dimanche 14 juillet 2024
Conille Garry, l’homme de Laurent Lamothe ? == Extrait de notre émission Agenda National #3.-
Agenda National #3 : Comprendre les pratiques subversives qui créent la violence & le chaos en Haiti.-
Cyrus Sibert eksplike strateji oligak, raketè politik ak laprès ki kreye kawo an #Haiti. #lerecit
Cyrus Sibert, Agenda National : Réformes anti-monopoles économiques et intégration de la diaspora.-
AgendaNational #2 : Comment construire une vision de TEMPS LONG et géopolitique ambitieuse pr Haiti.
samedi 6 juillet 2024
Extrait de AGENDA NATIONAL #1 : Épurer le vodou haitien des pratiques esclavagistes (zombification).-
jeudi 4 juillet 2024
Cyrus Sibert lance son Emission AGENDA NATIONAL (Test)
https://youtu.be/LsHa2wMJ94k?si=mfaro1dMAC9_BtRa via @YouTube
lundi 1 juillet 2024
L’oligarchie haïtienne et sa sous culture arriérée de société esclavagiste.- #lerecit
Cyrus Sibert et son franc-parler sur la diplomatie capturée d'Haiti.- Agenda National/Agenda Lakay
mardi 11 juin 2024
Cyrus Sibert te nan Emission Table Ronde — Agenda National/ Agenda Lakay...
dimanche 9 juin 2024
samedi 8 juin 2024
CYRUS SIBERT atake diskou medyòk BILOLO KONGO kont Jesus-Christ. AGENDA LAKAY/ AGENDA NATIONAL
lundi 3 juin 2024
Analyse sur Real Madrid / Mexico / Garry Conille / Police Haiti / Trump / Biden — Bonjan Analiz
vendredi 31 mai 2024
Economie de monopoles : Fondement économique de l’échec de la démocratique de l’échec de la démocratique en Haiti.-
Dans le livre les "Nouveaux Pouvoir” (Power-shift), Alvin Toffler explique la coexistence entre système politique et système économique. La démocratie exige une système économique de marché libre capable de faciliter l’intégration et la participation économique. En ce sens, il est impossible de réussir un processus démocratique avec un système économique neo-féodal monopoliste. La stabilité politique en Haiti passe par des réformes anti-monopolistes. Le systeme économique qui correspondant à la démocratie est la lire concurrence dans un intérieur marché libre. —— Analyse de Cyrus Sibert, Journaliste.
jeudi 7 mars 2024
Les Etats-Unis ont-ils encore le contrôle de la situation en Haïti? (Texte de Cyrus Sibert)
Secretaire d'Etat Brian A.Nichols and PM de facto Dr Ariel Henry |
Depuis l'assassinat du président Jovenel Moise, l'Administration du Président Joe Biden mène une diplomatie partisane donnant carte blanche au gouvernement des assassins dirigé par le premier ministre Ariel Henry en Haiti. Avec un cynisme incroyable, l'homme indexé dans la mise à mort du président constitutionnellement élu d'Haïti obtient un chèque en blanc pour engager le pays, dépenser les recettes du trésor public, comme bon lui semble. Le 7 février dernier qui marque la fin de la mission qu’il s'était lui-même fixée, est passé comme un jour normal. Aucune note du syndicat des diplomates occidentaux affectés en Haïti, le fameux COREGROUP, pour condamner la répression violente des manifestations pacifiques qui réclamaient la démission de l’imposteur qui a tout fait pour ne pas organiser les élections promises.
Le peuple haitien a eu droit à une campagne médiatique du Chargé d’Affaires de l’Ambassade des Etats-Unis qui, personnellement, a arpenté tous les médias de la capitale haïtienne en vue d’imposer au peuple haitien l’idée qu’il est condamné à vivre sous un régime dictatorial, non élu, sans aucune légitimité…et que seul compte le support des Etats-Unis au "Roi Henry", rejetant ainsi tout mouvement pacifique appelant au départ de l’imposteur. En agissant de la sorte, les Etats-Unis se sont associés à un régime impopulaire, nul, nihiliste et violent, dont les liens avec ceux qui ont assassiné le président constitutionnel sont évidents.
