mardi 24 août 2010

Wyclef a la fois un aventurier, une revelation et une deception

Wyclef á la fois  un aventurier une révélation et une déception 

 

Par Michel William

 

Wyclef est un aventurier capable de toutes les imprévisions  en politique, une révélation de la diaspora  politique  et une déception pour la masse des  jeunes haïtiens . C'est ce qui ressort de sa rencontre  avec le président de la république  á l'issue de laquelle son exclusion potentielle  du processus  n'a pas fini de soulever des interrogations. Les suspicions  fusent en tout sens et vont de la fausseté á la traitrise en passant par la soif  de l'argent á tout prix. Certains se réjouissent déjà du machiavélisme du président Préval qui élégamment a su trouver  le moyen le plus odieux pour empêcher qu'un aventurier politique  remplace un débonnaire  á la présidence  d'Haïti.

 

Wyclef serait  un  faux  pour lui-même  et un faux pour la classe politique haïtienne parce qu'en posant sa candidature , il ne croyait pas  en lui-même, il n'avait  rien d'un homme politique  et il n'avait aucun projet de société pour Haïti. Sinon, comment expliquer  qu'un candidat  ayant toute cette popularité potentielle  immédiatement après avoir rencontré le président de la république  seulement deux jours   avant la proclamation  de la liste  des présidentiables  ait pu accepter avec autant de facilité et de sourire  son éviction  de la course á la présidence ? Comment comprendre  á  la sortie de la réunion   sa demande aux partisans chauffés á blanc de rester calme  sous le fallacieux prétexte qu'il n'est connu encore de personne les candidats  qui seront agréés ou exclus. 

 

Au demeurant  si Mr Wyclef n'a rien laissé filtré de la rencontre, il y a  au moins deux signes qui laissent croire qu'un deal  a été  trouvé entre  Wyclef et le président. Le  tout premier  signe est  l'intime poignée de main qui révèle  le sceau  d'un deal  gagnant -gagnant pour les deux hommes suivi du comportement silencieux et serein du millionnaire qui contraste avec  la  réaction froide mais instantanée  de l'homme politique qui crierait au scandale et qui demanderait á ses partisans de gagner les rues pour donner  une fin de non recevoir  á cette exclusion de dernière heure. Le second  signe  patent est lorsque  l'agence  Reuter de la bouche de son correspondant que tout le monde dit depuis longtemps proche du président  a vendu la mèche  en déclarant que  de source proche d'un conseiller électoral, il a appris  que  Wyclef était déjà  exclus du processus ? Pourquoi le correspondant de Reuter et pas un autre journaliste ? Pourquoi  la primeur de la nouvelle  á ce correspondant de Reuter qui dit ( nan Ranmase) qu'il est un fanatique de Wyclef ? Tout porte á croire que le  jeu était déjà connu au moins de  ces trois.

 

Ailleurs la candidature  de  Wyclef  pourrait bien avoir été  un  canular ou un deal conçu  simplement pour dynamiser le processus  électoral boudé par l'opposition .Cette thèse  ne serait pas loin de celle  qui voudrait  que la présence de nombreux candidats du palais national  dans cette  course  soit des figurines prêtes á déclarer  éventuellement forfait les jours á venir  tout en se préparant á renforcer  la  candidature de Jude  Célestin de l'INITE. Ces différentes spéculations conduisent  la classe politique  á croire que Wyclef  n'a pas l'étoffe d'un homme politique et confirment la préoccupation qu'il pourrait devenir l'aventurier le plus  dangereux  qui émergerait sur la scène politique après  Aristide . Fort de  de cela , un vaste complot serait ourdi  pour faire comprendre á ce Monsieur  qu'il ne serait pas l'homme du moment  et qu'en  n'acceptant pas   le rejet de sa candidature , il s'exposerait indubitablement á des dérapages.

 

Wyclef est la révélation de la diaspora politique. Profitons  de cette occasion  pour faire le distinguo  entre la diaspora haïtienne  classique faite de rudes travailleurs  pourvoyeuse d'argent  á la population haïtienne et la  diaspora politique , appendice  de la clase politique haïtienne á l'étranger qui vit en parasite sur la diaspora classique( Sansarik) et qui a fait du mal á l'administration  publique haïtienne dans tous les postes occupés á date. Par révélation  il faudrait entendre  que  Wyclef en tant que réussite de  la diaspora politique a une  phobie  bleue de l'argent pendant qu'il aime l'argent au point de  jouer même  son va tout pour l'avoir. Parallèlement Wyclef  a appris aux dépens de l'establishment américain  et  de la diaspora lavalassienne que la meilleure façon de faire de l'argent rapide  est d'entrer en politique. Certes  il a fait un peu d'argent dans le HIP POP, mais il a gardé l'expérience et l'amertume d'un monsieur qui a  travaillé dur dans les premiers jours á  Brooklyn pour faire ses premiers dollars . N'eut été  l'apport de la politique américaine pour promouvoir son style de rappeur bon enfant  utilisé pour contrecarrer  la montée du rap  violent noir américain  peut être que  Wyclef n'aurait pas connu cette  ascension fulgurante dans le monde  des arts? En bénéficiant du support financier et politique de l'establishment américain, notre candidat aurait pris gout á l'argent facile .Il devient un amoureux de l'argent et est prêt á tout pour faire de l'argent. Sa candidature  á la présidence d'Haïti pourrait avoir été motivée  par l'ambition de l'argent  d'autant plus  qu'on parle de lui  comme un mauvais gestionnaire qui aurait fait baisser le profit  des entreprises possédées  tant en Haïti  qu'aux  Etats-Unis. Sa soif de l'argent  pourrait avoir  inspiré au stratège Préval l'idée d'une rencontre  pour fui faire une offre  substantielle  en échange d'un retrait de sa candidature sous la forme  voilée d'un carnet du CEP. Dans ce sens, Wyclef  ne serait pas différent  de la majorité  des déçus  de la  diaspora politique  qui croient  que la meilleure façon de faire de l'argent   facile  est de  s'imbriquer dans la politique haïtienne  ou d'occuper un poste qui faciliterait le drainage des deniers publics. En effet depuis la  quarante cinquième législature  qui comptaient 17 sénateurs étrangers jusqu'à l'administration publique infestée d'étrangers  musiciens, de chauffeurs de taxi,de racketters et brasseurs dans les gouvernements d'Aristide et de Préval,  la diaspora a donnée la preuve par mille qu'en Haïti elle a perdu sa vision  et  qu'elle  n'aspire qu' á faire de l'argent facile  en intégrant contre la constitution les institutions de l'Etat ( loterie nationale, les ministères , le parlement, la Primature,  ) pour disparaitre aussitôt que leur job aura pris fin. Simeus a été jusqu'à corrompre la cour de cassation. A force d'intégrer les institutions haïtiennes  au mépris de la loi et de la constitution , la diaspora politique  facilitée dans son œuvre d'Harpagon par le régime lavalaso-prévalien  vient de  donner le  ton  á la politique du CEP  qui croit cette fois  qu'on n'a pas besoin d'amender la constitution pour faire les choses autrement. Il suffit qu'il ait l'accord tacite du président de la république  protégé par  la MINUSTHA  pour mener le processus   électoral  á sa façon  sans se soucier des pénalités  de la justice. L'acceptation par le  CEP  des candidatures   sans leur certificat de décharge et l'acceptation par Mr Wyclef  du rejet de sa candidature  pour violation de la notion de résidence sans protestation aucune,  montre  que l'on vit dans un pays  sans repère et que  le pire est toujours possible  avec une diaspora politique aveugle, ambitieuse et incapable de se structurer pour offrir une alternative  valable á Haïti. La diaspora  doit commencer á établir   son parti politique en Haïti pour commencer á faire l'éducation politique  de la paysannerie d'où elle recrutera ses candidats  au Casec, á la mairie, aux législatives  et aux présidentielles parmi les jeunes qui attendent beaucoup d'elle.La diaspora  n'a pas  pu exploiter  son envoi de deux milliards de dollars l'an et a joue le jeu politique traditionnel d'attendre les élections  pour émerger. Malgré le savoir   et sa force économique proverbiale la diaspora n'a pas eu  d'alternative basée sur l'économie, le savoir et la démocratie.. Mr Wyclef de la diaspora, aurait il vendu sa potentialité  de devenir président de la république d'Haïti  pour un plat de lentille ? Sinon, quel serait le prix payé á Mr Wyclef  pour accepter une défaite politique irréversible ?

