mardi 19 janvier 2016

#HaitiElection2016 : Un 2nd tour Jovenel Moise / Moise Jean-Charles à l’horizon.-

L’annonce officielle de la décision du candidat Jude Célestin de ne pas participer au second tour des élections présidentielles risque d’ouvrir la voie à son remplacement par le 3e candidat sur la liste électorale à savoir Moise Jean-Charles.

Selon des informations recueillies de bonne source, la communauté internationale ne veut pas de gouvernement de transition en Haiti: “Pas de président De Facto”. Toute transition, créera une situation exceptionnelle punie de non reconnaissance du gouvernement établi suivie de sanctions de la communauté internationale.

Toute solution acceptable passe par l’aboutissement du processus électoral en vue d'avoir un président élu démocratiquement. En ce sens, la solution la plus potable est la prolongation du mandat du Président Martelly jusqu’au 14 mai, vu qu’il existe une base constitutionnellement en ce sens, “le président est élu pour 5 ans” et le remplacement de Jude Célestin par Moise Jean-Charles en vue de la réalisation du 2nd tour.

Dans l’éventualité d’une impossibilité de réaliser le scrutin du 24 janvier prochain, la solution envisageable : Les 2 Moise au second tour. Aussi, une solution Jovenel Moise/ Maryse Narcisse n’est pas à écarter, si Moise Jean-Charles adopte le même comportement que Jude Célestin.

Faut-il rappeler que ce scénario est envisageable, dans la mesure où la décision de désistement de Monsieur Célestin est conforme à la loi électorale. Il faudra quand même imprimer de nouveaux bulletins.

En 2009, @reseaucitadelle avait décrit l'exclusion à Labadee.-

‪#‎Haiti‬ : En 2009, @reseaucitadelle avait décrit cette réalité d'exclusion qui suscite aujourd'hui des protestations des villageois contre la station Balnéaire de Labadee d'Haiti : "Colonialisme touristique..."


Oasis of the Seas, un bel événement dans une triste réalité touristique.

(Photo par Hansy Mars)

(Photo par Hansy Mars)

(Photo par Hansy Mars)

Oasis of the Seas, un bel événement dans une triste réalité touristique.

Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. 
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : 

L'arrivée du bateau Oasis of the seas dans le port de Labadie ce 3 décembre 2009, en plus de marquer l'ouverture du cette station balnéaire située à environ 10 kilomètre de la ville du Cap-Haitien fermée pour la construction de son port d'accueil pour un montant de 50 millions de dollars US, cristallise l'exclusion du peuple dans les initiatives de développement du Haïti. Ce jeudi 3 décembre 2009, la population n'était pas informée de l'arrivée du plus gros paquebot dans les cotes de la ville du Cap-Haitien. Dans la 2e ville, les gens s'occupaient de leur activité habituelle. Questionnés sur l'évènement même, à part ces quelques privilégiés habituels qui se donnent pour mission de collaborer à n'importe quelle condition, la majorité des capois n'était pas concernée.

A Réseau Citadelle, même quand nous choisissons de promouvoir le tourisme, nous sommes profondément choqués par cette situation d'exclusion du peuple, qui n'est autre que la marque déposée de l'arrogance d'une élite qui refuse toute stratégie de développement intégré dans pays le plus pauvre de la caraïbe. Cette mentalité primaire et rétrograde a atteint son apogée ce jeudi 3 décembre 2009 à Labadie. Même entre operateurs du secteur touristique, l'exclusion était le principe directeur de l'organisation de l'événement. L'entreprise Lakay Bar Restaurant, principal point d'accueil et de divertissement des visiteurs dans le Nord, n'a pas été inscrite sur la liste des invités. 

L'exclusion est le mal absolu de ce pays. Il y a toujours en Haïti une initiative de récupération des opportunités par des éléments paresseux et sans esprit d'innovation de la bourgeoisie. La mise à l'écart du peuple haïtien, la neutralisation des élus qui devaient œuvrer dans le sens d'une plus large participation, le mépris de la ville dans laquelle ils opèrent au point de ne supporter aucune initiative socioculturelle constituent la règle fondamentale de ce qui ressemble à du ''Colonialisme touristique''.