Un mois après, mars 2024, un mouvement de rébellion des gangs armés fait irruption dans la capitale haïtienne avec des revendications qualitatives i.e. de nature politique. Son porte-parole Jimmy Chérizier alias Barbecue explique sans ambages que les "hommes armés" réclament le départ du Premier Ministre Ariel Henry et prônent une nouvelle approche révolutionnaire dénommée "Vivre Ensemble". Ils ont attaqué plusieurs commissariats de Port-au-Prince, la Capitale haïtienne, mettant la Police Nationale sur la défensive après qu’elle a perdu plus de 6 de ses membres.
Les leaders Moise Jean-Charles et Guy Philippe, qui prônaient avant une révolution pacifique en vue de débarrasser le pays de la dictature de Ariel Henry le 7 février 2024, annoncent une alliance et un Conseil présidentiel. Ils ordonnent la poursuite de la luute et appellent le peuple à la mobilisation générale pour une révolution nationale.
Il est à noter que Moise Jean-Charles s’est toujours présenté comme un fanatique de Cuba, du Président Nicolas Maduro de Venezuela, du président Vladimir Poutine avec le drapeau russe dans toutes ses manifestations de rue et de la Gauche Sud-Américaine en général. Quant à Guy Philippe, cet ancien commissaire de police et ancien chef de la rébellion armée de 2003, il vient tout juste de sortir de prison aux Etats-Unis où il a été humilié dans une affaire de blanchiment d’argent de la drogue. Ce jeune officier charismatique a été formé en Équateur (Amérique latine) et épouse les idées populistes de Hugo Chavez. Aux abois, les masses populaires voient en ces deux personnages l’espoir de sortir le pays du chaos. Moise Jean-Charles et Guy Philippe jouissent actuellement d’une popularité considérable en Haiti.
De plus, il y a le facteur déclencheur :
Ils sont de plus en plus nombreux les vidéos circulant sur les réseaux sociaux de chefs de gangs qui reprochent au Premier Ministre De facto Ariel Henry de les avoir trahis en signant un Accord avec le Kenya pour le déploiement d’une force multinationale dont la principale mission est leur extermination. Ce qui rappelle le ralliement historique des bandes armées face à l'expédition de l'armée Napoléonnienne dirigée par le Général Leclerc en 1803.
Or, sur la scène internationale, la Russie, la Chine et de nombreux pays de l'Amérique latine se sont toujours opposés à l’idée de mission militaire en Haïti. Au Conseil de Sécurité de l'ONU, le veto Russe et/ou Chinois est toujours utilisé pour bloquer les résolutions allant en ce sens. Récemment, à une réunion des pays de la Caraïbe, le président Nicolas Maduro a dénoncé l’idée de force étrangère en Haïti.
Déduction logique : les gangs armés qui ont servi la politique du Premier Ministre Ariel Henry, le gouverneur plénipotentiaire de l'Administration Biden en Haïti, décident d’abandonner leur chef pour trahison, parce qu'il vient de signer leur extermination au Kenya. Ce faisant, ils décident de rejoindre “la coalition anti-déploiement de troupes étrangères en Haïti” que dirige le Sénateur Moïse Jean-Charles et le Commandant Guy Philippe; une position partagée par le Venezuela, la Russie, la Chine, Cuba, le Nicaragua et d’autres leaders de l’Amérique latine qui risquent de les supporter.
Washington et tous ceux qui ont soutenu le Premier Ministre Ariel Henry - malgré les preuves de collusion avec les assassins du Président Jovenel Moïse et de ses pratiques d'instrumentalisation des gangs criminels pour justifier son refus d’organiser des élections et se maintenir au pouvoir - ne pourront pas critiquer ces gangs armés qui décident aujourd’hui de changer de camp. C’est la dure conséquence d’une diplomatie immorale et cynique. Elle dé-légitimise tout jugement de valeur morale quand cela tourne à son désavantage.
