mercredi 8 novembre 2017

#Haiti #Vertières : L’analyse de la lettre des Généraux au peuple, démontre leur foi en Dieu.-


#Haiti #Vertières : L’analyse de la lettre des Généraux, adressée au peuple indigène et à l’Armée, le 18 novembre 1803, démontre leur foi en Dieu.- (Texte de Cyrus Sibert)

Comme nous l’avons fait pour la Cérémonie de Bois Caïman, l’anniversaire de la Bataille de Vertières, du 18 novembre 1803, nous offre l’opportunité de reconsidérer les critiques de certains détracteurs d’Haiti, dont des évangélistes qui utilisent le vodou haïtien comme la cause de nos péripéties et du sous-développement économique et social. Ils parlent même de “pacte avec le diable” à Bois-Caïman et à Vertières.

Pourtant, les textes historiques rapportent le contraire. S’il y avait à Saint-Domingue de la sorcellerie, comme dans toute société, la prière des esclaves à Bois Caïman et d’autres pièces historiques prouvent que nos ancêtres avaient foi dans le Dieu du bien, le Dieu Juste, le Dieu de la Liberté, le Dieu des opprimés, le Créateur du ciel et de la terre.

La Bible rapporte que
1- Rachel, la femme de Jacob transportait des idoles de son père Laban : des “théraphim” (Genèse 31 : 19 “Rachel vola les théraphim de son père”).

2- Des membres de la famille de Jacob, le petit-fils d’Abraham, voyageaient avec des dieux étrangers (Genèse 35: 2)

3- Après avoir traversé la mer rouge, les israélites réclamaient un veau d’or pour dieu; (Exode 32:1-14)
« Allez, fabrique-nous un dieu qui marche devant nous. En effet, nous ne savons pas ce qui est arrivé à Moïse, l'homme qui nous a fait sortir d'Égypte. »
- « Voici notre Dieu qui nous a fait sortir d'Égypte ! »

Les peuples sombrent parfois dans l’idolâtrie et le doute. Mais, Dieu n’abandonne jamais son alliance, ses promesses, ni sa miséricorde envers eux.

Ces évangélistes occidentaux, n’ont jamais considéré les écarts du peuple Israël comme un “Pacte avec le diable”. Ils continuent de le considérer comme le peuple élu de Dieu.

Si nous nous éternisons sur ce point historico-religieux, c’est parce qu’il est clair que les colons, ceux qui n’aiment pas notre indépendance et notre grande histoire de peuple unique qui a vaincu les esclavagistes et leur système au point d’imposer au monde raciste la Première République Noire et indépendante de toute l’histoire de l’humanité. Ils sont jaloux et voient en notre épopée la manifestation de la puissance divine. Ce qui fait de nous un peuple élu de Dieu.
Donc, il cherche à nous décourager, à nous faire perdre confiance en notre histoire et en nous même.

Nous vous invitons à lire cette lettre des Généraux chefs de l’Armée Indigène adressée au peuple et à l’Armée, juste après la victoire du 18 Novembre 1803. Ce document historique se trouve dans un musée en Angleterre:


Liberté ou la Mort.
Armée Indigène
Au quartier général du Haut du Cap, le 18 novembre 1803.
Les Généraux chefs de l'Armée indigène.
Au Peuple et a l'Armée.

Citoyens.

La guerre a mort que nous avions décidé de faire contre les ennemis de la Liberté vient de se terminer.

Apres s’être battu avec beaucoup d'acharnement et de pied ferme, l'armée indigène a vu ce soir la victoire se ranger de son coté.

Malgré les spectacles des atrocités commises chaque jour par le général Rochambeau et ses suppots nous n’avions jamais perdu courage, notre foy n'a jamais fléchi.

Vous n'avez jamais cessé de nous soutenir pendant cette horible traversée qui a couté la vie a des milliers de nos frères. Que le Dieu tout puissant qui nous a toujours accompagné les accueille au paradis !
En attendant qu'une déclaration solennelle vienne consacrer notre Indépendance, jurons d'ores et déja de renoncer a la France, de mourir plutot que de vivre sous sa domination.

Fait au quartier général du Haut du Cap, le 18 novembre 1803.

Dessalines, Général en chef
Clerveaux, Vernet, Pétion.

( @ReseauCitadelle / WhatsApp: 509-3686-9669 ) 


Lisez --

1- #Haiti : L’analyse de la prière des esclaves à Bois-Caïman prouve qu’ils se sont adressé à l’Eternel, le Dieu Créateur, du Bien et de la Justice.-
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/08/haiti-lanalyse-de-la-priere-des.html

2- #Haiti : Jistis pou BWA KAYIMAN !!!
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/08/haiti-jistis-pou-bwa-kayiman.html

3- #Haiti : Résultats positifs de notre campagne de réhabilitation et de défense de notre histoire de peuple.-
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/08/haiti-resultats-positifs-de-notre.html

4- What should be taken from our intervention on Radio Grenada Broadcast.-
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/07/what-should-be-taken-from-our.html

vendredi 3 novembre 2017

#Haiti - #PetroCaribe : Pourquoi réagir avant la publication du rapport? Violation de principes et de procédure !

PetroCaribe
Pourquoi réagir avant la publication du rapport? 
Violation de principes et de procédure ! (Texte de Cyrus Sibert)
Les gens intelligents n’attendent pas en silence une mauvaise surprise. Ils prennent l’habitude de tout évaluer durant un processus et réagissent en fonction des choix de procédure, du mode opérationnel et des contradictions.
Par exemple, si un bombardier ennemi décide de violer l’espace aérien d’un pays, il n’est pas nécessaire de le laisser délivrer sa cargaison de bombes avant de réagir. Car, le seul fait de violer le principe de non-violation de l’espace aérien d’un pays, démontre clairement l’intention agressive.
Un exemple plus simple : si ton fils fréquente des criminels, point n’est besoin d’attendre son arrestation par la police avant d’exprimer tristesse et préoccupations.
Le mode opératoire étant capable de déterminer l’intention d’une personne physique ou morale, en ce qui concerne l’enquête sénatoriale sur PetroCaribe, on ne saurait espérer un rapport sérieux avec les biais suivants :
1- Le Sénateur Evalière Beauplan qui avait promis la transparence, évolue actuellement dans l’opacité  la plus totale, en violation du principe de PUBLICITÉ qui caractérise toute oeuvre juste.
- Tout doit-être public, dans la plus grande transparence, en vue de permettre à l’accusé de connaitre la faute qu’il a commise, la loi qu’il a violée, ses droits, et de lui offrir la possibilité d’organiser sa défense.
2- Moins d’une semaine après avoir qualifié le rapport produit par Monsieur Youri Latortue de “travail bâclé”, les Sénateurs Beauplan et Nenel Cassy nous disent qu’ils n’ont rien changé dans le premier rapport. Un fait étonnant qui traduit une conspiration, suivie d’une entente.
3- L’exclusion des sénateurs opposants comme Onondieu Louis, de la commission, prouve qu’un clan politique a fait main basse sur l’enquête sénatoriale.
- Un comportement qui viole le principe du CONTRADICTOIRE qui doit commander toute oeuvre juste.
4- La radicalisation anti-TET-KALE des trois (3) sénateurs Lavalas de la Commission, depuis le Congrès politique de l’Arcahaie, affecte le principe de la NEUTRALITÉ.
5- L’implication de l’ex-Président Jocelerme Privert dans la rédaction du texte final crée un CONFLIT D’INTÉRÊT.
6- La stratégie visant à imposer à l’Assemblée des Sénateurs un document de 400 pages, le jour même de la séance, en vue de les confondre et de les empêcher de découvrir les fautes graves de l'enquête, traduit une arrogance démesurée.
On se demande, si le consortium “Beauplan-De-Youri prend tous les collègues sénateurs pour des cons, des imbéciles, des illettrés et des analphabètes auxquels on peut affliger les traitements les plus dégradants.
Point n’est besoin d’attendre ce document conçu sur mesure, comme arme politique, avant de réagir. Car, le mode opératoire traduit déjà les visées malhonnêtes du “Beauplan-De-Youri”; nous sommes donc face à une #MasturbationPolitikPetroCaribe
Au parlement haïtien, on rapporte l’existence d’un complot entre certains Sénateurs en vue de neutraliser certaines personnalités du mouvement TET-KALE comme Michel Martelly, Laurent Lamothe, des membres du Cabinet particulier du Chef de l’Etat et pourquoi pas le Président Jovenel Moise, lui même. D’ailleurs, des membres du Bureau de Communication du Président du Sénat préparent déjà l’opinion publique en faisant circuler sur les réseaux sociaux un contrat falsifié impliquant Jovenel Moise (COMPHENER S.A.) et Michaël lecorps (BMPAD) dans un projet financé par les fonds PetroCaribe. En bon créole, on parle de “Manje kèk nèg TET-KALE pou kreye plis espas anfavè de palmantè ki gen gwo anbisyon”.
Donc, nous sommes face à des manoeuvres déloyales de certaines personnalités influentes, dans un parlement perverti qui s’obstine à envahir tous les espaces, en violation du principe de la séparation des pouvoirs d’Etat. Ils veulent bien rééditer le coup d’État institutionnel et anti-démocratique de 2016; ils ne veulent que contrôler, directement, le Palais National.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
@ReseauCitadelle

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mercredi 25 octobre 2017

#Haiti - Enquête #PetroCaribe : Et si le Sénateur Beauplan voulait quitter le Sénat par la Grande Porte?