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Mr Wyclef est aussi une déception pour les jeunes d'Haïti  proches de  53% de la population  totale.

 

Le rap en tant que musique d'expression du refoulement de la jeunesse  et d'espoir qu'un jour Dieu pourrait lui  donner une chance  á la vie décente de la minorité , a fait de Wyclef un modèle de réussite. Le rap a connu un élan extraordinaire en Haïti. Il a été  amplifié  par des groupes locaux tant commerciaux que religieux. Le rap est sur toutes les lèvres de la jeunesse haïtienne. Wyclef  parle  le langage de la jeunesse délaissée d'Haïti.  Il s'habille  comme  elle. Il chante  les misères de cette jeunesse. Bref la  jeunesse haïtienne  s'identifie á lui. La candidature de Wyclef est venue redonner á la jeunesse l'espoir que les mouvements politiques  Lavalas et LESPWA ont contribué á  détruire après l'avoir éveillé. Il est devenu le nouveau sauveur de la jeunesse et de la paysannerie haïtienne. Ce n'est pas  sans raison que aussitôt la nouvelle  de sa candidature á la présidence  d'Haïti annoncée elle a été répandue  comme une trainée de poudre dans tout le pays. On parle tout de suite du phénomène Wyclef.. D'aucun commençait á comparer  la candidature de Wyclef á celle d'Aristide de 1990. La dimension médiatique  que le candidat s'apprêtait á donner á sa campagne en avait  fait le reste. Wyclef était président avant les élections.

 

C'est dans ce contexte de fièvre électorale et de candidature populairement acceptée que la rumeur  de son éviction du processus commençait á circuler dans tous les coins du pays. On percevait déjà  l'odeur d'une colère  sismique qui envenimait l'atmosphère. On projetait déjà les impacts négatifs  qu'aurait une telle bombe  á retardement. Et puis vint la nouvelle de la rencontre avec le président de la république qui comme une baguette   magique a  changé du tout au tout. Notre Wyclef étranger au cirque d'animaux politiques feint d'ignorer  le rejet de sa candidature , accuse  cette rumeur de nouvelle  non fondée. Comme pour refroidir l'ardeur  de cette jeunesse prête á tout , l'icône et idole de la jeunesse  haïtienne  offre une poignée de main rassurante avec le président de la république  et demande á ses partisans de garder leur calme , pour ne pas céder aux « Zen ». « Comme en Haïti « La fimen  pa konn soti san dife » la nouvelle effectivement tomba  fort tard  dans la nuit du 20 Aout  2010. Notre Wyclef  a reçu son carnet, il est ajourné  pour les prochaines présidentielles  de 2016. Il est calme et satisfait. Aucune réaction de la jeunesse  ne s'en est suivie. La jeunesse a encaissé le coup et a classé  Wyclef dans la même veine des politiciens haïtiens.  Toute la classe politique traditionnelle d'Haïti a poussé un ouf de soulagement  et  a gagné la première manche. Une nouvelle fois la jeunesse a été  déçue. L'histoire retiendra  que Wyclef vient de perdre la chance de devenir président et qu' á partir d'aujourd'hui sa cote de popularité entame  une chute  verticale  qu'il lui sera difficile  d'arrêter

 

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Un conseil à la diaspora : Des réformes structurelles en Haïti...mieux que l’électoralisme.

Un conseil à la diaspora : Mieux que l'électoralisme, des réformes structurelles en Haïti.


Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo. fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle .blogspot. com

La décision du Conseil Electoral Provisoire de mettre tous les candidats de la diaspora hors jeu est une preuve que le système traditionnel ne fera pas de cadeaux. Malgré les belles déclarations de bonnes intentions des gouvernements Lavalas Préval-Aristide qui ont le plus bénéficié de la diaspora haïtienne, rien n'a changé. Utiliser le Certificat de résidence en Haïti comme moyen d'exclure des compatriotes de la diaspora les plus actifs dans la reconstruction du pays, alors qu'on viole la constitution pour accepter des candidats sans décharges montre jusqu'où peut aller l'audace des dirigeants haïtiens. Le problème est clair : le statu quo a peur de la diaspora. Les groupes monopolistiques qui dominent l'économie nationale chercheront par tous les moyens à maintenir leurs mainmises sur le système économique et le régime politique. Leurs marionnettes au CEP, au Palais National, au Palais de Justice ou au Parlement feront tout pour protéger le système corporatiste néocolonialiste qu'ils ont installé depuis 1804. Un système planifié et négocié le 18 mai 1803 à l'Archaie en des termes consistant à maintenir la majorité nationale dans l'exclusion. Une exclusion institutionnalisée par le caparolalisme agraire de Boyer et aggravée par la centralisation du pays avec l'occupation de 1915 d'où la création de la « République exclusiviste de Port-au-Prince ».


