jeudi 28 novembre 2013

Pour que vienne « le dernier jour de la colère !» (Texte de Robert Lodimus)

                   (Extrait : Idées pour une révolution, inédit)

                  « Ils ignorent que les épées sont données pour que personne ne soit plus esclave. » (Lucain) 
                  
Lorsque, au milieu de l'aube fuyante, nous pensons aux masses haïtiennes, la seule image qui se forme dans notre  mémoire, c'est celle que nous inspirent  les conditions inhumaines d'incarcération du poète Jean Cayrol dans les prisons nazies. Elles étaient tellement dures que l'espérance de vie des détenus, en toute logique, ne pouvait pas aller au-delà de trois mois. Pourtant, Cayrol a survécu durant deux ans dans cette galère de cruauté. Sa survie ne tenait pas seulement du miracle divin, mais encore de l'entraide mutuelle et de la solidarité réciproque. « Chaque prisonnier français, raconte Cayrol, m'a donné une cuiller de soupe pendant plusieurs jours, ce qui m'a fait une assiette de soupe. J'ai pu survivre grâce à cela, parce que je pesais trente kilos à ce moment-là. » 

Avec le temps et à partir de ce témoignage, nous sommes en mesure nous-mêmes de comprendre comment les citoyennes et les citoyens des pays défavorisés, comme Haïti, sont arrivés à résister à l'usure malfaisante de la disette criminogène et à survivre dans les jungles apocalyptiques  de l'appauvrissement criminel.  Dans les bidonvilles, les favelas, les quartiers interlopes, les individus ont appris à partager entre eux leurs maigres ressources alimentaires, à se nourrir mutuellement, tant soit peu, à tour de rôle : fractionner les petites portions de riz, de haricots, d'huile, de sel, etc. pour éviter que la faim tenaillante ne les emporte au cimetière les uns après les autres. Dans les ruelles empestantes, les corridors boueux, les « bols bleus » voyagent d'ajoupa en ajoupa, de taudis en taudis. Et avec un élan de générosité intense, inviolable et un sentiment de fraternité intarissable… C'est cette chaîne solide d'assistance mutuelle qui  empêche, jusqu'à présent,  la flamme de résilience des « misérables » de la planète, victimes de l'insatiabilité du « capital subjuguant »,  de s'éteindre brutalement.

L'université, dispensatrice des grands savoirs intellectuels, vulgarisatrice des brillantes connaissances théoriques sur l'évolution de la science et pour le progrès de la technologie moderne multidimensionnelle, a failli à la tâche noble du développement humain. La célèbre formule « E=mc2 » du physicien Albert Einstein, comme on le sait,  a servi à détruire, plutôt qu'à construire… Et, dans bien des cas, à rabaisser l'individu à un niveau  inférieur à celui de la « bête », plutôt qu'à l' « ennoblir ». Les grandes facultés qui scintillent dans les poumons des universités de Harvard Stanford, Tokyo, Toronto, Paris-Sorbonne, etc. classées les meilleures au monde, n'apprennent pas à leurs futurs diplômés de la Haute finance, comme on l'aurait présupposé,  l'art de sauver, d'améliorer la vie des nécessiteux, mais d'exploiter les masses ignorantes au profit du « capital mortifère ». Qui, selon vous,  ont inventé les formules systémiques qui huilent les moteurs économiques des « États rapaces » et qui tablent sur les techniques de l' « appauvrissement des pauvres »?  Où se trouvent les laboratoires qui  permettent aux « scientifiques serviles », pro-impérialistes, de  concocter malignement ces « méthodes inhumaines » d'aliénation et de subjugation? Ils passent leur temps à peaufiner le « mal »… Polir la « malfaisance ». Sculpter la « méchanceté » au millimètre près de la « perfection » ? Les seuls bénéficiaires des nombreuses recherches qui sont effectuées sur les techniques de fructification et de multiplication du « capital » restent et demeurent les 20% d'individus scélérats qui détiennent 80% des richesses de la planète. La dernière « invention maléfique » porte le vocable de « globalisation ». 

