vendredi 8 avril 2011

POINT DE PRESSE DE LA MINUSTAH : Nous avons rencontré les candidats, notamment la candidate, pour expliquer que, comme la déclaration de la Mission d’observation OEA CARICOM le stipule, nous pouvons certifier que ces PVs n’ont pas été comptabilisés.

 

UNITED NATIONS

United Nations

 Stabilization Mission

in Haïti

 

 

 

 

  MINUSTAH

 

NATIONS UNIES

Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti

 

POINT DE PRESSE DES NATIONS UNIES EN HAITI

Jeudi 7 Avril 2011

 

 

Animé par Sylvie van den Wildenberg, Porte-parole de la Mission, avec pour invités:

-Jean-François Vézina, Porte-parole de la police des Nations Unies (UNPOL)

-Lieutenant colonel Mauricio Cruz, Porte-parole de la Force militaire

-Bouah Mathieu Bile, Chef de la section d'assistance  électorale de la MINUSTAH

 

INTERVENTION DE SYLVIE VAN DEN WILDENBERG, PORTE-PAROLE DE LA MINUSTAH

Bonjour à toutes et à tous, et merci d'être avec nous, aujourd'hui, pour cette conférence de presse  hebdomadaire.  Je salue comme toujours les auditeurs de Radio MINUSTAH qui nous suivent en direct.  Au sommaire de cette conférence de presse, nous aborderons le processus électoral en cours, ferons le point de la situation sécuritaire et évoquerons également le débat qui s'est tenu hier sur Haïti  au Conseil de sécurité, à NY.

 

Avant d'aborder ces questions, je voudrais rendre hommage à la mémoire d'un de nos frères disparus : Un de vos frères et un des nôtres. Il s'appelait Jean-Robert Exil, il était de nationalité haïtienne. Il travaillait au service de la paix, au sein de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO). Jean-Robert Exile compte malheureusement parmi les 32 victimes, dont une majorité de membres du personnel des Nations Unies en RDC, du terrible  accident d'avion qui s'est produit lundi, à Kinshasa. Jean Robert avait débuté sa carrière au Nations Unies en 1995,  en tant que membre du personnel national de la première mission de maintien de la paix en Haïti, la Mission des Nations Unies en Haiti (MINUHA). Il était électricien de formation, et travaillait au sein de nos services d'appui logistique, qui sont  si importants pour le bon fonctionnement des missions de maintien de la paix dans le monde. En 2002, Jean Robert avait rejoint la Mission des Nations Unies en République du Congo  (MONUC). Comme tous ses collègues disparus, il avait choisi de dédier sa vie à une noble cause, celle de la paix. Jean-Robert avait 46 ans, était marié et père de trois enfants. La MINUSTAH, tout son personnel, mais aussi tous ses collègues de la Mission en RDC, tenaient à ce qu'un vibrant hommage puisse lui être rendu, ici, dans son pays. Nous transmettons à sa famille et à ses proches toute notre sympathie et nos plus sincères condoléances.

 

Processus électoral

Suite à l'annonce officielle, faite le lundi 4 avril dernier, par le Conseil Electoral Provisoire (CEP) des résultats préliminaires du second tout des élections présidentielles en Haïti, je souhaite tout d' abord réitérer le message que la Mission des Nations Unies a publié sous forme de communiqué de presse,  juste après cette annonce :

 

« La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) se réjouit de la publication, le 4 avril 2011, par le Conseil Electoral Provisoire des résultats préliminaires du second tour des élections présidentielles et législatives en Haïti. Elle salue la maturité avec laquelle les acteurs politiques haïtiens accueillent  cette annonce, démontrant ainsi leur souci de respecter la voix du peuple et le jeu démocratique. La MINUSTAH invite tous les candidats ayant des contestations à les présenter dans le strict respect des prescrits de la Loi électorale. Elle exprime le souhait que les prochaines étapes du processus devant aboutir à la proclamation des résultats définitifs se déroulent dans une atmosphère sereine. La Mission salue par ailleurs  la patience et le calme dont ont fait preuve les citoyennes et les citoyens haïtiens depuis le début de ce processus et les a encourage tous à maintenir cette attitude responsable jusqu'à l'annonce des résultats définitifs. Enfin, la MINUSTAH formule le vœu que ces élections une fois menées à terme pourront être qualifiés d'élections libres, justes, transparentes et historiques, et qu'elles donneront un élan unique au nouveau Gouvernement pour prendre à bras le corps les immenses chantiers en cours, en particulier ceux de la reconstruction et du renforcement de l'Etat de Droit ». 

 

A noter que la Loi Electorale, en son Article 178, stipule que les candidats ont trois jours (72 heures) à compter de l'affichage des résultats préliminaires pour introduire leurs contestations en première instance auprès du BCDE.  Ce principe a été réaffirmé par le CEP dans son communiqué de presse 93, publié à l'occasion de l'annonce des résultats préliminaires. Si ce calendrier est respecté, le déroulement des étapes suivantes pour la gestion du contentieux devrait permettre que la proclamation des résultats intervienne comme prévu le 18 avril 2011. La MINUSTAH encourage le CEP et les candidats à tout mettre en œuvre pour assurer le bon déroulement du processus, dans les prescrits de la Loi et ce,  en vue d'assurer le respect des délais constitutionnels incompressibles liés au processus électoral.

