[ Si Japonè yo te konnen Etazini pa te gen yon 3e bomb atomik, yo patap janm aksepte depoze zam devan lame ameriken kite nan denyè limit li. Kidonk, yo te ka pa pedi 2e gè mandyal la. ]
Yonn nan defo pouvwa sa : toujou gen yon seri moun andedan’l pou izole prezidan an, anpeche’l konsilte lòt moun sou yon seri desizyon lap pran. Sa’w tande-a, yo gen espas pou gagote tout jefò kap fèt pou ranfòse leta, mete sekirite, rezoud pwoblem, epi kreye kondisyon pou devlopman. Sa vrèman dekourajan ! Sa fè lontan nap mande kreye yo sèvis ransèyman nasyonal pou peyi d’Haiti. Men, nèg yo sanble ap sabote pwojè sa. W ta di se espyon etranje kap travay, pou pase peyi d’Haiti anba rizib. Pa egzanp, nou goumen anpil pou Leta fè rapò sou evènman yo ak objektif pou enfòme enstans entènasyonal yo ak patnè Haiti sou evenman ki pase yo. Men, nèg yo pa janm fè anyen oubyen yo fè yo twò ta. Rezilta, lè wap li kominike depatman trezò meriken sou dosye LaSaline nan, w ka wè se rapò Pierre Espérance yo ke yo kopye. W santi gen yon travay ki pa fèt sou pwen sa. Nèg yo pa menm kite prezidan an wè si prochen etap la pral li menm. Se akize gwoup blakawout ak Lavalas bwezen akize’l direkteman nan dosye sa. Yo pral atake konseye li jiskaske yo kreye pèsepsyon ke lè se li menm kite bay lòd pou masak la. 5e kolòn nan ap byen travay andedan pouvwa sa. Se tankou plent Henry Ceant te pote a. Pami tout konpayi ki gen plizyè milyon dola vèt #Petrocaribe, se nom ti konpayi Prezidan Jovenel ki te gen yon ti kontra kelke milyon goud ke yo te mete. Epi tout moun t’ap di prezidan an “Kite Ceant frape, sa pa konsène’w!” Konsènan ANI kise (Agence Nationale Intelligence), menm jan Repiblik Dominiken genyen ajans ransèyman li, Haïti dwe gen ajans pa li tou. Okenn peyi, oken oganizasyon tankou OEA, ONU, CORE GROUP paka anpeche sa. Nou gen dwa sa kòm yon leta. Nou ka defann sa! Nou dwe defann sa! Men tout pwoblèm lan, se ki fason pou sa fèt? Kijan pou’l fonksyone? Sa ki ekri nan dekrè a demontre klèman ke yo priyorize entèvansyon. Yo di klèman ke ANI ap ka fè travay lapolis, aloske li te pi enpòtan pou konsantre’l sou kolekte ak analize enfòmasyon. Tou dabò, nap di, gen 2 lekòl panse sou kesyon entelijans :samedi 12 décembre 2020
Refleksyon sou ANI (Agence Intelligence Nationale). Eksperyans pèsonèl Cyrus Sibert nan batay kont gang kidnapè Willy Etienne.-
mardi 8 décembre 2020
#COVID19 : Haïti et la République Dominicaine, le vécu de deux nations sur une ile infectée.- #LeReCit
#COVID19 : Haïti et la République Dominicaine, deux tableaux différents pour une même épidémie.
À Santiago, 22 novembre 2020, 3 heure p.m., un chauffeur de taxi réclame 700 pesos pour nous transporter de l’aéroport à l’hôtel. On peut vite remarquer que le port de masque est obligatoire. On nous signale que c'est sous peine de se faire arrêter par la police.
Dans la soirée, dès 7 heures, c’est le couvre-feu. C'est la fameuse "Toque de queda". Durant la semaine, cela commence de 9 heures du soir à 5 heures du matin. Le week-end, précisément le samedi et le dimanche, de 7 heures du soir à 5 heures du matin.
