ans, mère d’une adolescente, et employée comme femme de chambre dans un grand hôtel, est originaire de Guinée. Aux USA, elle est considérée comme «noire». Toute la presse française a pris connaissance, dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 mai, que Dominique Strauss-Kahn était accusé d’avoir violé une femme «noire». Et pourtant, personne - absolument personne en France- n’a évoqué jusqu’à présent les origines, encore moins la couleur de peau, de cette femme. Et surtout pas ceux qui se disent défenseurs ou représentants des «noirs», ceux qui appellent à des statistiques ethniques, à des quotas, ceux qui, en un mot, ne tarissaient pas d’éloges, jusqu’à présent, pour Dominique Strauss-Kahn, un homme qui a porté le Cran sur les fonts baptismaux. Lorsque Obama a été élu, pour toute la presse française unanime, c’était un président «noir». Si Anne Sinclair avait accusé un Afro-Américain de l’avoir sodomisée, de l’avoir obligée à une fellation, que n’aurait-on entendu sur la sauvagerie des «noirs» sans qu’on se préoccupe outre mesure de la présomption d’innocence d’un présumé sauvage ! Mais là, où de toute évidence la sauvagerie n’est pas du côté que l’on croyait, un silence complet. Un silence insupportable qu’il faut bien briser. Si les faits dont Dominique Strauss-Kahn est accusé sont avérés, ils dénotent non seulement un crime odieux contre une femme, mais un crime aggravé par le racisme le plus barbare. Bien sûr, l’ex-directeur du FMI a des alibis, si l’on ose dire. Il est en effet accusé par une autre femme - qui celle là n’est pas d’origine africaine (une femme au visage d’ange, nous dit une certaine presse, pas un visage de démon comme celui d’une «négresse») de s’être livré contre elle à une tentative de viol, mais rien de comparable, en violence, en férocité, en volonté d’humilier, à ce qu’on peut lire dans l’acte d’accusation qui accable Strauss-Kahn. Car, cette fois, l’accusé serait allé jusqu’au bout. Avec un étrange acharnement. Pour punir la «négresse» de se défendre. Comme si la résistance d’une femme à la peau noire était inadmissible. Comme si les cris d’une « négresse » qui se défend étaient l’occasion d’un supplément de jouissance. J’entends des rumeurs monter de Sarcelles. Suis-je le seul ? Certains prétendent que le brillant économiste socialiste - qui, faut-il le rappeler, ne venait à Sarcelles que les jours d’élection dans une limousine avec chauffeur- avait un goût très prononcé pour l’Afrique subsaharienne et que ça ne se serait pas toujours très bien passé.
L’exploitation sexuelle des femmes africaines a marqué toute la période esclavagiste. Les viols par tous les orifices commençaient sur les bateaux de traite et se poursuivaient tant que les femmes étaient assez jeunes et désirables pour exciter le désir des colons, dont le racisme ne peut pas être mis en doute au motif qu’ils violaient des femmes à la peau noire. Non seulement ces viols n’étaient pas incompatibles avec le préjugé de couleur, mais ils entretenaient avec ce préjugé une dialectique infernale. Les colons se persuadaient que la lubricité des «négresses» faisait partie de leur essence même. Il était impensable qu’une femme refuse de se soumettre au désir de son maître. Qu’il en soit ou non conscient, Dominique Strauss-Kahn, s’il est reconnu coupable de ce dont Ophélie l’accuse, s’inscrit dans la droite ligne de ce racisme négrier, féroce, barbare et abject. Strauss-Kahn, un séducteur, si l’on en croit ses « communicants» ? S’il est reconnu comme violeur, le mot est-il vraiment approprié ? N’est-ce pas justement quand on n’est guère séduisant qu’on est obligé d’avoir recours à la force et à la contrainte ? Les avocats de l’ex-directeur du FMI se sont empressés de dire, pour la défense de leur client, que la victime présumée n’était «pas attirante». Ceux qui connaissent Ophélie parlent d’une « grande et belle femme ». Mais Strauss-Kahn, trente ans de plus qu’Ophélie, petit, gros et laid - en un mot pas très attirant, pour ne pas dire répugnant - avait le droit, certainement, de ne pas la trouver attirante, cette «grande et belle femme» puisqu’elle est «noire» et n’aurait pas, du fait de sa couleur, un «visage d’ange» comme d’autres victimes finalement moins malmenées...

