mercredi 15 novembre 2017

#Haiti #PetroCaribe : Au-delà des ex-Ministres et PM, la tyrannie des Sénateurs corrompus.-

#Haiti #PetroCaribe : Au-delà des ex-Ministres et PM, la tyrannie des Sénateurs corrompus.- (Texte Cyrus Sibert)

[ Les tyrannies naissent par des accusations mensongères, abusives et diffamatoires contre des boucs émissaires. Dans une démocratie, dans un Etat de Droit, il est dangereux d’applaudir, sans réserves, les autorités quand ils se livrent à des accusations fantaisistes qui ne sont pas basées sur des preuves irréfutables. Dans le rapport de la Commission Beauplan/Nenel/Youri, il existe plus de 50 cas de fausses allégations, d’inventions et des mensonges. ]

L’absence de culture générale chez les principaux acteurs politiques et de la société civile, est le plus grand mal de la démocratie haïtienne. Pour pouvoir comprendre les manoeuvres des dirigeants et anticiper le pire, dans une société neo-féodale, il faut des hommes et des femmes cultivés en Histoire, Droit, économie, sociologie, anthropologie, relations internationales, sciences politiques et surtout en philosophie politique.

A @ReseauCitadelle, nous minimisons les injures et l’incompréhension des fanatiques et observateurs limités intellectuellement, par le ventre ou par le bas-ventre, qui n’arrivent pas à comprendre que dans une démocratie, dans un Etat de Droit, il est dangereux d’applaudir, sans réserves, les autorités quand ils se livrent à des accusations fantaisistes qui ne sont pas basées sur des preuves irréfutables.

Les principes universels qui recommandent que : 1- le doute profite à l’accusé, 2-la présomption d’innocence; 3- Le droit à la défense; et, 4- l’action en “habeas corpus” sont établis pour protéger le citoyen face au pouvoir abusif des autorités.

En ce sens, l’histoire rapporte un nombre incalculable de régimes autoritaires, établis à partir des persécutions d’un groupe de citoyens, dans un premier temps, avant d’atteindre une proportion générale, avec des dégâts irréparables pour leur peuple et l'humanité.

Hitler, Staline, Mussolini, Franco, Trujillo, Pinochet, les Généraux Brésiliens, François Duvalier, Jean-Bertrand Aristide, tous ont pratiqué cette méthode d’accusations arbitraires et abusives, l’inquisitoire, pour éliminer des opposants, des adversaires politiques, des intellectuels critiques, des compétiteurs économiques, un groupe social, un peuple comme le peuple juif, etc…

Dans tous ces cas, la tyrannie s’est installée par l’utilisation d’une revendication juste : La grandeur de l’Allemagne, la Révolution socialiste, la justice sociale, le noïrisme, démocratie, “macoute pa ladan”, “3 wòch dife : justice / transparence / participation”… et aujourd’hui, en Haiti, des parlementaires corrompus sont en train de profaner “la lutte contre la corruption”.

Mais dans tous les cas, le résultat final est la dictature, le totalitarisme, le pouvoir absolu, autoritaire et sans partage.

Depuis l’erreur du Président Michel Martelly de publier la Constitution-falsifiée-amendée, les parlementaires sont obsédés par le renversement de l’Exécutif constitutionnel élu. Ils complotent en permanence contre le Chef de l’Etat, les Présidents du Sénat et les Sénateurs qui se prennent pour de grands “intellectuels”, supérieurs aux autres sénateurs, rejettent le jeu démocratique dans l’espoir de faire main basse sur le fauteuil présidentiel.

Nous avons vu comment, pendant cinq (5) ans, une minorité a procédé au blocage systématique du Sénat de la République, empêchant tout vote d’une loi électorale pour la tenue des élections, finançant avec le budget du parlement des manifestations violentes, des casses, des émissions diffamatoires sur les grands médias de la capitale, jusqu’à provoquer une transition qui leur a permis de détourner plusieurs millions de PetroCaribe à partir du BMPAD, de l’AAN, des Ports, de la Douane, de toute l’administration publique, des pots de vin et de la contrebande.

Pendant les cinq (5) ans du Président Martelly, les médias financés par ce secteur anti-démocratique ont construit un discours visant à salir tous les programmes sociaux et de développement lancés par le gouvernement Martelly/Lamothe. Dans cette même veine, ils ont présenté #PetroCaribe comme une vaste opération de vols.

C’est normal qu’aujourd’hui, à la faveur de l’ambition présidentielle du Sénateur Youri Latortue, l’ex-conseiller TET-KALE du président Martelly, ils inventent des allégations mensongères et diffamatoires, mélangeant irrégularités administratives, corruption et détournement de fonds, pour faire aboutir leur propagande diffamatoire.

Depuis le comportement affairiste du CPP de la 48e législature, on ne voit plus de groupe idéologique au Parlement haïtien. Le Palais législatif est devenu un marché, une “bourse politique” au même titre que Wall Street, où l’on vend au plus offrant. Il y a toujours un arrangement possible entre corrompus. C’est ce qui explique qu’un parti majoritaire comme PHTK soit relégué au rang de groupuscules, laissant le grand jeu à des minorités qui contrôlent toutes les commissions d’importance : Les combines sont au-dessus des lignes idéologiques. On peut déjà prévoir les conséquences politiques pour cette plate-forme électorale, si ses dirigeants ne font les corrections nécessaires. Car, le danger du “cannibalisme politique” (du cannibalisme tout cour), c’est qu’on se retrouve seul, après avoir tout manger.

Cette tendance envahissante du pouvoir parlementaire, au détriment de l’Exécutif et du Judiciaire, est devenue une monstruosité anti-démocratique, une menace pour la stabilité régionale et prend des proportions alarmantes : 1- L’immunité absolue, 2- une place au-dessus de la loi; 3- le droit de blanchir de l’argent; 4- le droit de transporter de la drogue; 5- le droit de diffamer; 6- le droit de trafiquer son influence; 7- le droit de faire le travail technique d’audit de la Cour des comptes; 8- le droit de décider qui arrêter et qui condamner…9- le droit de faire des abus sexuels impunément; 10- le droit de faire du chantage.

Il est temps d’établir le distinguo entre “Parlementaires” et “Bandits, cachés au Parlement”.

Les naifs, les gens limités ou de peu de culture générale peuvent applaudir leurs excès. Mais, l’homme avisé sait pertinemment que le pouvoir d’État a une tendance totalitaire. Une fois l’arbitraire des parlementaires corrompus établi, personne ne sera épargnée, on pourra difficilement l’arrêter.

Les haïtiens doivent apprendre à respecter les limites. La civilisation, le développement et le progrès sont basés sur des normes progressistes, établies en faveur du développement humain. La Constitution est la pierre angulaire du système démocratique. Si on s’amuse à effacer les lignes et les limites, ce sera l’anarchie et le chaos, l’objectif ultime des anarco-populistes, le “Katchouboumbe”.

Comme exemple de cette tradition de non-respect des limites : Les Généraux de l’ancienne armée voulaient tout le temps siéger au Palais National. Aujourd’hui, nous avons un Commandant en Chef de la Police qui rencontre directement des diplomates étrangers sans passer par la Chancellerie haïtienne. Il détermine des projets de cooperation étrangère, comme ce projet de “Force frontalière commune” avec la République Dominicaine, de façon quasi-unilatérale, sans les autorités civiles.