En cas de violation du "Toque de queda", l'amende est de 15,000 pesos. Exceptionnellement, certains chauffeurs peuvent faire une demande d'autorisation leur permettant de travailler après le couvre-feu. Cependant, même quand le chauffeur est autorisé, le passager doit avoir un motif valable justifiant son déplacement durant le couvre-feu.
On nous apprend qu'avant, les autorités acceptaient des fêtes privées à l'intérieur d'une résidence, durant le couvre-feu. Mais, actuellement, c'est devenu plus strict. Les fêtes privées sont interdites, sous peine d’arrestation de tous les participants qui seront amenés au poste de police, le fameux “cuatel” (caserne).
Nous avons pu assister à l'entrée en vigueur d'un "Torque de queda". C'était un samedi, il était 7 heures du soir. Au bar, on se dépêche d'acheter une bouteille de bière "Presidente", et après de rentrer chez soi. Une décision qui dérange les maisons de commerce, car la clientèle se bouscule malgré tout. Les gens veulent se détendre, c'est triste de laisser passer une telle opportunité. Mais, on n'a pas le choix. Les autorités sont très strictes.
Dans la rue, une étudiante haïtienne, originaire de Limbé, qui attendait un taxi nous conseille d'être prudent. "Les autorités dominicaines sont très strictes après le couvre-feu" nous dit-elle.
" Les consignes sont strictes, à l'heure du couvre-feu si tu te fais attraper par la police, tu seras emprisonné pour la nuit, obligé de payer une amende ..... et condamné à faire des travaux de nettoyage de l'espace publique." a-t-elle ajouté.
N’étant pas au courant de ce dispositif, nous avons payé 1000 pesos en vue de convaincre un chauffeur de taxi de faire un trajet qui normalement coûte 500 pesos en temps normal. Cela pourrait même coûter encore moins, 50 pesos dans ces voitures assignées à un circuit fixe, et identifiées par des lettres alphabétiques A,B,C,D…M… et qui transportent 6 passagers.
Le chauffeur de taxi nous a précisé qu’il allait prendre le risque de se faire arrêter par la police, car il est déjà 6 heures 45. Nous n'avions pas eu de choix, il fallait regagner notre demeure pour y passer la nuit. Cela nous a coûté 1000 (durs) pesos. Mais, l’essentiel, les autorités dominicaines appliquent un couvre-feu strict dans la ville de Santiago, conformément à leur stratégie visant à combattre l’épidémie. Aussi, toute personne circulant dans la rue doit porter un masque. Dans tous les commerces, dans les restaurants, dans les espaces publics, le masque est obligatoire. Dès que tu sors de chez toi, tu dois porter un masque.
Cette capacité de l'État dominicain dans sa dimension centrale et/ou municipale de faire respecter ses consignes est extraordinaire.
Un tour dans la zone frontalière de Dajabon.
Port de masque obligatoire sous peine d’être arrêté. |
Dans le bus qui nous emmène dans la ville frontalière de Dajabon, tout le monde porte un masque. C'est la règle. Le contrôleur surveille à ce que ce principe soit respecté, de peur de se retrouver en difficulté avec la police qui exerce un contrôle strict.
« arrangez votre masque jusqu’au nez! », lance-t-il à un passager, avant de nous réclamer 100 pesos pour la boîte dans la soute à bagage.
Partout, les gens respectent le port de masque. On peut voir un peu partout quelques jeunes sans masque autour de marchand de viande frite et de manioc. Car, quand on mange on a le droit de l'enlever. A part cela, globalement, la consigne est respectée.
Brusquement, un marchand de fruits fait irruption, à l'intérieur du véhicule. Des sachets de pommes, de raisins ou de prunes sont proposés aux passagers qui n’ont rien acheté. L’ambiance COVID-19 semble limiter l’envie de consommer les produits proposés par ce marchand ambulant. Le masque qu'il porte n'a pas rassuré les potentiels acheteurs.
Faut-il signaler que les attroupements dans les stations de transport en commun, bus ou taxis, démontrent clairement que la distance sociale est impossible. Aussi, se demande-t-on, si le fait de se concentrer sur le masque et le couvre-feu, ne diminue pas l’un des éléments essentiels de prévention à savoir le lavage régulier et continue des mains? C'est notre constat. Munis de leur masque de protection, les gens ont tendance à négliger le lavage des mains.
Malgré tout, en termes de mesures préventives, les dominicains semblent faire mieux que nous, les haïtiens. Car, on n'a qu'à traverser le pont qui permet de traverser la frontière terrestre, symbolisée dans la partie nord de l'Île par la rivière Massacre pour qu'on puisse constater une autre situation, un autre tableau. En effet, pour les haïtiens, l'épidémie #COVID19 n'existe pas. Pas de masque! Au marché transfrontalier, comme dans les tap-tap (camionnettes de transport en commun), les gens ne portent pas de masque. Notre compagnon de route nous a même conseillé de ne pas porter de masque pour éviter d'attirer l'attention. Car, un masque peut signifier quelqu'un qui vient de l'étranger; surtout le type de masque bleu ciel, made in China.
Au marché de Ouanaminthe, les gens ne portent pas de masque. |
Du côté haïtien de la frontière, ce sont les voyageurs qui reviennent des grandes villes comme Santiago ou Santo Domingo qui font peur. Le bâtiment construit par l'Union Européenne sert de point de dépistage avec une équipe de jeunes portant des maillots MSPP/NE/OIM (Ministère de la Santé Publique du Nord Est et l'Organisation Mondiale pour la Migration) qui posent des questions sur ton parcours en République Dominicaine.
Si tu viens de la ville de Santiago, c'est la quarantaine. Donc, sur la frontière, des jeunes qui se font passer pour des guides volontaires, une façon de vous convaincre de leur verser quelques sous, vous explique l'astuce : "Ne dites pas que vous venez de Santiago ou de Santo-Domingo. Il faut juste dire que tu viens de Dajabon."
Au centre de dépistage, la température de ton corps est contrôlée. Mot de passe : Dajabon. On vous trempe le pouce droit, dans de l'encre bleu, vous êtes autorisé à rentrer en Haïti.
A la question "Pourquoi vous mettez en quarantaine des gens venus de Santiago ou de Santo-Domingo?", l'un des jeunes techniciens du service nous répond : "Ce sont des villes à forts taux d'infection #COVID19. C'est le même protocole pour les voyageurs venus des États-Unis ou d'Europe. Ils doivent-être placés en quarantaine pendant 3 jours, dans un local préparé en ce sens.”
Le centre de dépistage MSPP/NE/OIM |
Pourquoi trois (3) jours?
" Parce que les tests sont envoyés au Laboratoire national établi à Port-au-Prince, et cela prend trois (3) jours pour avoir le résultat" explique-t-il.
Et si le test est positif?
"Dans ce cas, la personne sera placée en isolement dans un centre de Fort-Liberté" répond-il.
“A Ouanaminthe nous avons un centre de quarantaine tandis qu’à Fort-Liberté, il s’agit d’un centre d’isolement. A ne pas confondre.” précise-t-il.
Selon les témoignages de personnes ayant été placées en quarantaine, c’est l'enfer. Il n’existe aucun service pour permettre à une personne de passer 3 jours et parfois plus dans ce centre. Sachant qu’en Haïti les délais sont souvent au taux du jour, 3 jours peut vite devenir une semaine et plus.
Aussi, nous rapporte-t-on qu'un ressortissant haïtien placé en quarantaine a failli se suicider, vu les conditions dans lesquelles il était gardé. Il est apparu à une fenêtre du bâtiment, avec corde au cou menaçant de se jeter, de se pendre et de se donner la mort. De plus, il y a l'histoire de cet homme qui s'est évadé à partir de l'une des fenêtres du centre.
