mercredi 25 février 2015

L'américain Paul Kendrick mise sur la capacité d'indignation des haïtiens.- (Texte de Cyrus Sibert)

[« On [pédophile] peut être arrêté à l'étranger…[m]ais les conséquences judiciaires … seront moins bien sévères… » Conseil de l'organisation pédophile NAMBLA à ses membres.]

Mr. Paul Kendrick, militant américain et protecteur des enfants, a défié une ordonnance de la Cour Fédérale Américaine de Portland de l'Etat de Maine en rendant publiques certaines informations confidentielles placées, jusque-là, sous les verrous de la Cour. Les informations divulguées établissent un lien solide entre l'organisation pédophile NAMBLA (North American Man and Boy Love Association) et l'orphelinat Saint Joseph Home for Boys de Delmas 91. En agissant ainsi, M. Kendrick s'attire les sanctions du juge, John A. Woodcock Jr, qui avait placé sous secret judiciaire toutes informations découvertes durant les échanges de documents entre les parties au procès, i.e. durant le processus de recherche ou « Recovering process ».

Inspiré de Dr. King, Mr. Kendrick avait décidé d'affronter le statu quo dans le but de mettre un terme à l'exploitation multiforme des enfants haïtiens par un réseau de pédophiles américains fonctionnant en Haïti sous le label de l'humanitaire. Heureusement, le Juge John A. Woodcock, Jr s'est contenté de le condamner à payer les frais juridiques de la partie demanderesse ou du conseil de défense de Mr. Geilenfeld d'avoir eu gain de cause en plaidant que Mr. Kendrick avait violé ledit secret judiciaire. 
 
Cette décision défraie la chronique en raison du fait que certains militants américains des droits de l'enfance qui y voient un conflit entre « l'obligation légale » dont fait l'objet tout citoyen américain de rapporter les abus faits aux enfants, les menaces auxquelles les enfants sont exposées et le respect scrupuleux du SECRET JUDICIAIRE. Il y a une vocation selon laquelle : Des informations faisant état de la présence de membres de la NAMBLA au sein d'un orphelinat en Haïti devaient être rendues publiques en vue de protéger les enfants qui s'y trouvent. Il en résulte une mobilisation un peu partout aux Etats-Unis pour dénoncer la décision du juge Woodcock qui peut créer un précédent périlleux en faveur des pédophiles et des violeurs d'enfants.
 
Quels liens possibles peut-il exister entre un orphelinat et une organisation pédophile? Comment des membres pervers de la NAMBLA peuvent-ils séjourner à l'intérieur d'un orphelinat pour garçons en Haïti? Pourquoi a-t-on recommandé que des fonds soient collectés  au bénéfice de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91, Haïti, lors des funérailles de Mr. Tom Reeves, le fondateur de la NAMBLA? Ne s'agit-il pas de questions pertinentes et d'intérêt général auxquelles les dirigeants haïtiens devront être intéressés lors du procès de Mr. Geilenfeld ?
 
En acceptant d'affronter la Cour Fédérale Américaine de Maine, Mr. Paul Kendrick s'est immolé avec l'espoir que les haïtiens atteindront le seuil d'indignation, et que le gouvernement de ce pays pauvres et sa population se mettront debout et s'inscrire en faux contre l'exploitation déshumanisante des enfants démunis  par des réseaux de pédophiles internationaux qui s'introduisent habilement parmi nous sous le pavillon de missions humanitaires.
 
Plusieurs jeunes de l'orphelinat Saint-Joseph ont porté plainte et, ont fourni des détails graphiques et écœurants au juge d'instruction, Al Daniel Dimanche, sur l'environnement d'abus sexuels et physiques qui prédominait au sein de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91. Récemment, la chaine de Télévision CBC, Radio Canada, avait rencontré d'autres jeunes qui fréquentaient l'orphelinat Saint Joseph qui affirment, eux aussi, d'être victimes d'abus sexuels des dirigeants de cette fameuse organisation. Ils ont clairement accusé Mr. Geilenfeld, missionnaire américain, directeur de cet orphelinat.
 
