lundi 2 décembre 2013

Cyrus Sibert exhorte "Radio Vision 2000".

Depuis plusieurs semaines, Radio Vision 2000 refuse de répondre formellement à la demande de Me Emmanuel Jeanty, avocat de Cyrus Sibert dans le procès qui l'oppose à Justin Métellus, Directeur départemental Nord de l'Education et Martin Pierre qui s'était présenté sur la dite station comme Chargé de Mission du Palais National pour l'accuser comme auteur de l'attaque contre les Lycées Philippe Guerrier et Dubit Boukman de Cap-Haïtien en date du 28 octobre 2013. Les déclarations diffamatoires de ces deux délinquants étaient publiques et connues de tous. Le 29 octobre 2013, les deux hommes avaient intervenu au micro de Madame Marie-Lucie Bonhomme Opont pour commettre leur forfait en faisant des déclarations mensongères qui ont été relayées sur d'autres médias de la capitale haïtienne et de l'étranger.

Nous exhortons les professionnels des médias haïtiens à collaborer dans le sens de la Justice et de la vérité et les invitons à rejeter les préjugés basés sur notre origine de Journaliste de Province, sur notre caractère de confrère autonome non soumis aux diktats de ténors de la capitale haïtienne et sur leurs rancoeurs motivées par notre capacité à déconstruire les opinions intéressées qu'ils cherchent à imposer au public.

Parce que nous croyons que la démocratie se construit à travers des institutions et l'application des principes, nous avons intenté une action en justice contre les diffamateurs. Aux travailleurs de la presse haïtienne de se montrer justes dans le respect des principes. Car, si une information était assez solide pour être diffusée à répétition sur un media, on ne devrait pas avoir peur ni honte de la communiquer "formellement" à l'avocat de la personne concernée par cette information.

(Lisez: Justin Métellus et Martin Pierre, cités au correctionnel pour diffamation. http://reseaucitadelle.blogspot.com/2013/11/justin-metellus-et-martin-pierre-cites_12.html)


D'une façon générale:

Nous qualifions de corporatiste, le silence des associations de presse et des médias haïtiens qui en 2009 avait protesté énergiquement quand le Ministre Jean-Joseph Exumé avait accusé le journaliste Valéry Numa de liens avec la drogue. Monsieur Numa insistait pour que la lumière soit faite sur un scandale de drogue à Port-de-Paix. Un cas qui est identique au notre, vu qu'il s'agit - [dans les deux cas] - d'accusation dans le but de paralyser le travail d'un journaliste. Pourtant, l'opinion publique peut observer une position différente quand il s'agit de nous.  Discrimination! (Voir : publication dans le journal "LeNouvelliste" "Griefs des Enseignants et de la Société civile du Nord", que nous avions rapporté et pour lequel Justin Métellus et Martin Pierre nous ont attaqué dans la presse. http://reseaucitadelle.blogspot.com/2013/11/les-griefs-des-profs-du-nord-publies.html )

On ne nous dira pas que ce silence est le résultat de notre décision d'exercer notre liberté démocratique d'avoir une opinion favorable au gouvernement en place, car ces mêmes gens qui se comportent en Ponce Pilate vis-à-vis de nous réclament justice pour Jean Dominique qui fut un Journaliste sympathisant de Jean-Bertrand Aristide et du régime Lavalas. C'est plutôt l'incapacité de la société haïtienne à placer les principes au-dessus de la personnalité qui perpétue ce mode de comportements indignes. De plus, Guyler C. Delva n'est pas moins pro-Martelly que nous...

Conséquences, en plus des conclusions de recherches sur les médias haïtiens qui ne nous font pas honneur - (Voir lien au bas de page), la Communauté internationale développe ses propres stations de Radio : "MINUSTAH FM" et RFI (Radio France Internationale). Cette dernière retransmet en direct d'Haiti pour - selon les déclarations de Cécile Mégie, sa directrice - permettre à ses "40 millions d'auditeurs de découvrir Haïti à travers toutes ses facettes." « On veut montrer le visage d'Haïti, tel qu'il est, avec des choses qui marchent, et celles qui sont moins bien » a souligné madame Mégie, Directrice de cette station de radio française qui avait "proclamé "Jean-Bertand Aristide vainqueur des élections du 16 décembre 1990, avant même la fin de la collecte et le décompte des procès-verbaux des bureaux de vote.

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle, Cap-Haïtien, Haiti

"La représentation médiatique d'Haïti est problématique, selon un chercheur de l'UConn." 
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"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Haïti-RD : l’arrêt 168-13 du TC dominicain est « une honte et un déshonneur », selon Hipolito Mejia


L'ancien président dominicain Hipólito Mejía  a déclaré le week-end écoulé qu'il était "désolé et honteux"  du jugement 168-13 de la cour constitutionnelle dominicaine dénationalisant des dominicains d'origine haïtienne. Pour lui,  ce jugement est « une honte et un déshonneur ». 