#Haiti - Enquête #PetroCaribe : Et si le Sénateur Beauplan voulait quitter le Sénat par la Grande Porte?

Ce mardi 24 octobre 2017, le Président de la Commission d’Enquête du Sénat de la République d’Haiti sur l’utilisation des fonds PetroCaribe a fait une intervention calculée sur Radio Eclair, au micro du journaliste Luco Désir. En résumé, l’on peut dire que l’homme accusé de manipuler l’enquête à des fins politiciennes par son collègue Onondieu Louis, a voulu rassurer en ces termes : “On ne peut pas me juger avant la publication dudit rapport. Il faut attendre le document avant de m’accuser de quoi que ce soit.”

Une façon de demander aux intéressés de ne pas lui faire de procès d’intention.

Sur ce point, même sceptique, on pourrait le prendre au mot. Car, en réalité, nous ne sommes pas contre le rapport. Nous sommes plutôt contre les manoeuvres déloyales qui entourent l’enquête. D’ailleurs, nous pensons que cette initiative offre aux personnalités accusées à tort sur les médias, la chance de prouver le contraire. Car, les mangeurs d’homme, cela ne manque pas en Haiti.

Cette enquête sur PetroCaribe a permis de comprendre que

1- les fonds manipulés par les ex-ministres et ex-premiers ministres n’étaient pas 3 milliards de dollars, comme disait la propagande mensongère, mais 1.7 milliard sur lequel 1.5 milliard a été décaissé. La majorité du montant total, soit 2.5 millards de dollars, a été empochée par les compagnies d’électricité;

2- les fonds Petrocaribe sont gérés sur une période de 8 ans, de 2008 à nos jours; donc, divers ministres et premiers ministres ont une certaine responsabilité dans leur gestion.
Une vérité qui est contraire aux mensonges qui voulaient attribuer toute la responsabilité à un seul homme, l’ex-Premier Ministre Laurent Lamothe.

3- Aujourd’hui, nous savons qu’avec le montant exact de 1,705,423,180.71, le Conseil des ministres a décidé de financer 385 projets, à partir des fonds Petrocaribe, sous les gouvernements de six (6) premiers ministres, à savoir : Madame Duvivier Pierre-Louis, Monsieur Jean Max Bellerive, Monsieur Gary Conille, Monsieur Laurent Lamothe, Monsieur Evans Paul et Monsieur Enex Jean-Charles.

4- Grace à cette enquête, nous avons pu établir la différence entre fonds programmés, fonds décaissés et le processus de désaffectation opéré par des successeurs. Ce qui a entrainé l’arrêt de plusieurs chantiers, comme le “Marché de Fontamara”.
La propagande mensongère voulait faire croire qu’un homme est parti avec l’argent des projets. Mais, dans le contexte de cette enquête, on a dû trouver les calendriers de décaissement et prouver que cela est impossible, vu que l’Etat n’effectue jamais des décaissements à 100%.

Toutefois, le Sénateur Beauplan a commis l’erreur d’affirmer que son collègue Onondieu Louis, le Secrétaire-rapporteur, ne fait plus partie de la Commission, parce qu’il lui avait adressé une lettre ouverte de mise en garde. Aux dires de Monsieur Beauplan, on peut conclure que ladite Commission est frappée de caducité.
Une circonstance qui réclame un vote de l’Assemblée des Sénateurs en vue de statuer à nouveau sur la composition de la Commission avant de poursuivre le travail. Selon cette déclaration du Sénateur Beauplan, il s'agirait de son Rapport personnel, mais pas celui de la Commission du Sénat.

Nous voulons bien accorder le bénéfice du doute à Monsieur Beauplan. Personnellement, j’aimerais bien voir le contenu de ce rapport avant de crier au scandale. Mais, en politique la perception prime. Or, il est clair qu’au lieu d’aller aux faits, Youri Latortue et Evalière Beauplan utilisent le rapport pour construire une perception avantageuse à leur éventuelle candidature à la Présidence. Pour cela, ils ont construire des narrations diffamatoires autour de faits banals comme une erreur matérielle dans un document, quelques fautes de frappes commises par des cadres d’une administration publique désuète.

Sachant le principe sacramentaire qui recommande de confier des enquêtes uniquement à des personnes neutres et non fanatisées;
Considérant que même dans la recherche des témoignages, il faut toujours s’assurer qu’il n’existe aucun lien sentimental de parenté, d’amitié ni d’intérêt, capable d’influencer et d’hypothéquer le principe de neutralité de la justice;
Tenant compte de la persistance de cette pratique voulant toujours écarter certains membres de la Commission d’enquête dans le but d’en faire une affaire personnelle de président (Youri Latortue, d’abord et ensuite, Evalière Beauplan) avec l’immiscion de personnes externes, économiquement ou politiquement motivées comme Madame Youri Mevs et Monsieur Jocelerme Privert, dans la rédaction du rapport final;
Nous continuons d’être sceptique et attendons que l’Honorable Sénateur Evalière Beauplan nous étonne.

En ce sens, on peut comprendre les réactions du Sénateur Onondieu Louis qui se voit traiter en figurant dans une enquête Sénatoriale menée par une Commission parlementaire dans laquelle il a été élu secrétaire-rapporteur.

Aussi, est-il important de signaler que ce mardi 24 octobre, le Sénateur Beauplan a exprimé des doutes sur l’aboutissement judiciaire de son rapport. L’a t-il conçu en conséquence? Les policiers et les enquêteurs, le savent très bien : L’une des façons de protéger un ami impliqué dans une infraction ou un scandal, est de construire un rapport bancal, en vue de rendre la tache facile aux avocats de la défense.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 octobre 2017
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dimanche 22 octobre 2017

#Haiti : Les premiers résultats positifs de la gouvernance @MoiseJovenel.-

Après environ huit (8) mois au pouvoir, malgré les manifestations violentes des éléments négatifs de la classe politique — les anarco-terroristes et les anarco-pustchistes, presque tous les indicateurs conjoncturels économiques sont en hausse. Ce qui signifie une bonne performance de l’administration du Président Jovenel Moise et du Premier Ministre Lafontant.- #LePepApPranNot

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INSTITUT HAÏTIEN DE STATISTIQUE ET D’INFORMATIQUE (IHSI)

INDICATEUR CONJONCTUREL D’ACTIVITE ECONOMIQUE AU TROISIEME TRIMESTRE 2017 (BASE 100 EN 2007-2008)

= HAUSSE DE L’ICAE GLOBAL =

L’Indice Global de l’Indicateur Conjoncturel d'Activité Economique (ICAE) est estimé à 151.0, au troisième trimestre (Avril - Juin) de l'exercice fiscal 2016-2017, contre 145.0 au troisième trimestre de 2015-2016, soit une croissance de

4.2 % en rythme annuel. En termes cumulatifs, d’octobre à juin, l'ICAE-Haïti a augmenté de 2.1 %. Cette évolution résulte de la tendance haussière des trois grands secteurs de l'Economie.

Analyse de l’ICAE du Secteur Primaire :

L’ICAE du secteur primaire a crû, en glissement annuel, de 3.9 % au 3e trimestre de l’exercice 2017. Cette tendance positive est consécutive à l’accroissement de ses deux composantes, en l’occurrence : la branche agricole (+4.0 %) et la branche Activités Extractives (+3.6 %). La variation annuelle cumulée sur les neuf mois de l’exercice d'octobre à juin a atteint une décroissance de 1.7 %.