Comment les mêmes dirigeants américains qui ont demandé au Gouverneur de New York Andrew Cuomo de démission pour une allégation d’harcellement sexuel peuvent-ils supporter Dr Ariel Henry contre qui des preuves directes pèsent dans l’assassinat du président Jovenel Moise?
En conséquences, aujourd'hui, Haïti évolue dans les bas-fonds de la realpolitik où les rapports de forces violentes influencent l’arc de l’histoire.
Sommes-nous en train de vivre le scénario des pays de l'Afrique de l'Est - Niger, Mali, Burkina Faso?
Dans le contexte actuel, tout déploiement de forces militaires internationales sera perçu comme une mission de protection de la personne du Premier Ministre Ariel Henry. Ce qui expose les policiers du Kenya, des pays de la CARICOM et autres dans un climat de lutte politique partisane avec le risque d’amplifier les combats dans la Capitale haïtienne et d’engendrer des guérillas accidentelles “Accidental guerilla”. Une mission de paix qui risque de transformer Haïti en champ de bataille entre belligérants géopolitiques avec des dommages collatéraux considérables.
La conjoncture peut-être plus compliquée qu’on le pense.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
07 Mars 2024
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mercredi 24 janvier 2024
American founder of orphanage in Haiti is charged with having sex with minors.-
Michael Karl Geilenfeld, 71, who is arrested Saturday in Denver, has been investigated by Homeland Security Investigations and the FBI and carries a possible sentence of up to 30 years in prison.
Haïti - pédophilie : 1983 - 2011, 28 années d'exploitations sexuelles sous les yeux de Saint-Joseph. (Texte de Cyrus Sibert)
(Photo de Michael Geilenfeld en compagnie des enfants de son Centre d'Acceuil "Maison Saint-Joseph pour Petits Garcons".)
Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo. fr
Il existe à Port-au-Prince et à Jacmel trois (3) maisons d'accueil pour enfants qui représentent trois (3) foyers d'exploitations sexuelles. Aux dires de plusieurs jeunes qui ont fréquenté ces établissements, ces trois (3) » Maisons Saint-Joseph pour Enfants » réunissent un nombre important d'enfants de rue venant du Centre d'accueil de Carrefour, des bidonvilles de la Capitale et des villes de province. Elles sont dirigées par Michael Geilenfeld, un religieux au passé ombrageux qui est accusé d'abus sexuels sur des enfants démunis d'Haïti.
Sa tactique est connue. Il habitue les enfants à des attouchements corporels allant de simples caresses des membres, des parties du tronc, des fesses, jusqu'à la sodomie. Son chien méchant appelé Micky lui servait d'arme privilégiée pour intimider ses victimes. Plusieurs anciens de Saint-Joseph Home For Boys rapportent avoir été mordus par ce chien sur l'ordre de Geilenfeld.
Des pratiques d'abus sexuels et d'exploitation qui ont provoqué plusieurs mouvements de protestation en 1983, en 1991, et en 2005. Des jeunes danseurs des centres d'accueil Saint-Joseph, en déplacement aux Etats-Unis, ont fait des déclarations dans la presse Américaine dénonçant des abus sexuels de Michael Geilenfeld. Des victimes ont été jusqu'à déposer une plainte formelle, au Consulat Américain de Port-au-Prince, contre leur Bourreau. Ils ont indexé Michael Geilenfeld. Madame Déjean de l'IBERS a été informée à 4 reprises, selon ces témoignages.
Geilenfeld a été traîné devant la justice haïtienne, ses accusateurs critiquent son influence sur des juges, de grands avocats de Port-au-Prince, des policiers, et le comble, sur des officiers de l'Ambassade des États-Unis à Port-au-Prince.