Selon Mejia cette décision place la République Dominicaine dans une situation très difficile au monde.

Aussi, il a indiqué que  la visite de la Commission inter américaine des droits de l'homme (CIDH) dans le pays est la preuve que « la situation est très grave ».

Pour sa part, l'aspirant  au poste présidentiel pour le parti  au pouvoir PLD Francisco Javier Garcia estime que les Haïtiens vivant dans en République Dominicaine vont beaucoup plus bénéficier de l'arrêt 168/13, car ils auront la possibilité de régulariser leur statut d'illégal.

Il affirme que la République dominicaine a toujours été solidaire avec son voisin Haïti, surtout dans les moments tragiques comme le séisme de 2010. Il a rejeté cette campagne  qui présente le peuple dominicain comme « le bourreau du peuple haïtien ».

« Chaque pays a le droit de prendre des décisions au nom de leur territorialité », a déclaré Javier Garcia, également ministre du Tourisme.

RLJ/HPN

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dimanche 1 décembre 2013

Le Premier ministre réitère l'engagement de son gouvernement à lutter contre le VIH/Sida


A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, ce 1erDécembre 2013, le Premier ministreLaurent Salvador Lamothe, réitère l'engagement de son gouvernement à lutter contre le VIH/Sida, à réduire les cas de décès et les discriminations qui y sont liés. 

Selon un communiqué de la primature L'un des objectifs majeurs cette année est d'accroître le dépistage, le conseil, le traitement et les soins pour les adolescents. 

Le Premier ministre se réjouit des efforts consentis par son gouvernement, à travers le ministère de la Santé de concert avec ses partenaires, en vue de la diminution considérable du nombre de personnes séropositives qui atteint le cap de 3.67 %.« Conformément aux instructions du Président de la République, Michel Martelly, le gouvernement continue de se mobiliser pour augmenter les services de santé et de prise en charge efficaces des personnes infectées, notamment les femmes enceintes, les enfants et adolescents », a affirmé le Premier ministre, à l'occasion de cette Journée mondiale de lutte contre le Sida. 

Le nombre de femmes enceintes ayant fait des tests de dépistage a nettement augmenté, en atteignant le chiffre de 236 174. Par ailleurs, 87% de femmes enceintes séropositives ont reçu un traitement antirétroviral à vie pour la prévention de la transmission mère-enfant. 

Le Chef du gouvernement se félicite de l'augmentation considérable en 2013 du nombre de Personnes vivant avec le VIH/Sida (PVVIH) inscrites pour se faire traiter. En outre, il salue l'élargissement des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) dans 204 laboratoires et dans tous les sites du VIH. Cette structure dispose d'un registre électronique médical couvrant 82 % des soins du VIH et des sites de traitement. 

A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le Premier ministre honore la mémoire des disparus du VIH/Sida et salue le courage des personnes infectées et leurs familles affectées. Il renouvelle sa volonté d'augmenter les services de santé et de les doter de moyens efficaces pour améliorer la qualité des soins et l'appui psycho-social. 

EJ/Radio Métropole Haïti

vendredi 29 novembre 2013

Haiti – République Dom. : Danilo Medina rencontre des hauts responsables militaires sur la gestion de la frontière avec Haiti.--

29 novembre 2013 at 19:43
Danilo Medina
Le Président dominicain Danilo Medina a rencontré, jeudi soir, au palais national des hauts gradés de l’armée, les services de police et des officiers supérieurs qui sont chargés de la mission de protéger la sécurité nationale, en particulier dans les zones frontalières avec Haiti, selon la presse dominicaine.

La réunion s’inscrit dans le cadre de l’évolution des relations entre la République dominicaine et Haïti en ce qui a trait á la nouvelle disposition de la République Dominicaine concernant l’arrêt 168-13 qui définit la nationalité des personnes vivant dans ce pays.

Le Président a exhorté à éviter toute forme de confrontation au niveau de la frontière, afin de calmer les tensions entre les deux pays, rapporte la presse dominicaine.

Le président Danilo Medina a examiné les questions de sécurité nationale, le respect des droits de l’homme et la primauté du droit, a déclaré aux journalistes le procureur de la République, Francisco Domínguez Brito.

Ces derniers jours, environs 500 ressortissants haïtiens qui vivaient en République Dominicaine ont été refoulés en Haïti dans des conditions infrahumaines, suite à l’assassinat d’un couple dominicain attribué à des haïtiens. 4 haïtiens auraient également été tués en signe de représailles.

