mardi 2 juin 2020

AFFAIRE BARBANCOURT : Plainte formelle contre le juge Mathieu Chanlatte suspecté de motivations partisanes .-


AFFAIRE BARBANCOURT : Madame Nathalie Delphine GARDÈRE, à travers ses avocats, porte plainte formelle contre le juge Mathieu Chanlatte suspecté de motivations partisanes visant à l’intimider et à l’empêcher d’exécuter la décision de la Chambre d’Arbitrage d’#Haiti, non attaquée en Cassation par ses adversaires.

La justice évolue par ce genre de procès qui aident à faire reculer les mauvaises pratiques, à éduquer les citoyens et à créer de bons précédents capables de servir d’exemples.

Si le “Dossier du Dr Yves (Dadou) Jean-Bart” nous a permis de vulgariser la loi contre « Le Traite des personnes » et à attirer l’attention du public sur la pratique abusive de plaintes intimidantes des accuser de pédophilie contre des éventuelles victimes et témoins, l’”Affaire Barbancourt” peut aider à combattre cette mauvaise pratique qui consiste à utiliser le pouvoir politique pour empêcher l’exécution des décisions de justice. Aussi, aidera t-elle à faire cesser cette stratégie injuste à savoir l’invention de dossier pénal sans fondement, contre des citoyens bénéficiaires de décisions des Tribunaux civils, en vue de les intimider et de les contraindre à fuir, abandonnant tout au profit du mauvais perdants. #LeReCit 

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La Plainte👇🏿👇🏿👇🏿


Pétion-Ville, le 31 mai 2020


Maitre René SYLVESTRE
Président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire
En ses bureaux
Pétion-Ville,

Monsieur le Président,

​La requérante, Madame Nathalie Delphine GARDERE , propriétaire, demeurant et domiciliée à Port-Au- Prince, identifiée par son NIF au No 004-235-636-7 et par sa CIN au No 01-01-99-19-83-09-01-105, ayant pour avocats constitués Maitres Pierre-Richard Casimir , Napoléon Lauture, Manette Dorcéus Rock, Greny Bicha Cadet Antoine, du Barreau de Port-au-Prince, identifiés, patentés et imposés aux numéros : 003-153-786-7, 5607040488, 4510263440-8 ; 003-133-646-2, 4207131424, 42101433935-6 ; 007-708-662-3, 5907133770, 5907134958-8 ; 003-128-676-7, 5907135004, 5907133782-2 ; avec élection de domicile au Cabinet Casimir sis au no. 74, Rue Stephen Archer, Pétion-Ville ;

Convaincue de la volonté, de l'engagement et de la détermination de l'Etat de jouer pleinement l'un des rôles essentiels du fondement de son organisation qui est la distribution d'une justice saine et impartiale, en assurant au Pouvoir Judiciaire toute l'indépendance requise pour s'acquitter de ce majestueux rôle à travers la Loi sur la Reforme de la Justice du 17 aout 1998, laquelle est suivie de trois textes majeurs y relatifs: la Loi Portant Statut de la Magistrature Haïtienne, la Loi Relative à l'Ecole de la Magistrature (EMA) et la Loi Créant le Conseil Supérieur du Pouvoir Judicaire;

S'appuyant sur ce considérant transversal aux trois textes de loi ci-dessus qui se lit comme suit:

Considérant qu'il est impérieux de définir un régime strict de responsabilité qui sanctionne les manquements individuels aux obligations des Juges et Officiers du Ministère Public et protège les justiciables contre les abus;

Sur le considérant 7 de la Loi Créant le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire à savoir:

Considérant qu'il est de la plus haute importance que chaque personne qui s'estime lésée par le comportement fautif d'un Magistrat ait le droit de s'en plaindre et d'initier des poursuites à son encontre sans avoir à solliciter l'accord du Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique

Sur les articles 63 et suivants de la Loi Portant Statut de la Magistrature Haïtienne, notamment les articles 65 et 67 stipulant respectivement :

Article 65: Tout manquement par un Magistrat à la loi, à l'honneur ou au devoir de son état constitue à sa charge une faute disciplinaire.

Article 67: Le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire exerce le pouvoir disciplinaire sur les Juges dans les conditions prévues par la loi. Le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique veille à l'exécution de ces décisions.

Et sur les articles 22 et suivants de la Loi Créant Le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire sur l'Exercice du Pouvoir Disciplinaire à l'Egard des Magistrats du Siège dont l'article 22 al 5 se lit:

Article 22: En matière disciplinaire, le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire est saisi ... Soit, selon les modalités énoncées à l'article suivant, par toute personne estimant avoir été directement victime du comportement d'un Magistrat susceptible d'engager sa responsabilité disciplinaire;

​S'empresse de porter plainte contre le Juge d'Instruction Près le Tribunal de Port-au-Prince, Mathieu CHANLATTE et vous demander de prendre contre lui, les sanctions disciplinaires que requiert son cas, en application de l'article 28 de loi créant le CSPJ, dans le cadre de l'affaire pendante opposant la Dame Nathalie Delphine GARDERE au Sieur Jean-Marc GARDERE et consorts dont les motifs évoqués dans une lettre adressée en date du 25 mai 2020 à l'Honorable Magistrat Chanlatte, justifient la sollicitation de son déport; une copie de ladite lettre vous est communiquée afin que vous donniez, après appréciation, telles suites que de droit que vous aurez jugées les plus clairvoyantes en la circonstance;

Ou à défaut, de prendre toutes les dispositions légales nécessaires et appropriées pour éviter que le Magistrat ne puisse prendre telle disposition quelconque risquant de causer , pouvant causer ou causant des préjudices ou dommages regrettables et /ou irréparables à la dame Nathalie Delphine Gardère qui s'estime lésée par son comportement, au sens du considérant 7 de la Loi Créant le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire précité, faisant de cette estimation une question de la plus haute importance.

Autant dire que cette question requiert l'intervention urgente des plus hautes autorités judiciaires appelées à poser les balises nécessaires et convaincantes pour prévenir tout abus. D'ailleurs certaines actions postérieures à la demande de déport du 25 mai parlent d'elle même ou parleront d'elle-même ;

Dans l'esprit de l'article 34 de la loi créant le CSPJ, en cas d'urgence et quel que soit le mode de la saisine le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire peut interdire l'exercice de ses fonctions au Juge faisant l'objet de poursuites disciplinaires;

​A cet effet, elle croit important de vous exposer non seulement les arguments évoqués par-devant l'Honorable Magistrat Mathieu CHANLATTE pour lui demander son déport mais encore d'autres à la base de la présente à savoir :

​Qu'elle s'est référée à sa lettre en date du 08 mai 2020 via son avocat, Me Pierre-Richard Casimir, pour motiver son empêchement de pouvoir répondre positivement au mandat daté du 06 mai 2020 l'invitant à comparaitre, à la date du 08 mai 2020, par-devant l'Honorable Magistrat Chanlatte, pour répondre de certaines accusations sur la base d'une plainte non fondée, présentée par Jean-Marc Gardère et consorts, laquelle lettre de motivation n'a pu être délivrée que le mardi 19 mai 2020; compte tenu des contingences dues à la gestion de la pandémie du corona-virus à travers le monde, auxquelles s'ajoutent diverses situations malheureuses liées aux problèmes d'insécurité et autres affectant gravement le fonctionnement régulier des tribunaux logés au Palais de Justice;

​Qu''avec toute la retenue dictée par une rare politesse elle a fait savoir qu'elle est particulièrement troublée par certaines préoccupations qu'elle estime fondamentales, légitimes et sérieuses qui font planer des suspicions justifiées sur la sérénité garantissant les attributs fondamentaux d'impartialité et d'équité de

la justice; elle n'a l'ombre d'aucun doute que l'Honorable Magistrat, s'attache au plus haut niveau, à cette valeur si noble;

​Que ses droits garantissant l'équité de la procédure due aux accusés d'infraction sont violés, en regard du Pacte International Relatif aux Droits de L'Homme et surtout à la Convention Américaine Des Droits De L'Homme de San Jose, Costa Rica, en date du 22 novembre 1969 ( art 8.1 plus précisément et 25.1) par l'ordonnance rendue pour bloquer ses comptes sur la base d'une simple plainte, sans considération aucune de ses droits à la défense;

Art 8.1 Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue avec les garanties voulues, dans un délai raisonnable, par un juge ou un tribunal compétent, indépendant et impartial, établi antérieurement par la loi, qui décidera du bien-fondé de toute accusation dirigée contre elle en matière pénale, ou déterminera ses droits et obligations en matière civile ainsi que dans les domaines du travail, de la fiscalité, ou dans tout autre domaine.

