mercredi 23 décembre 2009

Bulletin spécial # 1 du mercredi 23 décembre 2009

Vigilance orange  aux fortes pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD)

 

             Le front froid qui s'est installé sur notre île depuis hier est associé, ce matin, à un centre de basse pression localisé entre Haïti et la Jamaïque. Cette situation continue de générer de la pluie éparse, des orages isolés et des coups de vent violent sur nos départements cet après et ce soir.      

 

              En conséquence, le SPGRD lance ce mercredi 23 décembre 2009 à 11 h am le niveau de vigilance orange (i.e. risque d'impact d'intensité modérée ) aux fortes pluies et annonce l'activation du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) face aux menaces de fortes pluies avec risques de crues de rivière, d'éboulements, de glissement de terrain et d'inondations notamment pour les départements du sud, du sud-est, des nippes, de la grande-anse, de l'ouest, du Nord-ouest, et du nord.

            Le Centre National de Météorologie (CNM) de concert avec le SPGRD et la DPC demande particulièrement à la population des zones à risques d'inondation, de rester vigilante et d'appliquer scrupuleusement les consignes de sécurité suivantes en cas d'inondation, d'éboulements, de glissement de terrain et de coup de vent violent.

 

Consignes

·        Surveillez la montée des eaux. Si votre habitation est menacée par des inondations et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer.

·        Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte.


Moise Jean-Pierre

 

Merry Christmas from MODELH - PRDH, No. 30.

Dear friend,

As we approach Christmas and enjoy this season of giving, we thank God for the many gifts we have received this past year. You are a special gift with which our country has been blessed. Your spirit of fraternalism brings God's love and joy to those around you throughout the year and shows us that Christmas is a living reality in your heart. I wish you a Blessed Christmas, Peace, Health and Happiness in the New Year!

Sincerely,


Dr. Guy Theodore
MODELH - PRDH
Nou Ka Fèl
Fok Nou Fèl
Nap Fèl Kanmem

mardi 22 décembre 2009

Kontak Inter décide de porter plainte contre un policier pour brutalités policières.

 
Photo : Le Directeur de  Radio Kontak Inter, Julien Joseph.
 
Presse-Brutalité:
Par Gérard Maxineau
gedemax@yahoo.fr

Radio Kontak Inter, une station privée émettant dans la deuxième ville du pays,a annoncé ce mardi,qu'elle a décidé de porter plainte contre le policier Fedner Dérélien,surnommé "Ti Chech", pour "abus de pouvoir,brutalités policières et arrestation illégale", après que ce dernier eut brutalisé et interpellé le Directeur Général de la station,Julien Joseph,vendredi dernier.

"Il était aux environs de 20 heures, à quelques pas de la radio, lorsque le policier en question m'intima l'ordre de vider par terre, le contenu de mon sac à dos. Je lui ai expliqué, que je suis prêt à laisser fouiller mon sac,mais qu'il est hors de question de vider mon sac par terre,comme il me l'a demandé" explique le confrère.

En dépit du fait que Julien se soit identifié, avec sa carte de presse,"Ti Chech" l'a quant même molesté,avant de lâcher " Sé paské nou nan la presse ki fè nou pa respecté chef!"

Le policier qui était accompagné de trois de ses pairs,parmi eux, l'inspecteur Eddy Léonard,menotta,par la suite, le DG de la station avant de l'embarquer pour le commissariat de la Police du Cap-Haitien, ou il fut gardé au commissariat pendant environ 45 minutes pour être libéré,sous ordre du directeur départemental de la police dans le Nord,Joany Canéus, alerté par plusieurs confrères.

"Dérélien est réputé pour ses extravagances et ses brutalités" reconnaissent des responsables de la police nationale dans le` Nord.
C'est,d'ailleurs, en raison de nombreuses plaintes qu'on avait décidé de l' affecter à des postes uniquement administratifs, nous confient ces responsables sous couvert de l'anonymat.

Photo de Julien Joseph
Directeur générel de Kontak Inter

Gérard MAXINEAU
gedemax@yahoo.fr

Teleco - Corruption : Affaire Haitienne Inachevée

Affaire Haitienne Inachevée

Wall Street Journal, 18 Décembre 2009

 
jean_bertrand_aristideLes allégations n'attirent pas pas tellement l'attention des médias hors d'Haïti, mais le Département de la Justice américaine s'active finalement à mettre en branle une enquête de longue haleine sur la corruption du Gouvernement d'Haïti relative au monopole public des télécommunications, après que  l'administration Clinton a dépêché des troupes américaines pour rétablir au pouvoir en Haïti le Président controversé Jean-Bertrand Aristide.
 
Il a mis en examen la semaine dernière deux dirigeants d'une entreprise de télécommunications en Floride et deux anciens hauts fonctionnaires de la Teleco d'Haïti. L'un d'eux a été extradé samedi et gardé sous une caution de 1 million de dollars. La diaspora haïtienne aux États-Unis est réputée pour les fréquents appels à la maison, générant beaucoup de trafics téléphoniques. L'acte d'accusation affirme que la compagnie de Floride «exécutait des contrats avec la Teleco ", et elle jouissait de «tarifs préférentiels de télécommunications" pour la connexion de ces appels et en retour versait des pots de vin aux fonctionnaires haïtiens.
 
Maintenant nous y sommes !  Le  gouvernement intérimaire qui succédait  à M. Aristide a intenté un procès l'accusant avec plusieurs employés de la Téléco " du pillage du trésor public" durant leurs régimes. Des publications antérieures ont révélé qu'une autre entreprise, Fusion Télécommunications, dont le conseil d'administration composé de M. Aristide, ami intime de Joseph P. Kennedy II et Mack McLarty, le CHUM de Bill Clinton, a reçu en 1999 de la Teleco d'Haiti un contrat avec un taux bien en deçà des frais obligatoires fixés par les règlements officiels de la FCC. Selon un procès intenté par un ancien employé de l' IDT, cette compagnie a signé avec la Téléco en 2003 un accord préférentiel qui lui donne l'opportunité de faire des paiements à un compte secret au profit de M. Aristide.
 
Les revenus versés par les Companies américaines en Haïti sont les rares sources de devises pour le pays appauvri.  Que s'est-il passé exactement  entre la Teleco d'Haiti et les  Hommes politiques Américains  liés à l'opération militaire américaine de retour au pouvoir de M. Aristide après un coup d'Etat interne? Ces questions n'ont jamais eu de réponse.
 
Mary Anastasia O'Grady
Wall Street Journal,december 18, 2009

Bulletin météo du mardi 22 décembre 2009.

  
Valable jusqu'au  23 décembre 2009 
 
Situation synoptique dans la Caraïbe et  sur l'Atlantique
L'axe d'un faible front quasi stationnaire traverse l'île d'Haïti et la Jamaïque ce matin. De la pluie isolée et une légère baisse des températures sont encore attendues sur certains de nos départements aujourd'hui et demain.  
 
Prévisions pour Haïti
- Temps nuageux par endroits ce matin ;
- Nuageux à couvert cet après-midi  et en soirée ; 
- Températures clémentes  en journée, fraiches en soirée;
- Pluie sectorielle légère à modérée prévue aujourd'hui et demain notamment dans le nord-ouest, le nord, la grande-anse, les nippes et le sud.
 
Prévisions  pour Port-au-Prince et environs
·  Passages nuageux au cours de la journée et ce soir;
·  Tº. max. : 32ºC ; Tº min: 21ºC ;
·  Chance de pluie isolée ce soir et demain.
 
Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince 
Aujourd'hui 22 dec.   
  Lever : 06h 18 mn
  Coucher : 05h 19 mn
 
Mercredi 23 dec.  
  Lever : 06h 18 mn
  Coucher : 05h 19 mn
 
Jeudi 24 dec.    
  Lever : 06h 19 mn
  Coucher : 05h 20 mn
 
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM 
 

Bulletin météo marine du mardi 22 décembre 2009
 
Valable jusqu'au 23 décembre 2009
 
Prévisions maritimes:
Zone côtière nord : 
Mardi & mercredi
  Vent du secteur nord nord-est : 15-25 nœuds, devenant sud-est 15-20 nœuds mercredi ;   
  Hauteur des vagues : 8 à 13 pieds aujourd'hui, mais allant de : 7 à 10 pieds demain ;
  Mer plus ou moins  agitée ;
 
Golfe de la Gonâve :
Mardi & mercredi
  Vent du secteur  nord-est : 20-25 nœuds;
  Hauteur des vagues : 4 à 7 pieds ;
  Mer plus ou moins agitée.
 
Zone côtière sud :
Mardi & mercredi
  Vent du secteur est sud-est  15-20 nœuds, 
  Hauteur des vagues : 4 à 7 pieds ;
  Mer plus ou moins agitée.
 
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM 

Coopération RESEAUCITADELLE / CONNECTICUT POST sur le dossier Douglas Perlitz.

 

D.J. Mathieu, Christian Abraham, Cyrus Sibert et Mayko Michael au local de Radio Souvenir FM

(Photo by Edrick)

 

Mayko Michael, Jean Guy Cherenfant (translator) et Cyrus Sibert analysant un dossier confidentiel.

(Photo by Christian Abraham of CONNECTICUT POST.)

 

Par Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti.

Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo. fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :

www.reseaucitadelle .blogspot. com

 

Du 14 au 21 décembre 2009, deux journalistes de Connecticut Post ont séjourné dans la ville du Cap-Haitien dans le but de retracer toute histoire autour du Projet Pierre Toussaint et les accusations impliquant son Directeur Douglas Perlitz dans des actes d'exploitations sexuelles. Mayko Michael et Christian Abraham respectivement reporteur et photographe ont visité plusieurs institutions et rencontré des témoins à charge et à décharge. La Brigade de La Protection des Mineurs de la PNH (BPM/PNH), ayant ordonné aux victimes de ne rencontrer personne sur le dossier à cause des manœuvres des supporteurs influents de l'accusé, le gros des victimes n'ont pas pu rencontrer les visiteurs. Ils ont Juste interviewé deux victimes rencontrées au hasard. La BPM/PNH semble suivre la stratégie de la Justice américaine, car au mois d'octobre dernier, l'enquêteur américain responsable de l'affaire nous avait dit : Nous disposons de plus de preuves qu'ils n'osent espérer. Je ne peux pas vous en parler, car nous comptons maintenir notre adversaire dans le noir pour mieux le démolir au tribunal. De plus, rendez nous un service ! Attendez notre départ avant de parler de notre visite !

 

Etant à la recherche de la vérité, Réseau Citadelle a mis à la disposition des confrères de la presse américaine tous les dossiers internes sur lesquels il a travaillé.  Nous n'avons pas agi comme les membres de la bourgeoisie capoise, supporteurs et bénéficiaires des largesses de Perlitz, qui conseillaient aux deux journalistes américains de nous éviter. Nous leur disons que cette tactique fut contre productive car elle donnait l'impression qu'ils avaient quelque chose à cacher.

 

Ainsi, nous avons encouragé les deux reporteurs de Connecticut Post à rencontrer le plus grand nombre de personnes possibles et surtout les Jeunes du ''Groupe de 6'' qui supportent sans réserve Douglas Perlitz et souhaitent sa libération. L'idée n'est pas de masquer la vérité en vue de condamner un homme, mais de confronter les arguments et les informations pour une meilleure connaissance de l'histoire et la justice.

 

Jusqu'à présent, les faits renforcent notre hypothèse de départ : « Douglas Perlitz utilisait le Projet Pierre Toussaint pour exploiter sexuellement des enfants de Rue de Cap-Haitien. »

 

Cette visite des deux journalistes du Connecticut Post nous a permis de progresser dans notre travail sur le niveau d'implication d'opérateurs du secteur hôtelier dans l'exploitation sexuelle des enfants de rue.

 

Un dossier à suivre !

 

N.B. Des photos sur la visite des journalistes de CONNECTICUT POST sont disponibles au bas de la page du Blog. 

 

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 22 décembre 2009, 11 heures 20. 


Assistant U.S. Attorney Krishna Patel lobbied to launch a restitution program for young sex trafficking victims.

 
Putting Away Sexual PredatorsKrishna Patel prosecutes the people who prey on children
 
Monday, December 21, 2009
 
By CHRISTIAN NOLAN
 
The cases aren't for the faint of heart.
 
Corey Davis, a New York City pimp, was convicted last year on various sex trafficking charges, including bringing a 12-year-old girl up to Bridgeport to work as a prostitute.
 
Edgardo Sensi was indicted in April for allegedly producing child pornography that involved an 8-year-old Connecticut girl. Daniel Ward was sentenced to five years for distributing child pornography on the Internet.
 
Douglas Perlitz was indicted in September for traveling to Haiti where he would allegedly sexually abuse young boys at a boarding school he established. And there's Walter Aguilar, 25, who traveled from Connecticut in February with a 14-year-old girl to Maryland to allegedly engage in sexual activity.
 
These are just a smattering of the dozens upon dozens of cases that Krishna Patel has handled as an assistant U.S. attorney in Connecticut who has made a name for herself by prosecuting sex crimes. The people she has pursued run the gamut from child pornographers to human traffickers to Internet predators.
 
"These are the one area of cases if [a prosecutor's] not comfortable doing them they shouldn't be doing them," said Patel. "The subject matter can be extremely difficult."
 
After six years in her current job, Patel heads a regional Smuggling and Trafficking of Persons Investigative Task Force and also leads Project Safe Childhood, which deals with child pornography and other Internet-related sex crimes.
 
In light of the Corey Davis case, Patel also lobbied to establish the Victim Restitution Fund, which allows proceeds from property seized from Davis to pay for his victims' health care, counseling and an education. Davis had one piece of jewelry alone worth more than $100,000. A colleague described the recent establishment of the program as "unprecedented."
 
The Law Tribune is not the only organization to recognize the scope of Patel's accomplishments. Earlier this year, she was honored by the South Asian Bar Association of Connecticut. She was also named 2008 woman of the year by India New England, a publication that serves the region's Indian community.
 
But Patel prefers to talk about the women whose lives she is changing with her work. She proudly notes that, thanks to the restitution program, one former sex trafficking victim is headed off to college.
 
She explains that many of the girls who are recruited by sex traffickers come from broken homes and foster care. The sex trafficker then creates "a family myth," she says.
These are "victims who otherwise haven't had any sense of family or belonging," Patel said. Even though the sex trafficker is "brutal" to them, "he's the only person, in their mind, who has cared for them. And they are manipulated to believe this is care."
'The Best Job'
As a law student at Rutgers University in New Jersey, Patel always envisioned herself doing civil rights work. She even spent her summers during law school working for the United Nations in Kenya, where she was born and raised before moving to New Jersey toward the end of elementary school.
 
But after finishing law school in 1993 she worked for the U.S. Attorney General's Honors Program for a year and decided to stay in New York. From there she latched on with the law firm of Winston & Strawn. While there, she was assigned to work on a false advertising trial involving toothbrushes. "What surprised me was how much I enjoyed trial work," she said.
 
So she spoke with a couple partners at the firm who previously worked as prosecutors and decided to apply for a job as an assistant U.S. attorney in the Southern District of New York. She landed the job and remained there for more than three years before moving to the Connecticut office in 2003.
 
For Patel, it was finding exactly the right niche.
 
"You are in an office committed to [a specific geographic] area. You get to be part of a change, in effecting some type of policy, being a part of something much bigger and seeing a difference in the community," said Patel. "I have probably the best job if you want to be a litigator."
 
But change, said Patel, comes one case at a time. For instance, upon her arrival in Connecticut, she often heard that human trafficking doesn't happen here. Prosecuting people like Corey Davis not only gets a criminal off the streets (he's serving a 25-year sentence) but also raises awareness of the issue, said Patel.
 
