vendredi 23 octobre 2009

Cap-Haitien : Drame à « Bande du Nord ».

CaP-Haitien : Drame à «  Bande du Nord ». 

 

Nixon Jean Laguerre a été tué par le Casec de la zone Gracius Laguerre, en cavale.

La zone est sous contrôle policière.

 

Par Gérard Maxineau

 

Nixon Jean Laguerre, un riverain de 26 ans de « Bande du Nord » est décédé, dans la nuit du mercredi au jeudi 22 octobre 2009, à l'hôpital Universitaire Justinien, après avoir reçu un projectile, à la poitrine droite, du président du conseil d'administration de la section communale de la « Bande du Nord », Gracius Laguerre, selon les explications du juge Wilson Bernard, chargé du dossier.

 

Selon la mère de la victime, Gismene Clarismé,  Nixon Jean Laguerre a été «  arrêté » par Gracius Laguerre, après qu'il eut protesté auprès de ce dernier qui maltraitait une de ses cousines, elle aussi « appréhendée » par les agents de sécurité du bureau du Casec.

 

Nixon a été emmené, de force, à l'intérieur  du bureau, pour être sévèrement battu par les « gorilles » du Casec puis abattu, quelques minutes après par Gracius Laguerre, vraisemblablement, suite à altercation entre les deux hommes.

 

Alertés de la situation, les proches de Nixon Jean Laguerre ont tenté, en vain, de pénétrer sur les lieux, afin de secourir la victime, qui était encore en vie et qui souffrait de ses blessures. Empêchés par le Casec, armes en main.

 

Autorisés par la suite, les parents de Jean Laguerre l'ont vite emmené à l'hôpital Justinien ou la victime a rendu l'âme.

 

Des accusations, rejetées par Gracius Laguerre, joint par téléphone.

 

Le président du conseil d'administration de la section communale de la « Bande du Nord » affirme que  Nixon Jean Laguerre a tué d'une balle perdue, tirée par des membres de la population qui barricadait le bureau.

 

Laguerre déclare s'être mis à couvert, conseillé, par des policiers après s'être rendu au commissariat principal de la ville, suite à ce drame qui a secoué cette section communale.

 

En effet, son bureau a essuyé des jets de pierre et de tessons de bouteille.

 

Rose Marie Euvariste, la femme de Sylvio Toussaint, un autre membre du conseil  de « Bande du Nord » qui accompagnait Gracius Laguerre,au moment du drame, a été gravement blessée à coup de manchettes par des membres de la population et a du laissée le pays pour la République Dominicaine.

 

Des riverains de « Bande du Nord » en ont profité pour dénoncer une « milice » montée par l'équipe de Laguerre qui « patrouillent »  la région, « arrêtent » qui bon leur semble.

Interrogé sur la question, Gracius Laguerre reconnaît disposer d'une équipe pour « sécuriser » la zone en proie de bandits.

 

Un important dispositif de sécurité a été remarqué, ce jeudi, devant les locaux abritant le bureau du conseil d'administration de la section communal de « Bande du Nord » également à l'hôpital Justinien, avant l'évacuation de la femme de Sylvio Toussaint pour la Dominicanie.

 

Gérard Maxineau

gedemax@yahoo.fr

[NDLR] Depuis 2007 nous avions signalé cette situation de milice municipale dans la commune du Cap-Haitien. Dans le texte qui suit, publié le 07 mai 2007, vous pourrez revivre les informations sur les abus commis par la CASEC de la bande du Nord. Un système répressif, pire que les Chefs de Section, établi au cœur de la ville du Cap-Haitien, à quelques mètres du site touristique Labadie. Le bureau des droits humains de la MINUSTAH, le gouvernement haïtien et les organisations des droits humains étaient informés de cette situation. Aujourd'hui, il y a un mort et des blessés, demain il pourrait y avoir des confrontations violentes dans cette localité, car, selon nos informations, il y a un mouvement de révolte dans la section de la Bande du Nord contre ces pratiques de violation systématique des libertés civiles. Nous blâmons le comportement complice de l'Etat haïtien, de la Présidence - la Politique électorale de René Préval qui fait des CASEC des hommes au-dessus de la loi- et finalement de la MINUSTAH. Nous avons vécu l'empressement avec lequel ces entités avaient réagi face aux militaires démobilisés en septembre 2008. Pourtant dans le cas de ces milices répandues à travers le pays et commandées par les CASEC, aucune enquête sérieuse n'a été menée en ce sens. Au contraire, les missionnaires de l'ONU ne cessent de renforcer le pouvoir de ces violateurs des droits humains au nom du renforcement des autorités locales. 

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Cap-Haïtien - Attention à l'AUTORITARISME MUNICIPAL.

 


         Les hommes de main du Maire Michel Saint-Croix terrorisent la ville du Cap-Haïtien

Cyrus Sibert, Radio Kontak Inter,

Cap-Haitien, Haiti

reseaucitadelle@yahoo.fr

7 mai 07

Comme dans toutes les autres villes du pays, le nouveau cartel de la Mairie de la ville du Cap-Haïtien applique des mesures impopulaires pour libérer les trottoirs des marchands du secteur informel qui transforment la ville du Cap-Haïtien en marché public. Les membres du nouveau cartel Lavalas qui s'étaient opposés au maire Aspil Fleurant quand durant la transition on voulait mettre de l'ordre dans la rue, sont très actifs dans l'application de ces mesures drastiques allant jusqu'à des comportements arbitraires et hors normes pour forcer les marchands à laisser la rue aux voitures et les trottoirs aux piétons. Un miracle de la prise de pouvoir ! Parce qu'avant on tenait mordicus à dénoncer Aspil Fleurant de Maire-Assaillant-pro-bourgeois qui agit dans les intérêts du secteur privé. Michel Saint-Croix, l'actuel maire Lavalas était à la tête des manifestations de soutien aux petits-marchands. On en profitait pour réclamer le retour de Jean-Bertrand Aristide : Titid ou la mort !

