mardi 3 juillet 2012

Le Président de la République ouvre la voie à l'indépendance du Pouvoir judiciaire en installant ce mardi 3 Juillet les membres du CSPJ


Bureau de Communication de la Présidence
Contact : Bureau de Communication
 
Le Président de la République ouvre la voie à l'indépendance du Pouvoir judiciaire en installant ce mardi 3 Juillet les membres du CSPJ
·         Me Anel Alexis Joseph est nommé Président du CSPJ
 
·         Le Chef de l'Etat encourage les Magistrats à rendre justice à qui justice est due
 
·         Président Martelly réaffirme sa détermination dans la lutte visant à garantir la stabilité des trois pouvoirs
Port-au-Prince, mardi 3 Juillet 2012 : Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, a procédé, ce mardi 3 Juillet 2012, à l'investiture des membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), le premier depuis l'élaboration de la Constitution de 1987.
Les neuf membres, dont une femme, constituant le CSPJ ont juré devant la Nation de respecter la Constitution, les lois et règlements, de veiller au fonctionnement régulier du Pouvoir judiciaire et à la protection des droits des justiciables.
Selon l'article 1er de l'arrêté du 27 Juin 2012, sont nommés respectivement Président, Vice-président et membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire les citoyens:
1. Anel Alexis Joseph
2. Antoine Norgaise
3. Thiers Malette
4. Max Elibert
5. Gustave Pharaon
6. Jean Alix Civil
7. Jean Etienne Mercier
8. Dilia Lemaire
9. Néhémie Joseph
Cette cérémonie de prestation de serment historique s'est déroulée à l'Ecole de la Magistrature en présence des Présidents du Sénat et de la Chambre des Députés, MM. Simon Dieuseul Desras et Levaillant Louis-Jeune, des Juges de la Cour de Cassation, du Premier Ministre, M. Laurent Salvador Lamothe, des membres du Cabinet ministériel, des Magistrats, ainsi que des représentants du Corps diplomatique et Consulaire et de la Société civile.
«La fierté que j'éprouve en ce moment exceptionnel est à la mesure du redoutable honneur qui vous incombe désormais, Mesdames, Messieurs les honorables membres du CSPJ, de vous retrouver aux commandes de cet organe comme les premiers gardiens de l'indépendance de la Justice. Vous entrez dans l'histoire comme les premières personnalités investies de la charge d'organiser l'institution judiciaire, de veiller au fonctionnement régulier et efficace des Cours et Tribunaux, d'approuver les règlements intérieurs des Cours et Tribunaux», a déclaré le Chef de l'Etat. Le Président de la République est convaincu que le pouvoir judiciaire acquiert ainsi de haute lutte sa place légitime dans l'édification de l'ordre démocratique que son régime œuvre à instaurer, de manière irréversible, pour le bien-être de la nation.
«Après plus de deux lustres de tâtonnements, depuis le Décret du 28 décembre 2005 qui créait le premier Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire mort-né, en passant par la Loi du 13 novembre 2007 sur la même matière, deux lustres marqués par des péripéties de toutes sortes, des protestations, des frustrations, des luttes permanentes ponctuées même par des moments de méfiance et de découragement, des grèves, des menaces, mon Gouvernement peut enfin s'enorgueillir de procéder à la cérémonie de ce jour, un pas de géant dans ma politique de renforcement de l'Etat de droit», s'est réjoui S.E.M. Michel Joseph Martelly.
Le Chef de l'Etat qui lutte en vue de garantir la stabilité des trois pouvoirs, rappelle les responsabilités du CSPJ, à savoir :
• appliquer la politique judiciaire de l'Etat ;
• donner son avis sur tout projet de statut général de la fonction publique judiciaire ;
• définir la politique de recrutement des juges et de l'ensemble du personnel judiciaire, d'organiser leur carrière ;
• participer avec le Pouvoir Exécutif à l'élaboration de la politique de formation des juges, des auxiliaires de justice (les greffiers et les huissiers) ;
• préparer le budget du Pouvoir Judiciaire, en tant qu'organe d'administration, de contrôle, de surveillance, de discipline et de délibération.
Exprimant lui aussi sa fierté, le Président de la Cour de Cassation, Me Anel Alexis Joseph, qui joue d'office le rôle du Président du CSPJ, a adressé ses remerciements au Président de la République pour avoir fait le nécessaire pour permettre à cet important organe de devenir finalement un pouvoir indépendant, selon le vœu de la Constitution. Satisfait à l'instar de plus d'un, Me Anel Alexis Joseph croit que le nom du Président Martelly sera gravé en lettres indélébiles dans les annales de l'histoire du pouvoir judiciaire.
«Vous entrez donc dans une nouvelle dynamique sociale, politique et institutionnelle. Entre vos mains puissantes se joue à présent le destin de la magistrature nationale. Soyez donc perpétuellement vigilants dans les combats que vous êtes appelés à mener dans la défense de cette indépendance sans laquelle l'autorité morale qui est l'apanage de vos fonctions ne peut être qu'un leurre», a fait remarquer le Président de la République.
Le Chef de l'Etat, renouvelant ses patriotiques salutations à tous les Magistrats assis et debout, encourage ces derniers à rendre justice à qui justice est due, sans considération de la fortune et du rang, sans discrimination d'aucune sorte : «...Le vœu de la Présidence de la République, c'est que le Temple de Thémis soit et demeure le sanctuaire où le mot du droit s'exprime dans une liberté totale».
En plus de la mise en place du CSPJ, le Président Martelly a nommé l'année dernière un Président, un Vice-Président et cinq Juges à la Cour de Cassation pour compléter entièrement cette institution judiciaire. Ce qui n'avait jamais été le cas depuis 2004.
«L'ordre nouveau est en marche. Il ne s'arrêtera ni ne reculera. Il est irréversible ! Le Chef de l'Etat qui préconise l'instauration de l'Etat de Droit comme l'un des piliers de l'ordre démocratique entend travailler, envers et contre tous, à la consolidation du Pouvoir Judiciaire dans son indépendance fonctionnelle par rapport aux Pouvoirs politiques. Il s'interdit donc toute incursion dans les domaines de compétence du Pouvoir Judiciaire», a déclaré le Président de la République.
-FIN-
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? 
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Me Lamothe-Martelly mwen tap pale nou an --- Résiliation de 6 contrats paraphés par l’ancien premier ministre Bellerive et dénoncés sous le gouvernement de Conille

