samedi 28 février 2015

Vinicito Castillo appelle les dominicains à quitter Haïti.-

Suite à l'incident mercredi en Haïti au Consulat dominicain à Pétion-ville , le Député dominicain Vinicio Castillo Semán, de la Force Nationale Progressiste (FNP) droite ultranationaliste, connu pour ses positions sur le dossier haïtien, a déclaré jeudi soutenir la protestation du Gouvernement dominicain. 

 Le Député Vinicio a déploré que certains éléments violents d'une marche de protestation, ont violé un espace diplomatique et brûlé et piétiné le drapeau dominicain « sans que ne s'oppose les forces de la police haïtienne et devant l'absence inexplicable de la Minustah ». Il soutient que « La marche contre la République Dominicaine et la violation de l'espace diplomatique, a été stimulée et tolérée par le gouvernement haïtien. C'était une manifestation programmée, le Gouvernement haïtien pouvaient prendre des mesures pour protéger notre bureau Consulaire, ce qui n'a pas été fait, avec la pleine intention que les événements d'hier se produisent.

Nous soutenons la vive protestation du Gouvernement et de la Chancellerie dominicaine et demandons aux résidents dominicains en Haïti de quitter le pays, car il est plus que probable que des actes de violence se produisent contre eux, risquant de mettre en danger leur vie et leur intégrité physique  »

Reprenant son thème favori du complot, Vinicio Castillo Semán affirme que « Le gouvernement et les élites de la Société Civile haïtienne ont lancé une campagne internationale contre la République Dominicaine, l'accusant de xénophobie et de racisme, avec l'intention de l'isoler internationalement. Le but d'Haïti est très clair, ils veulent empêcher la République Dominicaine de prendre des mesures contre l'invasion pacifique et l'exercice de son droit souverain d'expulser les illégaux, en vertu d'un chantage internationale et si le Gouvernement Dominicain le fait, ils l'accuseront de commettre des actes de xénophobie et de racisme ». 
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

vendredi 27 février 2015

Démagogie de la Société civile haïtienne sur la pendaison en République Dominicaine.- (Texte de Cyrus Sibert)

Les leaders de la société civile d'Haiti qui aujourd'hui cherchent à refaire leur image dans le dossier de la pendaison d'un ressortissant haïtien en République Dominicaine ont toujours été contre tout projet de refondation d'une Armée Nationale, prétextant que les FADH (Forces Armées d'Haiti) est à la base des coups d'Etat en Haïti. Associés à la bourgeoisie rétrograde, aux partis politiques traditionnels et à la grande presse inféodée, ces leaders ont toujours supporté une stratégie de crises politiques permanentes en Haiti qui ternissent l'image du pays sur la scène internationale, paralysent les investissements directs et le développement économique national.
  
La faiblesse croissante d'Haiti vis-à-vis de la République Dominicaine est le résultat des agissements de cette stratégie folle anti-nationale de la société civile d'Haiti et des leaders politiques incapables de se comporter comme de patriotes. Embargo d'Aristide/Lavalas, tensions politiques permanentes, lutte fratricide pour le pouvoir d'Etat, anarchie, dechoukage ou violation du droit de propriété, destruction d'institutions historiques de défense, telles sont les vraies causes de cette réalité de non respect de la République Dominicaine face à Haiti. Conséquences, n'en déplaise aux altermondialistes, le capital s'est réfugié en République voisine, et la force ouvrière est condamnée à le suivre.

Aujourd'hui, en Haiti, on assiste à un coup d'Etat sans FADH. La bourgeoisie traditionnelle impose son Premier Ministre Evans Paul, son Conseil Electoral Provisoire dirigé par son représentant Pierre-Louis Opont et se prépare à stopper tous les efforts du gouvernement Martelly-Lamothe pour ouvrir l'économie haïtienne vers des capitaux étrangers par le développement des poles d'investissement dans des régions périphériques du territoire national, vierges et stables comme Ile à vache, Cote de Fer, Jérémie, Port-de-Paix, Ile de Latortue, Caracol, etc.

