vendredi 26 décembre 2014

Qui conseille le président Michel Martelly?

Le Nouvelliste | Publié le : 22 décembre 2014

On les accuse souvent de mal conseiller le chef de l'Etat et d'être à l'origine de toutes les erreurs politiques de Michel Martelly. Certains estiment qu'ils sont des incompétents et sont à la base de la crise politique que connaît le pays. L'un d'entre eux a avoué au Nouvelliste qu'ils ont effectivement failli à leur mission et ont induit le président Martelly en erreur. Cependant, il soutient que le président Martelly a quand même dans son entourage des gens bien formés et expérimentés. 

« Là où le président en est aujourd'hui c'est parce que nous avons tous (les conseillers du chef de l'Etat) failli à notre mission. Le chef de l'Etat a toutes sortes de conseillers. Ils n'ont pas tous le même niveau et ils sont en conflit pour avoir les bonnes grâces du patron. Cette situation crée une cacophonie autour de Martelly. Du coup, il est mal servi malgré la présence dans son entourage de gens très bien formés et expérimentés. Mais parce que la désorganisation est totale, il est dos au mur aujourd'hui », a confié au Nouvelliste l'un des conseillers du chef de l'Etat sous le couvert de l'anonymat. 

Selon ce conseiller, le rapport de la Commission consultative devrait être analysé par le plus grand nombre de conseillers possible. « A cause de notre incapacité de nous mettre ensemble pour bien servir le président, il a échoué sur bien des points », a avoué ce conseiller, qui est toujours à son poste au palais national. 

Les conseillers de Michel Martelly, les uns sont plus influents que d'autres. Il y en a qui sont visibles et sous les feux des projecteurs. D'autres conseillent le chef de l'Etat dans l'ombre. Une troisième catégorie est totalement inconnue. « Ils sont les amis personnels du président avec qui il a l'habitude d'aller à la plage et le rencontre de façon informelle. Il y a une quatrième catégorie que même moi, conseiller du chef de l'Etat, ne connaîs pas », a révélé au Nouvelliste ce conseiller du président de la République requérant l'anonymat. 

« Le chef de l'Etat a certains conseillers dont je n'ai pas le droit de citer les noms », a indiqué lundi matin sur Radio Magik 9 l'ex-sénateur Joseph Lambert, conseiller du président Martelly. 

Dans une première catégorie de conseillers, il y a, entre autres, les anciens sénateurs Joseph Lambert, Youri Latortue, Michel Clérié. Il y a également Calixte Valentin, Pierre-Richard Casimir, Anne Valéry Milfort, Daniel Supplice, Mario Dupuy, Albert Chancy, Guichard Doré, Pierre-Antoine Louis, Saint Fort Lilè Balthazar, Guy Michel Vincent. Grégory Mayard-Paul, fidèle ami de Michel Martelly, est plus qu'un conseiller pour lui, a indiqué notre source au palais national. « Grégory est comme son alter ego. Avec lui, le président Martelly partage ses bons et ses mauvais moments. Il se défoule sur lui certaines fois… » 

Pour les autres catégories de conseillers du chef de l'Etat, personne n'a voulu citer leurs noms. Le Nouvelliste a beau demander. On ne connaît pas leur identité ni leur salaire, ni rien du tout. Secret d'Etat, dirait-on. 

Les grands conseillers du chef de l'Etat reçoivent en moyenne 200 000 gourdes par mois. Certains autres reçoivent 160 000 gourdes brutes. Notre contact au palais national n'est pas en mesure de dire sur quelle base on rémunère les conseillers du chef de l'Etat. « Il n'y a pas beaucoup de privilèges pour un conseiller, sinon du carburant tous les mois. Aucun d'entre nous ne dispose d'un véhicule du palais national. Cependant, avec notre badge on nous donne un service de VIP dans les institutions publiques comme la DGI, l'OAVCT, entre autres. » 

Naturellement, plus il est influent comme conseiller du chef de l'Etat, plus il jouit de privilèges dans les institutions de l'Etat et même privées. Les conseillers les plus puissants sont, normalement, ceux qui arrivent à gagner la confiance du patron. Pour atteindre ce niveau il faut faire ses preuves. Comment ? « A vous de vous débrouiller. Résultat : une guerre intestine entre les conseillers caractérisée par des coups bas, des mensonges, de l'hypocrisie…» se déroule quotidiennement 