Un voyageur placé en quarantaine à Ouanaminthe. |
Quand on regarde l’absence de distance sociale entre les gens en Haïti, le refus de porter de masque, et surtout la certitude que des milliers d’haïtiens en provenance de la Républicaine Dominicaine traversent la frontière à partir des points de passage clandestins, on ne peut s’empêcher de se demander : A Quoi sert ce programme de dépistage, de mise en quarantaine ou d'isolement?
Plus d’un pense que le véritable but de ce service, c’est le budget qu’il attire et les opportunités d'emplois qu'il offre à quelques jeunes chômeurs.
On peut même se demander si ce service n'est pas contre-productif, quand on considère que la République Dominicaine dans sa stratégie de relance de son industrie touristique ne durcit pas les procédures d'entrée sur son territoire pour les voyageurs venus des États-Unis ni d’Europe, où l'épidémie fait des ravages. Elle s’en remet à la stratégie des transporteurs aériens qui exigent que les tickets soient achetés 15 jours avant le vol. Une approche pratique vu qu’il est extrêmement difficile de voir une personne atteinte de COVID19, acheter un billet d’avion et que dans le cas où exceptionnellement quelqu'un le ferait, il serait facilement signalé par les détecteurs de température dans les aéroports. A moins qu’il soit un porteur sain (personne infectée asymptomatique).
De plus, considérant que les voyageurs arrivés à partir des aéroports d'Haïti ne sont pas placés en quarantaine, pourquoi traiter différemment ceux qui ont transité par la République Dominicaine. Certes, il peut y avoir une explication économique, c’est-à-dire une décision visant à décourager les transits par la République voisine. Là encore, c’est utiliser le service de dépistage covid19 à d’autres fins.
Bref, toutes considérations faites, toutes proportions gardées, ce fut un point d’honneur de voir sur la frontière haitiano-dominicaine pour une fois, sur le pont de la rivière Massacre, les contrôles stricts d'admission se font du côté haïtien. Un fait qui rappelle la ligne que formaient les haïtiens, sur ce pont frontalier, pour se laver les mains avant d’entrer dans la ville dominicaine de Dajabon.
Le COVID en Haïti reste un mystère. Où est passée l’épidémie? C’est la question qu’on se pose. Le Ministère de la Santé rapporte quelques cas de temps en temps, mais cela est loin des modèles de propagation d’une épidémie au sein d'une population d’environ 14 millions de personnes. Comme l’a fait remarquer un intervenant, lors d’une formation en #DataJournalism, il faudra établir des statistiques de contrôle, comme le taux de mortalité pour l’année 2020, en vue de déterminer si la maladie n’est pas en train de faire des ravages au sein des populations où les structures sont défaillantes où l'informel domine l'institutionnel ou le structurel. En ce sens, on se demande si les mairies sont en mesure de recenser tous les décès? Comment pourront-ils contrôler les 3 millions de personnes (1) qui existent en dehors des registres de l'État haïtien? Comment compter les personnes décédées en milieu rural?
Bref, soyons optimistes, n'ayons pas peur des bonnes nouvelles, restons aux faits !
Selon le site "Worldometers" en République Dominicaine, au 7 décembre 2020, on a recensé 149,138 cas de Coronavirus, 2,346 décès et 117,402 malades guéris. D'après les graphiques présentés, même quand le nombre total de personnes infectées continue d'augmenter, les nouvelles infections restent inférieures à la période de juin et de juillet quand elles avaient atteint un peu plus de 2000 nouveaux cas par jour, pour une moyenne d'environ 1600 nouveaux cas chaque jour. Pour le mois de novembre, la moyenne en République voisine descend aux environs de 700 nouveaux cas par jour. Il y a aussi une diminution considérable des décès. On ne sait pas s'il s'agit d'une meilleure prise en charge ou de la conséquence logique de la diminution du nombre de cas. (2)
Alors que pour Haïti, toujours selon le même site, on peut constater 9,399 cas de Coronavirus; 223 décès; et 8,148 malades guéris. (3)
Le mouvement continue de population entre Haïti et la République Dominicaine, et surtout le retour massif des haïtiens en Haïti lors de la période de panique de mars, d'avril et mai, n'ont pas provoqué une augmentation considérable du nombre de personnes infectées en Haïti. Un mystère qui peut servir de sujet de recherche pour les scientifiques.