Le soir du 12 janvier 2010 où Port-au-Prince s'est désintégré sous la puissance meurtrière du tremblement de terre, les « corporatocrates », pour adopter le concept de John Perkins, se sont frotté les mains. Ils ont vu dans ce terrible malheur qui a fait au-delà de 200 mille victimes, l'occasion alléchante de réaliser des milliards de profits sur le « capital ». Ce serait simpliste, même bête et idiot d'imaginer que les motivations des pays comme les États-Unis, la France, le Canada… accourus sur les lieux du désastre étaient totalement mues par un élan de philanthropie. Pour les « argentivores », les guerres et les catastrophes naturelles recèlent une logique cynique et une « sadicité » sordide: la capitalisation par n'importe quel moyen, à n'importe quel prix, et dans toutes les situations... Même debout sur les cadavres, les « tenants » de l'impérialisme omnivore cherchent, inventent, créent des occasions inusitées pour gonfler la panse de leurs finances.   

L'éducation, couteau à double tranchant, eu égard à son mode d'utilisation, peut donc se révéler un instrument d'asservissement et/ou de conscientisation. Nous évoquons bien ouvertement le rôle précis que l'enseignement universitaire se prédispose, se réserve dans un contexte d'aliénationqui est celui d'une dictature politique – ou de conscientisationqui se réfère au processus d'une révolution quelconque dans l'environnement intra-sociétal… 

En définitive, l'université forme des agents de perpétuation ou de reproduction des « systèmes ». Dans les deux cas, elle devient  l'« échiquier » sur lequel se glissent également – sans vouloir dire complètement – des pions marqués à l'encre invisible du statu quo : préserver ce qui est, sous le fallacieux prétexte de « choix idéal » pour le présent et l'avenir d'une nation… Néanmoins, rien ne peut demeurer statique sur une terre tournante. Les mentalités évoluent. Les besoins se relayent. Les rêves s'accroissent. Les ambitions s'aiguisent. Les fossés inégalitaires s'élargissent. Les « nouveaux maîtres du  monde » sont piégés, juste pour le mentionner… C'est à ce carrefour que les intellectuels progressistes  – considérés comme des déviants  par les milieux conservateurs et réfractaires – tels que Lincoln, Castro, Sukarno, Lénine, Cabral, Trotski, Allende, Sandino, Zapata, Roumain, Alexis…  interviennent pour requestionner, redéfinir le rôle de l'université en tant que « outil » indispensable  de transfert des savoirs effilés, « courroie » fiable de transmission des connaissances aiguisées, et, en conséquence, repenser et adopter un « curriculum prescrit et réel » qui tienne compte des réalités politiques ambiantes, des nécessités économiques latentes, des revendications sociales urgentes, des aspirations culturelles et identitaires… qui émergent de la conscience révolutionnaire du peuple éveillé.  

Cette dimension analytique échappe facilement aux ressources intellectuelles limitées des gens simples qui, en butte aux pressions lourdes des conditions existentielles de la quotidienneté, ne peuvent pas voir au-delà des nuages opaques, derrière lesquels se dissimulent les grands enjeux hégémoniques et néocoloniaux qui orientent, déterminent la politique intérieure et extérieure des « États » riches, kleptocratiques, arrogants, belliqueux... 

Souvent, les individus s'unissent pour s'ériger contre des femmes, des hommes, des familles, des groupes puissants, au lieu de se dresser contre un « système », objet complexe et résistant duquel résulte une dynamique politique et économique savamment inventée et mise en place pour les besoins de la cause de l'impérialisme monopolistique et monolithique. Les « dépossédés » de la terre doivent comprendre que, pour changer leur sort, il ne leur sera jamais suffisant de faire éclater leur colère dans la rue, marcher contre les châteaux et les palais, lancer des pierres contre les vitrines des magasins et les sièges des multinationales, enflammer des pneus sur les chaussées goudronnées, crier « à bas » jusqu'à l'épuisement de la corde vocale. Le grenier politique des pays émergents ou en voie de développement regorge de flagorneurs au service inconditionnel du «capital », et complètement subordonnés, nettement soumis au diktat des « États dominants ». Dans les situations politiques explosives, la communauté internationale qui dirige l'orchestre politique mondial parvient toujours à trouver – et sans difficulté – un « piètre instrumentiste», « un rossignol des bois », un « vilain et médiocre sorbonnard »  pour remplacer un « président fantoche ». Le président américain Franklin D. Roosevelt aurait déclaré ironiquement, en faisant allusion à la bamboche et orgie politiques somozistes : « Somoza est peut-être un fils de pute, mais c'est notre fils de pute… » En 1422, époque lointaine de Charles VII et du duc d'Uzès, pair de France, l'équivalence donnerait : « Le roi est mort, vive le roi…! » De manière cocasse, Somoza hérita Somoza; Duvalier succéda à Duvalier; Kabila remplace Kabila… Et cela, même lorsqu'un poète révolté, comme Rigoberto Lopez Pérez, un 21 septembre 1956 au Nicaragua, décida de sacrifier son art pour accomplir un acte courageux, quoique le geste héroïque fût suicidaire et ultime.  Il assassina le président Anastasio Somoza Garcia et fut abattu sur-le-champ. Poète, il avait 27 ans…

Aucune insurrection populaire, dans un contexte de changement, ne saurait atteindre ses objectifs spécifiques sans bénéficier du soutien d'un secteur de l'armée et de la police.  

En 1789, les militaires se sont rangés aux côtés des insurgés français. Idem, en1917, pour la révolution d'octobre. 7 février 1986 en Haïti, l'observation ne repousse pas la logique…! Car, le « soldat famélique », le « gendarme mal fagoté », le « policier freluquet », tôt ou tard, ils se souviennent que ce sont les corridors sinueux qu'ils doivent longer en zigzagant pour aller retrouver leur épouse ou leur concubine, et leurs enfants! Et, sans surprise, ils refusent d'obtempérer aux ordres…!

Depuis que la talentueuse essayiste Susan George, à l'instar de nombreux autres, nous a révélé  – depuis 1976 –  « Comment meurt l'autre moitié du monde  », nous risquons – par l'inaction, l'immobilisme et la lâcheté – de devenir complices d'un « CRIME GRAVE » : LA DESTRUCTION PROGRAMMÉE DES PAUVRES…     
 
R.L.
 
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"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

mercredi 27 novembre 2013

HAITI : PEUT-ON PARLER D'OFFENSIVE DES BARONS DE LA DROGUE DANS LE NORD???

Les observateurs s'inquiètent des multiples transferts opérés au niveau du Service de la SDPJ (Service Départemental de la Police Judiciaire) dans le Nord. L'inspecteur de police Eddy T. Sylvain, le responsable, son assistant et plusieurs autres officiers expérimentés du Service ont été exilés dans des endroits qui laissent planer des doutes quand au bien fondé de leur transfert.

Si rien n'empêche de transférer un policier dans n'importe quelle commune du pays, faut-il signaler que le personnel du SDPJ/Nord était en conflit avec un gros cartel de drogue de la zone métropolitaine (capitale haïtienne) avec des ramifications internationales et des connections au sein de la Police Nationale d'Haiti. 

On reproche à ces policiers leur décision téméraire de questionner un homme de main de Jean-Baptiste Pierre Ford, Président du Don Bosco Football Club de Pétion-ville. Une décision qui entraina le démantèlement d'un gang de policiers qui assuraient le transport des cargaisons de drogue de Savane Dianne (Saint Michel de Latalaye) au Port du Cap-Haitien. Aussi, ces policiers, assuraient-ils l'exécution sommaire de citoyens indexés par le baron de la drogue établi à Port-au-prince. La dernière victime connue répond au nom de Richardson Coicy.

Dans la hiérarchie de la Police, on reprochait aux enquêteurs de la SDPJ/Nord le fait qu'ils n'avaient pas respecté l'ordre illégal du Directeur Départemental d'alors, le Commissaire Carl Henry Boucher, qui exigeait que Frantz Etienne, alias "Ti Djo", interpellé par la police, soit interrogé par lui, personnellement. Une recommandation qui est contraire aux principes qui régissent le fonctionnement de la PNH. 

A ce moment là, il était bruit dans la deuxième (2e) ville du pays que des hauts-gradés de la PNH avaient de bonnes relations avec le Baron de la drogue Ford et que de forte somme d'argent a été remise pour empêcher que l'homme de main en détention ne révèle des informations compromettantes.  

Il est clair que le transfert de l'inspecteur Eddy T. Sylvain en dehors du département du Nord, dépasse de loin les attributions du nouveau Directeur départemental de la police nationale dans le Nord. Il est le résultat d'une décision venue de hiérarchie supérieure. 

Vu que parmi les huit (8) policiers en fuite, certain avait promis de faire la peau des agents de la SDPJ parce qu'ils les avaient traité sans aucune considération particulière, considérant qu'au début de l'année 2013, un tueur à gage jamaïcain avait tenté d'assassiner un autre membre du SDPJ/Nord, il est clair que la peur de voir l'inspecteur Sylvain être isolé dans une commune éloignée dans l'Artibonite avant de l'éliminer physiquement se justifie.

Comment pourra t-on construire une police professionnelle quand les agents incorruptibles se retrouvent toujours seuls face aux corrompus, aux trafiquants de drogue et aux criminels prêts à leur faire la peau.

Un dossier à suivre!

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle. 
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Pour mieux comprendre toute l'histoire, lisez:

1- Le département du Nord d'Haiti pris au piège du trafic de drogue et de la corruption. (Texte de Cyrus Sibert)

2- Haiti-Drogue : Cap-Haïtien sombre dans la réalité des villes frontalières du Mexique. (Texte de Cyrus Sibert)

3- Flash!!! Le DGPNH Mario Andrésol, attendu au Cap-Haitien dans le cadre du dossier Croissy, ce citoyen kidnappé puis assassiné par des policiers pour le compte d'un baron de la drogue, selon les témoignages d'un membre du gang en détention. (Cyrus Sibert)
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But you can't fool all the people all the time."
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Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

lundi 25 novembre 2013

La manifestation anti-gouvernementale n’aura plus lieu devant l’Ambassade américaine à Tabarre.--

(La manifestation des organisations populaires proches de Fanmi Lavalas initialement prévue devant les locaux de l’Ambassade américaine le 29novembre prochain ne s’y tiendra plus.)

25/11/2013

La manifestation des organisations populaires proches de Fanmi Lavalas initialement prévue devant les locaux de l’Ambassade américaine le 29 novembre prochain ne s’y tiendra plus.

L’annonce a été faite lundi par des responsables de la FOPARK. Ils justifient cette décision par le fait que le 29 novembre les portes de l’ambassade seront fermées en raison du Thanksgiving.

Toutefois, ils se disent toujours déterminés à défiler dans les rues de la capitale pour commémorer le 26e anniversaire du sanglant massacre de la ruelle Vaillant. Ils partiront du Bel-Air pour se rendre au Champ de Mars en passant bien sûr par la ruelle Vaillant, à l’avenue John Brown, Lalue.

SE/LM

http://www.lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=37081&idtypetexte

The fight for justice against corruption is never easy. (Publication de Cyrus Sibert)

Le 14 novembre 2013, Paul Kendrick, un militant américain des droits de l'homme m'envoya ce message: 

"The fight for justice against corruption is never easy. It never has been and never will be. It exacts a toll on our self, our families, our friends, and especially our children. In the end, I believe, as in my case, the price we pay is well worth holding on to our dignity."

Frank Serpico - former NYC police officer who exposed massive internal corruption in the New York City Police Department.
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Cap-Haïtien : L'un des avocats de Cyrus Sibert, victime d'acte d'intimidation.-

Dans la soirée du dimanche 24 novembre 2013, trois (3) individus armés, en uniforme de la PNH (Police Nationale d'Haiti), se faisant passer pour des policiers en service, se sont introduits illégalement à l'intérieur de la résidence de la fiancée de Me Hérode Charnel, l'un des avocats de Cyrus Sibert dans le dossier de diffamation qui l'oppose à Justin Métellus et à Martin Pierre, tous deux représentants du gouvernement au niveau départemental.

Selon les témoignages de la jeune dame présente lors du forfait, les trois (3) hommes, en uniforme de la PNH (Police Nationale d'Haiti), ont demandé pour l'avocat et lui ont dit qu'"ils étaient payés par Cyrus Sibert pour pressurer Me Hérode Charnel qui plaisante avec son procès" et que "Cyrus Sibert leur avait dit qu'il allait mettre leur acte d'intimidation sous le compte de Justin Métellus.", propos rapportés à nous par Me Emmanuel Jeanty.

Nous dénonçons cet acte d'intimidation qui vise à décourager les membres du Conseil d'avocats qui m'aident à trouver justice et réparation après avoir été injustement accusé dans l'attaque à gaz lacrymogène contre les Lycées Philippe Guerrier et Dudit Boukman le 28 octobre dernier.

Une plainte a été déposée en ce sens, ce lundi 25 novembre 2013, au Service Départemental de la Police Judiciaire (SDPJ) de la Direction Départementale Nord de la PNH.

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle/Radio Kontak Inter.

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Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

KANPAY SITWAYEN AN FAVE AYSYEN SENDOMING:---

Nap rele 20 moun nap mande yo chak rele 20 moun tou. Nap di yo rele 202.456.1111 e leu yo repon nap di: It's about the Dominican Republic. We are concerned about the safety, security and future of black Dominicans of Haitian and Caribbean descent. We hope that President Obama is going to so something about apartheid in the Dominican Republic before another genocide happen like the one in 1937 the massacre of Perejil.
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EDITORIAL...Mobilisation anti-Martelly: Aristide rappelé à l'ordre, la FOPARC et MOPOD en difficulté

Il a fallu qu'une petite rencontre de 45 minutes chez le couple Aristide à Tabarre pour que les américains  changent la donne.        

                                        

Aristide a déclaré aux dirigeants de la FOPARC : « vous devez changer le parcours de votre manifestation, sinon Fanmi Lavalas fera une contre-manifestation avec un autre parcours ».Aussi, le 29 novembre prochain, Fanmi an  manifestera à  ruelle vaillant au Centre-ville. La FOPARC et MOPOD seront où? Divergence spectaculaire !                           

 

Dantès Bellegarde éminent intellectuel haïtien, écrivît au début du 20ème siècle un texte sublime intitulé: « Dessalines a parlé ». En 2013, s'il était encore parmi nous, qu'aurait-il  écrit à ceux qui se réclament de l'idéal dessalinien, de pitit Dessalines?                

 

ll écrirait sans doute « le Blanc a parlé »,  non pas, pour faire l'éloge du Blanc mais, pour dénoncer les faux patriotes, les collabos et les restavèk du Blanc dominicain et/ou américain. Que ce soit pour ce qui concerne les 50 millions reçus par une frange de l'opposition haïtienne du secteur avicole dominicain et des services secrets de Santo-Domingo pour déstabiliser l'équipe Martelly/Lamothe ou Aristide dirigé à travers le « Remote control de  Washington »,les citoyens authentiques de la majorité nationale conscients de leur responsabilité envers la patrie commune, doivent se révolter et dire « Halte » aux  étrangers qui divisent la famille haïtienne.

 

Lèw gen grenn Zanno kay òfèv ou pa granmoun tèt ou. Pa fè Bri !

 

Jeudi soir, le numéro 2 du Bureau qui s'occupe du dossier d'Haïti au département d'Etat américain, Joël Danis accompagné de Pamela  white ambassadeur des Etats-Unis, a rencontré le couple Aristide à Tabarre autour de la situation politique qui se développe  actuellement sur le terrain.

 

Au cours de cette rencontre déroulée entre autres, autour de la manifestation du 29 novembre qui devrait avoir lieu devant l'ambassade américaine, des preuves irréfutables sur la dilapidation des caisses de la TELECO, ainsi que des dossiers se rapportant au trafic de la drogue ont été présentés au Président Jean Bertrand Aristide impliquant ses proches collaborateurs qui feront bientôt l'expérience de Fourel Célestin dans les geôles des Etats-Unis.Ces agents des cartels de drogue de la Colombie et ces ex-cadres de la TELECO qui ont fait des versements importants sur un compte bancaire appartenant à une compagnie dans laquelle le Prêtre de Saint-Jean Bosco et sa  femme Mildrède dit Minouche sont actionnaires majoritaires, ont mis les services secrets américains sur la piste d'Aristide. Les nommés Eliobert aka « ED1 », Sergot Persévérance,  Jacques Kétan et Fourel Célestin  ont tout raconté aux services anti-fraude et anti-blanchiment américains et là DEA. « La mafia d'État brassait pour l'ancien Président » pendant sa présidence de 2001-2004.

 

Le pacte violé, le Blanc en colère...                                            

 

Jamais des preuves aussi flagrantes n'ont été présentées auparavant à l'ex-Président Aristide en dépit des rumeurs sur l'implication présumée de ce dernier dans le trafic de la drogue et le blanchiment des avoirs, et ceci malgré les travaux de la commission d'enquête administrative que dirigeait Paul Denis en 2004 qui avait déjà épinglé TITID et sa Bande…

 

Rappelons pour l'histoire que cette commission que présidait Paul Denis avait épinglé Aristide pour détournement de fonds, au point qu'une plainte avait été déposée par le Gouvernement de Transition contre ce dernier par devant un procureur de la Floride. Ladite plainte  avait été annulée par René Préval dès les premiers jours de sa présidence en 2006. Paul Denis s'allie aujourd'hui à Lavalas pour chambarder le tandem Martelly/Lamothe. Hypocrisie ! Eske Aristide pra l bliye Paul Denis ? Nou pa kwè !      

                                                

Le Blanc américain avait accepté le retour d'Aristide dans le souci de garantir une certaine équilibre politique sur le terrain après la prise du pouvoir par Michel Martelly. Jamais, il n'a été question de remettre le pouvoir à Lavalas ni de déstabiliser l'Administration Martelly avant la fin de son mandat de 5 ans. Cette volonté du Blanc d'équilibrer les forces politiques, survient après plusieurs décennies de dépenses inutiles en Haïti pour promouvoir la démocratie dont les résultats sont encore mitigés en 2013.    Aristide avait reçu six (6) Millions USD à son retour, à travers une fondation que dirige Paul Famer pour se consacrer à l'éducation en attendant d'organiser Lavalas au moment venu.   La bande à Moïse Jean-Charles et Timothée Rony a pris Aristide de vitesse avec leur discours « Rache Manyòk ». Ils ont mobilisé la Base sans Aristide.                

 

Aristide pris au dépourvu, est en difficulté. ll se retrouve dans un véritable dilemme. ll doit respecter son pacte avec le Blanc et continuer à satisfaire sa base politique. Moïse et Timothée ne jurent  que par le départ de Michel Martelly porté au pouvoir par le verdict des urnes avec plus de 67 % des votes exprimés. Aristide arrivera-t-il à respecter ses engagements envers« oncle Sam » et rester à l'écoute des humeurs de « dechoukaj » et de « Rache Manyòk » des lavalassiens?

 

A suivre.....    

Marjorie Michèle Thanis

Broward University

Directe infos


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Haïti-technologie: Tournée réussie du Premier ministre Lamothe en Californie

Port-au-Prince, le dimanche 24 Novembre 2013.- Le  Premier ministre S.E.M. Laurent Salvador Lamothe a bouclé le vendredi 22 Novembre dernier,  une tournée couronnée de succès en Californie, où il a pu obtenir le support  de plusieurs investisseurs importants et des entreprises spécialisées dans le développement de la technologie de l'information.

 

Dans son discours d'ouverture de la conférence Dreamforce de Salesforce où il a été le conférencier principal, le Premier ministre Lamothe, aux côtés des ambassadeurs Petra Nemcova et Sean Penn, a invité les entreprises de technologie présentes en la circonstance à investir en Haïti. Le Président-directeur général de Salesforce, Marc Benioff, a accepté de diriger une délégation d'investisseurs potentiels devant visiter Haïti au début de 2014.

 

« Le gouvernement haïtien fait de son mieux pour sortir ses citoyens de la pauvreté extrême. Une façon de le faire est de créer des emplois à travers l'utilisation de la technologie », a déclaré le Premier ministre, avant d'ajouter : « Ensemble, nous pouvons faire d'Haïti un endroit meilleur et une fierté pour le monde entier. »

 

Lors d'une visite à Google, le  mercredi 20 Novembre en cours, le Premier ministre Lamothe a convaincu les dirigeants de cette entreprise  de mettre à jour les images « satellites » d'Haïti à travers leur application Google Earth, ce qui permettra d'afficher une vue plus récente des progrès réalisés dans la relocalisation des sinistrés du 12 janvier, ainsi que l'évolution des projets d'infrastructure.

 

En visitant Facebook, le chef du gouvernement a discuté avec les responsables de ce géant  mondial de la technologie de la possibilité pour qu'Haïti fasse partie d'un nouveau projet de développement appelé « internet.org » destiné à améliorer l'accès à Internet dans le monde.

 

Le Premier ministre a également visité Apple, une multinationale spécialisée dans l'électronique et  l'informatique, qui s'est engagée à élaborer une stratégie e-learning pour les enseignants haïtiens. Cette société a également exprimé son intérêt à travailler avec les universités locales afin de promouvoir le développement des applications ITunes au profit des étudiants haïtiens.

 

Le Premier ministre s'est également entretenu, le vendredi 22 Novembre, avec les dirigeants de la société « TOMS SHOES». Au cours de cette rencontre, ils ont évoqué la possibilité  d'implanter une usine de chaussures en Haïti.

 

Après les visites des sites technologiques, le Premier ministre a assisté à un événement organisé par l'actrice Soleil Moon Frye et Sean Penn dans le but de rencontrer des personnalités et des célébrités afin de  les encourager à investir en Haïti et à profiter des opportunités qui leur sont offertes sur le terrain.

 

 

Bureau de communication

de la Primature

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dimanche 24 novembre 2013

Le discours et les méthodes du MOPOD/LAVALAS sont dépassés.

Le peuple haïtien ne doit pas prendre au sérieux le Discours anti-Américain, anti-Mulâtre et anti-Macoute de Jean-Bertrand Aristide qui se cache derrière le #MOPOD et #FanmiLavalas. En 1990, Aristide avait utilisé le même discours pour manipuler les masses et arriver au pouvoir. Les conséquences économiques de ce discours sur Haiti sont néfastes: Violence politique, destruction (dechoukaj), coup d'Etat, embargo, occupation et mise sous tutelle d'Haiti. Le 21e siècle, est celui de l'ouverture et de l'intégration. On parle de globalisation. Les différents sont réglés par des négociations. L'adversaire est un partenaire éventuel. Les méthodes violentes du #MOPOD et #FanmiLavalas sont dépassées. 

(Cyrus Sibert, RéseauCitadelle) 
reseaucitadelle@yahoo.fr

(Photos de la dernière manif MOPOD/LAVALAS)


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Bagay #MOPOD/#LAVALAS sa se yon "bal chat ak rat".

Yon lè ap rive, tout Lavalas ap manje tout GNB ki nan MOPOD yo. Pa blye operasyon Bagdad.

You Can Be Arrested For Saggin Pants! New Law In Massachusetts

Andre Michel et Moise Jean Charles, Qu'allez-vous faire apres le depart ...

samedi 23 novembre 2013

More lawsuits possible for Fairfield U.---

Published: Wednesday, November 20, 2013

By Meg Learson Grosso
mgrosso@fairfieldminuteman.com
Twitter: @mlearsongrosso

Paul Kendrick said that his four years at Fairfield University taught him that the practice of his faith must include the promotion of justice. "That's what the Jesuits taught me. Why am I such a lone voice in the wilderness echoing back to the Jesuits the social justice values they taught me?" he asked when he spoke to us by phone last week.

Kendrick noted that attorney Mitchell Garabedian, of Boston, who won a $12 million settlement for 24 Haitian boys, after they were sexually abused by Fairfield University alumnus Doug Perlitz, has said he is now bringing suit for at least 27 more former students. Indeed, Garabedian told us there might be even 30 more than that.