HaitiNews509

http://www.haitinews509.net/2013/11/haiti-republique-dom-danilo-medina-rencontre-des-hauts-responsables-militaires-sur-la-gestion-de-la-frontiere-avec-haiti/#sthash.mXZ1fOwE.dpbs

jeudi 28 novembre 2013

Boycott BAKARA "PA BANM KOU!" devient "BAN YON KOU!"

Boycott des produits dominicains : Bicha coincé entre BAKARA et BARBANCOURT."PA BANM KOU!" devient "BAN YON KOU!" (Création de )
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HAITI : PEUT-ON PARLER D'OFFENSIVE DES BARONS DE LA DROGUE DANS LE NORD???

Les observateurs s'inquiètent des multiples transferts opérés au niveau du Service de la SDPJ (Service Départemental de la Police Judiciaire) dans le Nord. L'inspecteur de police Eddy T. Sylvain, le responsable, son assistant et plusieurs autres officiers expérimentés du Service ont été exilés dans des endroits qui laissent planer des doutes quand au bien fondé de leur transfert.

Si rien n'empêche de transférer un policier dans n'importe quelle commune du pays, faut-il signaler que le personnel du SDPJ/Nord était en conflit avec un gros cartel de drogue de la zone métropolitaine (capitale haïtienne) avec des ramifications internationales et des connections au sein de la Police Nationale d'Haiti. 

On reproche à ces policiers leur décision téméraire de questionner un homme de main de Jean-Baptiste Pierre Ford, Président du Don Bosco Football Club de Pétion-ville. Une décision qui entraina le démantèlement d'un gang de policiers qui assuraient le transport des cargaisons de drogue de Savane Dianne (Saint Michel de Latalaye) au Port du Cap-Haitien. Aussi, ces policiers, assuraient-ils l'exécution sommaire de citoyens indexés par le baron de la drogue établi à Port-au-prince. La dernière victime connue répond au nom de Richardson Coicy.

Dans la hiérarchie de la Police, on reprochait aux enquêteurs de la SDPJ/Nord le fait qu'ils n'avaient pas respecté l'ordre illégal du Directeur Départemental d'alors, le Commissaire Carl Henry Boucher, qui exigeait que Frantz Etienne, alias "Ti Djo", interpellé par la police, soit interrogé par lui, personnellement. Une recommandation qui est contraire aux principes qui régissent le fonctionnement de la PNH. 

A ce moment là, il était bruit dans la deuxième (2e) ville du pays que des hauts-gradés de la PNH avaient de bonnes relations avec le Baron de la drogue Ford et que de forte somme d'argent a été remise pour empêcher que l'homme de main en détention ne révèle des informations compromettantes. 

Il est clair que le transfert de l'inspecteur Eddy T. Sylvain en dehors du département du Nord, dépasse de loin les attributions du nouveau Directeur départemental de la police nationale dans le Nord. Il est le résultat d'une décision venue de hiérarchie supérieure. 

Vu que parmi les huit (8) policiers en fuite, certain avait promis de faire la peau des agents de la SDPJ parce qu'ils les avaient traité sans aucune considération particulière, considérant qu'au début de l'année 2013, un tueur à gage jamaïcain avait tenté d'assassiner un autre membre du SDPJ/Nord, il est clair que la peur de voir l'inspecteur Sylvain être isolé dans une commune éloignée dans l'Artibonite avant de l'éliminer physiquement se justifie.

Comment pourra t-on construire une police professionnelle quand les agents incorruptibles se retrouvent toujours seuls face aux corrompus, aux trafiquants de drogue et aux criminels prêts à leur faire la peau.

Un dossier à suivre!

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle. 
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Pour mieux comprendre toute l'histoire lisez:

1- Le département du Nord d'Haiti pris au piège du trafic de drogue et de la corruption. (Texte de Cyrus Sibert)
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2013/05/le-departement-du-nord-dhaiti-pris-au.html

2- Haiti-Drogue : Cap-Haïtien sombre dans la réalité des villes frontalières du Mexique. (Texte de Cyrus Sibert)
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2013/03/haiti-drogue-cap-haitien-sombre-dans-la.html

3- Flash!!! Le DGPNH Mario Andrésol, attendu au Cap-Haitien dans le cadre du dossier Croissy, ce citoyen kidnappé puis assassiné par des policiers pour le compte d'un baron de la drogue, selon les témoignages d'un membre du gang en détention. (Cyrus Sibert)
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2012/06/flash-le-dgpnh-mario-andresol-attendu.html
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
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UN NOUVEAU «BRAND » POUR HAITI (Texte de Emmanuelle Gilles)

Récemment j'ai participé à une conférence regroupant les pays de l'Europe de l'Est, sur l'importance de la Coopération régionale. Le présentateur principal était un représentant du gouvernement de la Bosnie et Herzégovine. Tous les pays des Balkans étaient représentés aussi bien que certains pays du Sud comme le Rwanda, le Vietnam, le Liban et la Turquie. 