​Qu'en dépit des difficultés de fonctionnement des Tribunaux et Cours logés au Palais de Justice, la partie plaignante , Jean-Marc Gardère et consorts parvient à avoir un accès privilégié à son cabinet;

​Que des irrégularités et des mesures préjudiciables en cascades à l'actif du Juge d'Instruction contre Madame Delphine Gardère, et ce même après la lettre de motivation de celle-ci, en disent long. A titre d'exemple, il importe de mentionner:

Le blocage de ses comptes y compris des actes avec répercussions sur la Société du Rhum Barbancourt, (pourtant logée dans la juridique de La Croix-des -Bouquets)dans moins de cinq (5)jours du dépôt de la plainte au pénal, sans avoir entendu la défense et dans les circonstances que l'on connait (sic discours du Bâtonnier et gestion covid-19) , de plus en ce qui a trait la société sis à Croix-des-Bouquets, le Juge d'Instruction a décidé de lui-même d'étendre et d’outrepasser ses compétences territoriales sur la Juridiction de Croix-des Bouquets, mandat d'amener contre la défenderesse en dépit de tout;

​Que les problèmes auxquels fait face la justice sont décrits par le Bâtonnier Me Monferrier DORVAL dans son discours du 19 mai dernier à l'occasion de la ST Yves, patron des avocats en ces termes:

Le tribunal de Première Instance de Port-au Prince est peu fonctionnel. Il n'entend que certaines affaires correctionnelles, des recours en habeas corpus et des actions en référé, laissant ainsi sans solution juridique de nombreuses affaires civiles, commerciales et criminelles. et de poursuivre: La Cour d'Appel de Port-au Prince ( logée au même local que le TPI) ne siège plus et ne rend donc plus d'arrêt du fait de l'insécurité au Bicentenaire;

​Que la plainte formulée contre la Dame Nathalie Delphine Gardère ne vise d'autres effets que de chercher à contrecarrer les effets et retombées de la sentence arbitrale conférant à Madame Gardère les 37,25% lui permettant de contrôler le capital social de la Société du Rhum Barbancourt ;

​Que l'ordonnance prise par l'Honorable Magistrat Chanlatte en date du 16 février 2020 à peine 5 jours après le dépôt de la plainte qui aurait été portée en date du 11 février 2020 ( sic l'ordonnance en question) sans préciser par-devant quelle instance compétente, nonobstant les difficultés de toutes sortes déjà évoquées(quelle célérité en cette période de pandémie !) l'urgence, a-t-elle fait remarquer, n'est pas déterminée en fonction de l'espèce dans ce dossier mais plutôt en fonction des torts et des préjudices qu'elle est appelée à causer à Madame Gardère;

​Que de toute évidence, le mandat de comparution en date du 06 mai 2020 et toutes mesures et formalités y afférentes devraient être envisagés et pris antérieurement à l’ordonnance incriminée, en gage de garantie des droits à la défense;

​Que l'ordonnance est signifiée à la victime par les bénéficiaires eux-mêmes d'une telle largesse (Quelle collusion !) a-t-elle noté à l'Honorable Magistrat Chanlatte, au mépris des articles 18 et 58 CIC dont l'art 18 se lit comme suit :

Les Commissaires de Gouvernement pourvoiront à l'envoi, à la notification et à l'exécution des ordonnances qui seront rendues par le Juge d'Instruction, d'après les règles qui seront ci-après établies au chapitre des Juges d'Instruction.

​Que la référence au réquisitoire d'informer du Commissaire du Gouvernement qui, quoique mentionné dans l'ordonnance, ne portant aucune date, suscite donc nombre d'interrogations pouvant aller jusqu'à même la mise en doute de son existence;

​Que de tout ce qui précède, a-t-elle estimé, il transpire de grandes manœuvres mises en place pour contrecarrer la sentence arbitrale du 10 mars 2020 qui a acquis l'autorité légale de la chose définitivement et souverainement jugée, vu que la confirmation de 37,25 des parts du capital social fait de la dame Nathalie Delphine Gardère, une voix incontournable en ce qui a trait à la gestion de la Société du Rhum Barbancourt ;

​Que sur la base des articles 8.1 et 25.1 de la Convention Américaine des Droits de l'homme de San Jose, Costa Rica du 22 novembre 1969 respectivement cités ci-après :

Art 8.1 Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue avec les garanties voulues, dans un délai raisonnable, par un juge ou un tribunal compétent, indépendant et impartial, établi antérieurement par la loi, qui décidera du bien-fondé de toute accusation dirigée contre elle en matière pénale, ou déterminera ses droits et obligations en matière civile ainsi que dans les domaines du travail, de la fiscalité, ou dans tout autre domaine.

Art.25.1 Toute personne a droit à un recours simple et rapide, ou à tout autre recours effectif devant les juges et tribunaux compétents, destiné à la protéger contre tous actes violant ses droits fondamentaux reconnus par la Constitution, par la loi ou par la présente Convention, lors même que ces violations auraient été commises par des personnes agissant dans l'exercice de fonctions officielles.

Et de l'article 47 de la loi de décembre 2007 portant Statut de la Magistrature stipulant:

Lorsque saisi d'une affaire, un Juge estime que son maintien serait de nature à faire naître une suspicion légitime, il +doit se déporter, de sorte que l'affaire puisse faire l'objet d'un renvoi devant un autre Juge de la juridiction ou devant une autre juridiction, conformément aux dispositions contenues dans le code de procédure civile et le code d'instruction criminelle.

La requérante, Madame Nathalie Delphine Gardère a fait savoir à l'Honorable Magistrat Mathieu Chanlatte qu'elle lui saurait gré de vouloir bien se déporter de ce dossier afin de mieux permettre à la justice de suivre plus sereinement son cours.

En plus :

​Que L'honorable Chanlatte, ne tient nullement compte des mesures relatives à la fermeture des frontières décidées par l'Etat Haïtien, pour tenir responsable une citoyenne se trouvant dans l'impossibilité fortuite et légale de s'exécuter en cette période de covid-19;

​Que sa crainte quant à la prise d'action préjudiciable et /ou dommageable a l'encontre de la requérante Madame Gardère suite à la demande de déport se vérifie clairement; en dépit des motivations justifiées, elle fait l'objet d'un mandat d'amener émis par ledit Magistrat ; ;

​Que comme prévu, la plainte déposée par-devant l'Honorable Magistrat Chanlatte a été produite à dessein. En effet, au mépris de toutes règles juridiques après l'exécution complète et consommée faite dans les normes en vigueur, de la décision arbitrale ayant acquis l'autorité légale de la chose définitivement et souverainement jugée au profit de la Dame Nathalie Delphine Gardère, la partie adverse a cru bon de pouvoir se servir de l'ordonnance du Magistrat Chanlatte pour tout défaire.

​En guise de conclusion, en regard des points de droit évoqués plus haut la requérante, Madame Nathalie Delphine Gardère réitère sa plainte et ses demandes de sanctions en matière disciplinaire contre le Magistrat Mathieu CHANLATTE conformément à la Loi Portant Statut de la Magistrature Haïtienne (art. 63 et suivants plus précisément les art. 65 et 67) la Loi Relative à l'Ecole de la Magistrature (EMA) et la Loi Créant le Conseil Supérieur du Pouvoir Judicaire (art.22 et suivants notamment les art.22 al 5, 28 et 34) et certains de leurs considérants.

Tout en vous remerciant Monsieur le Président de la suite diligente qui aura été donnée à la présente je saisis l'occasion pour vous présenter l'expression de mon profond respect.


Nathalie Delphine GARDERE
Pierre-Richard CASIMIR, Av

lundi 1 juin 2020

Le Barreau du Cap-Haitien ferait mieux de sanctionner le ou les avocats corrompus qui ont piégé le Juge Doyen Linx Jean.- #LeReCit

Le Barreau du Cap-Haitien ferait mieux de sanctionner le ou les avocats corrompus qui ont piégé le Juge Doyen Linx Jean.- #LeReCit

[ La justice Capoise n’est pas un bien privé du Barreau du Cap-Haitien. Il est contraire aux valeurs républicaines que les Juges soient des marionnettes d’une corporation professionnelle — encore moins, quand celle-ci est infestée de corrupteurs ]

Il y a de ces situations qui sont révoltantes au point de provoquer la réaction "sans filtre” de #LeReCit @ReseauCitadelle.

Même quand, personnellement, la mise en disponibilité de Me Linx Jean est triste, on ne peut qu’applaudir la décision du CSPJ (Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire) de réagir sur les dénonciations et scandales, en vue de réformer le système. Maitre Linx est connu comme un fils de la ville du Cap-Haitien, très sensible à la souffrance de ses semblables; toutefois, nous sommes obligés de nous positionner en faveur d’une enquête sérieuse et que les coupables soient sanctionnés.

Il est idéal de laisser l’institution faire son travail en fonction des éléments factuels dont elle dispose. Et, vous comprendrez que j’ai bien dit “les coupables”. Car, s’il y a CORROMPU, il doit y avoir au moins un CORRUPTEUR.