Jamais le chef de l'Etat n'a réuni tous ses conseillers pour discuter sur un problème en particulier. « Il n'y a pas cette pratique au palais, a dit notre contact, sauf quand Laurent Lamothe allait devenir Premier ministre. Certains conseillers ne viennent d'ailleurs que rarement au palais national. » 

Des sénateurs proches du pouvoir, et pas des moindres, tels Wensessclass Lambert et Edwin Zenny, ont vertement critiqué les conseillers du chef de l'Etat qui, selon eux, ont induit le chef de l'Etat en erreur « Ils n'ont jamais été présidents, ils ne savent pas de quoi ils parlent », a rétorqué Joseph Lambert, catégorisé dans le rang des ''grands conseillers'' de Michel Martelly. Selon l'ancien parlementaire, son petit frère, Wensessclass, et le sénateur Zenny « ne font que du blablabla au Parlement. Ils ont une interprétation très limitée d'un président. C'est ce qui explique leurs déclarations infantiles… », a-t-il fulminé, intervenant lundi matin à l'émission Panel Magik sur Radio Magik 9. 

« Au palais national les conseillers sont solidaires les uns des autres, a-t-il dit, « et nous sommes aussi solidaires du président de la République. » Le premier des conseillers de Michel Martelly c'est Martelly lui-même, a déclaré Joseph Lambert. C'est lui qui prend les décisions finales en fonction de ce qu'il a entendu. « Il est le seul à choisir la meilleure attitude, la meilleure voie à suivre », a-t-il dit. 

Pour l'ex-sénateur de la République, lorsqu'on conseille quelqu'un, il revient à ce dernier de juger si les conseils sont bons ou pas. « Le président n'est pas un gamin. Il a des conseillers, il peut aussi s'en passer dans ses prises de décision », a dit Joseph Lambert, qui s'est fait appeler « animal politique ». Il a fait savoir que le président Martelly n'avait consulté ni lui, ni l'ancien sénateur Youri Latortue, ni son chef de cabinet Anne Valéry Milfort, lorsqu'il devait former la Commission consultative. « Il l'a fait tout seul et cela a donné les résultats que nous avons aujourd'hui », a-t-il dit comme pour montrer que Michel Martelly est un grand garçon. 

En revanche, Joseph Lambert a indiqué qu'ils sont solidaires des décisions du chef de l'Etat. « Le président reste attaché à ses conseillers tout comme nous restons attachés à lui dans toutes les grandes décisions qu'il aura à prendre pour la nation », a-t-il dit. 

Acculé par un mouvement de protestation, le président Martelly est obligé de faire beaucoup de concessions pour tenter de sauver son quinquennat. Il a lâché son Premier ministre, libéré les prisonniers politiques, accepté la démission des membres du CEP et demandé au président du CSPJ de se retirer, entre autres. Certains se demandent s'il va garder après la crise les mêmes conseillers ?

Robenson Geffrard 
rgeffrard@lenouvelliste.com

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

jeudi 25 décembre 2014

HAITI-PSUGO-BILAN : les autorités, chiffres à l’appui, lèvent le voile.-

Le Nouvelliste | Publié le : 22 décembre 2014

Trois ans après le démarrage du Programme de scolarisation universelle gratuite et universelle (PSUGO), programme-phare de l'actuelle administration, le souhait du chef de l'Etat d'avoir en classe tous les enfants en âge d'aller à l'école semble, bon gré mal gré, prendre corps. Retour sur ce programme, via un rapport du ministère de l'Education acheminé au journal et qui présente le bilan annuel des deux derniers exercices 2011-2012 et 2012-2013, qui, dès son lancement, aura fait couler beaucoup d'encre.

« Pour l'exercice 2011­2012, le programme (PSUGO, ndlr), par le biais du MENFP, a facilité l'accès à l'éducation de base à un million vingt et un mille cent quarante­quatre (1, 021,144) enfants, tandis que pour cet exercice, à savoir 2012­2013, il a facilité l'accès à plus de un million trois cent quatre­-vingt­-dix-neuf mille cent soixante­-treize (1, 399,173) enfants, soit une augmentation de 378,029 enfants », apprend­on en consultant ce document élaboré par le Ministère de l'Education.

