dimanche 15 janvier 2012

Dim. 15-01 / Haiti + BID + Tourisme + Diplomatie + CSPJ + Foot + Martelly...


Haïti - Politique : Bilan Positif du Président Martelly au Guatemala
Haïti - Politique : Bilan Positif du Président Martelly au Guatemala
15/01/2012 13:19:48
Le Président Martelly a annoncé que le gouvernement mexicain donnera 5 millions de dollars à Haïti pour construire plusieurs marchés, notamment aux Gonaïves. En plus, le Président mexicain, Felipe Calderon a promis...
http://www.haitilibre.com/article-4721-haiti-politique-bilan-positif-du-president-martelly-au-guatemala.html
 
Haïti - Humanitaire : Don d'un million de dollars de matériels médicaux pour l'hôpital de Mirebalais
Haïti - Humanitaire : Don d'un million de dollars de matériels médicaux pour l'hôpital de Mirebalais
15/01/2012 12:43:38
Covidien, un des chefs de file mondial de la fourniture de produits de soins de santé, a annoncé cette semaine une contribution supplémentaire d'un million de dollars en matériels médicaux, destiné au nouvel hôpital d'avant-garde construit à Mirebalais...
http://www.haitilibre.com/article-4720-haiti-humanitaire-don-d-un-million-de-dollars-de-materiels-medicaux-pour-l-hopital-de-mirebalais.html
 
Haïti - Football : La FHF rend Hommage à Jacques Edouard Céance
Haïti - Football : La FHF rend Hommage à Jacques Edouard Céance
15/01/2012 12:08:09
Le Comité Exécutif de la Fédération Haïtienne de Football, a appris avec douleur la disparition, dans la nuit du 9 au 10 Janvier 2012, suite à une maladie, de Monsieur Jacques Edouard Céance, dirigeant célèbre de l'Eclair FC des Gonaïves...
http://www.haitilibre.com/article-4719-haiti-football-la-fhf-rend-hommage-a-jacques-edouard-ceance.html
 
Haïti - Justice : Le processus de mise en place du CSPJ avance...
Haïti - Justice : Le processus de mise en place du CSPJ avance...
15/01/2012 11:41:42
En marge des activités commémoratives du 12 janvier 2010, Michel Brunache, le nouveau Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique a déclaré que le processus de mise en place du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) avance...
http://www.haitilibre.com/article-4718-haiti-justice-le-processus-de-mise-en-place-du-cspj-avance.html
 
Haïti - Diplomatie : Le Président Martelly salue la réélection du Président taïwanais Ma Ying-jeou
Haïti - Diplomatie : Le Président Martelly salue la réélection du Président taïwanais Ma Ying-jeou
15/01/2012 10:48:23
Haïti et Taiwan entretiennent depuis plusieurs années des rapports diplomatiques, commerciaux et culturels très fructueux. Avec la réélection du Président Ma Ying-jeou, le Président Michel Joseph Martelly est persuadé que les liens existant...
http://www.haitilibre.com/article-4717-haiti-diplomatie-le-president-martelly-salue-la-reelection-du-president-taiwanais-ma-ying-jeou.html
 
Haïti - Tourisme : Une Ministre du tourisme hyperactive !
Haïti - Tourisme : Une Ministre du tourisme hyperactive !
15/01/2012 09:52:05
Depuis le début de cette année, Stéphanie Balmir Villedrouin, la Ministre du Tourisme multiplie les interventions pour faire de la vision du Président Martelly une réalité, afin qu'Haïti devienne le prochain pôle d'attraction touristique...
http://www.haitilibre.com/article-4716-haiti-tourisme-une-ministre-du-tourisme-hyperactive.html
 
Haïti - Reconstruction : 1 milliard de dollars américains en subventions sur 5 ans
Haïti - Reconstruction : 1 milliard de dollars américains en subventions sur 5 ans
15/01/2012 08:33:48
La BID prévoit fournir environ 1 milliard de dollars US en subventions sur 5 ans, dans 6 secteurs prioritaires qui s'inscrivent dans une stratégie convenue avec le gouvernement haïtien...
http://www.haitilibre.com/article-4715-haiti-reconstruction-1-milliard-de-dollars-americains-en-subventions-sur-5-ans.html
 
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Haïti : des milliards et après ? (Le Monde)

Envoyé par mon BlackBerry
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)

From: Nesmy Manigat <nesgat1@yahoo.fr>
Date: Sun, 15 Jan 2012 13:13:26 +0000 (GMT)
To: <Invalid address>
ReplyTo: Nesmy Manigat <nesgat1@yahoo.fr>
Subject: Haïti : des milliards et après ? (Le Monde)