Pourtant, des missionnaires américains ayant travaillé dans les différents Centres d'Accueil Saint-Joseph d'Haïti ont rapporté des faits compromettants allant dans le sens des témoignages des victimes. Mary Kolhaas et Mitchelle Finch sont deux américains qui ont eu le courage de mettre leur témoignage sur papier par devant un notaire Américain en janvier1991. ( Lisez tous les documents sur le site : http://www.dossiergeilenfeld.blogspot.com/)
Le nombre de victimes se compte par centaines. En 28 ans, ils sont nombreux ceux qui déclarent avoir connu les assauts de Geilenfeld. Lors d'un voyage d'enquête à Port-au-Prince, Réseau Citadelle a rencontré environ une douzaine d'adultes, anciens enfants de Saint-Joseph Home for Boys. Les récits sont les mêmes: Geilenfeld leur a caressé le cou, la figure, le ventre, les fesses, il les a pressés contre son sexe en érection, et finalement les moins violents, ou les plus naïfs, ont été sodomisés. Parfois, il utilise des haïtiens pédophiles et surtout bisexuels, membres de son staff, pour les premières attaques sur les enfants fraîchement arrivés.
Les victimes de Geilenfeld sont réparties partout à travers le monde: États-Unis, Europe, Amérique du Sud et Haïti. Après plusieurs tentatives pour stopper cet homme puissant, ils perdent confiance dans la lutte et voient en leur bourreau un homme intouchable au-dessus de la loi, grâce au pouvoir de l'argent. Les jeunes rencontrés sur le dossier n'ont pas cessé de répéter le fameux proverbe de Madame Déjean: "Lajan fè chien danse".
Plusieurs sont morts dans des conditions troublantes, d'autres ont tenté le suicide, la grande majorité s'est réfugiée dans le silence de l'impuissance.
Cependant, avec l'annonce de la condamnation de Douglas Perlitz à Connecticut le 21 décembre 2010, ces jeunes marqués par les abus subis dans les Maisons Saint-Joseph reprennent confiance. Ils nous ont contacté pour les aider à relancer la campagne pour que justice soit faite.
C'est dans cette perspective que nous avions interrogé les plus déterminés et lancé, avec l'aide d'amis américains, une enquête journalistique et un plaidoyer, en vue de forcer les autorités concernées et les membres du Conseil d'administration de "Hearts with Haiti", l'ONG américaine qui supporte les activités de Michael Geilenfeld, à faire la lumière sur les accusations répétées d'exploitation sexuelle des enfants.
Faut-il signaler que plusieurs pédophiles recherchés par la justice pour abus sur des enfants haïtiens ont passé un bon moment avec Michael Geilenfeld. C'est le cas pour Michael Brewer, Thony, Phillip Morris -homosexuel marié à un jeune garçon haïtien en Angleterre et de John Duarte, un prêtre catholique condamné au Canada pour pédophilie en Haïti.
Comment un tel homme peut-il avoir l'autorisation administrative et morale pour continuer à diriger, en toute quiétude, 3 maisons d'accueil pour enfants? Quel réseau se cache derrière Michael Geilenfeld?
RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 10 mai 2011, 15 heures 49.
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)
Haïti - pédophilie : 1983 - 2011, 28 années d'exploitations sexuelles sous les yeux de Saint-Joseph. (Texte de Cyrus Sibert)
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vendredi 13 octobre 2023
L’haitien, pilier de l’économie dominicaine…facteur de paix et de stabilité : Privons la République Dominicaine d’Haitiens. (Texte de Cyrus Sibert)
Des haitiens quittent la République Dominicaine Crédit Photo : Loop Haiti |
La République Dominicaine est historiquement un pays déchiré entre son centre (le District Santo-Domingo) et sa périphérie ( les régions dominées par les grands propriétaires terriens). Depuis sa fondation, elle est traversée par des guerres intestines entre les grands propriétaires terriens comme le Général Pedro Santana et les hispanophiles de la capitale qui se croient plus espagnols que dominicains, menés par Juan Pablo Duarte. Ce dernier fut exilé vers le Venezuela, d'autres moins chanceux furent emprisonnés puis fusillés.
