University Gives No Funds To Kendrick.October 27, 2010 |
jeudi 28 octobre 2010
University Gives No Funds To Kendrick.
Cholera Bacterial In Haiti Had Shown Resistance To Antibiotics.
Cholera Bacterial In Haiti Had Shown Resistance To Antibioticshaitiquotidien.com - Thursday October 28, 2010"the strains of Vibrio cholera 01 Ogawa isolated in Haiti," had shown "resistance to the following antibiotics: trimethoprim-sulfamethoxazole, furazolidone, nalidixic acid, and streptomycin". According to the World Health Organization (WHO) in geneva, tests conducted by various public health authorities indicate that "the strains of Vibrio cholera 01 Ogawa isolated in Haiti," had shown "resistance to the following antibiotics: trimethoprim-sulfamethoxazole, furazolidone, nalidixic acid, and streptomycin". The strains, however, are sensitive to tetracycline, doxycycline and ciprofloxacin, the WHO added. Polemic had grown during the week about the origin of the bacterial. Some think the cholera outbreak in Haiti could be criminal driven and point the International Community that could be behind haiti new misery. Senate members openly asking for investigation among a UN soldiers unit camping in the Central province of Haiti (Hinche-Mirebalais). Officials released updated figures on Thursday, saying the death toll from the Cholera outbreak in Haiti has amounted over 300, out of 4,722 affected cases. Medical workers and reporters on sites say death toll is definitely higher. The monitoring of the epidemic show that 76.5 percent of the confirmed cases are in Artibonte Province, followed by Central Province, taking up 22.9 percent of the total. Cholera, a waterborne bacterial infection, is transmitted mainly through contaminated water and unsanitary conditions. The Artibonite River, which irrigates Haiti's rural center and provides water for thousands of people, is believed to be the source of the outbreak. Meanwhile cases are reported in remote area far away from Artibonite river such as the northern region formed by Pilate, Plaisance and Limbé. Haiti Quotidien ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
1 Picture showing a truck dumping the trash and excrement of the Nepalese ontingent in a rivreser of the Artibonite / Courtesy of Stanley Lucas
1Picture showing a truck dumping the trash and excrement of the Nepalese ontingent in a river of the Artibonite
. PHOTO TROUVE MONTRANT UN CAMION DEVERSANT LES DECHETS DES NEPALAIS DANS UNE RIVIERE COMMUNIQUANT AVEC L'ARTIBONITE
2. VIDEO ENQUETE AL-JAZEERA MONTRANT QUE LES NEPALAIS ESSAIENT DE CACHER QUELQUE CHOSE CLIQUEZ ICI: http://www.youtube.com/watch?v=gk-2HyQHUZ0&feature=player_embedded ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
De Cyrus Sibert à Harry Jean-Philippe : Débat sur la Diplomatie Sud-américaine en Haïti.
De Cyrus Sibert à Harry Jean-Philippe : Débat sur la Diplomatie Sud-américaine en Haïti. Mon ami Harry, Envoyé par mon BlackBerry de Digicel From: "harryjean_philippe" <harryjean_philippe@yahoo.com> Sender: 5rgroup@yahoogroups.com Date: Thu, 28 Oct 2010 05:15:51 -0000 Mon appréciation du texte de mon camarade Sibert Moi, j'estime que le papier du camarade Cyrus était excellent jusqu'au moment où il s'est laissé piquer par le virus de l'idéologie. C'est très malheureux, à mon avis. En moins d'une semaine, les déclarations des acteurs de la gouvernance de l'Etat haïtien (responsables de l'Etat et communauté internationale) sont devenues révolutionnaires. Avec 300 morts et 3,500 personnes hospitalisées contaminées et un nombre inconnu de personnes infectées, nos dirigeants sont devenus plus conscients de la situation de la population. Alors que depuis le 12 janvier 2010 le concept reconstruction d'Haïti était synonyme de bétons au mépris de la reconstruction de la vie des victimes qui ont tout perdu dans la capitale, en moins d'une semaine les autorités de cet Etat prédateur qu'est Haïti ont fait des déclarations spectaculaires. Dans la presse on ne parle que de construction de centres de santé dans les villes de province, d'assainissement, de projet d'adduction d'eau potable dans les villages, de déploiement de 30,000 agents de santé pour prévenir de nouveaux foyers de choléra – une véritable