Agriculture :

Contrairement aux deux premiers trimestres, l'ICAE de la branche agricole a affiché une hausse annuelle de 4.0 % au troisième trimestre de l'exercice 2016-2017. Cette performance peut être imputée, selon la CNSA, à une Campagne de Printemps relativement bonne, et aux nombreuses interventions faites dans le secteur après l’ouragan Matthew. Néanmoins, en valeur cumulative, sur les neuf mois d'octobre à juin, cette branche a accusé une baisse de 1.7 % en comparaison aux neuf premiers mois de l'année dernière.

Activités Extractives :

L'ICAE des activités extractives, a connu une croissance de 3.6 % en glissement annuel. Cet accrois- sement de la branche est compatible à l'évolution de la Construction. La variation cumulée d'octobre à juin est de -2.4 %.

Analyse de l’ICAE du Secteur Secondaire :

Comparé au troisième trimestre de l'exercice 2016, l'ICAE du Secteur Secondaire a légèrement progressé de 0.8 %. Ceci traduit une baisse du rythme de croissance par rapport à la même période de l’exercice passé où le taux de croissance était de 5.9 %. C’est surtout le secteur de la Construction qui est à l’origine de la légère hausse enregistrée, car les autres composantes du secteur secondaire ont affiché une tendance baissière. La variation cumulée d’octobre à juin est de 2.1 %.

Industries Manufacturières :

L’Indice de la branche des industries manufacturières, au cours des trois mois avril à juin de l’exercice 2017, a diminué de 0.8 % en glissement annuel. Cette variation négative résulte d’un comportement différencié des branches constituant le secteur manufacturier. En effet, la branche Alimentation ainsi que celle des minéraux non métalliques ont évolué à la hausse, tandis que les autres branches : Textiles, Papier Edition et Imprimerie, Produits chimiques et Ouvrages métallurgiques ont accusé une tendance à la baisse. En termes cumulatifs, d'octobre à juin l'indice a augmenté de 1.4 %.

Construction :

L'ICAE de la Branche Construction au troisième trimestre de l'exercice 2017 a connu une hausse en rythme annualisé de 6.6 %, comparativement à la même période de l'exercice antérieur. Cette augmentation est compatible avec l’accroissement de la quasi totalité des matériaux de construction rentrant dans le processus de calcul de cet indicateur. La variation cumulée sur les trois trimestres de l'exercice est de 4.6 %.

Electricité et Eau :

L'ICAE de la Branche Production et Distribution d'Electricité et Eau a subi une contraction en glissement annuel de 1.1 % au troisième trimestre de l'exercice 2017. Cette tendance négative est consécutive à une évolution contrastée des deux sous-branches. La branche Production et Distribution d'Electricité, dont la pondération est la plus élevée, a baissé de 2.9 %, alors que celle de l'Eau a augmenté de 11.9 %. La variation cumulée des neuf premiers mois a, dans l'ensemble, progressé de 1.2 %.

Analyse de l’ICAE du Secteur Tertiaire :

L'Indice du secteur tertiaire a contribué grandement à l'augmentation de l'ICAE global au troisième trimestre de l'exercice 2017 avec une croissance de 6.3 % en rythme annuel, soit une contribution de 3.3 %. Toutes les branches du secteur des services ont affiché une tendance à la hausse. En valeur cumulée, l'ICAE du Secteur tertiaire a progressé de 2.8 % sur les trois premiers trimestres de l'exercice 2017.

Commerce :

L'ICAE de la branche Commerce est évalué à 148.0 au 3e trimestre de l'exercice 2017, contre 144.2 au cours de la même période de l'exercice 2016, réalisant ainsi une croissance, en glissement annuel, de 2.7 %. Cette évolution positive est consécutive à un accroissement du commerce formel (3.5 %) et du commerce informel (1.6 %). En comparant les trois premiers trimestres de l'exercice à ceux de l'exercice antérieur, la croissance cumulée du secteur commerce reste toutefois modérée, soit 0.9 %.

Restaurant et Hôtel :

La branche Restaurant et Hôtel a connu une croissance en rythme annuel de 5.4 % au troisième trimestre de l'année fiscale 2017, contrairement à la baisse de 9.1 % enregistrée au deuxième trimestre de la même année. Ce résultat peut être expliqué, entre autres, par l'augmentation substantielle du chiffre d'affaires des entreprises de la branche. En valeur cumulative, l'ICAE des Restaurants et Hôtels a atteint d'octobre à juin une progression de 2.1 %.

Transports et Communications :

L'ICAE de la branche Transports et Communications a enregistré, au 3e trimestre de l'exercice 2017, une croissance annuelle de 3.4 %, contre 5.3 % à la même période de l'exercice 2016. Cet accroissement est lié aux effets combinés des principales composantes de la branche : Transports (3.1 %) et Communications (3.8 %). La hausse cumulée d'octobre à juin est de 4.3 %.

Intermédiation Financière :

L'Indice de l'ICAE de la branche d'Intermédiation Financière a fait un bond exceptionnel, passant de 141.5 du 3e trimestre de l'exercice 2016 à 320.3 au troisième trimestre de l'exercice 2017, affichant ainsi, un glissement annuel de 126.4 %. Cette hausse resulte particulièrement de l'accroissement du sous-secteur des Banques Commerciales, lesquelles ont accusé une forte augmentation au niveau des "Autres Revenus". En termes cumulatifs, cette branche a atteint une croissance de 17.7 % sur la période d'octobre à juin de l'exercice 2017.

Autres Services Marchands :

L'ICAE de la Branche "Autres Services Marchands", regroupant l'Immobilier, la Santé et l'Education, a connu, en glissement annuel, une croissance de 3.0 % au 3e trimestre de l'exercice 2017. En valeur cumulée, l'Indice des "Autres Services Marchands" a atteint 2.9 % de croissance sur la période d'octobre à juin de l'exercice 2017.

Services Non Marchands :

L'Indice des Services non Marchands a enregistré au cours de cet exercice un taux de croissance de 2.0 % en rythme annuel, contre 5.1 % comparé à la même période de l'année antérieure. La variation cumulée sur l'exercice 2017 d'octobre à juin est de 1.8 %.

Contribution des Secteurs à l’évolution de l'ICAE au troisième trimestre 2017 :

En résumé, les contributions des branches à l'évolution de l'ICAE Global au troisième trimestre de l'exercice 2017 sont ainsi réparties :

a) de manière positive : Agriculture (0.60 %); Activités Extractives (0.01 %), Construction (0.41 %); Commerce (0.71 %); Restaurants et Hôtels (0.02 %); Transports et Communications (0.62 %); Service Financier (1.81 %); Autres Services Marchands (0.13 %); et Services non Marchands (0.04 %);

b) de manière négative : Activités de Fabrication (-0.18 %); Electricité et Eau (-0.01 %).


https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/posts/10156868032154478

Voir Rapport : http://www.haitilibre.com/docs/Icae_3etrim16-17.pdf





#Haiti - #Petrocaribe : 3 milliards ou 1.7 milliard de dollars?...Premier mensonge dans le rapport du Sénat.-

Les 4 Sénateurs Lavalas de la Commission
#Haiti - #Petrocaribe : 3 milliards ou 1.7 milliard de dollars?...Premier mensonge dans le rapport du Sénat.-

Selon les dernières déclarations du Sénateur Nenel Cassy, membre influent de la Commission sénatoriale d'enquête sur PetroCaribe, le rapport sur l’utilisation des fonds Petrocaribe fait état de trois milliards de dollars américains qui auraient été gaspillés.

Alors qu’une profonde analyse du dossier ainsi que des projets exécutés a démontré que le montant global programmé dans le cadre du programme vénézuélien est de 1,705,423,180.71 de dollars US , tandis que le montant global payé (décaissé) pour tous les projets est de 1.4 milliard, et non trois (3) milliards tels que tente de le faire croire l’élu des Nippes qui a parlé de “rapport du siècle” lors de sa récente intervention au micro de la presse.

Le Sénateur Cassy, voulait-il faire allusion aux 2.5 milliards de dollars U.S. encaissés par les fournisseurs d’électricité taxé de “Groupe Blackout” par l’administration Moise/Lafontant?

Ce sénateur zélé de Fanmi Lavalas devrait au moins avoir le courage et la décence d’expliquer au peuple que ce montant de 2.5 milliards de dollars a été versé directement par le BMPAD aux comptes de ses amis et mécènes du secteur de l’énergie, qu’il n’a pas été géré par les ministres et Premiers Ministres.