 mardi 3 juillet 2012
 
  
P-au-P, 3 juil. 2012 [AlterPresse] --- Le premier ministre Laurent Lamothe a annoncé le 2 juillet la résiliation de 6 contrats de reconstruction paraphés par l'ancien premier ministre Jean Max Bellerive et dénoncés sous le gouvernement de Garry Conille.

« Six contrats ont été résiliés, soit pour un montant de 118 millions de dollars américains (…) Nous avons jugé que c'est le bon moyen pour la protection du peuple, de l'État et du gouvernement haïtien », a déclaré Laurent Lamothe en marge d'un conseil des ministres tenu à l'extraordinaire.

Peu de temps après avoir brigué le poste de premier ministre en novembre 2011, Garry Conille avait décidé de constituer une commission d'audit pour analyser les contrats de reconstruction signés par l'ancien premier ministre de l'ancienne administration Joseph Jean Max Bellerive.

Le rapport définitif de cette commission a été remis au gouvernement Martelly / Lamothe pour être ensuite acheminé à la Cour supérieure des comptes qui avait déclaré légale la signature des 41 contrats en question.
Néanmoins, elle a fait savoir que le gouvernement avait le droit d'en rayer, surtout les clauses pour lesquelles il n'y a pas eu encore de décaissement.

« Nous avons tourné la page sur la question des contrats, ce problème est résolu. Nous avons considéré les recommandations de la commission du premier ministre Garry Conille et celle de la Cour supérieure des comptes », ajoute Laurent Lamothe qui parle de décision « pondérée et juste ».
Les contrats annulés concernaient des firmes haïtiennes et dominicaines, dont celles du sénateur dominicain Félix Bautista, qui aurait financé pour plusieurs millions de dollars la campagne présidentielle de Martelly et de sa rivale, Mirlande Manigat.
Selon une enquête de la journaliste dominicaine Nuria Pierra, Martelly aurait continué à recevoir de l'argent de la part de Bautista après son accession à la présidence.