Contrairement aux mensonges des extrémistes ultra-nationalistes dominicains qui se vantent d'être anti-haïtiens, les haïtiens sont indispensables pour leur pays. C'est l’exploitation quasi-esclavagiste des travailleurs agricoles haïtiens qui a permis à la périphérie de s'enrichir. Ils ont pu accumuler grâce aux salaires insignifiants et des exportations de produits vers Haïti. Comme résultat, les fermes agricoles et autres unités de production, en dehors de la capitale, sont devenues rentables. Cette accumulation est à la base du développement d’une classe moyenne régionale menée par les grands producteurs de la zone périphérique. En conséquence, cela engendre une diminution des tensions et une certaine réconciliation entre les deux pôles.
Ainsi, la présence des haïtiens en République Dominicaine et les activités commerciales le long de sa frontière terrestre avec Haiti sont deux éléments indispensables pour la paix et la stabilité de la République Dominicaine.
En réalité, c’est un système parasite qui ne peut exister sans l'exploitation des haïtiens qu'ils maintiennent dans une situation spéciale, sans aucun droit civil et en marge de la société dominicaine :
1- il faut que ces travailleurs haïtiens soient toujours illégaux, avec un statut juridico-légal précaire, pour qu'ils puissent les exploiter; leur présence servant aussi de moyen de pression sur les rares travailleurs dominicains qui au lieu de danser, de jouer et de boire à longueur de journée, acceptent les ouvrages pénibles. Car, il y a toujours un haïtien sans papier pour les remplacer….;
2- Il faut toujours faire croire à ses précieux travailleurs clandestins qu'ils ne sont d'aucune utilité pour la République Dominicaine. Il faut leur dire qu'ils représentent un fardeau. Cela les empêchera de prendre conscience de leur importance dans ce pays et de renchérir.
Depuis toujours, les dirigeants dominicains ont toujours voyagé en Haïti pour quémander de la main-d'œuvre bon marché qui leur assure des profits élevés. Ils ne peuvent pas s'en passer. Mais, en bon démagogues, ils disent du mal des haïtiens, nous rabaissent dans les médias; ils humilient nos sœurs et frères et répandent des messages de haine contre nos ressortissants. Telle est la réalité!
Donc, il suffit que les dirigeants et les élites d'Haïti gardent la frontière fermée en cherchant rapidement des débouchés ailleurs et/ou en stimulant la production nationale, pour que de nombreuses entreprises dominicaines dépendant du marché haïtien soient obligées de venir s'installer chez nous, en Haïti. Il en résulterait un mouvement inverse de déplacement de travailleurs et d'entreprises et la re-dynamisation des activités portuaires dans certaines villes de province.
De plus, sur le plan sociopolitique, cela entraînerait, la reprise des tensions entre le Centre de la République Dominicaine (Santo Domingo) et ses régions périphériques... avec toutes les conséquences habituelles.
J'en profite pour répondre à quelques amis Dominicains en leur disant que "je ne suis pas un anti-dominicain". Il n'y a pas de place dans mon cœur pour la haine. Je veux juste que mon peuple rétablisse sa dignité dans ses relations avec la République Dominicaine. Je sais que les groupes racistes sont minoritaires. Cependant, j'observe que la majorité des dominicains ne conteste pas leur campagne haineuse et de violation de droits des haïtiens. Donc, si rien n'est fait, tuer un Haïtien sera un fait divers en République Dominicaine. On me signale tristement que c'est déjà le cas dans certaines régions du pays, les haïtiens n'y ont aucun droit. Donc, il est urgent de corriger cette situation en démasquant les démagogues dominicains.