Cette confusion calculée et orchestrée par de puissants groupes d’intérêts liés à Lavalas et à INITE met en perspective le gros complot visant à faire des ministres et premiers ministres des boucs émissaires afin de mieux cacher au peuple les vrais bénéficiaires de la majorité des fonds petrocaribe, conçus depuis le Président Préval pour enrichir un secteur bien déterminé : les oligarques haïtiens.

Car au total, avec le montant exact de 1,705,423,180.71 , le Conseil des ministres a décidé de financer 385 projets, à partir des fonds Petrocaribe de 2008 à 2016, sous les gouvernements de six premiers ministres : Madame Duvivier Pierre-Louis, Jean Max Bellerive, Gary Conille, Laurent Lamothe, Evans Paul et Enex Jean-Charles.

Ce sont ce genre de ”mensonges tactiques”, bien calculés qui rendent septiques les personnes concernées par ce qui devrait-être une enquete pour faire la lumière sur l’utilisation des fonds PetroCaribe. Car, il n’y a aucun doute que le Sénateur Nenel Cassy qui se connait très bien en chiffres, peut établir la différence entre 1.7 milliards et 3 millards. 

On ne peut que se demander si “Le rapport du siècle” dont parle le Sénateur Cassy ne sera pas “Le mensonge du siècle” purement et simplement.

“Vous voulez enterrer un dossier. Créez une commission ! “ disait l’homme politique français, Georges Clémenceau.

Les Commissions parlementaires constituent le meilleur moyen pour se moquer de la vérité.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
22 octobre 2017
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vendredi 20 octobre 2017

Man who accused orphanage founder seeks lawsuit dismissal

Paul Kendrick
Man who accused orphanage founder seeks lawsuit dismissal.- https://t.co/a8m5oPXSDN

By David Sharp | AP October 20 at 3:44 PM

PORTLAND, Maine — An activist being sued for defamation over his claims that a Haiti orphanage founder is a serial pedophile contends the lawsuit violates a Maine law that protects residents from meritless suits that aim to chill First Amendment rights.

Lawyers for Paul Kendrick asked a state judge to dismiss the lawsuit, saying his activism aimed at generating attention on behalf of abused orphans is protected speech.

Kendrick said Friday that state law prevents institutions from using costly lawsuits to stymie free speech intended to petition the government.

“Every time I’m shouting from the rooftops, my intention is to garner the support of the public and law enforcement to do something about this,” he said.

The defamation litigation has been dragging on for years. Orphanage founder Michael Geilenfeld and a U.S. charity, Hearts With Haiti, first sued Kendrick in 2013.

FILE - In this July 9, 2015 file photo, activist Paul Kendrick of Freeport, Maine, poses outside U.S. Bankruptcy Court in Portland, Maine. Lawyers for Kendrick asked in October 2017 that a defamation lawsuit filed by orphanage founder Michael Geilenfeld and U.S. charity, Hearts With Haiti, be dismissed. (Robert F. Bukaty, File/Associated Press)

A federal jury awarded $14.5 million to Geilenfeld and Hearts with Haiti despite testimony from seven men who said they were sexually abused as boys. But the verdict was overturned after a U.S. appeals court ruled that a federal courtroom was the wrong jurisdiction.

Now attorneys for Geilenfeld and Hearts with Haiti are suing in a state courtroom, bringing essentially the same allegations against Kendrick as before.

The state law Kendrick refers to is known as the anti-SLAPP statute. The acronym stands for Strategic Lawsuit Against Public Participation. The law is being used increasingly in defamation lawsuits, said Dmitry Bam, a University of Maine Law School professor.

“The court has to make an assessment, a quick look on the merits, and get a sense whether the claim is frivolous or being used aggressively to deter what may be lawful conduct,” he said.

The law firm representing Geilenfeld and Hearts With Haiti had no immediate comment.

The lawsuits claimed Kendrick made unsubstantiated accusations that defamed Geilenfeld and cost the charity several million dollars in donations. Geilenfeld also blames Kendrick’s campaign for his 237-day imprisonment in Haiti. The charges were later dismissed.

Kendrick, who helped form the lay group Voice of the Faithful at the height of the clergy sex-abuse scandal, contends more Haiti men have surfaced after the federal civil trial and are willing to testify that they were sexually abused. There are more than a dozen victims, most of whom will travel to Maine to tell their stories, he said.


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jeudi 19 octobre 2017

Les oligarques d'Haiti.- (Texte de @CyrusSibert)

Les oligarques d'Haiti.- (Texte de Cyrus Sibert)

La situation économique et politique en Haiti ressemble à celle des anciennes républiques soviétiques comme l’Ukraine, la Russie, la Georgie et la Biélorussie dominées par des oligarques. En Haiti les oligarques sont des anciens Chefs d’Etat, des parlementaires influents et surtout les corrompus de la bourgeoisie anti-nationale ou anti-peuple.

Viendra le jour d’une “presse normale” en Haiti, capable d’exposer les manoeuvres de corruption et de trafic d’influence pratiquées par ces acteurs qui empêchent aux pays d’avancer.

Il faudra faire la lumière sur les opérations de privatisation des entreprises de l’État comme la “Centrale Electrique de Varreux”, “Ciment d’Haiti”, “Minoterie d’Haïti”…”les Contrats de production de l’énergie électrique”.

N.B.: Un oligarque est un membre d’une oligarchie, classe dominante liée au gouvernement d’un pays. Ce sont des personnalités de premier plan du monde des affaires, en lien avec le pouvoir politique, qui se sont enrichies à la faveur des privatisations fondées sur la corruption dans les plus hautes sphères politiques et le détournement d’argent, voire de crimes contre le peuple lésé dans le pillage capitaliste des biens publics. Elles sont souvent liées au crime organisé.

Il faut les appeler par leur nom : Des oligarques haïtiens!

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mardi 17 octobre 2017

#Haïti : La diplomatie haïtienne, est-elle anti-TETKALE?-

La tentative d’incendie de pompe gazoline pour provoquer une explosion massive dans un quartier populeux, est un acte terroriste
#Haïti : La diplomatie haïtienne, est-elle anti-TETKALE?- (Texte de Cyrus Sibert)

Il existe un problème sérieux dans la diplomatie Haïtienne.

Quand TET KALE est au pouvoir, elle est passive, elle n’apporte aucune solution diplomatique pour aider le pouvoir politique à sensibiliser la communauté internationale face aux agissements anti-démocratiques des anarcopopulistes, anarcoputchsites et les manifestations violentes des anarcoterroristes.

Ce fut le cas sous la présidence de Michel Martelly et nous vivons actuellement la même situation avec le président Jovenel Moïse.

Pourtant, quand il fallait organiser le départ du président Martelly, le 7 février 2016 et la prise de pouvoir de Lavalas avec le sénateur Jocelerme Privert, la diplomatie haïtienne avait joué un rôle déterminant auprès de l’OEA. Aussi, fut-elle très efficace pour convaincre la communauté internationale à accorder plus de temps au président de facto Jocelerme Privert, en violation de l’accord de 120 jours qu’il avait signé.

Sachant que Jean-Bertrand Aristide a toujours utilisé les consulats, les ambassades d’Haïti et même le Ministère des Affaires Etrangères pour atteindre ses objectifs politiques, on se demande si la diplomatie haïtienne, n’est pas anti-TET-KALE?

Il suffit de réviser les stratégies du Ministre Fritz Longchamp quand il fallait supporter Monsieur Aristide dans sa lutte contre les militaires putschistes pour comprendre que l’indifférence actuelle de la diplomatie haïtienne n’est pas innocente.

Le Président Jovenel Moïse laissera t-il les anarcoputchistes atteindre leur objectif de déstabilisation sans sensibiliser la communauté internationale sur leurs pratiques antidémocratiques en violation de la Charte démocratique des Amériques?

Il est temps que cette situation soit présentée dans les forums internationaux pour que des pressions internationales et même des sanctions soient adoptées contre les agitateurs et leurs supporteurs du secteur privé des affaires?

On a l’impression qu’une cinquième colonne paralyse les mécanismes de défense des pouvoir TET-KALE.

Le principal rôle de la diplomatie haïtienne doit-être d'accompagner le processus démocratique.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
17 Octobre 2017 (Jour de l’Assassinat du Père Fondateur de notre Patrie)
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#Haiti : Recentrons le débat sur l’électricité.- (Texte de @CyrusSibert)

#Haiti : Recentrons le débat sur l’électricité.- (Texte de Cyrus Sibert)

Les affrontements entre Dimitri Vorbe et nous, pouvaient être évités. Car, en soulevant la nécessité pour la bourgeoisie haïtienne d’investir dans la production nationale, la collecte et le traitement rentable des déchets, l’agro-industrie, le transport et autres, nous n’avons cherché qu’à attirer son attention sur les potentialités de ces secteurs pour le bien-être généralisé au niveau national, et bien sûr, dans une logique de gain sur le capital investi.