La bureaucratie un obstacle…

Par ailleurs Lamothe a exprimé sa volonté de « limiter » la bureaucratie dans le pays. Selon lui, celle-ci est l'une des raisons qui empêchent « l'atterrissage des projets ».
« C'est un problème qui a toujours existé dans l'administration publique haïtienne », déplore- t- il.
Le premier ministre Lamothe a présenté lors du conseil des ministres tenu à l'extraordinaire, les projets prioritaires de son gouvernement.

Ces projets concernent surtout la reconstruction de batiments publics detruits lors du seisme du 12 janvier 2010, entre autres le parlement, la cour superieur des comptes, le ministere du commerce et de l'industrie, le palais des finances, la Direction générale des impôts (Dgi) et l'hotel de ville de Port-au-Prince.
Des lieux de culture comme le Rex theatre et le Ciné Triomphe seront aussi réhabilités.
Six interventions sont prévues dans le cadre d'un projet d'aménagement touristique de la ville de Jacmel avec un soutien du Venezuela et impliquant notamment la mise au norme et l'agrandissement de l'aeroport.
De plus un parc sportif sera construit dans chaque commune et un parc industriel au morne à cabrit, zone qui accueillera des milliers de "logements sociaux'', prévoient Laurent Lamothe et son equipe. [ srh kft gp apr 3/6/2012 8:35]

Source: Alterpresse,

lundi 2 juillet 2012

Conseil des Ministres spécial au Palais National, ce lundi 2 Juillet.

Bureau de Communication de la Primature

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Note de presse

 
Conseil des Ministres spécial au Palais National, ce lundi 2 Juillet

 

Port-au-Prince, lundi 2 Juillet 2012: Le Bureau de Communication de la Primature informe le public en général et la presse en particulier qu'un Conseil des Ministres spécial s'est tenu au Palais National, ce lundi 2 Juillet, sous la direction du Président de la République, S.E.M Michel Joseph Martelly. 

Des questions importantes liées à la bonne marche des grands dossiers de l'Etat ont été abordées. A cette occasion, l'équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre, S.E.M Laurent Salvador Lamothe a passé en revue le dossier des contrats signés en 2010 par l'ancien gouvernement. A cet égard, des décisions ont été adoptées. 

 

Par ailleurs, le Chef du gouvernement a rappelé que la Commission d'audit formée par l'ancien gouvernement a recommandé d'annuler unilatéralement les contrats pour lesquels aucun décaissement n'a été effectué.

Il a également souligné que, selon la CSC/CA, les contrats ont été attribués en toute légalité et conformément à la loi d'urgence.

La Cours Supérieure des Comptes affirme n'avoir cependant aucune objection à ce que ces recommandations soient appliquées.

 

En ce sens, le Premier Ministre a clairement affiché sa volonté de mettre un terme à cette polémique en proposant au Conseil des Ministres d'appliquer les recommandations produites par la Commission d'Audit et en instruisant le Ministère de la Planification et de la Coorpération Externe d'en assurer le suivi sauf dans les deux cas spécifiques suivants :

 

1-      contrat de Bowenfield pour lequel une somme importante a été décaissée et réaffectée à la réhabilitation des locaux de la Villa d'Accueil, à la construction du Ministère de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales et à la construction de parcs sportifs départementaux. 

2-     contrat concernant la construction des bâtiments du Parlement. 

Le Premier Ministre renouvelle une fois de plus son engagement à faire de la reconstruction du pays l'une des priorités de l'action gouvernementale.

 

 

    -FIN- 

Lancement de l’opération baptisée « BOUCHE TWOU »

Bureau de Communication de la Primature

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Communiqué de Presse

 

Lancement de l'opération baptisée « BOUCHE TWOU », le lundi 12 juillet 2012, dans la zone métropolitaine et de ses environs par le Premier ministre, S.E.M Laurent Salvador Lamothe

 

Port-au-Prince, le 29 juin 2012 : Le Bureau de Communication de la Primature informe le public, en général, et la presse en particulier, que le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communication (MTPTC), a lancé, ce lundi 2 juillet, de concert avec ses partenaires, une opération baptisée « BOUCHE TWOU». 