Aussi, des militants politiques se croient-ils autorisés à détruire les biens des citoyens, à incendier, à diffamer en violation des limites du droit de manifester et de la liberté d’expression. Des journalistes se livrent dans des excès sur les médias au nom de la liberté de presse. L’Exécutif agit souvent de façon abusive, sans tenir compte des citoyens et de l’opinion publique.

La souris sur le gateau, certains correspondants internationaux de presse, se mêlent de la partie. Au lieu de faire preuve d’exemple de culture professionnelle avancée, ils rapportent n’importe quoi, sans nuance, sans rappel, sans “facts check” ni mise en contexte, sans la version des personnes indexées et, fait le jeu des des neo-féodaux rétrogrades d’Haiti.

Dans une démocratie, toute accusation doit se baser sur une ou des preuves irréfutables. Dans le rapport de la Commission Beauplan/Nenel/Youri, il existe plus de 50 cas de fausses allégations, d’inventions et des mensonges. Il faudrait aussi le dire. De plus, si l’on considère la démission du Sénateur Rapporteur Onondieu Louis et l’absence du Sénateur Fourcand, on peut conclure qu’il s’agit du Rapport des Sénateurs Lavalas, en attendant qu’il soit validé et authentifié par la Commission d’Enquête du Sénat.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
3 novembre 2017
WhatsApp : 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156948793254478/?type=3

mardi 14 novembre 2017

#Haiti : Stéphanie VILLEDROUIN constate 13 erreurs graves, mensongères et diffamatoires dans le Rapport de #Beauplan.—

Madame Stéphanie BALMIR VILLEDROUIN constate 13 erreurs graves, mensongères et diffamatoires dans le Rapport de #Beauplan.— Elle adresse une lettre de protestation au Président du Sénat et fournit des explications crédibles et des preuves.- SE TOUT MINIS KITE TRAVAY PI PLIS Y’AP CHACHE DETRI. TOUT SA KI PAT REGLE ANYEN POU PÈP LA AP VIV TRANKIL SAN KÈ SOTE !!!

La lettre de Madame Villedrouin :

Port-au-Prince, Mardi 14 Novembre 2017

Monsieur Youri LATORTUE,
Président du Senat
Senat de la République
En ses bureaux.-

Monsieur le Président,

J’ai pris connaissance par voie de presse du contenu d’un rapport sur la gestion des fonds de PetroCaribe, et ai constaté avec consternation que j’ai été indexée injustement comme ex Ministère du Tourisme.

Cet acharnement, dont le rapport fait preuve à mon égard, titulaire de l’unique ministère à avoir un chapitre tout entier consacré à la gestion des fonds de PetroCaribe, alors que moins de 1% lui a été alloué, laisse déjà une place au doute quant à la motivation réelle de ce rapport.

Je tiens par la présente, à réfuter énergiquement les conclusions liées au Ministère du Tourisme et à défendre mon honneur injustement attaqué.

Après une première lecture, je constate les treize (13) premières erreurs factuelles graves qui ont mentionnées ci-dessous et qui prouvent que ce rapport a été bâti dans le but de remettre en question, tous les acquis dont a bénéficié Haïti pendant ces dernières cinq années sur le plan touristique, pour des raisons politiques inavouées.

Je passe donc en revue les erreurs :
Pour les contrats identifiés aux pages 487, 502, 506, 510, 513, 514, 515 et 516. La commission rend responsable le Ministère du Tourisme du fait que le nom du signataire de la CSC-CA ne soit pas apposé sur les contrats. Je tiens à informer que le MT a reçu une correspondance du président de la Cour Supérieure des Comptes en date du 16 mai 2014 (Ref : BP/CSC-CA : Ex 13-14, No. 1412-1521-1520-1413-1219), stipulant qu’un « Vu et approuvé par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif » suffisait pour valider l’approbation de cette juridiction en lieu et place du nom complet du signataire.

Le Projet sur la biodiversité avec CHRAD est porté à deux reprises sur le rapport aux pages 521 et 497. Alors qu’il n’y a eu qu’un seul contrat, la commission semble vouloir insinuer qu’il y en aurait eu deux. La commission prétend encore que les 2% d’acompte prévisionnel au profit de la DGI n’ont pas été prélevés. Ceci est une fausseté car ces 2% ont bien été prélevés (Cf. Copie des chèques disponibles BRH # 9022, # 10625, # 11444).

La commission a listé un ensemble de projets aux pages 485, 488, 489, 498, pour lesquels elle sollicite des pièces justificatives pour les 2ème et 3ème versements. Je tiens, sur ce point, à souligner que suivant la résolution # 5 du PETRO CARIBE en date du 22 juillet 2015, article 2, # 41 les fonds ont été désaffectés, les financements ont été discontinués. Donc, ainsi il ne saurait y avoir de versements ni, par voie de conséquence, de pièces justificatives.

La commission a listé aux pages 520 et 496 du rapport, un dossier intitulé MARNDR/SEPV, à deux reprises. De plus, elle mentionne ledit dossier comme un contrat. J’ai l’avantage de vous informer que c ‘est un Protocole d’accord signé entre les Ministères de l’Agriculture et celui du Tourisme, approuvé pour la CSCCA, dans le cadre de la mise en oeuvre du programme agro tourisme de Ile-à-Vache dont les projets ont été exécutés par des firmes privées. Je confirme qu’aucun montant n’a été décaissé par le MT au profit du MARNDR. Ainsi le montant de 738.000,00 gourdes, dont il est fait mention sans référence de numéro # de chèque est inexistant (Cf. Protocole d’accord 2/12/2013 et addendum 12/3/2014).

Page 485, Wastek. La commission prétend encore que les 2% d’acompte prévisionnel au profit de la DGI n’ont pas été prélevés. Ceci est une fausseté, car ces 2% ont bien été prélevés (Cf. Copie de chèque disponible BRH #11770).

Page 492, Projet de Mangroves, Fondation Verte. Le rapport accuse le MT, d’avoir signé un contrat avec une firme n’ayant pas de quitus ni de patente. Comment la CSC-CA aurait-elle pu autoriser la signature d’un contrat avec un prestataire de service sans les papiers légaux ? J’affirme que cette compagnie détenait lors de la signature du contrat toutes ses pièces, le quitus et l’arrêté présidentiel reconnaissant la fondation d’utilité publique. De ce fait, elle n’avait pas à obtenir de patente.

Page 498, Eau potable KayKok. Dans le cadre de ce contrat, deux décaissements ont été effectués, chèque BRH# 0012573 pour un montant de 887.655,24 gourdes et chèque BRH#0012986 pour un montant de 1.183.540,00 gourdes. Le rapport mentionne un troisième décaissement pour la somme de 2.071.195,80 (sans référence de chèque) et exige des pièces justificatives pour ce dit montant. Ce troisième versement n’aurait pu être effectué, car une lettre a été envoyée par la dite compagnie au MT pour réclamer le paiement final. Toutefois j’attire votre attention sur le fait que le montant mentionné dans le rapport n’est que la somme des deux premiers versements. Encore une faute grave dans le rapport.