Bien que la Constitution de 1987 consacre l'éducation fondamentale des deux premiers cycles d'enseignement comme charge régalienne de l'Etat, le système éducatif haïtien, lit­on dans ce rapport, à cause de sa faiblesse, est incapable d'absorber de manière satisfaisante une demande scolaire croissante et de fournir un enseignement de qualité.

« Malgré des bonds considérables réalisés par l'Etat en termes de taux de scolarisation (TNS), d'environ 76% en 2003 et avoisinant les 88% en 2011, dans la période qui a suivi, la double nécessité de l'augmentation de l'offre scolaire et de l'amélioration de la qualité de l'enseignement de base reste une priorité de l'Etat haïtien », a estimé Nesmy Manigat, ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, cité par ce rapport­-bilan

En ce sens, le ministère, à travers ce Programme de scolarisation universelle visant à offrir une éducation gratuite aux enfants, prioritairement aux plus nécessiteux sur la période 2011­2016, s'est engagé à augmenter progressivement la proportion de l'offre publique d'éducation, actuellement à 40 %, de 20 %. Durant ces 5 années, le PSUGO sera financé à hauteur de 12 milliards de gourdes environ. Financement qui sera assuré par le Trésor public et d'autres fonds de contrepartie (taxes prélevées sur les appels téléphoniques et sur les transferts d'argent vers Haïti). Ces fonds sont inscrits dans le Programme d'Investissement Public (PIP).

« L'ensemble des activités réalisées au cours de l'année scolaire 2011­2012 a été financé exclusivement par des ressources nationales à hauteur de 1,927,103,189.40 HTG. Une augmentation de 754, 784,810.60 HTG a été enregistrée cette année, soit un montant total de 2, 681, 888,000.00, ce qui donne un taux de financement total de 37% du montant total du projet », précise ce rapport qui entend faire la lumière sur certaines zones d'ombre qui, jusque­là, entouraient la réalisation de ce programme.

Parmi quelques­unes des principales activités entreprises dans le cadre du PSUGO, on dénote : subvention des enfants dans des écoles non publiques, élimination des frais scolaires des enfants des écoles publiques, audit des écoles inscrites dans le programme, prise en charge des enfants des rues et construction de nouvelles écoles publiques.

Par ailleurs, depuis son démarrage, le PSUGO a essuyé moult critiques venant d'acteurs et d'observateurs du système éducatif, en partie en raison de certaines irrégularités qui ont entaché son implémentation, à savoir : paiement en retard des écoles inscrites dans le programme, absence de données fiables (faute d'audit), augmentation accélérée des doléances des responsables d'établissements scolaires insatisfaits, déficit de communication autour du programme, etc.

« Le PSUGO, qui en est déjà à sa troisième année d'exécution, a pris en charge, pour l'exercice précédent, l'intégralité des frais de scolarisation d'environ 1,4 million d'enfants répartis dans 10 710 établissements scolaires à travers les 10 départements géographiques du pays », précise Allison Llera, responsable de suivi de ce programme à la Primature, indiquant au passage que l'État haïtien a versé à ces écoles plus de 2,6 milliards de gourdes de subvention, dont plus de 803 millions de gourdes versées aux écoles publiques. « Pour l'exercice 2012­-2013, a­t­elle poursuivi, 943 enfants des rues ont été pris en charge complètement.»

Le bilan fait état de deux catégories de bénéficiaires du PSUGO : les bénéficiaires directs ainsi que les bénéficiaires indirects. Dans la première catégorie, on y trouve les enfants, âgés de 6 à 12 ans, accueillis dans les 10 710 écoles (publiques et non publiques) réparties dans les dix départements du pays. Les départements de l'Ouest, de l'Artibonite et du Nord arrivent en tête du classement avec respectivement 41%, 18% et 12% de ces enfants répartis dans 8 087 établissements scolaires.