Ce programme, d'une durée de quatre-vingt-dix (90) jours, concerne la réhabilitation de 37 kms de route dans l'aire métropolitaine de Port-au-Prince. Les tronçons concernés sont les suivants: rue Monseigneur Guilloux, ruelle Alerte, Ave Muller, route des Dalles, rue Laraque, la
ruelle Fouchard, Deprez, rue Magasin de l'Etat, rue D

rue Aubry et la rue du Centre, incluant également les principales artères des communes de Delmas et de Pétion-Ville.

 

Cette opération a pour objectif de faciliter une circulation fluide des véhicules, améliorer le transport public et réduire considérablement les dommages techniques causés aux automobiles. Cette initiative s'inscrit dans une politique de réappropriation de l'espace urbain de la ville de Port-au-Prince qui fait partie des priorités du gouvernement Martelly-Lamothe.

 

Par ailleurs, le gouvernement invite les Agents Exécutifs Intérimaires des communes métropolitaines à participer à la réalisation de cette opération baptisée « BOUCHE TWOU» et de s'assurer du suivi des entretiens de ces routes réhabilitées avec les instances publiques préposées à cet effet.

 

 

-FIN-

L’installation du Directeur Général du dit ministère, Monsieur Carel ALEXANDRE, ce mardi 03 juillet 2012 à 12hres 30 dans ses locaux au #2, rue Bazelais, Delmas 60, zone Musseau.


Ministère de la Défense
Invitation à la presse  #001

INSTALLATION DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

Port-au-Prince, le 02 juillet 2012 : La Direction de Communication du Ministère de la Défense invite la presse parlée, écrite, télévisée et scriptovisuelle à l'installation du Directeur Général du dit ministère, Monsieur Carel ALEXANDRE, ce mardi 03 juillet 2012 à 12hres 30 dans ses locaux au #2, rue Bazelais, Delmas 60, zone Musseau.

Nommé par arrêté présidentiel, Monsieur ALEXANDRE jouera, au coté du ministre Jean Rodolphe JOAZILE, « un rôle de coordination, de contrôle et de liaison de toutes les Directions Techniques et des Services Extérieurs qui dépendent du ministère », conformément à l'article 10 du décret du 31 mai 1990.

La Direction de Communication du Ministère remercie déjà tous les membres de la presse pour leurs présences et l'écho qu'ils donneront à cette cérémonie
 
Jean Venel CASSEUS:
Directeur de Communication
(509) 34540501


Ti Yvon qualifie d'impunité l'emprisonnement d'un Conseiller du Chef de l'Etat --- JUST CRAZY!!!! ----- Breaking News*** Calixte Valentin homme de main du president Zo Kiki Michel Martelly et assassin d’Octanol Derissaint a été transféré au commissariat de Carrefour.

Calixte Valentin homme de main de Martelly et assassin  d'Octanol Derissaint  a été transféré au commissariat de Carrefour.

Manœuvres et tentatives pour libérer  le conseiller privé de Michel Martelly et homme de mains de gros Soso  Calixte Valentin qui a été pour des raisons mystérieuses transféré au commissariat de Carrefour.

Nous rappelons que ce criminel vivait comme un prince au commissariat du Canapé Vert ou il recevait dans une ambiance de fête les hauts dignitaires du pouvoir Martelly-Lamothe

L'impunité se fait roi dans le régime du président Zo Kiki Michel Martelly

--
Ti Yvon,
yvonsurpris@gmail.com
Port-au-Prince, Haiti WI
twitter:  @yvonsurpris
Duvalieriste, Tonton Makout ak Democratie se lèt  ak sitwon
Le mal duvaliérien, qui subsiste très fort jusqu'à aujourd'hui, n'est que la manifestation d'une pourriture au dernier stade de notre mental
"
Gary Victor



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Haiti's new "Constitutional Amendments" re-establishes Laws arbitrarily limiting the basic rights and liberties of citizens. (By Jean Sebastien Roy)

Haiti's new "Constitutional Amendments" re-establishes Laws arbitrarily limiting the basic rights and liberties of citizens


par Jean Sebastien Roy, lundi 2 juillet 2012, 17:27 ·

Haiti's President Martelly recently published a french-language Decree putting in "force"  a lenghtly and troubling series of Amendments to the country's 1987 Constitution (all the while disregarding the legal and still in force 1987 Creole version)
 
Amonsgt these amendments is the abrogation of article 298 of the 1987 Constitution,  which repealed all arbitrary Laws and Decrees adopted during the infamous and bloody  Duvalier dictatorshipl this article had taken the pains to single out 4 specific and notorioulsy arbitrary and discriminatory laws that had marked Haiti's  social and political history.
 