Mais ce qui est révoltant dans cette affaire, c’est cette lettre du Barreau du Cap-Haitien, circulant sur les réseaux sociaux, dans laquelle des avocats dictent au Pouvoir Judiciaire quelle personnalité susceptible de remplacer le Doyen Linx Jean à la tête du Tribunal Civil de Cap-Haitien.

Une situation révoltante ! Car, comme nous le répétons "s’il y a prétendu CORROMPU, il doit y avoir au moins prétendu CORRUPTEUR". La démarche du Barreau face à ce scandale devrait-être de collaborer avec le Pouvoir judiciaire, en vue de sanctionner cet AVOCAT complice, si réellement, il y a corruption; pas de chercher à en profiter pour installer sa marionnette qui acceptera les quatre volontés de ses membres influents.

Car, le fonctionnement du Barreau des avocats du Cap-Haitien est l’élément central du dysfonctionnement de la justice dans le Nord. C’est d’ailleurs, le cas à travers le pays où les Barreaux fonctionnent plus sous la forme des CORPORATIONS de Colbert avant la révolution française, ces corps de métiers constitués de professionnels cupides, avares et pourris qui constituaient un frein à l’innovation, à la concurrence et à l’investissement.

Normalement, un Barreau doit veiller à l’éthique et au respect de la déontologie de la profession d’avocat; non pas toujours chercher à couvrir les corrompus et/ou à combattre des magistrats honnêtes.

Si, d’après vous, le juge Jean Ralph Prévost ne peut pas être Doyen du Tribunal Civil du Cap-Haitien, c’est parce qu’il est honnête.

D’ailleurs, cette réaction du Barreau du Cap-Haitien traduit l’hypocrisie la plus hideuse des gens du Nord. Ces hypocrites et ingrats qui avaient comploté contre le Roi Christophe, pillé les palais et châteaux du Royaume, lynché le Prince Henry, pourchassé la Reine, au point que le président Jean-Pierre Boyer, l’ennemi juré du Roi, les a traités de "barbares sauvages".

Si je fais ce rappel historique, c’est parce que :

- Joseph Prévost, le Père du Juge Ralph Prévost, a passé toute sa vie comme serviteur fidèle de la justice capoise, à titre d'Huissier; Il vous a servi messieurs !



- le frère du Juge Ralph Prévost est un policier intègre affecté au service de la justice dans le Nord;
et,

- Jean Ralph Prévost que vous contestez aujourd’hui, est un jeune intellectuel brillant, lauréat de sa promotion à l’École de la Magistrature, qui a suivi les pas de son père au service de la justice, un jeune homme INCORRUPTIBLE, qui a gardé sa ligne, malgré les tempêtes d’argent sale de la drogue, de pots de vin, etc, etc. Un jeune droit, qui mène sa vie paisible avec son épouse et ses filles, à la Rue 20, professeur à la faculté de Droit du Cap-Haitien et dans les lycées de la ville.

Alors, qu’est-ce que vous reprochez au Juge Jean Ralph Prévost, si ce n’est sa droiture, sa modestie, son honnêteté, sa volonté de vivre humblement, mais avec dignité et grandeur d’âme?

Aujourd’hui messieurs, au lieu de vous occuper à chercher le ou les avocats pourris dans vos rangs qui ont participé à cette éventuelle corruption, vous préférez lapider le fils de Joseph Prévost. Cet acte prouve l’État de pourriture de la société capoise.

Quoi de plus révoltant que de lire cette lettre de contestation de ce Barreau qui n’a jamais su discipliner ses membres, les livrant comme des loups dans la bergerie de citoyens innocents et faibles.

En tout cas, si “la justice élève une nation” (Proverbes 14:34), elle est le bien public de tous les citoyens; Non la propriété de quelques mortels cupides, prêts à tout pour de l’argent.

Cyrus Sibert, 
#LeReCit @reseaucitadelle 
reseaucitadelle@yahoo.fr
01 juin 2020
Whatsapp: +509-3686-9669
www.reseaucitadelle.blogspot.com


Il y a 14 ans, nous avions décrit la situation de la justice capoise dans ce papier, titré : CAP-HAITIEN ET SA “MAFIA DU DROIT''
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2011/09/cap-haitien-et-sa-mafia-du-droit-texte.html

CAP-HAITIEN ET SA “MAFIA DU DROIT” ( Texte de Cyrus Sibert )

Cyrus Sibert, Radio Souvenir F.M.
Cap-Haïtien, Haïti
souvenirfm@yahoo.fr
4 mai 2006

Depuis des mois, le Cap-Haïtien fait la une de l'actualité. De temps en temps on dénonce un magistrat corrompu à la tête du parquet du tribunal civil de la deuxième ville du pays. A chaque instant on révoque et on nomme et les scandales ne cessent pas. Si très souvent le nom de celui qui est en tête du parquet change, les corrompus du système judiciaire capois s'arrangent toujours pour conserver le statu quo. Avocats et juges corrompus s'entendent à ne pas changer de conduite. Ils forment une corporation secrète qu'on pourrait qualifier de mafia : la mafia du droit.

De 1995 à 2006, ils sont nombreux les magistrats révoqués à cause de scandale les accusant de pratiques illégales et corrompues. Ils sont très nombreux les cas de détentions prolongées pour forcer les familles de détenus à verser de fortes sommes d'argent. Les arrangements entre avocats corrompus et chef du parquet pour déposséder des héritiers - comme ceux de la diaspora, associés aux menaces de prise de corps, remplacent les plaidoiries de jadis. On se souvient encore des plaidoiries des avocats comme Me Bright, de Me Nicoleau, Me Louis Toussaint et Me Pierre Gonzales.

N'en déplaise aux amis avocats capois et à ceux qui font partie du système en général, le Tribunal civil du Cap-Haïtien est devenu un marché d'esclaves où l'on échange la souffrance et la liberté des plus faibles. La veuve et l'orphelin n'ont plus de défenseurs. ''Grand Avocat '' rime avec ''Grand Racketteur''.

La ville du Cap-Haïtien étant sur la route des trafiquants de drogue, les us et coutumes changent. Nos ''maîtres'' sont devenus de vrais ''Maîtres''. Ils aspirent à la richesse rapide et au bonheur. La morale pragmatique l'emporte, malheureusement, sur la justice. Comme dit un sage capois : ''Quand du droit il ne reste que les artifices procédurales immorales, on est en droit d'être pessimiste sur l'avenir de notre société.''

Un petit groupe contrôle le système et sous-couvert de réforme et de partenariat privé/public, il y introduit des confrères à titre de commissaire de gouvernement, chef du parquet, comme garant de la corruption mafieuse avec ses pratiques cyniques et vénales.

Questionné sur la situation, un juge nous dit : Aussi longtemps que les commissaires de gouvernement seront nommés sous l'influence d'avocats professionnels, il n'y aura pas de changement. L'avocat nommé chef du Parquet s'il n'est pas du clan c'est –à- dire corrompu, (il) aura tous les problèmes du monde. Il doit rester docile pour pouvoir bénéficier du support des mafieux quand il ne sera plus au Parquet.

Les avocats corrompus contrôlent l'administration de la justice. Ils placent leur pions au tribunal civil et obligent les avocats non-influents à marchander avec eux au détriment du droit et de l'esprit d'équité. Le Parquet qui devrait jouer le rôle de partie adverse, défenseur de la loi, est dans la majeure partie des cas — dans le même camp que l'avocat. Donc, on gagnera un procès si on est du groupe ou si le groupe vous fait une faveur.

Si le juge qui doit entendre l'affaire n'est pas un membre du groupe, le problème est tranché illégalement au niveau du parquet. Classement ''sans suite'', intimidation, tout est mis en œuvre pour dissuader la partie adverse. Le confrère qui défendait la partie lésée cherche à compenser en réclamant une faveur sur une autre affaire pendante. S'il est du reste des hommes de bonne conscience, il rentre chez lui convaincu que cette profession n'est plus celle des gens honnêtes.

Dans ce système, tout est monnayé. On peut entendre que n'ayant pas d'argent, une avocate a dû donner au chef du parquet six (6) poteaux en bois pour le système d'éclairage de la cour de son villa. En guise de jugement, les familles doivent s'appauvrir pour obtenir la libération de leur proche. Les sommes exigées sont en dollars américains. Elles sont entre 5,000 et 30,000 dollars US. Cela dépend de l'apparence des parents du détenu.

APENA du Cap-Haïtien est devenu un lieu de séquestration pour les kidnappeurs en toges. Sans pitié pour les êtres humains qui s'y trouvent entassés, la ''mafia du droit du Cap-Haïtien'' libère aux enchères. Les victimes sont détenues illégalement. Sur demande d'un avocat mafieux, on peut voir un juge ou un commissaire transformer une affaire civile en affaire pénale. Le terme '' abus de confiance'' est ainsi utilisé pour séquestrer l'une des parties. Il y a environ dix jours, les prisonniers de l'APENA (administration pénitentiaire du Cap-Haïtien) ont fait la grève juste pour réclamer d'être déferré par devant un juge. Comme nous l'a conseillé le juge cité plus haut, la population carcérale est un indice du niveau des rackets dans l'administration judiciaire.