Haïti : des milliards et après ? par Nesmy Manigat

Point de vue | LEMONDE.FR | 17.02.10 | 11h46   •  Mis à jour le 17.02.10 | 13h33
 
 
C'etait, il y a deux ans et plus que jamais d'actualite
 

Peu de catastrophes ont soulevé un tel élan de solidarité et de millions collectés en moins d'un mois. Les agences de coopération internationale, les ONG et les fondations tout comme les particuliers ont largement mobilisé des fonds suite au séisme du 12 janvier en Haïti. Cet appel aux dons a été soutenu par une forte mobilisation de la presse internationale. Face à ce vaste élan, une question demeure pour les Haïtiens. Comment la communauté internationale va-t-elle s'organiser, avec les Haïtiens, pour garantir une utilisation optimale des fonds collectés ? Une question d'autant plus importante pour les organisations qui n'étaient pas présentes en Haïti avant le séisme. Un enjeu auquel ont déjà été confrontés certains des acteurs intervenus dans l'urgence.

Tandis que l'impatience de la population augmente à quelques mois de la saison cyclonique, il devient urgent de répondre à cette question pourtant simple : à quoi serviront ces millions collectés au nom d'Haïti ? Au-delà de l'obligation de rendre compte, il s'agit de rétablir la confiance et la connexion avec cette population désenchantée. Les Haïtiens ont du mal à croire que cette fois, en plus des solutions immédiates de l'urgence, un véritable projet de développement compris et soutenu par une majorité d'entre eux émergera. Il est évident que les gens réclament tout de suite des médicaments, de la nourriture et des tentes. Mais il est aussi évident qu'ils veulent également un travail dans un pays stable, pour pouvoir "se reconstruire".
En réalité, avant le tremblement de terre du 12 janvier, Haïti était encore le théâtre de plusieurs chantiers de reconstruction "post-désastre" inachevés, voire oubliés. Pour mémoire, la ville des Gonaïves, qui a subi les graves conséquences des cyclones Fay, Gustav, Hanna et Ike (2008) est encore proche d'une situation apocalyptique. Les dix mille maisons détruites ou endommagées sont encore bien visibles dans cette ville pratiquement en ruine et ses habitants se sont appauvris. Il en est de même pour les habitants de la localité de Fonds-Verettes, détruite par des pluies torrentielles en mai 2004. Ils continuent d'errer dans un village fantôme car peu a été fait depuis pour les reloger. Ces populations ont très peu d'informations sur les montants collectés en leur nom, sur les dépenses publiques des gouvernements qui se sont succédé depuis, sur les projets en cours ou arrêtés et sur ce qu'ils sont encore en droit d'espérer.
 
Haïti a connu récemment d'autres décisions de la communauté internationale dont les résultats sont plus que mitigés. On se souvient de l'embargo économique de 1991, imposé par les "pays amis d'Haïti" pour restaurer la démocratie suite au coup d'Etat militaire qui a renversé le gouvernement de Jean-Bertrand Aristide. Cette solution, à l'époque, a fini par tuer un secteur économique déjà très affaibli et fait baisser le niveau de certains indicateurs de développement. Depuis cette période, une "économie de l'humanitaire" s'est substituée peu à peu à l'économie "réelle", d'initiative privée. En 1994, il ne restait plus que 400 emplois dans les zones franches, sur les quelque 33 000 de toute l'industrie d'assemblage. Cet embargo de trois ans a aussi affaibli les structures de l'Etat central et local car tous les projets de la coopération internationale furent confiés au système des Nations unies et aux ONG internationales. Aujourd'hui, cette multitude d'ONG, de fondations, d'agences internationales intervenant en Haïti doivent tout faire pour éviter la guerre de territoires, d'idéologies et de modèles de développement.
 
Dans un contexte socio-économique déjà fragile, la communauté internationale a peu de marge de manœuvre et n'a pas droit à l'erreur. Deux premiers ministres haïtiens en ont fait les frais au cours de ces trois dernières années et ont dû quitter leur poste, l'un sous la pression de la rue, l'autre sous celle du Parlement. Aujourd'hui, à la nécessité d'une bonne coordination s'ajoute celle de l'imagination pour élaborer des solutions novatrices qui vont au-delà de l'urgence. Certes, il n'y a pas de solution miracle pour la reconstruction, mais les millions de dons devraient servir prioritairement à renforcer les capacités du pays (Etat et société civile) ainsi qu'à mieux anticiper et gérer les risques et désastres. L'autre défi important, qui attend la société haïtienne et la coopération internationale, est celui de la création d'emplois, ce qui nécessite un afflux massif d'investissements privés en dehors de l'aide humanitaire et de l'aide publique au développement. Quant aux investissements dans les secteurs sociaux, en particulier dans l'éducation et la santé, il faudra un saut qualitatif important pour qu'Haïti rejoigne, au moins, les standards moyens des pays de la Caraïbe. Enfin, tous ces défis ne pourront être relevés sans la mobilisation de la communauté haïtienne expatriée.
 