A ce stade du combat pour le changement en Haïti, la diaspora haïtienne doit comprendre que la solution ne passe pas par des approches électoralistes. Seule l'ouverture de l'économie peut contraindre les traditionnels à s'adapter à la concurrence sur le marché des biens, des services et de la main d'œuvre. Une ouverture qui passe par des réformes en profondeur au niveau de la structure de l'Etat et des institutions. Tel est le point stratégique sur lequel toutes les forces progressistes d'Haïti, de l'intérieur comme de l'extérieur doivent converger leurs énergies et ressources afin d'éclater le statu quo ante et de faire bouger le pays.


A RESEAU CITADELLE nous observons avec tristesse qu'aucune organisation haïtienne du secteur privé ou de la société civile de l'intérieur ni de la diaspora n'a appuyé le rapport du Sénateur américain Richard Lugar réclamant des réformes en Haïti. La société civile à l'intérieur comme à l'extérieur n'a rien fait pour réclamer et encourager des réformes dans le pays. On devrait profiter de ce rapport de la commission sénatoriale des affaires étrangères pour exiger des pressions internationales sur le gouvernement et la classe dirigeante d'Haïti en vue de voir opérer des réformes en profondeur dans les domaines comme la justice et la loi, le droit de propriété, le système bancaire, la douane, l'administration publique… Seules des réformes sur ces points pourront créer les conditions favorables pour des investissements étrangers en Haïti, la libre concurrence qui condamnera les traditionnels à s'adapter en modernisant leurs entreprises ou à disparaitre. Seule cette concurrence libre pourra faire d'Haïti un espace d'intégration où l'haïtien sera perçu suivant ses capacités et ses mérites sur le marché. La société civile haïtienne détruite et appauvrie avec les 30 ans de Duvalier et les 20 ans de Lavalas pourra retrouver sa dignité suivant ses capacités sur le marché. Ce sera aussi le cas pour les masses défavorisées des bidonvilles et de la campagne. Car une augmentation de revenu entrainera un renforcement des capacités économiques et intellectuelles de la majorité des haïtiens qui deviendront économiquement autonomes et politiquement indépendants.


Telle est la voie à suivre par la diaspora haïtienne que nous croyons de bonne foi et cela, même ceux qui se sont laissés manipuler et exploiter par les régimes populistes et démagogiques de ces 20 dernières années.


Cette mission n'est pas impossible. L'exemple de la compagnie Digicel est une preuve par neuf de la faisabilité d'un tel combat pour le changement. Avant la Digicel, les monopoles sur la téléphonie mobile condamnaient les consommateurs à payer des appels reçus, un appareil de téléphone cellulaire coutait très cher, c'était un luxe ; seul un petit groupe de privilégiés participait au marché de la communication. L'arrivée de la Digicel a tout changé. Elle a chambardé les monopoles et démocratisé la communication. Aujourd'hui, les prix ont baissé ; le téléphone cellulaire est accessible à une grande majorité de la population; à chaque coin de rue un petit marchand vend des cartes de recharge ou des minutes, des techniciens s'activent à dépanner des cellulaires– plus de personnes de classes sociales diverses participent au marché ; le peuple envoie des messages textes par SMS – une activité intellectuelle qui consiste à lire et à écrire tous les jours ; sans compter les activités promotionnelles comme DIGICEL Stars qui met en valeur des jeunes artistes, le financement du Football national et de petits projets de développement social, des bourses d'étude, etc. Les autres compagnies qui dans le temps exploitaient sans pitié la population sont ainsi contraintes de s'adapter et adoptent des mesures similaires. Le marché a ainsi rendu justice au peuple.


L'exemple de modernisation du marché de la téléphonie mobile en Haïti n'a pas été volontariste. La compagnie Digicel a été objet de sabotages. Certains de ses sites ont été endommagés par des inconnus à la solde du statu quo monopolistique qui naturellement comptait résister au changement. La force de cette compagnie internationale, ses capacités financières et managériales ont permis de vaincre les féodaux faibles, sans imagination ni esprit de créativité. Telle est la leçon à tirer de cet exemple.


Ne croyez pas que le peuple haïtien ne saisit pas la situation. Lors des émeutes de la faim en avril 2008, la majorité des entreprises de la DIGICEL a été épargnée. Des observateurs rapportent que dans une rue où toutes les entreprises ont été pillées ou saccagées, une succursale de la DIGICEL était restée intacte.


Nous concédons cette publicité gratuite à la DIGICEL pour aider nos lecteurs de la diaspora et de la société civile progressiste haïtienne à comprendre la situation.


Les féodaux n'accepteront pas que leurs privilèges monopolistiques soient menacés ou même questionnés. Ils ont ainsi conclu un pacte avec Préval - ils l'ont d'ailleurs toujours conclu avec l'élite politique : grader le pouvoir autant que vous pouvez, et laisser nous dominer l'économie grâce aux monopoles de familles et de clans que l'Etat nous aidera à consolider, cela, même si la majorité des haïtiens doit crever dans la misère la plus abjecte dans les bidonvilles, dans les villes de province et depuis le 12 janvier 2010, dans des camps de tentes crasseuses.


La culture pirate et esclavagiste de la classe dominante d'Haïti l'empêche de participer volontairement à la modernisation du pays. Il faut briser leurs reins par l'ouverture du marché haïtien et la concurrence libre. Les haïtiens de l'intérieur comme ceux de l'extérieur doivent exiger des réformes en Haïti. La solution ne passe pas par une augmentation de l'aide étrangère qui ne servira qu'à enrichir les groupes monopolistiques et leurs laquais de la classe moyenne qui d'ailleurs n'agissent pas différemment. Les barrières administratives mises en place pour empêcher l'intégration des jeunes médecins haïtiens revenus de Cuba, de la république dominicaine et d'ailleurs est un exemple du système d'exclusion pratiqué par la classe moyenne. La majorité des boursiers haïtiens du gouvernement cubain sont obligés de s'expatrier vers la République Dominicaine, en Amérique du Sud, en Amérique du Nord ou en Europe – surtout Espagne – où ils travaillent sans difficultés en qualité de techniciens qualifiés.


Il faut organiser une plaidoirie pour des réformes structurelles et institutionnelles en Haïti auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies. Ce plaidoyer doit s'étendre à l'OEA, le Cariforum, UE-ACP, l'Organisation Mondiale du Commerce et devant tous les autres forums du monde. La diaspora haïtienne doit structurer son combat sur ce point. Un seul message, un seul discours : Des réformes en Haïti au niveau des douanes, de l'administration publique, de la justice - la refonte des lois, du système bancaire ; le respect du droit de propriété, la libre concurrence… Financer Haïti dans les conditions actuelles i.e. sans des réformes en profondeur ne servira qu'à renforcer le statu quo, les pirates, les néo féodaux, les néo esclavagistes cachés derrière des noms de soi-disant grandes familles dominantes de Port-au-Prince qui méprisent la personne humaine et n'ont aucun respect pour la vie.