Une loterie à rendre fou le plus sérieux des Haïtiens? (Très bon texte de Max Dorismond)

Une loterie à rendre fou le plus sérieux des Haïtiens?

Par Max Dorismond mx20005@yahoo.ca

Corruption…Corruption! Quand tu nous étrangles. Comme des chiens fous, à chaque changement de gouvernement ou de cabinet ministériel, c'est la chasse au trésor, la loterie nationale. Tout le pays se cherche. Chacun espère retrouver son frère siamois à la tête d'un ministère, d'une direction. Si la rumeur colporte le nom de X à titre de prochain Ministre, sa maison devient un lieu de pèlerinage quotidien. Les anciennes connaissances qui l'avaient jadis ignoré, oublié sur le pavé depuis belle lurette, l'appellent très tôt le matin, aux fins de réveiller sa mémoire, pour lui dire bonjour et s'enquérir de sa dernière grippe. «Ah j'ai appris que tu avais une forte grippe…». Pourtant, le pauvre n'a jamais eu de grippe depuis plus d'un an. Il est immunisé. Bon joueur, pour se montrer utile et agréable au futur Ministre, l'interlocuteur extrait de sa pharmacopée inventée, pour la circonstance, une mixture de gousses d'ail et de citron, arrosée de vin de Madère, qu'il conseille à ce dernier de s'abreuver. Si le Ministre s'exécute, il tomberait en syncope, l'espace d'une gorgée. Tous les prétextes sont bienvenus. Subitement, tout le voisinage devient gentil. On veut laver sa voiture, baigner son chien…. Tout le monde veut son bien. Ce ne sont pas seulement les chômeurs qui s'animent. Tout le pays indistinctement est sur la balle. Or, Ce jeu de contact ne se déroule pas seulement en Haïti. Dans la diaspora aussi, c'est un chassé-croisé d'appels téléphoniques, une sorte de chasse aux œufs de Pâques1. Pour un étranger qui observe la scène, il est naturellement intéressant de constater que tout ce beau peuple veuille le bien d'Haïti. C'est vrai, en réalité, ils veulent tous le Bien d'Haïti, et, ils l'auront jusqu'au dernier centime. Détrompez-vous! En parodiant une chanson connue, tous se voient déjà le roi de l'univers, riches et adulés. Magouilleurs jusqu'à l'os, baignant dans une piscine de dollars vert, maîtres du jeu, ils se voient déjà en train de chercher dans leur calepin à quelle réception, à quels amis, à quelles femmes vont-ils accorder leur faveur le soir venu.

Quelle horreur! Détrousser, escroquer, extorquer l'État demeure le moteur naturel du pays. Dévaliser son frère, dépouiller son voisin c'est de la débrouillardise. Nommé Ministre un de ces matins, deux mois plus tard, un château digne des contes de mille et une nuits sera érigé. Nommé directeur hier, un mois plus tard, ses dix maîtresses roulent en Porsche, en Mercedes de l'année. Élu Député ou Sénateur, il fait chanter le pouvoir. Quelle misère! Aucun compte à rendre, aucune imputabilité. C'est le modèle à suivre, la voie du salut. Le larron d'aujourd'hui ne fait qu'imiter le modèle antérieur. Il a été nommé par son frère siamois. C'est l'intelligence quisqueyenne personnifiée. Le commerce ne paie plus de taxes. Les employés n'ont pas vu la couleur de leur chèque depuis des mois. Un connard achète les usines du pays et les ferme. Il importe de l'étranger des produits de remplacement pour étrangler le peuple sans vergogne, sans se soucier du père de famille mis à pied. Plus tard, le filou qui a manigancé le coup viendra dire en guise de justification, c'est la loi du business. Bombant son torse, il pavoise et discourt à propos de son super intelligence pour ce coup fumant. Mais c'est en se réveillant le lendemain, qu'il remarque que le coup n'était pas plus fumant que ça. Plus d'usines, personne n'a d'argent pour acquérir son produit importé. Les gens révoqués n'ont pas été replacés. Ça prend un bourgeois haïtien pour évoluer avec cette maudite logique d'un autre âge. Ainsi, toutes les clauses sont réunies pour pérenniser la corruption.