"When you do the case, you show them trafficking happens in Connecticut," said Patel. "And then you learn so much about what is happening, what motivates trafficking. You're able to then inform yourself about the bigger picture and combat the bigger picture."
 
A few years ago, when Kevin O'Connor was U.S. attorney in Connecticut, Patel formed STOP IT, a multi-agency endeavor to fight human trafficking. With the Internet playing such a large role in the sexual exploitation of minors, it was natural that Patel would also be charged with leading the Project Safe Childhood initiative.
 
Sadly, Patel said these Internet predator cases are like "shooting fish in a barrel." She said it's shocking to see how quickly a federal agent posing as a 12- or 13-year-old child online will attract adults intent on making sexual advances.
 
The most time-intensive cases are those where adults are enticed to visit foreign countries so they can have sexual encounters, often with minors. Patel listed Haiti, Nicaragua, Cambodia and Thailand as common destinations for sex tourism, which attracts wealthy Connecticut residents with illicit desires.
 
Patel recently visited Thailand to speak about the problem. She said even though foreign officials might not agree with the United States on many things, when it comes to the sexual abuse of minors, "there seems to be a dialogue that can be had regardless of the country in most circumstances."
 
Patel is especially busy these days working on the Douglas Perlitz case. He founded a boarding school in Haiti and The Haiti Fund Inc. was incorporated as a charitable, religious and educational organization in Connecticut. Approximately $2 million was transferred from the Haiti Fund to run the school. Perlitz allegedly traveled to the Caribbean nation and abused schoolchildren for a decade.
 
Again, not a case for the faint of heart. But Patel isn't complaining.
 
"When you think about the U.S. Attorney's Office, it's probably the only civil rights lawyers that get to put handcuffs on people," said Patel. "When you [prosecute] somebody doing something really awful to somebody else, there's a lot of satisfaction." •

[Se pito mesaj de Titid a Ti Rene] ------- Message de fin d'annee 2009 du President Jean-Bertrand Aristide, Representant National de Fanmi Lavalas


Mwen pa konprann Titid guenlè pèdi tout nosyon Kominikasyon. Se drol pou yon moun li mesaj sa a, epi kouman pèp la pral konprann bagay sa yo. Mesaj la lou, long, san vitès et san enerji. Li plis sanble ak yon moun ki vle montre ke li save. Se pito mesaj de Jean-Bertrand Aristide a René Préval. La anko mwen pa kwè Pwezidan an guen tan pou ka li bagay sa yo. Sa fè pitye! Si mwen te konseye Aristid mwen tap dili fè silans. La anko eske li ka fè silans. Non misye nan prosè sou koripsyon nan teleko. Baz yo ap chache lavi nan INITE. Kidonk se mesaj dezespwa yon jeneral asyeje ki finalaman wè ke fort li ya ka tombe.

Cyrus Sibert

Date: 2009/12/22

- Message de fin d'annee 2009 du President Jean-Bertrand Aristide, Representant
National de Fanmi Lavalas

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(in Kreyòl)- New Year's message from President Jean Bertrand Aristide, 2010

Bòn Ane 2010 !

Sè m, Frè m,

Pandan kè nou ap bat sou kadans Mèm Amou an,
Minouche avè m kontan anbrase w fratènèlman
E swete w yon BON ANE ! BON ANE 2010 !

Gwo bo afeksyon ak tandrès pou ti moun yo!
Anpil lanmou pou jèn ki renmen pafen diyite!
Lè pafen diyite tonbe nan boutèy libète, li poze.
Lè l tonbe nan boutèy eksklizyon, li eksploze.
Si n pa sove diyite n, diyite n ap sove kite n.

Si n pa sove diyite n, diyite n ap sove kite n.

Nan lane 1804, pandan kannon libète
Tap chante libera lesklavaj an Ayiti,
Kolon ki bò isit an Afrik te deklare :
"Nèg pa gen diyite; yo pa merite libète.
Mete makak sou nèg san diyite sa yo."

Anplis kout makak pou kò esklav yo,
Kolon yo te taye yon bonèt makak
Pou eseye vire lolòy tout esklav yo.
Se te yon kokenn zam sikolojik pou
Vide konplèks enferyorite nan tèt yo.

Dapre kolon yo, konplèks enferyorite a
Ap fè esklav yo wont pwòp tèt pa yo.
Konsa, pap gen diyite pou akouche libète.

Bonèt makak sa a te kache yon pèlen ki gen 2 tèt :
1- Nèg ki admèt ou enferyè deja kondane pou
Mouri nan esklavaj ou nan eksklizyon an.
2- Nèg ki vle chèf e ki soufri konplèks enferyorite,
Deja tou ajenou pou sèvi kòm konze, san diyite.

Sèvo Tousen Louvèti ak Desalin, evidamman,
Pat janm kokobe anba konplèks enferyorite.
Byen vit, yo te dekouvri vye taktik kolon yo.

Tousen Louvèti te konn ensiste pou montre
Kijan diyite ka bay fòs pou akouche libète.
Ni Tousen Louvèti, ni Papa Desalin te ka redi :
Lè pafen diyite tonbe nan boutèy libète, li poze.
Lè l tonbe nan boutèy eksklizyon, li eksploze.
Si n pa sove diyite n, diyite n ap sove kite n.

Si n pa sove diyite n, diyite n ap sove kite n.

Anvan n gade kijan pou nou rive anpeche
Diyite n sove kite n nan ane 2010 sa a,
Ann fouye rasin diyite a ak linèt lasyans.

Sa fè preske 2 milyon ane
Depi sèvo moun evolye pou
Rive nan OMO ABILIS.

Omo abilis vle di moun abil.
Olye yo te mache sou kat pat,
Evolisyon sèvo yo te pèmèt yo
Mache sou 2 pye dèyè yo.

Konsa, pye devan yo vin sèvi
Kòm men pou fè zouti, manje…
Sèvo Omo Abilis pat lou ditou.
Li te peze anviwon 500 gram.

Pi ta, lè Omo Abilis te vin tèlman fò, fò
Nan kesyon mache sou 2 pye, yo rele l
An laten, OMO EREKTOUS, sa vle di,
Moun ki drese drèt pou mache sou 2 pye.
Sèvo Omo Erektous te rive nan 808 gram.

Lè sèvo l ogmante pou rive nan 1400 gram,
Yo chanje non l pou rele l OMO SAPIENS.
Omo Sapiens vle di moun saj, moun entèlijan.
Se yo menm ki te soti an Afrik, tonbe an Azi
Pou travèse an Amerik , rive bò lakay apye.

Yo te ka fè wout la apye paske lè sa a
Pat ko gen lanmè berig pou separe
Kontinan Azi ak kontinan Amerik.

Sa gen anviwon 30 a 15 mil ane
Depi yo te fè gwo vwayaj sa a apye.

Sèvo nou menm tou se sèvo Omo Sapiens.
Li 2 fwa pi lou pase sèvo chanpanze ak goril.
Menm si sèvo elefan pi lou pase sèvo moun,
Se akoz grosè kò elefan an, men se pa anyan
Devan pisans wòd pòte ki chita nan sèvo moun.

Nan dènye 10 zan anvan Premye Janvye 1804 la,
Yon seri savan tankou Galvani, Aldini, Volta,
Alexander von Humboldt… te fè anpil diskisyon
Sou pisans enèji elektrik ki nan kèlkeswa sèvo a,
Kit se sèvo yon moun, kit se sèvo yon zannimo.

Sa mennen n poze yon kesyon syantifik
Ki konekte dirèk dirèk ak diyite moun.
Kesyon an ?
Ki sa k fè gen yon kokenn diferans
Ant sèvo yon moun ak sèvo yon bèt ?

Repons :
Ni pou yon moun, ni pou yon bèt,
Dèyè sèvo a rele SEREBELOUM
E devan sèvo a rele SEREBROUM.

Nou redi: dèyè se SEREBELOUM
E devan sèvo a se SEREBROUM.
Men, nan sèvo bèt, serebroum nan
Ou byen devan sèvo a pa devlope.