La seconde catégorie de bénéficiaires regroupe d'abord les ménages desquels ces enfants sont issus ; ensuite, les professionnels de l'éducation affectés partout dans le pays (professeurs, instituteurs, directeurs, censeurs, personnel administratif, etc.), profitant des emplois générés par le programme dans la perspective de résorber le taux de chômage. En ce qui concerne cette sous-catégorie, le rapport informe que plus de cinq mille enseignants ont été recrutés en vue de renforcer le personnel existant dans les anciennes écoles publiques transformées en double vacation, et d'en doter celles nouvellement créées.

« En effet, ce programme va permettre, à court et à moyen terme, aux parents de ces enfants, sur le plan microéconomique, de réaliser une certaine épargne sous une forme ou une autre. Enfin, à long terme, c'est le pays en général qui bénéficiera d'un tel programme vu qu'il favorisera la formation et la constitution d'un capital humain nécessaire à son décollage économique », a expliqué le ministre Nesmy Manigat.

Faciliter l'accès gratuit aux deux premiers cycles de l'enseignement fondamental à 1,5 million d'enfants âgés de 6 à 12 ans ; assurer la gratuité de l'éducation de base à tous les enfants dans les écoles publiques en éliminant les contributions scolaires ; recruter et former huit mille cinq cents (8 500) nouveaux enseignants ; et, enfin, construire 800 nouvelles écoles publiques, sont, entre autres, les objectifs spécifiques à atteindre au terme du quinquennat du président Martelly.

« Rien que pour cet exercice, 72 écoles sont en train d'être construites ou rénovées à travers tout le pays dans le cadre du Programme PSUGO », a déclaré Allison Llera, qui a tenu à souligner que ces infrastructures scolaires sont en train d'être érigées dans les coins les plus reculés du pays. Par exemple, à Pointe des Mangles dans l'Artibonite, Damé dans le Nord­ Ouest, Sarazin dans le département du Centre, etc.

« Près de 3 milliards de gourdes seront nécessaires pour cette année, dont près d'un tiers devrait provenir du Trésor public », a fait savoir le ministre Manigat. Pour rappel, le PSUGO est financé essentiellement grâce au Fonds national pour l'Éducation (FNE), à hauteur de 1,9 milliard de gourdes, et du Trésor public, à hauteur de 800 millions de gourdes, pour un total de 2,7 milliards de gourdes. Cette enveloppe servira à payer les frais de scolarité pour quelque 1,4 million d'enfants dans les écoles publiques et non publiques incluant les enfants des écoles communautaires fraîchement nationalisées. « De plus, 10 millions de gourdes seront destinées à la prise en charge de 1 200 enfants des rues », prévoit ce rapport du MENFP établissant le bilan des dépenses et décaissements enregistrés dans le cadre du PSUGO pour ses deux premières années d'exercice.

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Nomination du citoyen Evans Paul comme nouveau Premier ministre.-

Port-au-Prince, jeudi 25 Décembre 2014 : Le Secrétariat Général de la Présidence informe la population haïtienne que, le Président de la République, Son Excellence Michel Joseph MARTELLY, conformément à la Constitution et après consultation avec les Présidents du Sénat et de la Chambre des députés, a nommé, par Arrêté présidentiel, en date du 25 Décembre 2014, le citoyen Evans PAUL, Premier ministre, aux fins de former un nouveau gouvernement, par suite de la démission du Premier ministre Laurent LAMOTHE et de son gouvernement.

-FIN-
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Haïti - FLASH : Un Premier Ministre définitif en cadeau de Noël !

25/12/2014 06:00:30

Mercredi, outre son traditionnel message de Noël à la Nation, le Président Martelly a annoncé qu'après concertation avec les Présidents des 2 chambres, 3 noms ont été retenus, il s'agit d'Herve Day, ex-Ministre de la Planification, Charles Jean Jacques, Ministre des Affaires sociales et Evans Paul de la « Konvansyon Inite Demokratik » (KID). Un arrêté présidentiel confirmera ce jeudi 25 décembre, le choix définitif du Premier Ministre d'Haïti parmi l'un de ces 3 noms.

Message du Président Michel Martelly :
« Mes Frères et sœurs des quatre coins d'Haïti et à l'étranger,

Je sais que la fête de Noël est un moment important dans la vie de chaque haïtien.