Les hommes d'affaire haïtiens de la bourgeoisie traditionnelle qui n'acceptent pas l'idée d'ouverture de l'économie haïtienne aux grands capitaux étrangers, investissent en République Dominicaine et possèdent des entreprises de l'autre coté de la frontière. Le journal LeMatin de Daly Valet et de Réginald Boulos était imprimé en République Dominicaine. Ces hommes d'affaire doivent commencer par rapatrier leurs capitaux en Haiti et accepter d'intensifier des échanges avec d'autres pays proches comme Cuba, Jamaïque, Mexique, Venezuela….

Si le Premier Ministre Lamothe avait eu l'initiative d'importer du riz du Vietnam, en Asie, en vue de faire baisser les prix au profit des couches défavorisées, Haiti peut renforcer ses importations de produits de la Jamaïque, du Mexique, de Cuba, du Venezuela et des Etats-Unis dans le but de faire comprendre aux Dominicains qu'ils doivent respecter un client important. Aussi, pouvons-nous aménager des facilités pour les étudiants haïtiens, à Cuba, à l'Université West Indies de la Jamaïque, au Costa Rica, au Mexique, certainement en Amérique du Nord (USA/Canada)...
(L'Université d'Etat Haiti, UEH, étant l'objet d'un plan de démolition à terme, appliqué -paradoxalement - par des étudiants qui paralysent en permanence son fonctionnement. Car, des étudiants subventionnés, qui n'apportent rien - même pas des propositions, exigent tout et transforment l'UEH en une grande organisation populaire appelée à manifester chaque jour dans la rue et à détruire tout ce qu'ils rencontrent sur leur passage).

Cette nouvelle "politique de dignité" face à la République Dominicaine devrait-être accompagnée d'une politique de défense appuyée sur la reconstitution rapide d'une armée nationale.

On rapporte que dans sa dernière lettre à Haiti, le Chancelier dominicain a précisé que "la patience de la République Dominicaine a des limites". Cette déclaration est une menace à prendre au sérieux. D'ailleurs, à plusieurs reprises, les forces de défense de ce pays se sont dites prêtes à intervenir en Haiti.Pourtant, des leaders de la société civile d'Haiti ont toujours minimisé l'ambition folle de la République voisine d'envahir et d'occuper la partie Ouest de l'Ile. 

Nous leur disons attention. Car, cette campagne anti-haïtienne ne date pas d'hier. Historiquement, elle est accompagnée d'actions irrationnelles et violentes. De plus, elle traduit une réalité maladive d'un peuple en crise d'identité, qui a importé des délinquants blancs de l'Europe pour blanchir sa population et qui malgré ses grandes réalisations en termes économiques et d'infrastructures, se sent diminué faute d'avoir une grande histoire nationale comparable à celle de son voisin haïtien.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
27 février 2015
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

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jeudi 26 février 2015

L'UE confirme son appui au processus électoral

Le Représentant de l'Union Européenne à Port-au-Prince, Javier Nino Perez, réitère l'engagement des européens à supporter le processus électoral. M. Perez soutient que l'UE apportera un appui dans le financement et au processus de dialogue entre les acteurs politiques. 

La contribution financière de l'UE estimée à 5 millions d'euros avait déjà été versée au trust fund géré par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). 

L'UE envisage d'accorder d'autres appuis au processus électoral notamment dans le cadre de l'observation électorale. Le gouvernement doit nous faire part de la pertinence d'une mission électorale, a dit M. Perez qui est dans l'attente d'une réponse des autorités haïtiennes. 

Une mission électorale impliquera un cout logistique et financier additionnel pour l'UE. 

Dans le même temps M. Perez assure que la délégation de l'UE s'évertue à encourager le dialogue entre les partis politiques et le gouvernement. Nous espérons que les élections pourront être réalisées dans le meilleur délai au cours de cette année, a insisté le représentant de l'UE. 

Il se réjouit de la volonté exprimée par tous les acteurs politiques et de la société civile d'organiser les élections législatives, municipales et présidentielles avant la fin de cette année. D'après M. Perez les responsables de l'exécutif ont fait part de leur ferme volonté d'organiser les élections dans le meilleur délai. 