Le Ministre des Affaires Etrangères de la Bosnie, dans un anglais impeccable a confirmé que l'intégration régionale peut être une puissante source de croissance inclusive et durable. Partout dans le monde, il est constaté que la coopération régionale a contribué à renforcer la stabilité régionale et la croissance dans le commerce, dans les revenus et au niveau de l'emploi. En outre, la coopération dans cette région a permis de faire des avancées dans le dialogue politique et aussi au niveau des relations de voisinage entre les pays, ce qui favorise la réconciliation, la stabilité et une plus grande tolérance.

D'après le représentant, la coopération régionale a contribué aux efforts des pays à s'attaquer aux problèmes de développement – soit par la promotion d'une croissance partagée et une augmentation du niveau de vie ou par l'amélioration de la sécurité des citoyens et des communautés à travers l'observance d'un état de droit. 

J'ai remarqué plus particulièrement en Bosnie-Herzégovine, que la coopération régionale est fondamentale pour reconstruire les liens sociaux, culturels, politiques et économiques, qui étaient souvent fragmentés par l'éclatement de l'ex-Yougoslavie.

En Haïti, nous faisons une expérience de cette fragmentation au niveau national donc avant même de considérer une coopération régionale, nous devons favoriser une entente nationale. Le Représentant de la Bosnie a précisé qu'après 20 ans de confrontation régionale, ils ont appris des enseignements de leur passé et font savoir qu'il est temps de se trouver un nouveau « Brand » qui commence par la paix et la stabilité au niveau national et régional. Notez bien que la Bosnie est partie d'un pays sous l'influence de la communauté internationale vers un Etat ayant fait le choix de la paix et de la stabilité. Des 60,000 soldats qui constituaient les effectifs totaux de la mission de maintien de paix, ils sont maintenant réduits à 600 soldats. C'est une région ou on trouve autant d'atrocités que de «success stories». 

Nous qui avons eu un passé teinté d'assassinats politiques, de coups d'Etat, d'instabilité et de dictatures féroces, ne devrions-nous pas chercher un nouveau « Brand », ouvrir une nouvelle page ?

Lorsque sur mon passage, je me frotte à des concepts aussi grands et nobles, lorsque je vois que des pays aplatis par la guerre remontent leur pente et réussissent, comment alors espérez-vous que je me joigne à des soulèvements improductifs, bêtes, égoïstes que nous affichons comme comportement depuis Dessalines quand je connais l'importance de la paix et la stabilité nationale et régionale dans le développement d'un pays. 

Pendant que nous gaspillons notre temps à nous entredéchirer, à nous fustiger les uns contre les autres dans d'éternelles luttes partisanes et destructives, d'autres peuples avancent à grand pas. Les Dominicains désormais profiteront des mines d'or d'Haïti dans notre partie de l'ile où reposent des gisements d'or massifs pendant que nous perdons du temps à nous déballer. Au regard de notre situation, nous sommes à une croisée de chemin ou notre seule issue salvatrice demeure l'union et la cohésion. Nous ne pouvons plus continuer à regarder l'un et l'autre en chiens de faïence. Quand la moutarde nous monte au nez en voulant un miracle en toute vitesse dans une démocratie utopique, on devient impatient, et on se laisse emporter par une colère insensée. Sauver Haïti ne saurait se faire dans un contexte de déraison, de partisannerie et de polarisation, on doit consentir des sacrifices pour la sauvegarde. Notre devise devrait être notre guide « L'UNION FAIT LA FORCE». Ce noble pari ne saurait être réalisé dans cette constante inimitié qui caractérise notre vie de peuple. Nous devrions nous ranger autour d'une vision commune en dépit de nos désaccords et de nos divergences. 

A quand ce réveil ou nous mettrons nos talents et nos expériences au service du bien commun, en l'occurrence notre pays et notre peuple? A quand le moment où nous mettrons les intérêts de notre pays avant les nôtres ? Force est de constater qu'à l'heure actuelle, en dépit des nombreux cerveaux bien formés, à l'intérieur comme à l'extérieur, le pays souffre de l'absence d'un vrai « think tank » éclairé. Nous nous retrouvons malheureusement avec des partis politiques sans base, sans valeurs avec comme force la destruction sous des prétextes de revendications bidons. Leurs objectifs sont loin de se rendre utile au peuple et au pays quand ils claironnent le départ de chaque gouvernement comme l'unique alternative aux problèmes auxquels nous sommes jadis confrontés. Mais en fait, nul ne demande pour le remplacer par quoi ou par qui? – encore du déjà-vu car le prochain serait soumis au même sort. On penserait qu'ils tireraient les enseignements de ces pratiques, malheureusement, ils passent leur temps à détruire au lieu de se préparer à participer aux urnes et prendre le pouvoir par le mérite de leur slogan et de leur vision comme l'avait fait Daniel Eustache Fignole. 