 

Je vais à présent céder la parole à mon collègue Jean-François Vézina, porte-parole de la police des Nations Unies, s'agissant de questions de sécurité relatives au processus.  Le Lt Colonel Cruz, Porte Parole de la Force de la MINUSTAH  est également avec nous, pour l'échange question réponses. Avant de passer la parole à mon collègue Jean-François Vézina, je rappellerai que quelques 8.500 casques bleus et 3.500 éléments de la police des Nations Unies, soit, quelque 12.000 éléments en uniforme des Nations Unies ont travaillé, et continuent de travailler en appui de la police nationale haïtienne dans le cadre de la sécurisation du processus électoral sur le territoire haïtien.

 

INTERVENTION DE JEAN -FRANCOIS VEZINA,  PORTE PAROLE DE LA POLICE DES NATIONS UNIES

 

Comme l'attention est maintenant concentrée sur la suite du processus électoral, je crois qu'il ne serait guerre de mise de mettre l'accent sur le volet sécurité de la composante UNPOL de la MINUSTAH. Par contre, Monsieur Marc Tardif, Commissaire de la composante UNPOL, m'a chargé de transmettre le message que voici :

 

Il tenait à souligner qu'il fut impressionné par l'implication des policiers et policières de la Police Nationale d'Haïti lors de la journée de vote du second tour électoral. 

 

En effet, nous avons remarqué une présence plus soutenue et plus marquée que lors de la journée du 28 novembre 2010.  De plus, nous croyons que l'élaboration du plan de sécurité de la PNH ainsi qu'une meilleure coordination de ses opérations a sûrement contribué, de façon significative, au bon déroulement des élections, sur le plan sécuritaire,  et à assurer la sécurité de la population haïtienne lors des journées du 20 mars et 5 avril dernier.   

 

INTERVENTION DE SYLVIE VAN DEN WILDENBERG, PORTE-PAROLE DE LA MINUSTAH

Débat ouvert sur la situation concernant Haiti au Conseil de sécurité

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Edmond Mulet, était présent aux côtés du Secrétaire général Ban Ki-moon hier, à New York, au débat du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en Haïti. Une quarantaine d'intervenants, dont deux chefs d'Etats, les Présidents d'Haïti, René Préval, et de la Colombie, Juan Manuel Santos, et plusieurs ministres des Affaires étrangères ainsi que l'ancien Président des Etats Unis et Envoyé Spécial des Nations Unies pour Haïti, Bill Clinton, ont  pris part à ce débat ouvert  aux représentants des Etats non membres du Conseil. Vous pouvez consulter les compte rendus des déclarations faites au cours  de ce débat sur la page du « Centre de nouvelles du Siège des Nations Unies sur le site web www.un.org –Vous y trouverez également la déclaration faite par le Président du Conseil de sécurité, au nom des Membres du Conseil, à l'issue de cette discussion.

 

Dans le discours qu'il a prononcé en ouverture de ce débat, le Secrétaire général de l'ONU a, quant à lui, notamment souligné ce qui suit :

 

Tant qu'il n'y aura pas d'Etat de droit en Haïti, la paix durable et la prospérité resteront des vœux pieux. Il a ajouté que le système judiciaire d'Haïti est profondément dysfonctionnel et que les titres de propriétés ne sont pas fiables, ou sont inexistants. A propos des dépenses publiques, il a estimé qu'elles manquent souvent de transparence. Selon lui, le résultat de tout cela est que les citoyens ont perdu leur confiance en l'Etat et les investisseurs demeurent hésitants à entreprendre en Haïti.

 

Enfin le SG a réaffirmé que l'Etat de droit doit être l'une des priorités du prochain Président d'Haïti, car les Haïtiens attendent de leur futur gouvernement et Parlement qu'ils fournissent des résultats. Comme premier signe de son engagement envers le changement, a d'ailleurs souligné Ban Ki-moon, le Parlement devrait terminer le processus d'amendement de la Constitution avant l'investiture du nouveau Président.

 

Nous sommes maintenant prêts à répondre à vos questions.  Merci.

 

Questions -Réponses

 

Question 1- Bonjour,  Madame  van den Wildenberg on a appris  que les experts  qui étaient en Haïti pour  enquêter sur l'origine de  l'épidémie du choléra ont mis fin à leur travaux. Qu'est ce qu'il en est exactement ? 

 

Sylvie van den Wildenberg : Comme je l'ai dit  à la dernière conférence de presse, ce panel d'experts indépendants a été nommé par le Secrétaire général. Le panel a  terminé  son travail de terrain, certes, mais je ne sais pas si le travail de compilation de données à pris fin, si le  rapport est vraiment finalisé à New York. Tout ce que je sais, c'est que nous attendons ces conclusions comme vous. Nous attendons que ce rapport soit publié.

 

Question 2- On sait que la MINUSTAH était très impliquée dans la sécurisation du centre de tabulation,  un des candidats à la présidence,  Myrlande Manigat  a dénoncé la visite nocturne du président du CEP, Gaillot Dorsainvil. Elle attribue sa défaite à cette visite. Est-ce que la MINUSTAH à une explication sur l'incident qui s'est produit dans la nuit du dimanche a lundi ?

 

 

Sylvie van den Wildenberg : Il faut que je vous renvoie au communiqué  qui est sorti après  que l'équipe de Madame Manigat ait expliqué cette contestation. La Mission d'observation conjointe de l'OEA et de la CARICOM a fait une déclaration à ce sujet, et je pense que nombre d'entre vous ont dû l'avoir, mais je vais donner la parole à notre expert électoral, Bouah Mathieu Bile,  qui  va vous  donner plus de  détails  par rapport à cette question.