Bref, les nouveaux maires sont raisonnés. Ils agissent, disent-ils, dans le but de ''rénover'' la ville du Cap-Haïtien. Cette ville qu'ils promettaient d'incendier, il y a trois mois, si le résultat des élections n'était pas en leur faveur. Dans un tour magique, Attila est devenu Cicéron.

Mais attention ! Haïti est un pays qui a le malheur de voir les intellectuels, les élites, dans des moments de délire, appuyer l'arbitraire jusqu'à instaurer la dictature. Duvalier et les intellectuels de l'indigénisme de l'école les griots, Aristide et les intellectuels de gauche, sont  des exemples effrayants. Des intellectuels de la démocratie étaient tellement contents du mouvement populaire qui propulsait le petit prêtre de La Saline , qu'ils avaient baissé leur garde jusqu'à qualifier le supplice du collier (père Lebrun) de ''nécessité historique de justice sociale''. Au Cap-Haïtien, nous autres du secteur démocratique, disons attention au TOTALITARISME MUNICIPAL. Les mesures doivent être prises et appliquées suivant les normes, dans le cadre des lois régissant le fonctionnement des municipalités.


Les lavalassiens au pouvoir, à la tête de la mairie, sont connus pour leur participation dans des actes de violation des droits humains. Au moins, un d'entre eux,   prenait part aux violences organisées contre les marches pacifiques de 2003. Ils ont une pratique de violation systématique des droits humains.

Le Conseil d'Administration de la Section Communale du Cap-Haïtien, présidé par Gracius Laguerre du Parti Fanmi Lavalas, arrête des citoyens sans mandat pour les emprisonner dans le local de l'Ecole professionnelle de la zone transformé en caserne et en garde à vue. ''Jo'' ainsi connu, résidant de la 22 M, en a vécu les agissements du nouveau cartel. Des citoyens nous signalent une patrouille, nocturne organisée par les hommes de Gracius Laguerre regroupés au sein d'un gang appelé ARMEE SO PLAKE. Ce qui rappelle les DKW, les voitures de la police politique de François Duvalier.

L'élection de ce cartel Lavalas à la faveur des fraudes électorales du 3 décembre dernier représente une menace pour le site touristique Labadie. Un gang à proximité d'un site touristique…


C'est pourquoi nous attirons l'attention de l'opinion sur la nécessité d'exiger à ce que les décisions de la mairie doivent être légales et administratives. L'équipe qui accompagne le cartel dans l'application de ces décisions ne doit pas être composée de repris de justice, de voleurs connus, ni de criminels. Les biens doivent être saisis suivant les normes et dans la légalité. La mairie doit respecter la vie privée des gens et ne pas se comporter en tout puissant, agissant à la place de la police, de la justice, ...

Malheureusement, on nous signale des cas où des biens saisis par la mairie on été appropriés par des membres de la sécurité communale. On peut facilement observer des hommes de la mairie dégustant la nourriture saisie des mains d'une marchande, on se livre au partage des fruits, des légumes et d'autres biens saisis comme des pirates se régalent de leur butin. Dans ces conditions, on peut vite comprendre que souvent des petits marchands sont violentés par des hommes de la mairie dans le seul but d'augmenter le butin. Des gens de la mairie, nous signale-t-on, se livrent au contrôle des vêtements. Les porteuses de jupes jugées trop courtes sont harcelées et humiliées en pleine rue.

Un propriétaire terrien qui au début supportait le cartel jusqu'à aller lui présenter ses félicitations, est aujourd'hui déçu. Son terrain a été qualifié, illégalement, de propriété de l'Etat par le Maire Michel Saint-Croix. Ce dernier ignore les décisions de justice confortant le droit de propriété de la famille Pierre-Louis et menace d'arrêter le représentant des héritiers s'il persiste à réclamer des spoliateurs dédommagements.

Ce n'est pas sans raison qu'on assiste à une augmentation de cas de dépossession forcée. Partout dans le Nord c'est le dechoukaj des terres. On envahit des champs agricoles pour construire des maisons et tout cela avec les complicités de policiers qui en reçoivent portion.

Même quand le Maire Michel Saint-Croix promet de nous ''arrêter'', nous continuerons à jouer notre rôle de contre pouvoir. Nous continuerons de rappeler son passé ; de suivre le caractère légal de ses décisions ; de dénoncer le caractère arbitraire des ses faits et actes, tout en surveillant le respect des droits des petits marchands qui sont eux aussi des personnes physiques dépositaires de droits et de devoirs. Nous n'avons pas comme d'autre à appuyer des autorités, dans un pays avec un Etat au passé liberticide. Nous ferons notre travail de contre pouvoir, promoteur des droits civils et politiques, défenseur de la veuve et de l'orphelin. Car la démocratie haïtienne se renforcera par la vigilance citoyenne et le courage de la presse et des militants des droits humains. Si l'absence de casier judiciaire facilite la prise du pouvoir par des délinquants et les trafiquants de drogue, la presse continuera à rappeler les crimes et les délits commis ; les victimes en sont les premiers témoins.  

Cyrus Sibert

Cap-Haitien, Haïti

07 mai 07  


jeudi 22 octobre 2009

Fr. Paul Carrier, S.J. Near The End Of The Line.

Friday, October 2, 2009

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After two weeks of silence, Jesuit officials disclosed they have been in contact with the U.S. Attorney's office regarding the whereabouts of the Rev. Paul Carrier, a former Fairfield University chaplain and chairman of a fund that collected millions for a program that assisted disadvantaged Haitian boys.