campagne d'hygiène publique, le Premier Ministre Jean Marx Bellerive a même annoncé la construction d'hôpitaux dans les villes de province pour soigner la population. Quoi de mieux ! Grace au choléra, nos dirigeants et nos élites ont pu entendre raison. Quel miracle ! Aujourd'hui, tout le monde est obligé de corriger leur bêtise, car une épidémie comme le cholera en plein cœur de la Caraïbe peut nuire à l'économie de la région, il menace directement les intérêts acquis de l'élite du pouvoir. Ces dirigeants locaux et internationaux qui n'ont pas voulu encourager des réformes économiques capables de transformer Haïti en une plate-forme transaméricaine de par sa situation géographique, risquent de vivre Haïti comme une base d'exportation des bactéries de choléra dans la région. La menace est de taille. Dans une interview accordée au journal de Nouvelliste, Dr William Pape qui sait combien est virulente la bactérie, le Vibrio cholerae, qui cause le choléra déclare : « Il va nous falloir changer toute notre politique de l'accès à l'eau. Changer nos habitudes d'hygiène aussi, car le choléra quand il entre dans un pays, il n'en sort pas de sitôt. Il nous faudra aussi apprendre à neutraliser les matières fécales avec du chlore, par exemple, pour tuer le microbe et l'empêcher de se propager. Il est urgent que soit définie toute une politique d'évacuation des selles qui sont les principaux vecteurs de maladie » (2). Sur Radio Métropole, le ministre de la santé, Dr. Alex Larsen, annonce que des dispositions seront adoptées afin d'empêcher de nouveaux foyers de choléra notamment dans les centres d'hébergement. Une armée de 30,000 agents de santé sera déployée sur le terrain. La France, la Suisse, l'ONU, le Canada, les Etats-Unis, en un mot la Communauté internationale pose les vrais problèmes structurels. (3) Les dirigeants haïtiens et leurs complices de la communauté internationale sont devenus très perspicaces. En moins d'une semaine ils comprennent cette réalité qu'ils ont toujours voulu ignorer ou sous-estimer. Car toute leur action est basée sur une approche procédurale de la démocratie : Des élections pour un gouvernement et un parlement fantôme qui donneront à leur bureaucratie une apparence de souveraineté nationale. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
mercredi 27 octobre 2010
Choléra: La source serait des soldats de l'ONU aux environs de Mirebalais.
MIREBALAIS, Haïti - Des enquêteurs de l'ONU ont récolté,
mercredi, des échantillons de résidus liquides malodorants
s'écoulant d'une base de casques bleus népalais vers le réseau
fluvial du centre d'Haïti infecté par le choléra, à la suite d'accusations persistantes voulant que les excréments de l'unité
nouvellement déployée dans le pays aient causé l'épidémie
qui a fait plus de 4000 malades.
Des journalistes de l'Associated Press qui se sont rendus à l'improviste à la base des Nations unies à Mirebalais sont tombés sur les enquêteurs. Vincenzo Pugliese, un porte-parole de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), a confirmé par la suite que l'équipe d'enquêteurs menait des tests de choléra.
C'est la première fois que des responsables admettent publiquement que la force de 12 000 membres enquête sur les allégations voulant que la base ait joué un rôle dans l'épidémie.
L'épidémie continuait de se répandre dans le pays mercredi,
avec des cas confirmés dans deux nouveaux départements dans le
nord et le nord-est, selon la porte-parole Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, Imogen Wall. Le plus récent bilan fait état d'au moins 303 décès et 4722 hospitalisations.
Les organisations humanitaires et les Nations unies s'efforcent de
contenir l'épidémie, qui a été rapportée pour la première fois le 20 octobre. Mais les Haïtiens sont de plus en plus nombreux à vouloir comprendre l'origine de l'épidémie et se demandent comment une maladie qui est absente du pays depuis le début du XXe siècle a soudainement pu apparaître dans les campagnes du centre du pays.
La MINUSTAH dément fermement qu'une de ses bases ait causé
l'épidémie. M. Pugliese a indiqué que des ingénieurs civils avaient récolté des échantillons sur la base vendredi et n'avaient pas trouvé de trace de choléra.