Dans cette affaire le ministère de tutelle n'est pas innocent. D'après nos enquêtes, la direction des affaires judiciaires joue un grand rôle dans la mise en place de ce système. De Port-au-prince étant, elle tire les ficelles quand de gros intérêts sont en jeu. Des responsables au niveau de la Direction des Affaires judiciaires du local du ministère étant, téléphonent parfois pour dicter des décisions. Cela se fait en faveur d'amis ou des cabinets de Port-au-Prince ayant de gros intérêts à défendre dans le nord. Donc, le contrat tacite est le suivant : faites autant que vous voulez pourvu que vous me facilitiez les choses le moment venu.

Consultez le ministère sur la justice au Cap-Haïtien et il vous répondra qu'il décide avec les avocats de la zone. Une façon de s'assurer que le statu quo ne change pas. Aux cris des familles victimes des requins en toges, au summum de son immoralité, la réponse du ministre est connue : « ce ne sont que des accusations ». Comme si c'est au pauvre citoyen qu'il revient d'enquêter sur les agissements et le niveau de vie des magistrats dénoncés.

Comme toujours, dénoncer une mafia n'est pas sans conséquences. Nous attendons déjà les représailles. Cependant, comme l'histoire le prouve, toute situation d'injustice ou de souffrance humaine sécrète, au moins, une voix.

Cyrus Sibert,
Cap-Haïtien, Haïti.
4 mai 2006

«Nous n'avons pas d'orgueil parce que nous n'avons pas de souvenirs » disait Henri Christophe. »

dimanche 31 mai 2020

AFFAIRE #BARBANCOURT : Le Président Jovenel Moise doit se montrer prudent avec les manigances personnelles de certains “amis” et collaborateurs cupides.- #Haiti #Justice


AFFAIRE #BARBANCOURT : Le Président Jovenel Moise doit se montrer prudent avec les manigances personnelles de certains “amis” et collaborateurs cupides.- (Texte de Cyrus Sibert, #LeReCit @reseaucitadelle)

En fin de mandat, la majorité des collaborateurs des Chefs d’Etat deviennent des requins avec un appétit démesuré pour l’argent.

Tourmentés par ce que nous appelons “le STRESS DE FIN DE MANDAT”, en cette période, tous les coups sont permis. Et, pour agir, ils utilisent la désinformation au risque d’induire le Président de la République dans des impasses, des histoires capables de salir son image et d’éclabousser à jamais son passage à la tête de l’État.

Ainsi, nous avons appris qu’un ancien 1er Ministre s’est associé à un ancien Ministre pour induire le Président Jovenel Moise en erreur, lui présentant l’exécution d’une décision du Tribunal d’arbitrage d’Haiti en 2018 confirmée par la Cour de Cassation d’Haiti, comme un acte de trouble social ou à l’ordre public. Ce qui a provoqué l’intervention du gouvernement et l’utilisation de la puissance publique qu’il détient pour intervenir et faire obstruction à la Justice.

Un juge de la juridiction de Port-au-prince serait même intervenu dans ce litige de la compagnie Barbancourt, établie dans la juridiction de Croix-Des Bouquets.

Quand on se rappelle qu’il y a de cela moins d’un mois, le juge de Delmas, Ricot Vrigneau, s’était rendu illégalement dans une autre juridiction pour couvrir une opération de bastonnade et de barbarie contre le citoyen Patrick Benoit qui, dit-on, exécutait un jugement rendu en sa faveur par la Cour de Cassation, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a répétition de ce désordre ;

Des elements de la justice, de la Police et de l’Exécutif, agissent arbitrairement et illégalement dans le but de faire obstruction à l’exécution des décisions de justice. Le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire doit se montrer à la hauteur de ce grand défi.

Jusqu’à présent, il est clair que l’Exécutif a été victime de manipulation. Ce texte vise à établir les faits et la vérité pour mieux guider le Chef de l’État et l’aider à éviter le piège de soi-disant amis ou collaborateurs sous “stress de fin de mandat”.

RESUME DE L'AFFAIRE RHUM BARBANCOURT (Source : La partie victime d’abus de pouvoir.)

La Société du Rhum Barbancourt fut fondée en 1862 .

Fleuron de l'industrie haïtienne grâce à son succès, sa renommée, et sa force de représentation incontestables sur les plans national et international, elle dépasse le cadre d'une affaire familiale pour devenir un patrimoine national digne d'être protégé.

Pendant plus de 25 ans, elle fut gérée avec prospérité par M. Thierry Gardère jusqu'à sa mort survenue subitement au début de mars 2017.

Suite à son décès, son épouse, Muriel Lamour Gardère, mère de sa fille, Nathalie Delphine Gardère, enfant unique du couple, se sont entendues pour un partage à l'amiable des biens du défunt. Par ledit partage, outre d’autres cessions réciproques, la mère de Delphine lui a cédé ses parts de la Société du Rhum Barbancourt S.A.

Ces parts ajoutées à celles détenues de droit par Delphine confèrent à celle-ci, 37,25 % du capital social emportant par ainsi, le droit de gérer la société en qualité de commandité. Un accord qui a été approuvé par les trois autres ayants droit.

Voila que depuis près de 2 ans, certains des associés, voulant vendre la société à des étrangers, se sont heurtés à l'opposition et à la détermination de Delphine qui jure que par la protection et la sauvegarde du patrimoine national pour lequel, son père surtout a consenti d'innombrables sacrifices.

Pour parvenir à leurs fins, ils ont tout fait et n'ont reculé devant aucune manipulation pour opposer la mère à sa fille en vue d'obtenir l'annulation du partage surtout en ce qui a trait aux parts sociales cédées à Delphine, alors que tout a été régulièrement consommé par l'accomplissement de toutes les formalités légales finalisées par la publication et l'enregistrement requis pour pareils documents.

L'affaire a été portée par-devant la justice. Durant la procédure, ils ont, de façon spectaculaire, fini par avoir la gestion — de fait — de la société.

Ainsi, par une décision contradictoire en date du 10 mars 2020, la Chambre de Conciliation et d'Arbitrage d'Haïti (CCAH) légalement désignée par les statuts et acceptée par les parties pour trancher les conflits internes afférents à la société a confirmé les parts sociales et les droits de gestion de Delphine, remontant à la date du 06 juin 2018 invalidant par la-même toute action posée par la partie adverse lors de sa gestion.

Cette décision consacrant les droits de Delphine d'assurer la gestion de la Société du Rhum Barbancourt, ayant acquis l'autorité de la chose définitivement et souverainement jugée, a été régulièrement exécutée et consommée, le 29 mai 2020 vers les 9h am par l'épuisement de toutes les formalités légales recommandées et appropriées.

A la grande stupéfaction de la partie bénéficiaire de la décision et en violation des lois les plus élémentaires de la procédure, un membre de la partie adverse a, par une acrobatie juridique, tenté, dans l’après-midi du jour et avec la complicité de certains hommes qui se disent souchés au pouvoir en place, de défaire l’exécution consommée.

La perte imminente et évidente de la bataille juridique a incité les mauvais perdants à faire flèches de tout bois, aussi auraient-ils porté une plainte au pénal contre Delphine pour des faits soi-disant délictueux que Thierry Gardère, son père aurait commis de son vivant, comme si la responsabilité pénale — si responsabilité il y en a, ne serait plus personnelle et serait transmissible par succession. Tristesse !!!

Cette action a été introduite avec la complaisance et la complicité d’un juge d’instruction, qui sans même se donner la peine d’auditionner l’autre partie, émet une ordonnance, 5 jours après que la plainte aurait été déposée.

Ce juge, malgré les contraintes liées au covid 19 est toujours disponible pour une seule partie. Il est plus qu’évident que ce juge est partial et fait les 4 volontés de cette clique. Alors, il convient de rappeler qu’avant, ils ont même tenté de monter la tête de la mère contre la fille.

Cette action n'a eu d'autre but que de chercher à torpiller par des coups bas l'exécution de la décision de la CCAH.

Ils ont ainsi tout mis en œuvres pour chercher à influencer sinon bafouer la justice. Ils sont parvenus à se constituer de grands alliés tels, un ancien Premier Ministre et un de ses anciens Ministres, avocat militant de surcroit, leur procurant l'assurance d'un confort politique de poids pour faire obstruction à la justice.

S'appuyant sur cette force, pensant pouvoir jouer de l'indépendance de la justice, ils ont déjà tout tenté et vont sans doute, tout essayer pour arriver à défaire l'exécution consommée dans les normes de la justice.

Utilisant la couverture du pouvoir en place, ils interviennent par devant toutes les instances et devant différentes autorités pour atteindre leur but.