In prepared release, the Society of Jesus, New England Province of Jesuits, said Carrier, a Jesuit who once served as the Fairfield U. director of campus ministry and community service, "currently has no assignment and is not performing any public ministry."

While not identified by name,

Carrier is referred to in the federal indictment two weeks ago accusing Douglas Perlitz, 39, a Fairfield University graduate and 2002 commencement speaker, of sexually abusing nine homeless Haitian boys in a program he established in 1997 to help them. The indictment makes reference to Carrier as "a religious leader who had met and befriended Perlitz while Perlitz attended college [Fairfield University] in Connecticut and who frequently communicated with and visited Perlitz in Haiti."

"The Society has been in direct contact with the U.S. Attorney's office and has informed that office of Father Carrier's whereabouts," reads an e-mail sent to the Connecticut Post by Kelly Lynch, a spokesman for the Jesuits. "The Society is cooperating fully with law enforcement in the investigation."

Lynch stopped short of disclosing Carrier's whereabouts.

However, an individual who attended a Sunday afternoon discussion session regarding Perlitz, Carrier and the scandal that has enveloped the Haitian charity, said it was mentioned by at least two different attendees that Carrier is living in a home in Fairfield County. A Connecticut Post reporter was not allowed to attend the session.

Paul Kendrick, a Fairfield U. graduate who knows Carrier and visited Perlitz in Haiti, said Thursday that Carrier visited Perlitz in Haiti almost on a monthly basis.

"I wonder if he knew kids were sleeping in Perlitz' bedroom," Kendrick asked.

Kendrick said he has been stymied in attempting to get answers from the Society of Jesus.

"Why do they play these games?" asked Kendrick, who now lives in Maine and is a co-founder of that state's chapter of Voice of the Faithful, an advocacy group for people who have been sexually abused by clergy.

"As soon as I started asking questions I got a call from a law firm."

Kendrick urged the Jesuits to disclose "the specific reasons for Carrier's removal from public ministry."

He said church protocol "calls for a priest to be removed from all public ministry in the aftermath of an internal investigation of credible allegations of child abuse."

But the indictment does not charge Carrier with any crime.

Kendrick pointed out that Carrier taught at the Convent of Sacred Heart School in Greenwich in recent years.

He cited the Network of Sacred Heart Schools' website where an undated article notes that four students planned to accompany teachers and "the Rev. Paul Carrier, S.J., a member of our theology department, who is also chair of the Haiti Fund, Inc." to volunteer at Perlitz's project.

Kathleen S. Failla, a former Stamford Advocate reporter who now is director of public relations and communications for the Convent of Sacred Heart School in Greenwich, said Carrier was never employed by the school. When asked if he ever taught there, she referred the question to the Society of Jesus.

When the question was posed Thursday afternoon to the Society, Lynch, the spokesman, responded in an e-mail to the Post: "In light of the open investigation by law enforcement, the Society is not making any further comment at this time."

"Why can't they just tell the truth?" Kendrick said.

The Haitian program, called Project Pierre Toussaint, was started by Perlitz in 1997 as a street clinic with a grant that he received from the Order of Malta, a Roman Catholic charity. The program grew into a school, residential housing and even a two-level home where Perlitz resided. Fairfield University students, faculty and alumni contributed millions to a charity called the Haiti Fund, which Carrier, as chairman and Perlitz, as vice president, oversaw.

Perlitz was arrested in Colorado on Sept. 16 by agents from the U.S. Immigration and Custom Enforcement Service. He was scheduled to be flown back to Connecticut on Thursday to face charges in the indictment.

Assistant U.S. Attorney Krishna Patel presented evidence to the federal grand jury that between 2002 and 2008 nearly $2 million was transferred from the Haiti Fund's account to another controlled by Perlitz in Haiti.

Richard Markert, a lawyer representing the Haiti Fund, said money in the fund has evaporated and the project closed this summer.

Additionally, the grand jury heard that when allegations of long-term sexual abuse by Perlitz surfaced in Haiti in 2007, Perlitz allegedly used his relationship with Carrier and other Haiti Fund board members to conceal the abuse. The grand jury also listened to evidence regarding a letter being sent to donors stating the accusations against Perlitz were groundless.

The indictment claims the grand jury was told investigators hired by the Haiti Fund's board of directors were barred from entering Perlitz' room in his Haitian home, known as Bel Air, where the alleged assaults occurred.

The indictment also charges that an unnamed person flew to Haiti, removed two computers and others items from a safe in Perlitz' room and returned those items to the defendant in Connecticut.

Perlitz, whose work in Haiti led Fairfield University to name him the 2002 commencement speaker and bestow an honorary degree on him, faces seven charges of traveling overseas to engage in illicit sexual conduct and three counts of engaging in illegal sexual conduct with minors in a foreign land.

Each of the charges carries a maximum 30-year federal prison term and $250,000 fine. He is expected to plead not guilty to the charges, but faces detention without bond until his trial at the Wyatt Detention Center in Central Falls, R.I.

"The charges against Mr. Perlitz are extremely troubling and the Society of Jesus echoes the sentiments expressed by others that the judicial process move forward appropriately and with the full cooperation of all involved," the Society's statement reads.

The U.S. Attorney's office and U.S. Immigration and Customs Enforcement ask that anyone with information about the case, contact them at 203-773-2029

Flash ! Flash ! Le CASEC de Bande du Nord impliqué dans un cas de meurtre.


Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr


Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :


http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/



Le président du Conseil d'Administration de la Section Communale de la Bande du Nord Gracius Laguerre est placé sous la protection de la police dans la soirée du 22 octobre 2009. Selon les informations, il aurait assassiné, dans son bureau, un citoyen résidant dans la ville du Cap-Haitien.. La victime aurait trouvé la mort ; elle a succombé de ses blessures.