Aujourd'hui, Mr. Geilenfeld est en prison et selon les informations relatées au cours du procès au Tribunal Fédéral américain de Portland, ce dernier attend l'ordonnance du juge instructeur haïtien pour s'informer de l'éventualité d'un procès en Haïti. En acceptant de rendre public les informations confidentielles, au risque d'être jeté en prison ou de payer une amende de US 50,000 dollars, Mr. Kendrick misait sur l'application de la règle de droit en Haïti, sur la capacité d'indignation et le sens de responsabilité ou du devoir des autorités haïtiennes vis-à-vis des enfants démunis et exploités.
 
Dans une conversation privée, Mr. Kendrick nous a confié qu'il croit fermement que les gouvernements haïtiens de 1985 à nos jours n'ont pas été amplement informés de l'étendu des exploitations sexuelles et des abus physiques qui prévalaient au sein de l'orphelinat Saint-Joseph. Il s'est dit convaincu que les leaders haïtiens qui avaient reçu des membres de la NAMBLA au Palais National ou jadis supporteurs de Mr. Michael Geilenfeld semblent avoir agi de bonne foi et dans l'ombre des faits. Il ne croit pas qu'une nation aussi fière qu'Haïti, Première République Noire, créée par des anciens esclaves qui avaient brisé leur chaine et abolir l'esclavage et dignes précurseurs de Martin Luther King, accepterait que des situations aussi déshumanisantes, prédominent à l'intérieur de ses frontières. Pour lui, la philosophie haïtienne telle qu'exprimée à travers l'histoire et la diplomatie haïtiennes, est la protection des exploités, d'où qu'ils se trouvent ; et à plus forte raison des enfants haïtiens exploités par des pédophiles internationaux à l'intérieur d'Haïti.

Faudrait-il réitérer que pour briser toute présomption d'ignorance, Mr. Kendrick a accepté de rendre public deux éléments faits essentiels, informations classées confidentielles, collectées sous couvert du secret judiciaire, et/ou placées sous l'embargo d'un juge fédéral américain:
1- L'orphelinat de Saint-Joseph entretenait des relations avec l'organisation pédophile américaine NAMBLA ; et, le prêtre américain John Uni de Boston a témoigné avoir vu des membres de cette organisation à l'intérieur de l'orphelinat Saint-Joseph, à Delmas 91. 
Des recherches sur le web ont prouvé l'existence d'un texte sur le site de la NAMBLA relatant que l'organisation pédophile a collecté des fonds au profit de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91. 
2- Mme Jessica Lozier, un diplomate de la mission diplomatique américaine en Haïti a rassuré Mr. Geilenfeld qu'elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher que des jeunes haïtiens, présumés victimes [de Mr. Geilenfeld], puissent se rendre aux Etats-Unis et témoigner devant la justice américaine.

Dans un rapport d'enquête de la Police de New York sur le professeur Peter Melzer, lié à NAMBLA, on a évoqué un article d'opinion paru dans la Revue officielle de l'organisation et, dans lequel les pédophiles ont été prodigués les conseils suivants:
" En premier lieu, selon le professeur, j'aurais suggéré que, pour entretenir des relations sexuelles avec des garçons, vous devez circonscrire vos relations et avances sexuelles à des garçons qui ont besoin de vous, qui vous tiennent en haute estime [et qui valorisent] votre personne et votre amitié… Avant de faire des avances sexuelles, formez-vous un jugement sur un garçon en lui faisant certains commentaires et plaisanteries sexuelles -- à point nommé…  Laissez par exemple un magazine pornographique à un endroit où l'on est certain qu'il le retrouvera… Masturbation et pornographie vont de pair. Un adolescent sexuellement excité, aventureux et, qui a une vision positive de la sexualité, peut tout essayer pour réaliser ses rêves.
La meilleure façon [pour vous] de rechercher les garçons est de s'émigrer des États-Unis à un pays ou une culture où le public accepte mieux l'amour hommes-garçons… Évaluer le pour et le contre avant de se lancer dans le tourisme sexuel [à l'étranger]. Recherchez et retrouvez l'amour des petits garçons américains sur un plan purement émotionnel et platonique. Pour sa satisfaction sexuelle, voyager une ou deux fois par année à l'étranger. On peut être arrêté à l'étranger… [m]ais les conséquences judiciaires … seront moins bien sévères…"