Ò, bout devan an, se li menm menm ki katye jeneral
Rezonman, refleksyon, kalkil, konsyans, entèlijans…
Nan sèvo bèt, jan nou te di, sereboum nan pa devlope.
Nan sèvo moun, erezman, afè mache sou 2 pye a
Te jwe yon gwo wòl nan devlopman serebroum nan.

Ni sèvo esklav, ni sèvo kolon
Gen serebeloum ak serebroum.
Sonje, serebroum se devan an.
Sepandan, 400 zan esklavaj la
Fè nou poze anpil kesyon sou

Devlopman serebroum kolon yo.

Nan gwo evolisyon pou vin pi moun,
Sèvo esklav yo te pi an sante lontan
Pase sèvo kolon k te di yo siperyè yo.

Lè n fè radyografi krim kolon yo
Te fè pandan 4 syèk lesklavaj la,
Nou dekouvri aklè fonksyonman
Sèvo anpil kolon ki te psikopat.

Yon psikopat pa gen eta dam lè lap sasinen moun.
Kesyon moral, kè sansib, sa pa egziste pou li.
Si pou enterè pòch li, li santi fò l disparèt yon pèp,
Lap fèl e li pap gen ankenn lagratèl nan konsyans.

Se egzakteman lekontrè pou yon moun

Tankou Tousen Louvèti ki te konnen

Moun gen diyite e diyite egzije libète.

Premye Janvye 1804 la
Se yon revolisyon sèvo.
Wi, Premye Janvye 1804
Se yon revolisyon sèvo.

Sèvo esklav yo revòlte e
Yo di : Nou pa makak,
Nou pap mache a kat pat.

Nou pa makak, nou pap fè makak.
Nou pa bourik, nou pap bourike
Pou chwal galope sou po do n.

Donk, se diyite sa a menm ki te akouche fòs
Pou esklav yo te reyalize Premye Janvye 1804.
Jodia, 205 lane apre, ki sa k rete nan diyite sa a ?

Sè m, Frè m,
Jodia, 205 lane apre, ki sa k rete nan diyite sa a ?

Jèm diyite sa a toujou byen vivan
Nan san Pèp Ayisyen an, sepandan
Li disparèt nan san pi fò dirijan yo.


Si jodia endiyasyon ap toufe Pèp la,
Se paske Pèp la blese nan diyite l.
Kouto trayizon an pike li fon, fon.
E paske l gen diyite, li senyen anpil.
Deplis, odè imilyasyon an ap toufe l;
Sant eksklizyon an ap dekonpoze l.

Si mizè, grangou klowòks ak asid batri
Fè l ap kankannen nan dife chomay,
Se pa akoz parès jan yo abitye akize l.
Aletranje kòm lakay, Ayisyen toujou
Redi travay di, paske l gen anpil diyite.

Pi gwo sous mizè a se triyo sa a:
Kolon, nouvo kolon ak konze yo.
Konplo a se jouke pòv malere nan
Esklavaj modèn ou neoliberal la.

Gade nan ki eta Peyi nou an trouve l
Depi kidnapig 29 fevriye 2004 la !
Gade kijan tout pwomès lespwa
Tounen gwo pè souflèt dezespwa !

Nan bay egzibisyon de gidon,
Koripsyon fè salè minimòm
Tounen yon malè minimòm
Anba yon mizè maksimòm.

Malgre tou, paske l gen diyite,
Pèp la kontinye pwouve kijan
Li grangou men l pa ti grangou.

Se pousa li pap janm ka bliye
Lanmò Pè Jan Jis ak anpil lòt Ewo,
Disparisyon frè nou Lovensky,
Kalvè prizonye politik kap pouri
Nan prizon depi ane 2004-2005.

An 2006, Pèp la te vote pou retou.

Rezilta ? Trayizon. Pwen. Pwen ba.

An 2009, lè majorite a mande eleksyon lib,
Pouvwa a koule beton mepri nan zòrèy li

Pou l choute Pèp la ak yon awogans engra.

Otorite yo jete Pèp la tankou yon pil fatra.
Lajistis di : Otan ! Otan ! Pèp la gen rezon.
A ! Blag ! Ata jij pran kout pye revokasyon.

Kòm Pèp la gen anpil diyite, li fèmen pòt li
19 Avril ak 21 Jen pou montre endiyasyon l.
Sa l toujou vle se eleksyon e non seleksyon.

Men, pou rantre kouto trayizon an pi fon toujou,
Prezidan Préval fè seleksyon an san ankenn jèn.
Nan ane 2010 sa a, li pral fè lòt seleksyon pi rèd:
Pouvwa a boule limyè wouj Konstitisyon an aklè.

Lè pouvwa a boule limyè wouj Konstitisyon an,
Sa pa deranje etranje, men sa mete n pi andanje.
Diyite n oblije n ouvè je n pou n evite pi ta pi tris.

Blan yo te peye 12 milyon 500 mil dola ameriken
Ou ankò, 72% lajan ki te fè seleksyon 2009 yo.
Kounye a Blan yo dispoze peye 18 milyon dola
Pou kontinye fè lòt seleksyon nan ane 2010 sa a.

Konsa, nan menm lojik byen konte mal kalkile a,
Prezidan peyi a santi li alèz anba zèl cha blende,
Pou li blende Pèp Ayisyen ak boulèt seleksyon.

Ayiti anba yon lòt koudeta elektoral kote
Okipasyon cha blende, se ret kanpe la pou
Boulèt seleksyon gaye sèvèl yon Pèp ki
Pa gen ni dwa pou vote, ni dwa pou manje.

Sè m, Frè m,

Nan respè ak diyite, fòk gen moun saj ki di non !
Pou sove diyite Ayiti, fòk gen moun saj ki di non !
Pou pi ta pa vin pi tris, fòk gen moun saj ki di non !
Pou diyite n pa sove kite n, fòk gen saj ki di non !

Si tout koudeta elektoral ak koudeta kidnapig
Te rapòte Ayiti, jodia, mizè a pa ta vin pi rèd.
Si 500 zan eksklizyon ou apatay te rapòte Ayiti,

Jodia, nou pa ta toujou ap mare lafimen kriz,
Alòs ke n chita sou bon jan richès natirèl tankou
Lò, kwiv, iranyòm, boksit, ajan, poutzolan, mab…
Kabonat kalsyòm Payan sèlman depase $ 23 milya.
Rezèv petwòl la, san dout, pi plis pase sa nou kwè,
San konte nou menm menm ki se pi gwo richès la.

Lè a rive pou n fè rekonèt diyite tout moun.
Tout moun san distenksyon, pòv kòm rich,
Peyizan kòm moun lavil, analfabèt ou pa,
Tout moun konte. Fòk vòt tout moun konte.

Moun ki sivilize pa nan chen manje chen.
Nèg ki sivilize pa trete moun kòm chen.
Blan ki sivilize pa pran Ayisyen pou chen.

Kolon te lage chen dèyè Afriken
Pou kenbe mòde Nèg kòm jibye ;
Tousen pote mak chen mòde antrèt.
Desalin viktim gwo chen mechan.

Menm jan ak Zansèt yo,

Fòk Pèp la toujou refize
Kite mechan yo trennen l
Nan labou imilyasyon an.

Ochan pou chak Ayisyen ki kenbe
Bouji diyite a byen fèm nan men l.
Bouji diyite sa a dwe toujou evite
Van divizyon pou l ret tou limen.

Pèmèt mwen felisite tout manm

Fanmi Lavalas ki ret kanpe djanm
Pou n reyisi ak Pèp la, jamè san li.

27 ane nan prizon pat fè Mandela
Sikonbe nan tantasyon trayi Pèp la.
Viktwa final la se pou Pèp Ayisyen.

Vox Populi, vox Dei ! Sa vle di :
Vwa Pèp la se vwa Bon Dye !
Ochan pou nou tout ki solidè avè l !

Chapo ba pou solidarite 15 Jiyè a !
Bravo pou kokenn mobilizasyon
16 Desanm 2009 la ki se tròkèt la.

Nou pi plis. Nou pi sibi. Nou pi viktim.
Men, plis nou plis se mwens nap viktim.
Depi gen eleksyon lib, onèt, demokratik,
Nap ranpòte laviktwa pou nou sèvi Pèp la ;
Jamè pou sèvi ak Pèp la jodi, trayi l demen.

Sè m, frè m,
Lespwa fè INITE jodi a pou trayi demen.
Lespwa chanje non, men l pa chanje mèt.
Lespwa INITE se pran plis, pou trayi plis.

Rèv psikopat se itilize lajan Pèp la pou
Fè serebroum goumen ak serebeloum.
Lè serebroum goumen ak serebeloum
Sonje, se devan kap goumen ak dèyè
Pou psikopat yo sele Pèp la devan dèyè.

Rèv pa nou, se menm rèv Tousen Louvèti a ;
Kidonk, fè diyite bay fòs pou akouche libète.
Rèv pa nou, se menm rèv Jan Jak Desalin nan ;
Kidonk ofri lavi nou pou sove diyite n paske
Si n pa sove diyite n, diyite n ap sove kite n.

Si n pa sove diyite n, diyite n ap sove kite n.

Tousen Louvèti rete fidèl jis souf li fin etenn.
Papa Desalin bay san l pou l pa bay kou nan do.
Fidelite sa a soti dirèk dirèk nan sous diyite a.

Pou n pwoteje sous diyite sa a, fò n dedouble n.
E pou n dedouble n, fò n ogmante vitès sèvo a.
Pou ogmante vitès sèvo a, fò dòmi pa pote n ale.

Lè w nan fon somèy, sèvo a mache sou
Vitès DELTA ki ka bay 4 Hz chak segonn.
Lè w reveye je kale, tèt klè, ou tou limen,
Vitès sèvo a ogmante jiska 18 rive 30 Hz.
Lè sa a, ou nan yon vitès ki rele BETA.

Se ak vitès beta nou te debouche sou 16 desanm 1990.


An 2010, pa gen dòmi di nan delta pou somèy pote n ale.
Donk, fòn pase vitès beta pou n soti nan eksklizyon an
E leve flanbo diyite a lakay kòm aletranje chak jou pi wo.

Sè m, Frè m,

Pou kokenn wòl manman Ayisyèn jwe
Nan ba n tete lèt diyite depi n te ti bebe,
Pèmèt ke Minouche avè m prete vwa
Tout jèn fi, jèn jan ki sèvi ak pafen diyite,
Pou redi manman yo yon Bòn Ane espesyal.

Ou menm, Manmi cheri ki Okap, Okay, Jeremi,
Pòdepè, Fò Libète, Gonayiv, Ench, Jakmèl,
Miragwan, Sen Mak, Tigwav, nou di w Bòn Ane.


Yon lòt bèl woz Bòn Ane pou ou Manmi cheri
Ki nan Site Solèy, Lasalin, Bèlè, Solino, Matisan,
Gran Ravin, Kafou, Taba, Laplenn, Delma,
Petyonvil, Kenskòf, toupatou nan Pòtoprens.

Se pou pafen Bòn Ane 2010 la anvyi w,
Ou menm Manmi cheri kap viv aletranje.

Lè manman ap akouche yon pitit,
Sèvo l pwodwi yon chimi lanmou
Ke save yo rele OKSITOSIN.

Oksitosin nan fasilite akouchman,
Simante atachman pitit ak manman
E rann moun ki damou enseparab.

De menm, ant Manman Ayiti avè m,
Genyen yon dòz oksitosin espesyal ki
Rann nou enseparableman enseparab.

Kidonk, retounen jodi a,
Ou byen retounen demen,
Retou a ap fèt kanmenm
Pou n kontinye debouche
Anpil lòt bon pafen diyite
Nan lespri Mèm Amou an.

Annatandan ke lesepase
Gouvènman Ayisyen an
Rive isit, an Afrik di Sid,
M chwazi lang manman
Mandela a ki se isiXhosa,
Pou redi n:

Sizodibana ekhaya !
Randevou lakay !

Ngothando olunye!
Mèm Amou !

Dr Jean-Bertrand Aristide
Pretoria, Desanm 2009

Editorials Another View: Sex-offender editorial ignored important work done by courts

 
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Rehabilitation comes from monitoring and treatment, not 'get tough' jail sentences.
December 21, 2009
ABOUT THE AUTHORS
 
Timothy E. Zerillo is the president of the Maine Association of Criminal Defense Lawyers. Robert J. Ruffner is the director of the Maine Indigent Defense Center.
 
A recent editorial, "Sex offenders aren't dangerous behind bars," (Dec. 17) presents a disappointing and dangerous over-simplification of punishment for sex offenders.
 
The opinion piece states that sex offenders have a higher probability of re-offending than other criminals. Re-conviction data suggest that this is not necessarily the case.
 
Studies indicate that rates of recidivism vary among different types of sex offenders and are related to specific characteristics of the offender and the offense.
 
This makes sense. There is a variety of different types of sex offenders and offenses that range from crimes of opportunity to more predatory offenses. There are also individuals who have been convicted with scant evidence against them. When the Press Herald calls for longer jail sentences, it obviates the work the court does at sentencing to properly individualize each sentence.
 
At sentencing, the court engages in a process called the Hewey analysis. In doing so, the court gives significant consideration to the seriousness of the offense, the deterrent effect of the sentence, and any concerns for public safety. Jail-oriented sentencing, the "get tough" attitude, is a frequent response to serious criminal offenses.
 
While this attitude satisfies the public's thirst for retribution, the interest in public safety is never really satisfied with long incarceration periods. In fact, long jail sentences often "teach" new criminal behavior by exposing the defendant to individuals who are veteran criminal offenders.
 
The magic bullet to true rehabilitation is monitoring, treatment and education. This is true for any serious criminal offense, but is especially true for sex offenses. You can attempt to put these offenders on an island, but it will not cure the problem. The only cure for recidivism is appropriate intervention that suits the offender and the factual background of the offense.
Copyright 2009 by The Portland Press Herald/Maine Sunday Telegram. All rights reserved.

dimanche 20 décembre 2009

Radicalisation de la dissidence au sein de Fanmi Lavalas.

L'autorité et la moralité de Mme Maryse Narcisse mises en cause par des militants de la base du parti d'Aristide

vendredi 18 décembre 2009,

Radio Kiskeya

Des chefs d'organisations de la base de Fanmi Lavalas (parti de l'ancien président Jean Bertrand Aristide) ont officiellement affiché jeudi leur distance par rapport à la direction actuelle du parti conduite par le Dr Maryse Narcisse, accusant celle-ci d'usage de faux et d'incompétence. 

Membre de la Commission de mobilisation permanente de Fanmi Lavalas, l'ancien leader de « Janl Pasel Pase » (JPP), René Civil, justifie son absence, mercredi, de la manifestation de commémoration du 19ème anniversaire de la 1ère accession de Jean Bertrand Aristide à la présidence, par le manque de dialogue au sein de l'organisation. La base n'avait pas été consultée pour la tenue de cette manifestation, a déclaré Civil, précisant que des camarades et lui avaient alors préféré observer une journée de réflexion. 

Jean Marie Samedy, un des farouches partisans d'Aristide et coordonnateur de la « Cellule de Réflexion des organisations de la base de Fanmi Lavalas », déclare ne pas reconnaître l'autorité de Mme Narcisse. Mettant en doute le kidnapping dont celle-ci avait été l'objet il y a plus d'un an, Samedy déclare que Mme Narcisse est capable de tout et que l'organisation a été écartée des élections par le fait qu'elle avait produit au Conseil Electoral Provisoire (CEP) un faux mandat de l'ancien président Aristide. Il fait part de démarches en cours en vue de résoudre bientôt le problème de la direction du parti. 

Rony Timothée, de la Plateforme de résistance du Bel-Air (quartier du centre de Port-au-Prince) abonde dans le même sens que ses camarades Civil et Samedy, dénonçant le manque de dialogue au sein de l'organisation. Il affirme avoir appris la tenue de la manifestation par voie de presse et que, n'était la sage intervention de Annette Auguste (Sò Ann), celle-ci n'aurait pas pu se tenir dans « son » Bel-Air

Les deux mandats présentés au CEP par Mme Narcisse étaient des faux, soutient Timothée. Il ajoute que l'ancien président Aristide a affirmé les avoir signés rien que pour éviter l'arrestation pour usage de faux de Mme Maryse Narcisse et du Notaire public Jean Henry Céant qui les avait authentifiés. Le chef d'organisation populaire Lavalas souligne au passage que ce dernier détient les biens et le spécimen de signature de l'ancien président.

Interrogés sur ces allégations des chefs d'organisations de la base de Lavalas, Mme Maryse Narcisse et le Notaire Jean Henry Céant n'ont pas jugé utile de réagir. [jmd/Radio Kiskeya]


samedi 19 décembre 2009

CENTRECH Gala/DIFFUSION

 
Montréal le 18 décembre 2009
 
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
 
CENTRECH vous convie à son Gala des Fêtes qui aura lieu dans le grand salon de la Plaza Antique, 6086-rue Sherbrooke Est
 
le 26 décembre 2009
 
de 19H30 à 2H00.
 
Programme spécial: Un excellent buffet, garni de plats chauds et froids servi à 21H00. Spectacles, Cadeaux du Père Noel, Danse animée par Le SuperStar Disco de Jacques Félix et Hommages qui, cette année, seront rendus à
 
Madame Marie Luce Ambroise
 
et
 
Monsieur Raymond Laurent
 
À titre de parents, de collègues et d'amis de ces personnalités, votre présence serait très appréciée à cette soirée inoubliable. Prière de bien vouloir confirmer votre présence et surtout payer vos cartes avant le 22 décembre pour nous permettre de bien planifier la fête.
 
Nous comptons sur vous pour que la Fête soit exceptionnelle.
 
Réservez et achetez vos cartes en téléphonant aux:450. 654-5488; 450.466-3628:450.678-0385;450.641-3226; 514.926-1673
 
Meilleures salutations.
 
Source: Michel JULIEN 514.926-1673

L'APPORT D'HAÏTI À L'ESSOR DE LA FRANCOPHONIE EN AMÉRIQUES

Pour ses 10% de francophiles, Haïti consacre annuellement 1 milliard 555 millions de $ US à l'école française. Alors que le budget total de l'Organisation internationale de la Francophonie, financé à 80% par la France, ne dépasse pas 170 millions de $ US.

 

L'élément le plus important d'une nation est sa langue. Viennent ensuite son drapeau et son espace territorial. La langue haïtienne est directement liée à la fondation et à l'existence d'Haïti comme nation indépendante, car elle est à l'origine de la Victoire de l'armée indigène qui a conduit à la création de la première République des Noirs le 1er janvier 1804 suite au Congrès du Bwa-Kayiman de 1791 qui a décidé pour la première fois l'utilisation commune de la langue haïtienne pour mener la guerre de libération de l'esclavage. En faisant du créole la langue officielle et en la reconnaissant comme langue de l'unité nationale dans la Constitution (art.5), l'État haïtien s'engage solennellement à l'utiliser prioritairement dans toutes ses activités et à créer un budget spécial pour assurer de façon permanente son développement, sa protection, sa promotion, son apprentissage par tous les citoyens du pays et son rayonnement au niveau national et international. L'haïtien est la langue maternelle de tous les habitants d'Haïti . C'est par cette langue que la République d'Haïti doit naturellement affirmer son identité nationale et protéger les droits fondamentaux de tous ses citoyens.

 

Il y a seulement 10% d'haïtianophones qui maîtrisent la langue française. 15% la comprennent, mais 85% de la population n'ont aucune connaissance du français. De plus, 98% des livres qui garnissent les bibliothèques scolaires et municipales d'Haïti viennent des pays francophones et n'ont pratiquement rien à avoir avec la réalité nationale. Les ordres d'enseignement primaire et secondaire, contrôlés à 90% par le secteur privé, sont financés entièrement par les parents avec l'argent venant en grande partie de la diaspora. Les taxes des Haïtiens financent 90% du budget de l'enseignement post-secondaire. Les parents se crèvent pour financer le système d'enseignement français dès le préscolaire jusqu'au 2e cycle universitaire. Cependant, on voit très peu de retombée de cet argent puisque, Haïti demeure le pays le plus pauvre des Amériques d'une part. Et d'autre part, parmi les jeunes qui terminent leurs études universitaires, seulement 2% choisissent de rester  dans le pays. Parmi eux, il y en a qui deviennent surtout politiciens, fonctionnaires ou écrivains. Les 98% qui partent se retrouvent essentiellement en France, au Québec ou aux États-Unis. L'État haïtien consacre une bonne partie de son budget national au système d'enseignement français contre 0% à la promotion de la langue haïtienne, alors que l'analphabétisme touche 55% de la population âgée de 17 à 55 ans. Le budget alloué au secrétariat à l'alphabétisation pour l'année 2006-2007, représente 0,09% du budget national. Pourtant, en Haïti, actuellement, il y a plus d'adultes à alphabétiser que des enfants à scolariser. C'est le pays qui possède le plus haut taux d'analphabète dans les Amériques.

 

La grande difficulté du système d'enseignement actuel est son incapacité de répondre aux besoins de développement d'Haïti. Malheureusement, cela peut continuer encore deux siècles, puisque jusqu'à présent l'espace haïtien ne fait pas encore partie intégrante du contenu et d'objet d'apprentissage des élèves haïtiens.

 

La réforme de l'école fondamentale des années 1980 a permis d'introduire l'haïtien comme langue d'enseignement dans les écoles et améliorer l'apprentissage des enfants. Actuellement, Haïti compte plus de jeunes qui sont capables de lire et écrire l'haïtien que le français. Malheureusement, l'État haïtien offre très peu d'ouverture à ces jeunes citoyens pour mettre en pratique leur connaissance linguistique de leur langue haïtienne au profit du reste de la population. 

 

On ne cherche pas à ignorer la présence du français comme 2e langue officielle à côté de la langue haïtienne sur le territoire d'Haïti. Parmi les États membres de l'Organisation internationale de la francophonie et par sa position géographique, Haïti est le pays, depuis sa création, qui a contribué le plus à l'essor de la langue française en Amériques au détriment de sa propre langue d'unité nationale. J'ai appris, dans le budget de 2006-2007, que la contribution d'Haïti à la francophonie se chiffre à 6 milliards 200 millions de gourdes, soit 155 millions $ US. Ce cadeau du gouvernement haïtien, consacré essentiellement à l'enseignement de la langue française en Haïti, représente seulement 10% des sommes allouées par Haïti à l'école française. Ironiquement, aucune somme d'argent n'a été votée dans le budget de 2006-2007 pour la langue haïtienne.  Rappelons qu'il y a seulement 10% d'haïtianophones qui peuvent s'exprimer correctement en français. Si l'on ajoute à cette somme les 90% que les parents haïtiens déboursent au secteur privé de l'enseignement pour la scolarisation de leurs enfants, on peut affirmer qu'Haïti consacre annuellement 1 milliard 555 millions de $ US à l'école française. Alors que le budget total de l'Organisation internationale de la Francophonie, financé à 80% par la France, ne dépasse pas 170 millions de $ US. Lorsqu'on divise le budget de l'OIF par les 68 États membres, la part de ce montant que l'organisation consacre à la promotion de la langue française en Haïti et au fonctionnement de son ambassade dans ce pays se chiffre à moins de 3 millions de $ US. Ceci dit, la République d'Haïti constitue une vraie aubaine pour la francophonie, car, malgré sa grande pauvreté, elle dépense 1 milliard 555 millions de $ US pour ses 10% d'haïtianophones qui font l'usage de langue française sans rien réclamer comme compensation à la France et au Québec en particulier et à des individus qui bénéficient cette manne.

