dimanche 10 novembre 2019

Les Haïtiens se méfient des opposants au président.-




  • ENVOYÉ SPÉCIAL
  • Les Haïtiens se méfient des opposants au président.-

    Pendant que le président Jovenel Moïse s'accroche au pouvoir, la crise et la colère populaires ne s'essoufflent pas en Haïti depuis deux mois. 
    PHOTO : REUTERS / ANDRES MARTINEZ CASARES

    Philippe Leblanc
    Après deux jours de négociations, les groupes d'opposants se sont entendus sur une marche à suivre pour remplacer le président d’Haïti, Jovenel Moïse; ils nommeront un président provisoire issu de la Cour de cassation.
    Presque chaque personne rencontrée dans la dernière semaine souhaitait un changement de système politique en Haïti pour améliorer la qualité de vie dans ce pays où une personne sur trois ne mange pas à sa faim, selon une étude du Programme alimentaire mondial. 
    Une remise en question de la nature même de l’État qui va bien au-delà de la démission du président actuel.
    On nous répète souvent qu'il est difficile de croire en un véritable changement de culture politique quand les principaux groupes d'opposition comptent parmi leurs membres d'anciens politiciens et qu’ils paient des manifestants pour être dans la rue.
    Gilbert Mirambeau travaille sur son ordinateur portable.
    Gilbert Mirambeau, cinéaste et militant anticorruption.
    PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE LEBLANC
    Ce sont d'anciens sénateurs et députés. Il y en a même qui sont des sénateurs et députés actifs. Ce sont des gens contre qui il y a des allégations de trafic de drogue, de corruption et même d'assassinat, explique Gilbert Mirambeau, cinéaste et militant anticorruption.
    On sait que ces gens-là ne nous représentent pas. On sent qu'ils ont des intérêts politiques. C'est pas un discours "pays", c'est pas un discours de changement qu'ils tiennent.

    Gilbert Mirambeau
    Le militant pour la justice sociale, Nixon Bomba, est venu observer les délibérations, car il veut croire que la lutte pour le changement dans son pays est possible. Mais il ne se fait pas d’illusion par rapport aux opposants à Jovenel Moïse.
    Ces gens-là sont incapables de changer le système parce qu'ils sont bénéficiaires du système, lance-t-il. 
    La plupart des leaders de ces groupes sont sur la scène politique depuis plus de 30 ans. Ils se connaissent tous. Ils essaient de pallier leur déficit de crédibilité envers la population. Ils se disent que, s'ils ne font rien, ils seront écartés du pouvoir qu’ils veulent prendre, ajoute M. Bomba.

    Travailler ensemble par nécessité

    Jonathan Renois a 25 ans. Il est un des porte-parole de Nou Pap Komplis, un groupe de jeunes petrochallengers qui réclame, entre autres, la fin de la corruption et de la dilapidation du Fonds Petro Caribe, un fonds de près de 4 milliards de dollars qui devait servir au développement du pays. 
    Ces militants font le choix de participer à cette rencontre pour obtenir le changement que son groupe souhaite.
    C'est pas une question de faire confiance ou non aux politiciens, précise M. Renois en créole. Il faut s'asseoir avec plusieurs sénateurs et députés pour leur dire: voici le travail que vous auriez dû faire et vous avez échoué. On va pas les défendre. La jeunesse demande qu'il y ait un autre système et que les choses soient faites différemment. Nous sommes venus ici pour porter leurs revendications, ajoute-t-il.
    André Michel, du groupe d'opposants qui a lancé les appels aux manifestations ces dernières semaines, rejette ces critiques contre la classe politique. Les sénateurs Nenel Cassy et Sorel Jacinthe étaient d'ailleurs présents dans la pièce lorsque nous l'avons rencontré plus tôt cette semaine.
    Quand le peuple dit qu'il faut changer le système, c'est le système d'exclusion de la population représenté surtout par le secteur privé et par l'oligarchie qui prend ce pays en otage depuis plus de 200 ans, soutient-il. en excluant ces deux sénateurs jugés près du peuple.