La diaspora haïtienne doit comprendre que son droit de cité sur la scène nationale est le résultat de sa contribution économique au profit des exclus. Cette tache reste pour le moins naturelle, puisqu'il n'y a aucune différence entre un oiseau qui apporte à manger à ses petits et les centaines de millions de dollars transférés chaque année. Cette solidarité n'est jusqu'à présent basée que sur des instincts naturels que l'on retrouve aussi chez les animaux. Ce qui pourrait faire la différence est une pensée économique et politique, une vision, une stratégie et un plan d'action. La modernisation de l'économie haïtienne doit-être cet objectif de base de la diaspora haïtienne.


RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 23 Aout 2010, 15 heures 50.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Haïti peut-elle encore compter sur sa diaspora?

Haïti peut-elle encore compter sur sa diaspora?

Publié le 17 octobre 2009 par Jean-Olthène Tanisma La déception est profonde. La tristesse est accablante. La honte est incommensurable!

Voilà déjà plus d'un demi-siècle que bon nombre d'entre nous ont émigré sous des lattitudes plus clémentes, plus conformes à nos aspirations professionnelles, politiques, sociales, économiques et intellectuelles. Au contact de ces nouvelles cultures, de ces nouvelles sociétés d'accueil et de leurs valeurs, nous avons beaucoup appris. En effet, nous maîtrisons mieux aujourd'hui les concepts de développement socio-économique, nous sommes capables de vulgariser avec aisance les théories scientifiques les plus complexes, nous pouvons transmettre à d'autres le savoir acquis avec une limpidité inouie, nous excellons dans les arts, dans la littérature et dans les sciences humaines et sociales, etc.

Mais, force est de constater que nous sommes tenaillés plus que jamais par les démons maudits de la division, de la suffisance, du "chien mangé chien", de l'égoïsme outrancier le plus abject, de la prétention la plus impertinente, ces mêmes démons qui nous ont joué de si vilains tours depuis 1804!

Aujourd'hui encore, 205 ans plus tard , nous refusons d'accepter l'opinion de l'autre lorsque celle-ci ne reflète pas notre perception. Nous refusons systématiquement de nous rallier aux idées de l'autre même quand, de toute évidence, elles sont bien étayées. Nous cherchons à détruire, à tordre les opinions de l'autre pour le discréditer ou pour le ridiculiser! Somme toute, nous essayons de démontrer que nous possédons LA VÉRITÉ, LA NOTRE!!!

Depuis bientôt 5 ans, je lis avec intérêt les analyses et les opinions des internautes dans plusieurs fora dont Haitian Politics et HaitiConnexion, relativement aux problèmes complexes et récurrents de l'Alma Mater. J'ai été, comme beaucoup de lecteurs, agréablement surpris par la richesse de nombre d'idées qui émanent de nos compatriotes disséminés aux quatre vents. Parallèlement, je ne peux m'empêcher, comme plusieurs d'entre nous par ailleurs, de réprimer des perpétuels sentiments de découragement, d'impuissance, devant cette chronique et quasi-génétique pulsion d'une minorité de croire continuellement, inlassablement qu'elle possède LA SOLUTION, que SES PRÉMISSES sont les meilleures!!! Tonnè krazé'm nou pap chanjé.

Je n'ose pas imaginer le cauchemar que vivrait ce pays au cours des 20 prochaines années si cette minorité, par un quelconque accident dont l'histoire a le secret, parvenait à se faufiler au sein des postes décisionnels de la Nation.

Alors que toute une génération de jeunes de l'intérieur et de l'extérieur se trouvent de plus en plus confus et attérés devant la compléxité des défis que pose le décollage d'Haïti, nous voilà en train de pérorer, de s'accuser mutuellement, de s'entredéchirer par des circonvolutions sémantiques, au grand plaisir des observateurs étrangers qui nous lisent RÉGULIÈREMENT dans ce forum! Ils trinquent quotidiennement devant nos dissensions stériles qui finissent par affaiblir notre capacité de cohésion et de rassemblement. Nous perdons aussi progressivement et sûrement la crédibilité dans le pays, aux yeux mêmes de ceux dont nous pourfendons, à tort ou à raison, l'incompétence et le laxisme.

Certes, je comprends que certains cicatrisent encore des blessures personnelles historiques. Oui, d'autres lorgnent vers la magistrature. Un certain nombre, désire terminer sereinement leurs vieux jours à l'ombre des manguiers et des cocotiers (qui subsistent encore). Il n'y a aucun mal à cela. Mais que diantre, unissez-vous pour le bien commun, pour le DÉCOLLAGE dont nous faisons l'écho dans ce forum depuis des années!

PROPOSITION

La communauté internationale a piloté et produit conjointement avec des experts haïtiens plusieurs études volumineuses (diagnostics et solutions) pour le développement d'Haïti au cours des dernières décennies, entre autres, le cadre de coopération intérimaire (CCI 2004-2006) (1) et, plus récemment le document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSNCRP, 2007) (2).

En dépit de certaines critiques qui peuvent en être formulées quant à la mise en oeuvre du contenu des ces 2 rapports, ou des intentions inavouées des auteurs, force est de reconnaître que ces études abordent et cernent exhaustivement les problématiques du pays sous de multiples aspects et constituent de ce fait des sources de références incontournables pour l'avenir. Par conséquent:

  • Je suggère que NOTRE diaspora abandonne ces guerres de tranchées féroces, inutiles, fatiguantes, mûes notamment par des objectifs personnels, au profit de l'avenir du pays;
  • Je suggère que NOTRE diaspora rassemble les ressources intellectuelles, financières, techniques et professionnelles nécessaires pour produire COLLECTIVEMENT un document OBFJECTIF de développement alternatif durable pour Haïti, d'une envergure et d'un calibre analogues ou supérieurs aux documents élaborés par nos bailleurs;
  • Je suggère que NOTRE diaspora prenne les moyens politiques, médiatiques, constitutionnels et législatifs appropriés pour soumettre ce document aux autorités internationales et aux instances haïtiennes avant les prochaines élections;
  • Je suggère que ce document porte pour titre :
"Haïti : contribution de la diaspora pour un développement durable alternatif "

Allez! Au travail mesdames et messieurs

Fraternellement!

(1) http://haiticci.undg.org/uploads/ReportVersion8%20Fre%20FINAL%20Low%20Res.pdf

(2) http://www.unitar.org/ny/sites/default/files/Rapport%20Final%20de%20la%20Conference%20de%20Montreal%20avec%

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Rebâtir Port-au-Prince dans une nouvelle Haïti: Est-ce encore possible?

Rebâtir Port-au-Prince dans une nouvelle Haïti: Est-ce encore possible?