A la page 90 du livre « THE LAST UNDERCOVER » de l'ex-agent du FBI, Mr. Bob HAMER, il est rapporté qu'en 1993, les Etats-Unis avait adopté une position exigeant que les organisations pédophiles telles que la NAMBLA, Project Truth et Dutch Vereeniging Martijn (Hollandaise) soient expulsées de la ILGA (International Lesbian and Gay Association) dû au fait que même quand l'homosexualité est une liberté individuelle de choix sexuel à respecter, la pédophilie est un crime contre des enfants mineurs.
Plus tard, le Congrès Américain a adopté une loi, à l'unanimité, menaçant de couper le financement des Nations Unies si la participation de la NAMBLA au Conseil Economique et Social de l'Organisation Internationale, à titre de membre  affilié de la « ILGA » devait continuer.

Il est difficile de comprendre comment cette même organisation a pu développer des liens privilégiés avec un orphelinat haïtien et le mobile d'une diplomate américaine affectée à l'USAID à offrir un soutien inconditionnel au directeur de cet orphelinat de peur qu'aucune victime arrive à obtenir un visa pour pouvoir témoigner aux Etats-Unis dans le cadre d'une enquête fédérale américaine.

Aujourd'hui, l'information étant publique, la justice haïtienne est donc au pied du mur.

En 2014, la société dominicaine s'était mise debout pour forcer le Vatican à juger un Cardinal, Nonce Apostolique à Santo Domingo, pour ses actes de pédophilie commis en République Dominicaine. En 2015, Haïti se trouve face à son destin de peuple digne et fier, dans ce dossier international.

Cyrus Sibert de ReseauCitadelle et Paul Kendrick ont accompli leur mission. Le dossier a atteint un niveau sans précédent. Ils ont consenti des sacrifices financiers et humains pour apporter le support nécessaire afin d'encadrer les victimes, originaires des quartiers de Cité Soleil, de La Saline, Solino, de Delmas, Carrefour, de Jalouzi et des villes de province, à trouver justice et, du coup, de leur rétablir dans leur dignité humaine. A la justice et aux autorités haïtiennes de saisir la dimension humaine de nos compatriotes exploités et de leur prémunir contre leur prédateur. 
1)      Que les membres de la NAMBLA puissent se tromper en ce sens : « On peut être arrêté à l'étranger…[m]ais les conséquences judiciaires … seront moins bien sévères… ».
2)      Que Mr. Kendrick se réjouisse de voir entérinée sa décision d'affronter la justice américaine, au risque de se faire jeter en prison, pour la défense des droits des pauvres, des déshérités, et des exploités haïtiens. 
 
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti
24 février 2015
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@gmail.com
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"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
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Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

mardi 24 février 2015

Haiti Continues Strong Tourism Growth.-

February 10, 2015 | 10:27 pm

By the Caribbean Journal staff

Haiti's strong tourism growth continued in 2014, according to new data from the Caribbean Tourism Organization.

The country, which has been developing a long-dormant sector in recent years, received a total of 465,174 stayover visitors last year, according to the CTO.

That represented a 10.8 percent improvement over the previous year.

The country's growth was particularly strong in last year's tourist season, when it showed a 24.7 percent improvement over the same period in 2013.

The country also saw a 5.2 percent improvement during the summer season.

That came after Haiti saw a 17.9 percent improvement in tourism in 2013.

Haiti's tourist sector is set for another boost this year, when the new Haiti Marriott is slated to open in Port-au-Prince.

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lundi 23 février 2015

VIOL EN HAÏTI : "IL FAUT SORTIR DE LA LOI DU SILENCE" (Source: Paris Match)

[L'enseignant-chercheur haïtien Obrillant Damus a rencontré une trentaine de femmes victimes de violences sexuelles dans le but d'en savoir plus sur le viol, devenu «banal» en Haïti. Cinq ans après le séisme dévastateur qui a laissé 2 millions de personnes sans-abri, les femmes sont toujours vulnérables, dans les camps de déplacés. La culture du silence et l'inefficacité de la justice entretiennent le drame.]
 