L'échec de l'agression de Luis Abinader en ce qui concerne la construction du canal sur la Rivière Massacre nous donne raison. Il est obligé de rouvrir la frontière qu'il avait fermée en représailles. Ce que je qualifie de "décision ridicule". Indignés, les haïtiens ne sont pas venus le supplier, au contraire, mon peuple s'est montré déterminé à encaisser le coup comme exigence de respect et preuve de dignité.
Nous devons mettre les démagogues racistes face à leur réalité. Ils ont plus à gagner dans les échanges avec Haïti; nous constituons pour leur pays et leur économie un facteur de croissance, de développement économique, de stabilité, de paix, et s'il n'y a plus d'Haïtiens en République Dominicaine, la zone frontalière et les régions périphériques s'effondreront et sombreront dans le chaos.
Les militaires dominicains, les propriétaires terriens, les fonctionnaires, les commerçants, les chauffeurs de taxi, les artisans, les paysans dominicains, tout ce beau monde survit dans les régions périphériques grâce aux haïtiens. Je propose aux dirigeants haïtiens de mener une politique ZÉRO HAITIEN en République dominicaine, pour démasquer les extrémistes, les racistes et les fascistes dominicains. Cela donnera un peu plus d'occupation au Pouvoir central de Santo Domingo et à Luis Abinader en particulier.
Nous pouvons atteindre cet objectif pour le respect et la dignité d'Haïti. Le monde doit pouvoir observer les conséquences néfastes du vide créé par l'absence des haïtiens en République Dominicaine.
Faisons cela pour nos ancêtres et l'honneur des générations à venir.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
13 Octobre 2023
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samedi 6 mai 2023
Haiti - Massacre de civils : Contre les excuses hypocrites du #Canada! #LeReCit
Le Canada développe plein de projets bilatéraux avec #Haiti. Il a d’ailleurs envoyé un bateau dans la rade de Port-au-Prince pour assister passivement aux massacres de civiles par les gangs politico-criminels.
Le Canada peut fournir un soutien aérien à la Police haïtienne. Il existe assez de conventions internationales, de règlements et de principes pour légitimer une telle opération.
Les dirigeants canadiens préfèrent attendre une résolution de l’#ONU pour une mission de longue durée allant dans le cadre du "plan d'affaire humanitaire" des affairistes de l’#ONU (des onusiens), de l’international. Ils n’agissent pas pour laisser pourrir la situation jusqu’à obtenir ce précieux vote que cherchent les fournisseurs de l’#ONU. C’est inhumain!
Ce qui se passe en #Haiti n’est qu’un "#Rwanda a basse intensité". C’est cynique de rien faire parce qu'on ne veut pas bousiller "un plan d’affaire humanitaire" en #Haiti.
Si les haïtiens étaient des blancs, le #Canada n’accepterait pas d’adopter la "position comptable" actuelle qui l'empêche de protéger des femmes et des enfants en #Haiti.
Faut-il rappeler qu'en 2003, l'Afrique du Sud avait envoyé un bateau de guerre pour fournir un appui aérien à la Police Nationale d'#Haiti, sans résolution de l’#ONU sans violer la Charte de l'#ONU. #LeReCit
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6 Mai 2023
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vendredi 28 avril 2023
Haiti - Lynchage des gangsters : Quand la Collectivité reprend ses droits sur l'individualisme débridé et antisocial.-
Depuis le lundi 24 Avril 2023, le peuple haitien se révolte contre les gangs criminels en Haïti. Le mouvement est lancé dans la capitale haïtienne à partir du quartier Canapé Vert où 14 hommes armés qui circulaient à bord d'un bus furent arrêtés puis brûlés vif par la population. Depuis lors, on assiste à une mobilisation généralisée en vue de pourchasser les membres de gangs criminels. Les scènes de lynchage et de mise sur le bûcher se multiplient comme au temps de la révolution française. En plus du massacre des français, l'histoire aura à écrire sur le massacre des gangsters en Haïti.