En représailles, des membres de la population ont agressé la femme d'un autre membre du Conseil d'Administration de la Section Communale à coups de couteau.



Nous reviendrons sur cette information avec plus de détails grâce à notre collaborateur Gérard Maxineau.



Toutefois, rappelons que cela fait longtemps que RESEAU CITADELLE dénonce le comportement répressif et délinquant des Maires et CASEC de la ville du Cap-Haitien. Sachant que la population capoise a une façon traditionnelle de réagir violemment contre ces genres de comportement et que même quand au début, elle fait preuve d'indifférence, un nième cas de brutalité provoquera à coup sûr sa réaction, dans nos textes nous avons voulu alerter les autorités de l'Etat central sur les abus des responsables de la municipalité. Malheureusement, elles n'ont pas pris au sérieux nos avertissements. Finalement, les problèmes se règlent par la violence et dans la rue suivant la règle ''œil pour œil, dent pour dent''.



RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 22 Octobre 2009, 12 heures 15.

Bulletin météo du Jeudi 22 octobre 2009

Valable jusqu'au 24 octobre 2009

Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique

Deux centres de basse pression dominent la région caribéenne ce matin :
1- Un premier centre de basse pression stationnaire au sud-ouest de la caraïbe envoie par moment des nuages de pluie et des orages sur les grandes Antilles.
2- Un autre sur les Bahamas et les zones adjacentes, constitué par les restes du front froid, continue de renforcer le système nuageux de toutes les régions nord d'Haïti.

Prévisions pour Haïti:
- Généralement Ensoleillé ;
- Périodes nuageuses au cours de la journée et en soirée pour tous les départements ;
- Températures clémentes au cours de la journée et agréables en soirée ;
- Pluie et orages isolés encore possibles aujourd'hui pour tous les départements géographiques du pays.

Avis :
Face à cette situation d'intempéries provoquant de fortes averses de pluie et des orages violents depuis ces derniers jours, le SPGRD invite toute la population tant urbaine que rurale à redoubler de vigilance par rapport aux débordements de rivières, aux inondations, aux flancs de montagnes qui peuvent glisser , aux hauts lieux qui peuvent générer de la foudre.

Prévisions pour Port-au-Prince et environs:
· Temps ensoleillé ce matin ;
· Nuageux à couvert en fin d'après-midi et en début de soirée ;
· Tº. max. : 33ºC ; Tº min: 22ºC ;
· Possibilité de pluie et d'orages encore ce soir.

Pluviométrie du 21 octobre 2009:
Aéroport : 7mm ; Fond-Parisien :12 mm ; St louis du nord : 3 mm ; thiotte :7 mm. Terrier-Rouge : 36 mm ; Fort-liberté :12mm.

Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince:
Aujourd'hui 22 oct.
Lever : 05h 45 mn
Coucher : 17h 22 mn

Vendredi 23 oct.
Lever : 05h 46 mn
Coucher : 17h 21 mn

Samedi 24 oct.
Lever : 05h 46 mn
Coucher : 17h 20 mn

Esterlin Marcelinn, prévisionniste au CNM

Bulletin météo marine jeudi 22 octobre 2009

Valable jusqu'au 23 octobre 2009

Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 5 pieds,
* Pluie et orages épars prévus notamment sur le littoral et au large ;
* Mer plus ou moins agitée notamment au moment des orages .

Golfe de la Gonâve :
Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est: 10/15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 4 à 5 pieds,
* Possibilité d'orages épars dans la baie de P-au-P
* Mer peu agitée.

Zone côtière sud :
Jeudi & vendredi
* Vent du secteur est : 10/15 nœuds
* Hauteur des vagues : 4 à 5 pieds ;
* Chance de pluie et d'orages aujourd'hui ;
* Mer plus ou moins agitée.

Esterlin Marcelin, Prévisionniste au CNM

Catholic priest John Duarte from Canada arrested for alleged child sex abuse in Haiti



Ex-Windsor priest John Duarte arrested for alleged child sex abuse in Haiti

By Don Lajoie, The Windsor Star, October 21, 2009
http://www.windsorstar.com/news/Windsor+priest+John+Duarte+arrested+alleged+child+abuse+Haiti/2129327/story.html
Joao Jose Correira Duarte, a former Windsor priest, is now facing extradition to Canada, where he's expected to face 12 charges in the sexual abuse of Haitian youths, age 12 to 17, the Immigration Office and National Drug Control Directorate said in a statement sent to Canwest News Service.

Photograph by: Handout, CNS

A former local priest, who founded a mission to aid the poor in Haiti, has been arrested in the Dominican Republic and is awaiting extradition to Canada to face charges of sexually abusing teenage Haitian boys.

John Duarte, 43, former leader of the Windsor-based Hearts Together For Haiti, was picked up Tuesday in the city of Puerto Plata by Dominican authorities on a warrant issued in Canada, according to a statement released by the Dominican Immigration Office and National Drug Control Directorate.

It is alleged Duarte had been engaging in sexual relations with a group of adolescents between the ages of 12 and 17 in Port-au-Prince.

He faces 12 charges of sexual abuse.

Duarte is accused of seeking sexual encounters with the youths in the city's hotel rooms in exchange for favours, such as buying them clothes or paying for better lodging for the victims' families in the sprawling slums of the Haitian capital.

The statement said Duarte is being held in a Dominican prison where he will await the trip back to Canada.

Duarte had worked as a missionary off and on in Haiti since the 1990s, while also serving as a parish priest in Windsor and Essex County — most recently at Our Lady of Perpetual Help and previously at St. Michael's Church in Leamington.

It took the Dominican authorities four weeks to apprehend Duarte after receiving a diplomatic note from the Canadian Embassy Sept. 28. The arrest warrant was signed by a Windsor justice of the peace. The embassy was informed of the arrest Wednesday.