1987 Constitution: ARTICLE 297:All laws, all decree laws, all decrees arbitrarily limiting the basic rights and liberties of citizens, in particular:
a. The decree law of September 5, 1935 on supertitious beliefs;
b. The law of August 2, 1977 establishing the Court of State Security (Tribunal de la Sureté de l'État). 
c. The law of July 28, 1975 placing the lands of the Artibonite Valley in a special status; 
d. The law of April 29, 1969 condemning all imported doctrines;
Are and shall remain repealed.
 
Through this specific amendment to the 1987 Constitution, The Martelly-Lamothe Governmnt has thereby legally re-instituted these Laws.
 
It may be of interest to examine the consequence of the re-establishment of just one of these Laws, the law of April 29, 1969 condemning all imported doctrines, and it's vigourous condemnation  done at the time by the Inter-Commission of Human Rights of the Organization of American States:
 
RIGHT TO FREEDOM OF INVESTIGATION, OPINION, EXPRESSION AND DISSEMINATION OF IDEAS, AND RIGHT TO RELIGIOUSFREEDOM AND FREEDOM OF WORSHIP 
 
The American Declaration of the Rights and Duties of Man 
Article III:Every person has the right freely to profess a religious faith and to manifest and practice it both in public and private. Article IVEvery person has the right to freedom of investigation, of opinion, and of the expression and dissemination of ideas, by any medium whatsoever.
 
1 A. Freedom of investigation, opinion, expression and dissemination          
 
1. Article 26 of the 1957 Constitution sets forth the right to freedom of expression in the following terms:          Everyone has the right to express his opinion on any matter and in any means within his power. The expression of thought, whatever form it takes, may not be subject to prior censorship except when a state of war has been declared.          
Abuses of the right to freedom of speech shall be defined and punished by law, but this shall not infringe upon the right of the freedom of speech. The underlined phrase was deleted from the 1964/1971 text currently in force (Article 26).    
 
Current Haitian legislation contains a number of legal provisions that place considerable restrictions on the freedom of speech. The most important of these is Duvalier's Law of April 28, 1969:          
 
Article 1.  Communist activities, no matter what their form, are hereby declared crimes against the security of the State: all verbal or written, public or private expressions of communist teaching; all propagation of communist or anarchist doctrine by lectures, speeches, conversations, reading, public or private meetings; by tracts, placards, periodicals, newspaper articles, brochures, books, pictures, all written correspondence or verbal contact with local or foreign associations, or with persons involved in spreading communist or anarchist ideas, and receiving, collecting or providing funds directly or indirectly for the propagation of such ideas;          
 
Article 2.  All those, in whatever capacity: bookseller; owner or manager of a printing establishment; owner, manager or lessor of public or private meeting halls; owner, lessor or lessee of residences, religious minister, missionary, preacher, professor, primary school teacher, etc., who may have suggested or facilitated execution of such crimes, or harbored or given assistance to the authors of those crimes shall be declared guilty of the very same crimes;          
 
Article 3. Individuals prosecuted under Articles 1 and 2 of the present law shall be tried before a permanent military court martial proceeding;          
 
Article 4.The authors of an accomplices in crimes listed above shall receive the death penalty, and their goods and chattels shall be confiscated and sold for the benefit of the State;          
 
Article 5. All individuals seized in flagrante delicto engaged in anarchist of terrorist activities are declared outlaws;          
 
Article 6. The present law repeals all laws or provisions of laws, all decrees or provisions of decrees, all decree-laws or provisions of decree-laws that are contrary to it, and it shall be diligently executed by the State Secretaries for the Interior, Defense and/or Justice, as appropriate.          
 