Cette journée est spéciale parce que Noël c'est la fête de la paix, de la solidarité l'un avec l'autre. Ce est un temps qui nous invite à partager, un temps pour nous de se entendre, pour se joindre à l'autre. Ce est un moment qui demande réflexion, afin que nous puissions résoudre les problèmes qui nous ont mit dos à dos.

Haïtiens, haïtiennes,

Comme je l'ai toujours dit, s'est dans le rassemblement que nous allons trouver la force pour développer le pays. Ce jour de Noël c'est un message de fraternité, de réconciliation, et d'amour que je vous apporte. C'est dans ce même esprit de Noël que j'ai invité plusieurs leaders de partis politique, de plusieurs associations à un dialogue pour nous permettre de changer le pays. 

Nous sommes tous des haïtiens. Nous avons tous le droit de dire notre mot, pour faire entendre notre voix dans les affaires du pays. Tout cela peut être fait dans le respect de l'autre, dans le respect de tous.

J'ai beaucoup de confiance dans la capacité de chaque haïtien de faire ce qui est bon pour le pays. Je sait que le rassemblement et de bonnes actions nous mèneront sur le chemin de la démocratie et du développement.

Pour que le pays puisse avancer, beaucoup de sacrifices et de compromis ont été fait.

Parmi c'est sacrifices, le Premier ministre Laurent Lamothe a remit sa démission ainsi que son gouvernement. Donc, comme l'article 165 de la Constitution le demande, j'ai nommé la ministre de la Santé publique, Mme Florence Duperval Guillaume comme Premier ministre pour une courte période, de sorte que l'Etat puisse encore continuer à fonctionner.

Aujourd'hui j'ai reçu le Président du Sénat et de la Chambre des députés, pour discuter du choix d'un nouveau Premier ministre.

Après ces consultations, 3 noms ont été retenus pour le poste de Premier Ministre : MM. Herve Day, Charles Jean-Jacques et Evans Paul. Demain 25 décembre un arrêté présidentiel va confirmer le choix définitif. En ce jour de Noël, nous demandons au Seigneur de veiller sur Haïti, sur ses enfants ici et à l'étranger. J'invite tout le monde à rester calme. 

Je vous souhaite à tous santé, bonheur, de paix et de succès.

Joyeux Noël, Bonne Année.

Que Dieu vous bénisse.

Que Dieu bénisse Haïti.

Merci. »

HL/ HaïtiLibre
Haïti - FLASH : Un Premier Ministre définitif en cadeau de Noël !
25/12/2014 06:00:30

Mercredi, outre son traditionnel message de Noël à la Nation, le Président Martelly a annoncé qu'après concertation avec les Présidents des 2 chambres, 3 noms ont été retenus, il s'agit d'Herve Day, ex-Ministre de la Planification, Charles Jean Jacques, Ministre des Affaires sociales et Evans Paul de la « Konvansyon Inite Demokratik » (KID). Un arrêté présidentiel confirmera ce jeudi 25 décembre, le choix définitif du Premier Ministre d'Haïti parmi l'un de ces 3 noms.

Message du Président Michel Martelly :
« Mes Frères et sœurs des quatre coins d'Haïti et à l'étranger,

Je sais que la fête de Noël est un moment important dans la vie de chaque haïtien.

Cette journée est spéciale parce que Noël c'est la fête de la paix, de la solidarité l'un avec l'autre. Ce est un temps qui nous invite à partager, un temps pour nous de se entendre, pour se joindre à l'autre. Ce est un moment qui demande réflexion, afin que nous puissions résoudre les problèmes qui nous ont mit dos à dos.

Haïtiens, haïtiennes,

Comme je l'ai toujours dit, s'est dans le rassemblement que nous allons trouver la force pour développer le pays. Ce jour de Noël c'est un message de fraternité, de réconciliation, et d'amour que je vous apporte. C'est dans ce même esprit de Noël que j'ai invité plusieurs leaders de partis politique, de plusieurs associations à un dialogue pour nous permettre de changer le pays. 