Page 490, Ingénierie Sociale. Le rapport mentionne qu’il n’y a pas de pièces justificatives pour le 1er versement. Je souligne que le contrat, une fois approuvé par la CSC-CA, est la pièce légale nécessaire pour effectuer le premier versement à la signature du contrat.

Page 502, Programme de pêche. Le rapport formule que le contrat signé pour ce projet n’est pas scellé et que le nom du signataire n’est pas mentionné. Je confirme que le contrat a été rédigé en bonne et due forme, et qu’à la dernière page de ce dernier sont apposés les sceaux de la CSC-CA et du Ministère du Tourisme. Copie disponible.

Page 503, projet Elaboration de la ligne de base avec la CNSA. Le rapport mentionne que les 2% d’acompte prévisionnel n’ont pas été prélevés. C’est délibérément vouloir méconnaitre qu’il s’agit d’un contrat entre deux entités administratives étatiques, pour lesquelles la retenue de 2% n’est pas applicable dans la législation sur l’impôt sur le revenu. De plus, il est stipulé dans le contrat signé par le CNSA, contresigné par son ministère de tutelle, le Ministère de l’Agriculture et celui du Tourisme, approuvé par la CSC-CA, réf. Article 3 alinéas L que la CNSA en tant qu’institution publique n’est pas assujettis au paiement de taxe.

Page 506, Campagne de promotion, communication et sensibilisation pour la destination de Jacmel, DAGMAR. Le rapport stipule que les pièces justificatives du premier décaissement ne sont pas disponibles. Je souligne que le contrat, étant bien approuvé par la CSC-CA, est la pièce justificative pour le premier versement.

Page 511, Joaneson Lacour. Le rapport insinue que le premier versement aurait été payé deux fois par deux chèques d’un même montant. Une vérification sérieuse aurait pu permettre de constater qu’un des chèques a bien été annulé, M. Lacour n’ayant reçu qu’un seul chèque à titre de premier versement. La copie du chèque annulé #8906 est à votre disposition.

Page 519, SONAC, Centre d’Interprétation Jacmel. Le rapport mentionne que la date n’est pas indiquée sur le contrat ce qui rendrait la transaction et le décaissement inappropriés. Cependant, encore une fois, la CSC-CA l’a approuvé par lettre de transmission le 4 novembre 2014 (Ref : BP/CSC-CA : Ex 14-15, No. 085-063) et les travaux ont été effectivement effectués.

Quelle est la crédibilité de ce rapport quand ses rédacteurs l’ont préparé en total décalage avec la réalité, en ignorant volontairement les pièces justificatives qui contrediraient leurs idées préconçues? Quelle est sa fiabilité, quand ceux qui l’ont préparé sont animés de préjugés idéologiques les amenant à distordre la vérité?

Ces appréciations sont donc en déphasage avec celles formulées par d'autres institutions étatiques, plus fiables et plus au fait des réalités.

Face à de telles accusations mensongères, loin de me confiner dans le silence, je suis déterminée, plus que jamais à défendre mon honneur. Je suis donc convaincue d’avoir servi mon pays avec tout le dynamisme de ma jeunesse et le sentiment que ce pays a besoin des compétences de tous ses fils et ses filles.

Je vous saurais gré, Monsieur le Président, pour respecter le principe du contradictoire, de bien vouloir partager cette correspondance à tous les membres de l’assemblée.

Veuillez recevoir, Honorable Président, mes salutations distinguées.


Stéphanie BALMIR VILLEDROUIN
Ex Ministre du Tourisme

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10156249085249478.1073741831.170678274477/10156944848049478/?type=3

#Haiti #PetroCaribe : “un lampadaire = 37,077 gdes” un faux prix inventé par Beauplan & Co pour destituer le Président Jovenel Moise.-


[ Flash!!! Courtoisie, Staff Technique de l’ex-Premier Ministre Laurent Lamothe ]

Le rapport de la commission exige la mise en accusation du Président @MOISEJOVENEL comme propriétaire de COMPHENER pour un contrat de 65 lampadaires, d’un montant de 4,949,389.25 gourdes, qui est de loin en dessous du seuil de passation de marchés.

De plus, les Sénateurs Putschistes de la Commission sur #PetroCaribe ont inventé un faux chiffre pour accuser injustement le Président de la République Jovenel Moise et obtenir sa destitution. “…le cout moyen d‟un lampadaire d‟une autre firme est de 37,077 Gourdes.” (Page 71 du Rapport
)

Calculons, scientifiquement, le coût moyen?

En effet, dans le lot des six (6) contrats qui ont suivi les procédures de passation de marché, les contrats approuvés par la CNMP, selon les procédures d’appel d’offres, présentent un cout moyen de 78,534 gdes. (Page 73 du Rapport)

Coût Moyen des six (6) firmes ayant participé aux appels d’offre:

BUROCAD : 84,957
BESUC S.A./SUNTECH SOLAR HAITI : 73,354
ELMECEN : 89,100
GK IMPORT EXPORT S.A. : 81,760
ENERSA : 67,834
ELMECEN : 74,200

Si on divise la somme de ces coûts moyens par le nombre de firmes, six (6), on obtiendra la moyenne des moyennes. Soit le prix réel des lampadaires sur le marché : 471,205 gourdes / 6 = 78,534 gourdes.

Le Sénateur Beauplan et ses complices putschistes doivent expliquer à l’opinion publique par quelle magie ils ont pu obtenir le chiffre 37,077 Gourdes pour impliquer le Chef l’Etat dans leur magouille, justifiant ainsi son inculpation, sa mise en accusation et plus tard, sa destitution au profit de Youri Latortue, avec le support du #GroupeBlackout.

Quel #BeauplanDeYouri !!!

@CyrusSibert /// @ReseauCitadelle /// WhatsApp : 509-3686-9669

lundi 13 novembre 2017

#Haiti - #RapportLavalasPetrocaribe : Communiqué du Secrétariat Particulier de Monsieur Laurent Lamothe.-


Pétion-Ville, Lundi 13 Novembre 2017

Le Secrétariat particulier de l'ancien Premier Ministre Laurent Lamothe rejette de façon catégorique les conclusions générales hâtives et les extrapolations abusives du rapport de la commission sénatoriale spéciale chargée d'approfondir l'enquête sur l'utilisation des fonds PetroCaribe, dirigée par le Sénateur Evalière Beauplan.

Alors qu'aucune preuve irréfutable n'ait été avancée pour justifier les allégations gratuites contenues dans ce document, le Secrétariat particulier constate avec une grande stupéfaction la désinvolture avec laquelle ladite commission a mené son travail en faisant totalement fi des principes d’éthique et d’impartialité qui devraient caractériser une telle démarche. Le Secrétariat dénonce donc le caractère foncièrement subjectif et particulièrement préjudiciable de ce “rapport d’enquête”.

Le Secrétariat particulier condamne avec la plus grande véhémence la manipulation avérée et la calomnie des rédacteurs du document qui se sont évertués à construire une vaste machination dont l’objectif premier est de ternir la réputation des anciens hauts fonctionnaires de l’Etat mis en cause. Le Secrétariat ne peut pas accepter que l’on fabrique des “faits”, que l’on monte des “cas” de toute pièce et que l’on fomente de fausses allégations avec des motivations politiques obscures.

