mercredi 12 août 2015

Haïti-Fraudes électorales : Les arroseurs arrosés.-

Le dimanche 9 août 2015, Haïti a vécu une dure journée dite “électorale". La violence était répandue à travers le pays. Des actes de bourrage d’urnes, de falsification de procès-verbaux, et de fermeture de bureaux de vote ont particulièrement marqué cette journée, qui s’était soldée en plusieurs cas de morts violentes. Les bévues rappellent tristement Ruelle Vaillant, tâche noire dans notre histoire électorale. Pour comble, la police a adopté un comportement passif, livrant ainsi les électeurs à la violence des bandits politiques.

Les partis de l’opposition qui avaient concocté un complot visant à écarter arbitrairement des personnalités politiques en sont sortis victimes. Pourtant, en début du processus, ils avaient décidé qui est habilité à briguer des postes électifs dans ce pays. Les dirigeants de la classe politique traditionnelle ayant pris part à cette décision illégale d’exclure l’ancien Premier Ministre Laurent Lamothe du processus électoral, ont vu aujourd’hui leurs candidats écartés du pouvoir par l’entremise d’une opération de fraude électorale massive ce 9 août.

Ces partis complices de violation des droits civils et politiques de M. Lamothe, de M. Lumarque et d’autres concitoyens qui désiraient se présenter aux élections, se regroupent dorénavant en groupuscules de contestataires et réclament l’annulation des élections qu’ils ont eux-mêmes organisées alors qu’ils sont membres du gouvernement de consensus.

N’ont-ils pas accepté la politique illégale, autoritaire, arrogante et injustifiée de deux poids  et deux mesures édictée par ces Conseillers électoraux? N’ont-ils pas réclamé l’expulsion de M. Lumarque faute de décharge alors qu’ils ont accepté la candidature dépourvue de décharge du Sénateur Dieuseul Simon Desras, l’ancien Président de l’Assemblée Nationale?

Si nous condamnons les fraudes massives et l’abstention généralisée qui ont entraîné un taux de participation autour de 3%, c’est parce que nous pensons qu’Haïti n’aboutira plus à mettre en branle des institutions démocratiques solides pour la rendre attractive pour les investissements directs étrangers (IDE) si son environnement électoral s’apparente au barbarisme ou à la jungle. Toutefois, nous ne pouvons pas oublier que ces leaders politiques qui aujourd’hui se présentent en victimes sont aussi des bourreaux, des partisans de violation de droits civils et politiques, quand cela va dans le sens de leurs intérêts politiques.

Aujourd’hui, cherchant à justifier sa mission en Haiti, la communauté internationale est sans état d’âme et se désolidarise de ses co-conspirateurs. Les diplomates étrangers en poste en Haiti savent pertinemment que les dirigeants de ces partis traditionnels sont, eux aussi, des gens capables de sombrer dans l’arbitraire donc de planifier des fraudes électorales. Éliminer des concurrents politiques ou empêcher à des citoyens de briguer des postes électifs est une fraude électorale à part entière.  Détenteurs d’une relative influence politique exercée à travers la rue, ils violent les droits civils et politiques de leurs concitoyens à travers des accords politiques conclus avec le Président de la République. En raison du fait que le résultat est identique : Enlever aux citoyens leurs droits civils et politiques, des bandits politiques en veste s’équivalent aux chimères qui passent au feu les bureaux électoraux ou qui jettent des tessons de bouilles quand ils ne tirent pas sur les votants. 

Ils avaient vu leur succès électoral par l’exclusion arbitraire des candidats populaires (Lamothe, Lumarque). Ils se félicitaient d’avoir le contrôle de la machine électorale, la qualifiaient de crédible. Toutefois, ils n’ont pas vu venir cette stratégie de certains partis de profiter de l’absence de candidats populaires entrainant une faible participation populaire pour faire main basse sur les élections. 

Dans un texte titré “Haïti-Elections : Le complot Martelly/Préval risque d’engendrer Mario Andrésol.”, publié le 16 juin 2015, nous avions fait la remarque suivante : 
“ Haïti sera une démocratie lorsque ses élites auront enfin le courage de défendre les principes sans tenir compte des intérêts mesquins.”

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti
11 Aout 2015
@reseaucitadelle

reseaucitadelle@yahoo.fr

mardi 11 août 2015

Les risques d’une crise post-électorale en Haïti.-

Par Ronald Colbert

P-au-P, 09 août 2015 [AlterPresse] --- Au moment où la plupart des centres de vote viennent d’être fermés pour le décompte des voix exprimées, de multiples interrogations se posent sur l’avenir du processus, observe l’agence en ligne AlterPresse.