Nous sommes tous des haïtiens. Nous avons tous le droit de dire notre mot, pour faire entendre notre voix dans les affaires du pays. Tout cela peut être fait dans le respect de l'autre, dans le respect de tous.

J'ai beaucoup de confiance dans la capacité de chaque haïtien de faire ce qui est bon pour le pays. Je sait que le rassemblement et de bonnes actions nous mèneront sur le chemin de la démocratie et du développement.

Pour que le pays puisse avancer, beaucoup de sacrifices et de compromis ont été fait.

Parmi c'est sacrifices, le Premier ministre Laurent Lamothe a remit sa démission ainsi que son gouvernement. Donc, comme l'article 165 de la Constitution le demande, j'ai nommé la ministre de la Santé publique, Mme Florence Duperval Guillaume comme Premier ministre pour une courte période, de sorte que l'Etat puisse encore continuer à fonctionner.

Aujourd'hui j'ai reçu le Président du Sénat et de la Chambre des députés, pour discuter du choix d'un nouveau Premier ministre.

Après ces consultations, 3 noms ont été retenus pour le poste de Premier Ministre : MM. Herve Day, Charles Jean-Jacques et Evans Paul. Demain 25 décembre un arrêté présidentiel va confirmer le choix définitif. En ce jour de Noël, nous demandons au Seigneur de veiller sur Haïti, sur ses enfants ici et à l'étranger. J'invite tout le monde à rester calme. 

Je vous souhaite à tous santé, bonheur, de paix et de succès.

Joyeux Noël, Bonne Année.

Que Dieu vous bénisse.

Que Dieu bénisse Haïti.

Merci. »

HL/ HaïtiLibre

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mardi 23 décembre 2014

Haïti-RD : la crise en Haïti pourrait affecter des projets binationaux.-

La crise politique dont Haïti fait face actuellement risque d'affecter l'exécution de 3 grands projets binationaux avec la République dominicaine, selon ce qu'a fait savoir le Ministre de l'Industrie et du Commerce dominicain José Del Castillo Saviñón.

Ces projets concernent des programmes d'investissement privés liés à la production de canne, le tourisme et le commerce.

Le Ministre José Del Castillo Saviñón a révélé qu'Haïti et la République dominicaine ont identifié trois grands projets binationaux: un qui comprend le développement d'une exploitation agricole en utilisant une échelle de moulin à canne dans la province frontalière d'Elias Pina et Belladère; un autre le tourisme (multi destination) entre les provinces de Pedernales et Anse-à-Pitre ; et le troisième projet implique une zone économique spéciale dans la province de Dajabón et Quanaminthe par des entrepreneurs privés des deux côtés.

Le ministre affirme qu'Haïti et la République dominicain continueront à faire des affaires mais que cette situation qui prévaut dans le pays voisin, il cite avec entre autres la démission du premier ministre Laurent Lamothe, risque d'influencer  les accords entrepris et le processus du dialogue pourrait être affectés.

A rappeler qu'Haïti est le deuxième plus grand partenaire commercial de la République dominicaine avec un montant de 1million 437 mille dollars américains pour l'année 2013.

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Le Coup d'Etat d'Aristide/LAVALAS contre Martelly/TET KALE, en 7 points. - (Texte de Cyrus Sibert)

Haïti est un pays paralysé par la démagogie, le mensonge et une élite rétrograde.

J'ai entendu, sur un media de la capitale haïtienne, un commentateur politique se demander : comment Martelly est-il arrivé là ?

La réponse est simple et claire : 

1- Le projet de Coup d'Etat d'Aristide contre Martelly....Me pwojè koudeta Lavalas la!

Depuis son retour d'exil en 2011, l'ancien Président Jean-Bertrand Aristide qui n'a pas pu faire basculer le 2e tour des élections présidentielles a mis en place un plan visant à miner le pouvoir du Président Martelly avec quelques parlementaires qui lui sont restés fidèles. Des sénateurs ont pris part à plusieurs réunions avec l'ancien Président. Ils n'ont jamais caché leur projet de bloquer Martelly et de créer le chaos en Haïti. Le Sénateur Moise Jean-Charles traduit ce projet en un mot créole qui explique tout : KATCHOUBOUMBE (Chaos). Il l'a toujours répété : " Nous allons combattre Martelly jusqu'à créer en Haïti, un « katchouboumbe » qui l'obligerait à démissionner pour être remplacé par un gouvernement provisoire qui aura la tâche d'organiser des élections générales dans le pays." L'objectif du parti d'Aristide est de revenir au pouvoir à partir d'une transition qui lui permettrait de mettre en place un Conseil Électoral et de falsifier les élections.