En effet, les trois principaux chefs d’accusation relayés par ledit rapport contre l’ancien Premier Ministre Laurent Lamothe n'ont fait l'objet d'aucune vérification rigoureuse, prouvant ainsi la négligence voire la mauvaise foi des rédacteurs du document. Tout ceci porte l'ancien Chef de Gouvernement à questionner les véritables motivations de cet exercice qui constitue une fois de plus un prétexte fallacieux pour acculer des citoyens qui ont servi leur pays dans le contexte difficile de l'après-séisme de 2010 en tentant de ternir leur image et d’occulter leurs réalisations.

Le Secrétariat particulier est disposé à confronter les données et passer en revue chaque mensonge avéré évoqué dans le cadre de ce rapport. L’ancien Chef de Gouvernement demeure immanquablement attaché au principe républicain de reddition de comptes et est déterminé à faire luire la vérité dans le cadre de ce dossier.


-FIN-

Communication : communication@laurentlamothe.com

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156941322959478/?type=3

dimanche 12 novembre 2017

Monsieur Yves Germain Joseph, Ex-Ministre de la planification, conteste le Rapport Lavalas sur #PetroCaribe.-

Monsieur Yves Germain Joseph, Ex-Ministre de la planification, conteste le Rapport Lavalas sur #PetroCaribe.-

Monsieur Youri LATORTUE
Président du Sénat
En ses Bureaux.

Monsieur le Président du Sénat,

J’ai lu dans le long rapport de la Commission anti-corruption du Sénat deux passages qui me tiennent à cœur tout particulièrement parce qu’ils concernent ma gestion en tant que ministre de la Planification et de la Coopération externe de janvier 2015 à avril 2016.

Il s’agit de ma mise en cause dans la construction de la Place Hugo Chavez d’une part et dans une affaire d’avenant portant sur une surfacturation ayant pour base l’augmentation du kilométrage d’une voie routière en construction pour en augmenter la charge au détriment de l’Etat, d’autre part.

Commençons par la Place Hugo Chavez:

Nommé ministre de la Planification, j’avais un certain nombre de travaux à réaliser parmi lesquels figurait la Place Hugo Chavez en chantier déjà depuis quelque temps. Le ministère de la Planification jouait le rôle de maître d’ouvrage, l’UCLBP, maître d’ouvrage délégué et General Construction en était la firme d’exécution. C’était la énième place publique que construisait ou supervisait l’UCLBP. Mon rôle de ministre c’était de m’assurer, comme toujours, en matière de construction d’ouvrages publics en général, que toutes les étapes légales sont respectées notamment le montage ou l’approbation du contrat par le maître d’ouvrage-délégué, sa validation par la CNMP et par la CSC/CA- ce qui a été le cas dans ce dossier. Je n’ai jamais été informé d’une opposition quelconque ni de l’UCLBP ni des techniciens du MPCE réunis au sein l’UTE ou de la CNMP ou de la CSC/CA. Les dossiers validés, les travaux ont été exécutés et payés conformément au protocole établi dans ce marché comme précédemment.

Quand j’ai été reçu par la Commission Beauplan, j’avais entendu dire par un des membres, M. Nènel Cassis, qu’il n’y avait pas d’appel d’offre pour ce contrat. Je lui ai recommandé d’aller chercher les informations là où elles existent : dans les ministères ou dans les services publics destinés à cet effet, car les anciens ministres ne peuvent pas avoir en tête tous les détails sur les travaux exécutés. Moi, à ma sortie de la Commission, j’ai fait vérifier et il y a eu effectivement une dérogation de la CNMP pour l’exécution des parties du contrat dont j’avais la charge et leur validation par la CSC/CA. Le Sénateur Cassy, encore une fois, s’était trompé comme cela lui arrive souvent dès qu’il ne s’agit pas d’une décision d’un Gouvernement Lavalas.

La seconde faute qui m’a été imputée porte sur un avenant que j’aurais signé avec la firme Wenling chargée de la construction de la route Colladère-Cerca-Cabajal en l’augmentant de deux kilomètres qui l’ont fait passer à 17 au lieu de 15.

Je n’ai rien compris à cette histoire. Sénateur je suis désolé de vous rappeler certaines notions de base en dépit du grand savoir de vos collègues. On ne conduit pas une vérification comptable en cachette. C’est une profession qui a ses règles.

Le vérificateur sait, pour l’avoir appris, qu’il doit communiquer, discuter avec ceux qui sont concernés par son audit, inscrire leur déclaration et la discuter avant de tirer des conclusions. Cette histoire de route Colladère-Cercacabajal n’a jamais été discutée avec nous (le ministre Jacques Rousseau et moi) lors de notre interview conjointe par la Commission Beauplan - Cassis). Nous l’avons découvert dans le rapport.

Je sais qu’il y a eu une firme chinoise qui faisait la ballade au MPCE et au TPTC pour réclamer paiement de son dû- plus de 20 millions de dollars seulement au MPCE. Je sais aussi qu’il y a un Député qui n’arrêtait pas d’écrire pour demander la poursuite des travaux. Le budget ne prévoyait rien sur la ligne Petrocaribe pour payer cette firme. La firme ferma les chantiers et menaça de se démobiliser.

Après un temps d’attente infructueux, la firme écrivit, le 7 juillet 2015 au MPCE pour négocier la reprise des travaux afin de diminuer le coût des mobilisations qui s’élevaient à plusieurs millions de dollars et la dégradation des constructions. Elle proposa de négocier un avenant sur la prorogation des délais et les frais de mobilisation pour lui permettre de reprendre et d’achever les travaux dans un délai acceptable. C’est tout ce dont je me rappelle.

Je vais écrire au ministre en charge actuellement du ministère de la Planification afin de me faciliter l’accès à ce dossier pour me renseigner sur cette question de prolongation de kilomètres à laquelle vous vous référez. Tout cela n’eût point été nécessaire si la Commission avait jugé bon de me communiquer les informations en sa possession à ce sujet.

Par ailleurs je constate que l’orientation de cette commission n’est pas de permettre à l’Etat de récupérer les montants encaissés indûment par certains intouchables.

Quand vous utilisez ces grands mots “collusion”, “surfacturation”, “association de malfaiteurs”, vous omettez d’impliquer les sociétés qui seraient de mèche avec les fonctionnaires bénéficiaires de ces surfacturations. Est-ce parce que la Commission a peur d’aller vérifier la comptabilité de ces firmes qui financent le plus souvent les élections des parlementaires?

Je suis surpris de constater que, dans le nouveau rapport, on ne fait plus mention (on l’a peut-être exonérée) de la firme chargée de la réalisation de la route Fermathe-Soisson-Frères. Cette firme doit à l’Etat plus de 12 millions de dollars tirés des fonds Petrocaribe pour la construction de cette route. Sur dix-huit kilomètres, la compagnie en a réalisé huit. Il en manque dix et a déjà encaissé vingt millions. Je parle de GTC, Sénateur. Savez-vous vous à quel groupe politique elle appartient ? Voulez-vous leur laisser cette importante somme pour financer d’autres futures campagnes électorales?