D’autant plus que récemment, les Vorbe étaient sur Radio Scoop FM, vantant leur amour pour Haiti et leur caractère de Groupe National travaillant uniquement avec l’Etat haïtien, comme client, constructeur de la Grande Rue de la Capitale haïtienne.

Trop arrogant parce que trop longtemps bénéficiaire de la puissance publique, à la faveur du pouvoir politique, durant les 25 dernières années, Dimitri Vorbe n’avait pas réalisé qu’il s’agissait d’une reconnaissance tacite de la contribution de son Groupe dans le développement national pour laquelle il suffisait de répondre : “Ce sont des idées intéressantes qui méritent d’être approfondies”.

Il a commis l’erreur de croire pouvoir nous traiter de la même manière qu’il a l’habitude de le faire pour dissuader les journalistes qui posent des questions embarrassantes : intimidations, un Call au Patron de média pour le menacer de lui couper les vives, injures et mépris.

Avec nous cela n’a pas marché et cela ne marchera jamais. Car, si nous sommes toujours prêts à discuter avec tout le monde et même à amender notre opinion sur un sujet, jamais, personne ne pourra nous intimer l’ordre de changer notre position. Si l’argent fait la fortune des riches, notre liberté d’opinion est notre richesse; elle fait de nous l’homme libre que nous sommes.

En effet, nous pensons que les investisseurs haïtiens doivent comprendre que le succès de la République Dominicaine est basé sur des investissements de la bourgeoisie locale dans des secteurs qui ne rapportent pas beaucoup à court-terme, ni en fonction du rendement sur capital, mais qui globalement peuvent transformer leur pays en espace vivable, habitable, afin d’attirer plus de capitaux étrangers et de produire 13 milliardaires dominicains.

Malheureusement, la logique du 1000% de bénéfice paralyse les entrepreneurs haïtiens. Même quand la recherche du maximum de profit possible dans un système capitaliste est compréhensible, dans un pays en difficulté comme Haiti, cette logique est antipatriotique.

Nous n’avons aucun intérêt à vouloir détruire un groupe d’investisseurs haïtiens. Pour nous, tout le débat sur l’électricité doit se porter sur la quantité de l’énergie disponible, la qualité du courant électrique et le prix du kilowatt/heure.

Certes, les manifestations violentes menées par des hommes proches de la Famille Vorbe —Don Kato, Moise Jean-Charles, Shiller Louidor, tous de LAVALAS, rappellent les agitations habituelles, à chaque fois qu’un gouvernement ose questionner ces contrats sur l’électricité. Elles ont créé une polémique politique entrainant le pouvoir en place à débattre le problème sur les médias. Mais, en réalité, le Président Jovenel Moise n’a jamais dit qu’il n’achètera pas de l’énergie des groupes déjà en place. La production des 250 mégawatts existants n’est pas suffisante pour le pays. Il faudra sans doute restructurer l’EDH, réhabiliter les barrages hydro-électriques, développer des stratégies de centrales distinctes pour desservir les quartiers populeux (populaires) et d’autres centrales pour les zones de production, comme c’est le cas dans le Nord entre la Centrale électrique de Caracol pour le parc industriel et la centrale Jose Mati de l’EDH pour la ville du Cap-Haitien.

Finis les moments d’arrogance, les fournisseurs de l’EDH acceptent le principe de renégociation. E-Power et Sogener ont annoncé leur volonté de discuter avec l’État. Donc, il est temps de calmer le jeu. Il faut développer des stratégies pour rendre l’électricité disponible, de qualité et à un prix abordable permettant d’aller en dessous des 35 à 42 centimes le kilowatt/heure comme c’est le cas aujourd’hui. Une situation qui aura des retombées positives pour les investissements, l’emploi, la qualité de la vie et le développement global d’Haiti.

Pour ceux qui ne nous connaissent pas, nous disons : A @ReseauCitadelle, notre grandeur d’âme et d’esprit nous place au dessus des préjugés de couleur, de race ou de classe. Nous considérons les racistes comme des gens à éducation limitée. D’ailleurs, les statistiques le prouvent… ce sont en majorité des gens mal-éduqués ou sans éducation qui adhèrent à ces mouvements. Aussi, sommes nous imperméables aux attaques et critiques de ceux qui veulent nous intimider.

Dès le début de notre carrière, nous avions compris qu’il faut à notre pays plus que des “pédants” et des “raconteurs de faits”; mais aussi des journalistes engagés, des journalistes enquêteurs capables de faire des recherches approfondies, de secouer le système neo-féodal et de faire bouger les lignes historiques, de catalyser le changement. Ce journaliste engagé doit résister aux menaces, aux intimidations et surtout à l’argent des corrompus. Il doit être vacciné, immunisé assez pour faire face aux injures les plus graves. Car, l’injure, c’est la réaction primaire des gens limités. Et, dans un pays à majorité d’illettrés et d’analphabètes fonctionnels, on aura toujours à faire face à des injures graves et publiques. Tout doit intéresser le journaliste engagé, mais rien ne doit l’attacher. Il doit avoir le courage de prendre position pour tout ce qui est bien et se dresser contre tout ce qui est mal. Il doit combattre la démagogie et l’hypocrisie, éviter l’équilibrisme et le relativisme devant l’obscurantisme et l’inacceptable.

Donc, durant nos 15 années de carrière, nous n’avons jamais toléré l’arrogance quelque soit son origine. Nous sommes toujours prêts à discuter, mais jamais à recevoir d’ordre. Monsieur Vorbe a bien fait de se calmer. Car, sur la terre d’Haiti, il y a encore des hommes et des femmes dignes, fiers et courageux, acceptant de vivre la tête haute avec les maigres ressources dont ils disposent, et qui sont prêts à faire face à qui que ce soit, à toutes les difficultés, quand il s’agit de défendre leur opinion et d’accomplir leur devoir de citoyen engagé pour le changement radical en Haiti.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
17 Octobre 2017 (Jour de l’Assassinat du Père Fondateur de notre Patrie)
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samedi 14 octobre 2017

#Haiti : Du respect pour les jeunes qui partent vers le Chili et d’autres pays d’Amérique du Sud.-

#Haiti : Du respect pour les jeunes qui partent vers le Chili et d’autres pays d’Amérique du Sud.- (Texte de Cyrus Sibert)

Ce mercredi 11 octobre 2017, nous étions à l’aéroport international de Port-au-Prince où nous avions constaté le phénomène d’émigration massive de jeunes haïtiens vers le Chili. Une file d’attente d’une longueur impressionnante, des centaines de jeunes avec leurs effets personnels attendant l’avion LAM pour se rendre à Lima au Pérou et ensuite au Chili à la recherche d’opportunités économiques et d’une vie meilleure.

Nous étions révoltés par le comportement et les commentaires de certains éléments de la classe moyenne et de la bourgeoisie haïtienne qui eux aussi prenaient l’avion pour l’Amérique du Nord, spécifiquement les Etats-Unis. D’un ton méprisant, ils n’arrêtaient pas de demander : “Kote moun sa yo prale?”

Faisant la queue pour passer le service d’immigration, nous avons dû exercer un effort mental considérable pour contenir notre colère face à ce comportement arrogant de misérables éléments de la classe moyenne et de la bourgeoisie qui se sont associés fièrement pour formuler des commentaires méprisables à l’endroit de ces jeunes en instance de départ.

Et, nous nous sommes demandé, de quel droit des voyageurs à destination de l’Amérique du Nord peuvent-ils se sentir supérieurs aux voyageurs à destination de l’Amérique du Sud? Qu’est-ce qui autorise ces passagers à questionner avec dédain, d’autres passagers?
On dirait des adultes qui demandent à des enfants “où allez-vous?”…..des maitres d’esclaves qui n’arrivent pas à comprendre que des individus placés en servitude quittent leur “habitation” sans leur permission.

On peut ne pas s’en rendre compte, mais, il existe en Haïti, une campagne contre la diaspora haïtienne évoluant dans des pays de l’Amérique du Sud, et ce n’est pas acceptable. Comment peut-on trouver normal que des gens fassent la queue devant les Ambassades Américaine, Canadienne et Française afin d’obtenir un visa, alors qu’on critique le même phénomène devant les Ambassades de Brésil ou de Chili?