 

Bouah Mathieu Bile : C'est le CEP qui devrait répondre à cette question - mais par souci d'une transparence dans la communication - je vais leur servir de porte-parole. Dimanche après  midi, le CTV a enregistré  la présence de plusieurs conseillers électoraux,  ils sont restés au CTV de 13 heures à 17 heures trente. Automatiquement alertés, nous nous  sommes rendus sur les lieux.  Nous devons rappeler qu'au CTV se trouvaient en permanence  les représentants des  deux candidats, les observateurs nationaux et les observateurs internationaux y compris la MINUSTAH.  Les conseillers sont restés et à 16 heures, en leur présence, il y a eu une conférence de presse. 

 

Le soir, à 23 heures, effectivement, il nous a été rapporté  que le CEP est retourné au CTV. Automatiquement,  nous nous sommes déplacés aussi et nous pouvons vous rassurer qu'au cours de leur deux passages ils n'ont pu accéder à aucune information, parce que les mécanismes du CTV sont assez précis. Par la suite, le  Directeur du CEP s'est rendu le lundi matin à 8 heures pour récupérer sous enveloppe cachetée, les résultats qui ont été lus dans l'après midi, après délibération du CEP.

 

Je pense que dans le communiqué évoqué de la mission conjointe [de l'OEA/CARICOM], il a été dit que la mission conjointe a pris le soin de s'informer sur cette question, et a pu corroborer que les PVs présidentiels mis à l'écart n'ont pas été comptabilisés. Effectivement,  la question se jouait sur certains PVs. Pourquoi le CEP s'est-il rendu là-bas ? C'est lui qui peut répondre. Il n'en demeure pas moins que le CTV est une structure qui, aux termes de l'Article 174 de la Loi électorale, est placée sous la responsabilité du CEP, c'est donc  à eux d'apprécier le bien fondé ou non d'un déplacement là-bas.

 

 

Le deuxième point, c'est qu'il a été question, selon la candidate, d'un certain nombre de PVs qui auraient été retirés  ou bien qui n'auraient pas été comptabilisés, à peu près 107 PVs. Nous avons rencontré les candidats, notamment la candidate, pour expliquer que, comme la déclaration de la Mission d'observation OEA CARICOM le stipule, nous pouvons certifier que ces PVs n'ont pas été comptabilisés. Nous avons certifié  aussi  que pendant leur passage au CTV, les conseillers n'ont pas eu accès à la tabulation et n'ont rien pu manipuler, comme pourrait tenter de le faire croire les résultats. Voilà ce que je peux vous dire.

 

 

Sylvie van den Wildenberg : Bonne après midi et merci de votre présence.

 

 

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Contacts media:

Sylvie van den Wildenberg, porte-parole, MINUSTAH

 Cell : (509) 3702 9042 ; tél: 2240 2050, ext.2691

E-mail : vandenwildenberg@un.org

Jeasn-Francois Vezina, Porte-parole UNPOL: (509) 37026655

E mail : vezina@un.org

 

ou consultez le Site Internet de la Mission  au

 http://www.minustah.org  

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Le journalisme d'investigation est nécessaire aux démocraties.




Le journalisme d'investigation est nécessaire aux démocraties

26/12/07


Un article de Silvio Waisbord


Auteur de Watchdog Journalism in South America: News, Accountability, and Democracy.


Bien que certaines entreprises de presse hésitent, devant les pressions de nature commerciale et le risque de poursuites en justice coûteuses, à pratiquer le journalisme d'investigation, ce dernier reste une force importante aux États-Unis et en Amérique latine et constitue l'une des plus grandes contributions apportées par la presse à la démocratie.


Dans les années 1970, la presse a joué un rôle essentiel en révélant ce qui est devenu le plus grand scandale politique des États-Unis de la période suivant la Deuxième Guerre mondiale. Des journalistes de Washington, attentifs aux indices laissés lors d'un vulgaire cambriolage commis dans les bureaux de l'immeuble Watergate, ont remonté une piste qui les a menés jusqu'à la Maison-Blanche. Leur reportage a été suivi par des enquêtes du Congrès, qui ont abouti à la démission du président Richard Nixon.


Le comportement de la presse durant cette période a été présenté comme l'image de ce que le journalisme a de meilleur à offrir à la démocratie : veiller à ce que les autorités soient tenues responsables de leurs actes. La tendance s'est installée dans les salles de rédaction américaines et, dans les années qui ont suivi, la profession a bénéficié d'une grande crédibilité. On a enregistré durant la même période une augmentation notable des inscriptions dans les écoles de journalisme.


Toutefois, près de trois décennies plus tard, la situation a changé. Le journalisme d'investigation n'est plus, semble-t-il, l'étoile la plus brillante qui scintille au firmament de l'information américaine. Si le ton de la presse dénotait l'autosatisfaction durant les années qui ont suivi le scandale de Watergate, l'état du journalisme aux États-Unis suscite aujourd'hui des propos pessimistes. Beaucoup d'observateurs ont fait remarquer que le nombre accru de médias détenus par un seul propriétaire et la tendance au sensationnalisme sapent la vigueur nécessaire au journalisme d'enquête. Les pressions de nature commerciale ont également un effet dissuasif : le journalisme d'investigation exige du temps et des ressources humaines et financières substantielles, ce qui est difficile à concilier avec la réalisation des bénéfices prévus et la maîtrise des coûts de production. Par ailleurs, les entreprises de presse hésitent à appuyer les enquêtes de leurs journalistes devant les risques de poursuites judiciaires coûteuses auxquels celles-ci les exposent.


En dépit de ces facteurs, il y a eu une abondance de reportages-témoignages au cours des dix dernières années. Les plus grands journaux des États-Unis ont publié des articles pour révéler la corruption, les injustices et la mauvaises gestion de l'environnement. Les journaux télévisés locaux et nationaux ont fréquemment produit des reportages portant sur divers types de fraudes contre le consommateur, dans des domaines tels que les soins de santé, les services sociaux et le crédit hypothécaire.


Qu'est-ce que le journalisme d'investigation ?


Cette forme de journalisme se caractérise par son objectif, qui est de dénoncer les abus et les atteintes à l'intérêt public. Les informations publiées sont le fruit de la recherche des journalistes plutôt que celui de fuites et de renseignements communiqués aux organes de presse.


Elle était jadis le fait de reporters solitaires agissant de leur propre chef avec un appui limité, voire nul, de la part des organisations de presse. Toutefois, des exemples récents font ressortir l'importance fondamentale du travail en équipe. La production d'articles bien documentés et exhaustifs exige des compétences diverses. Reporters, rédacteurs, juristes, analystes en statistiques, bibliothécaires et chercheurs doivent oeuvrer de concert. Il est essentiel de connaître les lois relatives à l'accès aux informations publiques pour savoir quels renseignements peuvent être disponibles dans le cadre de la législation sur la « liberté de l'information » et quels problèmes juridiques risquent de survenir lors de la publication de documents incriminants. Les nouvelles technologies sont d'une grande utilité pour les journalistes. Elles leur permettent de se familiariser en profondeur avec les divers sujets à traiter dans toute leur complexité et, grâce à l'informatisation des dossiers gouvernementaux et à la présence d'une foule d'informations en ligne, leur offrent aujourd'hui le recours au reportage assisté par ordinateur.


Démocratie et journalisme d'investigation


Le journalisme d'investigation doit son importance au fait qu'il peut contribuer à la gestion démocratique des affaires publiques. Il s'inscrit en cela dans le cadre d'une presse considérée comme le « quatrième pouvoir », à savoir d'une presse ayant pour fonction de veiller à ce que les autorités gouvernementales soient tenues responsables de leurs actes en publiant des informations sur les questions d'intérêt public, même si c'est pour révéler des abus ou des crimes commis par ces autorités. De ce point de vue, le journalisme d'investigation est l'un des instruments les plus importants de la presse, par lequel celle-ci contribue à la démocratie. Il relève de la logique des freins et contrepoids des systèmes démocratiques en ce qu'il constitue un mécanisme utile qui permet de surveiller le fonctionnement des institutions démocratiques au sens le plus large du terme, c'est-à-dire les entités gouvernementales, les organisations civiques et les sociétés cotées en bourse.


La place centrale occupée par les médias dans les démocraties contemporaines sensibilise les élites politiques aux nouvelles, en particulier aux « mauvaises » nouvelles qui suscitent souvent des émotions au sein du public. La publication d'informations concernant les irrégularités politiques et économiques peut inciter le parlement et les autorités judiciaires à enquêter.


Lorsque les institutions gouvernementales s'abstiennent de mener des enquêtes, ou que la conduite d'investigations se heurte à des problèmes ou éveille des soupçons, la presse peut les amener à faire face à leurs obligations de reddition de comptes. Après la publication dans la presse de rapports faisant état de dysfonctionnements, de malhonnêtetés et de malversations au sein des instances gouvernementales ou de la société, les journalistes peuvent examiner dans quelle mesure ces institutions s'acquittent de leur mandat constitutionnel de gouverner de manière responsable. En tout état de cause, le journalisme d'investigation a le pouvoir d'influencer les questions brûlantes figurant à l'actualité, en rappelant aux citoyens et aux élites politiques l'existence de certains problèmes. Rien ne garantit, toutefois, qu'une attention soutenue de la presse aboutira à des interventions des organes parlementaires ou judiciaires sous forme d'enquêtes et d'éventuelles poursuites des auteurs de délits.


Le journalisme d'investigation appuie également la démocratie en contribuant à l'information de la population. L'information est une ressource essentielle qui confère à un public vigilant le pouvoir de tenir le gouvernement responsable de ses actes, pouvoir qui se manifeste par le vote et la participation. Avec l'avènement, dans les démocraties contemporaines, d'une vie politique axée sur les médias, celles-ci ont éclipsé les autres institutions sociales en tant que principale source d'information sur les questions et les processus qui affectent la vie des citoyens.


L'accès public


L'accès aux archives publiques et les lois qui imposent que la conduite des affaires publiques se fasse au grand jour sont indispensables aux travaux du journaliste enquêteur. Lorsqu'une censure préalable ou des lois sur la diffamation apparaissent à l'horizon, les organisations de presse se montrent peu disposées à attaquer des sujets controversés en raison des procès coûteux qui peuvent en résulter. Certaines conditions doivent donc être réalisées, dans les régimes démocratiques, pour que le journalisme d'investigation puisse se pratiquer et fournir des informations diverses et complètes.


L'éthique du journalisme d'investigation


Les équipes de journalistes enquêteurs travaillent toutes dans des circonstances différentes, ce qui présente des difficultés pour l'établissement d'un code d'éthique polyvalent ; toutefois, certaines normes sont aujourd'hui généralement acceptées. Les implications légales des actions des journalistes, elles, sont, et de loin, plus nettes que les questions d'éthique : si la loi approuve ces actions, elles sont licites ; si elle ne les approuve pas, elles sont illicites. L'éthique, en revanche, traite de la distinction entre ce qui est juste et injuste, en appliquant certains principes philosophiques pour justifier une ligne de conduite donnée. Toute décision peut être considérée comme éthique, suivant le cadre auquel on se réfère et suivant les valeurs auxquelles ce cadre accorde la priorité. Les journalistes et les rédacteurs doivent déterminer à qui bénéficieront les résultats de leurs reportages.


Si le journalisme est conçu en tant que mécanisme de responsabilité dans un contexte démocratique, la question qu'il faut se poser est celle de savoir si le public bénéficiera des enquêtes de la presse. Quels intérêts le journalisme d'investigation sert-il en publiant certains rapports ? La presse s'acquitte-t-elle de ses responsabilités sociales en révélant les abus ? Quels seront les intérêts touchés pas ces reportages ? Quels sont les droits auxquels il sera porté atteinte ? Le sujet traité relève-t-il vraiment de l'intérêt du public, ou le droit à la vie privée individuelle sera-t-il violé alors que nulle question d'intérêt public essentielle n'est en jeu ?


La plupart des débats sur l'éthique dans le journalisme d'investigation ont été axés sur la méthodologie, à savoir sur la question de savoir si toutes les méthodes sont bonnes pour révéler les abus et les délits. Le mensonge est-il légitime lorsque les journalistes cherchent à révéler la vérité ? Toutes les méthodes sont-elles justifiables quelles que soient les conditions de travail et les difficultés que présente l'obtention de l'information ? Les reporters de télévision peuvent-ils utiliser des caméras dissimulées pour appuyer son article ? Les journalistes peuvent-ils adopter une fausse identité pour obtenir accès à l'information ? Sur ce point, un facteur important dont il convient de tenir compte est que le public semble moins disposé que les journalistes à considérer que tous les moyens sont bons pour révéler les abus et les délits. D'après les sondages, le public réprouve les atteintes à la vie privée, quelles que soient les dimensions publiques des faits publiés. Cette attitude du public est particulièrement révélatrice en une époque où, dans de nombreux pays, la crédibilité de la presse est faible. La presse doit être digne de confiance aux yeux du public : c'est là son capital le plus important. Or, trop souvent, ses actions viennent encore diminuer sa crédibilité. Il faut tenir compte de l'opinion des citoyens qui estiment généralement que les journalistes sont prêts à tout pour pouvoir publier un article. Les exposés qui reposent sur des méthodes douteuses pour l'obtention des informations peuvent avoir pour effet de réduire la légitimité de la presse et le respect du public pour les reportages et les journalistes.


Les questions éthiques ne sont pas limitées aux méthodes. La corruption est également une autre question importante dans le journalisme d'investigation. Elle inclut diverses pratiques allant, de la part des journalistes, de l'acceptation de pots de vin à la suppression de l'information ou au paiement des sources pour l'obtention des informations. Le dommage causé aux particuliers qui peut résulter des révélations faites par les journalistes doit également être pris en considération.


Les questionsrelatives au respect de la vie privée se placent au premier plan des préoccupations, car les activités du journalisme d'investigation se situent souvent à la frontière étroite du droit individuel à la vie privée et du droit du public à connaître la vérité. Il est généralement considéré que la protection de la vie privée s'applique de manière différente aux personnalités publiques et aux communs des mortels.


Il n'existe pas de réponses faciles, toutes faites, aux questions d'éthique. Les codes de déontologie, malgré certains mérites, n'offrent pas de solutions claires et simples applicables dans tous les cas. La plupart des analystes conviennent de ce que les journalistes doivent rester sensibles aux questions telles que l'équité, l'impartialité et l'exactitude. Les reporters doivent constamment se poser des questions d'éthique aux divers stades de leurs enquêtes et être prêts à justifier leurs décisions auprès de leurs rédacteurs, de leurs collègues et du grand public. Ils doivent être sensibles aux intérêts mis en cause et agir dans le respect des normes de leur profession.


Le reportage-enquête en Amérique latine


L'Amérique latine contemporaine offre de nombreux exemples qui montrent combien la démocratie a besoin du journalisme d'investigation et comment celui-ci contribue à une façon de gouverner démocratique. Sans aucune exception, cette forme de journalisme a gagné en force dans tous les pays de la région où la démocratie a progressé au cours des dernières deux décennies. Pratiqué précédemment uniquement dans les publications partisanes et marginales, il a désormais droit de cité dans la grande presse. Nombre de raisons expliquent ce phénomène, en particulier le renforcement des régimes démocratiques, l'importante transformation intervenue dans l'économie des médias, l'existence de publications résolues à révéler des abus spécifiques et les affrontements entre certains organismes de presse et certains gouvernements.


Comme dans d'autres régions du monde, la principale valeur du journalisme d'investigation pour les démocraties d'Amérique latine est qu'il contribue à responsabiliser les instances politiques. Ceci est particulièrement important, vu que la faiblesse des mécanismes sous-tendant la responsabilité a été identifiée comme l'un des problèmes les plus graves auxquels se heurtent les démocraties de la région. La léthargie et l'inefficacité des institutions et leur insensibilité aux besoins légitimes du public ont souvent été citées comme des faiblesses majeures.