Le commandement militaire de la mission a ordonné des tests
supplémentaires pour confirmer le résultat, a affirmé M. Pugliese. Selon lui, aucun membre du bataillon népalais arrivé en Haïti au début du mois d'octobre n'est atteint du choléra.
Le commandant de l'unité a refusé de commenter l'information.
Le choléra est répandu dans plusieurs régions du monde mais est presque inconnu dans les Amériques. La maladie est endémique au Népal, qui a connu de nouvelles éruptions l'été dernier.
Des politiciens locaux, dont un puissant sénateur et le maire de
Mirebalais, mettent en cause la base de casques bleus népalais,
perchée en aval de la source de la rivière Meille, un affluent de
la rivière Artibonite, sur le plateau central d'Haïti. La rivière Artibonite a été à l'origine de la majorité des infections, qui restent concentrées dans la région rurale qui l'entoure, en aval de la rivière Meille.
«Ils (les casques bleus) sont situés exactement à l'endroit où l'épidémie a commencé», a affirmé le maire de Mirebalais, Laguerre Lochard, à l'Associated Press.
Les résidants de l'endroit mettent aussi en cause la base de l'ONU.
Un journaliste de l'Associated Press a vu un jeune homme s'avancer vers les barrières de l'établissement en scandant «Co-co-choléra! Choléra MINUSTAH!»
Les personnes qui vivent près de l'établissement affirment que
tant les fosses sceptiques de la base que les décharges à l'air
libre dans lesquelles elles sont déversées débordent dans le
cours d'eau où les résidants se lavent, boivent et nettoient leurs
vêtements.
«L'eau n'est pas bonne du tout. On ne devrait pas se laver dedans»
a avisé Jean-Paul Chery, qui vit près des décharges d'eaux
usées avec sa femme et leurs cinq enfants.
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NDLR: Ne serait-il pas mieux qu'une commission indépendante mène
l'enquête ???
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel
Haiti : Le choléra, paradoxalement, notre sauveur. Par Cyrus Sibert
Haïti : Le choléra, paradoxalement, notre sauveur. Par Cyrus Sibert Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com En moins d'une semaine, les déclarations des acteurs de la gouvernance de l'Etat haïtien (responsables de l'Etat et communauté internationale) sont devenues révolutionnaires. Avec 300 morts et 3,500 personnes hospitalisées contaminées et un nombre inconnu de personnes infectées, nos dirigeants sont devenus plus conscients de la situation de la population. Alors que depuis le 12 janvier 2010 le concept reconstruction d'Haïti était synonyme de bétons au mépris de la reconstruction de la vie des victimes qui ont tout perdu dans la capitale, en moins d'une semaine les autorités de cet Etat prédateur qu'est Haïti ont fait des déclarations spectaculaires. Dans la presse on ne parle que de construction de centres de santé dans les villes de province, d'assainissement, de projet d'adduction d'eau potable dans les villages, de déploiement de 30,000 agents de santé pour prévenir de nouveaux foyers de choléra – une véritable campagne d'hygiène publique, le Premier Ministre Jean Marx Bellerive a même annoncé la construction d'hôpitaux dans les villes de province pour soigner la population. Quoi de mieux ! Grace au choléra, nos dirigeants et nos élites ont pu entendre raison. Quel miracle ! Pourtant, depuis des décennies, des rapports, des articles, des études avaient tous mis l'accent sur la nécessité de décentraliser le pays, de mettre des infrastructures de base dans les communes. Nos dirigeants ont su qu'il y avait de sérieux problèmes de santé et d'hygiène publiques. Dans leur logique de mépris, ils avaient abandonné les villes de province à elles-mêmes. En juin 2010, RESEAU CITADELLE a publié un article en ce sens : Cap-Haïtien : L'U.E. finance une campagne contre les excréments humains. (1) Malgré tout, nos gouvernants étaient trop occupés à détourner les fonds du trésor public et l'aide internationale avec la complicité des missionnaires de l'ONU, de l'OEA, du FMI et de la Banque Mondiale pour entendre les cris d'alarme. Aujourd'hui, tout le monde est obligé de corriger leur bêtise, car une épidémie comme le cholera en plein cœur de la Caraïbe peut nuire à l'économie de la région, il menace directement les intérêts acquis de l'élite du pouvoir. Ces dirigeants locaux et internationaux qui n'ont pas voulu encourager des réformes économiques capables de transformer Haïti en une plate-forme transaméricaine de par sa situation géographique, risquent de vivre Haïti comme une base d'exportation des bactéries de choléra dans la région. La menace est de taille. Dans une interview accordée au journal de Nouvelliste, Dr William Pape qui sait