En effet, il n’y a pas de différence entre la volonté de Christophe Colon de s’aventurer à l’Ouest et celle de ces jeunes haïtiens qui choisissent d’aller au Chili. D’ailleurs, ce phénomène a existé au début des années 80 quand les voyages clandestins vers les Etats-Unis étaient intenses.

De plus, avec le renforcement de la coopération Sud-Sud, à la faveur des évènements politiques en Haiti et surtout de l’occupation du pays par des troupes latino-américaines, on devrait s’attendre à une augmentation de la diaspora haïtienne dans ces pays du Sud. Les soldats et le personnel civil de la MINUSTAH n’ont-ils pas développer des relations humaines informelles susceptibles de développer la curiosité et l’intérêt de certains haïtiens pour l’Amérique du Sud? Combien sont-ils les enfants laissés par les missionnaires de l’ONU en Haïti? Plusieurs de ces jeunes voyageurs ont un parent en Amérique du Sud.

Aussi, en quoi cela peut-il déranger l’élite la plus répugnante qui n’a pas su organiser le pays, ni fournir de l’emploi, de l’espoir, pas même une utopie à ces jeunes?
Même quand on ne le dit pas, il y a le travail négatif de cette presse haïtienne qui ne fait que critiquer, répandre des idées pessimistes, alimenter les troubles politiques, la violence de rue et l’instabilité politique.

N’est-ce pas normal que des jeunes exposés à l’internet, la culture capitaliste de surconsommation, qui constatent que leur pays est dirigé par des incapables, une classe politique dominée par des casseurs aliénés, une bourgeoisie monopoliste répugnante, une presse qui rapporte tous les jours des nouvelles négatives et pessimistes, (n’est-ce pas normal qu’ils) s’aventurent ailleurs?

En Haiti, la démagogie et l’hypocrisie empêchent de voir la réalité. Les classes dirigeantes adoptent le comportement de l’autruche pour ignorer les faits.

Car, si aujourd’hui, il existe encore un pouvoir d’achat dans le pays, c’est grâce à ces courageux haïtiens qui avaient pris la mer pour se réfugier aux Etats-Unis. La bourgeoisie haïtienne et la classe moyenne des intellectuels de notre pays continuent à vivre grâce à cette diaspora haïtienne.

Demain, la diaspora haïtienne en Amérique du Sud servira à faire fonctionner leurs maisons de commerce, suivant leur traditionnelle mécanique arithmétique Acheter/Revendre. Cette mécanique paresseuse qui paralyse l’économie nationale. Car, au lieu d’investir dans la production nationale en vue de créer de l’emploi et de la valeur ajoutée, les riches d’Haiti se contentent d’être des revendeurs de produits finis importés de la République Dominicaine ou d'ailleurs.

Dans quel intérêt veut-on garder ces jeunes en Haiti, sans emploi, sans opportunités, dans la misère et la précarité?

Sans faire la promotion des voyages vers le Brésil, le Chili ou la Guyane, à @ReseauCitadelle, nous comprenons le phénomène, le plaçons dans son vrai contexte historique et nous respectons ces courageux haïtiens qui décident de s’aventurer ailleurs avec l’espoir de réussir leur vie et de pouvoir aider leur famille restée en Haiti.

Qu’on arrête d’insulter ces jeunes voyageurs! On devrait plutôt repenser la diplomatie haïtienne en fonction de cette nouvelle réalité; nous devons adapter les services consulaires dans ces pays de l’Amérique du Sud en vue de protéger nos ressortissants, de maintenir le contact et les encadrer au besoin.

Avec le développement des mouvements anti-immigrants aux Etats-Unis et dans d’autres pays du Nord, en attendant de véritables réformes en Haiti, une importante diaspora en Amérique du Sud peut constituer une bouffée d’oxygène de plus pour l’économie haïtienne. Aussi, peut-elle représenter un moyen de renforcer les liens d’amitié entre notre pays et les nations de l’Amérique du Sud.

Faut-il rappeler que Israel tient sa survie grâce à sa diaspora. Une diaspora large et puissante peut représenter une garantie pour un peuple martyr et une nation émergente sur la scène internationale.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
14 Octobre 2017
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Dimitri Vorbe piégé dans la deuxième bataille de Sibert contre Cyrus.-

Dimitri Vorbe piégé dans la deuxième bataille de Sibert contre Cyrus.-

Il est évident aujourd'hui que les réseaux sociaux constituent un véritable espace de Communication sociale, politique sans limite aucune, et parfois trop intéressant.

Si certains font du buzz en créant des sensations fortes et de fake news sur les réseaux, d'autres au contraire y voient une opportunité de poser les questions qui fâchent, débattre des problématiques liées aux conditions de vie des masses pauvres ou proposer ce que j'appelle à PROFILE AYITI, un NMS (Nouveau Modèle de Société).

En effet, c'est sur Twitter que le journaliste Cyrus Sibert questionne le patriotisme de la bourgeoisie haïtienne qui, dit-il, n'a jamais investi dans les secteurs de l'agriculture, du transport, de l'énergie, de la santé, de l'eau potable et de l'environnement.

Dans un twitt du journaliste, la proposition est faite à l'Etat haïtien de nationaliser les entreprises vendeuses de Black-out et de lancer une enquête judiciaire contre celles-ci.

Selon monsieur Dimitri Vorbe, propriétaire de Sogener, qui a réagit également sur Twitter, il n'investirait dans les secteurs proposés par monsieur Cyrus Sibert que lorsque l'ex premier ministre Laurent Lamothe l'aura d'abord fait. Car, dit-il, s'il a Sogener, monsieur Lamothe a Global voice.

Généralement en Haïti, on ne s'en prend pas aux gros intérêts. Ceux qui le font, connaissent au moins le risque qui va avec.

Selon monsieur Dimitri Vorbe, l'ex premier ministre est le patron de monsieur Cyrus Sibert, et que le journaliste ferait mieux d'aller donner ses conseils d'investissement d'abord à son patron.

Je précise tout de suite que nous parlons d'un journaliste indépendant qui a fait ses preuves dans le milieu du journalisme haïtien.

Et comme fils des classes défavorisées, monsieur Sibert s'est quand même donné une ligne. Celle de toujours défendre les défavorisés.

On se rappelle, par exemple, l'affaire Douglas face aux jeunes gens abusés sexuellement à Cap-Haïtien des années durant.

Il se peut que je me trompe sur ses intentions véritables, mais ses engagements lus et compris dans ses textes publiés sur les réseaux sociaux témoignent grandement de son amour pour son pays, pour sa cause et pour son métier.

Je ne connais pas monsieur Dimitri Vorbe, mais j'ai appris récemment que sa famille a des liens étroits avec les leaders de l'organisation politique Fanmi Lavalas. Pour moi, cela devrait suffire ou permettrait de comprendre sa conception du pays et sa philosophie de la société haïtiennne.

On se rappelle, par exemple, les dernières déclarations de l'ex sénateur du Sud-est Edo Zéni liées aux comportements des bourgeois haïtiens incluant la famille Vorbe.

Aussi, dois-je profiter de l'occasion pour condamner l'idée selon laquelle il faudrait fusilier certains bourgeois. Stupide !

On ne saurait construire un pays en éliminant physiquement ce qui ont de l'argent. Ce serait donc absurde, irréfléchi et littéralement imprudent !

En revanche, j'abonderais dans le même sens que monsieur Sibert qui croit que les riches d'Haïti doivent s'impliquer davantage dans le processus de développement national en investissant dans les secteurs clés tels le transport, l'agriculture et l'énergie.


Charles Philippe BERNOVILLE
Président de PROFILE AYITI
USA: +16318895893
Haïti : +50943334343

https://profileayiti.blogspot.com/2017/10/dimitri-vobe-piege-dans-la-deuxieme.html?spref=fb

#Haiti : Plaidoirie de Cyrus Sibert pour des investissements dans la production nationale.-


11 oct 2017, j’ai observé à l’aéroport de Port-au-Prince des jeunes à destination du Chili. Puis, ce tweet qui m’a valu injures et menaces de la part de Dimitri Vorbe et de son ami Antony Bennett. https://t.co/q862p3eo27
















Menace de Antony Bennett @titony55 à mon endroit, faute d’avoir réclamé des investissements de la bourgeoisie dans la production nationale. https://t.co/UlKgOAwWgc



Honneur et gloire au paysan haïtien qui investit dans la production nationale

Honneur et gloire au paysan haïtien qui investit chaque année dans la production nationale, malgré les risques d’inondations, d’intempéries et de cyclones. Un vrai patriote ne se contente pas des transactions faciles qui rappellent le gardien de maison qui alimente un Delco pour produire l’électricité. Il prend le risque d’investir dans la production de biens, de services, pour une meilleure qualité de vie et le développement économique global de son pays. 