    Tous les politiciens dans le même sac

    Beaucoup d'Haïtiens voient pourtant tous les politiciens d'un même œil. Lorsque le sénateur Sorel Jacinthe a fait allusion vendredi au moment hypothétique où le président Jovenel Moïse sera envoyé en prison pour corruption, une personne a répondu en créole sur les médias sociaux Sorel va aussi aller en prison. C'est les mêmes mafias que Jovenel
    De quoi alimenter davantage la méfiance, on rapportait samedi sur les médias sociaux qu'un ancien membre du gouvernement aurait détourné 700 000 dollars provenant d'une saisie de drogue à l'aéroport en 2001. Réaction d'un Haïtien sur Twitter: Autant l'opposition que le gouvernement sont des voleurs.
    Yanick Lahens, bras croisés, écoute son interlocuteur, sourire en coin.
    Yanick Lahens, lauréate du Prix Femina 2014
    PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE LEBLANC
    L'auteure haïtienne et lauréate du prestigieux prix Femina 2014, Yanick Lahens, souhaite que les groupes d'opposition réalisent enfin que la population réclame plus que la simple démission du président, Jovenel Moïse.
    Aussi bien l'opposition que le pouvoir, je ne sais pas s'ils prennent la mesure de ce qui se passe dans les rues. 

    Yanick Lahens
    Si on revient avec des solutions qui datent de 20 ans, ils ne vont pas se rendre compte que le pays a changé. Il faut que des groupes sérieux préparent une offre politique. Ça ne va pas être facile, ajoute-t-elle avant de conclure : Vous savez. Plus un pays est dans le chaos et plus les forces mafieuses investissent la justice, la douane. Tout, tout, tout est investi par les forces mafieuses.
    Notre envoyé spécial Philippe Leblanc est en Haïti toute la semaine pour rendre compte de la situation sur le terrain au moment où le pays traverse une profonde crise.

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1383911/haiti-mefiance-opposants-president-jovenel-moise?
  • vendredi 8 novembre 2019

    Jovenel Moise et la « stratégie de la tension » appliquée contre sa présidence.-


    #LeReCit — L’envergure (espace/équipement), la durée, le choix stratégique et le mode opératoire sont des éléments qui permettent de déterminer l’origine, la nature et l’objectif d’un mouvement.
    Au chapitre Contre-espionnage du livre sur le "Culte du renseignement aux #USA” les anciens analystes Victor Marchetti et John D. Marks expliquent qu’aucun mouvement de destabilisation d’envergure ne peut évoluer sans un support international; à savoir un État, un groupe multi-national d’intérêts financiers, politiques (terroristes), géostratégiques.

    C’est la raison pour laquelle, quand en 2018 nous avions observé les manoeuvres des gangs armés pour bloquer l’entrée Sud de Port-au-Prince, nous avions dit #ATTENTION. 


    De plus, en Avril 2019 nous avions réitéré cette mise en garde dans ce texte :
    https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1119608517013512193?s=21


    https://www.facebook.com/reseaucitadelle/posts/10220348305556425?

    Normalement, un gang ne cherche pas à bloquer les activités économiques; Car, leur existence en dépend. Pour accumuler de l’argent, ravitailler, l’économie, les marchés publics et les maisons de commerce doivent fonctionner. S’il le fait, c’est parce qu’il a d'autres sources.

    Il y a aussi le positionnement géographique des gangs.

    Un groupe armé qui s’obstine à se positionner sur les axes nerveux et/ou stratégiques d’un pays, doit-être pris au sérieux. Par axes nerveux on entend :
    - les routes principales;
    - l’entrée des grandes villes;
    Par points Stratégiques : ports, aéroport, industrie, etc. 

    Je ne comprends pas pourquoi les dirigeants d’#Haiti ne réalisent pas que les attaques contre les clients de banque est un défi à relever. Un pays où on ne peut pas aller à la banque, est en voie de disparition.

    Je suis sûr que ce pays est déstabilisé par une main invisible de dimension internationale qui manipule les mercenaires de la classe politique, paralyse le pouvoir de l’intérieur pour l’empêcher de prendre les bonnes décisions et désinformer le président @MoiseJovenel,

    Cette MAIN agit de concert avec des éléments de la bourgeoisie locale, manipule la presse nationale et surtout internationale (preuve : le silence des médias sur des événements embarrassants comme l’attentat au cocktail Molotov), jusqu’à créer une masse critique anti-Jovenel.

    A ce stade, une évaluation des opérateurs du pouvoir (même un vetting) est indispensable. De plus, quel est l’apport politique de chaque élément qui jouit grassement de ce pouvoir?