Duarte had been under investigation by the RCMP and the OPP, with the support of the Haitian National Police after officials from Hearts Together for Haiti received complaints in June 2006 from residents in the seaside village of Labadie, on Haiti's northern coast near the city of Cap Haitian.

Duarte had been living in the impoverished village since October 2003, where he had been directing the affairs of the charitable group, which had built and was operating two schools, a health clinic and running a child and family sponsorship program.

The HTFH leaders received information that parents were concerned Duarte was seducing adolescents in the community.

When reached for comment Wednesday, HTFH officials said they were surprised only by the timing of the arrest.

"We were just waiting for the news," said Marcie Spratt, who, along with her husband Keith, had helped run the sponsorship program in Labadie for children and the sick and elderly. "Now it's in the the hands of the police."

Keith Spratt said the aid organization took action immediately after learning of the situation.

He said HTFH officials flew to Haiti and confronted Duarte about the allegations. Duarte was removed as director. Spratt said the information was relayed to police in Canada and, in October 2007, OPP officers asked if the organization would co-operate in an investigation.

The HTFH officials, accompanied by RCMP and OPP detectives, returned to Haiti in December of that year. It is not known whether charges are pending in regards to the Labadie investigation.

Duarte, his close-cropped hair dyed a brassy blonde at one time and sporting tattoos and a nipple ring, worked tirelessly for the poor in Haiti, according to charity workers.

Supporters from HTFH, while accompanying him on his frequent trips to the country, said they witnessed the priest going into the infamous, gang infested Cite Soleil slums of Port-au-Prince where he would care for the deathly sick in area clinics.

While helping build the HTFH school in Labadie, Duarte performed minor surgery by flashlight on a villager who had been hurt on the job site when a load of cinder blocks fell on his foot. During the February 2004 coup, Duarte sheltered officials of the besieged government of former president Jean Bertrand Aristide until they could be airlifted to safety.

The same spring, well after dark and still arranging sponsorship programs, the priest's work was interrupted when Labadie villagers came to tell him that a child had been hurt in a fire. He helped take the badly burned infant across the mountains to hospital in Cap Haitian. The child died overnight and Duarte brought the tiny girl home, prepared the body for burial and presided over the funeral that afternoon.

He was a spokesman on Haitian development issues for media, including CNN and some local supporters campaigned to have him recommended for the Order of Canada.

"I'm not going to change history," said Steve McDougall, who sits on the board of HTFH. "I was a dear and good friend of his. I had tremendous respect for him and his work. He was like a young brother to me.… But we had a serious allegation that we couldn't ignore.

And, friend or no friend, we had to look into it, for the kids. You have to look after the kids."Keith Spratt, also a board member, said the ordeal has taken a toll on his family and the organization.

"We see the posters in the church about abuse and they say it's not only your duty it's your moral and legal obligation to report it," he said. "We had no choice."

His wife said she realizes the grief that the news will cause the church, yet again. "It's making me sick," she said. "I don't want any more pain for the Catholic church. I know it's going to hurt. But the church never tried to hide this. We talked to five different priests and they all said, in plain English, go to the police."

With files from Jorge Barrera

Canwest News Service

© Copyright (c) Canwest News Service

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mercredi 21 octobre 2009

Quand l’opposition haïtienne joue au ''qui perd gagne’’. (Par Cyrus Sibert)

Cyrus Sibert

Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) :

http://www.reseaucitadelle..blogspot.com/

Le discours du président René Préval à l'occasion de la commémoration de la mort de Jacques Dessalines, le père fondateur de la République D'Haïti, le 17 octobre 2009, à Marchand Dessalines, est une pièce importante pour se faire une idée en prévision du jeu politique de l'année électorale 2010. Les mots et groupes de mots suivants ont été choisis et répétés : instabilité, stabilité, départ des forces étrangères, forces étrangères, prospérité. Dans le reportage de Radio Métropole sur le discours du Chef de l'Etat nous soulignons :

« l'incapacité de la PNH à assurer la sécurité publique », « la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) demeurera dans le pays aussi longtemps que cette situation perdurera », « la présence des troupes onusiennes est la conséquence des troubles politiques de ces dernières décennies », « l'Etat ne peut assurer la sécurité des citoyens », « comportement d'irresponsable », « la mission onusienne n'est pas une force d'occupation », « le climat de stabilité politique est une condition essentielle au progrès économique » (1).

Le chef de l'Etat en a profité pour comparer des temps distincts dans la vie nationale : 1991 à 1996, 1996 à 2001, 2001 à 2006, 2006 à 2010.

D'entrée de jeu le Président de la République rappelle que l'armée d'Haïti avait sombré le pays dans l'instabilité avec le coup d'Etat de 1991. De cette situation d'instabilité, des troupes étrangères ont foulé le sol national, la terre de Dessalines. [Il n'a pas fait mention de l'entêtement d'Aristide dans des voies irrationnelles et irréalistes.]

De 1996 à 2001, donc durant son mandat, la stabilité était une réalité. Les troupes étrangères avaient quitté Haïti. [Ici non plus il n'a rien dit de la manœuvre d'Aristide à mobiliser ses bases pour le pressurer dans le sens du départ de la MINUSTAH en 1998 afin de lancer son opération de fraudes massives le 21 Mai 2000 avec le soutien de la Police Nationale.]

De 2001 à 2006, soit durant le mandat du Président Jean-Bertrand Aristide, le pays a connu une période d'instabilité. Conséquences, les forces étrangères sont revenues. [Il a toujours évité de signaler que les troupes étrangères ont envahi le pays sous la demande de Jean-Bertrand Aristide, obsédé par le pouvoir absolu.]