@CyrusSibert /// @ReseauCitadelle /// WhatsApp : 509-3686-9669

mardi 10 octobre 2017

#Haiti - Enquête PetroCaribe : Madame Beauplan révoquée, son mari Sénateur rend public des conclusions préconçues.-

#Haiti - Enquête PetroCaribe : Madame Beauplan révoquée, son mari Sénateur rend public des conclusions préconçues.-

On ne doit pas se réjouir du malheur des autres. Cependant, il faut signaler qu’il a fallu une décision regrettable de révocation de l’épouse du Sénateur Evalière Beauplan au Consulat d'Orlando pour que les conclusions du rapport d'enquête sur PetroCaribe soient connues.

En effet, dans une note publiée par le Président de la Commission Sénatoriale sur Petrocaribe, Monsieur Beauplan estime que sa femme a été révoquée dans le but de l’intimider à cause de son travail d’enquête sur PetroCaribe. En clair, des hommes au Palais National sont déjà condamnés avant le rapport d'enquête.

Le Sénateur Evalière Beauplan a, personnellement, publié la note qui suit sur les réseaux sociaux :

“ La révocation de Bernadette Tulme Beauplan, l'épouse du sénateur Evaliere Beauplan au consulat d'Orlando, n'est autre q'une tentative d'intimidation visant à contraindre l'élu du Nord'Ouest à abandonner l'enquête sur la dilapidation des fonds #PetroCaribe S.A. "

Pourtant, il y a de cela 3 jours, soit le vendredi 6 octobre dernier, le Sénateur Beauplan avait expliqué au peuple haïtien, sur les ondes des médias de la capitale haïtienne, qu’il n’a pas encore reçu les relevés de comptes de la Banque Nationale de Crédit (BNC) à partir desquels les ordonnateurs et comptables ont effectué les paiements; en ce sens, il avait précisé qu’il lui faut deux (2) semaines avant d’avoir une conclusion de l'enquête.

Avec cette déclaration, le Sénateur Beauplan renforce son obligation de respecter strictement les faits. Car, il vient de prouver qu’il existe déjà une conclusion préconçue.

Faut-il rappeler que depuis le rassemblement de l’opposition politique à l’Arcahaïe, le Sénateur-Enquêteur avait ouvertement accusé le pouvoir en place de dilapidation des fonds PetroCaribe. Récemment, Me André Michel a brandit la menace des casseurs qualifiés de la “mobilisation populaire” pour imposer une conclusion politiquement orientée.

Normalement, quand on accuse tout le monde de corruption, une enquête est toujours souhaitable pour blanchir les innocents. Donc, le citoyen et l’homme honnête ne sauraient combattre une enquête sérieuse et technique.

Toutefois, on ne peut pas laisser ces parlementaires nous prendre pour des imbéciles en instrumentalisant une enquête à des fins politiciennes. Par exemple, Youri Latortue a eu l’audace de présenter à la nation un rapport d’enquête rédigé par un des membres de la bourgeoisie, connue pour leurs conflits d’intérêt avec des représentants de l’Etat… son amie Youri Mevs. Aujourd'hui, c'est le Sénateur Beauplan, en colère, qui nous produit des conclusions avant même qu'il ait accès aux relevés bancaires des comptes de l'Etat.

Nous sommes tenus d’être vigilants!


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
10 Octobre 2017
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lundi 9 octobre 2017

A possible future for #Haiti. “Banana Man”, is trying out fresh ideas for a country that desperately needs them.-

A time to sow : A possible future for #Haiti. “Banana Man”, is trying out fresh ideas for a country that desperately needs them.  https://t.co/gqlJPHv17j

SWIVEL, clank, scoop, dump. On the outskirts of Desdunes, a town in Haiti’s fertile Artibonite valley, three enormous excavators sink claws into the banks of the muddy Duclos canal. Arching across it, their slender hydraulic arms uproot small trees and drag them through the clay-coloured water as they gouge out mud from the canal bed. They deposit the glistening sludge, mixed with tall grasses, on their side of the channel, forming a neat ridge. Bored-looking policemen lounge in the shade of palm trees, ostensibly to deter thieves from stealing the machines’ batteries. Blue-grey herons stand to attention; cows and horses graze. Ahead of the excavators, the canal is a mere incision through the fens. Behind lies the result of their work: the canal looks wide enough to accommodate a battleship. Naked boys dive in, seeking respite from the Caribbean sun.

The Artibonite is Haiti’s rice basket, capable of producing enough grain for the whole country. The rice grows in standing water, which requires irrigation and drainage. By 2015, marshes had colonised so much of the canal that its waters had stopped flowing. The fields surrounding Desdunes have since lain fallow, costing farmers four harvests. “Whenever people see these excavators, they start dancing,” says Samson Demosthene, the crew’s pot-bellied foreman. “Nothing makes them happier.” When the work is done, the valley will come back to life.

The dredging fulfils a promise by Jovenel Moïse, Haiti’s president since February, who has vowed to make rural areas more productive. That he is actually trying to keep this promise is startling in a country notorious for bad government. Haiti’s long-run economic record is atrocious. In countries that were as poor as Haiti in 1981, GDP per person rose by half on average by 2012; in Haiti it dropped by 40%. After an earthquake in 2010 that killed more than 200,000 people and cost 120% of GDP, foreign governments and NGOs donated $10bn, about 150% of GDP. But donor fatigue has set in and aid has dwindled to the flow rate of the unexcavated Duclos canal. Even the hurricane that devastated Haiti’s south-western peninsula in October brought only a drizzle of money.

Haiti has not emerged from the shadow of the earthquake: amputees are disconcertingly common on the streets of Port-au-Prince, the squalid, chaotic capital; 50,000 people remain in tent cities. Mr Moïse governs from the rump of the presidential palace, whose stately central dome collapsed and has not yet been rebuilt. Nonetheless, he is the first president since 2010 who can move beyond a single-minded focus on reconstruction to devise a new long-term development strategy for the poorest country in the Americas. “I have to deliver results so that people understand that politics is relevant to their lives,” he says.

Mr Moïse ran in a protracted election beginning in 2015 as the candidate of the Shaved-Head Party, so named because both he and the previous president, Michel Martelly, sport gleaming pates. Mr Martelly’s pre-presidential career was as a compas singer known as Sweet Micky. His political heir has an earthier moniker, Banana Man; he is a planter from Haiti’s remote north-western peninsula. After leading in the first round of a presidential election, Mr Moïse waited over a year to take office because the electoral commission ruled the ballot invalid owing to accusations of fraud. In the re-run last November, in which just a fifth of the electorate participated, he was elected with 56% of the vote, buoyed by support from the hinterlands.

A new crop of ideas

So far, he has focused on what he knows best: the needs of the countryside. “We have to feed the people first,” he says. “That’s why agriculture is my priority.” But growing more rice and bananas will not lift Haiti out of poverty. Mr Moïse is casting about for new ideas in a country where few policies have worked as intended.

One source of fresh thinking bore fruit just after he took office. The Copenhagen Consensus Centre (CCC), an NGO, completed a study of potential policies in Haiti. With C$2.5m ($1.9m) from the Canadian government, the CCC commissioned dozens of experts to score and rank a wide range of proposed initiatives by their return on investment. After a year of research, the CCC presented its findings to Mr Moïse in Port-au-Prince last month.

It has detractors. Its founder, Bjorn Lomborg, irks climate-change activists by arguing that some efforts to reduce carbon emissions are a waste of money (though he favours a carbon tax). Some critics accuse him of using shoddy statistics, a charge he vigorously disputes. He is not responsible for the calculations that landed on Mr Moïse’s desk, which are the work of independent economists.

The CCC’s call for “prioritisation”—concentrating on policies that offer the biggest bang for the buck—should be well-suited to poor places like Haiti. It promises to guide governments with cold-hearted maths, no matter how unsettling the results might be. For example, among Haiti’s woes is a cholera epidemic that was brought by UN peacekeepers in 2010 and has killed more than 10,000 people. It might seem wise to vaccinate the entire country. But Dale Whittington of the University of North Carolina at Chapel Hill found that delivering the full two doses of the vaccine to every Haitian would be both prohibitively expensive and of limited value, since the disease has trouble spreading once a minimum share of the population is resistant. He found that the highest return—a social “benefit-to-cost ratio” (BCR) of 5.9 to one—came from delivering a single dose to schoolchildren, whom the government can easily reach, and counting on the resulting “herd immunity” effects to reduce the spread of cholera.