Done in the Legislature, Port-au-Prince, this 28th day of April 1969, in the 166th year of Independence. 
*****
 
The above provisions punish the mere expression of certain ideas or the mere profession, even in private, of certain articles of political belief by the death penalty. No specific action against the duly constituted powers of the state nor the creation of a danger for those powers is needed to make it a crime. Secondly, there is no specific legal definition of the ideologies condemned by this law.
 
  In short, the very broad principle of power granted under Article 2 can only serve as a brake or obstacle to free expression and dissemination of ideas in general. The same latitude is found in the decree of August 6, 1958 which punishes with imprisonment "authors and propagators of false information and rumors that could disturb the peace."
 
The dissemination of ideas by the broadcast media or written press is regulated, in addition to the aforementioned provisions, by a decree-law of June 13, 1950  and by a decree of August 26, 1957
The former decree-law imposes fines and prison on the press for insulting or libeling the President of the Republic, but the truth of the allegation may not be used as a defense (Articles 7 and 13). The second decree takes up the theme of the earlier decree, and calls for additional sentences for authors of "designs, engravings, pictures, writings or any other mode of expression of though (which) is intended to undermine the authority of one or more members of the constituent bodies of the State" (Articles 2 and 3). 
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Jean-Bertrand Aristide, en embuscade à Port-au-Prince. (lemonde.fr)

LE MONDE |  • Mis à jour le 
Que fait Jean-Bertrand Aristide de ses journées ? "C'est la question à 100 000 euros", répond un de ses anciens ambassadeurs. Le retour à Port-au-Prince de l'ancien président, après sept ans d'exil en Afrique du Sud, avait suscité l'inquiétude des "pays amis" d'Haïti. Les Etats-Unis et la France avaient tenté, sans succès, de le retarder, craignant qu'il ne perturbât l'élection présidentielle du 20 mars.

Défiant Paris et Washington, Jean-Bertrand Aristide est rentré deux jours avant le scrutin, et deux mois après l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier, au pouvoir de 1971 à 1986. Peu après sa descente d'avion, l'ancien prêtre des bidonvilles, chassé du pouvoir en 1991 puis en 2004, a dénoncé la mise à l'écart de son parti dans le processus électoral. "L'exclusion de Lavalas, c'est l'exclusion de la majorité des Haïtiens", a-t-il lancé dans ce discours, le seul qu'il ait prononcé depuis son retour en Haïti.

A la fin de son exil, l'ancien président avait annoncé qu'il se consacrerait à l'éducation et aux victimes du séisme de janvier 2010. Selon l'ancien sénateur Gérald Gilles, l'un de ses proches, il se consacre à la relance de la faculté demédecine de l'université de la Fondation Docteur Aristide, créée en 2001 puis fermée en 2004.

"A ma connaissance, depuis son retour, il n'est sorti qu'une fois de sa résidence de Tabarre (près de Port-au-Prince). Il reçoit quotidiennement des visites d'anciens collaborateurs, de diplomates, de personnalités étrangères et de responsables de son parti", raconte l'un de ces visiteurs. Mais il continue derefuser toute interview.

Ce silence donne lieu à diverses interprétations. M. Aristide est toujours "secrétaire général à vie" de Famille Lavalas, un parti qui a connu des scissions durant son exil. Il est question de préparer un congrès du parti et d'arrêter une position avant les élections sénatoriales, prévues en novembre.

"Nombreux sont ceux qui pensent qu'il prépare son retour"

"Dans les milieux politiques et médiatiques, nombreux sont ceux qui pensent que l'ancien président prépare son retour, dit l'ex-diplomate. Il attend sans doute le dégonflement du phénomène Martelly, dont on perçoit les premiers signes, liés aux difficultés de la rentrée scolaire et au débat sur le départ de la Minustah" (Mission des Nations unies en Haïti)", dont le mandat doit s'achever le 15 octobre.

Il a fallu plus de quatre mois au président Martelly pour nommer un premier ministre. Ses deux premiers choix ont été refusés par le Parlement. Le troisième, Garry Conille, un fonctionnaire international, vient d'être accepté par le Sénat.

"Le groupe des 16 - les sénateurs qui ont rejeté les deux premiers candidats - est lié à Aristide", soutient l'analyste Robert Benodin. Deuxième choix de M. Martelly,Bernard Gousse a été vivement critiqué par plusieurs responsables de la Famille Lavalas. Ils lui reprochaient d'avoir réprimé les militants de ce parti alors qu'il était ministre de l'intérieur du gouvernement provisoire, après le départ en exil de Jean-Bertrand Aristide.