    Les grosses erreurs, sont-elles innocentes, humainement acceptables ou des conseils-pièges?

    On ne peut pas accéder au Pouvoir pour annuler des contrats, compliquer le business des ONGs, éliminer des subventions —dont celles de l’Eglise Catholique, déclarer "Persona non grata” une Représentante du Secrétaire Général de l’ONU, voter contre le Venezuela...et croire que tout ira bien, il n’y aura pas de conséquences.

    Qui pis est, il existe des litiges entre vous et votre coalition électorale; le parti @PHTKhaiti étant en hibernation (par stratégie 2022) ne peut pas faire “l’encadrement des masses”

    Il faut vraiment corriger cette situation.

    Avec la « stratégie de la tension » appliquée contre @MoiseJovenel, l’achèvement, la réussite de son mandat dépend d’une réelle évaluation + correction des erreurs. Il est urgent de vider certains contentieux avec un esprit grand, juste, et renégocier les points négociables.

    Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
    8 Novembre 2019
    #LeReCit @ReseauCitadelle
    WhatsApp : +509-3686-9669
    reseaucitadelle@yahoo.fr
    https://reseaucitadelle.blogspot.com

    https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1192795678436659201?s=21

    Haiti- Jovenel : L’heure de vider les contentieux, de renégocier dans un parler-franc et communiquer avec des mots clés, sans langue de bois.-

    Haiti- Jovenel : L’heure de vider les contentieux, de renégocier dans un parler-franc et communiquer avec des mots clés, sans langue de bois.- #LeReCit #Haiti

    Je lis actuellement un super livre titré: “LIES MY TEACHER TOLD ME” dans lequel on parle de l’astronomie arabe, les connaissances maritimes des africains et phéniciens qui ont visité l’Amérique longtemps avant Christophe Colomb..., occultés par l’eurocentrisme.

    A la page 65, il y a ce point qui agite le constat de carence de mots clés dans les interventions de l’actuel gouvernement :
    “Words are important — they can influence, and in some cases rationalize, policy”

    Des mots clés pour une compréhension rapide au niveau international. Je sais qu’il y a des hommes et des femmes capables en #Haiti; Soit on ne fait pas appel à eux, soit on ne prend pas en compte leurs conseils, soit ils font un travail de sabotage.

    Mais, le choix des mots clés est important, surtout en situation de crise.

    Quand les dirigeants utilisent les mots clés, on est obligé de les consigner dans les reportages de presse internationale, des diplomates, ONGs. En ce sens, il est important d’avoir la liste des “éléments de langage” et des mots clés à marteler lors des interventions.

    Ce gouvernement pratique la méthode ancienne “le silence est d’or” qu’utilisaient les Duvalieristes et les Militaires, abandonnant les médias et les droits humains à Lavalas; ce qui a accéléré leur perte.

    Cela ne fonctionne plus. Nous sommes à l’heure du “Tout communication”...l’âge d’or des réseaux sociaux où tout est publié cru, à chaud...

    En ce sens, le Silence n’est plus une alternative. Il faut communiquer, dire les choses en utilisant les mots justes, les mots clés...

    (Lisez le livre “New Power” de @jeremyheimans et @henrytimms

    Par exemple, tout l’impact de l’interview du pdt @MoiseJovenel est du fait qu’il a parlé franc. Il a utilisé les mots clés comme “Guérilla urbaine”, “State Capture”, “Gangs”; l’adversaire en a peur. Il est allé jusqu’à persécuter Radio Métropole. Il faut continuer dans ce sens.

    Il faudra aussi se réconcilier avec les groupes de base. Car, comme on l’a vu lors de la campagne américaine de 2016, dans le mouvement “Black Lives Matter”, le mouvement des armes à feu aux #USA... il faut toujours une combinaison d’action entre la base et la communication.