Peu importent les priorités à retenir. Face à l'impatience qui augmente, le gouvernement haïtien et la coopération internationale sont confrontés à un défi majeur : communiquer et rendre compte en temps réel des efforts en cours et de toute la stratégie dite "de reconstruction". Il s'agit d'envoyer à la population haïtienne un signal fort : cette fois, ce ne sera pas comme les autres fois. Ce sera un pas décisif vers la modernisation de ce pays.

samedi 14 janvier 2012

Speech of Stanley Lucas at the Mass of Remembrance on the Second Anniversary of the Earthquake in Haiti at the Basilica of the National Shrine of the Immaculate Conception, Washington D.C.


Excellence Dr. Jill Biden, Wife of the Vice President

Honorable Cathy Russell, Chief of Staff of Dr. Biden

Ambassador Brutus

Ambassador Bocchitt,

Bishop Lafontant,

Excellencies,

Ladies and Gentlemen,

First, Monseigneur Lafontant, let me thank you for your prayers and kind words.

Dr. Biden on behalf of my country and President Martelly let me thank you for your prayers and support.

Every morning I wake up and count my blessings. And every morning I wake up and remember the 320,000 souls who lost their lives on January 12. I remember my best friend a journalist Wanel Fils, we never met, we became friend over the phone and for three years we did together a radio talk show defending Haitian citizen interests. He died on January 12 and I did not have a chance to meet him before. I remember Magalie Marcelin, Myriam Merlet, Hubert Deronceray, Micha Gaillard and so many others...

There but for the Grace of God go I… We all could have been in Haiti on that fateful day. Many of us lost family and dear friends. We keep them in our hearts every day, and look for ways to honor and remember them. We owe it to them to honor and remember them.

For me, I honor my friends by finding ways to make them proud; by attempting day in and day out to restore Haiti to the country that we know it can be because of the country it once was. We owe this to them so that their deaths and this staggering loss was not in vain.

Haiti was a country that fought for freedom and liberty for people all around the world. After throwing off the shackles of slavery to become the world's first Black Republic, Haitians actively supported the cause of liberty around the world. Haitians fought alongside the Bolivarians in South America in their quest for freedom; we gave safe harbor to the Jews seeking refuge from the brutal Nazi regime; we fought alongside the American revolutionaries in Savannah, Georgia. In Greece and Belgium too, Haitian soldiers lent their support. That is the type of country that Haiti was.

Haiti was also a country with a vibrant economy and a bright future. Decades of an international embargo to punish the slaves followed by decades of corruption and selfishness and failed leadership, however, undermined our vibrancy and proud history.


The world was shocked at what it saw in Haiti in the aftermath of the tragedy. How could we have invested so much in this tiny country and have nothing to show for it, they asked? How can my brothers and sisters be living in these conditions, Haitians around the world asked? Haiti rarely makes the news and rarely draws the attention of the world, but the depth and scope of this tragedy put a spotlight on the problems in our country. January 12 was a tragic and horrendous wake up call.

But did we wake up? Are we honoring the fallen victims of the tragic disaster? Two years later are we making them proud?

Everyone will have their own answer to this question. Today is not a day to be political and the answers to these questions are complicated and somewhat political. But I believe that everyone could agree that while recognizing some progress, that there is also disappointment about the slow pace of recovery. We still have 600,000 of our brothers and sisters still living in the streets among them two three months old babies, pregnant women and the elderly. They are continually threatened by the next Hurricane season scheduled to start on June 1st this year. Many are pointing fingers at who is to blame for the slow pace of recovery. President Martelly's Administration prefers to focus on solutions and provide what's needed for our people. We also like to think the American people and the world for their generosity and prayers.

At the end of the day, if it is it is to be, it is up to us as Haitians to make proud the January 12 victims. It is up to us to turn the tides in our country. It is up to us to ensure that these deaths – while incredibly tragic and mourned daily – were not in vain. The incredibly loss must propel us forward to restore our country so that this type of event would never take such a staggering toll on our country again.