Cette politique de « Ote toi que je m'y mette » qui date de Dessalines et de Pétion ne nous ont pas appris que tour à tour, ils ont laissé leur peau laissant un pays en flambeau de décennies en décennies. Je comprends que les études d'histoires par cœur n'avaient jamais pénétré notre conscience et notre compréhension, sinon on aurait remarqué qu'Haïti a besoin d'une chance, un « Re-branding ». Ce nouveau «brand » commence d'abord par l'union, la paix, la stabilité et la coopération afin d'avancer. 

Emmanuelle Gilles. 
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Le Premier ministre visite des travaux de rénovation urbaine à Saint-Marc et apporte son appui à la production locale

Port-au-Prince, le jeudi 28 Novembre 2013.- Le Premier ministre, S.E.M. Laurent Salvador Lamothe, a effectué, hier mercredi, à Saint-Marc, une importante visite, à la fois, d'évaluation des travaux réalisés par son gouvernement et d'appui à la production locale. Le Chef du gouvernement, après s'être entretenu avec plusieurs autorités de cette commune, notamment l'honorable député Altès Toussaint, a visité la Place Philipe Guerrier dont la rénovation a été financée à hauteur de 17 millions de gourdes. Le déplacement du Premier ministre l'a conduit à inspecter d'autres chantiers de rénovation urbaine et d'assainissement dans la région.

Par ailleurs, dans le souci de résoudre le problème d'électricité à Saint-Marc, le gouvernement a attribué récemment, trois génératrices qui alimentent la ville en courant électrique. Le gouvernement travaille, parallèlement à la construction d'un nouveau marché public,  au renforcement de l'effectif policier pour protéger les vies et les biens, à l'amélioration du programme de scolarisation universelle, gratuite et obligatoire (PSUGO) et à la disponibilité du programme d'assistance sociale (Ede Pèp) sur le terrain. «Animé de la volonté de réduire la pauvreté extrême et d'accompagner les familles vulnérables, le gouvernement va investir plus de 41 millions de gourdes dans le programme « Ti manman cherie » au bénéfice de milliers de mères de Saint-Marc», a affirmé le Premier ministre Lamothe.

Le Premier ministre a profité de cette occasion pour visiter une usine de transformation et de traitement de produits agricoles et s'entretenir avec des entrepreneurs et investisseurs Saint-Marcois. Le Premier ministre les a rassurés du soutien et de l'accompagnement du gouvernement à la production locale qu'il considère comme un secteur porteur pouvant créer des milliers d'emplois. A la demande de l'agent exécutif intérimaire, M. Jean Rony Eugène qui vante les nombreuses réalisations du gouvernement dans la ville, le Premier ministre a promis la tenue de « Gouvènman an lakay ou » à Saint-Marc, afin de porter les citoyens à faire part de leurs revendications au gouvernement.

Ce court passage du Premier ministre à Saint-Marc lui a permis  d'échanger avec les riverains et d'interagir avec les différentes entités de la ville dans la perspective d'une meilleure harmonisation des actions gouvernementales, au profit du plus grand nombre. 

FIN

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Pour que vienne « le dernier jour de la colère !» (Texte de Robert Lodimus)

                   (Extrait : Idées pour une révolution, inédit)

                  « Ils ignorent que les épées sont données pour que personne ne soit plus esclave. » (Lucain) 
                  
Lorsque, au milieu de l'aube fuyante, nous pensons aux masses haïtiennes, la seule image qui se forme dans notre  mémoire, c'est celle que nous inspirent  les conditions inhumaines d'incarcération du poète Jean Cayrol dans les prisons nazies. Elles étaient tellement dures que l'espérance de vie des détenus, en toute logique, ne pouvait pas aller au-delà de trois mois. Pourtant, Cayrol a survécu durant deux ans dans cette galère de cruauté. Sa survie ne tenait pas seulement du miracle divin, mais encore de l'entraide mutuelle et de la solidarité réciproque. « Chaque prisonnier français, raconte Cayrol, m'a donné une cuiller de soupe pendant plusieurs jours, ce qui m'a fait une assiette de soupe. J'ai pu survivre grâce à cela, parce que je pesais trente kilos à ce moment-là. » 