    Et sur ce point, ce pouvoir a accumulé bcp des contentieux à gérer avec sa base, qui pour le moment continue de résister par conviction, mais sans encadrement. Après 2 ans 9 mois, l’heure d’une série de réunions d’évaluation a sonné. Il faut vider les contentieux et renégocier.



    https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1192483389770588161?s=21

    Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
    7 novembre 2019
    #LeReCit @ReseauCitadelle
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    jeudi 7 novembre 2019

    Le Gouvernement réprouve l’attentat perpétré contre un mini-bus transportant des passagers au Champs de Mars.-


    Port-au-Prince, le jeudi 7 Novembre 2019: Le Gouvernement de la République dénonce avec la plus grande rigueur l’attaque perpétrée ce jeudi 7 Novembre 2019, contre un minibus de transport public au Champ de Mars par des individus se réclamant de l’opposition politique. Au cours de cet acte à caractère terroriste, des passagers en sont sortis avec des brûlures importantes et profondes mettant en jeu leur pronostic vital. 

    Le véhicule attaqué qui transportait des personnes âgées, des femmes et enfants a été totalement détruit.

    Des instructions claires ont été passées aux plus hautes autorités judiciaires et policières afin de retrouver et punir les auteurs de cet acte ignoble.

    Deux auteurs présumés de cette attaque criminelle ont déjà été appréhendés. Il s’agit de : Johnny Hermilus et Charles Ricardo.

    Le Gouvernement réaffirme sa volonté de travailler au rétablissement de l’ordre public à travers le territoire et saisit l’occasion pour appeler la population au calme et à la sérénité.

    -FIN-

    mercredi 6 novembre 2019

    Le Gouvernement condamne avec fermeté le comportement irresponsable de radio Zenith dans la crise actuelle.-


    Port-au-Prince, mercredi 6 novembre 2019: Le Gouvernement de la République condamne avec la plus grande fermeté les incidents graves, violents et révélateurs d’une nouvelle tendance en cours dans le pays où des civils lourdement armés s’attaquent à des patrouilles de la PNH. En effet dans l’après-midi du mardi 5 novembre 2019 au Carrefour Marassa, plusieurs agents de différentes unités de la PNH, venus en aide à des employés du Ministère des Travaux Publics, Transport et Communication ( MTPTC), du Service national de gestion de résidus solides (SNGRS), du Centre National des Equipements (CNE), qui s’activaient à débloquer et à dégager les rues de la zone métropolitaine des barricades qui nuisaient à la libre circulation des véhicules et des personnes, ont été l’objet d’une attaque à l’arme lourde par des individus non identifiés, réfugiés sur les toitures des maisons environnantes.

    Cet incident scandaleux, à plus d’un titre, est à signaler et à condamner pour deux (2) raisons:

    La première est la prolifération de gangs armés qui profitent des revendications populaires et de la situation actuelle pour se constituer en milices. Leur objectif, d’abord, est de contrôler des quartiers entiers, en chassant les habitants de leur demeure, en rançonnant les citoyens et en s’attaquant aux forces de la police avec des armes d’assaut.

    La seconde raison, comme dans le cas de l’incident du mardi 5 novembre en cours, est l’incitation à la violence et à la lutte armée prônée largement par la radio Zénith qui a ouvertement pris fait et cause pour les bandits en leur indiquant, par la voie des ondes, l’emplacement des agents de la police, tout en suggérant le sort à réserver à ces derniers. Cette attitude est indigne d’une station de radio responsable et, quels que soient les motifs évoqués, doit être condamnée.

    Le Gouvernment invite les associations de Presse, les responsables des droits humains à sortir de leur réserve pour mettre en examen et, en toute objectivité, le comportement incendiaire affiché par Radio Zenith dans la crise actuelle et pour condamner cette pratique délinquante qui n’a rien à voir avec une presse responsable.

    Le Gouvernement rappelle que la Police Nationale d’Haïti (PNH) est une institution chargée de protéger la population et qu’elle restera fidèle à sa mission.


    -FIN-

    https://www.facebook.com/187924271334343/posts/2340351029424979?d=n&sfns=mo

    samedi 2 novembre 2019

    #Haiti : Rapport de Police sur l’attaque d’un gang armé ayant causé 4 morts dont un policier.-



    COMMISARIAT DE GANTHIER

    1er novembre 2019.

    Le responsable du commissariat de Ganthier informe le DDOPNH via le resp de la juridiction de la CBQ, sur les évènements survenus dans la commune, au cours de cette journée du 1er novembre.