In practice, such calculations are sensitive to researchers’ choices and the quality of their evidence. Studies that incorporate estimates of positive knock-on effects or ignore negative ones yield higher BCRs than those that do not. The CCC’s models tend to give generous scores to health projects, whose benefits are measured in “disability-adjusted life-years”, and disappointing ones to the agricultural initiatives dear to Mr Moïse, whose benefits were simply assessed on the cash value of a crop.

However, raising the productivity of subsistence farming, as in the Artibonite valley, will also improve nutrition, an effect that some of the CCC’s studies do not measure. And investments in health and education, particularly for children, may provide less value to a country than their BCRs would indicate if the beneficiaries emigrate as adults because they cannot find jobs. A full accounting of such interactions could significantly change the rankings. Similarly, distinguishing causation from correlation in social policy is an inexact science. All but one of the 85 evaluations in the CCC’s report were either not based on randomised controlled trials (RCTs), the only way to prove that a policy under consideration will work, or sought to translate RCTs from other countries to the unique environment of Haiti.

Imperfect information is better than no information, the CCC argues. “What’s important is not whether the BCR is [precisely] 2.3 or 0.9,” says Brad Wong, its chief economist; the differences between the top and bottom of the rankings are big enough to judge which policies are worthwhile. The policies the CCC endorsed most heartily do enjoy widespread support—and Mr Moïse is listening.

The highest BCR comes from fortifying wheat flour with iron and folic acid, which would prevent 150 infant deaths and 250,000 cases of anaemia a year for a trivial overall cost of $5m (see chart). This practice is standard even in poor countries. Jamie Marks, who runs Les Moulins d’Haïti, a big flour producer, says his firm could add the micronutrients within months of the government specifying a formula. Mr Moïse said he found the value of wheat fortification the most surprising of the CCC’s findings, and promised to require it within half a year. That alone could justify the cost of the CCC’s research.

Another priority is training first responders. Haiti is prone to natural disasters: it has suffered four times as many as the neighbouring Dominican Republic relative to its area. Deforestation makes the country vulnerable to floods, and unregulated house-building in vulnerable areas makes them devastating. It would cost just over $1m to provide first-aid instruction to volunteers across the country, which the CCC estimates would save 700 lives a year. Ensuring that they have access to vehicles and equipment would be more expensive, but valuable. Brazil, Venezuela and Cuba have donated nearly 100 ambulances to Haiti, but the government has not maintained them or equipped them with oxygen tanks and defibrillators. “They’re like ghost ambulances,” says Jean-Pierre Guiteau, the head of the Haitian Red Cross.

Easy wins like first-aid instruction are small-scale. Another recommendation would be transformative and far harder to achieve: reforming Electricité d’Haïti (EdH), the creaking national power company. Expensive and unreliable electricity is one of the biggest obstacles to development. Consumption per person is a paltry 2% of the level in the Dominican Republic; the price is almost double. EdH only manages to charge for 30% of the power it generates. The rest is either stolen or lost to technical faults. Blackouts can last up to 15 hours. To keep the lights on intermittently, the government spends 10% of its budget to buy power for EdH generated at exorbitant prices by local firms.

Mr Moïse acknowledges that “there will not be any development without energy reform.” He wants to replace EdH’s costly contracts to buy electricity with public-private partnerships, which would be a step in the right direction. But implementing reform would require confronting EdH’s powerful suppliers. Mr Martelly tried and failed. Such obstacles highlight the limits of the CCC’s approach: no matter how good an investment may look, making it work requires competent government. The CCC did not calculate a payoff from developing better governance; its costs and benefits are hard to estimate. But its absence is modern Haiti’s original sin.

A sorry state

In a report published in 2015, the World Bank asked, “What makes Haiti Haiti?” Its first answer was succinct: “a social contract is missing between the state and its citizens.” Since the dictator Jean-Claude Duvalier was overthrown in 1986, Haiti has had 18 changes of leadership, of which few were peaceful, democratic and undisputed. A small business elite has supported fragile governments in exchange for low taxes and oligopolistic control of key industries, keeping the economy uncompetitive and obliging the government to finance itself through regressive taxes on imports. Perennially short both of cash and professional civil servants, the state has failed to provide infrastructure, the rule of law and services such as health and education. The earthquake made the weak state even weaker, killing many civil servants and destroying their records. Most Haitians who have escaped poverty have done so by emigrating. Many of those who stay resort to crime. Violent protests are common, sometimes toppling presidents and starting the vicious cycle anew.

Mr Moïse agrees that a weak state is the main explanation for Haiti’s 200-year-old poverty trap. To correct that, he says, Haiti needs political stability first of all. He wants to leave the country’s “democratic apprenticeship” behind by enacting constitutional reforms to hold more elections at the same time. Currently, presidents, senators and lower-house deputies are elected on different cycles. Perhaps more contentiously, Mr Moïse would replace the cumbersome semi-presidential system, which includes a prime minister, with a purely presidential one. He has plans to reform the civil service; he would replace ageing bureaucrats with energetic younger ones and set up a new training school. He is trying to improve the business climate, for example with legislation to cut the number of days needed to start a company from 97 to 30 and to allow employers to extend the work day by using shift labourers.

Some enterprises, unwilling to wait for a functional state, are taking matters into their own hands. Donald Trump’s withdrawal from the proposed Trans-Pacific Partnership trade agreement provides a business opportunity: Haiti’s textiles will continue to enjoy privileged access to the United States. Investors from places like Taiwan are moving in. At Lafito, an industrial development 20km (12 miles) up the glimmering turquoise coast from Port-au-Prince, a consortium led by GB Group, a local conglomerate, is building a $1bn state-within-a-state, with a 25MW power plant, a data centre for speedy internet access, a reservoir and desalination plant, and a container port. Eventually it will include housing and a teaching hospital.

So far, one of Mr Marks’s flour mills and a cement plant are the only operations. But Georges Sassine, who runs Lafito, says producers of apparel and motorcycles have more demand for factory space than he can accommodate. “The whole idea is to have Haiti itself not create problems,” he says, gesturing towards squatters’ homes on hillsides nearby.

In the Artibonite valley there is a bit more faith. The dredging of the Duclos canal has shown that the state can contribute to prosperity after all. Now farmers need ploughs and trowels, good seeds, access to credit and crop-storage facilities, say the leaders of a local farmers’ association. Banana Man still has much to do.

This article appeared in the The Americas section of the print edition under the headline "A time to sow"

#Haiti : L’opposition radicale anti-TETKALE veut dicter les conclusions du Rapport Sénatorial sur la gestion des fonds PetroCaribe.-

#Haiti : L’opposition radicale anti-TETKALE veut dicter les conclusions du Rapport Sénatorial sur la gestion des fonds PetroCaribe.-

Par des menaces à peine voilées contre les Sénateurs enquêteurs, Me André Michel veut imposer un rapport allant dans le sens de sa perception de PetroCaribe; ce qu’il qualifie déjà d’aboutissement de l’enquête.

En effet, depuis quelques jours, Me André Michel multiplie des déclarations en ce sens :

“Il faudra une vaste mobilisation populaire pour faire aboutir l’enquête sur PetroCaribe suite à la présentation imminente du rapport.” a t-il déclaré sur plusieurs médias de la capitale haïtienne.

Une preuve que les conclusions de l’enquête sont déjà connues et qu’elles ne ciblent pas les personnes espérées. Voilà pourquoi tout ce tohubohu entre Youri Latortue et Evalière Beauplan; l’opposition extremiste se mele ainsi de la partie en brandissant la “mobilisation populaire” comme menace.

On se demande si l’ex-Ministre des Finances, Madame Marie Carmelle Jean-Marie, n’a pas raison de rejeter ce que certains appellent déjà une mascarade, et de se renfermer derrière les prescrits constitutionnels en matières d’audits des anciens comptables et ordonnateurs de deniers publics.

Car, en plus de la guerre ouverte entre les Sénateurs Youri Latortue et Evalière Beauplan pour le contrôle de cette prétendue enquête, le travail d’audit de la Commission Sénatoriale sur PetroCaribe est devenu une arme de mobilisation politique anti-TETKALE.


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