Fin de texte —

Nous disposons
- d’une copie de la décision du Tribunal d’Arbitrage d’Haiti,

- d’un Certificat de non recourt de la partie succombante, émis par la Cour de Cassation,
Et,
- d'une copie de l’exequatur du Commissaire du Gouvernement de Croix-Des-Bouquets, par ordonnance du Doyen de la juridiction du litige,

pour comprendre le bien-fondé de cette démarche de communication et d’information, visant à dénoncer toute manipulation de la Présidence, toute intervention politique et arbitraire du Pouvoir Exécutif dans ce dossier.

Un pays où les décisions de Justice n’ont aucun effet, n’existe pas!

La répétition de tels actes d’abus et d’excès de pouvoir constitue une menace pour l’indépendance de la Justice, l’État de Droit et la Démocratie.

Cyrus Sibert,
#LeReCit @reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
31 Mai 2020
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vendredi 29 mai 2020

Statement of the OAS General Secretariat on the Situation in Haiti.-


May 29, 2020

The General Secretariat of the Organization of American States (OAS) emphasizes that the current public health crisis should remind us of the importance of strengthening, and never deviating from, democratic rules and institutions. As established by the founding documents of the Inter-American system, legitimate governments are produced only by free and fair elections. The electoral process and the length of presidential terms in office are the result of a previously defined calendar specified by the Constitution.

In that sense, the OAS General Secretariat urges all political forces in Haiti to find a cooperative framework in order to comply with the letter and the spirit of their constitutional order, respecting the five year presidential term in office. In this context, the term of President Jovenel Moïse ends on February 7, 2022.

The OAS General Secretariat will continue to closely follow the situation in Haiti. At the same time, the OAS remains willing and able to work with all parties involved in the search for the best solution for the people of Haiti.

jeudi 28 mai 2020

Faux débat sur le mandat du Président Jovenel : « l’ennui du confinement fait resurgir toutes les formes de masturbation, même intellectuelle ».-


Faux débat sur le mandat du Président Jovenel : « l’ennui du confinement fait resurgir toutes les formes de masturbation, même intellectuelle ».- #LeReCit

#LeReCit — Un ami m’a envoyé la photo des articles 134-1, 134-2, 134-3 de la Constitution d #Haiti en vigueur, pour soutenir la thèse de la fin de mandat du président @MoiseJovenel en février 2021 :
Mais, il ne réalise pas si ce qui l’intéresse est précédé d’un ET qui le lie à l’élément causal.

« LE PRÉSIDENT ÉLU ENTRE EN FONCTION IMMÉDIATEMENT APRÈS LA VALIDATION DU SCRUTIN — Et — SON MANDAT EST CENSÉ AVOIR COMMENCÉ LE 7 FÉVRIER DE L’ANNÉE DE L’ÉLECTION »

Le « CENSÉ COMMENCÉ » du mandat est littéralement lié à « ENTRE EN FONCTION » par un ET conjonction.

Disons, c’est un « ET » qui annonce une CONSÉQUENCE qu’on ne saurait revendiquer sans avoir accompli l’élément CAUSAL.

Exemple Biblique : Marc 16 verset 16 « Celui qui croira ET qui sera baptisé sera sauvé…»
On ne peut pas revendiquer le SALUT sans le BAPTÊME,
ni se faire BAPTISER sans CROIRE.

C’est simple!

De plus, à l’École de Droit (INUJED/Cap-Haitien), on nous avait appris à regarder les contextes, la nature des débats parlementaires, pour mieux saisir “L’ESPRIT” d’une loi, comprendre les non-dits, les vides et sa logique.

En ce sens, on peut dire, l’Article 134-2, visait à combler le vide sur une situation comme celle de René Préval, élu le 16 février 2006 pour un second mandat, mais qui était obligé de prêter serment le 14 Mai 2006, parce qu’il devait attendre la mise en place du Parlement à partir des élections complémentaires d'avril 2006.

Étant donné qu'il y avait polémique sur la date de la fin du mandat du Président Préval, 7 février 2011 ou 14 mai 2011, lors de l’amendement de la Constitution, les Parlementaires ont inséré cet article 134-2.

En clair, il était question de retard du processus electoral, non de l’interruption du processus démocratique.

Ainsi, le fait d’aller au delà des 120 jours qui lui étaient accordés pour compléter le processus électoral de 2015, Jocelerme Privert a interrompu le processus démocratique, se constituant en dirigeant DE FACTO comme Gérard Latortue et les autres avant lui.

Cet article complémentaire, sur l’entrée en fonction du président élu n’est pas d’application dans le cas du président Jovenel Moise.

C’est de préférence, l’Article 134-1, le principal, qui est en vigueur, à savoir : « La durée du mandat présidentiel est de cinq (5) ans. Cette période commence et se termine le 7 février, suivant la date des élections. »

Le SUBORDONNÉ ou le complémentaire vise à éclaircir ou à élucider, le PRINCIPAL. Et ici, tout est clair !

Ce faux débat sur la fin du mandat du président Jovenel Moise n’est qu’une chimère de plus qui rappelle les précédentes folies de opposants pustchistes qui refusent d’aller aux élections. Des idées folles comme le GRAND PROJET DE LONGUE TRANSITION présenté par l’OPPOSITION ANTI-ÉLECTORALE en 2019. Aujourd’hui, l’ennui du confinement fait resurgir toutes les formes de masturbation, même intellectuelle.

Cyrus Sibert, 
#LeReCit @reseaucitadelle 
reseaucitadelle@yahoo.fr
28 Mai 2020
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Exit Dadou, Joseph Varieno Saint-Fleur prend les rênes de la FHF.-


27 mai 2020, Gladimyr GALETTE 

Joseph Varieno Saint-Fleur est désigné nouveau président de la fédération haïtienne de football, en remplacement d’Yves jean Bart, suspendu par la FIFA pour avoir fait l’objet d’une enquête pour son implication présumée d’abus sexuel sur des joueuses mineures de la selection nationale.

63 ans, marié et père deux enfants, Joseph Varieno Saint-Fleur est un habitué du monde footballistique.

En effet, M. Saint-Fleur, qui est également président de la Commission d’Organisation du Championnat Haïtien de Football Professionnel (Cochafop), travaille au sein de la fédération depuis 2004.

Aussi, il est membre fondateur du Baltimore Sportif Club de Saint-Marc.

Yves Jean-Bart suspendu de toutes activités footballistiques par la FIFA.-


25 mai 2020, Germina Pierre Louis

Le journaliste Romain Molina a publié un texte, ce lundi 25 mai, dans lequel il a annoncé que le président de la Fédération Haïtienne de football est provisoirement interdit de toute activité liée au football, conformément aux articles 84 et 85 du Code de déontologie de la FIFA.

“La chambre d’investigation de la commission d’éthique indépendante a provisoirement banni M. Yves Jean-Bart, président de la Fédération Haïtienne de Football (FHF), de toutes les activités liées au football au niveau national et international, pour une période de 90 jours”, a rapporté Romain Molina, l’un des journalistes ayant écrit un article dans lequel Yves Jean-Bart dit Dadou est accusé d’abus sexuels sur mineures.

Cette sanction a été imposée dans le cadre d’enquêtes en cours concernant M. Jean-Bart. Il a été informé de la décision aujourd’hui. La sanction provisoire entre en vigueur immédiatement.

Le président de la FHF n’a jamais cessé de clamer son innocence dans le cadre de ce dossier. Au contraire il a dénoncé les journalistes qui ont écrit le texte mettant à jour un scandale d’abus sexuels sur mineures. Selon lui, ces journalistes veulent tout simplement le persécuter.

dimanche 24 mai 2020

Sexual Abuse Case in Global Soccer Puts FIFA Under Scrutiny Again.-

Credit...Dieu Nalio Chery/Associated Press
A year after similar accusations led to the ouster of a top soccer official in Afghanistan, global soccer faces calls to do more to protect athletes after another case in Haiti.

By Tariq Panja
May 22, 2020

A year after the ouster of the head of soccer in Afghanistan over accusations that he sexually abused female players, global soccer is facing another serious case that is raising questions over its commitment to protecting vulnerable athletes.

Female soccer players, including some who played in Haiti’s national soccer program, and their family members have accused senior officials of the sport, including the national federation’s longtime president, of coercing the players into having sex.

Law enforcement authorities in Haiti are investigating the case. The federation’s president, Yves Jean-Bart, has denied the accusations, which first surfaced in an article in The Guardian in April.

The accusations are a particular blow to FIFA, global soccer’s governing body, not only because it had promised measures to safeguard athletes after the case in Afghanistan, but also because the abuse is alleged to have occurred at a training facility at Croix-des-Bouquets, near Port-au-Prince, that FIFA has singled out as an example of its commitment to impoverished regions. Within a year of becoming FIFA president, Gianni Infantino took a trip to Haiti in 2017, carrying a $500,000 check to repair the facility, which was damaged by a hurricane earlier that year. Infantino joined a group of boys and girls for an impromptu scrimmage.