    - Vers une heure de l'après-midi, sur la route nationale #8, plus précisément à carrefour Boën, des bandits lourdement armés ont intercepté un camion de marque : Forward de couleur blanche, immatriculé : TM-17229, sortant du côté de Forêt-des-pins, en direction de la Cx-des-Bqts. Une patrouille BOID qui était dans les parages, a intervenu et, c'est alors que les malfrats ont tiré dans toutes les directions, des coups de feu et réussi à prendre la fuite.

    La vitre du véhicule de service de la patrouille BOID, Imm:1-00669 a été touché par un projectile. Un individu répondant au nom de REMY Dutriche alias frèfrè, né le 27 mars 1989 à la commune de Ganthier, demeurant à Bonnette, Profession: chauffeur de taxi- camionnette, a trouvé la mort après avoir reçu une cartouche à la tête. Finalement, une petite commerçante ( Madansara), non-identifiée, d'une cinquantaine d'années environ, a succombé dans la barque du camion. Elle a reçu un projectile au flanc gauche.

    Le constat légal a été réalisé par le juge de paix titulaire, Me Pierrot Alexandre qui a autorisé la levée (morgue Jackson Jeanty et une ambulance disposée par la Mairie Ganthier)

    - Vers trois (3) heures de l'après-midi, dans la zone de Beaugé, devant l'entreprise Préfab SA, des individus lourdement armés ont lâchement assassiné un jeune homme et une jeune femme qui, selon certaines informations, auraient été surpris dans un véhicule de marque Rav 4, emporté par ces bandits. Le corps du jeune homme a été complètement calciné tandis que la dame a reçu un projectile au niveau de l'estomac. Les cadavres n'ont pas été identifiés; toutefois, un portefeuille contenant une CIN a été trouvé à proximité du corps calciné, portant le nom de Omuscat Jean Robert.

    Le constat légal a été effectué par le juge de paix, Me Pierrot Alexandre et la levée par la morgue privée Lakay se Lakay, située sur la route de Meyer (CBQ)

    Bilan: quatre morts pour cette journée du 1er novembre

    Amnesty international a une vision incomplète donc erronée de ce qui se passe en Haïti.-


    Amnesty international a une vision erronée de ce qui se passe en Haïti.-

    L’ONG Amnesty international a communiqué un rapport sur les violations des droits de l’homme en Haïti. Se basant sur les rapports d’organisme de droits humains sur le terrain, l’ONG dénonce plusieurs cas de recours à une force excessive par la police pendant les 6 semaines de manifestations anti-gouvernementales.

    Après avoir lu le communiqué, on se rend compte qu’Amnesty international ne tient pas compte de tout ce qui se passe sur le terrain. Du moins, elle a été mal informée par les organisations et les enquêteurs qui sont sur le terrain. En effet, l’ONG passe sous silence les nombreux policiers qui ont été attaqués au cours de l’exercice de leurs fonctions. Au moins une dizaine de policiers ont été attaqués et blessés par des manifestants violents.

    L’ONG est muette sur la promotion et l’utilisation de la violence par les opposants. La semaine écoulée, des manifestants ont lancé un cocktail Molotov sur l’enceinte de l’ambassade du Canada blessant 3 policiers. La même chose s’est produit le 4 octobre quand des manifestants ont lancé des cocktails molotov sur des policiers sur la route de l’aéroport. La semaine écoulée, des hommes armées de Grand Ravine, se revendiquant proche de l’opposition, ont ouvert le feu sur des civils tuant au moins 7 personnes. De surcroît, l’ONG a omis de mentionner l’assassinat de l’inspecteur de Police de Carrefour, froidement abattu par des gangs armés se revendiquant proche de l’opposition.


    L’ONG Amnesty international passe sous silence le fait que les barricades savamment entretenues par les membres de l’opposition empêchent aux femmes enceintes, aux malades, de se rendre à l’hôpital. Plusieurs personnes sont décédées dans ces conditions.

    Comment est-ce possible qu’Amnesy international passe sous silence le fait que des milliers d’enfants soient incapables de se rendre à l’école à cause de la stratégie de l’opposition? Des directeurs ont dû fermer les portes des établissements scolaires parce que les bâtiments ont été la cible de manifestants. Des individus ont caillassé ou encore badigeonné des bâtiments scolaires de matière fécale. Ajouter à cela, 19 000 enfants sont en insécurité alimentaire à cause des barricades érigées par l’opposition.