combien est virulente la bactérie, le Vibrio cholerae, qui cause le choléra déclare : « Il va nous falloir changer toute notre politique de l'accès à l'eau. Changer nos habitudes d'hygiène aussi, car le choléra quand il entre dans un pays, il n'en sort pas de sitôt. Il nous faudra aussi apprendre à neutraliser les matières fécales avec du chlore, par exemple, pour tuer le microbe et l'empêcher de se propager. Il est urgent que soit définie toute une politique d'évacuation des selles qui sont les principaux vecteurs de maladie » (2). Sur Radio Métropole, le ministre de la santé, Dr. Alex Larsen, annonce que des dispositions seront adoptées afin d'empêcher de nouveaux foyers de choléra notamment dans les centres d'hébergement. Une armée de 30,000 agents de santé sera déployée sur le terrain. La France, la Suisse, l'ONU, le Canada, les Etats-Unis, en un mot la Communauté internationale pose les vrais problèmes structurels. (3) Les dirigeants haïtiens et leurs complices de la communauté internationale sont devenus très perspicaces. En moins d'une semaine ils comprennent cette réalité qu'ils ont toujours voulu ignorer ou sous-estimer. Car toute leur action est basée sur une approche procédurale de la démocratie : Des élections pour un gouvernement et un parlement fantôme qui donneront à leur bureaucratie une apparence de souveraineté nationale. Malgré la douleur de voir des pauvres mourir faute d'hygiène de base et d'eau potable, nous pensons que cette situation est intéressante. Puisque nous mourrons chaque jour à petit feu dans des accidents de la circulation, des assassinats, sous des décombres, dans des inondations et de la faim, la mort est devenue notre réalité quotidienne. L'important dans toute l'histoire est qu'avec le cholera et les autres épidémies qui arriveront, on pourra plus nous ignorer. Les Etats-Unis ne pourront plus se contenter de bloquer les voyageurs clandestins et livrer Haïti à la dictature néo-lavalassienne de Préval parrainée par les impérialistes Sud-Américains. Car ils ne pourront pas bloquer les bactéries et les virus présents en Haïti, conséquences de la promiscuité ambiante. Ce qui est aussi le résultat de leur politique d'abandon, de mépris et de refus systématique d'aller au cœur et à la racine des maux. La décision de la République Dominicaine de contrôler ses frontières de peur que l'épidémie ne détruise son industrie touristique est logique. Le Venezuela de Chavez qui finance le projet politique des féodaux monopolistiques haïtiens avec le pétrole du peuple Vénézuélien se sent menacé. Il exige des mesures de contrôle pour éviter que le choléra notre nouveau produit d'exportation n'envahisse son territoire. La diplomatie hypocrite de Cuba, du Brésil, de Taiwan, du Canada, de la France, de l'Union Européenne, de la Caricom et de l'OEA qui consiste à fermer les yeux sur les abus, les crimes, les détournements de l'aide au profit des pauvres et la gouvernance destructrice en Haïti, a porté fruit. Aujourd'hui, je peux mourir en paix. Ils seront obligés de changer de politique sinon, nos bactéries et nos microbes finiront dans leurs assiettes. Je me souviens de ce livre GEOGRAPHIE DU SOUS-DEVELOPPEMENT lu en 1992. J'oublie le nom de l'auteur, mais il y a un chapitre sur l'aide internationale. L'auteur avait bien décrit les épidémies comme une peur bleue pour les dirigeants des pays riches. Ils peuvent toujours vous laisser crever de faim, ils peuvent abandonner une peuple au massacre – exemple du Rwanda, ils n'auront aucun problème avec le taux de mortalité infantile ou maternelle, mais quand il s'agit d'épidémies meurtrières capables de se propager rapidement à la faveur des moyens de transport moderne et de nuire à leur économie, ils réagiront sans perdre de temps. Donc, ils ne pourront plus ignorer la pauvreté et misère en Haïti. Ils ne pourront plus continuer à mettre des pansements sur les plaies d'Haïti avec l'aide des organisations centralisées comme le CIRH de Bill Clinton. Dieu dans sa miséricorde adresse un message à ces Pharaons du 21e siècle : « Mon peuple à trop souffert, je ne permettrai pas que vous continuez à le traiter ainsi. » Ces catastrophes continueront comme les plaies d'Egypte jusqu'à un changement radical de la gouvernance en Haïti. C'est ce que j'appelle « un sauveur ». La douane ne pourra plus bloquer l'aide humanitaire destinée à combattre l'épidémie sous prétexte de non respect de procédures administratives idiotes et anachroniques. L'internationale ferait un effort de voir le rôle négatif de cette boite dont le directeur n'a même pas honte de vanter que ses recettes représentent 80% des revenus de l'Etat, ce qui signifie que