Au-delà de l'aspect triste, affreux, odieux et même regretable, vu que cela offre un spectacle de barbarie à l'opinion publique mondiale, on peut dire que cette campagne de lynchage contre les bandits en Haiti, peut-être philosophiquement interprétée comme une reprise de contrôle de la Communauté “LA COLLECTIVITE” sur l’INDIVIDUALISME irresponsable, débridé, égoïste, excessif et pervert qui depuis l’arrivée de Jean-Claude Duvalier au pouvoir ne cesse de se renfoncer jusqu’à efoncer Haiti dans des folies les plus extrêmes.
Cette conception de la vie a transformé des enfants des bidonvilles en bourreaux de leur matrice sociale qu’est le peuple haitien. En effet, le bandit n’est autre qu’un individu qui croit que ses ambitions personnelles, ses folies de pouvoir, de possession, de richesse et de jouissance, sont au-dessus de la communauté. En ce sens, pour lui tout est permis…"vouloir, c'est pouvoir” sans limite!"
C'est le genre de discours qui circule en Haïti depuis les années 80. Et cela s'est renforcé avec la mondialisation, cette obsession à supprimer toutes spécificités communautaires pour mieux transformer l'humaine en acheteur/vendeur et en données statistiques. On n'a qu'à écouter la majorité des chansons haïtiennes des 30 dernières années. Dans un pays appauvri ou le chômage domine, des jeunes rêvent de consommer comme des super-stars américaines.
L’individualisme souvent pris hors de son sens émancipateur, est à la base de la cupidité, des luttes pour le pouvoir personnel, l’amour de l’argent, l’irresponsabilité des juges et des dirigeants, de l’extermination des cochons créoles, de la liquidation des entreprises publiques sans aucune considération pour leur rôle sociale et collective. Il est à la base des coups d'Etat, de l'embargo commercial, de l'occupation d'Haïti par des forces étrangères, de la mise sous tutelle de notre pays par l'international. Tout le monde cherche à réussir au détriment de la société. Ils cherchent tous des victoires personnelles sans tenir compte des conséquences à long et à moyen termes sur Haïti.
Aussi, cette philosophie qui accompagne la mondialisation fait peu de cas de la solidarité communautaire, de nos institutions traditionnelles garantissant les liens sociaux et la sécurité des communautés. La famille et la production nationale en sont victimes.
Aujourd’hui, les communautés réagissent et reprennent leurs droits. Elles ont pris conscience de leur responsabilité pour qu'Haïti puisse renaître de ses cendres. Depuis le 24 Avril, la sécurité d’un individu en #Haïti dépend de ses références dans la communauté. Être un inconnu est un gros risque pour tout individu.
Malgré le caractère regrettable et triste des lynchages, on ne peut pas négliger l’essence de ce phénomène. La collectivité, les communautés sont en train de rappeler à leurs fils et filles qu’il y a des limites à ne pas dépasser. Vous êtes libre d’exercer votre individualité et vos rêves personnels, mais cela ne doit pas menacer l’existence de la communauté, de la société ou de la nation qui vous a engendré.
Le peuple haitien doit aussi identifier les pratiques antisociales et destructrices chez ses dirigeants, ses leaders politiques, sociaux et religieux....tous ces individus qui pensent que leurs intérêts personnels doivent-être placés au-dessus de la collectivité même quand des femmes, enfants, des vieillards et des malades sans défense souffrent et sont menacés de mort.
Car, piller l’Etat, se livrer à la corruption, refuser d’offrir à la population des services de base, détruire Haïti avec l’idée d’aller jouir ailleurs l’argent du peuple, tous ces comportements menacent l’existence même de la nation haïtienne, cette communauté qui s’est battue pour faire de nous des hommes et des femmes libres.
Nos libertés individuelles ne peuvent pas être anti-sociales. #LeReCit
28 Avril 2023
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