    Ces cas sus-mentionnés ne sont-ils pas des violations des droits humains? Amnesty international, au nom du principe de l’impartialité, doit fournir un rapport plus exhaustif à l’avenir. Elle doit aussi exiger aux organisations qui collaborent avec elle de lui fournir un rapport objectif. Il y va de la réputation de cette institution très respectée à l’échelle internationale.

    Evens Achille

    Haiti, Crise politique : les opposants s’entredéchirent déjà sur la succession de Jovenel Moise.-

    Étant dans le secret des dieux, les journalistes du journal LeNouvelliste.com Frantz Duval et Robenson Geffrard font preuve à travers leurs tweets d'un pessimiste ou d’un désespoir qui annonce l'impossibilité des opposants de s'entendre sur l'après Jovenel. Avec les haïtiens c’est comme ça!
    Un jour, un sage m'avait dit qu'en 1963, quand le président John Kennedy décida de renverser François Duvalier, toutes ses difficultés étaient de trouver une entente entre les opposants en exil sur l’après Duvalier. Car, tout le monde voulait devenir président, tout le monde voulait remplacer Duvalier ou imposer son agenda.
    Ceux qui s'amusent à déstabiliser un président élu au profit d'opposants narcissiques, égoïstes et fous, comprendront… Les élections restent le moyen le plus acceptable pour départager ces obsédés qui veulent tous diriger en meme temps, #Haiti. #LeReCit


    "On vient de perdre 2 mois dans notre existence! 2 mois et ça continue! Pire! A l'issue de cette crise multidimensionnelle, si on ne change pas réellement de paradigme, il n'y aura pas de vainqueurs ou très peu de vainqueurs sinon les mêmes rapaces...comme c'est tjrs le cas #Haiti



    “Après septembre & octobre, #Haiti débute novembre 2019 en #crise. Oppositions & exécutif ne se parlent pas ni ne se maîtrisent. Société civile & oppositions ne peuvent s'entendre sur une option d'avenir. Les institutions sont en panne ou incapables de jouer leur rôle. #PeyiLòk

    https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/posts/10159181597344478?

    mardi 29 octobre 2019

    J’ai retrouvé MON JOVENEL MOISE, le leader anti-système, le Paul Kagame haitien! #LeReCit


    Ce 28 octobre 2019, le président Jovenel Moise a été plus que parfait dans son interview avec les journalistes de Radio Tele Métropole. Le Chef de l’État en a profité pour parler 
    1- des contrats injustes qui mettent l’État en faillite et condamnent le peuple à la misère;
    (On savait pas s’il avait annulé le contrat sur la surveillance douanière au niveau des frontières)
    2- il a parlé de ses contraintes;
    (#LeReCit a toujours reproché l’absence de communication sur les contraintes)
    3- il a insisté sur le fait que l’école n’est pas fermée dans tout le pays, mais seulement dans quelques grandes villes;
    (Important pour casser cette tendance qui ramène le pays à la situation dans quelques quartiers de la Capitale)
    4- et surtout sur la réalité de guérilla urbaine, ces gangs qui tuent et violent sous couvert de mobilisation populaire;
    (une description favorable à la Police Nationale d’#Haiti dont on cherche à faire porter la responsabilité de toutes les personnes tuées par balles. Il y a aussi l’association du secteur dit démocratique avec les gangs criminels de la capitale.)


    Quand en 2015, le président Michel Martelly a choisi Jovenel Moise comme candidat à la présidence, j’ai conseillé a un ami déçu de le supporter.

    Pourquoi?

    Parce qu’il est un “Grand Nègre” de province. Un élément de cette “bourgeoisie rurale”, de cette classe possédante de province qui, fort de la mentalité d’homme économiquement autonome et privilégié, ne peut pas TOUT accepter de la part des classes dirigeantes de la capitale haïtienne;

    Ainsi, à un certain moment de la durée, il fera face aux mêmes difficultés que vous, et se révoltera.

    De notre coté, le combat doit aller au-delà d’une personne, pourvu qu’on applique notre agenda anti-système rétrograde.

    Ce système peut croire qu’il t’a éliminé. Mais, au final, si celui qu’il choisit continue à le bousculer, c’est bien pour le pays et pour notre vision du changement par le redressement de la barque nationale et la modernisation.