From the Bible, Galatians 6:10 – "Therefore, as we have opportunity, let us do good to all, especially to those who are of the household of faith." Let us do good and restore our country.

Lets follows the path and the legacy left by our forefathers, lets follow their instructions "In Unity their is strength"

God bless you.

Stanley Lucas
January 12, 2012

Sam 14-01 / Haiti + Constitution + PRODEPUR-Habitat + Canada + OEA + nationalité

Haïti - Politique : Vérification de la nationalité de 39 membres du gouvernement
Haïti - Politique : Vérification de la nationalité de 39 membres du gouvernement
14/01/2012 13:22:01
Selon le Sénateur Steven Benoît, la Commission spéciale chargée d'enquêter sur la nationalité des membres du gouvernement, incluant celle du Chef de l'État, étendra son enquête à compter de lundi prochain à 39 membres du gouvernement...
http://www.haitilibre.com/article-4714-haiti-politique-verification-de-la-nationalite-de-39-membres-du-gouvernement.html
Haïti - Agriculture : À l'école, les enfants haïtiens, mangent des produits locaux
Haïti - Agriculture : À l'école, les enfants haïtiens, mangent des produits locaux
14/01/2012 12:10:52
En 2011, le PAM a acheté 3,000 tonnes métriques de riz aux producteurs haïtiens. Les sacs sont ensuite redistribués dans des écoles participant au Programme National de Cantines Scolaires (PNCS), pour préparer les repas chauds quotidiens des enfants...
http://www.haitilibre.com/article-4713-haiti-agriculture-a-l-ecole-les-enfants-haitiens-mangent-des-produits-locaux.html
Haïti - Politique : Propos du Président Martelly sur le retard de publication de la Constitution amendée
Haïti - Politique : Propos du Président Martelly sur le retard de publication de la Constitution amendée
14/01/2012 11:08:26
«... on veut toujours trouver une façon de me blâmer, ou de coller dans un mur le Président et l'accuser [...] avant de parler de la question de l'amendement [...] Vous êtes vous déjà posé la question de savoir qui a fraudé au niveau de l'amendement ?...
http://www.haitilibre.com/article-4712-haiti-politique-propos-du-president-martelly-sur-le-retard-de-publication-de-la-constitution-amendee.html
Haïti - Reconstruction : L'OEA demande à l'internationale, de réorienter et de repenser leurs efforts
Haïti - Reconstruction : L'OEA demande à l'internationale, de réorienter et de repenser leurs efforts
14/01/2012 09:45:34
José Miguel Insulza, le Secrétaire général de l'Organisation des États Américains (OEA), lance un appel à la communauté internationale pour qu'elle se réoriente et repense ses efforts de coordination de l'aide apportée à Haïti...
http://www.haitilibre.com/article-4711-haiti-reconstruction-l-oea-demande-a-l-internationale-de-reorienter-et-de-repenser-leurs-efforts.html
Haïti - Politique : Le Chancelier canadien, John Baird sera en Haïti lundi
Haïti - Politique : Le Chancelier canadien, John Baird sera en Haïti lundi
14/01/2012 09:14:28
John Baird, le Ministre canadien des Affaires étrangères, à la tête d'une délégation, effectuera une visite en Haïti lundi 16 janvier 2012...
http://www.haitilibre.com/article-4710-haiti-politique-le-chancelier-canadien-john-baird-sera-en-haiti-lundi.html
Haïti - Reconstruction : Lancement du projet de reconstruction à Carrefour Feuilles
Haïti - Reconstruction : Lancement du projet de reconstruction à Carrefour Feuilles
14/01/2012 08:41:01
L'objectif sera de transformer cette zone en retirant les décombres, afin de la rendre salubre et améliorer la fluidité du trafic routier comme piétonnier, rénover et reconstruire des résidences privées ainsi que des infrastructures publiques et...
http://www.haitilibre.com/article-4709-haiti-reconstruction-lancement-du-projet-de-reconstruction-a-carrefour-feuilles.html
Haïti - Technologie : Microcentrale hydroélectrique dans la région de Labrousse
Haïti - Technologie : Microcentrale hydroélectrique dans la région de Labrousse
14/01/2012 07:06:26
Ce projet estimé à 750,000 dollars, améliorera les conditions de vie de la population de cette région qui n'est pas raccordée au réseau électrique d'Électricité d'Haïti. L'électrification permettra notamment aux projets en matière de santé, d'éducation...
http://www.haitilibre.com/article-4708-haiti-technologie-microcentrale-hydroelectrique-dans-la-region-de-labrousse.html
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Si Le journal Lavalas anti-Martelly "Haiti Liberté" le rapporte, c'est vrai!: “To the best of our knowledge, the Department of State has no reason to believe that Haitian President-elect Martelly now holds, or has ever held, U.S. citizenship.” US Official