 

Pour répéter Roger Gaillard, comme État indépendant, l'adhésion de la République d'Haïti à l'Organisation internationale de la Francophonie est un acte purement volontaire. Elle peut se retirer ou d'y rester au gré de ses intérêts. Toutefois, l'expérience d'Haïti au sein de l'organisation de la francophonie peut constituer une source d'inspiration à la création d'une organisation mondiale de l'haïtianophonie, car la langue haïtienne compte actuellement plus de 12 millions de locuteurs et occupe la 4e place en Amériques après l'espagnol, l'anglais et le portugais. Depuis septembre 1979, la langue haïtienne est dotée d'une orthographe officielle reconnue et utilisée à travers le monde.

 

Par le professeur Prophète G. Joseph.

josephprof@hotmail.com


Bulletin météo du mercredi 16 décembre 2009

Valable jusqu'au  18 décembre 2009
 
Situation synoptique dans la Caraïbe et  sur l'Atlantique
La zone de haute pression centrée sur l'atlantique continue de maintenir un temps clément sur notre région aujourd'hui et demain.
 
Prévisions pour Haïti
* Beau temps ce matin ;
* Quelques passages nuageux en après-midi et en début de soirée ; 
* Températures agréables en soirée;
* Faible chance de pluie sur nos départements ce soir.
 
Prévisions  pour Port-au-Prince et environs
·  Temps clément ce matin ;
·  Quelques rares passages nuageux en fin de journée ;
·  Tº. max. : 33ºC ; Tº min: 22ºC ;
·  Faible chance de pluie ce soir. 
 
Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 16 dec.   
  Lever : 06h 15 mn
  Coucher : 05h 16 mn
 
Jeudi 17 dec.  
  Lever : 06h 15 mn
  Coucher : 05h 16 mn
 
Vendredi 18 dec.    
  Lever : 06h 16 mn
  Coucher : 05h 17 mn
 
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM 
 
Bulletin météo marine du mercredi 16 décembre 2009
Valable jusqu'au 17 décembre 2009
 
Prévisions maritimes:
Zone côtière nord : 
Mercredi & jeudi
*  Vent du secteur est sud-est: 10-15 nœuds ;   
*  Hauteur des vagues : 4 à 6 pieds ;
*  Mer plus ou moins agitée ;
*  Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.
 
Golfe de la Gonâve :
Mercredi & jeudi
*  Vent du secteur  nord-est à est : 20-25 nœuds;
*  Hauteur des vagues : 6 à 9 pieds ;
*  Mer plus ou moins agitée à agitée ;
*  Il est conseillé aux voiliers de ne pas prendre le large.
 
Zone côtière sud :
Mercredi & jeudi
*  Vent du secteur nord-est à est : 20-25 nœuds ;  
*  Hauteur des vagues : 8 à 11 pieds au large, mais allant de : 6 à 9 pieds près des côtes ;
*  Mer agitée notamment au large. Par conséquent, il est toujours demandé aux capitaines des petites embarcations de ne pas s'aventurer en haute mer.

Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM 

 

jeudi 17 décembre 2009

Catholic Church accused of denying justice to Blacks abused by priests

Recommended HLLN Link:
Part 1: Fallen Angel
Beloved Haitian missionary built aid dynasty

Part 2: The Poverty trap - Mission Sex
Part 3: A charity torn apart

http://www.margueri telaurent. com/law/duarte. html

**********

Extreme Oath of the Roman Catholic Vatican Trained Jesuit Priests
:

“I promise and declare that I will, when opportunity presents, make and wage relentless war, secretly or openly, against all heretics, Protestants and Liberals, as I am directed to do… to extirpate and exterminate them from the face of the whole earth; and that I will spare neither age, sex, or condition: and that I will hang, burn, waste, boil, flay, strangle and bury alive these infamous heretics, rip up the stomachs and wombs of their women and crush their infants’ heads against the walls, in order to annihilate forever their execrable race. That when the same cannot be done openly, I will secretly use the poison cup, the strangulating cord, the steel of the poniard (a dagger) or the leaden bullet, regardless of the honor, rank, dignity, or authority of the person or persons, whatever may be their condition in life, either public or private, as I at ant time may be directed so to do by any agent of the pope or superior of the brotherhood of the holy faith, of the Society of Jesus.â€� â€" (

Subterranean Rome by Carlos Didier, translated from the French and published in New York in 1843 and as quoted from a Vatican trained ex-Jesuit Priest, Dr. Alberto Rivera)  http://www.reformat ion.org/oath. html


************



"Similar to findings that rogue police officers with numerous complaints are often stationed in neighborhoods largely populated by Blacks and Latinos who lack economic and political power, and despite denials from the Catholic Church, a similar dynamic appears to be at work with offending Catholic priests finding themselves quietly transferred to parishes in Black and Latino neighborhoods. "

Catholic Church accused of denying justice to Blacks abused by priests

http://www.finalcal l.com/artman/ publish/National _News_2/article_ 6632.shtml

Catholic Church accused of denying justice to Blacks abused by priests

By Ashahed M. Muhammad -Asst. Editor- | Dec 8, 2009


Black victims of sex abuse charge inaction, cover-up by the Catholic Church

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‘For centuries the Church hierarchy has been a rigid, secretive, all male monarchy and remains so today; that is the crux of the crisis right there.’
â€"David Clohessy,
Survivors Network of those Abused by Priests (SNAP)

CHICAGO (FinalCall.com) - Attorney Phillip Aaron said after hearing the emotional stories of victims of sexual abuse by religious authorities within the leadership of the Roman Catholic Church in Chicago, he felt obligated to help.

   Part I of a series 

Mr. Aaron, a legal representative for dozens of Black men who allegedly were sexually abused by Catholic priests while in their teens, is leading the charge on behalf of his clients, who claim the religious hierarchy was slow to respond to their complaints, and once responding, were uneven in their dispensation of financial compensation and subsequent counseling services that were made available to White victims.

“Somebody had to help these guys,� Atty. Aaron told The Final Call “I think that I would die if I didn't.�

For the last nine years, Atty. Aaron has worked on behalf of at least 50 Black victims of pedophiles. Some say the abuse began when they were as young as age nine.

David Nolan, now 42, said his sordid tale of sexual abuse by a Catholic priest began when he was 13 years old. He said the priest used his position of authority and power to have sex with dozens of young boys at will, and seemingly without fear of punishment.

“We put them (priests) on pedestals almost to the point where I thought they were more than superhuman in a sense,� said Mr. Nolan. At one time, Mr. Nolan tried to tell, however, when he went to the Chicago Police, they called him a liar and laughed at him. Scared with no resources and no protection, Mr. Nolan's victimizer forced him to recant. Even after many complaints by members of the congregation, his victimizer was transferred to a bigger church on Chicago's Southside.

“No one cares about young Black boys being molested, but I'm reading in the news everyday how holy hell is being raised by White victims being sexually abused,� said Mr. Nolan, who said a young male relative was also sexually abused by the same priest.
Reginald Montgomery's nightmare of abuse also began at age 13, when he was homeless after being kicked out of the house.

He looked up to his priest as a father figure, until one evening the priest told him he could sleep upstairs in the rectory. The seemingly benevolent priest came and woke him up.
“I felt somebody rubbing on me.� Mr. Montgomery said when he opened his eyes, “He was standing there in his underwear.�

“He just did what he wanted. I tried to get him off me, but he was stronger then me. He actually raped me,� said Mr. Mongtomery.

David Clohessy, national director of the Survivors Network of those Abused by Priests (SNAP), said the guarded and mysterious nature of the inner-workings of the Catholic Church throughout history were key factors creating an atmosphere where priests could engage in this type of sexual abuse, almost at will.

“For centuries the (Catholic) Church hierarchy has been a rigid, secretive, all male monarchy and remains so today; that is the crux of the crisis right there,� said Mr. Clohessy. “With virtually no checks and balances, you have almost limitless power in the hands of a few secretive men. That alone is a recipe for disaster,� he added.