FIFA’s ethics committee has now opened an investigation into the claims, while the players say they have been threatened and told to drop their accusations. Jean-Bart, known as Dadou, is a formidable figure in Caribbean soccer, and has led the Haitian soccer federation for two decades.

The women and their families say female soccer players based at Haiti’s soccer center had for years been pressured into having sexual relations with Jean-Bart and other top officials, and were warned that if they did not comply, they could be thrown out of the national soccer program.

Jean-Bart said by telephone that the accusations were fabrications made to undermine him by opponents of his rule as soccer president.

“This is Haiti, that’s what happens here,” he said when asked why anyone would want to make such claims against him. Jean-Bart confirmed that FIFA had set up what he described as a commission to investigate the claims.

“It’s all false,” he said.

Ernso Laurence, a former national soccer team captain whom Jean-Bart defeated to secure his sixth term as Haiti’s soccer president, said he had been wrongly accused of making claims against his former opponent. Laurence added that he had received death threats after Jean-Bart connected him to the complaints. “I was his only opponent so people think it is me when he talks about opponents,” Laurence said by phone. “In Haiti, threats like this are serious, and I think my family and I are in danger.”

The women who made the claims have decided to remain anonymous out of fear of reprisals, said Patrice Florvilus, a lawyer and a part of a nongovernmental organization that promotes human rights in Haiti.

“They are scared,” said Florvilus, who has spoken to at least one of the accusers and to the Haitian authorities. “We have written to ask FIFA to create all the conditions necessary that the victims could give their testimonies in safety.”

A former player on the women’s team, who said she was propositioned when she was 16 and touched in a suggestive manner, said she received threats by phone, and knew of others who were threatened after the publication of the first reports connecting the accusations to Jean-Bart. She spoke on condition of anonymity because she feared for her own safety and that of her family in Haiti.

FIFA’s handling of the case has been uneven, and at times worrying for those involved.

Shortly after the accusations were first received, a senior FIFA official with no experience in handling cases of sexual abuse or ethics complaints inadvertently mentioned the possibility of an impending case to the Haitian soccer federation during a routine catch-up call, not knowing that it was inappropriate to discuss it. At the time, the specifics of the accusations were not clear.

“This is about duty of care,” said Minky Worden, the director of global initiatives at Human Rights Watch, who has been working to independently verify the facts in the case. “How can a player who is a witness or is a survivor have confidence in FIFA when the first phone call that went out on this is to the federation staff who work for the alleged abuser?

“How it happened or what the intent was is not the issue. What kind of message does it send to survivors who are whistle-blowers? It could definitely leave players with the impression the first instinct is to protect the federation and not the victims of abuse.”

FIFA said it was reviewing its protocols “to ensure that it is best equipped to respond to cases of sexual abuse and any form of violence in football.”

Last year, after the case in Afghanistan, FIFA rolled out a framework for protecting children in the 211 countries it represents, providing what it described as a tool kit to prevent harm.

“As the world governing body of football, FIFA has a duty and responsibility to ensure that those who play football can do so in a safe, positive and enjoyable environment,” FIFA’s secretary general, Fatma Samoura, said at the start of the program, which was named FIFA Guardians. It also hired its first human rights manager and child protection officer.

Yet FIFA did not make the guidelines compulsory, even though they have been praised by outside experts, and left it largely up to local soccer officials to resolve cases.

FIFA, which sits on a cash reserve of more than $2 billion, does not have a unit dedicated to handling complaints of abuse. That has led to officials — sometimes without appropriate training — becoming involved in complex and at times harrowing episodes of abuse.

For instance, FIFA’s head of women’s soccer had no formal training in handling sexual abuse cases when she assumed the role of point person during the Afghan scandal, in which players on the national team recounted how the soccer president at the time, Keramuddin Keram, who was also a militia leader, had raped and sexually abused them. Keram was eventually barred from the sport for life by FIFA in June 2019. He is appealing the decision.

Mary Harvey, a former World Cup winner on the United States national team who now heads the Centre for Sport and Human Rights, which is based in Geneva, said FIFA’s ethics mechanisms were not designed to deal with accusations of abuse.

“The opportunity that sport has is to look at itself whenever something awful happens, like Larry Nassar in gymnastics, like what happened in Afghanistan and like what allegedly happened here and ask, ‘What are we learning?’” said Harvey, who spent five years as FIFA’s director of development until 2008. “When you are learning something really valuable, it’s never when it’s comfortable, and usually it’s when it’s really painful.”

https://www.nytimes.com/2020/05/22/sports/soccer/sexual-abuse-soccer-haiti-fifa.html

vendredi 22 mai 2020

#HaitiSexBall — Affaire Dadou Jean-Bart : Des enfants, de l’alcool dans un hotel de Tabarre.!!!


Pourquoi le Parquet de Croix Des Bourquets n’a t-il pas auditionné Claudy Gassant et Yves Léonard, deux (2) citoyens haïtiens, dont un ancien Commissaire de Justice, qui auraient vu le Président de la Fédération haïtienne de Football aujourd’hui accusé de viol, en mauvaise posture, avec des mineurs sous sa garde consommant de l’alcool, vers une (1) heure du matin, dans un hotel dans la Zone de Tabarre.

Selon les témoignages dans la vidéo de l’Émission à grande écoute “Matin Débat” dans la capitale haïtienne : « consterné, Me Gassant avait même exigé qu’on procède à l’arrestation de Dr Yves Dadou Jean-Bart qui a été épargné grâce à l’intervention de M. Yves Léonard ».

S’agit-il de paresse, d’absence d’intérêt, de complicité ou d’une volonté de blanchir l’homme fort du football haïtien?

Haïti: appels pour une suspension du président de la fédération de foot, accusé de viol.-

[ "Ma chance de jouer à l’étranger dépendaient du fait de coucher avec le président", a témoigné auprès d'Human Rights Watch une ancienne joueuse de l’équipe nationale féminine d’Haïti. ]

Publié le 22 mai 2020

Plusieurs organisations de défense des droits humains appellent vendredi à la suspension du président de la fédération haïtienne de football, accusé de viols sur des joueuses mineures, pour le temps de l'enquête afin de "protéger les jeunes athlètes des représailles”.

"Une suspension immédiate du président de la fédération haïtienne et de tout autre responsable impliqué le temps que soit mené l’enquête sur ces graves allégations signifierait que la FIFA a l’intention de protéger les jeunes athlètes des représailles", a déclaré Minky Worden, directrice des Initiatives mondiales au sein de Human Rights Watch.

"Alors que des menaces ont déjà été exercées, la FIFA a le devoir évident de limiter la capacité des responsables d’intimider ou de faire taire les accusatrices", ajoute l'activiste dans un communiqué publié vendredi.

Selon des jeunes filles citées dans une enquête publiée fin avril dans le journal The Guardian, Yves-Jean Bart aurait violé de nombreuses joueuses mineures ces dernières années.

La brigade de protection des mineurs de la police judiciaire haïtienne a ouvert une enquête.

Témoignant de pressions subies pour garder le silence, des victimes présumées ont affirmé au journal, sous couvert d'anonymat, qu'au moins deux joueuses mineures auraient avorté suite à des viols commis par le président de la fédération dans le centre national d’entrainement.

"Ma chance de jouer à l’étranger dépendaient du fait de coucher avec le président", a témoigné auprès d'Human Rights Watch une ancienne joueuse de l’équipe nationale féminine d’Haïti.

"Tous les joueurs, responsables et personnels du centre étaient au courant de ce qui se passait", assure la jeune femme.

Le RNDDH, principale organisation haïtienne de défense des droits humains, recommande également à M. Jean-Bart "de s’écarter de la présidence de la FHF (Fédération haïtienne de football) pour que l’enquête judiciaire soit menée en toute sérénité”.

Vivant en vase clos depuis le début de l'épidémie de Covid-19 en Haïti, les joueuses et encadrants du centre national de football défendent aujourd'hui largement le président de la fédération, accusé de viols mais qui fait ici figure de "père”.

"Le président Jean-Bart est comme un papa pour nous (..) il aime et respecte tout le monde", a assuré à l'AFP Yvette Félix, 38 ans, ancienne capitaine de l'équipe nationale.

Yves Jean-Bart, 73 ans, dirige la fédération depuis deux décennies. Sans candidat lui faisant face, sa réélection en février à un sixième mandat a été une formalité.

Niant en bloc les accusations portées contre lui, il a porté plainte à Paris contre le journaliste français co-auteur de l'enquête du Guardian.