Si Le journal Lavalas anti-Martelly "Haiti Liberté" le rapporte, c'est vrai!!! : Response from a State Department official: "To the best of our knowledge, the Department of State has no reason to believe that Haitian President-elect Martelly now holds, or has ever held, U.S. citizenship." http://www.haiti-liberte.com/archives/volume5-26/Is%20President%20Martelly.asp#.Tw-tSvyTPzJ.facebook
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)

Inauguration du Campus Universitaire de Limonade! Et après? (Texte de Georgemain Prophète)

Envoyé par mon BlackBerry
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)

From: Georgemain Prophete <gephete@aol.com>
Date: Sat, 14 Jan 2012 07:23:37 -0500 (EST)
To: <allalematin@yahoo.fr>; <alterpresse@medialternatif.org>; <baucicaut@yahoo.fr>; <centurionlucas@gmail.com>; <danycoq@yahoo.fr>; <dore_guichard@yahoo.fr>; <fritzdeshommes1@hotmail.com>; <gmenuau@comcast.net>; <gzeph28@yahoo.fr>; <hjf1954@yahoo.com>; <jjjpoly@gmail.com>; <journal@lematin.com>; <lilianepierrepaul@gmail.com>; <ljaugustemd@gmail.com>; <manmieca@yahoo.com>; <mamadorvil@hotmail.com>; <gmenuau@gmail.com>; <rgpreval@yahoo.com>; <redaction@lematinhaiti.com>; <redaction@lenouvelliste.com>; <radiovision2000nord@hotmail.com>; <reseaucitadelle@yahoo.fr>; <secprive@palaisnational.ht>; <valnuma@yahoo.fr>
Subject: Re: Inauguration du Campus Universitaire de Limonade! Et apres?

L'Inauguration du Campus Universitaire de Limonade ! Et après ? Vers l'autonomie administrative et financière du Campus Universitaire Henry CHRISTOPHE sous la tutelle du Rectorat de l'UEH !
Par Georgemain PROPHETE
 
En 2005, j'ai trouvé dans les archives de la Délégation du Nord un projet d'Arrêté départemental signé par le Délégué départemental d'alors, Me Wilbert O. JOSEPH, octroyant à la Faculté de Droit, des Sciences Économiques et de Gestion du Cap-Haïtien, relevant de l'Université d'État d'Haïti (UEH), une superficie d'environ trente (30) carreaux de terre sur l'habitation Pistère, dans la commune de Limonade pour l'implantation et la Construction d'un Campus Universitaire.
 
L'Institut Roi Henry CHRISTOPHE (URHC) du Dr Louis J. NOISIN avait bénéficié d'une démarche similaire dans la même zone et avait organisé, le 8 octobre 2005, une cérémonie de pose de première pierre à laquelle était invité le Premier Ministre d'alors, Gérard LATORTUE. L'enseigne qui annonçait l'événement et indiquait l'emplacement du Campus à construire pour l'URHC a été démonté par les représentants d'un autre groupe qui est bénéficiaire, lui aussi, d'une plus grande superficie dans la zone pour ses besoins d'exploitation. Cette enseigne existe encore, quelque part, dans la cour de l'URHC.
 
Des démarches ont, par la suite, été entreprises auprès du Ministère de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT) par les représentants du Rectorat de l'UEH à Port-au-Prince pour faire entériner les décisions de la Délégation du Nord et permettre que les entités bénéficiaires de ces espaces du domaine privé de l'État puissent obtenir l'autorisation du Ministère de l'Économie et des Finances (MEF) à travers la Direction Générale des Impôts (DGI) de prendre possession des terrains et engager les processus pour l'érection de leurs campus respectifs.
 
Entre temps, changement de régime politique en 2006, bouleversements à la Faculté de Droit, des Sciences Économiques et de Gestion du Cap-Haïtien et nomination d'un nouveau responsable (Doyen) à la dite Faculté. Le dossier du Campus est mis en veilleuse.
 
Le Tremblement de Terre du 12 Janvier 2010 viendra remettre le dossier du Campus universitaire sur la table à la faveur de trois (3) évènements :
1-      Alors que nous faisions des démarches, au sein du Conseil Départemental de Gestion de Crise Post-Séisme, pour que le Cap-Haïtien serve de point d'arrivée et de transit de l'aide humanitaire vers les zones affectées par le séisme après le 12 janvier 2010 en raison du fait que les installations du Port et de l'aéroport de Port-au-Prince étaient momentanément inopérantes, les dominicains ont obtenus du Gouvernement Haïtien de détourner le trafic par le port de Salcedo en République dominicaine au détriment du Port du Cap-Haïtien. Cela a permis à la République Dominicaine d'engranger les plus gros bénéfices apportés par l'assistance humanitaire post-séisme.
2-      Pendant ce temps, l'offre d'assistance de la part de la Communauté Internationale s'est précisée et le Président Fernandez a voulu jouer un rôle de premier plan dans ces démarches. Il a demandé au Président Préval comment il pouvait l'aider à reconstruire les installations universitaires détruites lors du tremblement de terre et le président Préval a été direct et clair pour indiquer ses priorités. Le président Fernandez a promis, alors, de construire un Campus universitaire à Port-au-Prince pour remplacer les installations de l'Université d'État d'Haïti détruites ;
3-      Mais, parallèlement à la démarche du Président Préval, les autorités de l'Université d'État d'Haïti avaient, elles aussi, reçu des promesses de construction de Campus d'autres bailleurs ce qui fait que, dans un premier temps, elles ont refusé l'offre du Président Préval arguant de la pertinence et de la solidité de leur projet. Il a fallu toute la capacité de persuasion du Président Préval pour leur faire comprendre que l'offre du Président Fernandez était la plus pertinente vu les circonstances et que, s'ils ne voulaient pas du Campus à Port-au-Prince, ils pouvaient proposer de le construire en Région. La partie dominicaine n'était pas très enthousiaste à cette idée. Question de visibilité ! Peut-être ! Mais, le principe de décentraliser les activités de l'UEH avec la construction d'un imposant Campus en Provinces était mis à l'ordre du jour et accepté.
 
Sur ces entrefaites, les tractations politiciennes se sont mêlées de la partie et des termes et concepts, jusque-là, ignorés ou oubliés tels : Régionalisation, Décentralisation, Développement régional, etc. ont subitement refait surface, pour de bon cette fois.
 
L'insistance du Président Préval à trouver un terrain d'accueil pour les Cinquante Millions de Dollars (US$ 50,000,000.00) promis par le Président Fernandez a forcé les autorités de l'UEH à s'enquérir des possibilités en dehors de Port-au-Prince pour la construction d'un Campus. C'est alors que l'on s'est souvenu qu'il existait une promesse d'octroi de trente (30) carreaux de Terre faite à l'UEH du coté de Limonade.
 
Ayant reçu les assurances nécessaires de la part du Président Préval quant à l'emplacement du projet, les dominicains ont, de leur coté, fait pression sur les autorités haïtiennes pour accélérer le processus d'implantation du projet. Ils ont fixé la date de pose de la première pierre en juillet 2010, établi le calendrier d'exécution des travaux sur dix-huit (18) mois et proposé la date du 12 janvier 2012 comme date d'inauguration du Campus. C'était hier !
 
Dr Jusnerd NELSON, Doyen de la Faculté de Droit, des Sciences Économiques et de Gestion du Cap-Haïtien a remué ciel et terre pour procéder, avec les maigres moyens dont il disposait dans les coffres de la Faculté de Droit, des Sciences Économiques et de Gestion du Cap-Haïtien (FDSEGCH), à l'arpentage des trente (30) premiers carreaux de terre mis à la disposition de l'UEH par la Mairie de Limonade. Ce ne fut pas sans d'interminables discussions et de rudes négociations avec une organisation de producteurs de lait de la zone qui, elle, détient les droits sur la presque totalité des terres disponibles dans les environs.
 
Juillet 2010 ! L'UEH peut souffler ! La pose de la première pierre a eu lieu, fruit de la coopération entre les deux peuples haïtiens et dominicains, mais surtout entre leurs deux Présidents, René Préval et Leonel Fernandez Reyna !
 
Il est important de rappeler, ici, le rôle marginal qui a été réservé au Rectorat de l'Université d'État d'Haïti dans la conception et l'élaboration du projet de construction du Campus de même que le faible niveau de leur participation dans le protocole et l'organisation de la cérémonie de pose de la première pierre. Ce rappel est important pour comprendre la difficulté actuelle du Rectorat à se faire accepter comme récipiendaire incontournable de ce joyau de campus universitaire. C'est que, dès le départ, le Rectorat devait se contenter de remettre le terrain, vu les difficultés pour l'État Haïtien pour disposer du foncier pour les projets d'intérêt public, et de disparaitre du radar.
 