Un autre exemple: 

Ministre, j’ai refusé de payer Cinq millions huit cent mille dollars ($ 5,800,000.00) à une compagnie chargée de la construction de la route de la Vallée de Jacmel. Son contrat était de vingt-et-un millions de dollars pour dix-neuf kilomètres de route comme GTC. Peu de temps après mon arrivée au MPCE, j’ai reçu la facture ci-dessus mentionnée dans mon courrier. Aidé de mes jeunes et brillants collaborateurs, nous avons décelé que c’était une facture frauduleuse. Nous avons aussi découvert que cette firme venait juste de saquer l’Etat de Cinq millions sept cent mille dollars ($ 5,700,000.00) peu de temps avant mon arrivée grâce à l’aide de ses contacts au MEF- (le MPCE ne disposant pas de ces fonds). Pour des travaux prétendument réalisés, mais sans contrat ou avenant et bien sûr, sans approbation de la CNMP et la CSC/CA. Pure fraude.

Chose curieuse, dans l’une des deux résolutions de Privert sur Petrocaribe, (que j’ai d’ailleurs donné en cadeau au Sénateur Beauplan en présence des autres membres présents de la Commission lors de mon audition), le Gouvernement de l’ancien président de la Commission des Finances du Sénat a octroyé six millions de dollars à cette firme ($ 6,000,000.00) pour travaux inconnus alors que je lui refusais 5.8 millions.

Ces chiffres ne semblent pas suffisamment importants à la Commission anti-corruption du Sénat pour nécessiter son intervention. Cela fait déjà Onze millions cinq cent mille dollars à une firme qui finance la campagne de certains sénateurs.

En attendant que je puisse obtenir des informations précises au sujet de cette histoire Colladere-Cercacabajal, je laisse ces réflexions à votre méditation. Je vous reviendrai.

Veuillez agréer, Monsieur le Président du Sénat, mes salutations très distinguées.


Yves Germain Joseph
Ex-Ministre de la planification

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156938978729478/?type=3

samedi 11 novembre 2017

#Haïti-Petrocaribe : Enquête sénatoriale ou tentative de coup d’Etat contre Jovenel Moïse -

#Haïti-Petrocaribe : Enquête sénatoriale ou tentative de coup d’Etat contre Jovenel Moïse - https://t.co/IWphe0zgYq

Pour avoir piteusement échoué aux dernières élections, les Lavalassiens tentent par tous les moyens de déstabiliser le pouvoir en place. Dans son rapport d’enquête fabriqué de toutes pièces par le laboratoire PRIVERT, le sénateur Beauplan et ses acolytes épinglent le Président de la République, Jovenel Moïse, ainsi que ses proches collaborateurs.

Dans le ‘’ramassis de chiffres falsifiés’’ de la commission sénatoriale, il a été recommandé que l’action publique soit mise en mouvement contre l’ancien ministre de l’Economie et des finances, Wilson Laleau, qui est actuellement chef du cabinet de Jovenel Moïse, pour : détournement ou dissipation de deniers publics.

Yves Germain Joseph, ex-ministre de la Planification et actuel secrétaire général du Palais national, est accusé de forfaiture, concussion, détournement ou dissipation de fonds publics.

De plus, Jacques Rousseau ancien ministre des TPTC et actuel conseiller du Président de la République, Jovenel Moïse, est montré du doigt également. Les Lavalassiens demandent que l’action publique soit mise en mouvement contre ce dernier pour les mêmes causes présumées, soit forfaiture, détournement ou dissipation de fonds publics.

Pour couronner le tout, les enquêteurs-Lavalassiens ont mentionné, entre autres firmes bénéficiaires de contrats, celle de Jovenel Moïse (devenu aujourd’hui 58ème Chef d’Etat), COMPHENER qui aurait été en charge de la réalisation d’un projet d’installation de ‘’lampadaires’’, dont le cout serait évalué à 4, 949,389 de gourdes.

Par voie détournée, M. Beauplan et consorts tentent d’atteindre le numéro un de la nation, appelant ainsi de leurs vœux à sa destitution. Malicieux !

De l’avis de certains observateurs qui ont passé au peigne fin ce rapport, la démarche des sénateurs Evalière Beauplan, Antonio Chéramy et Nenel Cassy s’assimile à une attaque en règle contre le Palais national. Donc, une tentative de déstabilisation, un coup d’Etat lavalasien.

A la réflexion, des questions se posent : pourquoi des noms de personnalités qui avaient été cités dans le rapport de Youri Latortue en aout 2016 ont été intelligemment et fallacieusement soustraits dans le rapport-Lavalasien ?
Pourquoi des anciens ministres qui ont servi sous la Présidence de feu René Préval et qui ont été hautement impliqués dans la signature de certains contrats ne sont ni évoqués ni indexés ?

Pourquoi la tête des proches du Président de la République et celle du Chef de l’Etat lui-même sont mises à prix par des élus de souche lavalasienne qui prétendent dire ‘’la vérité à la nation’’ ? Mais quelle vérité !

Le rapport de la bande à Evalière Beauplan n’est autre qu’une poudre perlimpinpin, c’est-à-dire : un remède prétendument miraculeux mais totalement inefficace.

En écartant intelligemment et fallacieusement des anciens fonctionnaires.


Jorel Pierre Louis

#Scoop : Rapport #PetroCaribe de #BeauplanDeYouri, 1ère réaction.— Peut-on réellement parler d’enquête???

Ce vendredi 10 novembre 2017, la Commission Sénatoriale d’Enquête sur l’utilisation des fonds #PetroCaribe a rendu public son Rapport.

1- Le #RapportDuBeauplanDeYouri réclame l’action publique contre le Président @MoiseJovenel, ex-propriétaire de COMPHENER S.A. pr surfacturation de 65 lampadaires, tandis qu’il ne dit rien contre les surfacturations du #GroupeBlackOut qui a empoché 2/3 des fonds.

2- Les Sénateurs ont utilisé un véhicule US en “miles” pr mesurer la Route Colladère/Cerca Cavajal. Ils ont trouvé 10.5 miles et accusent @LaurentLamothe de corruption. Ils ne comprennent pas que 10.5miles est égal à 17kilomètres. 1 mile = 1.5 km.

3- Le Rapport de #Beauplan accuse des ministres de CONCUSSION et réclame des poursuites; alors qu’il écarte les firmes d’exécution et de supervision y relatif. Corruption ou Concussion suppose 2 personnes, au moins. Gen yon kòb ki fèt sou Rapport sa!

4- Rapport (Page 528) #Beauplan accuse de surfacturation la route Lafito. Après tout ce temps d’enquête, il n’a pas réalisé qu’il s’agit d’une route surélevée dans une zone à haut risque d’inondation, qui nécessite des travaux importants de remblayage. #Haiti

5- Après 2 ans d’enquête, les Sénateurs de la Commission ne savent pas que les prélèvements obligatoires de l'acompte de 2% au profit de la DGI, sont effectués automatiquement par le Ministère des Finances, lors des paiements. AlaPay! #PetroCaribe #Beauplan. #Haiti

6- Le 2e Rapport #PetroCaribe (Page 526) écarte Daniel Dorsainvil que le 1e de #Youri avait accusé dans l’achat de 21 millions $ U.S. d’équipements #CNE. Pourtant, il exige l’action publique contre Wilson Laleau pour ordre verbal. Kisa bagay sa vle di?