    Quand après son investiture, le président Jovenel Moise donne l’impression de suivre scrupuleusement les diktats du système, jusqu’à se laisser manipuler par la propagande #Petrocaribe qui n’est autre qu’une stratégie du système pour légitimer les fonds #Petrocaribe qu’il a accumulé, en sacrifiant quelques boucs émissaires, sans allez au fond de la lutte contre la corruption par la traçabilité des fonds décaissés en faveur des entreprises et les firmes de construction, on m’a posé la question suivante : Pourquoi continuer à supporter ce président ?

    Réponse : 

    La meilleure stratégie est de rester au coté de Jovenel Moise. De progresser en parallèle à son équipe, mais toujours à ses cotés comme Achille dans la Guerre de Troie…., ne pas se confondre avec lui, mais ne pas l’abandonner. Car, d’expérience, ayant passé toute mon enfance en milieu rural comme fils de pasteur Adventiste qui a fréquenté des notables de plusieurs bourgs, villages, et villes de province, je connais un peu la mentalité de ces “Grands Nègres”. 

    Même quand ils aiment chercher la reconnaissance des “bourgeois” des Grandes villes et/ou de la Capitale, ils ont dans leur tête une limite à ne pas franchir; une limite tracée par leur fierté et leur amour propre de privilégiés de province. Avec leurs préjugés “racistes”, les bourgeois “tenants, bénéficiaires et gardiens du système” dans la capitale refuseront de reconnaitre le succès du “Grand Nègre” et continueront à se montrer plus arrogants et plus exigeants. A ce moment là, le “Grand Nègre” atteindra le seuil de ce qu’il peut accepter suivant sa formation, son éducation d’élite de province, sa fierté de rude travailleur à succès, son origine de privilégié rural et/ou de “Grand Don”,…. et ce sera la guerre.

    A ce moment là, nous devons être présents, prêts et opérationnels pour intégrer le champ de bataille à ses cotés, avec la force de frappe et l’efficacité dont nous sommes capables, dont nous avons toujours fait preuve. Il aura besoin de support pour gagner cette guerre.

    Et, le 23 Aout 2017, nous avions publié le texte suivant : Tankou Paul Kagame nan peyi Rwanda, Prezidan Jovenel ap chache remanbre ekonomi peyi d’Ayiti #Haiti.- (Teks Cyrus Sibert) 
    https://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/08/tankou-paul-kagame-nan-peyi-rwanda.html

    On m’a reproché d’avoir exagéré en comparant Jovenel à Paul Kagame, mais il s’agissait en fait de présenter le profil d’arrivée : le modèle, le type de leader que j’attendais de lui.



    Eh bien, ce 29 octobre 2019, j’ai retrouvé MON JOVENEL MOISE, celui sur qui j’avais misé. L’homme de province, qui comme le Roi Bâtisseur Henry Christophe l’avait fait en 1806, déclare à qui veut l’entendre, qu’il n’acceptera pas n’importe quoi, qu’il ne sera pas la marionnette du système.

    Le Général Christophe est parti en guerre contre Pétion parce qu’il refusa d’être la marionnette du système corrompu “lese grennen” (laissez faire) (I don’t Care), “Peze souse”.

    Ce n’est pas un hasard si l’opposition est allée sur la Place Saint-Pierre pour attendre la lettre de démission du Chef de l’État. Il s’agit d’une capture de l’État fondé par Jean-Jacques Dessalines, opérée à partir de l’assassinat de l’Empereur le 17 octobre 1806 au Pont-Rouge. Il faut jamais oublié que l’objet litige entre Dessalines et les héritiers des colons appuyés par leur esclaves créole, était le refus de payer des taxes et des droits de douane. Comme aujourd’hui, la lutte concerne la privatisation des sources de recettes pour l’État au détriment du plus grand nombre, les anciens esclaves devenus masses populaires.

    Encore une fois, un représentant authentique de CEUX DONT LES PÈRES SONT EN AFRIQUE refuse d’accepter la réalité neo-esclavagiste imposée aux masses défavorisées en système d’apartheid économique et de dictature des grandes villes contrôlées par des gangs, des militants innocents manipulés par des mercenaires politiques corrompus, de lumpen prolétariat.

    Et, cette fois-ci, il n’y aura pas de partition du territoire. Nous allons rester dans la capitale haïtienne, pour parler au peuple, le sensibiliser, le conscientiser et affronter le système.