"Il a diffamé notre pays, il a souillé notre drapeau, il a insulté les filles", s'est insurgé le dirigeant lors d'une entrevue téléphonique avec l'AFP début mai.


https://www.lesechos.fr/sport/football/haiti-appels-pour-une-suspension-du-president-de-la-federation-de-foot-accuse-de-viol-120507

vendredi 15 mai 2020

Affaire Dadou Jean-Bart : Me Stanley GASTON vous induit en erreur. La loi de 2014 sur la Traite des personnes protège l’identité des victimes et des témoins.- #LeReCit

Affaire Dadou Jean-Bart : Me Stanley GASTON vous induit en erreur. La loi de 2014 sur la Traite des personnes protège l’identité des victimes et des témoins.- #LeReCit

Contrairement aux déclarations de Me Stanley Gaston, l'avocat de Dr Dadou Jean-Bart, Président de la Fédération Haïtienne de Football, impliqué dans un scandale d’exploitations sexuelles de joueuses en #Haïti, la "Loi sur la lutte contre la traite des personnes” publiée dans le Moniteur du lundi 2 juin 2014, en son article 2, fait des pouvoirs publics, regroupés au sein du COMITÉ NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA TRAITE DES PERSONNES, des acteurs actifs ayant pour mission de lutter contre la traite, de la prévenir, de la combattre sous toutes ses formes et de GARANTIR LA PROTECTION DES VICTIMES.

Le Ministère de la Justice est membre de ce Comité et est représenté par les Parquets de la République qui sont tenus d’avoir un rôle actif dans la recherche des indices, des preuves, des victimes, des témoins et même à ordonner des mesures conservatoires et/ou de prévention pour empêcher d’autres abus.

A l’article 3 :

Ce Comité est composé des représentants des Ministères des Affaires Sociales (MAS), de la Justice (MJSP), Condition Féminine (MCFDF), Intérieur et Collectivité (MICT), Affaires Étrangères (MAE), Santé Publique (MSPP), Éducation Nationale (MEFP), Bien-Être Social (IBERS), Office National des Migrations (ONM), deux (2) représentants des Droits de l’Homme, Office de la Protection du Citoyen (OPC).


Extrait du texte de loi en vigueur :

L’article 7.-
…. il est créé dans le cadre de la présente loi un fonds spécial de lutte contre la traite des personnes. ….., avec un accent particulier sur l’assistance aux victimes de la traite des personnes."

Article 8 .-
La présente loi protège la vie privée et l’identité des témoins de la traite des personnes afin de les préserver de toutes représailles, persécutions et/ou intimidations ( comme sa plainte intimidante contre X — ce commentaire est de nous #LeReCit ).

A cette fin, un système de protection des témoins et des victimes, prenant en compte l’état des personnes vulnérables, particulièrement, les victimes vulnérables telles que, les enfants et les femmes, doit être mis en place.


3e Alinéa de l’article 8 :
A cet effet, les mesures ci-après décrites doivent être observées tout au long de la procédure. Elles devront, dans certains cas, se poursuivre au-delà de la phase du jugement.

Section 3 : Protection des témoins.-
Article 10.-
Une assistance et une protection spéciales sont accordées aux témoins en vue de garantir leur intégration physique et leur comparution à toutes les étapes juridictionnelles, sous réserve des règles de preuve spécifiques prévues à cet effet à l’article 32 de la Loi.

Article 10.1.-
Des mesures appropriées sont prises, sans préjudice des peines prévues pour la subordination des témoins à l’article 311 du Code Pénal, pour assurer le respect et le suivi des dispositions relatives à la protection des témoins dans la présente loi et notamment les suivantes :
> L’octroi d’un refuge sécuritaire;
> La divulgation restreinte, pour des besoins de procédure, de l’identité des témoins et de tout renseignement les concernant.

Fin de citation —


Je profite de cette occasion pour remercier tous ceux qui d’une façon ou d’une autre ont contribué à la rédaction, la promotion et au vote de cette loi que certains avocats continuent d’ignorer, au point d’induire le public et la presse en erreur.


"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi” Margaret Mead (1901-1978)


Cette loi et ses dispositifs de protection des victimes et des témoins existe, elle est belle et bien en vigueur.


Les pouvoirs publics sont légalement actifs en matière de traite, de viol, de pédophilie et d’exploitation sexuelle,.. encore plus quand il y a des relations de subordination, d’autorité, ou de garde.
Notre motivation dans ce dossier :

La participation active de #LeReCit @ReseauCitadelle dans ce débat sur l’Affaire Dadou Jean-Bart vise à promouvoir les principes de la recherche de justice et de la vérité quand il y a accusation ou même de simples allégations de viol, de pédophilie et/ou d’exploitations sexuelles.

Il faut cesser cette pratique hideuse qui consiste en Haïti à étouffer les affaires de viol et/ou de pédophilie en utilisant la presse pour, dans un premier temps créer un doute basé sur du sophisme, et après, l’amplifier avec des déclarations stupides, hors contexte comme “je connais ce monsieur…il est incapable de telles actions”, “c’est un monument national”, etc, etc.

Car, les prédateurs sexuels sont justement des gens assez intelligents pour étudier leur proie, leur environnement, créer des apparences de bon père de famille protecteur des pauvres. Ce sont de parfaits imposteurs capables de manipuler tout le monde et surtout de terroriser leurs victimes.

Donc, quand il y a une accusation, ou des allégations, c’est mieux de faire l’exercice de la justice et de la recherche de la vérité en permettant aux autorités ou aux enquêteurs spécialisés de faire leur travail librement et aux victimes de témoigner sans crainte ni peur. Car, si un témoignage est faux, cela sautera aux yeux. Il n’y a rien de plus incohérent qu’un faux témoignage.

Alors, quand un accusé adopte comme ligne de défense la mobilisation de ses ramifications sociales pour intimider victimes et témoins, ou recourir à des déclarations fantaisistes dans la presse pour les discréditer, je suis plus intéressé à le contraindre à respecter les règles du jeu en démontant tous ses postulats et à ne pas le laisser assassiner leur image.



Cyrus Sibert,
#LeReCit @reseaucitadelle
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15 Mai 2020
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#HaitiFootball : Kelke agiman jwèt anfavè Dr Yves Dadou Jean-Bart.-



Gen yon bann Jounalis aysyen k’ap pedi tout kredibilite yo nan dosye Dadou Jean-Bart a paske yo refize konprann ke metye-a gen spesyalite ladan. Sepa yon kesyon voye monte san rete. Se yon dosye tekinik.

Pa egzanp, yo di’m gen yon GWO jounalis ki di nan radyo :

“Dadou pa menm gen bann epi yap akize’l de vyòl ”.

Mwen pa’t tande ak zòrèy mwen, se rapòte yo rapòte’m. Se sak fè mwen pa site non jounalis la. Men, sa ka rive lide PAGEN BANN sa ap sikile kòm agiman.

Ebyen, koze pagen bann pa vle di yon moun paka vyole ni abize seksyèlman yon lòt moun.

Paske gen sa yo rele atouchman seksyèl tankou moun k’ap mete dwèt yo nan vajin fi oubyen nan dèyè ti gason,
moun kap peze dèyè moun san otorizasyon,
fòse moun fè ti bèf pou yo (mwen pa jwenn lòt fason pou’m di sa an kreyòl),
tout sa yo kapab konsidere kòm abi seksyèl.

Vyòl pa fèt sèlman ak “penis” gason (nap reziye nou pran mo fransè sa)

Epi tou, moun ki pedi bann konn gen tandans devlope yon obsesyon pou sex. Nan sitiyasyon sa yo gen tandans desann nan nivo moun ki pi ba pase yo, moun ki paka gade yo nan zye ni egzije yo pèfòmans lè yap fè bagay.

Ak moun ki pi ba pase yo, yo sèl WA. Se pase lòd : dezabiye’w, kouche la, fè sa epi tout bagay fini. Pase pran ti kòb oubyen ti kado a nan biwo a.

Epi tou, zak yo akize Dadou a kapab te fèt avan li pedi bann. Se pou rezon sa, li pa pridan ni serye pou yon moun, ankò plis yon jounalis chita ap voye monte nan dosye sa.

Li klè ke Dr Dadou Jean-Bart toujou konsidere kòm inosan tout tan yon tribinal pa kondane’l.

Men sa pa anpeche nou kite ankèt yo avanse.

Pou fini, yon ankèt jounalis kapab gide yon ankèt lajistis. Pil vye koze mwen tande yap di kont jounalis yo pako jistifye. Pliske nou pako menm konnen ki sa yo gen nan men yo.

Egzanp pèsonèl :

Nan dosye Douglas Perlitz la, se ankèt Jounalis nou te fè kite bay lòt ankètè yo lide de baz yo.

Nòmalman lòt moun yo te fè travay yo separeman, san yo pat mete nou okouran de sa yap fè.

Men polisye #UNPOL #MINUSTAH kite akonpaye de #PNH/PBM, ameriken yo ( Ambasad Ameriken, FBI, ICE, HomeLand Security ) pat rejte ankèt de baz nou an ni konbat li.

Yo te analize li, apwofondi li, itilize aparèy ak teknik plis pouvwa lalwa yo genyen pou remonte tout istwa a, al fè enteview ak moun nou pat ka jwen tankou moun ki nan prizon depi lontan, koute telefon, analize dokiman elatriye pou yo ka verifye epi jwenn si vrèman yo dwe arete ak pousib akize a devan lajistis.