7- Aucun ministre des finances de Préval n’est figuré dans le Rapport sur #Petrocaribe. Les bienfaiteurs de #Beauplan : Daniel Dorsainvil & Ronald Beaudin ont été écartés alors qu’ils avaient posé les mêmes actes pour lesquels on accuse les ministres de #Martelly.

8- Patrick Noramé est dans le rapport sur la liste des DG/BMPAD ayant droit de signature sur les comptes en banque. Mais il y a un silence complet sur les transactions effectuées pendant sa gestion. Revoir page 7 , 8. Quid du non paiement #Pétrole mentionné dans le Rapport?

9- Accusation de Charles Jean-Jacques p.397 : Le transfert de fonds au FAES a été décidé par la résolution du Conseil des Ministres dont M. eannJacques est signataire. On ne peut accuser Laleau de violer les resolutions et exiger de @LaurentLamothe leur violation. https://t.co/EoMmsurQhb


@CyrusSibert /// @ReseauCitadelle /// WhatsApp : 509-3686-9669
____________________
RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!"You can fool some people sometimes, But you can't fool all the people all the time." (Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.) dixit Abraham Lincoln.

mercredi 8 novembre 2017

#Haiti #Vertières : L’analyse de la lettre des Généraux au peuple, démontre leur foi en Dieu.-


#Haiti #Vertières : L’analyse de la lettre des Généraux, adressée au peuple indigène et à l’Armée, le 18 novembre 1803, démontre leur foi en Dieu.- (Texte de Cyrus Sibert)

Comme nous l’avons fait pour la Cérémonie de Bois Caïman, l’anniversaire de la Bataille de Vertières, du 18 novembre 1803, nous offre l’opportunité de reconsidérer les critiques de certains détracteurs d’Haiti, dont des évangélistes qui utilisent le vodou haïtien comme la cause de nos péripéties et du sous-développement économique et social. Ils parlent même de “pacte avec le diable” à Bois-Caïman et à Vertières.

Pourtant, les textes historiques rapportent le contraire. S’il y avait à Saint-Domingue de la sorcellerie, comme dans toute société, la prière des esclaves à Bois Caïman et d’autres pièces historiques prouvent que nos ancêtres avaient foi dans le Dieu du bien, le Dieu Juste, le Dieu de la Liberté, le Dieu des opprimés, le Créateur du ciel et de la terre.

La Bible rapporte que
1- Rachel, la femme de Jacob transportait des idoles de son père Laban : des “théraphim” (Genèse 31 : 19 “Rachel vola les théraphim de son père”).

2- Des membres de la famille de Jacob, le petit-fils d’Abraham, voyageaient avec des dieux étrangers (Genèse 35: 2)

3- Après avoir traversé la mer rouge, les israélites réclamaient un veau d’or pour dieu; (Exode 32:1-14)
« Allez, fabrique-nous un dieu qui marche devant nous. En effet, nous ne savons pas ce qui est arrivé à Moïse, l'homme qui nous a fait sortir d'Égypte. »
- « Voici notre Dieu qui nous a fait sortir d'Égypte ! »

Les peuples sombrent parfois dans l’idolâtrie et le doute. Mais, Dieu n’abandonne jamais son alliance, ses promesses, ni sa miséricorde envers eux.

Ces évangélistes occidentaux, n’ont jamais considéré les écarts du peuple Israël comme un “Pacte avec le diable”. Ils continuent de le considérer comme le peuple élu de Dieu.

Si nous nous éternisons sur ce point historico-religieux, c’est parce qu’il est clair que les colons, ceux qui n’aiment pas notre indépendance et notre grande histoire de peuple unique qui a vaincu les esclavagistes et leur système au point d’imposer au monde raciste la Première République Noire et indépendante de toute l’histoire de l’humanité. Ils sont jaloux et voient en notre épopée la manifestation de la puissance divine. Ce qui fait de nous un peuple élu de Dieu.
Donc, il cherche à nous décourager, à nous faire perdre confiance en notre histoire et en nous même.

Nous vous invitons à lire cette lettre des Généraux chefs de l’Armée Indigène adressée au peuple et à l’Armée, juste après la victoire du 18 Novembre 1803. Ce document historique se trouve dans un musée en Angleterre:


Liberté ou la Mort.
Armée Indigène
Au quartier général du Haut du Cap, le 18 novembre 1803.
Les Généraux chefs de l'Armée indigène.
Au Peuple et a l'Armée.

Citoyens.

La guerre a mort que nous avions décidé de faire contre les ennemis de la Liberté vient de se terminer.

Apres s’être battu avec beaucoup d'acharnement et de pied ferme, l'armée indigène a vu ce soir la victoire se ranger de son coté.

Malgré les spectacles des atrocités commises chaque jour par le général Rochambeau et ses suppots nous n’avions jamais perdu courage, notre foy n'a jamais fléchi.

Vous n'avez jamais cessé de nous soutenir pendant cette horible traversée qui a couté la vie a des milliers de nos frères. Que le Dieu tout puissant qui nous a toujours accompagné les accueille au paradis !
En attendant qu'une déclaration solennelle vienne consacrer notre Indépendance, jurons d'ores et déja de renoncer a la France, de mourir plutot que de vivre sous sa domination.

Fait au quartier général du Haut du Cap, le 18 novembre 1803.

Dessalines, Général en chef
Clerveaux, Vernet, Pétion.

( @ReseauCitadelle / WhatsApp: 509-3686-9669 ) 


Lisez --

1- #Haiti : L’analyse de la prière des esclaves à Bois-Caïman prouve qu’ils se sont adressé à l’Eternel, le Dieu Créateur, du Bien et de la Justice.-
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/08/haiti-lanalyse-de-la-priere-des.html

2- #Haiti : Jistis pou BWA KAYIMAN !!!
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/08/haiti-jistis-pou-bwa-kayiman.html

3- #Haiti : Résultats positifs de notre campagne de réhabilitation et de défense de notre histoire de peuple.-
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/08/haiti-resultats-positifs-de-notre.html

4- What should be taken from our intervention on Radio Grenada Broadcast.-
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/07/what-should-be-taken-from-our.html

vendredi 3 novembre 2017

#Haiti - #PetroCaribe : Pourquoi réagir avant la publication du rapport? Violation de principes et de procédure !