En Haïti, le viol est un fléau persistant.  Dix ans après l'adoption d'un texte de loi reconnaissant enfin ce crime, les agressions sexuelles restent monnaie courante dans cette île des Antilles. L'universitaire Obrillant Damus, qui enseigne à l'Université d'Etat d'Haiti et à l'Université Quisqueya, et qui a confié à Paris Match avoir lui-même beaucoup d'amies qui ont été abusées, s'est penché sur cette question encore tabou. «J'ai eu envie d'apporter ma contribution à la compréhension de ce phénomène social ubiquitaire», nous a-t-il expliqué. Le sociologue, qui se définit comme un «chercheur social» –il a notamment  publié deux essais, sur l'accouchement traditionnel en Haïti, le cancer de la prostate et la solidarité- a rencontré plus d'une trentaine de femmes violées dans la région de Port-au-Prince. Et ce grâce à l'aide de l'association Komisyon Fanm Viktim Pou Viktim (KOFAVIV), une organisation de défense des droits des femmes dont la principale activité́ consiste à aider les victimes de violences sexuelles. Sous couvert d'anonymat, ces victimes lui ont raconté leur calvaire. Certaines ont refusé. Car «quand on parle de son viol, on le revit», lui ont-elles expliqué. Toutefois, celles qui ont accepté pour la première fois de se livrer, ont dit se sentir libérées. Elles n'avaient pas soupçonné jusqu'alors l'effet cathartique de la parole. Il projette d'en faire un livre.

Le viol a longtemps été utilisé «comme moyen de répression, notamment sous l'ère Duvalier père», rappelle Obrillant Damus. «Le viol est une arme de guerre, utilisée par les despotes» pour asservir leur population. «Mais le nombre de victime a largement augmenté en 2004 après départ de Jean-Bertrand Aristide du pouvoir, poursuit-il. De nombreux prisonniers se sont évadés de prison et ont profité de l'instabilité politique pour commettre leurs crimes. Comme partout, quand la situation est chaotique, les premières victimes sont les femmes et les enfants.» Et après le  séisme du 12 janvier 2010, qui a fait plus de 200 000 victimes et laissé plus de 2 millions de personnes sans abri, le phénomène a de nouveau pris de l'ampleur dans les camps de fortune. Amnesty International avait dressé un bilan alarmant en 2011. «Le viol est lié à la vulnérabilité sociale économique» des populations, souligne le spécialiste. D'après le récent rapport d'Amnesty, 123 camps de personnes déplacées, accueillant 85 432 personnes, sont toujours ouverts en Haïti. Certains d'entre eux sont devenus de véritables ghettos, où même la police n'ose pas s'aventurer.

LUTTER CONTRE L'IMPUNITÉ DES VIOLEURS

Et tous les experts s'accordent à dire que le principal obstacle à l'endiguement de ce problème est l'impunité. Grâce à la pression des associations, un décret du 6 juillet 2005 a modifié les articles 279 à 281 du code pénal d'Haïti –qui ne donne toutefois pas de définition des actes constitutifs de l'infraction, comme le lui reprochent les ONG.  Jusque-là, le viol n'était considéré que comme une atteinte aux mœurs. Il est désormais reconnu comme un crime, passible de 10 ans de travaux forcés, 15 ans si la victime est mineure.  La perpétuité est requise si l'agresseur détient autorité sur la victime. Mais comme le regrette Obrillant Damus, la loi n'est pas appliquée. Parce que «pour porter plainte, il faut avoir de l'argent», explique l'Haïtien, qui n'hésite pas à dire que «la justice n'existe pas» dans son pays, et à pointer du doigt implicitement la corruption. «Des centaines de dossiers ne sont pas traités. Dans les autres cas, les juges, notamment les juges de paix, amènent les parties à s'arranger, dénonce-t-il. Et les politiques se désintéressent totalement de la question.»