—————-
1- Données officielles divulguées lors du lancement de la campagne d'enregistrement des haïtiens non encore identifiés en novembre 2020.
2- https://www.worldometers.info/coronavirus/country/dominican-republic/
3- https://www.worldometers.info/coronavirus/country/haiti/
lundi 30 novembre 2020
#Haiti - Massacre #LaSaline : Des organisations de droits humains qui contrôlent la justice parce qu’elles sont membres du pouvoir judiciaire #CSPJ, peuvent-elles crier à IMPUNITÉ? #LeReCit
#Haiti - Massacre #LaSaline : Des organisations de droits humains qui contrôlent la justice parce qu’elles sont membres du pouvoir judiciaire #CSPJ, peuvent-elles crier à IMPUNITÉ? #LeReCit
1- Le procès du massacre de La Saline n’avance pas, à cause d’un recours légal en Cassation, intenté par l’une des personnes concernées par l’enquête.
2- La justice étant dysfonctionnelle, la Cour de Cassation prend un temps fou pour trancher sur le point litigieux.
3- Les organisations de Droits humains en profitent pour accuser l’Exécutif de bloquer la justice.
4- Or, cedit secteur des Droits humains contrôle la justice à partir du #CSPJ (Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire) dont il est membre. De plus, ces représentants des Droits humains au sein du Pouvoir judiciaire rencontrent les Juges de la Cour de Cassation, presque chaque jour, lors des séances de travail du #CSPJ.
5- Pourtant, c'est l’Exécutif que ce même secteur qui codirige le pouvoir judiciaire accuse de blocage du procès du Massacre de #LaSaline.
Ne voyez vous là une manœuvre politicienne visant à embarrasser injustement le président de la République Jovenel Moïse? N'est-ce pas honteux et cynique d'instrumentaliser les victimes de #LaSaline à des fins de propagande politique?
Huit (8) ans après la création du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), par le gouvernement Martelly-Lamothe qui voulait appliquer les recommandations Constitutionnelles sur l'indépendance du Pouvoir Judiciaire, séparé de l’Exécutif et du Législatif, tout le monde peut constater un chaos total au sein de la justice haïtienne :
* Augmentation du nombres de personnes en détention préventive prolongée, donc emprisonnées illégalement;
* Grèves incessantes des juges, des greffiers, des huissiers;
* La paralysie de la justice au Cap-Haitien à cause d’une grève des avocats;
* Corruption généralisée, dont la décision dans l’Affaire Dadou Jean-Bart est le scandale le plus médiatisé.
Au lieu de se consacrer à faire fonctionner la justice dont elles sont co-dirigeantes, les organisations des droits humains passent leur temps à indexer le président de la République dans le cadre d'une campagne politique sournoise visant à faire main basse sur le pouvoir Exécutif, comme au temps des militaires putschistes.
Telle est la réalité qu'on cherche à dissimuler.
Mais, on peut difficilement tromper un homme averti qui fait son travail de recherche et d’analyse.
Depuis le mois de juillet 2019, conformément à l’article 8 de la loi du 13 novembre 2007 sur l’organisation de la justice, Me Chenet Jean-Baptiste est le représentant des Droits humains au #CSPJ. Jusqu’à présent, le secteur des droits humains n’a jamais dénoncé le fonctionnement du Pouvoir judiciaire ni exigé la démission de son représentant.
La République Dominicaine s’active à relancer ses activités touristiques.- #LeReCit
mercredi 25 novembre 2020
Scandale sexuel -- Dadou Jean-Bart : Le #BINUH tente, sans succès, de prendre ses distances avec la justice pourrie d’Haïti.- #LeReCit
En effet dans ledit Communiqué nous lisons :
“le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) souhaite faire part de sa préoccupation quant au non-lieu rendu par les autorités judiciaires haïtiennes dans le dossier d’abus de pouvoir et d’agression sexuelle qu’aurait perpétré l’ancien Président de la Fédération Haïtienne de Football, Yves Jean-Bart, sur des jeunes joueuses de football – dont des mineures.”
De plus, “Le BINUH considère que les éléments de ce dossier sont très inquiétants et demande qu’un processus judiciaire indépendant et complet soit mené afin que les victimes présumées obtiennent justice. Eu égard à l’importance de mettre frein à l’impunité en matière d’abus sexuels, le BINUH salue les sanctions adoptées par le comité d’éthique de la FIFA dans ce dossier et appelle les autorités haïtiennes à garantir la sécurité des présumées victimes, ainsi que leur droit à obtenir réparation.”
Et en conclusion, la Mission des Nations Unies chargée de renforcer la justice nous dit : “Il est également important que soient mis en place des mécanismes pour assurer que les victimes d’abus sexuels et de toutes autres violences, ainsi que leurs défenseur-e-s, ne fassent pas l’objet de menaces et d’intimidations, et puissent dénoncer ces abus en toute sécurité.”
D’abord, c’était révoltant de lire la réaction de la justice à ce sujet : « C’est un juge intéressé, des sanctions seront appliquées et le dossier réévalué. » L’élément de langage habituellement utilisé pour faire croire qu’il s’agit d’un cas isolé. Alors que le problème est systémique.
En Avril 2015, des plaignants se disant victimes d’abus sexuels lorsqu’ils étaient à l’orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91, ont eu droit à cette même déclaration du Ministre suite à la libération de l’accusé Michael Geilenfeld lors d’un jugement organisé à leur insu.
En réalité, la justice haïtienne libère de façon systématique les accusés d’abus sexuels. Les quelques condamnations sont insignifiantes et pire encore, les violeurs sont emprisonnés pour un temps extrêmement banal. En général, devant un Tribunal haïtien, un voleur de banane obtient une peine plus sévère qu’un violeur de femme ou d’enfant.
Les juges, les huissiers, les greffiers, les commissaires du gouvernement, tous, à 95% (pourcentage utilisé pour illustrer la réalité), ils sont contre les victimes et se placent toujours du côté des violeurs. La justice haïtienne est protectrice des prédateurs sexuels. C’est connu!
Le travail du BINUH devrait contribuer à mettre la pression sur le système, à protéger les victimes et à exiger des sanctions contre les fonctionnaires corrompus, et des réformes au sein du système.
Où sont les données sur les cas d’abus, les jugements et les condamnations? Ces données devraient-être disponibles pour analyse, visualisation et vulgarisation.
Le @BINUH_UN le savait et le sait encore. Et, sa mission consiste à renforcer la justice haïtienne. Alors, si rien n’a changé, si la situation a empiré, il est aussi fautif que la justice haïtienne. Il a échoué!
Au Cap-Haitien, les cas de viols et surtout d’inceste augmentent de façon spectaculaire. Cela est dû au copinage entre les fonctionnaires de la justice et pères-violeurs qui sont souvent des personnalités connues de la classe moyenne. Le système ne protège pas les enfants, la situation tant à se généraliser.
C’est trop facile de toujours se démarquer de ses responsabilités. Et sur ce point, vu que des casques bleus ont violé femmes et enfants en #Haïti, on risque de se demander s’il n’y a pas conflit d’intérêts. Si l’@ONU a intérêt à ce que la justice soit renforcée à ce niveau.
Il est temps de voir les choses en face et avec honnêteté, évaluer, corriger pour une meilleure contribution réelle au changement.