En ce qui a trait au format pour l'organisation des joutes, l'ambassadeur de l'UE soutient qu'il revient aux autorités haïtiennes en concertation avec les partis politiques et les organisations de la société civile de décider. 

Source: LLM / radio Métropole Haïti


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mercredi 25 février 2015

L'américain Paul Kendrick mise sur la capacité d'indignation des haïtiens.- (Texte de Cyrus Sibert)

[« On [pédophile] peut être arrêté à l'étranger…[m]ais les conséquences judiciaires … seront moins bien sévères… » Conseil de l'organisation pédophile NAMBLA à ses membres.]

Mr. Paul Kendrick, militant américain et protecteur des enfants, a défié une ordonnance de la Cour Fédérale Américaine de Portland de l'Etat de Maine en rendant publiques certaines informations confidentielles placées, jusque-là, sous les verrous de la Cour. Les informations divulguées établissent un lien solide entre l'organisation pédophile NAMBLA (North American Man and Boy Love Association) et l'orphelinat Saint Joseph Home for Boys de Delmas 91. En agissant ainsi, M. Kendrick s'attire les sanctions du juge, John A. Woodcock Jr, qui avait placé sous secret judiciaire toutes informations découvertes durant les échanges de documents entre les parties au procès, i.e. durant le processus de recherche ou « Recovering process ».

Inspiré de Dr. King, Mr. Kendrick avait décidé d'affronter le statu quo dans le but de mettre un terme à l'exploitation multiforme des enfants haïtiens par un réseau de pédophiles américains fonctionnant en Haïti sous le label de l'humanitaire. Heureusement, le Juge John A. Woodcock, Jr s'est contenté de le condamner à payer les frais juridiques de la partie demanderesse ou du conseil de défense de Mr. Geilenfeld d'avoir eu gain de cause en plaidant que Mr. Kendrick avait violé ledit secret judiciaire. 
 
Cette décision défraie la chronique en raison du fait que certains militants américains des droits de l'enfance qui y voient un conflit entre « l'obligation légale » dont fait l'objet tout citoyen américain de rapporter les abus faits aux enfants, les menaces auxquelles les enfants sont exposées et le respect scrupuleux du SECRET JUDICIAIRE. Il y a une vocation selon laquelle : Des informations faisant état de la présence de membres de la NAMBLA au sein d'un orphelinat en Haïti devaient être rendues publiques en vue de protéger les enfants qui s'y trouvent. Il en résulte une mobilisation un peu partout aux Etats-Unis pour dénoncer la décision du juge Woodcock qui peut créer un précédent périlleux en faveur des pédophiles et des violeurs d'enfants.
 
Quels liens possibles peut-il exister entre un orphelinat et une organisation pédophile? Comment des membres pervers de la NAMBLA peuvent-ils séjourner à l'intérieur d'un orphelinat pour garçons en Haïti? Pourquoi a-t-on recommandé que des fonds soient collectés  au bénéfice de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91, Haïti, lors des funérailles de Mr. Tom Reeves, le fondateur de la NAMBLA? Ne s'agit-il pas de questions pertinentes et d'intérêt général auxquelles les dirigeants haïtiens devront être intéressés lors du procès de Mr. Geilenfeld ?
 
En acceptant d'affronter la Cour Fédérale Américaine de Maine, Mr. Paul Kendrick s'est immolé avec l'espoir que les haïtiens atteindront le seuil d'indignation, et que le gouvernement de ce pays pauvres et sa population se mettront debout et s'inscrire en faux contre l'exploitation déshumanisante des enfants démunis  par des réseaux de pédophiles internationaux qui s'introduisent habilement parmi nous sous le pavillon de missions humanitaires.
 
Plusieurs jeunes de l'orphelinat Saint-Joseph ont porté plainte et, ont fourni des détails graphiques et écœurants au juge d'instruction, Al Daniel Dimanche, sur l'environnement d'abus sexuels et physiques qui prédominait au sein de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91. Récemment, la chaine de Télévision CBC, Radio Canada, avait rencontré d'autres jeunes qui fréquentaient l'orphelinat Saint Joseph qui affirment, eux aussi, d'être victimes d'abus sexuels des dirigeants de cette fameuse organisation. Ils ont clairement accusé Mr. Geilenfeld, missionnaire américain, directeur de cet orphelinat.
 
Aujourd'hui, Mr. Geilenfeld est en prison et selon les informations relatées au cours du procès au Tribunal Fédéral américain de Portland, ce dernier attend l'ordonnance du juge instructeur haïtien pour s'informer de l'éventualité d'un procès en Haïti. En acceptant de rendre public les informations confidentielles, au risque d'être jeté en prison ou de payer une amende de US 50,000 dollars, Mr. Kendrick misait sur l'application de la règle de droit en Haïti, sur la capacité d'indignation et le sens de responsabilité ou du devoir des autorités haïtiennes vis-à-vis des enfants démunis et exploités.
 
Dans une conversation privée, Mr. Kendrick nous a confié qu'il croit fermement que les gouvernements haïtiens de 1985 à nos jours n'ont pas été amplement informés de l'étendu des exploitations sexuelles et des abus physiques qui prévalaient au sein de l'orphelinat Saint-Joseph. Il s'est dit convaincu que les leaders haïtiens qui avaient reçu des membres de la NAMBLA au Palais National ou jadis supporteurs de Mr. Michael Geilenfeld semblent avoir agi de bonne foi et dans l'ombre des faits. Il ne croit pas qu'une nation aussi fière qu'Haïti, Première République Noire, créée par des anciens esclaves qui avaient brisé leur chaine et abolir l'esclavage et dignes précurseurs de Martin Luther King, accepterait que des situations aussi déshumanisantes, prédominent à l'intérieur de ses frontières. Pour lui, la philosophie haïtienne telle qu'exprimée à travers l'histoire et la diplomatie haïtiennes, est la protection des exploités, d'où qu'ils se trouvent ; et à plus forte raison des enfants haïtiens exploités par des pédophiles internationaux à l'intérieur d'Haïti.

Faudrait-il réitérer que pour briser toute présomption d'ignorance, Mr. Kendrick a accepté de rendre public deux éléments faits essentiels, informations classées confidentielles, collectées sous couvert du secret judiciaire, et/ou placées sous l'embargo d'un juge fédéral américain:
1- L'orphelinat de Saint-Joseph entretenait des relations avec l'organisation pédophile américaine NAMBLA ; et, le prêtre américain John Uni de Boston a témoigné avoir vu des membres de cette organisation à l'intérieur de l'orphelinat Saint-Joseph, à Delmas 91. 
Des recherches sur le web ont prouvé l'existence d'un texte sur le site de la NAMBLA relatant que l'organisation pédophile a collecté des fonds au profit de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91. 
2- Mme Jessica Lozier, un diplomate de la mission diplomatique américaine en Haïti a rassuré Mr. Geilenfeld qu'elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher que des jeunes haïtiens, présumés victimes [de Mr. Geilenfeld], puissent se rendre aux Etats-Unis et témoigner devant la justice américaine.

Dans un rapport d'enquête de la Police de New York sur le professeur Peter Melzer, lié à NAMBLA, on a évoqué un article d'opinion paru dans la Revue officielle de l'organisation et, dans lequel les pédophiles ont été prodigués les conseils suivants:
" En premier lieu, selon le professeur, j'aurais suggéré que, pour entretenir des relations sexuelles avec des garçons, vous devez circonscrire vos relations et avances sexuelles à des garçons qui ont besoin de vous, qui vous tiennent en haute estime [et qui valorisent] votre personne et votre amitié… Avant de faire des avances sexuelles, formez-vous un jugement sur un garçon en lui faisant certains commentaires et plaisanteries sexuelles -- à point nommé…  Laissez par exemple un magazine pornographique à un endroit où l'on est certain qu'il le retrouvera… Masturbation et pornographie vont de pair. Un adolescent sexuellement excité, aventureux et, qui a une vision positive de la sexualité, peut tout essayer pour réaliser ses rêves.
La meilleure façon [pour vous] de rechercher les garçons est de s'émigrer des États-Unis à un pays ou une culture où le public accepte mieux l'amour hommes-garçons… Évaluer le pour et le contre avant de se lancer dans le tourisme sexuel [à l'étranger]. Recherchez et retrouvez l'amour des petits garçons américains sur un plan purement émotionnel et platonique. Pour sa satisfaction sexuelle, voyager une ou deux fois par année à l'étranger. On peut être arrêté à l'étranger… [m]ais les conséquences judiciaires … seront moins bien sévères…"

A la page 90 du livre « THE LAST UNDERCOVER » de l'ex-agent du FBI, Mr. Bob HAMER, il est rapporté qu'en 1993, les Etats-Unis avait adopté une position exigeant que les organisations pédophiles telles que la NAMBLA, Project Truth et Dutch Vereeniging Martijn (Hollandaise) soient expulsées de la ILGA (International Lesbian and Gay Association) dû au fait que même quand l'homosexualité est une liberté individuelle de choix sexuel à respecter, la pédophilie est un crime contre des enfants mineurs.
Plus tard, le Congrès Américain a adopté une loi, à l'unanimité, menaçant de couper le financement des Nations Unies si la participation de la NAMBLA au Conseil Economique et Social de l'Organisation Internationale, à titre de membre  affilié de la « ILGA » devait continuer.

Il est difficile de comprendre comment cette même organisation a pu développer des liens privilégiés avec un orphelinat haïtien et le mobile d'une diplomate américaine affectée à l'USAID à offrir un soutien inconditionnel au directeur de cet orphelinat de peur qu'aucune victime arrive à obtenir un visa pour pouvoir témoigner aux Etats-Unis dans le cadre d'une enquête fédérale américaine.

Aujourd'hui, l'information étant publique, la justice haïtienne est donc au pied du mur.

En 2014, la société dominicaine s'était mise debout pour forcer le Vatican à juger un Cardinal, Nonce Apostolique à Santo Domingo, pour ses actes de pédophilie commis en République Dominicaine. En 2015, Haïti se trouve face à son destin de peuple digne et fier, dans ce dossier international.

Cyrus Sibert de ReseauCitadelle et Paul Kendrick ont accompli leur mission. Le dossier a atteint un niveau sans précédent. Ils ont consenti des sacrifices financiers et humains pour apporter le support nécessaire afin d'encadrer les victimes, originaires des quartiers de Cité Soleil, de La Saline, Solino, de Delmas, Carrefour, de Jalouzi et des villes de province, à trouver justice et, du coup, de leur rétablir dans leur dignité humaine. A la justice et aux autorités haïtiennes de saisir la dimension humaine de nos compatriotes exploités et de leur prémunir contre leur prédateur. 
1)      Que les membres de la NAMBLA puissent se tromper en ce sens : « On peut être arrêté à l'étranger…[m]ais les conséquences judiciaires … seront moins bien sévères… ».
2)      Que Mr. Kendrick se réjouisse de voir entérinée sa décision d'affronter la justice américaine, au risque de se faire jeter en prison, pour la défense des droits des pauvres, des déshérités, et des exploités haïtiens. 
 
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti
24 février 2015
@reseaucitadelle
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mardi 24 février 2015

Haiti Continues Strong Tourism Growth.-

February 10, 2015 | 10:27 pm

By the Caribbean Journal staff

Haiti's strong tourism growth continued in 2014, according to new data from the Caribbean Tourism Organization.

The country, which has been developing a long-dormant sector in recent years, received a total of 465,174 stayover visitors last year, according to the CTO.

That represented a 10.8 percent improvement over the previous year.

The country's growth was particularly strong in last year's tourist season, when it showed a 24.7 percent improvement over the same period in 2013.

The country also saw a 5.2 percent improvement during the summer season.

That came after Haiti saw a 17.9 percent improvement in tourism in 2013.

Haiti's tourist sector is set for another boost this year, when the new Haiti Marriott is slated to open in Port-au-Prince.

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lundi 23 février 2015

VIOL EN HAÏTI : "IL FAUT SORTIR DE LA LOI DU SILENCE" (Source: Paris Match)

[L'enseignant-chercheur haïtien Obrillant Damus a rencontré une trentaine de femmes victimes de violences sexuelles dans le but d'en savoir plus sur le viol, devenu «banal» en Haïti. Cinq ans après le séisme dévastateur qui a laissé 2 millions de personnes sans-abri, les femmes sont toujours vulnérables, dans les camps de déplacés. La culture du silence et l'inefficacité de la justice entretiennent le drame.]
 
En Haïti, le viol est un fléau persistant.  Dix ans après l'adoption d'un texte de loi reconnaissant enfin ce crime, les agressions sexuelles restent monnaie courante dans cette île des Antilles. L'universitaire Obrillant Damus, qui enseigne à l'Université d'Etat d'Haiti et à l'Université Quisqueya, et qui a confié à Paris Match avoir lui-même beaucoup d'amies qui ont été abusées, s'est penché sur cette question encore tabou. «J'ai eu envie d'apporter ma contribution à la compréhension de ce phénomène social ubiquitaire», nous a-t-il expliqué. Le sociologue, qui se définit comme un «chercheur social» –il a notamment  publié deux essais, sur l'accouchement traditionnel en Haïti, le cancer de la prostate et la solidarité- a rencontré plus d'une trentaine de femmes violées dans la région de Port-au-Prince. Et ce grâce à l'aide de l'association Komisyon Fanm Viktim Pou Viktim (KOFAVIV), une organisation de défense des droits des femmes dont la principale activité́ consiste à aider les victimes de violences sexuelles. Sous couvert d'anonymat, ces victimes lui ont raconté leur calvaire. Certaines ont refusé. Car «quand on parle de son viol, on le revit», lui ont-elles expliqué. Toutefois, celles qui ont accepté pour la première fois de se livrer, ont dit se sentir libérées. Elles n'avaient pas soupçonné jusqu'alors l'effet cathartique de la parole. Il projette d'en faire un livre.

Le viol a longtemps été utilisé «comme moyen de répression, notamment sous l'ère Duvalier père», rappelle Obrillant Damus. «Le viol est une arme de guerre, utilisée par les despotes» pour asservir leur population. «Mais le nombre de victime a largement augmenté en 2004 après départ de Jean-Bertrand Aristide du pouvoir, poursuit-il. De nombreux prisonniers se sont évadés de prison et ont profité de l'instabilité politique pour commettre leurs crimes. Comme partout, quand la situation est chaotique, les premières victimes sont les femmes et les enfants.» Et après le  séisme du 12 janvier 2010, qui a fait plus de 200 000 victimes et laissé plus de 2 millions de personnes sans abri, le phénomène a de nouveau pris de l'ampleur dans les camps de fortune. Amnesty International avait dressé un bilan alarmant en 2011. «Le viol est lié à la vulnérabilité sociale économique» des populations, souligne le spécialiste. D'après le récent rapport d'Amnesty, 123 camps de personnes déplacées, accueillant 85 432 personnes, sont toujours ouverts en Haïti. Certains d'entre eux sont devenus de véritables ghettos, où même la police n'ose pas s'aventurer.

LUTTER CONTRE L'IMPUNITÉ DES VIOLEURS

Et tous les experts s'accordent à dire que le principal obstacle à l'endiguement de ce problème est l'impunité. Grâce à la pression des associations, un décret du 6 juillet 2005 a modifié les articles 279 à 281 du code pénal d'Haïti –qui ne donne toutefois pas de définition des actes constitutifs de l'infraction, comme le lui reprochent les ONG.  Jusque-là, le viol n'était considéré que comme une atteinte aux mœurs. Il est désormais reconnu comme un crime, passible de 10 ans de travaux forcés, 15 ans si la victime est mineure.  La perpétuité est requise si l'agresseur détient autorité sur la victime. Mais comme le regrette Obrillant Damus, la loi n'est pas appliquée. Parce que «pour porter plainte, il faut avoir de l'argent», explique l'Haïtien, qui n'hésite pas à dire que «la justice n'existe pas» dans son pays, et à pointer du doigt implicitement la corruption. «Des centaines de dossiers ne sont pas traités. Dans les autres cas, les juges, notamment les juges de paix, amènent les parties à s'arranger, dénonce-t-il. Et les politiques se désintéressent totalement de la question.»

Selon un rapport de la Section des droits de l'Homme (SDH) de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) publié en août 2013, les institutions chargées de la justice et de l'application des lois n'agissent de manière appropriée que dans une très petite proportion des plaintes pour violences sexuelles qu'elles reçoivent. Cette situation résulte de plusieurs facteurs, notamment l'absence d'enregistrement systématique, ou le mauvais enregistrement, des plaintes ; le nombre élevé de cas en souffrance ; et effectivement la pratique illégale de recherche de conciliation entre la victime et son agresseur présumé. En outre, les autorités réclament la plupart du temps un certificat médical, alors que «la médecine légale n'existe pas» en Haïti selon M.Damus. Par conséquent, très peu d'affaires aboutissent à un procès. Au bout du compte, lorsqu'une victime ose porter plainte, que sa plainte est enregistrée, traitée, et qu'elle arrive jusqu'aux assises –ce qui représenterait 2% des cas si les échantillons de l'étude de la SDH, réalisée entre janvier et mars 2013, étaient représentatifs de la réalité sur l'ensemble du pays, toutes institutions confondues. Et le cas échéant, les victimes se retrouvent pour la plupart sans assistance juridique…

POURQUOI LES FEMMES SE TAISENT ?

Et cette inefficacité du système n'est pas la seule explication à l'impunité.  Pour plusieurs «raisons personnelles, mais aussi d'ordre socio-politique, économiques culturelle les victimes se taisent», poursuit le chercheur. Pour schématiser, soit elles ont honte, soit elles sont menacées par leurs bourreaux –soit les deux. «Les femmes ressentent, à tort, un fort sentiment de culpabilité. Vis à vis d'elles-mêmes, de leurs familles, qu'elles ont peur de salir et à qui elles n'osent pas le dire, détaille-t-il. Elles ont peur, aussi, d'être stigmatisées. Et si le criminel sexuel est un potentat, un puissant, c'est pire.» Notre interlocuteur va plus loin dans son raisonnement.  «Le viol est devenu si banal que certaines femmes n'ont même pas conscience d'avoir été violées», assure-t-il, estimant qu'il y a un réel problème d'éducation sexuelle en Haïti. «Il faut sortir de la loi du silence», lance-t-il. La question est d'autant plus sensible lorsque la femme tombe enceinte suite à un viol. L'enfant est alors appelé «Ti viol »… Aussi «les associations amènent les femmes à développer une culture de la dénonciation». Elles apprennent aux victimes à accepter ce qui leur est arrivé pour se reconstruire. Une réhabilitation qui passe par la parole, à défaut de la justice. Car  si «on ne peut pas oublier le viol, il faut vivre avec».

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dimanche 22 février 2015

Pelosi Leads Congressional Delegation to Haiti.-

 PRESS RELEASES  02.21.15


Pelosi Leads Congressional Delegation to Haiti


Washington, D.C. – Democratic Leader Nancy Pelosi is leading a Congressional delegation to Haiti after concluding meetings in Cuba and the Dominican Republic .  The delegation arrived this morning and will meet with President Michel Martelly, Prime Minister Evans Paul, and other high ranking governmental officials.
"Five years after a devastating earthquake struck Haiti , our Congressional delegation has traveled to Haiti to meet President Michel Martelly, Prime Minister Evans Paul, and other senior governmental officials," Pelosi said.  "We look forward to hearing their views on the progress made with rebuilding, Haiti 's economic growth, Haitian immigration and other important issues."
In addition to Leader Pelosi, the Members of the delegation are:
  • Congressman Eliot Engel (D-NY)
  • Congresswoman Rosa DeLauro (D-CT)
  • Congressman Collin Peterson (D-MN)
  • Congresswoman Anna Eshoo (D-CA)
  • Congresswoman Nydia Velázquez (D-NY)
  • Congressman Jim McGovern (D-MA)
  • Congressman Steve Israel (D-NY)
  • Congressman David Cicilline (D-RI)