    SEMPER FIDELIS ! VENCEREMOS!


    Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
    29 Octobre 2019
    #LeReCit @ReseauCitadelle
    WhatsApp : +509-3686-9669
    reseaucitadelle@yahoo.fr
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    lundi 28 octobre 2019

    Gary Bodeau reste lié par le vote des 53 députés, en faveur du Président Jovenel Moise.-


    Par respect pour les 53 Députés sur 61 qui ont voté le 22 août 2019, CONTRE la Mise en accusation du Président @MoiseJovenel, renforçant ainsi sa légitimité, le Président de la Chambre des Députés, @GaryBodeau, n’a aucune légitimité pour se positionner en faveur de la démission du Chef de l’État. #LeReCit

    En DROIT, on dirait que “Notre Ami” @GaryBodeau est frappé de FORCLUSION. Car, pour n’avoir pas su utiliser l’unique chance institutionnelle pour destituer le Président @MoiseJovenel, il l’a renforcé. Et si c’est une erreur, dans la vie, “on ne profite pas de ses erreurs”.

    De plus, le vote des députés, représentants de toutes les circonscriptions géographiques de la République d’#Haiti, rejette cette tendance qui veut ramener la légitimité du Président à la volonté de groupes de résidants de quelques grandes villes de terroriser ou pas, ou de perturber ou pas la vie dans leur cité.

    #Haiti, c’est plus que cela! #Haiti, c’est aussi le pays “en-dehors”, le “pays réel”; nous aussi du monde rural.

    Faut-il rappeler que, selon certaines informations, l’impasse William Michel dans laquelle le Président @MoiseJovenel s’est retrouvé, visait à satisfaire @GaryBeau.

    S’il est clair que @MoiseJovenel n’écoute pas tous les conseils de Monsieur Bodeau, c’est injuste de l’abandonner dans l’”Impasse William” qui constitue l’élément déclencheur d’une rébellion au Sénat, appuyée par des militants et des chefs de gangs qui prennent la capitale en otage.


    https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1188922223450640384?s=21

    dimanche 27 octobre 2019

    #FakeNews de @FrantzDuval sur l’absence d'élections en #Haiti.-

    La Constitution d’#Haiti, article 191, ne fait pas du Président @MoiseJovenel le responsable de l’organisation des élections. C’est l’oeuvre du Conseil Électoral neutre, avec d’abord le vote d’une loi au Parlement, puis des moyens de l’Éxecutif. #LeReCit

    ARTICLE 191:
    Le Conseil Electoral est chargé d'organiser et de contrôler en toute indépendance, toutes les opérations électorales sur tout le territoire de la République jusqu'à la proclamation des résultats du scrutin.

    Il existe un blocage au Parlement et tout le monde le voit. C’est d’ailleurs consigné dans le rapport du Conseil de Sécurité de l’ONU. Cette même Constitution qui dit que le Président doit veiller à la bonne marche des institutions, exige le respect du Parlement qu’on ne peut pas dissoudre sous aucun prétexte. Ce président n’interviendra pas pour dissoudre le parlement. Il ne peut qu’attendre.

    De plus, dire que remettre en question des contrats désavantageux pour l’État en cessation de paiement est une attaque contre la liberté d’entreprise, c’est faire preuve d’une ignorance inouïe, d’une méchanceté ou d’une mission d’agent d’influence cachée derrière le journalisme.

    Faut-il rappeler à @FrantzDuval que, le président des États-Unis @realDonaldTrump, depuis son arrivée au pouvoir, ne fait que remettre en question des contrats désavantageux pour les États-Unis 🇺🇸, dont des compagnies HighTech chinoises. Persecute t-il la liberté d’entreprise?

    Depuis la falsification de l’Amendement de la Constitution en 2010, les élites corrompues d’#Haiti ont mis en place une stratégie de récupération du pouvoir populaire de la façon suivante: 1- Bloquer le Parlement pour empêcher le vote d’une loi électorale et des élections; 2- Accuser le Président de ne pas organiser des élections, financer la violence pour le contraindre à démissionner ou à finir son mandat sans des élections, donc sans successeur élu; ouvrant la voie à une transition, le pillage de l’État, des contrats, sous un pouvoir de facto. #LeReCit


    https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1188532558402854914?s=21