Kendrick, who brought the Haitian boys together with Garabedian in the first place, said that before last June's $12 million settlement, he "begged" Garabedian, and the defendants, Father von Arx, President of Fairfield University, the Society of Jesuits of New England, the Oder of Malta, and others, "to provide resources in Haiti to help the victims deal with the trauma of their abuse."

Instead, said Kendrick a lump sum of $12 million was paid out with no provision for mental health services.

Kendrick said he knows of a culturally competent psychologist, who speaks the language, who is ready to set up the center in Cap Haitien, Haiti, when money becomes available.

Further, Kendrick said that paying each victim a lump sum of approximately $350,000, after attorney's fees, was not wise. Nor was putting the money in a Haitian bank, where, he said, the money is not safe.

Kendrick said he doubted anyone would take $350,000 or $8 million of their own money and give it for investment to homeless youths with little or no education.

He worries that giving them the money in a lump sum puts a target on their backs for kidnapping or extortion.

Most importantly, Kendrick would like to see counseling. "It would be a pioneering effort to awaken, educate and counsel the community in Haiti about childhood sexual abuse," he said, adding that counseling would be like a vaccine that could help Haitian community deal with childhood sexual abuse.

The homeless children who depended totally on Perlitz's school for food and shelter were "molested and then discarded back into the streets," he added.

"There is no amount of money that can take away the trauma of being raped," added Kendrick.

"Out of $12 million, they could have set aside $150,000 to help the victims," he said.

Kendrick said that Garabedian did "extraordinary" legal work on behalf of the victims. "He took the ball all the way to the 3-yard line and then fumbled," he said.

We asked Garabedian about that comment, or if he had any intentions of helping to set up a fund, if he would consider one if there is another settlement, if he would invest $350,000 with such youths. Each time, he answered, "I have no comment."

We called Father von Arx for comment and were referred to a university spokesman, who referred us to their attorney, Stanley Twardy of law firm Day Pitney.

We asked Twardy if he would consider setting up counseling in the next settlement, Twardy pointed out, quite rightly, that it was a big assumption to assume that there would be another settlement. "The legal claims are tenuous at best," said Twardy.

Twardy said legal claims in the suit settled for $12 million last June were also "tenuous." We asked why the suit was then settled for $12 million. Twardy said insurance paid the claims and that not all the $12 million came from the university; some came from the other defendants. He would not say what the proportions were.

"The university has worked with the legal system in handling the allegations of those who are victims," said Twardy, adding of the new suits, "It is very premature to talk about settlement."

The lawsuits settled in June, as well as the new lawsuits, allege that Fairfield University and the other defendants were negligent in their supervision of Douglas Perlitz.

Much of the financial support for the school In Haiti was raised through Fairfield University's ministry, and its chaplain Fr. Paul Carrier.

Douglas Perlitz, a Fairfield University alumnus, was their commencement speaker in 1993. He started the school called Project Pierre Toussaint in Cap Haitien, Haiti, and is now serving an almost twenty year sentence in federal prison for the crime of traveling to have sex with a minor.
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Haiti : La violence devant l'Ambassade des Etats-Unis est inacceptable...














Il faut éviter toute catastrophe en empêchant que des extrémistes radicaux de gauche regroupés autour de #FanmiLavalas et de #MOPOD, d'amener la "violence politique" dénoncée par la MINUSTAH, devant les locaux de l'Ambassade des Etats-Unis en Haiti, le 29 novembre prochain.

Car, motivés par des discours de haine sur la couleur de la peau et les missions étrangères en Haiti, les manifestants menés par les Sénateurs Moise Jean-Charles et Dieuseul Simon Desras peuvent commettre des actes irréparables. 


Youtube: "Haiti: L'extrêrne gauche menace l'Ambassade des Etats-Unis.--- NEW BENGHAZI???" http://www.youtube.com/watch?v=MtHQrnQKv0g
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!

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Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
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Le Sénateur Dieuseul Simon Desras voit tristement arriver la fin de son mandat... Faisons de lui un SENATEUR A VIE.


































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