Mais, les étudiants de la Faculté de Droit, des Sciences Économiques et de Gestion du Cap-Haïtien et une partie de l'opinion publique du Nord ne l'entendaient pas de cette façon et se sont mobilisés en conséquence. Pour eux, le Campus sera construit à Limonade sur une propriété de l'UEH pour former la jeunesse haïtienne et servir de levier pour renforcer les capacités de l'UEH à relever les défis présents et futurs de l'enseignement supérieur public en Haïti.
Maintenant, le grand défi du fonctionnement administratif et académique de ce campus reste entier. Les filières d'enseignement ne sont pas encore proposées. Les besoins en ressources humaines et matérielles ne sont pas encore dévoilés. Les voies et moyens pour financer son budget d'opérations et de fonctionnement ne sont pas connus du public. Entre temps, ceux qui sont pour ou contre la confirmation du Campus dans le patrimoine de l'UEH s'affrontent dans une guerre qui ne dit pas encore son nom.
 
Dans ces conditions, quel consensus trouver entre le pouvoir politique qui veut, à tout prix, récupérer le projet et le Rectorat de l'UEH qui entend voir l'Exécutif, simplement, confirmer le nouveau Campus dans son fief et patrimoine pour en disposer comme bon lui semble et comme de chose lui appartenant en propre ?
 
Quels mécanismes de résolution pacifique de ce conflit peuvent être mis en place pour permettre une solution mutuellement acceptable pour toutes les parties vu qu'il n'y a plus de temps pour aucune démarche dilatoire ?
 
Mais, surtout, que faire et comment le faire pour ne pas donner raison à la Communauté Internationale, en général, les Dominicains, en particulier, qui ont fait l'étalage de tout leur savoir-faire à l'occasion de la construction et de l'inauguration de ce Campus, comment de pas leur donner raison de penser que nous prenons toujours plaisir à passer à coté de l'essentiel.
 
En effet, comment peut-il être possible que le Rectorat de l'Université d'État d'Haïti (UEH) n'ait pu être en mesure de présenter, hier au cours de la cérémonie d'inauguration et de remise des clefs, un projet académique et scientifique viable et faisable pour le nouveau Campus ?
 
Comment peut-il être possible que le Gouvernement puisse penser à une structure autre que le Rectorat de l'UEH pour prendre l'initiative de la mise en place et de la direction de la structure de gestion, même provisoire, de ce Campus ?
 
Comment peut-il être possible que, face au projet dominicain de domination de l'ile d'Hispaniola, il n'y ait aucune initiative connue de notre part pour proposer une alternative réaliste à la démarche dominicaine ? C'est clair qu'il y a une volonté qui se manifeste et se renforce, de jour en jour, de la part des Dominicains de nous prendre en charge devant notre incapacité à le faire ou notre insouciance par rapport à notre propre misère. Il y a eu, rappelons-le, les négociations qui ont abouti à la signature des accords de LOME I, LOME II, LOME III, LOME IV entre l'Union Européenne et les Pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique). Qu'en avons-nous fait ? Pas grand-chose ! Les Dominicains ne se sont jamais privés d'exprimer leur agacement devant notre insouciance sur ce point précis des opportunités offertes par la Coopération internationale. Le Bureau de l'Ordonnateur National pourrait, peut-être, nous en dire un peu plus.
 
Sur fond d'affrontement idéologique et de luttes politiques sans grandeur entre d'anciens partenaires de même bord de la barricade, des secteurs universitaires importants impliqués dans le devenir de notre Jeunesse et de notre université fourbissent leurs armes pour livrer une bataille qui n'en est plus une. Car, comme l'a reconnu l'éminent universitaire, notre excellent ami, Nesmy MANIGAT, «la bataille des toits n'a pas eu lieu». La seule et vraie bataille à livrer, en ce moment précis, en cette région, au cours de cette génération, est la bataille pour construire notre capacité à créer la richesse durable à travers une éducation d'excellence orientée vers la recherche scientifique et l'innovation technologique, comme est venu nous le rappeler, cet autre éminent compatriote de la Diaspora, Dr Samuel PIERRE. Et pour cela, il nous faut des universités d'excellence dotées de moyens matériels et humains adéquats et des universitaires chevronnés pour transmettre un savoir moderne et adapté.
 