Avec le temps et à partir de ce témoignage, nous sommes en mesure nous-mêmes de comprendre comment les citoyennes et les citoyens des pays défavorisés, comme Haïti, sont arrivés à résister à l'usure malfaisante de la disette criminogène et à survivre dans les jungles apocalyptiques  de l'appauvrissement criminel.  Dans les bidonvilles, les favelas, les quartiers interlopes, les individus ont appris à partager entre eux leurs maigres ressources alimentaires, à se nourrir mutuellement, tant soit peu, à tour de rôle : fractionner les petites portions de riz, de haricots, d'huile, de sel, etc. pour éviter que la faim tenaillante ne les emporte au cimetière les uns après les autres. Dans les ruelles empestantes, les corridors boueux, les « bols bleus » voyagent d'ajoupa en ajoupa, de taudis en taudis. Et avec un élan de générosité intense, inviolable et un sentiment de fraternité intarissable… C'est cette chaîne solide d'assistance mutuelle qui  empêche, jusqu'à présent,  la flamme de résilience des « misérables » de la planète, victimes de l'insatiabilité du « capital subjuguant »,  de s'éteindre brutalement.

L'université, dispensatrice des grands savoirs intellectuels, vulgarisatrice des brillantes connaissances théoriques sur l'évolution de la science et pour le progrès de la technologie moderne multidimensionnelle, a failli à la tâche noble du développement humain. La célèbre formule « E=mc2 » du physicien Albert Einstein, comme on le sait,  a servi à détruire, plutôt qu'à construire… Et, dans bien des cas, à rabaisser l'individu à un niveau  inférieur à celui de la « bête », plutôt qu'à l' « ennoblir ». Les grandes facultés qui scintillent dans les poumons des universités de Harvard Stanford, Tokyo, Toronto, Paris-Sorbonne, etc. classées les meilleures au monde, n'apprennent pas à leurs futurs diplômés de la Haute finance, comme on l'aurait présupposé,  l'art de sauver, d'améliorer la vie des nécessiteux, mais d'exploiter les masses ignorantes au profit du « capital mortifère ». Qui, selon vous,  ont inventé les formules systémiques qui huilent les moteurs économiques des « États rapaces » et qui tablent sur les techniques de l' « appauvrissement des pauvres »?  Où se trouvent les laboratoires qui  permettent aux « scientifiques serviles », pro-impérialistes, de  concocter malignement ces « méthodes inhumaines » d'aliénation et de subjugation? Ils passent leur temps à peaufiner le « mal »… Polir la « malfaisance ». Sculpter la « méchanceté » au millimètre près de la « perfection » ? Les seuls bénéficiaires des nombreuses recherches qui sont effectuées sur les techniques de fructification et de multiplication du « capital » restent et demeurent les 20% d'individus scélérats qui détiennent 80% des richesses de la planète. La dernière « invention maléfique » porte le vocable de « globalisation ». 

Le soir du 12 janvier 2010 où Port-au-Prince s'est désintégré sous la puissance meurtrière du tremblement de terre, les « corporatocrates », pour adopter le concept de John Perkins, se sont frotté les mains. Ils ont vu dans ce terrible malheur qui a fait au-delà de 200 mille victimes, l'occasion alléchante de réaliser des milliards de profits sur le « capital ». Ce serait simpliste, même bête et idiot d'imaginer que les motivations des pays comme les États-Unis, la France, le Canada… accourus sur les lieux du désastre étaient totalement mues par un élan de philanthropie. Pour les « argentivores », les guerres et les catastrophes naturelles recèlent une logique cynique et une « sadicité » sordide: la capitalisation par n'importe quel moyen, à n'importe quel prix, et dans toutes les situations... Même debout sur les cadavres, les « tenants » de l'impérialisme omnivore cherchent, inventent, créent des occasions inusitées pour gonfler la panse de leurs finances.   

L'éducation, couteau à double tranchant, eu égard à son mode d'utilisation, peut donc se révéler un instrument d'asservissement et/ou de conscientisation. Nous évoquons bien ouvertement le rôle précis que l'enseignement universitaire se prédispose, se réserve dans un contexte d'aliénationqui est celui d'une dictature politique – ou de conscientisationqui se réfère au processus d'une révolution quelconque dans l'environnement intra-sociétal… 