According to their website, SNAP “is the nation's oldest and largest support group for clergy abuse victims.�

For its part, the Roman Catholic Church has acknowledged this problem, with an intensified effort and focus over the last two decades in which a number of institutional controls have been put in place.

According to officials from the Roman Catholic Archdiocese of Chicago, every effort is being made to resolve cases of sexual abuse involving priests in order to right the wrongs of the past, no matter how long ago the abuse occurred.

In an exclusive interview with The Final Call at the administrative offices of the Catholic Archdiocese of Chicago on Nov. 13, John O'Malley, director of the Legal Services Department, while acknowledging that institutional racism and bias exists, categorically denied there was inequity in the treatment of Black and White victims of abuse by Catholic priests that were a part of the Chicago Archdiocese.

“It's not true,� said Mr. O'Malley, adding that he had spoken several times with Atty. Aaron regarding allegations of racial disparity.

“The first was that Blacks receive less in settlements than Whites; that's not true. The second is Blacks are demeaned in the process; that's not true. And the third is (Black) people are offered less in counseling services than White people; that's not true. None of those three allegations are true,� said Mr. O'Malley.

“Cases are unique, they are individual and they are based on a lot of circumstances,� Mr. O'Malley added.

At the time of The Final Call interview, no official numbers were available, Mr. O'Malley said he looked into the charges made by Atty. Aaron's clients and said he was “disappointed� that the race issue has continuously been raised. He challenged Atty. Aaron to identify the financial disparity in the records of those clients who have received financial settlements.

However, on November 20, the Roman Catholic Archdiocese of Chicago delivered a report to The Final Call complied by the law firm Pugh, Jones, Johnson and Quant. According to the report, there was no evidence of racial discrimination during the review or settlement process.

“It has never been an Archdiocesan practice to compile statistics about abuse claims based on race or ethnicity. However, it felt compelled to do so when these allegations were made,� read the statement from the Chicago Archdiocese.

“The outside investigators found no evidence in determining monetary settlements. They also found no evidence to suggest that the review and settlement process differed based on race.�

In the 27-page report, the law firm did indicate that the “perception of having been demeaned is disproportionately felt by African-American claimants.� This was attributed to the fact that a quarter of the claims brought by Blacks were against a cleric who is a member of the Benedictine Order of St. Procopius Abbey. According to the law firm, it employed a “deposition-style statement� in its evaluation and settlement process that differs from the process used by the Chicago Archdiocese. Any other differences in settlement amounts were attributed to “race neutral factors.�

A crisis in the Catholic Church
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In 2002 the powerful United States Conference of Catholic Bishops (USCCB), the governing leadership body comprised of the Catholic hierarchy nationwide, established a “Charter for the Protection of Children and Young People� to address allegations of sexual abuse of minors by Catholic clergy. According to the organization, the charter also contains guidelines for accountability, reconciliation, healing, and the prevention of future abuse.

The late Pope John Paul II, in an April 23, 2002 address to the Cardinals of the U.S. and officers of the USCCB, said the sexual abuse of young people is “by every standard wrong and rightly considered a crime by society; it is also an appalling sin in the eyes of God.�

In his message at Washington Nationals Stadium on April 17, 2008 to the Catholic faithful, Pope Benedict XVI addressed challenges facing the Catholic Church regarding pedophilia within Catholic clergy.

“No words of mine could describe the pain and harm inflicted by such abuse,� said the pope. “It is important that those who have suffered be given loving pastoral attention. Nor can I adequately describe the damage that has occurred within the community of the Church,� he added.

In a 2004 letter written by Francis Cardinal George to all of the parishes within the Chicago Archdiocese, he wrote, “The Church is called to be holy; for our sanctification, Christ died. The Church has saints, but each saint is a reformed sinner. The sins of each harm us all. Each day I pray for those who have been sexually abused by priests of the Archdiocese.

No matter when or how that abuse occurred, terrible harm, spiritual and psychological and sometimes physical, was inflicted. I pray also for the priests who have to face the Lord and his people as well as themselves.� In 1990, Francis Cardinal George was appointed a Bishop by then Pope John Paul II and served on the West Coast. In 1997, he was named Archbishop of Chicago. Francis Cardinal George, also serves as president of the USCCB, a position he has held since 2007.

In Mr. Clohessy's view, the words as well as the collective actions of the Roman Catholic hierarchy are “largely public relations,� however, representatives from the Church say that transparency, and a continuous outreach effort is being made to right the wrongs of the past.

Large financial settlements
Media reports of financial settlements awarded to victims of sexual abuse by Catholic priests are heard daily with dollar figures climbing into the millions.

As a case in point, the Archdiocese of Chicago has paid out millions in financial settlements to victims of sexual misconduct and abuse involving priests over the years.

According to their 2008 annual report, the Archdiocese of Chicago paid out $11 million in fiscal year 2008, $8.6 million in fiscal year 2007 and $17.7 million in fiscal year 2006. For the period covering fiscal years 2001 through 2007, the Archdiocese of Chicago paid a total of $64.7 million “for settlements of sexual misconduct, related legal expenses and other costs related to direct victim assistance,� according to financial reports.

On August 12, 2008, the Archdiocese of Chicago announced a $12.675 million financial settlement to be paid to 16 victims of sexual abuse by eleven Catholic priests and as recently as July 21, 2009, announced another $3.9 million financial settlement to be paid to six victims of sexual abuse involving four former Catholic priests between 1970 and 1986.

Mr. Clohessy says despite the large financial settlements, the Roman Catholic Church is not being financially crippled and the filings by various U.S. Catholic dioceses seeking Chapter 11 bankruptcy protection in advance of civil trials are simply used as part of the cover-up strategy.

Seeking Chapter 11 bankruptcy protection halts action in civil lawsuits and bars the filing of new suits while the church reorganizes its finances. Wilmington, Delaware, Davenport, Iowa, Spokane, Washington, San Diego, California and Tucson, Arizona are just some of the dioceses that used Chapter 11 bankruptcy to allegedly shield themselves from claims by victims.

“The common denominator is they all filed for bankruptcy on the eve of a trial at which the bishop was going to have to take the witness stand and put his hand on that Bible, and face tough questions in open court about what he did,� said Mr. Clohessy. “The bottom line is what the bishops fear is their own complicity (being) scrutinized and they will do anything to prevent that, even if it means seeking bankruptcy protection,� he added.

Black Catholics in the U.S.
It would not be unusual if an image of a Black person did not immediately come to mind when thinking of adherents to Catholicism. The vast majority of Catholics in Chicago are White and Latino, and the same is true nationwide.

The Chicago Archdiocese serves a little over 2.3 million Catholics, of those, approximately 90,000 or 4 percent are Black.

According to the Department of Communications for the USCCB, there are a little over 68 million Catholics in the U.S., and of those, 3 million are Black. Of the 195 archdioceses and dioceses in the U.S., only six are led by Black Bishops. There are 41,489 diocesan and religious order priests in the U.S., with only 250 being Black. Of 16 Cardinals in the U.S., none are Black.

Similar to findings that rogue police officers with numerous complaints are often stationed in neighborhoods largely populated by Blacks and Latinos who lack economic and political power, and despite denials from the Catholic Church, a similar dynamic appears to be at work with offending Catholic priests finding themselves quietly transferred to parishes in Black and Latino neighborhoods.

“The sad fact is they are less inclined to tell if abuse occurred, less inclined to be believed if they do report it, distrustful of law enforcement and more trusting of religious authorities,� said Mr. Clohessy.

“People coming forward to talk about being abused by priests is a difficult thing,� said Mr. O'Malley. “Priests are trust figures in their lives like a parent or a family member and talking about that is hard, so I would not speak harshly of anyone who said it was a difficult process,� he added.

“This is true racism in America,� said Mr. Nolan. “We found out that the Catholic Church doesn't have love for young Black Catholics.

“We were young devout Black Catholics who cared about God, who were good kids, not in gangs, not in trouble, but this man took our innocence and they helped cover it up.�

(Coming soon: Part II: “The Silent Screams of the Victims.�)

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Forwarded by Ezili's Haitian Lawyers Leadership Network
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