la douane est le principal outil de blocage des échanges. Hors, il n'y a pas d'économie sans échanges. Le FMI finira par comprendre qu'il est impératif de créer des emplois dans ce pays pour garder les haïtiens chez eux. Dans ce cas, on doit admettre qu'il est purement suicidaire de pénaliser outre mesure le seul élément de l'économie haïtienne qui fonctionne. Accepter que 80% des recettes d'un pays viennent de la douane est une aberration, messieurs. Les taxes devraient être tirées sur les revenus et/ou sur le patrimoine. Donc, il faut des réformes en profondeur pour faciliter des investissements, dynamiser l'économie en vue d'augmenter les recettes de l'Etat. C'est la seule façon d'encourager les haïtiens à rester dans leur pays avec leur bactérie. On pourra finir avec ces cadres ignorants qui règnent grâce au clientélisme, ces fonctionnaires incapables d'adapter le pays à la nouvelle situation mondiale d'échanges et de compétition. Il faut renvoyer ces lourdauds qui répètent comme des perroquets des textes de lois adoptées depuis les périodes féodales et/ou dictatoriales, comme si l'homme était fait pour la loi et non la loi pour l'homme i.e. adaptée à l'évolution de sa situation historique. Ces invertébrés utilisent toutes formes d'artifices administratives procédurales pour défendre le statu quo monopolistique, exclusiviste duquel ils reçoivent des pots de vin et des privilèges au mépris de la pauvreté qui règne dans le pays et la misère des masses. René Préval peut continuer à construire ses petits projets d'homme mortel limité, attaché à la chair et à la richesse, la réalité est là. Les camps immondes que vous ignorez aujourd'hui pour mieux vous occupez de vos femmes, de vos butins donc de votre continuité ne sont que des réserves de microbes et de virus qui n'épargneront pas vos amis monopolistiques, leurs maisons luxueuses et les colons de la bureaucratie internationale qui les supportent dans leur entreprise destructrice. Le cholera fera partir de la continuité. Vous payez les conséquences de vos inconséquences. Aujourd'hui mon peuple meurt et je suis prêt à partir avec lui. D'ailleurs la vie n'a plus trop d'importance ici. Mais, je lis avec plaisir les notes de l'OMS annonçant que l'épidémie est prévue sur le long terme. (3) A mes yeux, Haïti ne sera plus ignorée dans les années à venir. Que le cholera soit introduit en Haïti involontairement dans le cadre d'un projet qui viserait à nous enfoncer encore plus, je me réjouis du fait que les générations qui survivront de cette épidémie auront à leur disposition une certaine infrastructure sanitaire et hygiénique de base à leur disposition. Elles pourront enfin développer le tourisme et mener une vie descente dans un pays propre et hygiénique. Elles pourront participer à l'économie touristique de la région. Ce sera déjà pas mal. Comme le massacre des cochons indigènes a déstabilisé le milieu rural et créé des bidonvilles immenses un peu partout dans le pays, l'arrivée du choléra aura un effet structurel sur Haïti. Comme une armée sur le champ de bataille, nous acceptons les pertes en rêvant ce que sera notre situation après la victoire. ____________________ 1- http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/06/cap-haitien-lue-finance-une-campagne.html 2- http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=85010&PubDate=2010-10-25 3- http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18386 4- http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=85097&PubDate=2010-10-27 RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 27 Octobre 2010, 18 heures 47. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
mardi 26 octobre 2010
LE CHEF DE L’ÉTAT VEUT UNE JUSTICE AUX ORDRES DE L’EXÉCUTIF
LE CHEF DE L'ÉTAT VEUT UNE JUSTICE AUX ORDRES DE L'EXÉCUTIF
Dans le système juridique haïtien, le Juge d'Instruction est chargé de l'enquête pour les affaires pénales les plus graves et les plus complexes. Indépendant du pouvoir exécutif, intouchable et jamais responsable (en théorie), il instruit à charge et à décharge, assurant ainsi l'équité de la justice. Donc, c'est un enquêteur chargé d'établir les faits et de préparer le dossier en vue de l'organisation éventuelle du procès. Mais, ce personnage central de la procédure criminelle en Haïti, considéré comme trop puissant par plus d'un, ne plait pas au Président de la République. Selon lui, il faut supprimer la fonction de Juge d'Instruction et confier les pouvoirs de l'enquête aux Magistrats du Parquet. Et c'est René Magloire, celui toujours par qui le scandale arrive, qui a joué le rôle de l'ange annonciateur du terrible tsunami qui menace la justice haïtienne.