L'existence d'organisations de presse résolues à pratiquer le journalisme d'investigation revêt de ce fait une importance primordiale. Même lorsque les autres institutions n'ont pas donné de suite aux exposés de la presse ou se sont abstenues d'enquêter sur les faits, la presse a su maintenir ses allégations concernant les conduites contraires à la loi et à l'éthique, et dans certains cas, a fini par forcer les corps législatifs et judiciaires à passer à l'action.


Le journalisme d'investigation a un pouvoir sans égal pour lier de hauts fonctionnaires à certains crimes ; cependant, il peut aussi induire le public en erreur quant à l'importance des abus qu'il dénonce. C'est une arme à double tranchant : les reportages sur les abus attirent l'attention du public sur des délits et crimes présumés, mais ils peuvent mener à des jugements hâtifs sur la responsabilité des personnes et priver celles-ci des garanties constitutionnelles en place et du bénéfice des voies de droit régulières. La déontologie est, ici encore, d'une importance majeure car, à l'évidence, des accusations sans fondement lancées par la presse peuvent porter préjudice à la réputation de particuliers ou d'institutions.


La corruption gouvernementale constitue le domaine privilégié sur lequel se concentre le journalisme d'investigation dans les démocraties d'Amérique latine. D'autres sujets (tels que la vénalité du monde des affaires et les pratiques illicites du travail) ont beaucoup moins retenu l'attention. De nombreux sondages indiquent que la corruption figure constamment parmi les trois premières préoccupations de la population dans toute la région et l'on peut y voir un effet du journalisme d'investigation et de l'attention qu'il accorde aux abus commis par les instances gouvernementales.


Le cas de l'Amérique latine suggère donc que l'existence du journalisme d'investigation est importante en soi. L'ampleur et l'équilibre des investigations ont également leur importance. La presse oriente l'attention des citoyens et des législateurs sur certaines questions spécifiques, attention que méritent de multiples domaines sociaux et gouvernementaux dans les démocraties contemporaines. Le journalisme d'investigation atteint son maximum d'efficacité lorsqu'il jette ses filets sur un large éventail de sujets.


Silvio Waisbord est professeur adjoint au département de journalisme et des médias de masse à l'université Rutgers, université d'État du New Jersey. Publié dans : Une France en luttes - Par Patricia Tutoy


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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

L'Ancien Premier Ministre de Jean Bertrand Aristide, Yvon Neptune, n'est de Fanmi Lavalas

From: Coffy Jonas <coffyjofl@hotmail.com>

Pétion Ville, le 29 mars 2011

Monsieur Jean-Bertrand Aristide, Représentant National                                                     
Organisation Fanmi Lavalas                                                                                                 
En ses bureaux      

Monsieur le Représentant National                                                               

Votre retour en Haiti est pour moi une des occasions d'oser espérer que la Nation , l'État et les puissants « amis »  se résoudront finalement à se conformer aux exigences qu'imposent les normes démocratiques de construction et d'administration d'un État de droit.  S'astreindre  à cette discipline et responsabilité est un lent et long processus où s'alternent sacrifices et satisfactions. J'en ai pris conscience à un très jeune âge, et je me suis en conséquence toujours efforcé d'agir en cohérence avec mes convictions et mon sens du devoir.

Durant tout le temps de notre collaboration politique, mon unique motivation a été sans cesse de contribuer à jeter les bases d'une Société plus juste et fraternelle, et d'un État plus humain et responsable. Dans toute l'histoire de l'humanité, progrès et développement ont été  toujours et sont encore produits d'organisation de pensées et d'actions. Mon choix de signer mon engagement à participer à la création et la construction  de l'Organisation Fanmi Lavalas a été  en étroite relation avec ma volonté citoyenne de m'investir dans un projet politique qui se voudrait être en rupture avec les conceptions et pratiques traditionnelles. Pourtant, mes quatorze(14) années de promotion de cette rupture ont été exploitées à d'autres fins par  ceux qui ne sont mûs que  par leurs bas et manipulateurs instincts de pouvoir et d'argent, tout en se faisant passer, dans leur discours, pour des apôtres du changement et de l'inclusion de la Majorité pauvre.   
 
Yvon Neptune

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Le passage MPK en KMPK pour un Cap-Haïtien développé.


Le passage MPK en KMPK pour un Cap-Haïtien développé


MPK OU LAMMO, SI YO PA BAN NOU MPK, NAP ceci, NAP cela....................

Voila l'assaut lancé par la grande majorité capoise au CEP après les résultats du premier tour

(5-7 Décembre 2010) et de l'élection du 20 mars dernier.

 

Emotion, euphorie populaire, tout était rangé, planifiée par la population pour faire accepter ce choix qui à leurs yeux constitue une réponse ou encore un rejet de ce qui pourrait constituer les dérives et déboires du quinquennat du président Réné G. Préval et de la vielle classe politique traditionnelle et anti-démocratique symbolisée par la plate-forme présidentielle et gouvernementale INITE et ses alliées. Une plate-forme, une structure politique en plus, qui confirme cette thèse historique: "Chaque président au pouvoir cherchait a créer un chapeau politique légale pour consolider son emprise sur le pouvoir politique."  Des positions ayant de caractère anti-peuple pourraient fait l'objet d'analyses montrant le rejet par la population de l'équipe INITE et ses alliées (197 millions, 163 millions, gestion de l'après 12 Janvier, Clannisation du pouvoir et la kapotisation de la jeunesse Ayitienne par les politiciens etc...) mais nous y sommes pas dans ce chapitre.

