Communiqué de presse
Célébration de la Journée nationale de l'enfant par l'IBESR et la Présidence
· Lancement de la Semaine de l'enfant sous le thème « Ayiti ap dekole ak timoun yo »
· Le Président de la République évoque la possibilité de l'Enfance comme un sixième E dans son programme
· L'IBESR encourage la non-discrimination, l'inclusion, l'organisation, la responsabilisation de la famille, la formation des enfants…
Port-au-Prince, lundi 4 Juin 2012 : Le Président de la République d'Haïti, S.E.M Michel Joseph Martelly, accompagné de la Première Dame,
Mme Sophia Martelly, a officiellement lancé, ce lundi 4 juin, au Palais municipal de Delmas, la Semaine de l'enfant et la Campagne de
sensibilisation en faveur de la santé de l'enfant, à l'initiative de l'Institut du Bien-être social et de recherches (IBESR), principale
institution garante de la protection des enfants, de la femme et de la famille haïtienne. « Ayiti ap dekole ak timoun yo » est le thème retenu.
Tenue à l'occasion de la Journée nationale de l'enfant, la cérémonie, qui a réuni des centaines d'enfants, s'est déroulée en présence des
officiels, de personnalités du secteur de l'enfance ainsi que des représentants d'organisations de coopération avec Haïti. L'éclat de ce
lancement a été rehaussé par plusieurs activités : interprétations artistiques, bribes de phrases de sensibilisation prononcées par les
enfants eux-mêmes. Certaines interventions traduisent, au-delà des problèmes majeurs auxquels sont confrontés les enfants à travers le
monde, les progrès qui ont été déjà réalisés et qui s'accumulent aujourd'hui encore en Haïti en leur faveur.
La semaine de l'enfant entend mobiliser les différents secteurs de la vie nationale autour des droits fondamentaux qui doivent être reconnus
partout aux enfants, et sans discrimination. Il s'agit des quatre piliers de la Convention relative aux Droits de l'enfant, à savoir le
droit à la survie, le droit à l'épanouissement individuel, le droit à la protection contre les influences nuisibles, les mauvais traitements
et l'exploitation, et le droit à participer pleinement à la vie de famille, à la vie culturelle et à la vie sociale.
« L'enfance qui devrait être le plus beau moment de la vie d'un homme et/ou d'une femme est, depuis quelques temps en Haïti, une situation
triste qu'il faut déplorer », a déclaré la Première Dame de la République. Mme Sophia Martelly croit dur comme fer que sans
l'implication de tous les pouvoirs politiques, ce droit à la survie, à l'épanouissement individuel, à la protection contre les mauvais
traitements et à la participation de l'enfant à la vie familiale, culturelle et sociale, est un vain mot.
Ce combat en faveur du développement de l'enfant et son inclusion qu'elle a toujours mené et qu'elle continue de mener encore à travers
les programmes « Aba Grangou », « Manman ak timoun an sante », « Ti manman cheri », « Kore fanmi »…porte Mme Sophia Martelly à prioriser
la question de l'enfance.
La lutte contre la faim et la malnutrition menée par la Présidence a été vivement encouragée (la malnutrition aigue a diminué en moins de
deux ans). La volonté politique est manifeste. La population haïtienne est convaincue que les choses sont en train de changer en Haïti
(environ 40% de femmes dans l'administration publique).
En effet, la représentante de l'Unicef en Haïti, Mme Françoise Ackermans Gruloos, a félicité les actions de l'équipe gouvernementale
pour les efforts consentis au développement de l'enfant. « Avant 2010, l'enfant était en danger en Haïti – il faisait face à des problèmes de
santé, de malnutrition, d'éducation (un enfant sur deux allait à l'école) – aujourd'hui, beaucoup d'énergies ont été développées dans
ces domaines…», s'est-elle réjouie. Les enfants d'Haïti, a-t-elle reconnu, redeviennent tranquillement et surement une priorité dans ce pays.
Pour sa part, la Directrice de l'Institut du Bien-être Social et de Recherches (IBESR), Mme Arielle Jeanty Villedrouin, est d'avis que la
formation des enfants haïtiens est une chance de ces derniers d'être utiles à leur pays. Elle promet, en conséquence, de travailler
ardemment à éradiquer leur vulnérabilité à tous les niveaux en encourageant la non-discrimination, l'inclusion, l'organisation, la
responsabilisation de la famille…
Bien avant le dévoilement de l'affiche de la Campagne de sensibilisation du MSPP, de concert avec la Première Dame et le
ministre de la santé publique, le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, qui a voulu, par sa présence, manifester son
intérêt pour la cause des enfants, a évoqué la possibilité de l'Enfance comme un sixième E dans son programme.
Plusieurs activités, dont ateliers de réflexion, participation des enfants haïtiens de la diaspora, implication des institutions
religieuses, distribution de kits dans les prisons, participation à Livres en folie, débats avec les institutions universitaires,
activités de reboisement, marqueront, cette année, la Semaine de l'enfant.
-FIN-