Selon un rapport de la Section des droits de l'Homme (SDH) de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) publié en août 2013, les institutions chargées de la justice et de l'application des lois n'agissent de manière appropriée que dans une très petite proportion des plaintes pour violences sexuelles qu'elles reçoivent. Cette situation résulte de plusieurs facteurs, notamment l'absence d'enregistrement systématique, ou le mauvais enregistrement, des plaintes ; le nombre élevé de cas en souffrance ; et effectivement la pratique illégale de recherche de conciliation entre la victime et son agresseur présumé. En outre, les autorités réclament la plupart du temps un certificat médical, alors que «la médecine légale n'existe pas» en Haïti selon M.Damus. Par conséquent, très peu d'affaires aboutissent à un procès. Au bout du compte, lorsqu'une victime ose porter plainte, que sa plainte est enregistrée, traitée, et qu'elle arrive jusqu'aux assises –ce qui représenterait 2% des cas si les échantillons de l'étude de la SDH, réalisée entre janvier et mars 2013, étaient représentatifs de la réalité sur l'ensemble du pays, toutes institutions confondues. Et le cas échéant, les victimes se retrouvent pour la plupart sans assistance juridique…

POURQUOI LES FEMMES SE TAISENT ?

Et cette inefficacité du système n'est pas la seule explication à l'impunité.  Pour plusieurs «raisons personnelles, mais aussi d'ordre socio-politique, économiques culturelle les victimes se taisent», poursuit le chercheur. Pour schématiser, soit elles ont honte, soit elles sont menacées par leurs bourreaux –soit les deux. «Les femmes ressentent, à tort, un fort sentiment de culpabilité. Vis à vis d'elles-mêmes, de leurs familles, qu'elles ont peur de salir et à qui elles n'osent pas le dire, détaille-t-il. Elles ont peur, aussi, d'être stigmatisées. Et si le criminel sexuel est un potentat, un puissant, c'est pire.» Notre interlocuteur va plus loin dans son raisonnement.  «Le viol est devenu si banal que certaines femmes n'ont même pas conscience d'avoir été violées», assure-t-il, estimant qu'il y a un réel problème d'éducation sexuelle en Haïti. «Il faut sortir de la loi du silence», lance-t-il. La question est d'autant plus sensible lorsque la femme tombe enceinte suite à un viol. L'enfant est alors appelé «Ti viol »… Aussi «les associations amènent les femmes à développer une culture de la dénonciation». Elles apprennent aux victimes à accepter ce qui leur est arrivé pour se reconstruire. Une réhabilitation qui passe par la parole, à défaut de la justice. Car  si «on ne peut pas oublier le viol, il faut vivre avec».

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dimanche 22 février 2015

Pelosi Leads Congressional Delegation to Haiti.-

 PRESS RELEASES  02.21.15


Pelosi Leads Congressional Delegation to Haiti


Washington, D.C. – Democratic Leader Nancy Pelosi is leading a Congressional delegation to Haiti after concluding meetings in Cuba and the Dominican Republic .  The delegation arrived this morning and will meet with President Michel Martelly, Prime Minister Evans Paul, and other high ranking governmental officials.
"Five years after a devastating earthquake struck Haiti , our Congressional delegation has traveled to Haiti to meet President Michel Martelly, Prime Minister Evans Paul, and other senior governmental officials," Pelosi said.  "We look forward to hearing their views on the progress made with rebuilding, Haiti 's economic growth, Haitian immigration and other important issues."
In addition to Leader Pelosi, the Members of the delegation are:
  • Congressman Eliot Engel (D-NY)
  • Congresswoman Rosa DeLauro (D-CT)
  • Congressman Collin Peterson (D-MN)
  • Congresswoman Anna Eshoo (D-CA)
  • Congresswoman Nydia Velázquez (D-NY)
  • Congressman Jim McGovern (D-MA)
  • Congressman Steve Israel (D-NY)
  • Congressman David Cicilline (D-RI)

Haiti : La dictature existe encore dans au moins, 3 communes du Nord -- Pignon, Dondon, Grande-Rivière. (Texte de Cyrus Sibert)

Une situation de répression pré-électorale règne dans les Communes de la Grande-Rivière du Nord, de Dondon, et de Pignon.