Publié le 24 février 2010 par Jean-Olthène Tanisma

Il aura fallu environ une vingtaine de secondes, par ce radieux après-midi du 12 janvier 2010, pour que la capitale haïtienne, Port-au-Prince et ses banlieues proches, s'effondrent dans leur quasi-totalité sous l'effet d'une série de violentes secousses telluriques qui ont englouti instantanément près 200 000 personnes.


Pourtant, quelques heures plus tôt, lorsque le vol AC 950 d'Air Canada qui me ramenait de Montréal s'immobilisa sur le tarmac de l'aéroport Toussaint-Louverture vers 14h15, j'étais loin de me douter que cette ville virulemment insalubre et profondément attachante avec laquelle j'entretiens d'ailleurs une relation ambiguë d'amour et de déception depuis plus de trente ans, allait connaître à l'instar de Sodome et Gomorrhe, l'apocalypse.


Le pick-up Isuzu à double cabine conduit par mon cousin dans lequel prenaient place trois autres passagers, filait à vive allure sur la route du sud en direction des Cayes, dévoilant à ma droite un paysage splendide avec en arrière-plan la surface azurée de l'océan qui ondoyait, indolente et majestueuse, sur le Golfe de la Gonâve. Soulagé d'avoir franchi sans encombres le tronçon cauchemardesque de la Route des Rails, dans la partie sud-ouest de la capitale, je revoyais encore les échanges d'accolades, de poignées de mains et de salutations avec de nombreux passagers rencontrés à bord de l'avion dont la grande majorité s'en allait à Port-au-Prince, à Pétion-Ville et à Delmas, lorsque le véhicule, quelques minutes avant Grand-Goave, devint soudain incontrôlable, sautillant dans tous les sens tel un reptile saisi brusquement par la queue.


Après s'être immobilisés rapidement dans les secondes qui suivirent, nous constations terrorisés, que les entrailles de la terre grondaient puissamment et sans répit sous nos pieds tandis que de larges fissures zébraient simultanément le sol sur le bas-côté de la route. Nous avons mesuré l'étendue incommensurable de cette catastrophe quand, ne pouvant plus continuer notre périple, nous revînmes vers Port-au-Prince quelques heures plus tard, sous une dense obscurité à travers laquelle fusaient, ça et là, les incantations liturgiques des milliers de port-au-princiens qui avaient gagné instantanément les rues en s'éclairant à l'aide de cierges et de bois-pins.


Cette Capitale qui bourdonnait et grouillait d'activités plus tôt, telle d'innombrables essaims d'abeilles en production, venait de disparaître emportant dans son affaissement, outre ses victimes, mais aussi les symboles historiques les plus puissants de ses jours fastes et de ses plus sombres dont le palais national, la Cathédrale Notre-Dame ainsi qu'un nombre incalculable d'institutions étatiques.


Une fois de plus la communauté internationale comme à l'accoutumée s'est immédiatement portée au chevet de ce malade chronique, continuellement et douloureusement marqué depuis sa fondation en 1749, par l'étampe indélébile des calamités naturelles, de l'instabilité politique ainsi que de leurs cortèges de souffrances.


Conjurer le sort à jamais

Tandis que le combat pour la survie quotidienne des centaines de milliers de rescapés se poursuit encore sur le terrain dans des conditions extrêmement ardues, grâce à la puissante logistique des américains, des canadiens et des autres nations membres de l'ONU, la question inévitable de la reconstruction de cette vieille capitale fait déjà l'objet de préoccupations majeures autant chez les survivants du gouvernement haïtien, des instances internationales qu'au sein même des populations haïtiennes de tous les horizons socioéconomiques.


La réponse à cette question fondamentale sous fond de crise humanitaire gigantesque ne sera pas facile. Cependant elle n'est pas insoluble si les acteurs principaux, notamment, les classes politiques haïtiennes, les bailleurs internationaux, les sociétés civiles du pays et la diaspora parviennent pour une fois à harmoniser leur vision en se dépouillant d'abord des intérêts individuels qui ont imprimé souvent leurs actions dans le pays au cours des deux derniers siècles. Plus que jamais, l'intérêt collectif doit être la pierre angulaire non seulement pour la réhabilitation physique et socioéconomique de Port-au-Prince, mais aussi pour celle du pays dans son ensemble. Dans cette perspective, quelques obstacles majeurs doivent être franchis, sinon méticuleusement évalués avant de dépêcher les innombrables experts et leur arsenal technique sur le terrain. Parmi ces contraintes, il importe de souligner notamment :


· La décentralisation politique et administrative.

Actuellement force est de constater que malgré tous les rapports d'études réalisés depuis 1990 par les autorités haïtiennes et étrangères dont le Cadre de contrôle intérimaire (CCI 2004-2006), le document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSNCRP 2007), et malgré la justesse des multiples recommandations qui émanent de ces documents produits à coup de millions, le système politico administratif haïtien dans ses multiples composantes demeure inefficace et insatisfaisant.


Des procès criminels et économiques majeurs qui s'éternisent dans les dédales du système judiciaire, des millions de dollars qui se sont volatilisés des livres de compte de l'état, des équipements lourds qui croupissent dans les ministères alors que des tonnes de boue jonchent encore les rues des Gonaïves mortellement meurtrie par des ouragans depuis 2004, des kidnappeurs qui font la loi à leur gré, minant continuellement la sécurité publique et la reprise économique, etc. constituent autant de constats douloureux et alarmants qui exigent à priori une réponse cohérente musclée de la part de tous. 


Par ailleurs, les collectivités territoriales, instances locales impliquées dans la décentralisation par la Constitution de 1987, se révèlent inaptes à remplir leur mission en raison non seulement du chevauchement administratif et politique constant d'autres ministères centraux de Port-au-Prince, mais aussi et surtout du manque de ressources humaines compétentes ainsi que des budgets nécessaires à leur fonctionnement. Un fonctionnement qui, somme toute, s'opère dans un fouillis administratif inextricable.


Il demeure évident que le système actuel est désuet et inadapté aux réalités modernes de gouvernance ainsi qu'aux exigences sociogéographiques et politiques du pays. Il est impératif d'envisager une décentralisation plus légère et plus souple, sous la forme d'un modèle fédératif à l'instar du Canada, du Mexique et du Brésil, dans lequel les départements seront dirigés par des gouvernements autonomes redevables devant les citoyens de leurs régions, qui auront, entre autres, le mandat de préparer et de réaliser un plan quadriennal de développement doté des diverses ressources humaines et matérielles afférentes ainsi que d'un échéancier réaliste. Ce type de gouvernance aura non seulement l'avantage d'exploiter et de mettre en valeur les nombreuses particularités géographiques, économiques et naturelles spécifiques des différents départements du pays, mais aussi de mettre à profit le sentiment d'appartenance régionale qui sommeille au tréfonds de chaque haïtien, allégeant conséquemment les charges de la République de Port-au-Prince. Et, dans le contexte de jumelage qui émerge entre plusieurs villes depuis environ une décennie, il ne fait point de doute qu'une association entre Montréal et Port-au-Prince ou entre Nantes et Gonaïves s'avérerait plus cohérente et plus productive dans le cadre de leurs éventuelles échanges technologiques, institutionnelles ou autres.