Après avoir exploité les mines d'or en exterminant les indiens, après avoir instauré une colonie de peuplement dans le but d'enrichir l'Europe au détriment des esclaves noirs, après avoir accumulé à partir de la féodalité post-esclavagiste instaurée pour mieux exploiter les paysans cultivateurs de café et de cacao, une strategie qui a découragé les planteurs  et intensifié l'exode rural, aujourd'hui c'est le tour des opérateurs touristiques avec la même idée d'exclusion, d'exploitation et de mépris de l'autre. Il faut mettre un terme à cet état d'esprit apartheid et raciste basé sur l'idée refoulée du concept de la supériorité génétique d'un groupe d'homme sur le reste de la population. 

Rien n'est plus choquant que de constater qu'un petit groupe de profiteurs puissent installer, dans la métropole du Nord, un système d'apartheid institutionnalisé et symbolisé par l'exploitation des retombés économiques de la station balnéaire de Labadie. Des familles regroupées en clans se sont arrogé le droit d'exclure la population d'une ville reconnue comme capitale touristique du pays. La construction de la route de Labadie qui depuis plus de 25 ans constitue la principale revendication du peuple n'a jamais vu le jour. C'est le cas pour l'Aéroport du Cap-Haitien. Avec la complicité des monopoles de Port-au-Prince, ces profiteurs sans vision ni esprit créatif trouvent leur intérêts dans le blocage de ces projets. Ils constituent les forces d'inertie du Nord abandonné et méprisé par le régime en place. 

Pourtant, la façon la plus directe pour résorber la misère qui règne dans le Nord et créer des opportunités pour les jeunes est l'intégration de la ville du Cap-Haitien dans le développement touristique de Labadie et la construction de l'aéroport de la ville.

Nous vivons avec amertume, l'abandon de la ville du Cap-Haitien par le gouvernement en place. L'absence de plan d'aménagement touchant l'environnement de la ville, les bidonvilles dans les mornes, le système de canalisation, la reconstruction des rues, la délocalisation des marchés, un système de nettoyage et de ramassage des ordures ménagères, une police touristique, le contrôle de l'utilisation des anciennes maisons constituant le patrimoine matériel de la capitale touristique, un effort d'urbanisation et de construction de logements sociaux orientée vers des localités avoisinantes comme la Plaine du Nord, Quartier-Morin, Milot, Acul du Nord, Limonade…

Des monopoles de Port-au-Prince intensifient la colonisation des sites touristiques du Grand nord. Au lieu d'investir dans des projets pour l'aménagement de la zone, ce qui aurait légitimé leur présence dans la région, ils se jettent sur les opportunités en excluant la population.

En ce 3 décembre 2009, les observateurs ne pouvaient pas comprendre l'arrivée du plus gros paquebot du monde dans un section communale de la ville du Cap-Haitien sans la participation des capois. Car dans le temps, les bateaux de croisière étaient pour tout le monde un moyen de se tirer d'affaire. Les bateaux nouvellement arrivés dans la ville organisaient des visites guidées. On accueillait des groupes d'écoliers dans le port et parfois le capitaine du bateau invitait des délégations à monter à bord pour une visite guidée. C'était l'affaire de tout le monde. Inclusivement, on savait que le tourisme était une source de revenus pour tout le monde. Paradoxalement, il y avait de la participation, suivant un esprit démocratique, même au temps de la dictature des Duvaliers.

RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 6 décembre 2009, 16 heures 15.

Cyrus Sibert a témoigné dans le procès des victimes de l'orphelinat Saint-Joseph.-


Souventefois, l'histoire démontre que la lutte pour la liberté passe par l'engagement d'une personne émancipée en faveur du respect des droits et libertés de ses congénères enchainés. Moise (Prince d'Egypte), Toussaint Louverture (Affranchis libre), Martin Luther King, Jr (Docteur malgré la ségrégation raciale), Nelson Mandela (Avocat noir, malgré l'Apartheid), sont autant d’exemples de ceux qui abandonnèrent leur privilège pour défendre les exploités. Ils nous servent de modèle. Ce 18 janvier 2016, Jour de Martin Luther King, j'ai témoigné devant des Honorables juges de la Cour d'Appel de Port-au-Prince en faveur du respect des droits des victimes de l'orphelinat Saint-Joseph. J'ai présenté les anomalies qui existent dans le traitement du dossier Saint-Joseph, trop longtemps paralysé par un accusé influent. Dans la mesure où Haïti est un pays souverain, les autorités haïtiennes doivent faire respecter les règles universelles de protection des enfants sur son territoire. En termes de droit et de liberté, les enfants haïtiens sont égaux à tous les enfants du monde.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
19 janvier 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle

Lisez : http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/2016/01/pour-liberer-me-fritzo-canton-des.html

dimanche 17 janvier 2016

Rappel sur le Dossier Michael Geilenfeld, accusé pédophile.-

“L’arc moral de l’histoire est long, mais il tend vers la justice” Dr Martin Luther King
Photo publiée par Michael Geilenfeld le 20 avril 2015, malgré une interdiction de l'IBESR

1- L’orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91 est lié à l’Organisation pédophile Nord-Américain Man/Boy Love Association (NAMBLA). 
2- M. John Duarte, ancien séminariste, co-dirigeant de l’orphelinat avec M. Michael Geilenfeld, est condamné au Canada pour abus sexuels sur des enfants d’Haïti. 
3- Des pédophiles comme M. Phillips Norris et M. Michael Brewer - poursuivi par la PNH - sont liés à l’orphelinat Saint-Joseph. 
4- Le principal Directeur de l’Orphelinat, soupçonné de viols, d’abus et d’exploitations sexuels des enfants démunis haïtiens, M. Michael Geilenfeld, a vanté son homosexualité devant un juge d’instruction haïtien, devant la justice Américaine, et dans les médias américains. Il a été accusé d’abus sexuels par des orphelins placés sous sa protection à maintes reprises. 
5- Il ne faut pas me méprendre. Etre homosexuel n’est pas preuve de pédophilie. Toutefois, pour qu’un homme puisse abuser sexuellement des petits garçons fréquentant son orphelinat, il doit être d’abord homosexuel. 
6- M. Geilenfeld reconnait que durant 30 ans, des enfants l’ont accusé, au moins à sept (7) reprises, d’abus et d’exploitations sexuels. 

Pour aider l’opinion publique nous tenons à apporter davantage d’éclaircissements:

A- M. Paul Kendrick est un américain moyen, lui-même, victime de pédophilie à sa prime jeunesse. Brisé par ce fléau, il consacre sa vie à lutter contre les pédophiles. Conscient des risques qu’entraine un tel combat, vu que les pédophiles sont très puissants avec des connections et/ou des ramifications à travers le monde, il a acheté une prime d’assurance de responsabilité ou umbrella pour couvrir ses activités de promotion des droits des enfants exploités. En cas d’une action en justice en diffamation contre lui, la Compagnie d’Assurance “Vermont Mutual Insurance Group,” devra assurer sa défense en mettant à sa disposition un cabinet d’avocats et payer des dédommagements lorsque l’occasion se présente. 

B- Le problème est que, les compagnies d’assurances mettent à la disposition de leurs clients des avocats nonchalants qui font juste un travail de représentation. Souvent, ils traitent les dossiers avec négligence donnant ainsi libre cours aux adversaires plutôt agressifs. Ainsi, les avocats de M. Kendrick ont commis l’erreur d’orienter sa défense sur la diffamation ou lieu d’insister sur les abus sexuels sur mineurs. Le jugement secret en absence des victimes haïtiennes libérant M. Geilenfeld le 29 avril 2014, et le témoignage d’un avocat haïtien disant que “pédophilie” (Child molestation) signifie “homosexualité” (lifestyle) en Haïti, présentant de la sorte les juges haïtiens comme des homophobes ou des incompétents qui n’arrivent pas à distinguer “l’infraction d’abus sexuel” du choix sexuel d’un adulte, ont milité contre Monsieur Kendrick. Il est important de signaler que le fait par le juge haïtien de ne pas inviter des victimes, bizarrement, lors d’un procès-pénal en avril 2015, a porté un jury américain composé uniquement de blanc, à blâmer M. Kendrick de négligence. Car, si le juge d’Haiti n’a pas trouvé utile de donner la parole à des victimes haïtiennes, pourquoi lui Américain prend t-il la défense de ces jeunes ?

Nous devons ajouter que :
1) Le procès contre M. Kendrick pour diffamation n’est pas conclu. 
    