En définitive, l'université forme des agents de perpétuation ou de reproduction des « systèmes ». Dans les deux cas, elle devient  l'« échiquier » sur lequel se glissent également – sans vouloir dire complètement – des pions marqués à l'encre invisible du statu quo : préserver ce qui est, sous le fallacieux prétexte de « choix idéal » pour le présent et l'avenir d'une nation… Néanmoins, rien ne peut demeurer statique sur une terre tournante. Les mentalités évoluent. Les besoins se relayent. Les rêves s'accroissent. Les ambitions s'aiguisent. Les fossés inégalitaires s'élargissent. Les « nouveaux maîtres du  monde » sont piégés, juste pour le mentionner… C'est à ce carrefour que les intellectuels progressistes  – considérés comme des déviants  par les milieux conservateurs et réfractaires – tels que Lincoln, Castro, Sukarno, Lénine, Cabral, Trotski, Allende, Sandino, Zapata, Roumain, Alexis…  interviennent pour requestionner, redéfinir le rôle de l'université en tant que « outil » indispensable  de transfert des savoirs effilés, « courroie » fiable de transmission des connaissances aiguisées, et, en conséquence, repenser et adopter un « curriculum prescrit et réel » qui tienne compte des réalités politiques ambiantes, des nécessités économiques latentes, des revendications sociales urgentes, des aspirations culturelles et identitaires… qui émergent de la conscience révolutionnaire du peuple éveillé.  

Cette dimension analytique échappe facilement aux ressources intellectuelles limitées des gens simples qui, en butte aux pressions lourdes des conditions existentielles de la quotidienneté, ne peuvent pas voir au-delà des nuages opaques, derrière lesquels se dissimulent les grands enjeux hégémoniques et néocoloniaux qui orientent, déterminent la politique intérieure et extérieure des « États » riches, kleptocratiques, arrogants, belliqueux... 

Souvent, les individus s'unissent pour s'ériger contre des femmes, des hommes, des familles, des groupes puissants, au lieu de se dresser contre un « système », objet complexe et résistant duquel résulte une dynamique politique et économique savamment inventée et mise en place pour les besoins de la cause de l'impérialisme monopolistique et monolithique. Les « dépossédés » de la terre doivent comprendre que, pour changer leur sort, il ne leur sera jamais suffisant de faire éclater leur colère dans la rue, marcher contre les châteaux et les palais, lancer des pierres contre les vitrines des magasins et les sièges des multinationales, enflammer des pneus sur les chaussées goudronnées, crier « à bas » jusqu'à l'épuisement de la corde vocale. Le grenier politique des pays émergents ou en voie de développement regorge de flagorneurs au service inconditionnel du «capital », et complètement subordonnés, nettement soumis au diktat des « États dominants ». Dans les situations politiques explosives, la communauté internationale qui dirige l'orchestre politique mondial parvient toujours à trouver – et sans difficulté – un « piètre instrumentiste», « un rossignol des bois », un « vilain et médiocre sorbonnard »  pour remplacer un « président fantoche ». Le président américain Franklin D. Roosevelt aurait déclaré ironiquement, en faisant allusion à la bamboche et orgie politiques somozistes : « Somoza est peut-être un fils de pute, mais c'est notre fils de pute… » En 1422, époque lointaine de Charles VII et du duc d'Uzès, pair de France, l'équivalence donnerait : « Le roi est mort, vive le roi…! » De manière cocasse, Somoza hérita Somoza; Duvalier succéda à Duvalier; Kabila remplace Kabila… Et cela, même lorsqu'un poète révolté, comme Rigoberto Lopez Pérez, un 21 septembre 1956 au Nicaragua, décida de sacrifier son art pour accomplir un acte courageux, quoique le geste héroïque fût suicidaire et ultime.  Il assassina le président Anastasio Somoza Garcia et fut abattu sur-le-champ. Poète, il avait 27 ans…

Aucune insurrection populaire, dans un contexte de changement, ne saurait atteindre ses objectifs spécifiques sans bénéficier du soutien d'un secteur de l'armée et de la police.  

En 1789, les militaires se sont rangés aux côtés des insurgés français. Idem, en1917, pour la révolution d'octobre. 7 février 1986 en Haïti, l'observation ne repousse pas la logique…! Car, le « soldat famélique », le « gendarme mal fagoté », le « policier freluquet », tôt ou tard, ils se souviennent que ce sont les corridors sinueux qu'ils doivent longer en zigzagant pour aller retrouver leur épouse ou leur concubine, et leurs enfants! Et, sans surprise, ils refusent d'obtempérer aux ordres…!

Depuis que la talentueuse essayiste Susan George, à l'instar de nombreux autres, nous a révélé  – depuis 1976 –  « Comment meurt l'autre moitié du monde  », nous risquons – par l'inaction, l'immobilisme et la lâcheté – de devenir complices d'un « CRIME GRAVE » : LA DESTRUCTION PROGRAMMÉE DES PAUVRES…     
 
R.L.
 
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

mercredi 27 novembre 2013

HAITI : PEUT-ON PARLER D'OFFENSIVE DES BARONS DE LA DROGUE DANS LE NORD???