Pour cela, il faudrait envisager d'amender substantiellement la Constitution, à moins qu'il n'y ait une solution mitoyenne de gouvernance plus appropriée. Dans tous les cas, la refonte ou l'adaptation du système politique et administratif aux réalités actuelles du pays s'impose urgemment.


· La corruption légendaire dans certaines institutions haïtiennes

Cet aspect se passe d'argumentaires. Qu'il suffit d'abord de rappeler certains constats accablants du rapport de 2005 de Transparency International relativement aux indices de perception de la corruption dans le monde. Sur les 158 pays analysés, Haïti se classait parmi les cinq nations les plus corrompues. En 2008, son classement stagne toujours au 4ème rang. De plus, les dernières accusations de détournement des 197 Millions de dollars des fonds de la Pétrocaribe avant le désastre du 12 janvier continueront de hanter le gouvernement encore longtemps si l'on en juge aux débats continuels des médias haïtiens et étrangers sur le sujet. Est-il possible de changer cette situation ne serait-ce que modérément en mémoire des 200 000 victimes et pour améliorer le sort présentement nébuleux des générations futures ?

  • Les actions incohérentes des organisations internationales

Quoiqu'en disent des observateurs et des leaders d'opinions haïtiens inquiets de la souveraineté du sol national, sans la présence de la communauté internationale la situation du pays serait pire à bien des égards, entre autres au niveau du relèvement post-désastre. Cependant il est impératif de rappeler que l'aide internationale dans sa formule actuelle qui privilégie l'octroi de contrats importants essentiellement aux firmes de leur pays respectifs en dépit des clauses prévues à cet effet, constitue un irritant qui renforce de plus en plus les craintes des défenseurs de la souveraineté. Par ailleurs, au cours de la dernière décennie, la multiplication exponentielle des organisations non gouvernementales (ONG) qui reçoivent une part importante de l'aide internationale, a crée une cacophonie administrative quasiment incontrôlable un peu partout au pays au point que le gouvernement haïtien s'est délesté des responsabilités qui pesaient sur nombre de ses instances ministérielles. Les bailleurs et le gouvernement doivent résoudre rapidement cette situation d'ailleurs soulevée à maintes reprises par des centres de recherches et des médias étrangers.

  • La diaspora et les sociétés civiles haïtiennes

La diaspora haïtienne représente incontestablement depuis plusieurs années l'un des leviers économiques les plus constants et les plus importants du pays après l'aide étrangère, grâce aux transferts estimés à plus de 1,65 Milliards de dollars dont bénéficient directement les familles et les organismes haïtiens chaque année, selon un rapport de la BID en 2007. Par contre elle ne forme pas un bloc idéologique monolithique eu égard aux alternatives du décollage du pays même si leur opinion converge à l'unisson aujourd'hui vers la reconstruction complète de Port-au-Prince. Les individus et les organismes de cette diaspora détiennent pour la plupart le remarquable privilège de disposer d'une éducation et d'une expérience professionnelles solides qui pourraient de toute évidence être mises à profit dans le processus de reconstruction de Port-au-Prince et du pays. Mais leur participation politique directe demeure compromise par plusieurs clauses de la constitution. Ce débat est lancé depuis déjà 5 ans. De plus, quelques leaders d'opinions influents semblent encore ressasser les souvenirs politiques traumatisants des temps passés sans pouvoir prendre une certaine distance nécessaire pour diriger et concrétiser le fruit de leurs acquis au profit du pays.


Quant aux sociétés civiles haïtiennes, elles sont constituées de membres issus des secteurs économiques, culturels et communautaires locaux. Leurs connaissances innées des problématiques de développement local et régional leur confèrent un rôle de premier plan dans le processus de consultation et de participation, prémisses essentielles à la reconstruction. Malheureusement leur pouvoir décisionnel et leurs ressources sont aussi limités. Une alliance stratégique entre ces deux groupes pourrait donner d'excellents résultats sur le terrain à l'avenir.


La reconstruction de Port-au-Prince ne peut être confinée à une question de localisation géographique, d'équipements et d'infrastructures, même si pour la prochaine année, cette urgence s'avère extrêmement préoccupante. La réhabilitation de la capitale devra tenir compte de ces obstacles structurels et institutionnels majeurs dès sa phase d'élaboration sinon le plan qui en résultera ne pourra pas générer les bénéfices du développement durable dont font écho les organisations internationales depuis le sommet de Rio en 1992. Le moment est donc venu à travers cette apocalyptique et douloureuse épreuve de rebâtir Port-au-Prince et le pays sur des fondations cohérentes, solides et durables!

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

lundi 23 août 2010

Projet de construction de l’« Espace Urbain De Cap-Haitien. »

Projet de construction de l'« Espace Urbain De Cap-Haïtien. »


Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.
www.reseaucitadelle.blogspot.com


Avec la destruction de Port-au-Prince par le séisme du 12 janvier 2010, tous les esprits se penchent sur les modes de construction. On devient plus conscient de l'anarchie qui règne depuis les quartiers dits résidentiels jusque dans la construction des tombes aux cimetières. La notion qui stipule  « ce n'est pas les séismes qui tuent mais les constructions anarchiques hors normes » est bien assimilée et provoque des réactions et des propositions.


Entre la position défaitiste des gouvernants et l'exode de certaines familles, il y a des jeunes qui réfléchissent. « Nous ne pouvons pas abandonner notre pays. Nous devons nous adapter et vivre avec cette réalité sismique ; nous devons repenser l'urbanisation de notre espace vital. »


C'est en ce sens que dans le Nord, le vendredi 16 avril 2010, dans un bar du boulevard, des jeunes militants politiques de positions diverses – Lavalas et GNB- ont débattu la question. C'était une rencontre improvisée. Week-end oblige, fini le boulot, nous étions à la recherche de loisirs, nous avions décidé de nous installer dans un bar en face de la mer. Quelques minutes plus tard, un autre  groupe de jeunes ''Lavalassiens'' est arrivé. Nous avions échangé des mots cordiaux et exprimé que le moment n'est plus aux confrontations des temps passés. Après avoir adressé de part et d'autre, certains reproches pour des comportements extrêmes non-justifiés, nous nous sommes mis d'accord sur la nécessité d'être conscients de la situation catastrophique du pays qui commande de repenser la lutte pour le changement. Car fondamentalement, ils sont nombreux ceux qui se sont laissés manipuler par soif de changement.  Nous avons exprimé la nécessité de développer des luttes spécifiques bipartisanes qui viseraient le bien-être de tous. Nous avions réfléchi ensemble sur le projet de construire un espace vivable qu'on appellerait ESPACE URBAIN DE CAP-HAÏTIEN ou ESPACE URBAIN DE LA PLAINE DU NORD.