2) Si M. Kendrick a été attaqué en diffamation, c’est parce qu’il exige qu’en terme de droit, l’ONG “Heart With Haiti” procure aux enfants haïtiens le même traitement réservé aux enfants Américains. Alors que des avocats haïtiens ont induit en erreur le jury de Portland Maine en déclarant que “abus sexuel” signifie “homosexualité” en Haïti, des avocats de Boston ayant interjeté appel ont découvert un point déterminant qui renversera la situation…“overturn the verdict”. Pour votre gouverne, le jugement contre le défenseur Américain des droits des enfants M. Kendrick est en voie d’être annulé. L’affaire sera classée, faute de juridiction, et il n’y aura pas de 14 millions de dédommagements venus de la Compagnie d’Assurance de Vermont. Et, les habituels magouilles en Haiti ou la production de faux documents ne peuvent pas empêcher la Cour d’Appel de Boston d’adopter cette décision juste et légale.

En addition, le fait que M. Bill Cosby ait intenté une action en diffamation contre des femmes qui l’accusent d’exploitations sexuelles n’a pas empêché la justice américaine de l’inculper récemment pour agression sexuelle sur ces mêmes femmes. La justice ne doit pas se laisser distraire par cette stratégie audacieuse des prédateurs sexuels d’attaquer les victimes ou ceux qui les défendent en diffamation.

3)- L’accusé affirme que l’un des plaignants utilise une fausse identité. Peut-être, de bonne foi, ses avocats utilisent cette information erronée pour intimider la victime. Or, dans la plainte initiale, les anciens de l’orphelinat Saint-Joseph accusent M. Michael Geilenfeld de fabrication et d’utilisation de faux papiers pour faire voyager des enfants. Dans une lettre datée le 6 mars 1991, adressée à l’Ambassade des Etats-Unis, M. Bryan Murphy, co-fondateur de l’Orphelinat Saint-Joseph, a précisé: “In response to the allegations of wrongdoing regarding visas for the boys by Mr Geilenfeld: Consulate officials were notified of the problem of obtaining birth certificates for the street boys. Hence a lawyer was requested. Mr Geilenfeld had an Haitian attorney make application with him for and to receive all birth certificates.”  Il en résulte que, depuis 1991, l’Ambassade des Etats-Unis en Haïti reproche à Geilenfeld d’utiliser de faux documents pour produire des passeports et organiser des voyages d’enfants. 

Exemple 1: M. Geilenfeld a fourni à un enfant haïtien, un faux document au nom de Serge Louima pour voyager aux Etats-Unis, alors que le gosse avait 13 ans. En 2002, l’enfant était encore aux Etats-Unis quand ses parents ont été au bureau d’un officier d’Etat civil de Port-au-Prince, pour lui procurer légalement un acte de naissance conformément au décret du 1er février 2002. De retour en Haiti, en 2003, l’enfant devenu adulte s’est servi des papiers d’identité à lui fournis par sa mère et use de sa vrai identité basée sur sa filiation — sa famille. Lequel de ces deux (2) papiers est faux? Celui produit légalement par la mère ou celui utilisé par l’orphelinat Saint Joseph pour faire voyager le mineur? Combien, d’enfants haïtiens Monsieur Geilenfeld a t-il exporté vers d’autres pays avec de faux papiers? Ils sont éparpillés un peu partout à travers le monde: en Angleterre, en Amérique du Sud et en Amérique du Nord.


Exemple 2: M. Benoit Vital avait voyagé utilisant les pièces d’identité de M. Lafailio Lopaix. En 1995, le Directeur de l’orphelinat Saint Joseph a utilisé l’acte de naissance de Lafailio Lopaix pour produire un passeport délivré par l’Etat Haïtien, en date du 06 février 1995. Ce passeport fut délivré à Port-au-Prince avec date d’expiration 05-02-2000. Arrivé aux Etats-Unis, M. Benoit Vital (Lafailio Lopaix) et d’autres enfants ont porté plainte contre M. Michael Geilenfeld dénonçant ses pratiques d’abus sexuels à l’orphelinat Saint-Joseph. Alors, que la Juge Américaine Me Lorraine H. Weber adoptait toutes les dispositions pour instruire l’affaire, recommandait qu’on place les enfants en maison d’accueil de Detroit (Michigan) pour les suites légales, l’Etat haïtien est intervenu par son représentant, le Consul M. Clausel Rosembert pour réclamer que les enfants soient remis à la personne qu’ils accusent d’être leur bourreau sexuel, M. Michael Geilenfeld : “ There is an orphanage run by the government, but it is over populated. If these children cannot go back to St. Joseph’s Home, we have some concerns for their well-being” peut-on lire dans la lettre de l’avocat de la République d’Haïti à Washington signée par Justin C. Ravitz.
Une manœuvre qui démontre que le directeur de l’orphelinat Saint-Joseph était tellement puissant en Haïti, il a pu pousser le gouvernement haïtien à interrompre une procédure judiciaire de laquelle pourrait jaillir la lumière sur les faits de viols, d’abus et d’exploitations sexuels qui lui étaient reprochés. Suite à ce dossier de 1995 d’autres jeunes ont continué, désespérément, à dénoncer en 2004, 2006 et en 2007 les pratiques d’abus qui régnaient à l’intérieur de l’orphelinat Saint-Joseph. Faut-il signaler que récemment, en octobre 2015, sept (7) nouvelles victimes ont porté plainte contre M. Michael Geilenfeld pour abus sexuels. 

 “L’arc moral de l'histoire est long, mais il tend vers la justice” clame Dr King et paraphrasé par président Obama.

C- Le rapport d’enquête de Homeland Security sur l’exploitation sexuelle des enfants à Saint-Joseph n’a jamais affirmé l’innocence de M. Geilenfeld. Il stipule qu’on ne peut pas le charger pour l’instant “to charge 18 USC 2423 (b) or (c) at this time”. Les praticiens en droit savent pertinemment que ne pas pouvoir “inculper une personne pour l’instant” ne signifie pas qu’elle n’a pas commis l’infraction. On est plutôt dans des considérations d’ordre juridictionnel, temporel, spatial. Il peut s’agir de technicité juridique purement et simplement. Dans ce dossier particulièrement, la loi américaine en vigueur avant 2003, imposait au procureur américain de faire la preuve de l’intention de l’accusé de voyager pour abuser sexuellement des enfants. Les faits reprochés à Geilenfeld jusqu’en 2012 ont été perpétrés avant 2003. La loi n’étant pas rétroactive, on ne pourra pas l’arrêter sur la base de la nouvelle loi “The PROTECT Act 2003” abrogeant l’obligation de la preuve de l’intention du pédophile. Même quand des rapports de l’Ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince présentaient l’orphelinat Saint-Joseph comme une “Maison d’Horreur” (voir le lien plus bas), avant 2003, le procureur américain avait l’obligation de prouver qu’à son départ des Etats-Unis, l’homme envisageait d’abuser sexuellement des enfants en Haiti. Ce qui était difficile ou presque impossible, vu que les prédateurs sexuels sont des chasseurs intelligents et de fins manipulateurs. Or, nous savons que Monsieur Geilenfeld se livre à la destruction de preuves et à des pratiques d’intimidation dans un pays où il n’y a aucun programme de protection des victimes et témoins.

De plus, il existe plusieurs cas aux Etats-Unis où des rapports d’enquêtes ont été remis en question. La Maison Blanche rejette souvent des rapports d’enquêtes judiciaires tout en exigeant une procédure pour violation des droits humains. Un tel rapport ne peut pas exonérer M. Michael Geilenfeld en Haïti. Les faits qu’on lui reproche restent debout en Haïti et doivent être considérés suivant les lois haïtiennes. Le nombre de victimes augmente, elles continuent de réclamer justice. Le cas de « Al Capone », ennemi public #1 aux Etats-Unis illustre bien cette situation. La justice américaine ne pouvait pas inculper le criminel notoire pour ses crimes, ses assassinats et braquages de banques. Il fallait attendre l'enquête de l’Agent spécial du service d’enquête de l’Agence fiscale fédérale (IRS) Frank J. Wilson et du juge James Herbert Wilkerson pour le condamner le 24 octobre 1931 à 17 années de prison dont 11 ans fermes. Al Capone est celui qui a inventé la Mafia telle que pratiquée en 2016, usant de la corruption des policiers, de la justice, des politiciens, ainsi que des menaces physiques pour éviter les témoins à charge, n’hésitant pas à faire exécuter des centaines de personnes, voire des milliers. 
Par contre, il fait aussi mention, dans ce rapport dont 80% du contenu est resté confidentiel, d’une enquête conjointe de la Police Dominicaine et des Agents Fédéraux Américains contre M. Michael Geilenfeld qui serait impliqué dans une affaire de “production d’images pornographiques”. Les jeunes haïtiens n’ont jamais porté plainte contre le Directeur de leur orphelinat pour production d’images pornographiques. Cette plainte serait donc venue de la République voisine où le Directeur de l’Orphelinat Saint-Joseph dispose d’infrastructure d’accueil et de plaisance.

USEmbassyHaiti -1991 : "L'orphelinat St Joseph est une Maison d'horreur":

Comme mentionné plus haut, dans une lettre ouverte de demande de soutien, publiée le 15 mars 1991, des supporters et amis de Michael Geilenfeld ont précisé que “Selon des rapports de l’Ambassade des Etats-Unis en Haiti, l’orphelinat Saint-Joseph est considéré comme une maison d’Horreur”. Le terme “Rapports” (au pluriel) doit interpeller la conscience de toute personne concernée par la protection des enfants. Pourtant, de 1991 à 2014, l’Etat haïtien n’a rien fait pour protéger les enfants d’Haiti. Il fallait attendre l’intervention de Cyrus Sibert (ReseauCitadelle) et de Paul Kendrick (Ignatius Group) en 2011 pour que l’opinion publique soit consciente de cette situation inacceptable et que l’Etat haïtien adopte, partiellement, certaines mesures appropriées.


Heureusement, en mai 2015, le gouvernement haïtien fit appel de la décision irrégulière du Juge Roosevelt Jean Romulus, la considérant comme une menace pour la société haïtienne. Aujourd'hui, si des juges de la Cour d'Appel permettent aux victimes de témoigner librement et examinent le dossier avec patience et professionnalisme, que justice soit faite. 

Faut-il d’additionnelles évidences pour convaincre un homme de haute moralité des souillures de M. Geilenfeld? Les autorités haïtiennes ont le devoir de défendre les enfants d’Haïti. On doit protéger les enfants d’Haïti, de ce ressortissant américain surveillé par la justice américaine et par les autorités dominicaines, en bon père de famille. Dans l’exercice de notre souveraineté nationale, les autorités haïtiennes ont le droit d’instruire cette affaire et d’en apprécier les faits. Les pères et les grands-pères doivent œuvrer pour la mise en quarantaine ou sous contrôle judiciaire de toute personne représentant une menace pour les enfants d’Haïti.   

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haiti 
17 janvier 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle 
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Lisez : GRAND DOSSIER : Haïti, « Terre promise » des pédophiles américains. (Texte de Cyrus Sibert) http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/2015/12/grand-dossier-haiti-terre-promise-des.html

Michael Geilenfeld utilisait de faux documents pour exporter des enfants d'Haiti.-

En 1995, le Directeur de l’orphelinat Saint Joseph a utilisé l’acte de naissance de Lafailio Lopaix pour produire un passeport au profit de Benoit Vital. Sur ce passport délivré par l’Etat Haïtien, à Port-au-Prince, en date du 06 février 1995, avec date d’expiration 05-02-2000, nous voyons la photo de Benoit Vital. Combien, d’enfants haïtiens Monsieur Geilenfeld a t-il exporté vers d’autres pays avec de faux papiers?



vendredi 15 janvier 2016

En 2014 -- Au Costa Rica, un candidat à la présidentielle se désiste… entre les deux tours.-

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 

Johnny Araya annonce, le 5 mars, son retrait du second tour de la présidentielle au Costa Rica. | AFP/EZEQUIEL BECERRA

Johnny Araya, le candidat de la droite au pouvoir au Costa Rica, a annoncé à la surprise générale, mercredi 5 mars, qu'il renonçait à disputer le second tour de la présidentielle, le 6 avril, garantissant ainsi la victoire à son adversaire, Luis Guillermo Solis.

Cette décision sème le trouble dans le petit pays centraméricain, où la Constitution stipule que les candidats officiels à la présidence ne peuvent se désister. Selon les experts, le second tour devrait donc se tenir comme prévu, mais les 4,5 millions d'électeurs costariciens sauront qu'il sera inutile de voter pour Johnny Araya.

« NE PAS DÉPENSER DES MILLIONS »
Dans une brève déclaration à la presse dans un hôtel de San José, le candidat du Parti de libération nationale (PLN) de la présidente sortante, Laura Chinchilla, a précisé avoir pris cette décision en tenant compte des multiples manifestations de soutien reçues par son adversaire centriste. Un récent sondage accordait récemment seulement 20,9 % des intentions de votes à M. Araya, contre 64,4 % à son rival du Parti d'action citoyenne (PAC).
« C'est avec fermeté que je fais connaître ma décision de clore aujourd'hui cette campagne pour la présidence de la République », a déclaré Johnny Araya, 56 ans, au côté de son épouse et de son équipe de campagne.
« La campagne pour le second tour se présente comme très difficile et semée d'obstacles. (…) La prudence recommande de ne pas dépenser des millions en propagande, réunions et meetings. Nous respecterons les dispositions constitutionnelles, mais je m'abstiendrai de toute activité électorale », a-t-il précisé.

« IL FAUT UN VOTE »
Cette décision laisse donc la voie libre à Luis Guillermo Solis, professeur surdiplômé venu sur le tard au premier plan politique. Peu après l'annonce du désistement de Johnny Araya, mercredi soir, des centaines de partisans de cet historien de centre gauche se sont précipités dans ses permanences de campagne dans tout le pays et autour de son domicile de San José.
Ce dernier a toutefois refusé de se proclamer vainqueur et a appelé les électeurs à se rendre aux urnes le 6 avril (le nouveau président du Costa Rica doit prendre ses fonctions le 8 mai prochain). « Je me sens fort honoré que certaines personnes pensent que je suis président du Costa Rica. Je ne le suis pas. Pour le devenir il faut un vote », a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse. Et d'avertir que « le pire ennemi » de la démocratie est l'absention électorale.

Luis Guillermo Solis, le 26 février. | AFP/EZEQUIEL BECERRA

Au cours de la campagne du premier tour, il avait effectué une ascension rapide dans les sondages, au détriment du jeune candidat de gauche José Maria Villalta, initialement donné comme le prétendant le plus sérieux face à Johnny Araya. Au soir du 3 février, il s'était hissé au second tour avec 30 % des suffrages face à l'ex-maire de San José (31 %).
Cet universitaire et ancien responsable du PLN avait quitté le parti en 2005 sur un coup d'éclat, s'affirmant lassé de la corruption et du néolibéralisme qui s'étaient emparés de ses rangs et désireux de retrouver la social-démocratie. Pendant la campagne, il s'est posé en champion de la lutte contre la corruption et de la justice sociale, tout en se montrant pragmatique sur les thèmes de l'éducation, de la sécurité sociale, des retraites et du soutien à la production nationale.

http://mobile.lemonde.fr/ameriques/article/2014/03/06/au-costa-rica-un-candidat-a-la-presidentielle-se-desiste-entre-les-deux-tours_4378312_3222.html

jeudi 14 janvier 2016

[Audio] Haïti-Élections : Jude Célestin ne peut plus faire marche arrière, selon Marie Carmelle Paul Austin.-


14 janvier 2016, 10h 30 a.m | par Diego Charles

PORT-AU-PRINCE, (HAITI) | [Haiti Première/Ouest] — La conseillère électorale Marie Carmelle Paul Austin a indiqué, mercredi, que le candidat à la présidence Jude Célestin du parti Lapeh, n’a pas informé, jusqu’ici, le CEP de sa décision officielle (de participer ou pas au 2e tour de la présidentielle du 24 janvier en cours).

Évoquant un article du Décret électoral, qu’elle a cité, sur le désistement d’un candidat après publication des résultats, la conseillère électorale Marie Carmelle Paul Austin a rappelé qu’ « aucun candidat, s’il est qualifié pour le second tour, ne peut faire le retrait de sa candidature 72 heures après la publication des résultats définitifs du premier tour. »

| « Le Décret électoral fait droit à tout candidat de désister de la course électorale pour n’importe quelle raison. Mais, Marie Carmelle Paul Austin a déclaré que le candidat de Lapeh, Jude Célestin, ne peut plus faire marche arrière, évoquant l’article 99 du décret, stipulant qu’aucun candidat ne peut désister 72 heures après la publication de la liste définitive des candidats agréés ».

Elle a fait ces déclarations pour dire, à sa façon, que le Conseil électoral provisoire est détrminé à organiser le deuxième tour de la présidentielle, le 24 janvier 2016.

| « Il n’est pas question pour le CEP de faire marche arrière ou de sursoir à ses travaux parce que le peuple a déjà été convoqué dans ses comices par le chef de l’État. Et, nous en tant que conseillers électoraux n’ont autres choses à faire que de tout mettre en œuvre pour rendre possibles ces joutes », a fait savoir Marie Carmelle Paul Austin. 

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

#HaitiElections : Strateji kòken, mèt dam, Jude Celestin????

Si rezilta eleksyon 24 janvye 2016 yo soti an favè Jude Celestin, eske w panse li pap prete sèman?

Lè nou fini wè jwèt kòken palmantè Fanmi Lavalas ak G8 yo ki prete seman tankou tout moun, eske nou ka pran nan jwèt kòken Jude Celestin an? Eske w pa wè sa sanble ak Trinidad ki te di li pap al jwe match Panama-a epi lè Ayiti rive sou teren an premye ekip li wè se Trinidad?

Pozisyon Jude la sanble yon strateji pou demobilize Patizan PHTK/NÈG BANNAN nan, yon advèsè ke li paka bat lè li mobilize. 

Si Ayiti te okipe sa Trinidad tap di nan Radyo, li patap pare, li tap chita lakay li jou match la, epi Trinidad tap kalifye sou fòfè.


Eske w ka kwè patizan Jude Celestin pap al vote 24 janvye 2016? Ki garanti w gen ke yo pap prezan bonè bonè nan biwo vòt yo? Si rezilta eleksyon 24 janvye 2016 yo soti an favè Jude Celestin, eske w panse li pap prete sèman? Sonje Jude Celestin pa janm ekri KEP a di li kite Eleksyon an.


mercredi 13 janvier 2016

[Texte retrouvé] : Quand Marie Lucie bonhomme place son mari OPONT au-dessus des juges de la République.-

Quand Marie Lucie bonhomme place son mari OPONT au-dessus des juges de la République.- (Texte de Cyrus Sibert)


A bien suivre la journaliste Marie Lucie Bonhomme sur Radio Vision 2000 à l' "Emission Invité du Jour" de  ce lundi 25 mai 2015, on peut se faire une idée de l'opinion de Pierre-Louis Opont, le Président du Conseil Electoral Provisoire.

Avec un décret électoral inconstitutionnel en main, la famille Opont pense qu'elle est au-dessus des Tribunaux de la République, au-dessus des décisions de justice, au-dessus des antécédents qu'on pourrait qualifier de "jurisprudence électorale" et au-dessus de la volonté du peuple haïtien.

Une opinion erronée qui met à nu les lacunes qui empoisonnent les raisonnements des élites, une opinion fait fi des principes élémentaires du droit et de la démocratie.

Tout d'abord, nous devons rappeler à Madame Marie Lucie Bonhomme Opont que:

1- Son mari, Pierre-Louis Opont, avait organisé des élections en 2010, en acceptant que des candidats participent au processus sans Certificat de décharge. En 2010, il y avait un parlement et une loi électorale dument votée par le parlement. Monsieur Pierre-Louis Opont avait dirigé les élections inclusives avec la participation des tous les comptables de deniers publics qui désiraient y prendre part. Le peuple haïtien avait tranché. On connait la suite… les candidats sans certificat de décharge n'avaient pas remporté les élections.

2- Monsieur Pierre-Louis Opont n'a toujours pas de décharge pour sa gestion du Conseil Electoral Provisoire. Aucune institution de la République n'a pu le questionner sur le scandale des ordinateurs volés au CEP sous son administration. Il a été pourtant désigné à la tête de l'actuel Conseil Electoral comme Président.

3- Madame Opont a raté ce matin une occasion d'apprendre d'un spécialiste en droit que son mari n'est pas un Souverain pontife; que l'institution qu'il dirige est sujet et objet de droit; que sous l'Empire de la famille Opont, il existe encore des lois, des droits universels et des décisions de justice à respecter.

Le danger de la dictature hante encore Haiti. Car, ils sont nombreux les gens éduqués de ce pays qui pensent pouvoir imposer leur volonté sans tenir compte des principes républicains. Si chaque citoyen a le droit d'avoir sa propre interprétation de la loi, il revient à un tribunal et surtout à un juge de dire le mot du Droit. C'est une chose grave de voir Madame Opont, banaliser la décision d'un juge, alors que l'institution que son mari dirige n'a toujours pas fait appel de la dite décision. Il s'agit ici d'une décision d'un juge du Tribunal des référés, ordonnant au CEP d'inscrire des candidats qui par l'inexistence du parlement n'ont pu obtenir décharge.

C'est ce genre de comportement qui énerve les masses et alimente les tensions politiques. Les élites de ce pays utilisent leur opportunité de pouvoir pour faire passer leurs émotions sans tenir compte du cadre républicain.

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haiti
25 Mai 2015
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
 
But you can't fool all the people all the time."
 
 (
 
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
 
) dixit Abraham Lincoln.