 

Comment une population si dépravée, désorientée, contraint de vivre dans l'extrême pauvreté et dans la CRASSE, une société si fragmentée pourrait se livrer à un chanteur, un novice dans la politique, un prétendu immoral accepté et dévoilé, pour le mener vers le CHANGEMENT souhaité et revé depuis l'assassinat de l'Empereur Jacques 1er ? Une question que spécialistes, chercheurs en sciences humaines et sociales, des professionnels ainsi que des politiciens <<RAT DO KALE>> doivent apporter un élément de réponse pour essayer de comprendre ce qui constituait  ''LE VOTE POPULAIRE"

Sa popularité et son discours populisme lié à son choix idéologique de DROITE, Martely  a pu bénéficier le VOTE POPULAIRE qui doit rápido presto symboliser un changement dans tous les structures Etatiques et gouvernementales existantes. VOX POPULIS VOX DEI! Très hostiles au choix économique et gouvernementale du président Préval et ses accolites, les capois(es) n'ont pas baissé le pavillon pour faire respecter leur choix en dépits des rumeurs persistantes, de la psychose de peur régnant avant et après le vote du 20 Mars 2011 dernier.

Le rêve MPK des capois étant réalisé a 67.57% pour Martely, 70.30% pour Polycarpe, 81.80% pour Kenston, selon une approche dialectique, ce rêve devrait être transformé en K P M K (Kenston, Polycarpe, Moise, Kelly) pour aborder les grands dossiers légalo-juridiques de développement du département du Nord en accord avec les nouveaux élus qui sortiront très prochainement de l'élection de Novembre et favoriser l'harmonie qui devrait exister entre les parlementaires du Nord et le bénéficiaire de leur VOTE POPULAIRE qui, selon toutes analyses devraient consolider une majorité parlementaire, vue la situation fragilisante de la majorité au parlement, compte tenue l'insuffisance parlementaires de ''Repons Peyizan'' et l'ampleur historique que devrait joueur la 49ième législature pour la concrétisation du CHANGEMENT prôné par le candidat Martely et accepté par la grande majorité Ayitienne.

L'alliance étonnante et conjoncturelle des sénateurs ESPWA-INITE du Nord pour soutenir le candidat Alternative Polycarpe Westner contre le candidat de la plate-forme présidentielle INITE Marcellus Nawoon qui, aux dires du sénateur Jean Charles Moise, constitue un POISON pour l'avancement des projets de développement dans la région du Nord et la fameuse proposition de bloc parlementaire du grand Nord faite par le président du grands corps, le sénateur Kelly C. BASTIEN pendant la campagne électorale, la bataille des différentes plate-forme politique pour la majorité parlementaire, la majorité fragile de INITE et les différentes ATOMES INDIVISIBLES constatées par le sénateur Beauplan Evallière au sénat de la république, autant de point qui pourraient constituer des éléments de blocage pour la formation du nouveau gouvernement et crée un précédent historique dangereuse pour le fonctionnement de la 49ième législature. A bon entendeur salut!

 Donc, le MPK(Martely, Polycarpe, Kenston) choisi et exigé par la population capoise contre le MPN (Manigat, Pierrot, Nawoon) devrait se transformer en K P M K (Kenston, Polycarpe, Moise, Kelly) pour que le CHANGEMENT prôné par Martely puisse être réalisé et retourner sous forme de services aux électorats capois(es) en assurant un leitmotiv de conscience au sein de ces parlementaires bénéficiaires eux aussi du VOTE POPULAIRE afin de réhausser les valeurs christophiennes perdues et récrée un nouveau concept de "NEG OKAP" qui, depuis ces 20 dernières années avec la complicité ou non de certains représentants capois (Ministres, Directeur Généraux, Parlementaires, Magistrat ect ...) aux différents gouvernements ont vendues pour des pots de vins et des miettes, notre droiture et notre caractère digne d'un capois...HELAS! Malgré leurs potentialités et leurs capacités intellectuelles pour aider à favoriser le développement durable pour un NORD historique et touristiquement développé au profit de la grande majorité toujours marginalisée et maltraitée par la minorité, nombreux sont ceux (les capois cités au dessus ) qui ne voulaient pas ou ne pouvaient pas contribuer, leur bassesse aidant, à la participation d'un département du Nord moderne et ces prétendus "NEG OKAP" malgré leurs accointances politique ne visent que la transformation des conditions de vies de leur famille et alliées personnelles au détriment de la grande majorité.

Richardson SERAPHIN

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Tempête politique à la TNH : Trois employés licenciés à cause des présidentielle.






Haïti-Elections-Média


Tempête politique à la TNH : Trois employés licenciés à cause des présidentielles


Accusé d'être un pro-Martelly actif depuis le début du second tour des présidentielles, le directeur général de la chaîne de service public, Pradel Henriquez, parle d'insubordination pour expliquer le renvoi du rédacteur en chef, Eddy Jackson Alexis et du chef de rubrique culturelle, Josias Pierre, indépendamment de leur opinion politique plutôt favorable à Mirlande Manigat qu'à son vainqueur ; dans la foulée, le très populaire chroniqueur sportif, Patrice Dumont, porte-parole de la campagne de la candidate malheureuse, est également remercié pour abandon de poste






La Télévision Nationale d'Haïti est au centre d'une vive controverse après le licenciement dans un contexte politique délicat de trois employés, dont deux journalistes, qui affirment avoir été victimes d'une "vengeance politique" au lendemain de la victoire de Michel Martelly aux présidentielles, argument rejeté par le directeur général de la RTNH.