Si dans la presse internationale on martèle la reconstruction et même la refondation d'Haïti, dans l'esprit  des dirigeants haïtiens rien n'a changé, Haïti étant Port-au-Prince, les projets resteront concentrés  dans la zone métropolitaine. Les ressortissants du Grand  Nord seront bien obligés de se déplacer vers la capitale à la recherche d'opportunité et de civilisation. La ville du Cap-Haitien souffre actuellement de cette même réalité qui a transformé Port-au-Prince en une ''capitale bidonville obèse''. Il n'y a eu aucun plan d'aménagement. On n'avait pas anticipé cette concentration spectaculaire de population. La colonisation des villes de province condamne les jeunes à émigrer vers un centre urbain incapable de les accueillir. Car, ils n'ont pas d'autres choix. Pour vivre en Haïti, on doit se créer un espace à Port-au-Prince.


Aussi, avec les alertes sur la ville du Cap-Haïtien et le danger que représente la faille géologique septentrionale, est-il impératif de relocaliser les 700,000 personnes entassées dans  les taudis de la deuxième ville du pays, une forme d'évacuation en douceur. Nous avons conclu que la ville du Cap-Haïtien doit-être incluse dans le plan de reconstruction. On ne peut pas attendre passivement notre lot de 500,000 morts.


Il est impératif de développer l'ESPACE URBAIN DE CAP-HAITIEN. RESEAU CITADELLE qui était représenté et avait pris part au débat était chargé de rapporter les idées qui consistent à :


1-     Interconnecter 7 communes de la plaine du Nord par un réseau routier intercommunal.


2-     Ces 7 communes sont : Cap-Haïtien, Quartier-Morin, Limonade, Grande-Rivière, Milot, Plaine du Nord et Acul du Nord.


3-     Un cadastre déterminera les espaces : espaces agricoles et industriels,  espaces de lotissements, parcs écologiques,  sites touristiques, réserves d'eau,  nappes, phréatiques, etc.


4-     Dans cette zone, il y aura une intensification de la présence policière : augmentation de l'effectif, construction de nouveaux commissariats, renforcement  des postes de police en matériels et en équipements, une présence policière  jusque dans les sections communales de l'espace.


5-     Un service de transport intercommunal avec une flotte de bus disponibles à toute heure.


6-     Un centre de décharge ou de transformation commun qui respecte le cadastre de l'espace Urbain.


7-     Une distribution électrique dans toutes les communes de l'espace.


8-     Un service de pompier pour l'espace.


9-     Un cimetière intercommunal fonctionnant suivant des normes qui respectent la dignité des personnes disparues pour diminuer la pression sur les cimetières communaux existants.


10-De grands marchés publics modernes en vue de déplacer les marchés improvisés qui détruisent l'image de la ville du Cap-Haïtien et d'autres villes de la zone.


11-Le développement des lycées des communes de l'Espace et développement d'autres centres éducatifs et universitaires. Un campus de l'Université d'Etat d' Haïti. Un campus de formation technique.


12- Des stades, des centres sportifs et gymnasium. Le développement des centres hospitaliers existants.


13-Un espace de libre échange élargi : Zone franche, parc industriel intercommunal.


14-L'Aéroport et le Port du Cap-Haïtien sont des infrastructures à consolider, vu qu'ils serviront à développer la circulation des personnes et biens.


15-Cette zone intercommunale sera un espace de strict respect de la propriété.


L'idée est de construire des infrastructures en dehors de la ville du Cap-Haïtien qui redeviendra le CENTRE HISTORIQUE CAP-HAÏTIEN. Les infrastructures seront localisées dans des espaces intercommunaux qui démontreront qu'elles appartiennent aux 7 communes et non uniquement à la ville du Cap-Haïtien. La construction de ces infrastructures facilitera la revalorisation des terres et des villes avoisinantes de Cap-Haïtien. Elle stimulera des initiatives privées de construction de villages résidentiels.


Toute construction à l'intérieur de l'espace intercommunal doit répondre aux normes qui seront établies en matière de construction.  Il faudra encourager des banques haïtiennes ou étrangères à investir dans la construction de villages. Un architecte capois qui prenait part au débat nous a présenté des projets en ce sens. Il est possible d'avoir une maison décente qui répond aux normes parasismiques pour la modique somme de  30,000 à 50,000 dollars U.S. Une banque pourrait  financer un tel projet pour la majorité des familles haïtiennes. Les professionnels, les fonctionnaires et les commerçants doivent pouvoir rembourser une telle dette.


Avec l'application de ce projet, il sera facile d'appliquer une politique répressive dans le Centre historique de la ville du Cap-Haïtien qui consistera à récupérer certains espaces comme le bord de mer, l'entrée de la ville, les rues et les places transformées en marchés, les mornes de la ville. Il faudra aussi interdire l'établissement d'écoles sans cour de recréation,  les maisons qui constituent le patrimoine bâti doivent être protégées i.e. la mairie de la ville devra contrôler le nombre de personnes par mètre carré, l'état des toilettes, l'état des maisons. Les bâtiments abandonnés doivent-être pris en considération. Les dispositions de sécurités imposeront la réglementation dans la façon de clôturer les maisons. Les murs de plus d'un mètre seront interdits et détruits.


Ce projet permettra de diminuer considérablement la pression sur la ville du Cap-Haïtien. Le développement de l'Espace intercommunal de la Plaine du Nord développera un marché de biens et de services avec des infrastructures de base qui faciliteront le développement du Nord. Des haïtiens de la diaspora y trouveront un projet pour investir. L'Espace urbain de la Plaine du Nord représentera un point focal pour accueillir des professionnels et entrepreneurs étrangers et de la diaspora haïtienne ce qui encouragera le retour des cadres ou des professeurs à la retraite. Des compétences qui seront utiles même de façon saisonnière au développement de l'enseignement supérieur et au développement des affaires dans le nord. La zone métropolitaine de Port-au-Prince sera ainsi un autre espace mais non l'unique espace d' «opportunité ».