Avec son second terme – 2006 -2011, nous revivons la stabilité. Le pays fait des progrès. Du renforcement de ce climat de stabilité, les troupes étrangères quitteront le territoire national. [A une date hypothétique]

L'intervention du Chef de l'Etat qui est basée sur des faits est une plaidoirie en faveur de la continuité de son régime. Le seul capable de stabiliser Haïti, le seul capable de comprendre l'importance du travail de la communauté internationale en Haïti.

Récemment René Préval avait lancé à la tribune des Nations Unies un appel en faveur de la solidarité internationale. Le terme utilisé par le chef de l'Etat est : Globalisation de la solidarité.

Alors que des acteurs de la scène politique s'amusent à lancer des initiatives contre la présence de la MINUSTAH en Haïti, René Préval se positionne en interlocuteur de la communauté internationale, seul capable de continuer le travail en cours.

Il fait preuve de ''survie politique''. Il joue mieux que ceux qui cherchent à isoler la MINUSTAH, encore plus performant que les partis politiques corrompus qui récemment pataugeaient dans la corruption avec les profiteurs du statu quo et aujourd'hui se déclarent dans l'opposition.

Car depuis 1915, l'international est un acteur actif dans le jeu politique interne. Ceux qui aujourd'hui font semblant d'ignorer cette situation sont des bluffeurs, vu qu'en période de trouble politique, quand ils doivent sauver leur peau, ils font toujours appel aux diplomates étrangers. En plus des groupes monopolistiques pourvoyeurs de dollars pour les prochaines élections dont il est représentant, René Préval compte mettre de son coté l'international rejeté par plus d'un de son coté. Le contrôle des bidonvilles à partir de l'opération de recyclage des chefs de Gangs à son service, lui donne le contrôle des milieux populaires. Ses opérations de charme matérialisées par des distributions de téléphones cellulaires, des privilèges administratifs et des débours incontrôlés du Ministère de l'intérieur à l'endroit des collectivités rentrent dans sa stratégie électorale. Sur lenouvelliste.com nous pouvons lire : « Invités du 18 au 20 octobre au ranch de la Croix-des-Bouquets à une séance de formation relative à la santé publique dans les aires rurales, les coordonnateurs des Conseils d'administration des sections communales (CASEC) d'Haïti ont dû faire face à une autre réalité. Celle de leur intégration inattendue à une nouvelle plateforme politique initiée par l'exécutif. » (2)

Il ne lui reste qu'à trouver un consensus international autour du projet politique de son régime pour catapulter son poulain au devant de la scène comme sauveur de la stabilité.

Le Chef de l'Etat et ses conseillers ont bien compris l'erreur de ceux qui se positionnent en fauteurs de trouble, ceux qui cherchent à isoler la MINUSTAH. En plus de ne pas pouvoir se comparer à la force politique du régime en place, ils sont entrain d'attaquer un élément important de l'échiquier politique qui pourrait être utile pour neutraliser le pouvoir en place des ses manœuvres électorales..

Pourtant, nous avons fait des recherches sur des milliers textes publiés depuis 2004, nous avons été surpris de constater que ceux qui aujourd'hui appellent à la désoccupation étaient comme Préval anti-FADH. Ils nous prenaient pour des « militaristes », alors qu'il était clair que sans une force armée nationale, le pays serait toujours dépendant des forces étrangères. La réforme judicaire, à aussi été négligée. En lieu et place de réforme administrative, des leaders profitaient de leurs positions d'influence pour régler leurs affaires personnelles. C'est là le problème en Haïti : On ne prévoit pas.

Nous avons revu tous les arguments utilisés pour ne pas accepter la reconstitution d'une armée nationale. Alors qu'au Liberia, en Irak, en Afghanistan, au Liban et ailleurs les forces internationales ou l'ONU aide à construire des armées, en Haïti la classe dirigeante n'en voulait pas. Finalement, elle avait accepté l'idée d'une armée de boyscouts agents forestiers, pas de militaires professionnels entrainés à défendre l'Etat. Aujourd'hui René Préval le dit : L'Etat d'Haïti n'est pas en mesure de défendre ses citoyens. L'anti-FADH de Préval et tous les dirigeants Lavalas n'est rien d'autre qu'une volonté d'avoir un Etat affaibli vulnérable aux gangs et donc dépendant des forces étrangères. Aussi devrions nous demander pourquoi deux promotions de la police, environ 1,500 policiers, travaillent sans armes de service.

Infantilisme politique, la classe dirigeante haïtienne croyait que la MINUSTAH allait être à ses services. Le Groupe 184 et d'autres représentants de la Société civile (embourgeoisé) allaient même organiser un sit-in à Bourdon pour demander l'intervention des forces de l'ONU contre les gangs qui terrorisaient la capitale. Le dossier des militaires démobilisés et le débat autour de la nécessité d'une armée nationale n'était pas permis. Les grands médias de la capitale avaient imposé la censure. La pensée unique n'acceptait aucune argumentation en faveur des FADH. Des intellectuels journalistes en Haïti comme à l'étranger ignoraient volontairement les faits pour défendre l'idée que la MINUSTAH est tout ce qu'il faut. Pas besoin d'une armée nationale. Avec René Préval, ils encensaient les forces de l'ONU.

Alors comment ne pas être prudent quand aujourd'hui, ceux qui refusaient de donner les médicaments prescrits au malade-Haïti, font des excès de zèle d'amour nationaliste anti-MINUSTAH. Nous avions dit durant les 5 années passées qu'il fallait rétablir une armée nationale pour mieux donner à l'Etat haïtien sa liberté d'action en terme de sécurité nationale – car le retrait des forces brésiliennes a été une menace pour forcer le gouvernement de transition et le CEP à accepter l'acclamation de René Préval en 2006 sans un second tour, il fallait réformer la justice pour éviter que les conflits soient réglés par la violence des rues, il fallait imposer une bonne gouvernance pour que le peuple puisse voir le changement dans des réalisations capables d'améliorer sa vie.