Le projet de reconstitution de l'armée, annoncé par Michel Martelly, ouvre un nouveau terrain d'affrontements. Responsable de multiples coups d'Etat et utilisée pour réprimer les opposants, l'armée a été dissoute par Jean-Bertrand Aristide en 1995. Avant même d'en informer le Parlement, le président Martelly a présenté à plusieurs ambassadeurs un projet de 95 millions de dollars pour reconstituer unearmée de 3 500 soldats et un service de renseignement, afin de combattre les"menaces terroristes et les organisations criminelles" ou de "surveiller les organisations extrémistes et les mouvements destinés à répandre l'anarchie".

Cette proposition a suscité "la suspicion, la crainte et la préoccupation" des défenseurs des droits de l'homme et de plusieurs responsables politiques, qui souhaitent plutôt un renforcement de la police afin de préparer le départ des casques bleus.
Dates
Décembre 1990 Jean-Bertrand Aristide, adepte de la "théologie de la libération "" et personnage controversé, est élu président par une écrasante majorité.
1991 Il est renversé par un putsch.
2000-2004 Second mandat, marqué par l'émergence de bandes criminelles, les "chimères", le narcotrafic et la corruption.
29 février 2004 Le président Aristide est évincé du pouvoir sous la pression d'une insurrection armée et quitte Haïti dans un avion américain. Début de son exil en Afrique du Sud.
17 mars 2011 Jean-Bertrand Aristide revient en Haïti.
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
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dimanche 1 juillet 2012

Haïti - Tourisme : Accords de multi-destinations touristiques... ---la compagnie de transport maritime « America Cruise Ferrie » effectuerait deux voyages par semaine entre Mayagüez et Santo Domingo, offrant aux touristes un séjour de deux nuits dans la capitale dominicaine avec un séjour de deux nuit supplémentaires à Cap-Haïtien (Nord d'Haïti).

Haïti - Tourisme : Accords de multi-destinations touristiques...
01/07/2012 13:15:30

Haïti - Tourisme : Accords de multi-destinations touristiques...
La XVI Exposition annuelle, « Bolsa Turística del Caribe (BTC) » (la Bourse du tourisme des Caraïbes), qui se tenait à Santo-Domingo, s'est achevée ce samedi 30 juin avec la conclusion d'accords pour le tourisme multi destinations, entre Porto-Rico, la République Dominicaine et Haïti.

Stéphanie Balmir Villedrouin, la Ministre du Tourisme d'Haïti et sa délégation ont conclu un accord avec la municipalité de Mayagüez (Puerto Rico) afin d'intégrer les meilleures offres de voyages pour permettent deux ou plusieurs destinations pour une différence de prix peu importante. En vertu de l'accord, la compagnie de transport maritime « America Cruise Ferrie » effectuerait deux voyages par semaine entre Mayagüez et Santo Domingo, offrant aux touristes un séjour de deux nuits dans la capitale dominicaine avec un séjour de deux nuit supplémentaires à Cap-Haïtien (Nord d'Haïti). Le voyage au Cap-Haïtien et le retour à Santo-Domingo, se feraient par voie terrestre.

La Ministre haïtienne du Tourisme a également proposée un plan multi-destinations, pour les touristes qui séjournent à Puerto Plata (Nord de la République Dominicaine), d'ajouter 2 nuits à leur séjour à destination du Cap-Haïtien. 

Stéphanie Balmir Villedrouin a également voulu rassurer les acteurs du secteur touristique et les futurs touristes sur la question de la sécurité, en annonçant qu'Haïti aura une police touristique constituée de 1,200 membres pour accueillir, informer et protéger les visiteurs en Haïti, comme c'est le cas de nombreux pays dont la République Dominicaine.