Gade repotaj CNN sa : https://www.youtube.com/watch?v=6H5CWTuaAJI


Kidonk, zafè lajistis aysyèn aksepte ke Dr Dadou Jean-Bart ak avoka li yo ap intimide jounalis ki ekri atik ki pibliye nan The Guardian nan ak koze plent, pa fè okenn sans.

Tout konpòtman serye e reskonsab dwe chita sou kolabore ak jounalis yo. Apre sa, si pagen anyen vre, prezidan Federasyon Asysyen Foutbòl la a pale de difamasyon.


Cyrus Sibert,
#LeReCit @reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
15 Mai 2020
WhatsApp : +509-3686-9669
www.reseaucitadelle.blogspot.com

Dadou Jean-Bart devant le parquet, audition renvoyée.-


14 mai 2020, Gladimyr GALETTE

Le président de la Fédération Haïtienne de Football, Yves Jean Bart a répondu, ce jeudi, à l’invitation du parquet de la Croix-des-Bouquets autour des scandales de viols et d’abus sexuels dans lesquels il est impliqué.

Accompagné des ses avocats dont Me Stanley Gaston et Me Mosler Georges, le président de la FHF, Yves Jean Bart, a a répondu à l’invitation du commissaire du gouvernement près le tribunal civil de la Croix-des-Bouquets, Me Maxime Augustin, ce 14 mai 2020.

Après plusieurs heures d’horloge passées au carré du chef du parquet, Yves Jean Bart est sorti sous l’acclamation des dizaines de partisans qui ont fait le déplacement pour venir lui témoigner leur solidarité.

L’un des avocats de Yves Jean Bart, Me Stanley Gaston qualifie de scandale les accusations portées contre son client.

« Nous constatons qu’il n’y a ni dossier, ni de plainte, ni de victime. Cette affaire est un scandale visant à ternir l’image de mon client », a martelé l’homme de loi qui dit être déterminé à en poursuivre l’auteur.

« Ce scandale fait de mon client une victime, voilà pourquoi nous sommes déterminés à poursuivre l’auteur afin qu’il paie pour ses accusations gratuites », a-t-il poursuivi.

En ce sens, Me Gaston intentera des actions en justice en France et en Angleterre contre les dénonciateurs de ce qu’il appelle « un scandale ».

Parallèlement, des représentants de plusieurs organisations de femmes dont la Solidarité Fanm Ayisyèn (SOFA) ont également été massés devant l’entrée principale du parquet afin d’exiger que lumière soit faite autour de ce dossier.

#Haiti #Football et Abus sexuels : Dr Dadou Jean-Bart, face à de possibles tests de paternité ?


Dr Dadou Jean-Bart refuse de répondre à la question : N’avez pas eu un enfant avec un ancienne joueuse (placée sous son autorité) suite à une relation intime? #LeReCit





lundi 11 mai 2020

Haiti - Football - Scandale sexuel : De la plainte intimidante de Dadou Jean-Bart.-



#LeReCit — Une plainte de Dadou Jean-Bart quelques heures avant d’être entendu par le Parquet dans le cadre d’une enquête judiciaire, est une fuite en avant qui ne peut servir qu’à intimider les potentiels victimes et témoins. La justice haïtienne doit corriger ces pratiques abusives et injustifiées, au nom de son obligation de protection des victimes et des témoins.

Avec ce genre de manœuvres, #LeReCit est presque certain que cette affaire ne pourra pas être entendue en #Haiti. Il faudra trouver une fenêtre d’extra-territorialité pour l’introduire aux Etats-Unis où ailleurs.

Car, en décembre 2015, nous en avions fait l’expérience à la Cour d’Appel de Port-au-Prince, où des jeunes victimes qui devaient témoigner contre un missionnaire américain qu’ils avaient accusé d’abus sexuels, ont été persécutées par la partie adverse qui demanda à un agent de Police de leur remettre un mandat à l’entrée de la salle d’audience pour ces mêmes chefs d’accusation :
« Diffamation, injures, subordination de témoins » et bien sûr « accusations mensongère».

La ligne de défense adoptée par Dr Dadou Jean-Bart donne l’impression de vouloir plus intimider qu’à faire la lumière sur les accusations qui pèsent contre lui.

Car, tout le monde connait la puissance de l’homme en #Haiti sur le plan social, financier, grâce aux petits services rendus à plus d’un.

Moi j’ai déjà vu la peur dans les yeux de victimes qui se voient accusées alors qu’ils comptaient témoigner.

Quand je vous dis que la justice d’#Haiti est conçue pour protéger les forts au mépris des faibles, je parle en connaissance de cause.

Les honnêtes juges de la Cour d’appel qui écoutaient l’affaire en cette d’année de 2015 ont empêché l’arrestation des victimes. Mais, la peur a eu ses effets.

A chaque séance, les victimes étaient terrorisées, se demandant quel nouveau tour de magie les avocats de l’accusé utiliseront contre elles. Car vu que la plainte intimidante était déposée au Parquet, c’est tout l’espace logeant le Tribunal civil qui représentait une menace pour elle.

Même quand la Cour d’appel a rejeté l’initiative des avocats de l’accusé qui voulaient les discréditer en les faisant passer pour des « accusés», les démons du système pouvaient facilement les arrêter en absence des juges de la Cour d’Appel pour les empêcher de témoigner.

On oublie trop souvent si la « justice haïtienne » est la fille légitime de la « Justice coloniale de Saint-Domingue ».
Après l’indépendance, le système a résisté et résiste encore à partir du « système judiciaire ».
C’est la justice des affranchis ! La population carcérale en dit long.

Il n’y a pas de descendant d’affranchis en prison. On y trouve rarement quelques uns et tout s’arrange comme d’habitude.
Vous ne trouverez pas de neo-féodaux de la classe moyenne noire ni de la mulâtrie au Pénitencier National.

Si, dans d’autres pays, des mouvements civiques provoquent certains changements au niveau de la justice, en Haiti c’est le statu quo ante.

Aucun mouvement civique n’a jamais questionné la justice haïtienne. On s’occupe seulement de changements de pouvoir; mais la Justice qui détruit les masses, les pauvres et les plus faibles, arrange bien les anciens affranchis, les neo-féodaux noirs embourgeoisés et les mulâtres.

En intimidant les prétendues victimes et les potentiels témoins avec une plainte, au seuil de l’instruction judiciaire, Dr Dadou Jean-Bart adopte la stratégie habituelle de tous les accusés d’abus sexuels cherchent toujours à empêcher que la vérité soit connue à partir de témoignages libres.

Cette plainte est contre-productive et ne peut que
1- renforcer les soupçons qui pèsent contre lui;
2- prouver que la justice haïtienne ne peut pas instruire librement l’affaire;
3- justifier la recherche de caractère extra-territorial pour introduire l’affaire aux #USA et/ou dans d’autres pays où la justice se respecte.

N.B.: A chaque fois que je publie un texte critique sur la Justice haïtienne, des amis « JUGES HONNÊTES » m’écrivent pour me reprocher d’avoir ignoré leurs efforts. Mais, c’est un problème systémique que leurs petits efforts personnels, même appréciables, ne pourront pas changer.

Le CSPJ (Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire) avait pour mission de réformer le système et de l’harmoniser aux principes de justice dans un État de Droit. Mais, jusqu’à présent, il n’a fait que renforcer le statu quo à travers une bureaucratie plus complexe et inefficace, des associations de Magistrats, de Greffiers, d’Huissiers, qui se comportent plus en corporation défensive de type « corsa nostra » au lieu que de faire le nettoyage nécessaire à une bonne image de leur profession.

Comme exemple d’efficacité :
Avec un tweet, nous, #LeReCit, avons provoqué la libération de dizaines de prisonniers en détention préventive illégale et/ou injuste.
Le #CSPJ au sein duquel des organisations de droits humains sont représentés devait exiger cette vague de libération. 🤷🏽‍♀️ Ils ne peuvent pas nous dire qu’ils ne pouvaient pas réaliser ce que nous avons concrétisé avec un Tweet.


https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1259903159495004160?s=20

Cyrus Sibert,
#LeReCit @reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
11 Mai 2020
WhatsApp : +509-3686-9669
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Sport-Abus sexuel présumé: Yves Jean Bart porte plainte contre X.-

Le président de la Fédération Haïtienne de Football, Yves Jean-Bart, accompagné de l’un de ses avocats, Me Stanley Gaston, a déposé une plainte contre X au greffe du tribunal de première instance de la Croix-des-Bouquets. 

Diffamation, injures, subordination de témoins, sont entre autres, la nature de ces plaintes. 

Rappelons que le président de la FHF doit répondre aux questions du Parquet près le tribunal civil de la Croix-des-Bouquets, jeudi prochain, suite aux accusations de violences et d’abus sexuels sur des mineures de la sélection haïtienne de football.