Plusieurs jeunes qui contestaient le mode de formation du Bureau Electoral Communal (BEC) de leur commune font, aujourd'hui, l'objet de poursuites judiciaires partisanes. Des mandats d'arrêt ont été émis contre eux par des juges partisans plantés par les ex-députés dont les bilans sont pitoyables et, qui ayant atteints la fièvre de réélection, ont choisi de persécuter des citoyens de leur commune, parfois, anciens supporteurs, d'attentat contre le local de l'institution électorale communale.

La folle décision du Conseil Electoral Provisoire de Mr. Max Mathurin de reconduire, sans enquête, les membres de tous les BED et BEC du pays est une erreur grave capable d'affecter la crédibilité des prochaines joutes. Au niveau des communes, les responsables électoraux sont des fanatiques connus des députés sortant. Ces derniers avaient utilisé leur influence pour imposer de façon indécente des membres de leur famille, leur chauffeur et des membres de leur garde rapprochée comme membres des Bureaux Electoraux Communaux.

Dans des villes comme la Grande Rivière du Nord, Pignon et Dondon, des députés, "élus'' en 2010 suite à de vastes opérations de fraudes massives, cherchent, une fois de plus, à rééditer leur forfait en faisant main basse sur les BEC.

La stratégie est la suivante: 
1- Imposer des partisans inconditionnels comme membres du Bureau Electoral Communal (BEC).
2- Utiliser des juges et Commissaires du gouvernement qu'ils avaient implanté au sein du judiciaire pour terroriser les jeunes qui osent contester la composition du BEC en émettant des mandats d'amener contre eux.
 
Tout part d'une mise en scène d'attentat contre le local du Bureau Electoral Communal. Des incidents souvent montés de toutes pièces dans le but de contraindre leur potentiels adversaires à l'exile et/ou au silence. Cette pratique prévaut actuellement un peu partout dans le Nord, notamment, au Dondon et à Pignon. Il suffit de contester, de dénoncer ou de critiquer, des choses pour que les ex-députés concoctent eux-mêmes des actions criminelles ou délictueuses  afin de vous accuser d'attentat contre le local du BEC, justifiant ainsi l'émission de mandats d'amener.

Au seuil des élections qui doivent être tenues dans la transparence, l'honnêteté et dans le respect des libertés démocratiques (y compris doit à la contestation sur une base légale), la réalité qui prédomine à la Grande-Rivière du Nord, au Dondon et à Pignon est inacceptable. Il s'agit ici d'un très mauvais présage pour le gouvernement qui devra trancher entre des potentiels parlementaires contestés et illégitimes, "élus" grâce à des actions criminelles et les aspirations démocratiques du peuple haïtien.

Avec plus de 10 millions de gourdes accordées par l'exécutif chaque années et cela depuis environ 4 ans, les ex-députés devraient avoir un bilan acceptable pour être réélus dans leur circonscription respective. Ces ex-députés qui coutent une fortune à la nation sont un frein au développement économique du pays en raison notamment de leur comportement délinquant. La stabilité en Haïti passe par de bonnes élections, des compétitions libres, le droit des opposants de critiquer, de proposer, et de concourir, dans le calme et la sérénité avec les ex-députés lors des prochaines élections - sans s'inquiéter pour la sécurité de leur personne et leurs biens, tout comme de ceux de leurs supporteurs.
 
Haïti doit rompre avec cette pratique qui consiste à créer des événements criminels capables de justifier les persécutions politiques au moyen de l'appareil judiciaire. Le judiciaire doit être un instrument de stabilisation, une institution de promotion des droits universels, d'équité, et de libre arbitrage dans son application de la règle de droit entre les parties en conflits. Dépourvu d'un judiciaire noble, Haïti ne pourra pas être compétitive dans sa quête d'attirer des capitaux étrangers pour financer des investissements, la croissance économique, et réduire la pauvreté extrême.
 