2- Coincée par la politique du gouvernement qui visent à faire augmenter les recettes publiques i.e. faire payer les taxes, les impôts et combattre la contrebande, la bourgeoisie traditionnelle, propriétaire de grands médias en Haïti, a facilité une campagne de diffamation sur ses organes de presse. Donc, depuis 2012, Moise Jean-Charles, John Joël Joseph, Wesner Polycarpe et d'autres parlementaires ont accès facile pour raconter n'importe quelle ineptie sur des médias haïtiens. D'ailleurs, certains commentateurs politiques avaient annoncé l'avenir de Michel Martelly en brandissant l'exemple du Président équatorien Abdalá Bucaram connu sur le nom de « El Loco ». Devenu Président, ce dernier a dû abandonner le pouvoir après que l'élite, la classe politique et les médias de son pays eu créé une perception négatif de folie, incitant la population équatorienne à le rejeter. El loco a été destitué par le parlement de son pays. (Nous reprenons là, une approche de Daly Valet sur Radio Vision2000, quelques semaines après l'élection du Président Martelly.)
Depuis lors, pas une semaine sans que des parlementaires ne parlent de l'éventualité de mettre le chef de l'Etat en accusation et de le destituer.

3- Le projet de l'ancien Président Aristide a tristement rencontré les intentions des mauvais perdants, de pédants, des jaloux et aigris de la société civile, des organisations de droits humains, de partis politiques impopulaires et des cadres bénéficiaires d'instabilité, de chaos et de transition. Ils se sont rencontrés pour former le MOPOD (Mouvement de l'Opposition Democratique), une monstruosité, montée de toutes pièces, avec l'unique objectif de fomenter un coup d'Etat contre le Président Martelly et son mouvement TET KALE. Depuis 2012, soit moins d'un an après l'investiture du Président Martelly qui a passé plusieurs mois sans pouvoir installer un nouveau Premier ministre, ces conspirateurs accusent sans preuve, la Présidence de violation des droits humains, de corruption, de dérives, etc… En septembre 2012, ils organisaient leur première manif anti-gouvernementale. Avez-vous déjà vu des gens sain d'esprit procéder à des évaluations avant que le sujet d'évaluation ait produit quoi que ce soit ?  Eh bien, c'est la réalité en Haïti. Poussés par leurs préjugés à l'endroit du Chef de l'Etat, les conspirateurs ont crié « ABA Martelly » quelques mois après son investiture. Ils ont accusé sans preuve le Président Martelly de mettre sur pied une « Milice rose » et ont même attaqué la nationalité du Chef de l'Etat, l'accusant d'être un citoyen américain, un italien, etc. Cela, alors que les rapports internationaux sur les libertés d'expression et de presse prouvent des progrès en Haïti. En effet, depuis l'arrivée du pouvoir TET KALE, Haïti ne cesse de progresser dans plusieurs domaines. Dans le dernier Rapport de RSF (Reporters Sans Frontières), sur le plan international, le pays est classé 47e, derrière les Etats-Unis et dans le domaine de la corruption, Haïti a progressé de 14 places, en 3 ans.

4- Ne pouvant pas mobiliser la population contre le Chef de l'Etat qui jouit encore d'une popularité indéniable, les conspirateurs ont dans un premier temps cherché à retourner le Premier ministre Garry Conille contre le chef de l'Etat lui démontrant que la Constitution amendée fait de lui le véritable Chef de la République. Ce qui a provoqué une situation de tension entre le Chef de l'Etat et son Premier Ministre Conille, choisi dans le but de mettre en confiance les bailleurs de fonds et de lancer les chantiers de la reconstruction. 
Ensuite, les conspirateurs ont tout fait pour bloquer la machine électorale avec l'espoir d'utiliser la non tenue des élections comme justification pour faire accepter leur Coup d'Etat. En ce sens, depuis environ 10 mois, le Sénat n'arrive pas à organiser une séance sur le vote de la loi électorale votée par les députés. 
Tandis que, sur les médias et dans la presse internationale les 6 sénateurs qui ont bloqué le processus n'ont jamais caché leur objectif qui consiste à renverser le Président de la République i.e à fomenter un Coup d'Etat contre le Président Michel Martelly, la propagande des conspirateurs continue d'accuser le chef de l'Etat de ne pas manifester aucune volonté d'organiser des élections en Haïti.