En termes de stratégie nous avons proposé de sensibiliser les populations des 7 communes concernées sur le projet. Les autorités des sept (7) communes seront invitées à s'asseoir sur la question. Les candidats, les militants politiques et les leaders religieux des communes seront touchés sur la question. Une plate-forme verra le jour pour forcer l'Etat central à adopter, à exécuter ou à faire la promotion des points du projet. Les haïtiens de la diaspora originaires de cette zone intercommunale sont invités à réfléchir et à se mobiliser en ce sens.


Quant aux parlementaires qui nous représentent, ils ont là une tache à exécuter. 


La réalisation de ce projet sera l'actif des gens du Nord. Elle ne sera mise au service d'aucune chapelle politique. Nous pensons avoir émis une idée partielle qui reste à approfondir, mais une idée à partir de laquelle le Nord peut au moins avoir un projet à soumettre dans cette logique de reconstruction d'Haïti.


RÉSEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 5 Mai 2010, 12hres 05.


Construction prochaine d'un parc industriel dans le nord.

Construction prochaine d'un parc industriel dans le nord

Dix mille emplois seront bientôt créés dans le nord du pays grâce à la construction, d'un parc industriel.

Un protocole d' accord a été signé hier, en ce sens entre la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et une compagnie textile.

La construction de ce complexe, s'inscrit dans le cadre des projets qui ont été approuvés par la Commission Intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH) lors de sa deuxième réunion de travail organisé hier mardi.

EJ/Radio Métropole Haïti


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La région Nord retenue comme pôle de développement par le gouvernement.

La région Nord retenue comme pôle de développement par le gouvernement.

Au moins 4 accords de partenariats public/privés ont été signés le week- end écoulé entre le gouvernement et le secteur des affaires du nord du pays.

Ces accords qui prévoient le financement d'importants travaux d'infrastructures dans le grand nord du pays. Ils ont été paraphés par le ministre des finances Ronald Baudin qui a effectué une tournée le week -end dernier.

Selon le ministre de l'économie et des finances, Ronald Baudin, le département du nord a été retenu par le gouvernement pour réaliser ces projets en raison de certains atouts dont il dispose : son patrimoine historique et culturel de niveau mondial et de ses sites balnéaires de grande qualité.

Monsieur Baudin annonce que l'aéroport du Cap haïtien sera agrandi grâce à un financement du gouvernement vénézuélien.

En outre, il a fait remarquer que le gouvernement va renforcer la gouvernance locale et les capacités de gestion des services techniques des différentes communes du Cap haïtien.

Toujours selon le grand argentier de la République, plusieurs tronçons de route seront réhabilités et le plus grand centre hospitalier public du Cap haïtien doit être rénové dans le cadre de ces projets.

Il a précisé que de nombreux projets sont en cours d'exécution et que certains sont en voie d'achèvement.

Par ailleurs, le ministre a indiqué que des études de faisabilité sont actuellement en cours pour l'implantation d'un parc industriel dans la région du cap haïtien.

Le grand nord n'avait pas été affecté par le séisme du 12 janvier. Cependant il reste et demeure exposé à un tremble de terre majeur qui pourrait causer des dégâts considérables si des dispositions ne sont pas mises en place par l'état haïtien.

EJ/Radio Métropole Haïti

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Note de presse --- La Coalition pour la Défense de la Constitution.

 

New-York le 18 Mai 2010

 

 La Coalition pour la Défense de la Constitution, Codeco d'Haiti,  présente ses compliments aux populations haitiennes de New-York, de New Jersey, du Connecticut, du Rhode Island et du Massachussetts. Elle les informe que la Codeco a pris toutes les dispositions pour qu'elles soient informées sur nos futurs dirigeants, sur les projets de société de leurs formations politiques et leurs stratégies pour faire sortir Haiti de la crise politique, économique et sociale actuelle. Le public haitien doit savoir en l'an de grâce 2010 si les prétendants à la Première Magistrature de l'Etat en Haiti et aux autres fonctions électives sont qualifiés pour remplir dignement et valablement leurs missions. Ils doivent expliquer les raisons fondamentales de leurs démarches et les garanties offertes à la population de leur habileté à bien diriger la nation.

   

A ces fins la Codeco organise le dimanche 18 Juillet à l'hotel Adria à Northern Boulevard à Queens, New-York, une conférence débat entre les plus importantes plateformes politiques haitiennes autour du thème

«  Connaissons nos plateformes politiques et leurs dirigeants. »

   

Les formations politiques suivantes sont invitées aux assises :

a) Alternative (Coordonateurs Messieurs Victor Benoit et Rony Smart)

b) Plaph (Coordonatrice Madame Mirlande Manigat)

c)Codda/Aimer Haiti (Coordonateurs Messieurs Henri Céant et Camille Leblanc)

d) Groupement Plan de Sauvetage National (Coordonateurs Messieurs Rudolph Boulos et Sauveur Pierre Etienne)

e)Groupement Rassemblé/PNDPH (Coordonateur Turnep Delpé)

f) Parti Lavalas (Coordonatrice Madame Maryse Narcisse)

g) Groupement Respè (Coordonateur Monsieur Charles Henri Baker)

h} Groupement Ayiti an Action (Monsieur Youri Latortue)

i) Mouvement Tèt Ansanm (Monsieur Eric Jean Jacques)

j) OPL Monsieur (Edgard Leblanc)

 

Retenez bien la dâte de la rencontre : le dimanche 18 Juillet 2010 3h-10hpm : Le lieu: Adria Hotel 220-33 Northern Boulevard, Bayside, Queens, New-York, Telephone (718) 631 5900

 

Les journalistes choisis  pour animer les débats :

Monsieur Lesly Jacques  (de Miami)

Monsieur Raymond Laurent (du Canada)

Monsieur Evans Débat (de New-York)

Monsieur Henri Guerrier (d'Haiti)

Monsieur Jean Monard Métellus (d'Haïti)

 

Retirez votre ticket de participation avant le 1er Juillet 2010 car la salle de conférence de l'Adria Hotel Hotel a une capacité maximum de 300 places. Ces tickets peuvent être obtenus en appelant

A Brooklyn: Mr. Jude St Phard Tel: (646) 641 9658

A Long Island: Me. Anthony Alouidor (718) 608 3929

A Queens et ailleurs: Mr. Daniel Wellington Tel: (718) 776 4471

 

Ne ratez pas l'occasion unique d'une rencontre solennelle des prétendants à la gouvernance d'Haiti dans le cadre d'une conférence débat contradictoire à New-York. Vous apprendrez à connaitre nos futurs dirigeants, à les évaluer, à juger de leur sincérité et surtout à pronostiquer les lendemains d'Haiti à partir des gouvernements mis en place par notre population.

 

La Coalition pour la Défense de la Constitution (Codeco d'Haiti)

Daniel Wellington, Coordonateur

Anthony Alouidor, Conseiller Juridique.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
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