D’abord, en dépit de la « satisfaction » des autorités électorales, une participation apparemment faible, durant la journée du dimanche 9 août 2015, risque d’entacher la crédibilité des futurs « élus ».

Ces derniers semblent voués à bénéficier du climat de violence, qui, après avoir dominé la campagne électorale, a marqué le scrutin de dimanche en divers points du territoire national.

Le déchaînement de violence, avec notamment le sac voire l’incendie de plusieurs centres de vote, à l’échelle du territoire national, a impacté sur le déplacement « réfléchi » des potentiels votants, qui refusent de cautionner des « mascarades électorales », à l’instar de celles déjà concoctées pour Haïti.

Fallait-il en arriver là avec une valse de millions de dollars américains, injectés dans le processus électoral, qu’on souhaitait transparent, honnête et crédible ?

Les résultats attendus anticipaient un taux de participation de 15% de votantes et votants. Or, des suspicions planent sur un niveau d’abstention sensible.

Les électrices et électeurs ont été surpris par une flambée, sans précédent, de nouveaux partis politiques, dont un grand nombre a été créé à l’ombre de l’administration politique de 2011.

Parallèlement, une kyrielle de candidates et candidats se sont fait connaître seulement en 2015, sans attester d’aucune expérience porteuse dans le passé dans la vie quotidienne en Haïti.

Au lieu d’encourager la participation populaire, cette stratégie de « diviser pour régner » s’est aliéné une bonne partie de l’électorat, contraint à choisir parmi des prétendantes et prétendants « peu crédibles ».

Galvanisés par les résultats préfabriqués de 2010 et de 2011, beaucoup de ces candidates et candidats cherchent à investir le champ politique pour diverses raisons inavouées.

Les uns, les plus arrogants, entendent trouver refuge au parlement pour continuer à jouir de l’impunité d’actes, perpétrés durant ces dernières années. Leur objectif serait surtout de se servir des « privilèges de pouvoir » pour imposer des vues claniques.

Les autres, qui n’ont aucune expérience de gestion publique, espèrent trouver de nouveaux horizons politiques pour se positionner sur le terrain, sans véritablement avoir mis au point de plan collectif. L’idée est d’essayer d’asseoir un modèle politique totalement anachronique mais ouvert sur des intérêts étrangers, sans aucune articulation avec des aspirations nationales.

Entre 1990 et 2015, trois présidents (Jean-Bertrand Aristide, René Garcia Préval et Joseph Michel Martelly) ont profité de leur présence à la tête du pays pour lancer de nouvelles structures politiques (partis politiques Fanmi lavalas, Lespwa converti en Inite, puis transformé en Verite, Parti haïtien tèt kale / Phtk).

A quelle constructions institutionnelles ont obéi ces structures ainsi que celles orchestrées au début de l’année 2015 ?

En plus, ne faudrait-il pas parler de « paravents » utilisés par des sangsues politiques, au lieu de « structures politiques » ? Quels mécanismes ont été mis en place pour développer ces partis politiques ?

Toutes ces structures dites politiques tendent à épouser les voies du populisme et du fascisme, à se positionner en tant qu’éventuels « sauveurs de la patrie » ou « porteurs d’idées nouvelles », dont les pratiques et réalités objectives ne divorcent, en rien, avec les politiques passéistes.

Sur quelles bases, par exemple, une administration politique peut-elle prétendre avoir amendé la Constitution de 1987, lorsqu’elle a sciemment ignoré les principes et la marche à suivre ?

Comment une administration politique peut-elle s’arroger le droit de créer de multiples postes inutiles, qui ne font que donner des faveurs à des soumis, flatteurs et autres contempteurs ?

Pourquoi les citoyennes et citoyens doivent subir les caprices de potentats, qui se donnent un pouvoir discrétionnaire en tout et dans la circulation des personnes sur le territoire national ?

Quelles pirouettes jouera désormais la communauté internationale, au regard des résultats qui seront proclamés pour ce scrutin législatif du 9 août 2015, en panne de sensibilisation et de préparation institutionnelle appropriée ?

Reviendra-t-on, à nouveau, aux soubresauts issus des élections contestées de l’année 2000 ?

Qui permettra de vérifier l’authenticité des résultats attendus du scrutin législatif du 9 août 2015 ? Comment déterminer que ces résultats n’ont pas été tronqués ou détournés à l’avance ?

Suffit-il vraiment d’aller voter pour se donner bonne conscience, pendant que des magouilleurs tapis dans l’ombre tentent d’imposer leurs propres dirigeants ? [rc gp apr 09/08/2015 17:00]


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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Complicité de la PNH dans la violence électorale du 9 Aout 2015.-

Comme lors du massacre de la ruelle Vaillant le 29 novembre 1987, le Chef de la Police, Godson Orélus, avait-il donné l'ordre aux forces de l'ordre de ne pas intervenir et protéger les électeurs?








Haïti-Elections: UNIR dénonce les bourrages d’urnes et la confusion dans les centres de vote.-

L’Union Nationale pour l’Intégrité et la Réconciliation (UNIR) a, dans une note de presse acheminée à HPN, dénoncé une désorganisation inacceptable du processus de vote, entaché de nombreuses irrégularités.

« Dans beaucoup de circonscriptions le vote n’a pas pu se tenir ou a été interrompu par des groupes armés, parfois accompagnés de candidats. Dans la Grande-Anse, par exemple, un conseiller électoral a dénoncé nommément deux partis politiques responsables de la non tenue du scrutin dans la ville de Jérémie » , indique le parti politique.

À Port-au-Prince, de nombreux incidents ont été enregistrés. Dans beaucoup d’autres villes et localités, le processus de vote a été fortement perturbé, troublé ou entravé, a fait savoir le directoire du parti UNIR.

« Nous dénonçons les bourrages d’urnes et la confusion qui a régné dans les centres de vote où la plupart des mandataires étaient exclus, à l’exception de ceux des partis politiques proches du pouvoir », indique la note.

« Par conséquent, UNIR prend acte de cette situation et se réserve le droit de contester les résultats des élections dans toutes les circonscriptions où ses candidats étaient en position favorable », conclut la note du parti politique de l’ancien journaliste Clarens Renois.


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dimanche 9 août 2015

Miamiherald.om: Balloting suspended in dozens of centers as Haitians elect new parliament.-

PORT-AU-PRINCE 

Dozens of voting centers were forced to suspend balloting Sunday as the country’s long-awaited legislative elections were marred by irregularities, ranging from the absence of materials to violence to accusations that parties close to President Michel Martelly were trying to steal votes.

Despite the problems, observers say it is still too early to say whether the process is valid. But Haitian authorities, however, played down the incidents, saying that less than 100 of the 1,508 voting centers countrywide were forced to close and police responded to problems wherever they occurred.  

Pierre-Louis Opont, president of the Provisional Electoral Council, known by its French acronym, CEP, acknowledged that voting centers had been vandalized and that workers had been threatened. He could not, however, detail the extent of the problem.

“Globally, the CEP is satisfied,” Opont said, noting there were a lot of places where people were voting “in mass.”

“Since this morning, elections personnel have been in place, centers have been opened, the police have been on patrol and the people out,” he said.

Police said they seized seven arms, and arrested 56 people nationwide. A spokesman also confirmed that at least one police officer had been shot.

“Our mission is to serve the people,” Prime Minister Evans Paul said at a news conference. “A lot of people spent two, three hours in line, walking. We have to respect that. If you’re a democrat, you have to respect that.”

Speaking two hours before the 4 p.m. local time closing of the polls, Paul appealed to Haitians to vote. 

“The day will continue. Operation Election will continue, the people will decide freely the person they want to govern them,” he said, adding that “it’s fundamental for these elections to finish well.”

But the day was messy and riddled with organizational problems even before polls opened at 6 a.m. Four days before the vote, for example, there were electoral lists without the name of voters. The problems became apparent Sunday as voters complained about their names missing from voters lists attached to the centers.

“The planning is bad,” said Rony Pierre, 37, who arrived at Building 2004 at 7 a.m. to vote only to discover his name was nowhere to be found. “They said there was a list that was missing, but it’s too late.”

Moments earlier, someone had taken one of the ballot boxes and ran with it, while people across the street began pelting rocks. Both police and United Nations reinforcements were called.

But the biggest problem, which fueled tensions at voting centers around the county, was the political parties’ electoral observers.  

Late Saturday, the CEP issued a communique saying that technical difficulties prevented the printing of passes for political party monitors. They were asked to report to the closest departmental elections bureau to get accredited. But on Sunday, many complained that they were not allowed to either observe the process or vote at the center where they were assigned.

Upset, many shut down voting centers with the help of equally frustrated voters. They also accused election workers of fraud.

“They are whispering in people’s ear to vote for the Bouclier candidate,” Jean Paul Bastien, a monitor for the Alternative Party, said at Petionville Lycee.

Moments later, police were forced to stand between an angry crowd and election workers, as the crowd screamed, “There will be no elections here,” and threatened to shut down the voting.

“We told them to do one election on Oct. 25, to give them time to prepare,” Bastien said.