5- Sans aucun gène, ces conspirateurs qui ont utilisé leur campagne mensongère pour accéder au Conseil Electoral Provisoire, cherche aujourd'hui à faire main basse sur le gouvernement et la Cour de Cassation en évoquant une mauvaise perception autour de ces institutions d'Etat. Or, tout le monde sait que cette mauvaise perception a été créée de toute pièces par les médias qu'ils contrôlent.

6- Le problème du pouvoir en place est l'absence de gestion politique. Si au Palais National, on pense que les bonnes intentions, les réalisations humanitaires ou le fait de visiter les anciens chefs d'Etat allaient changer les démons en anges, à la Primature on passe plus de temps dans des rencontres sur l'exécution des projets, sur les plans spéciaux de développement, espérant que les résultats convaincront les acteurs politiques nationaux à contribuer au changement en renforçant la stabilité. Il n'y a aucun dispositif pour empêcher l'opération d'infiltration et de noyautage du pouvoir -- s'il existe un, il est inefficace. Les conspirateurs arrivent toujours à écarter les personnages capables d'aider le pouvoir à faire échec à leur projet de Coup d'Etat. Ils envahissent l'espace – même privé – du Chef de l'Etat et du Premier Ministre, ne laissant aucune possibilité pour des rencontres stratégiques. Un homme d'expérience comme Stanley Lucas est maintenu à l'écart et traité en parent pauvre. Quand on leur demande de créer une organisation politique pour soutenir le Chef de l'Etat, un parti dénommé TET KALE, dont tous les membres sont des candidats, voit le jour. Dans le Nord, TET KALE a 7 branches, tous des opportunistes qui cherchent à devenir candidats profitant de la popularité du Chef de l'Etat. Aujourd'hui, la réalité saute aux yeux. Le parti TET KALE a  plus été un instrument de luttes internes pour le pouvoir qu'un outil capable d'aider le Président Martelly à encadrer les masses et fidéliser les bases.
 
7- Entre-temps, les extrémistes font flèche de tout bois. Ils cherchent à diviser la société, cherchant à dresser des groupes sociaux l'un contre l'autre. Ils font la promotion d'affrontement, de la haine basée sur la couleur de la peau : Noirs contre mulâtres, Pitit Dessalines contre Pitit Pétion. Dans les manifs, les lavalassiens, partisans d'Aristide, attisent la violence en annonçant qu'ils auront à brûler leurs adversaires politiques « Nou pral boule yo ». Des manifestations violentes remplacent les protestations pacifiques et démocratiques. On se demande, qu'attend l'équipe au pouvoir pour comprendre que le moment est venu de rassembler tous ceux qui n'acceptent pas de marcher sous le leadership d'Aristide, de former une Coalition Nationale pour la Stabilité et le Progrès. Des organisations politiques comme l'OPL (Organisation du Peuple en Lutte), le FRN (Front pour la Reconstruction Nationale), AAA (Ayiti An Aksyon), RESPÈ et d'autres organisations de base qui refusent de faire le jeu d'Aristide ni de marcher sous son leadership, devaient être des alliés. Sur le terrain, ils existent plusieurs dizaines d'organisations, de leaders communautaires qui veulent aider. Mais, comment le faire quand tous les espaces du pouvoir sont envahis par des menteurs, de bluffeurs, des démagogues et mauvais coucheurs qui trompent le Président Martelly, pensent plus à se tirer d'affaire au lieu de construire un projet politique allant dans le sens du renforcement de l'Etat de droit et de la modernité.

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti
11 décembre 2014 
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.