Les observateurs s'inquiètent des multiples transferts opérés au niveau du Service de la SDPJ (Service Départemental de la Police Judiciaire) dans le Nord. L'inspecteur de police Eddy T. Sylvain, le responsable, son assistant et plusieurs autres officiers expérimentés du Service ont été exilés dans des endroits qui laissent planer des doutes quand au bien fondé de leur transfert.

Si rien n'empêche de transférer un policier dans n'importe quelle commune du pays, faut-il signaler que le personnel du SDPJ/Nord était en conflit avec un gros cartel de drogue de la zone métropolitaine (capitale haïtienne) avec des ramifications internationales et des connections au sein de la Police Nationale d'Haiti. 

On reproche à ces policiers leur décision téméraire de questionner un homme de main de Jean-Baptiste Pierre Ford, Président du Don Bosco Football Club de Pétion-ville. Une décision qui entraina le démantèlement d'un gang de policiers qui assuraient le transport des cargaisons de drogue de Savane Dianne (Saint Michel de Latalaye) au Port du Cap-Haitien. Aussi, ces policiers, assuraient-ils l'exécution sommaire de citoyens indexés par le baron de la drogue établi à Port-au-prince. La dernière victime connue répond au nom de Richardson Coicy.

Dans la hiérarchie de la Police, on reprochait aux enquêteurs de la SDPJ/Nord le fait qu'ils n'avaient pas respecté l'ordre illégal du Directeur Départemental d'alors, le Commissaire Carl Henry Boucher, qui exigeait que Frantz Etienne, alias "Ti Djo", interpellé par la police, soit interrogé par lui, personnellement. Une recommandation qui est contraire aux principes qui régissent le fonctionnement de la PNH. 

A ce moment là, il était bruit dans la deuxième (2e) ville du pays que des hauts-gradés de la PNH avaient de bonnes relations avec le Baron de la drogue Ford et que de forte somme d'argent a été remise pour empêcher que l'homme de main en détention ne révèle des informations compromettantes.  

Il est clair que le transfert de l'inspecteur Eddy T. Sylvain en dehors du département du Nord, dépasse de loin les attributions du nouveau Directeur départemental de la police nationale dans le Nord. Il est le résultat d'une décision venue de hiérarchie supérieure. 

Vu que parmi les huit (8) policiers en fuite, certain avait promis de faire la peau des agents de la SDPJ parce qu'ils les avaient traité sans aucune considération particulière, considérant qu'au début de l'année 2013, un tueur à gage jamaïcain avait tenté d'assassiner un autre membre du SDPJ/Nord, il est clair que la peur de voir l'inspecteur Sylvain être isolé dans une commune éloignée dans l'Artibonite avant de l'éliminer physiquement se justifie.

Comment pourra t-on construire une police professionnelle quand les agents incorruptibles se retrouvent toujours seuls face aux corrompus, aux trafiquants de drogue et aux criminels prêts à leur faire la peau.

Un dossier à suivre!

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle. 
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Pour mieux comprendre toute l'histoire, lisez:

1- Le département du Nord d'Haiti pris au piège du trafic de drogue et de la corruption. (Texte de Cyrus Sibert)

2- Haiti-Drogue : Cap-Haïtien sombre dans la réalité des villes frontalières du Mexique. (Texte de Cyrus Sibert)

3- Flash!!! Le DGPNH Mario Andrésol, attendu au Cap-Haitien dans le cadre du dossier Croissy, ce citoyen kidnappé puis assassiné par des policiers pour le compte d'un baron de la drogue, selon les témoignages d'un membre du gang en détention. (Cyrus Sibert)
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
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But you can't fool all the people all the time."
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Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

lundi 25 novembre 2013

La manifestation anti-gouvernementale n’aura plus lieu devant l’Ambassade américaine à Tabarre.--

(La manifestation des organisations populaires proches de Fanmi Lavalas initialement prévue devant les locaux de l’Ambassade américaine le 29novembre prochain ne s’y tiendra plus.)

25/11/2013

La manifestation des organisations populaires proches de Fanmi Lavalas initialement prévue devant les locaux de l’Ambassade américaine le 29 novembre prochain ne s’y tiendra plus.

L’annonce a été faite lundi par des responsables de la FOPARK. Ils justifient cette décision par le fait que le 29 novembre les portes de l’ambassade seront fermées en raison du Thanksgiving.

Toutefois, ils se disent toujours déterminés à défiler dans les rues de la capitale pour commémorer le 26e anniversaire du sanglant massacre de la ruelle Vaillant. Ils partiront du Bel-Air pour se rendre au Champ de Mars en passant bien sûr par la ruelle Vaillant, à l’avenue John Brown, Lalue.

SE/LM

http://www.lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=37081&idtypetexte