At Ecole Nationale Isidore Boisrond, it became so tense that Haitian National Police officers were forced to fire shots in the air after partisans of former President Jean-Bertrand Aristide accused Martelly’s PHTK supporters of trying to stuff ballots. Many ballots were later torn up and thrown on the ground. The center soon shut down.

At the voting center at Rue Vaillant, fled in fear as the supervisor locked himself in a classroom after the crowd overpowered police and went inside. Voters said election workers were preventing opposition monitors from observing the process.

At Ecole Nationale Hermann Heraux, election workers had not started voting two hours after polls opened.

“The Chimeres are preventing us from working,” assistant elections supervisor Sophonie Augustin said inside an empty classroom. “The police can’t handle the situation.”

Four Haitian National Police officers assigned to the center stood in the doorway preventing the men from gaining access. “This voting center is shut down,” one screamed.

“Voting has been eliminated for the day,” another said.

Herbie Josne, 29, accused Augustin of only allowing supporters of the political party Bouclier, which is close to Martelly, to work the center.

“In the seminars, they said, you shouldn’t be a member of the political party,” he said. “She’s only allowing people from Bouclier and those with pink bracelets work. That’s not right.”

Augustin said only those who are on a list are allowed to work the center.

Franz Lerebours, a spokesman for the Haitian National Police, said early in the day that 26 voting centers had to be closed. But others tracking the incidents, told the Miami Herald that the number was closer to 42 and that more than 1,000 incidents occurred around the country.

“We are very concerned about the violence,” said Karl Jean-Louis, former chief of cabinet to Haitian Prime Minister Laurent Lamothe, who is running an organization that tracked incidents in five of Haiti’s departments, including the capital.

Jean-Louis said his group received more than 1,600 text messages about incidents at voting centers in five departments. He does not yet have a picture of turnout, he said.

Turnout at voting centers was small, even at those in the hills above Port-au-Prince where police reported things were going smoothly during a visit.

Meanwhile, late set-ups at many voting centers prevented some from receiving voters at the 6 a.m. start time. Meanwhile, Haitians didn’t seem in a rush to vote. No long lines, and at some centers, especially those where violence had occurred, no voters.

The international community, which is helping to finance Haiti’s $74 million elections price tag for three elections this year, has urged Haitians to vote. But concerns about violence is helping fuel a climate of apathy. The lack of election fever could been seen around the country, where many voters wondered about police ability to take control of the country’s elections.

Some 7,000 Haitian police officers have been deployed across Haiti to provide security for the elections with help from the United Nations. On Saturday, police officers in Grand’Anse prevented the burning of a departmental elections bureau after political party supporters protested. A few hours later, local radio reported that all of the voting in the region’s main city, Jeremie, had been canceled because of violence and intimidation.


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Haiti-Coup d’Etat : Pierre-Louis Opont vient d’innover.-

Pierre-Louis Opont
La situation chaotique que nous observons, ce 9 aout 2015, vise à renverser le Président Constitutionnel d’Haiti.

Les membres de ce CEP ont mis sur pied un complot contre la sûreté de l’Etat d’Haiti consistant à faire échouer le processus électoral, à créer le chaos et à rendre le départ du Président Martelly un élément indispensable pour l’avenir de la démocratie dans ce pays de la caraïbe.

La décision de la Fusion de quitter le gouvernement de consensus moins d'une semaine avant le jour du scrutin était un signe avant coureur. Le Président Martelly se retrouve au devant de la scène comme le principal élément de blocage du processus politique.

C’est ce qui arrive quant on se laisser manipuler par des ennemis jurés ou par des collaborateurs verreux sans expérience politique au point de vous pousser à écarter les serviteurs les plus fidèles.

La crise politique en Haiti s’est empirée. Le Président Michel Martelly sera présenté à l'opinion publique mondiale comme l'élément de blocage, un bouc émissaire. Son renversement tant recherché depuis 4 ans, sera enfin justifié.

Les dirigeants de ce Conseil Electoral devraient être traduits devant un Tribunal pour complot contre la sûreté intérieure de l’Etat.

Les grands gagnants de ce désordre est 1- le Parti Fanmi Lavalas, qui affichait une position catastrophique dans les sondages et laisse entrevoir son impopularité malgré l’utilisation de l’effigie de l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide dans les affiches publicitaires et 2- Le Premier Ministre defacto Evans Paul qui se voit déjà Président provisoire d’Haiti, poste attendu après son bain de chance (rituel vodou) dans le bassin Saint-Jacques de la Plaine du Nord, le 25 juillet dernier.

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haiti.-
@reseaucitadelle

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