On ne voulait pas d'une armée nationale. Aux yeux des leaders, c'était mieux de traiter avec des étrangers. Maintenant, voyant que le pouvoir en place s'adapte bien aux objectifs de la MINUSTAH, on lance des actions désespérées et contreproductifs, vu qu'elles tendent à faire passer Préval pour un stabilisateur civilisé et ses opposants pour des fauteurs de trouble.

A quelques mois des élections présidentielles de 2010, si cette campagne anti-MINUSTAH viserait à exiger la neutralité de la Mission de l'ONU, ce serait une bonne chose. Mais dans ce cas, il faut aussi avoir le courage de demander aux Etats-Unis de ne pas s'ingérer dans les affaires internes d'Haïti. Il est clair que l'Ambassade des Etats-Unis, comme celles de la France et du Canada n'ont pas besoin de la MINUSTAH pour dicter leurs ordres aux dirigeants haïtiens. Leurs forces multinationales envahissent Haïti à volonté. Souvent, elles demandent à des chefs d'Etat haïtiens – civils ou militaires - d'abandonner le pouvoir. Elles ont même extirpé un président en exercice.

Les récentes déclarations de l'Ambassadeur des Etats-Unis en Haïti Kenneth Merten, le lundi 19 octobre 2009, à un dîner de bienvenue offert en son honneur par la Chambre de commerce haitiano-américaine à l'Hôtel Montana, est une preuve que cet argument souvent utilisés par Emmanuelle Gilles dans des Forums politiques est de poids.

Encore sur www.lenouvelliste.com nous lisons:

« Kenneth Merten a décerné des satisfecit au président René Préval et distribué des claques à la classe politique accusés de se préoccuper de ses agendas personnels. Des hommes politiques voient rouge et ripostent à boulets rouges aux critiques du diplomate américain. » (3)

Sans démagogie, il faudrait d'abord une pétition contre l'ingérence de ces pays et aussi ne plus accueillir leurs millions comme support au budget national. Une situation vraiment complexe dans notre situation actuelle.

C'est la bonne compréhension de cette situation confuse chez les opposants qui permet au Régime en place à planifier l'après-Préval-toujours-preval. Comme les agents agitateurs de François Duvalier savaient fourvoyer les leaders à partir de mouvement mort né, aujourd'hui, à torts ou à raison, nos amis perdre leur temps dans des pétitions contre la MINUSTAH, faisant le jeu du régime en place.

Le représentant du Président Obama en Haïti, par ses déclarations, vient de confirmer notre thèse paru dans trois textes sur les forums et sur le Blog Réseau Citadelle http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/ :

a) Une demi vérité : ''Sans sécurité pas d'investisseur''. (4)

b) Mes commentaires sur la visite de Bill Clinton dans le Nord. (by Cyrus Sibert) (5)

c) De Cyrus Sibert (C.S.) à Dore Guichard (D.G.). : Le momentum de Bill Clinton. (6)

Le gouvernement sera de plus en plus perçu comme un acteur réaliste capable de comprendre le langage de la communauté internationale, alors que les opposants à l'intérieur comme à l'extérieur se positionnent en fauteurs de trouble.

Apres avoir enrichi son clan et retourner les chefs de Gangs et les leaders de base à son service, René Préval se positionne en stabilisateur faisant de la MINUSTAH un élément stratégique pour la continuité de son régime. Donc logiquement, ceux qui appellent au départ de la MINUSTAH tout en ayant négligé de défendre le rétablissement de l'armée, la réforme de la justice et la bonne gouvernance seraient des déstabilisateurs. Il est temps pour ces derniers de changer de stratégie afin de rétablir un certain équilibre politique!

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Notes :

1 - Préval justifie la présence des troupes onusiennes

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15946

2- Haïti: Préval s'offre les collectivités territoriales.

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=75336&PubDate=2009-10-20

3- Des fleurs et une claque

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=75351&PubDate=2009-10-20

4- ''Sans sécurité pas d'investisseur'' : Une demi vérité.

http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/10/une-demi-verite-sans-securite-pas.html

5- Mes commentaires sur la visite de Bill Clinton dans le Nord. (by Cyrus Sibert)

http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/10/mes-commentaires-sur-la-visite-de-bill.html

6- De Cyrus Sibert (C.S.) à Dore Guichard (D.G.). : Le momentum de Bill Clinton.

http://reseaucitadelle.blogspot.com/2009/10/de-cyrus-sibert-cs-dore-guichard-dg-le.html

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 21 Octobre 2009, 19 heures 33.



Funérailles émouvantes de Walter “Walky” Bussénius. (Plus Reportage Photos)

Par Gérard Maxineau

Les funérailles de l'Hôtelier et opérateur touriristique capois Walter Albert Bussénius (Walky Mont Joli) ont été chantées, ce mardi, dans sa ville natale, à la cathédrale du Cap-Haitien, devant une pléiade de personnalités d'horizon diverses.

Décédé le 14 Octobre dernier, d'un cancer en phase terminale, à l'âge de 69 ans, Walky Bussénius dirigeait notamment le prestigieux Hôtel Mont-Joli, fondée par sa mère Yvette Abraham.

« Il faisait partie de cette deuxième génération de promoteur touristique, des années 70-début 80, qui ont pu amener l'industrie touristique un peu plus loin » a fait remarquer Pierre « Bobby » Chauvet, le président de l'Association Touristique Haïtien (ATH) qui participaient, ce mardi à ces obsèques.

« C'est une grande perte pour l'industrie touristique » déplore Mr Chauvet.

Le curé de la cathédrale du Cap-Haitien, Monseigneur Jacques Marie Charles qui officiait comme célébrant principal à ces obsèques, dans une oraison funèbre décrit Mr Bussénius comme « un homme qui aimait aider, avec un sens profond du devoir, du respect de l'autre, d'honnêteté profonde et du refus de compromis »

«C'était un visionnaire qui avait plein de projets dans cette Haïti qui cherche sa voie sans encore la trouver, une Haïti qu'il aimait tant. »

Mr Bussenius emporte, notamment, dans la tombe, son méga projet: "Port Tortuga", une station balnéaire (genre Labadee) qu'il comptait implanter au Mole Saint Nicolas (Nord-ouest), abandonné faute d'autorisation étatique.

C'était également un grand promoteur de la construction de l'aéroport international du Cap-Haitien, un partisan farouche de la cité chritophienne.

Mr Bussénus était très impliqué dans le développement du secteur touristique et entretenait de très bons rapports avec les responsables municipaux de la région afin, disait il, de redonner a la ville du Cap, son statut d'antan de "Capitale touristique et historique d'Haïti".

« Je ne comprends pas comment un peuple qui a construit la Citadelle La Ferrière et le Palais Sans Souci puisse aujourd'hui donner tant de signes de barbarie et d'incivilité. Ce n'est pas logique! Ce n'est pas possible ! C'est inconcevable qu'un peuple puisse passer du génie au rang des parias les plus misérables du monde. » regrettait-il ».

« Nous devons nous battre, car il y a dans ce pays un génie paralysé par l'absence de leadership responsable et qui n'attend que notre petite contribution pour refaire surface. C'est ce que voulait dire Christophe en adoptant le Phoenix comme emblème : Naturellement ce peuple est grand. De ces cendres, il renaitra" espérait il.

Gérard Maxineau

http://fr.mc234.mail.yahoo.com/mc/compose?to=gedemax@yahoo.fr

Crédits:

Photos funérailles: Daniel Morel, "Wozo Productions"

photomorel@yahoo.com

Photo de Walter "Walky" Bussenius (courtoisie)

N.B.: (Reportage photos au bas de la page)

La ville de Chicago honore son fondateur, l’Haïtien Jean-Baptiste Pointe DuSable



SOCIÉTÉ

Posté le 19 octobre 2009

Les fonctionnaires municipaux de la ville de Chicago ont dévoilé, le 17 octobre dernier, une sculpture de six pieds de hauteur en l'honneur de Jean-Baptiste Pointe DuSable, l'Haïtien fondateur de Chicago au 18e siècle.


Un buste en bronze de Jean Baptiste Pointe DuSable a été installé samedi sur le côté est de Michigan Avenue, juste au nord de la rivière de Chicago.


DuSable était un commerçant de fourrure d'origine haïtienne qui a été le premier fondateur d'une colonie non indigène dans la zone de Chicago où il s'est établi en 1779.


La sculpture est basée sur un dessin du 19ème siècle. Il est monté sur un piédestal de granit et mesure plus de six pieds de hauteur.


La sculpture est un don des membres de la communauté haïtiano-américaine de Chicago.
Du Sable est un métis, né homme libre à Saint-Marc dans la colonie française de Saint-Domingue (l'actuelle Haïti). Il est le fils d'un marin français et d'une mère africaine esclave. Son père l'emmena en France où il reçut son éducation, relève-t-on sur l'encyclopédie en ligne Wikipedia.


En 1765, il arrive en Louisiane française par La Nouvelle-Orlé ans, qui était alors sous le contrôle espagnol, vingt ans avant l'arrivée des réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique. Il remonte le Mississippi jusque dans l'état actuel de l'Illinois. Il construit une première maison à Peoria et épouse une Amérindienne, la fille d'un chef local Potawatomi avec qui il eut un fils, Jean, et une fille, Suzanne.


Puis il s'installe à l'emplacement actuel de Chicago, où il construit sa deuxième maison vers 1779, trente ans avant la construction de Fort Dearborn. Il y établit un comptoir commercial sur la rive nord de l'embouchure de la rivière Chicago. Il s'agit d'un poste de ravitaillement pour les trappeurs, les marchands, les coureurs des bois et les autochtones. Son commerce devient rapidement prospère en raison de sa situation et se trouve à l'origine de la colonie permanente.
Pendant la Guerre d'Indépendance américaine, il est brièvement emprisonné à Détroit (Michigan), par les Anglais qui le soupçonnent d'être un espion à la solde des Américains. Il ne retrouve sa maison qu'en 1784.


Du Sable fait plusieurs voyages au Canada pour acquérir des fourrures et on raconte qu'il était très étroitement associé aux Canadiens français.


En 1800, Du Sable vend sa propriété au trappeur français-canadien Jean La Lime, qui la céda quatre ans plus tard à John Kinzie, un marchand de New York. Il retourne un temps à Peoria avant de s'installer à Saint-Charles (Missouri) en 1819. La raison pour laquelle il quitte Chicago est inconnue. On pense qu'il fut déçu que la tribu locale des Potawatomi ne fasse pas de lui son chef.


Bien que « fondateur de Chicago », il fut longtemps ignoré par les historiens d'une part en raison de ses origines (il était métis) et d'autre part, car les premiers récits historiques furent écrits par des amis ou des descendants de John Kinzie, à qui du Sable vendit sa maison en 1800. Ce n'est qu'en 1968, qu'il fut finalement reconnu comme fondateur de Chicago.


Le musée afro-américain d'histoire de Chicago, ouvert en 1961, fut renommé DuSable Museum of African American History en 1968, après la proclamation officielle, par l'État de l'Illinois et la ville de Chicago, de Jean Baptiste Pointe Du Sable comme « fondateur de Chicago ».


En 1987, l'US Postal Service émet un timbre poste commémoratif de Jean Baptiste Pointe Du Sable dans la série « Black Heritage ».


JJ/HPN