Interrogé par la presse dominicaine sur la question du commerce entre les deux Nations, la Ministre a déploré que la bière dominicaine « Présidente » soit en vente librement en Haïti, alors que la bière nationale haïtienne « Prestige » n'était pas autorisée à la vente en République Dominicaine... Elle a précisé aux journalistes que la contrebande aux frontières faisait perdre mensuellement, plusieurs millions de dollars à Haïti, ce qui justifiait la mise en place de mesures et de réglementation visant à supprimer le commerce illégal entre les deux pays.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-6000-haiti-tourisme-haiti-invite-d-honneur-de-l-exposition-la-bourse-du-tourisme-des-caraibes.html

PI/ HaïtiLibre  
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Vers le renforcement durable de la Police Nationale d’Haïti. --- L’administration Martelly/Lamothe s’engage à fournir ce dont l’institution policière aura besoin pour accomplir efficacement sa mission.


Bureau de Communication de la Présidence

Vers le renforcement durable de la Police Nationale d'Haïti
 
·         Plus de 1 milliard de dollars prévus pour la mise en application du
plan de développement de la PNH 2012-2016
 
·         Le Président de la République charge le CSPN de prendre en urgence
toutes les dispositions pour doter la PNH d'un plan de carrière pour
accompagner celui de développement
 
·         L'administration Martelly/Lamothe s'engage à fournir ce dont l'institution policière aura besoin pour accomplir efficacement sa mission
 
·         Création d'une commission mixte devant assurer le suivi

Port-au-Prince, samedi 30 Juin 2012 : Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, a dirigé, ce vendredi 29 Juin, au Palais National, une réunion de haut niveau sur la Police Nationale d'Haïti (PNH). Ces assises avaient pour objectif d'assurer la cohésion dans le renforcement durable de l'institution policière.
Le Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe, les ministres de la défense, de l'intérieur, de la Justice, des parlementaires, des membres du haut état major de la PNH, le chef civil de la MINUSTAH, les représentants des principaux bailleurs de fonds ainsi que des membres de la Société civile ont participé à ces audiences.
Les discussions se sont déroulées autour de quatre points majeurs :
·         Plan de développement de la PNH sur la période allant de 2012 à 2016 ;
·         Plan de carrière au sein de l'institution policière ;
·         Coordination de l'appui à la PNH ;
·         Vision et stratégie du Gouvernement haïtien.

« Le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) devra s'assurer que le Projet de plan de développement 2012-2016 de la PNH et le Projet de plan de carrière au sein de la Police Nationale d'Haïti reflètent les priorités du gouvernement dans sa politique de renforcement de l'Etat de droit et de restauration de l'autorité de l'Etat. Ces assises doivent y contribuer de manière significative», a déclaré le Chef de l'Etat.
Au terme des discussions, les participants, décidés à se mettre ensemble pour concrétiser ce plan, ont convenu de créer une commission mixte en vue d'assurer le suivi. Sous peu, le CSPN aura à statuer sur ce plan en vue de l'approuver.
Satisfait de la réunion, le Premier Ministre a rappelé que « l'Administration Martelly/Lamothe s'est engagée à fournir à la PNH ce dont elle a besoin pour effectuer un travail efficace et efficient ».
Le plan de développement 2012-2016, présenté par le Directeur général de l'institution M. Mario Andresol, met l'emphase sur la professionnalisation et la modernisation de la PNH.
Il est prévu un budget de plus de 1 milliard 331 millions de dollars américains avec la contribution des bailleurs de fonds internationaux pour la mise en application de ce plan qui prévoit d'ici à 2016 de faire passer l'effectif de la PNH  à 15,106 policiers.
« C'est un plan à l'intérieur duquel nous, les bailleurs de fonds, pouvons nous engager», a annoncé l'ambassadeur du Canada, M. Henri-Paul Normandin. Ont tous abondé dans le même sens, les ambassadeurs des Etats-Unis d'Amérique, de l'Espagne,  de la France, du Brésil, du Japon, du Chili et de l'UE. Ils ont tous félicité le Président Martelly pour son engagement à renforcer la Police Nationale d'Haïti.
La politique de renforcement de la PNH prônée par le Président de la République prévoit aussi une institution policière dotée de moyens –humain et matériel– adéquats pour l'accomplissement de sa noble mission… « La PNH, en effet, s'impose comme un instrument de premier ordre, incontournable dans la mise en place de l'Etat de Droit et l'instauration d'un climat de sécurité attractif pour les investissements qui génèrent l'emploi», a précisé le Chef de l'Etat.
-FIN-