Faut-il se rappeler que les Commissaires du Gouvernement et leurs Substituts sont totalement et hiérarchiquement soumis au Ministre de la Justice, membre de l'Exécutif. Ce nouveau système permettrait aux hommes du pouvoir d'échapper à un certain nombre de procès comme on en a vu ces derniers jours… La réalisation de ce projet démoniaque ne sera autre qu'une emprise renforcée du pouvoir sur la justice. Et nous pensons qu'il est indispensable de connaitre les motivations profondes du Chef de l'Etat pour vouloir faire disparaitre à ce point le Juge d'Instruction. Ceci est un pas de plus vers le totalitarisme, une aberration, une régression juridique et une menace pour l'indépendance de la justice.
Le ton était déjà donné par le Vice-président de facto de la Cour de Cassation dans son discours solennel à l' occasion de la réouverture des Tribunaux le 04 octobre dernier. Il est rentré dans les rangs après avoir été menacé, à plusieurs reprises, de révocation par le pouvoir. Platitude ! Et René Magloire de se vanter les mérites du travail d'autrui. Le Président français Nicolas Sarkozy a fait œuvre qui vaille même quand son projet n'a pas fait bonne recette dans son pays. Le « Rapport Léger » a été servilement copié par un babouin qui n'est pas tout-à-fait haïtien. Il y a là… matière à procès. Il est question du non respect de la propriété intellectuelle au regard du droit d'auteur consacré par la loi. Pendant que le débat s'anime en France sur la fin éventuelle du Juge d'Instruction, l'Elysée étudie la possibilité de mettre à la disposition de ce dernier des avions supersoniques pour lui faciliter ses déplacements.
Les raisons avancées pour la suppression du Magistrat Instructeur haïtien ne tiennent pas puisque les véritables problèmes ne sont jamais abordés ; par exemple : les problèmes de moyens, de textes trop désuets et de reclassification des infractions criminelles. Combien de Juges d'Instruction en province dispose d'un véhicule de fonction, d'un ordinateur, de frais de fonctionnement à l'instar des Commissaires du Gouvernement ? Parfois, ils sont obligés de payer dans leur poche le coût du transport des témoins habitant dans des régions reculées et qui ne peuvent pas satisfaire aux citations à eux signifiées. Il est facile de les critiquer mais qu'a-t-on fait pour leur faciliter la tâche ? Les Juges d'Instruction ne sont pas responsables du problème de la détention préventive trop prolongée, il faut aller voir ailleurs. Et lors même, ce n'est pas une raison non plus de vouloir leurs têtes. Car, fondamentalement, l'Instruction garde un équilibre entre les droits de la défense et la nécessité de l'action publique. Cela confirme qu'effectivement, il y a des personnes au sein de ce gouvernement qui ont une peur bleue de la Justice.
On peut reprocher aux Juges d'Instruction bien des dérives mais les supprimer pour confier les enquêtes aux Commissaires du Gouvernements… objectivité où seras-tu en cas d'affaires sensibles impliquant les membres du gouvernement ou proches du pouvoir ? Cela mérite réflexion et discussion !
Heidi FORTUNÉ Magistrat, Juge d'Instruction Cap-Haitien, Haïti Ce 24 octobre 2010 http://heidifortune.blogspot.com ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |