[« On [pédophile] peut être arrêté à l'étranger…[m]ais les conséquences judiciaires … seront moins bien sévères… » Conseil de l'organisation pédophile NAMBLA à ses membres.]
Mr. Paul Kendrick, militant américain et protecteur des enfants, a défié une ordonnance de la Cour Fédérale Américaine de Portland de l'Etat de Maine en rendant publiques certaines informations confidentielles placées, jusque-là, sous les verrous de la Cour. Les informations divulguées établissent un lien solide entre l'organisation pédophile NAMBLA (North American Man and Boy Love Association) et l'orphelinat Saint Joseph Home for Boys de Delmas 91. En agissant ainsi, M. Kendrick s'attire les sanctions du juge, John A. Woodcock Jr, qui avait placé sous secret judiciaire toutes informations découvertes durant les échanges de documents entre les parties au procès, i.e. durant le processus de recherche ou « Recovering process ».
Inspiré de Dr. King, Mr. Kendrick avait décidé d'affronter le statu quo dans le but de mettre un terme à l'exploitation multiforme des enfants haïtiens par un réseau de pédophiles américains fonctionnant en Haïti sous le label de l'humanitaire. Heureusement, le Juge John A. Woodcock, Jr s'est contenté de le condamner à payer les frais juridiques de la partie demanderesse ou du conseil de défense de Mr. Geilenfeld d'avoir eu gain de cause en plaidant que Mr. Kendrick avait violé ledit secret judiciaire.
Cette décision défraie la chronique en raison du fait que certains militants américains des droits de l'enfance qui y voient un conflit entre « l'obligation légale » dont fait l'objet tout citoyen américain de rapporter les abus faits aux enfants, les menaces auxquelles les enfants sont exposées et le respect scrupuleux du SECRET JUDICIAIRE. Il y a une vocation selon laquelle : Des informations faisant état de la présence de membres de la NAMBLA au sein d'un orphelinat en Haïti devaient être rendues publiques en vue de protéger les enfants qui s'y trouvent. Il en résulte une mobilisation un peu partout aux Etats-Unis pour dénoncer la décision du juge Woodcock qui peut créer un précédent périlleux en faveur des pédophiles et des violeurs d'enfants.
Quels liens possibles peut-il exister entre un orphelinat et une organisation pédophile? Comment des membres pervers de la NAMBLA peuvent-ils séjourner à l'intérieur d'un orphelinat pour garçons en Haïti? Pourquoi a-t-on recommandé que des fonds soient collectés au bénéfice de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91, Haïti, lors des funérailles de Mr. Tom Reeves, le fondateur de la NAMBLA? Ne s'agit-il pas de questions pertinentes et d'intérêt général auxquelles les dirigeants haïtiens devront être intéressés lors du procès de Mr. Geilenfeld ?
En acceptant d'affronter la Cour Fédérale Américaine de Maine, Mr. Paul Kendrick s'est immolé avec l'espoir que les haïtiens atteindront le seuil d'indignation, et que le gouvernement de ce pays pauvres et sa population se mettront debout et s'inscrire en faux contre l'exploitation déshumanisante des enfants démunis par des réseaux de pédophiles internationaux qui s'introduisent habilement parmi nous sous le pavillon de missions humanitaires.
Plusieurs jeunes de l'orphelinat Saint-Joseph ont porté plainte et, ont fourni des détails graphiques et écœurants au juge d'instruction, Al Daniel Dimanche, sur l'environnement d'abus sexuels et physiques qui prédominait au sein de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91. Récemment, la chaine de Télévision CBC, Radio Canada, avait rencontré d'autres jeunes qui fréquentaient l'orphelinat Saint Joseph qui affirment, eux aussi, d'être victimes d'abus sexuels des dirigeants de cette fameuse organisation. Ils ont clairement accusé Mr. Geilenfeld, missionnaire américain, directeur de cet orphelinat.
Aujourd'hui, Mr. Geilenfeld est en prison et selon les informations relatées au cours du procès au Tribunal Fédéral américain de Portland, ce dernier attend l'ordonnance du juge instructeur haïtien pour s'informer de l'éventualité d'un procès en Haïti. En acceptant de rendre public les informations confidentielles, au risque d'être jeté en prison ou de payer une amende de US 50,000 dollars, Mr. Kendrick misait sur l'application de la règle de droit en Haïti, sur la capacité d'indignation et le sens de responsabilité ou du devoir des autorités haïtiennes vis-à-vis des enfants démunis et exploités.
Dans une conversation privée, Mr. Kendrick nous a confié qu'il croit fermement que les gouvernements haïtiens de 1985 à nos jours n'ont pas été amplement informés de l'étendu des exploitations sexuelles et des abus physiques qui prévalaient au sein de l'orphelinat Saint-Joseph. Il s'est dit convaincu que les leaders haïtiens qui avaient reçu des membres de la NAMBLA au Palais National ou jadis supporteurs de Mr. Michael Geilenfeld semblent avoir agi de bonne foi et dans l'ombre des faits. Il ne croit pas qu'une nation aussi fière qu'Haïti, Première République Noire, créée par des anciens esclaves qui avaient brisé leur chaine et abolir l'esclavage et dignes précurseurs de Martin Luther King, accepterait que des situations aussi déshumanisantes, prédominent à l'intérieur de ses frontières. Pour lui, la philosophie haïtienne telle qu'exprimée à travers l'histoire et la diplomatie haïtiennes, est la protection des exploités, d'où qu'ils se trouvent ; et à plus forte raison des enfants haïtiens exploités par des pédophiles internationaux à l'intérieur d'Haïti.
Faudrait-il réitérer que pour briser toute présomption d'ignorance, Mr. Kendrick a accepté de rendre public deux éléments faits essentiels, informations classées confidentielles, collectées sous couvert du secret judiciaire, et/ou placées sous l'embargo d'un juge fédéral américain:
1- L'orphelinat de Saint-Joseph entretenait des relations avec l'organisation pédophile américaine NAMBLA ; et, le prêtre américain John Uni de Boston a témoigné avoir vu des membres de cette organisation à l'intérieur de l'orphelinat Saint-Joseph, à Delmas 91.
Des recherches sur le web ont prouvé l'existence d'un texte sur le site de la NAMBLA relatant que l'organisation pédophile a collecté des fonds au profit de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91.
2- Mme Jessica Lozier, un diplomate de la mission diplomatique américaine en Haïti a rassuré Mr. Geilenfeld qu'elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher que des jeunes haïtiens, présumés victimes [de Mr. Geilenfeld], puissent se rendre aux Etats-Unis et témoigner devant la justice américaine.
Dans un rapport d'enquête de la Police de New York sur le professeur Peter Melzer, lié à NAMBLA, on a évoqué un article d'opinion paru dans la Revue officielle de l'organisation et, dans lequel les pédophiles ont été prodigués les conseils suivants:
" En premier lieu, selon le professeur, j'aurais suggéré que, pour entretenir des relations sexuelles avec des garçons, vous devez circonscrire vos relations et avances sexuelles à des garçons qui ont besoin de vous, qui vous tiennent en haute estime [et qui valorisent] votre personne et votre amitié… Avant de faire des avances sexuelles, formez-vous un jugement sur un garçon en lui faisant certains commentaires et plaisanteries sexuelles -- à point nommé… Laissez par exemple un magazine pornographique à un endroit où l'on est certain qu'il le retrouvera… Masturbation et pornographie vont de pair. Un adolescent sexuellement excité, aventureux et, qui a une vision positive de la sexualité, peut tout essayer pour réaliser ses rêves.
La meilleure façon [pour vous] de rechercher les garçons est de s'émigrer des États-Unis à un pays ou une culture où le public accepte mieux l'amour hommes-garçons… Évaluer le pour et le contre avant de se lancer dans le tourisme sexuel [à l'étranger]. Recherchez et retrouvez l'amour des petits garçons américains sur un plan purement émotionnel et platonique. Pour sa satisfaction sexuelle, voyager une ou deux fois par année à l'étranger. On peut être arrêté à l'étranger… [m]ais les conséquences judiciaires … seront moins bien sévères…"
A la page 90 du livre « THE LAST UNDERCOVER » de l'ex-agent du FBI, Mr. Bob HAMER, il est rapporté qu'en 1993, les Etats-Unis avait adopté une position exigeant que les organisations pédophiles telles que la NAMBLA, Project Truth et Dutch Vereeniging Martijn (Hollandaise) soient expulsées de la ILGA (International Lesbian and Gay Association) dû au fait que même quand l'homosexualité est une liberté individuelle de choix sexuel à respecter, la pédophilie est un crime contre des enfants mineurs.
Plus tard, le Congrès Américain a adopté une loi, à l'unanimité, menaçant de couper le financement des Nations Unies si la participation de la NAMBLA au Conseil Economique et Social de l'Organisation Internationale, à titre de membre affilié de la « ILGA » devait continuer.
Il est difficile de comprendre comment cette même organisation a pu développer des liens privilégiés avec un orphelinat haïtien et le mobile d'une diplomate américaine affectée à l'USAID à offrir un soutien inconditionnel au directeur de cet orphelinat de peur qu'aucune victime arrive à obtenir un visa pour pouvoir témoigner aux Etats-Unis dans le cadre d'une enquête fédérale américaine.
Aujourd'hui, l'information étant publique, la justice haïtienne est donc au pied du mur.
En 2014, la société dominicaine s'était mise debout pour forcer le Vatican à juger un Cardinal, Nonce Apostolique à Santo Domingo, pour ses actes de pédophilie commis en République Dominicaine. En 2015, Haïti se trouve face à son destin de peuple digne et fier, dans ce dossier international.
Cyrus Sibert de ReseauCitadelle et Paul Kendrick ont accompli leur mission. Le dossier a atteint un niveau sans précédent. Ils ont consenti des sacrifices financiers et humains pour apporter le support nécessaire afin d'encadrer les victimes, originaires des quartiers de Cité Soleil, de La Saline, Solino, de Delmas, Carrefour, de Jalouzi et des villes de province, à trouver justice et, du coup, de leur rétablir dans leur dignité humaine. A la justice et aux autorités haïtiennes de saisir la dimension humaine de nos compatriotes exploités et de leur prémunir contre leur prédateur.
1) Que les membres de la NAMBLA puissent se tromper en ce sens : « On peut être arrêté à l'étranger…[m]ais les conséquences judiciaires … seront moins bien sévères… ».
2) Que Mr. Kendrick se réjouisse de voir entérinée sa décision d'affronter la justice américaine, au risque de se faire jeter en prison, pour la défense des droits des pauvres, des déshérités, et des exploités haïtiens.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti
24 février 2015
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