PetroCaribe
Pourquoi réagir avant la publication du rapport? 
Violation de principes et de procédure ! (Texte de Cyrus Sibert)
Les gens intelligents n’attendent pas en silence une mauvaise surprise. Ils prennent l’habitude de tout évaluer durant un processus et réagissent en fonction des choix de procédure, du mode opérationnel et des contradictions.
Par exemple, si un bombardier ennemi décide de violer l’espace aérien d’un pays, il n’est pas nécessaire de le laisser délivrer sa cargaison de bombes avant de réagir. Car, le seul fait de violer le principe de non-violation de l’espace aérien d’un pays, démontre clairement l’intention agressive.
Un exemple plus simple : si ton fils fréquente des criminels, point n’est besoin d’attendre son arrestation par la police avant d’exprimer tristesse et préoccupations.
Le mode opératoire étant capable de déterminer l’intention d’une personne physique ou morale, en ce qui concerne l’enquête sénatoriale sur PetroCaribe, on ne saurait espérer un rapport sérieux avec les biais suivants :
1- Le Sénateur Evalière Beauplan qui avait promis la transparence, évolue actuellement dans l’opacité  la plus totale, en violation du principe de PUBLICITÉ qui caractérise toute oeuvre juste.
- Tout doit-être public, dans la plus grande transparence, en vue de permettre à l’accusé de connaitre la faute qu’il a commise, la loi qu’il a violée, ses droits, et de lui offrir la possibilité d’organiser sa défense.
2- Moins d’une semaine après avoir qualifié le rapport produit par Monsieur Youri Latortue de “travail bâclé”, les Sénateurs Beauplan et Nenel Cassy nous disent qu’ils n’ont rien changé dans le premier rapport. Un fait étonnant qui traduit une conspiration, suivie d’une entente.
3- L’exclusion des sénateurs opposants comme Onondieu Louis, de la commission, prouve qu’un clan politique a fait main basse sur l’enquête sénatoriale.
- Un comportement qui viole le principe du CONTRADICTOIRE qui doit commander toute oeuvre juste.
4- La radicalisation anti-TET-KALE des trois (3) sénateurs Lavalas de la Commission, depuis le Congrès politique de l’Arcahaie, affecte le principe de la NEUTRALITÉ.
5- L’implication de l’ex-Président Jocelerme Privert dans la rédaction du texte final crée un CONFLIT D’INTÉRÊT.
6- La stratégie visant à imposer à l’Assemblée des Sénateurs un document de 400 pages, le jour même de la séance, en vue de les confondre et de les empêcher de découvrir les fautes graves de l'enquête, traduit une arrogance démesurée.
On se demande, si le consortium “Beauplan-De-Youri prend tous les collègues sénateurs pour des cons, des imbéciles, des illettrés et des analphabètes auxquels on peut affliger les traitements les plus dégradants.
Point n’est besoin d’attendre ce document conçu sur mesure, comme arme politique, avant de réagir. Car, le mode opératoire traduit déjà les visées malhonnêtes du “Beauplan-De-Youri”; nous sommes donc face à une #MasturbationPolitikPetroCaribe
Au parlement haïtien, on rapporte l’existence d’un complot entre certains Sénateurs en vue de neutraliser certaines personnalités du mouvement TET-KALE comme Michel Martelly, Laurent Lamothe, des membres du Cabinet particulier du Chef de l’Etat et pourquoi pas le Président Jovenel Moise, lui même. D’ailleurs, des membres du Bureau de Communication du Président du Sénat préparent déjà l’opinion publique en faisant circuler sur les réseaux sociaux un contrat falsifié impliquant Jovenel Moise (COMPHENER S.A.) et Michaël lecorps (BMPAD) dans un projet financé par les fonds PetroCaribe. En bon créole, on parle de “Manje kèk nèg TET-KALE pou kreye plis espas anfavè de palmantè ki gen gwo anbisyon”.
Donc, nous sommes face à des manoeuvres déloyales de certaines personnalités influentes, dans un parlement perverti qui s’obstine à envahir tous les espaces, en violation du principe de la séparation des pouvoirs d’Etat. Ils veulent bien rééditer le coup d’État institutionnel et anti-démocratique de 2016; ils ne veulent que contrôler, directement, le Palais National.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
@ReseauCitadelle

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156906310199478/?type=3

mercredi 25 octobre 2017

#Haiti - Enquête #PetroCaribe : Et si le Sénateur Beauplan voulait quitter le Sénat par la Grande Porte?

#Haiti - Enquête #PetroCaribe : Et si le Sénateur Beauplan voulait quitter le Sénat par la Grande Porte?

Ce mardi 24 octobre 2017, le Président de la Commission d’Enquête du Sénat de la République d’Haiti sur l’utilisation des fonds PetroCaribe a fait une intervention calculée sur Radio Eclair, au micro du journaliste Luco Désir. En résumé, l’on peut dire que l’homme accusé de manipuler l’enquête à des fins politiciennes par son collègue Onondieu Louis, a voulu rassurer en ces termes : “On ne peut pas me juger avant la publication dudit rapport. Il faut attendre le document avant de m’accuser de quoi que ce soit.”

Une façon de demander aux intéressés de ne pas lui faire de procès d’intention.

Sur ce point, même sceptique, on pourrait le prendre au mot. Car, en réalité, nous ne sommes pas contre le rapport. Nous sommes plutôt contre les manoeuvres déloyales qui entourent l’enquête. D’ailleurs, nous pensons que cette initiative offre aux personnalités accusées à tort sur les médias, la chance de prouver le contraire. Car, les mangeurs d’homme, cela ne manque pas en Haiti.

Cette enquête sur PetroCaribe a permis de comprendre que

1- les fonds manipulés par les ex-ministres et ex-premiers ministres n’étaient pas 3 milliards de dollars, comme disait la propagande mensongère, mais 1.7 milliard sur lequel 1.5 milliard a été décaissé. La majorité du montant total, soit 2.5 millards de dollars, a été empochée par les compagnies d’électricité;

2- les fonds Petrocaribe sont gérés sur une période de 8 ans, de 2008 à nos jours; donc, divers ministres et premiers ministres ont une certaine responsabilité dans leur gestion.
Une vérité qui est contraire aux mensonges qui voulaient attribuer toute la responsabilité à un seul homme, l’ex-Premier Ministre Laurent Lamothe.

3- Aujourd’hui, nous savons qu’avec le montant exact de 1,705,423,180.71, le Conseil des ministres a décidé de financer 385 projets, à partir des fonds Petrocaribe, sous les gouvernements de six (6) premiers ministres, à savoir : Madame Duvivier Pierre-Louis, Monsieur Jean Max Bellerive, Monsieur Gary Conille, Monsieur Laurent Lamothe, Monsieur Evans Paul et Monsieur Enex Jean-Charles.

4- Grace à cette enquête, nous avons pu établir la différence entre fonds programmés, fonds décaissés et le processus de désaffectation opéré par des successeurs. Ce qui a entrainé l’arrêt de plusieurs chantiers, comme le “Marché de Fontamara”.
La propagande mensongère voulait faire croire qu’un homme est parti avec l’argent des projets. Mais, dans le contexte de cette enquête, on a dû trouver les calendriers de décaissement et prouver que cela est impossible, vu que l’Etat n’effectue jamais des décaissements à 100%.

Toutefois, le Sénateur Beauplan a commis l’erreur d’affirmer que son collègue Onondieu Louis, le Secrétaire-rapporteur, ne fait plus partie de la Commission, parce qu’il lui avait adressé une lettre ouverte de mise en garde. Aux dires de Monsieur Beauplan, on peut conclure que ladite Commission est frappée de caducité.
Une circonstance qui réclame un vote de l’Assemblée des Sénateurs en vue de statuer à nouveau sur la composition de la Commission avant de poursuivre le travail. Selon cette déclaration du Sénateur Beauplan, il s'agirait de son Rapport personnel, mais pas celui de la Commission du Sénat.