A la Grande-Rivière du Nord, la population dénonce l'existence d'un gang dénommé LAME ZO REKEN qui permet à l'ex-député de terroriser ses adversaires. Il est vrai que la situation politique est exceptionnelle, mais il est temps que le pouvoir central -- le CSPN (Conseil Supérieur de la Police Nationale) et de la Présidence, affronte cette délinquance politique qui risque de causer des dégâts structurels au pays. De paisibles jeunes, supporteurs naturels de la cause démocratique et du pouvoir en place sont continuellement persécutés par des membres de gangs agissant en toute impunité. Les partisans du pouvoir en place sont sans directive étant donné qu'ils sont persécutés par un ex-député se réclamant du pouvoir en place, et qui selon eux, n'agit pas dans le sens du progrès.

Les prochaines élections doivent être une opportunité pour que de jeunes leaders puissent émerger, mais pas un exercice de pérennisation du statut quo ex ante. Des jeunes doivent pouvoir s'organiser, critiquer, et solliciter, en toute liberté, le vote de la population. C'est une erreur de vouloir verrouiller, le système électoral avec l'idée de réélire des parlementaires coûteux, improductifs et corrompus et, dont la présence fait plus de mal au développement du pays étant donné qu'ils n'avaient pas contribué dans patrimoine législatif du pays alors qu'ils percevaient leur chèque, des frais et des avantages liés à leur fonction de prédateurs des pauvres. Une fois de plus, il faut des élections libres et inclusives qui garantissent la stabilité politique et la baisse des tensions sociopolitiques. Cela implique la création chez le perdant d'un sentiment que sa défaite électorale découle d'un rejet ou d'une sanction de la population souveraine de sa circonscription n'ayant pas voté en faveur de ses propositions et sa vision du future.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
22 février 2015
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr 
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samedi 21 février 2015

Haiti-Assistance aux victimes du Carnaval!!! Et les victimes de l'orphelinat Saint-Joseph???

Assistons aussi, les jeunes victimes de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91 qui ont été abusées par Michael Geilenfeld et par d'autres missionnaires pédophiles liés à NAMBLA!!!  
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Quoi de plus folle qu'une opposition qui détruit des fleurs au Champs de Mars?

Barbarie de l'opposition radicale à Port-au-Prince, Haiti. Des fleurs déposées en mémoire des victimes du Carnaval, détruites.---

Extremis opozisyon yo kraze flè yo te mete sou chanmas nan memwa viktim 17 Fevrier yo. Yon zak ki montre nivo SAUVAGERIE neg sa yo!!!




mardi 17 février 2015

Ministère de la Communication : Gouvernement de la République d'Haiti.-

[COMMUNIQUE] Suspension des festivités carnavalesques 2015 sur toute l'étendue du territoir.

Port-au-Prince, le mardi 17 février 2015.- Suite à l'accident malheureux qui s'est produit ce matin 17 février 2015 à 2 heure 48 lors du passage du char du groupe musical Barikad Crew dans l'aire du Champ de Mars durant le deuxième jour du Carnaval national 2015, avec un bilan provisoire de 16 morts et 78 blessés, la Primature, agissant au nom du Gouvernement de la République, a pris les mesures qui s'imposent en la circonstance.

Partageant la douleur des familles touchées par ce drame, le Gouvernement de la République a pris la décision de suspendre les festivités carnavalesques sur toute l'entendue du territoire et de décréter 72 heures de deuil national  à compter du mercredi 18 février 2015 à 0:01 heure.

A cette occasion, le drapeau national sera mis en berne dans les édifices publics. Les stations de radio et de télévision diffuseront de la musique de circonstance. Une veillée sera organisée à la mémoire des disparus qui seront salués par des funérailles nationales le samedi 21 février 2015.

Le Gouvernement de la République et le peuple haïtien, fortement solidaires des familles éplorées en ces circonstances difficiles, saisissent l'occasion pour saluer la réaction prompte et efficace des forces de sécurité du pays et des secouristes.

-FIN- 
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