C'est le seul endroit sur terre ou plusieurs mots de certains dictionnaires ont perdu leur sens commun avec leur origine. Par exemple : Être intelligent signifie : Vôlè, Met Dam. Businessman : Coupèd poche, malfectè, raketè. Dégager : Vôlè, chatt sou tè2. Gentil : Met Dam, mové zafè, blofè. Nous ne sommes pas encore sortis des cavernes.

De ce tableau dessiné à la volée, vous venez de comprendre dans quel pétrin s'est fourré l'inexpérimenté Martelly pour avoir promis à la face du monde lors de son premier dîner avec la Secrétaire d'État, Hillary Clinton, à Washington, que : « Sous ma présidence, il n'y aura aucune corruption ». Quelle assurance! Comment peut-il éradiquer ce cancer de la tête de ses commettants en criant ciseau? C'est comme déclarer la fin du carnaval ou du football dans la culture brésilienne. Or, une telle déclaration vient d'ouvrir au flanc gauche de la présidence sa première vulnérabilité où ses adversaires politiques viendront le frapper au moment opportun. Par conséquent, il s'est lui-même condamné à annihiler ce fléau s'il veut réussir un second mandat.

Peut-être, en connaît-il le secret? Qui sait! Toutefois, nous lui souhaitons de réussir à extirper ce cancer qui handicape la nation. En diaspora, à chaque crise, nous évitons de regarder dans les yeux nos relations de proximité, tant la déchéance de notre pays nous saute au visage. Il est venu le temps pour Haïti d'effacer cette étiquette du pays le plus corrompu au monde. Que Martelly et son cabinet aient le courage de leur conviction, d'aller de l'avant avec ce projet. Ils en sortiront tous ennoblis et l'histoire en tiendra compte de leur impossible mission réussie malgré vents et marées.

NB : Dans un prochain texte je viendrai si possible avec quelques bribes de solutions. `'La critique est aisée mais l'art est difficile'', a dit l'autre. S'il est facile de critiquer, nous devons, au moins, avoir la décence d'avancer quelques solutions pour l'éradication de la corruption. N'en déplaise aux dirigeants.

Max Dorismond

mx20005@yahoo.ca

Montréal 18 mai 2011.

1 – Chasse aux œufs de Pâques : C'est un jeu auquel participent présentement à Pâques les enfants en Amérique pour découvrir des dragées au chocolat en forme d'œufs, cachées quelque part. Il dérive, croit-on, d'une ancienne tradition juive. La recherche des œufs de Pâques par les enfants vient de la même tradition où les enfants devaient chercher le Matsa à la fin d'un repas, un pain non levé qui faisait office aussi de dessert lors du Séder. Le Séder correspond aux deux premiers repas ouvrant la pâque juive qui dure sept jours et correspondait à la nouvelle année. (Sources : Wikipédia)

2 - `'Chatt sou tè'' utilisé dans le créole haïtien comme `'rapide'' ou `` li volè 3 jou anvan chatt'' origine de l'expression anglaise `' sharp shooter'' pour franc-tireur en français. On l'entend souvent dans l'expression : «Hum! Untel, cé chatt sou tè, oui».