Dans une interview exclusive à Radio Kiskeya, Pradel Henriquez, dément avoir mis fin au service d'Eddy Jackson Alexis, de Josias Pierre et de Jacques Innocent à cause de leur position politique favorable à la candidate malheureuse Mirlande Hyppolite Manigat, battue au second tour par son rival.


M. Henriquez soutient avoir adopté, conformément à la loi, les sanctions administratives qui s'imposaient face à trois cas d'insubordination grave. Les employés licenciés auraient, en effet, refusé de dissocier leur appartenance politique de leur devoir professionnel, selon le responsable qui a préféré s'expliquer uniquement sur le dossier d'Eddy Jackson Alexis, rédacteur en chef ces dernières années à la TNH.


Le directeur général accuse M. Alexis d'avoir refusé catégoriquement de contacter le chef de l'Etat élu alors qu'on lui avait confié la tâche d'interviewer lundi soir Michel Martelly et Mirlande Manigat pour des réactions à chaud aux résultats préliminaires du scrutin du 20 mars.


L'artiste l'a emporté avec 67,57% des voix contre 31,74% pour son adversaire démocrate-chrétienne.


Comparant volontiers ce dossier brûlant à une autre affaire qui avait défrayé la chronique, il y a quelques mois, Pradel Henriquez a fait d'une pierre deux coups en annonçant la mise à pied du chroniqueur sportif Patrice Dumont pour abandon de poste.


Mis en disponibilité à sa demande en raison de son rôle de porte-parole de la campagne présidentielle de Mirlande Manigat, le confrère avait été cité à comparaître en justice pour son implication présumée dans ce qui avait été présenté comme un complot destiné à incendier les locaux de la RTNH.


Au micro de Radio Kiskeya, les deux journalistes, révoqués mardi en marge d'une visite de courtoisie de Martelly à la chaîne de service public, ont accusé leur ancien directeur d'être un supporter actif du futur Président. Pour Eddy Jackson Alexis et Josias Pierre, ce parti-pris politique est à l'origine de leur renvoi et avait, durant toute la campagne, entraîné un déséquilibre flagrant entre les temps d'antenne réservés aux deux rivaux en violation de la mission de la Télévision Nationale financée par les contribuables.


Henriquez est également accusé d'avoir eu, lors du premier tour des présidentielles, un comportement professionnel qui laisserait à désirer. Il aurait réservé un traitement de faveur à deux des 19 concurrents alors en lice, le candidat du pouvoir, Jude Célestin, et celui de Lavni, Yves Cristalin.


Revenant sur ce qui lui a été spécifiquement reproché, Eddy Jackson Alexis indique que nonobstant son opinion politique pro-Manigat, il avait tenté en vain de contacter Michel Martelly tout comme sa rivale dans les minutes ayant suivi la publication des résultats du scrutin.


Pour sa part, Josias Pierre souligne que la décision prise à son encontre l'a été tout simplement parce qu'apparemment il avait l'air trop triste sur le plateau de la TNH à l'annonce de la victoire du chanteur de Compas Direct "Sweet Micky". Présentateur de la rubrique culturelle au téléjournal du soir, il dénonce une révocation arbitraire pour son supposé manque de professionnalisme et exprime ses inquiétudes devant une tentative de réinstauration de la "pensée unique" dans les médias d'Etat.


Mercredi, pour sa première sortie publique depuis son triomphe électoral, Michel Martelly avait effectué une tournée dans des stations de radio et télévisions de Port-au-Prince qui s'étaient montrées généralement favorables à sa campagne qui a fait l'objet d'une certaine polarisation médiatique. spp/Radio Kiskeya

Une personne décapitée en présence de la Minustah dans une localité de Pignon.

UN CRIME HORRIBLE A EU LIEU CET APRES MIDI A CERCADY,UNE LOCALITE,HABITATION A PIGNON (NORD). UNE PERSONNE INNOCENTE A ETE DECAPITE PAR MACHETTE PAR LES PARTISANS DU DEPUTE HUDSON NELSON QUI CIRCULENT LIBREMENT A MAINS ARMEES D'ARME DE TOUS TYPE : M1, M16, KADAFI.

ELINOIS, UN PARTISAN MEMBRE DU GROUPE ARME DU DEPUTE HUDSON, A DECAPITE LOMEUS PIERRE ACCUSE D'AVOIR INFECTE L'EPOUSE D'UN RIVERAIN DU CHOLEREA.

LES POLICIERS DE LA ZONE SONT IMPUISSANTS DEVANT LES BANDITS DE HUDSON NELSON ELU DANS LES ELECTIONS.

ET LE PIRE , C'EST QUE CES ACTES ONT ETE COMMIS DEVANT LES AGENTS DE LA MINUSTAH QUI N'ONT PAS REAGI MAIS AU CONTRAIRE ONT PRIS LA FUITE.

JE DEMANDE A MARIO ANDRESOL ET A LA JUSTICE D'INTERVENIR LE PLUS VITE QUE POSSIBLE ET D'ARRETTER LES BANDITS DE HUDSON NELSON. C'EST LA 1ERE PRIORITE DU PROCHAIN GOUVERNEMENT DE DESARMER TOUS LES GANGS Y COMPRIS CEUX DE HUDSON NELSON .

Voici les noms des bandits de Hudson Nelson détenant de lourdes armes :

1)Rousse Delgosto Joseph 2)John Steven Monpoint
3)Camyl Eustache
4)Yclonel Hilaire
5)Clonel Vivil
6)Herard
7)Nanamens
8)Jonas Marcelin...

DE : THIERRY THEODORE
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)