La cérémonie d'inauguration du Campus universitaire de Limonade a été l'occasion pour nous d'accueillir la crème de ce qui se fait autour de nous dans la Région, aux États-Unis, au Canada, en République Dominicaine et ailleurs. La présence du Dr Samuel PIERRE et de Madame Michaëlle JEAN, entre autres sommités, à la cérémonie d'inauguration du Campus de Limonade doit nous rappeler que nous pouvons gagner la bataille pour construire une université d'excellence sur le Campus de Limonade.
 
C'est à cela que la Société civile du Nord autour des Chambre de Commerce et d'Industrie du Nord et du Nord'Est et des autorités morales de la Région regroupées autour de l'Archevêque du Cap-Haïtien, Son Excellence Monseigneur Louis N. KEBREAU, nous convie tous, haïtiens d'ici et d'ailleurs.
 
L'heure vient pour le Gouvernement du Président MARTELLY et du Premier Ministre CONILLE de se ressaisir, de prendre le taureau par les cornes et de mettre le Rectorat de l'UEH face à ses responsabilités tout en respectant ses prérogatives. La mise en service du nouveau campus nécessite une capacité extraordinaire de mobilisation de ressources humaines, matérielles et financières, capacité que, malheureusement peut-être, le Conseil Exécutif de l'UEH peut ne pas disposer pour le moment. Cela ne doit en rien servir de prétextes ni d'excuses pour l'écarter partiellement ou totalement du processus engageant l'avenir immédiat du Campus. Au contraire !
 
Il y a, certes, des motifs de penser ou de croire que les structures actuelles de l'UEH ne puissent être en mesure d'absorber et de gérer une telle entreprise selon les règles de l'art. C'est peut-être vrai ! Mais quand est-ce qu'elles le seront si ce n'est que maintenant ?
 
C'est le moment, plus que jamais, pour le Président MARTELLY de se montrer à la hauteur des espérances de cette jeunesse qui l'ont porté au pouvoir et de demander au Premier Ministre, au Ministre de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, au Secrétaire d'État à l'Enseignement Supérieur, etc. de monter et de lui présenter un projet ambitieux de renforcement des capacités de l'UEH pour, justement, le mettre en mesure de relever ce défi qui est notre défi à tous.
 
Croyez-moi, les dominicains qui nous ont donné le Campus, qui l'ont construit et l'ont livré dans les délais, la Communauté universitaire et scientifique internationale qui est prête à nous assister dans la refonte de notre système universitaire, les bailleurs de fonds qui sont anxieux de participer à une vraie reconstruction en Haïti en finançant des projets d'envergure qui leur garantissent une bonne visibilité, les jeunes bacheliers du pays tout entier qui se voient déjà les heureux bénéficiaires de ce campus universitaire, les populations de la Région du Grand Nord qui se délectent d'admiration devant de si belles installations, ne vont pas se croiser les bras et attendre que des décisions abracadabrantes et inopportunes, de part et d'autre, viennent ruiner leurs espoirs et tuer les espérances de tout un peuple.
 
Je fais confiance au flair politique du Président MARTELLY qu'il ne se mettra pas en croix sur la route de l'excellence dans l'éducation dont il a fait l'axe principal de son programme politique, qu'il ne se mettra pas en croix sur la route de la décentralisation des Collectivités Territoriales, qu'il ne se mettra pas en croix sur la route de la régionalisation dans les nouveaux plans d'aménagement du Territoire et, que surtout, il ne se mettra pas en croix sur la route de la nécessaire autonomie administrative et financière du Campus universitaire de Limonade sous la tutelle de l'UEH. Je lui fais confiance qu'il ne se mettra pas au travers de la route de l'histoire.
 
Car, il y a un processus historique presqu'irréversible qui se dessine pour la région du Grand Nord : L'inauguration du Campus Universitaire de Limonade ce 12 janvier 2012, l'inauguration prochaine et la mise en service du Parc industriel de Caracol prévue pour ce 31 mars 2012, la construction de plus de deux mille (2000) unités d'habitations dans le voisinage immédiat du Parc industriel, la reprise annoncée des travaux de réhabilitation de l'Aéroport International du Cap-Haïtien, l'aménagement du couloir touristique autour de la Route Nationale RN6 reliant le Parc National Historique de Milôt et le Centre Ville Historique du Cap-Haïtien à la Région Nord de la République dominicaine dans le cadre du tourisme multi-destination sur l'ile d'Hispaniola, sont autant d'avancées significatives pour relancer durablement la Région du Nord au bénéfice de ses populations.
 
Ce processus de développement mérite d'être accompagné, non d'être bloqué au nom d'intérêts mesquins et inavoués.
 
 
 
Georgemain PROPHÈTE est un ancien Délégué du Gouvernement dans le Département du Nord.