Nous voulons bien accorder le bénéfice du doute à Monsieur Beauplan. Personnellement, j’aimerais bien voir le contenu de ce rapport avant de crier au scandale. Mais, en politique la perception prime. Or, il est clair qu’au lieu d’aller aux faits, Youri Latortue et Evalière Beauplan utilisent le rapport pour construire une perception avantageuse à leur éventuelle candidature à la Présidence. Pour cela, ils ont construire des narrations diffamatoires autour de faits banals comme une erreur matérielle dans un document, quelques fautes de frappes commises par des cadres d’une administration publique désuète.

Sachant le principe sacramentaire qui recommande de confier des enquêtes uniquement à des personnes neutres et non fanatisées;
Considérant que même dans la recherche des témoignages, il faut toujours s’assurer qu’il n’existe aucun lien sentimental de parenté, d’amitié ni d’intérêt, capable d’influencer et d’hypothéquer le principe de neutralité de la justice;
Tenant compte de la persistance de cette pratique voulant toujours écarter certains membres de la Commission d’enquête dans le but d’en faire une affaire personnelle de président (Youri Latortue, d’abord et ensuite, Evalière Beauplan) avec l’immiscion de personnes externes, économiquement ou politiquement motivées comme Madame Youri Mevs et Monsieur Jocelerme Privert, dans la rédaction du rapport final;
Nous continuons d’être sceptique et attendons que l’Honorable Sénateur Evalière Beauplan nous étonne.

En ce sens, on peut comprendre les réactions du Sénateur Onondieu Louis qui se voit traiter en figurant dans une enquête Sénatoriale menée par une Commission parlementaire dans laquelle il a été élu secrétaire-rapporteur.

Aussi, est-il important de signaler que ce mardi 24 octobre, le Sénateur Beauplan a exprimé des doutes sur l’aboutissement judiciaire de son rapport. L’a t-il conçu en conséquence? Les policiers et les enquêteurs, le savent très bien : L’une des façons de protéger un ami impliqué dans une infraction ou un scandal, est de construire un rapport bancal, en vue de rendre la tache facile aux avocats de la défense.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 octobre 2017
WhatsApp : 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156876134429478/?type=3

dimanche 22 octobre 2017

#Haiti : Les premiers résultats positifs de la gouvernance @MoiseJovenel.-

Après environ huit (8) mois au pouvoir, malgré les manifestations violentes des éléments négatifs de la classe politique — les anarco-terroristes et les anarco-pustchistes, presque tous les indicateurs conjoncturels économiques sont en hausse. Ce qui signifie une bonne performance de l’administration du Président Jovenel Moise et du Premier Ministre Lafontant.- #LePepApPranNot

@CyrusSibert   ///   @ReseauCitadelle    ///   WhatsApp : 509-3686-9669
—————-
INSTITUT HAÏTIEN DE STATISTIQUE ET D’INFORMATIQUE (IHSI)

INDICATEUR CONJONCTUREL D’ACTIVITE ECONOMIQUE AU TROISIEME TRIMESTRE 2017 (BASE 100 EN 2007-2008)

= HAUSSE DE L’ICAE GLOBAL =

L’Indice Global de l’Indicateur Conjoncturel d'Activité Economique (ICAE) est estimé à 151.0, au troisième trimestre (Avril - Juin) de l'exercice fiscal 2016-2017, contre 145.0 au troisième trimestre de 2015-2016, soit une croissance de

4.2 % en rythme annuel. En termes cumulatifs, d’octobre à juin, l'ICAE-Haïti a augmenté de 2.1 %. Cette évolution résulte de la tendance haussière des trois grands secteurs de l'Economie.

Analyse de l’ICAE du Secteur Primaire :

L’ICAE du secteur primaire a crû, en glissement annuel, de 3.9 % au 3e trimestre de l’exercice 2017. Cette tendance positive est consécutive à l’accroissement de ses deux composantes, en l’occurrence : la branche agricole (+4.0 %) et la branche Activités Extractives (+3.6 %). La variation annuelle cumulée sur les neuf mois de l’exercice d'octobre à juin a atteint une décroissance de 1.7 %.


Agriculture :

Contrairement aux deux premiers trimestres, l'ICAE de la branche agricole a affiché une hausse annuelle de 4.0 % au troisième trimestre de l'exercice 2016-2017. Cette performance peut être imputée, selon la CNSA, à une Campagne de Printemps relativement bonne, et aux nombreuses interventions faites dans le secteur après l’ouragan Matthew. Néanmoins, en valeur cumulative, sur les neuf mois d'octobre à juin, cette branche a accusé une baisse de 1.7 % en comparaison aux neuf premiers mois de l'année dernière.

Activités Extractives :

L'ICAE des activités extractives, a connu une croissance de 3.6 % en glissement annuel. Cet accrois- sement de la branche est compatible à l'évolution de la Construction. La variation cumulée d'octobre à juin est de -2.4 %.

Analyse de l’ICAE du Secteur Secondaire :

Comparé au troisième trimestre de l'exercice 2016, l'ICAE du Secteur Secondaire a légèrement progressé de 0.8 %. Ceci traduit une baisse du rythme de croissance par rapport à la même période de l’exercice passé où le taux de croissance était de 5.9 %. C’est surtout le secteur de la Construction qui est à l’origine de la légère hausse enregistrée, car les autres composantes du secteur secondaire ont affiché une tendance baissière. La variation cumulée d’octobre à juin est de 2.1 %.

Industries Manufacturières :

L’Indice de la branche des industries manufacturières, au cours des trois mois avril à juin de l’exercice 2017, a diminué de 0.8 % en glissement annuel. Cette variation négative résulte d’un comportement différencié des branches constituant le secteur manufacturier. En effet, la branche Alimentation ainsi que celle des minéraux non métalliques ont évolué à la hausse, tandis que les autres branches : Textiles, Papier Edition et Imprimerie, Produits chimiques et Ouvrages métallurgiques ont accusé une tendance à la baisse. En termes cumulatifs, d'octobre à juin l'indice a augmenté de 1.4 %.

Construction :

L'ICAE de la Branche Construction au troisième trimestre de l'exercice 2017 a connu une hausse en rythme annualisé de 6.6 %, comparativement à la même période de l'exercice antérieur. Cette augmentation est compatible avec l’accroissement de la quasi totalité des matériaux de construction rentrant dans le processus de calcul de cet indicateur. La variation cumulée sur les trois trimestres de l'exercice est de 4.6 %.

Electricité et Eau :

L'ICAE de la Branche Production et Distribution d'Electricité et Eau a subi une contraction en glissement annuel de 1.1 % au troisième trimestre de l'exercice 2017. Cette tendance négative est consécutive à une évolution contrastée des deux sous-branches. La branche Production et Distribution d'Electricité, dont la pondération est la plus élevée, a baissé de 2.9 %, alors que celle de l'Eau a augmenté de 11.9 %. La variation cumulée des neuf premiers mois a, dans l'ensemble, progressé de 1.2 %.

Analyse de l’ICAE du Secteur Tertiaire :

L'Indice du secteur tertiaire a contribué grandement à l'augmentation de l'ICAE global au troisième trimestre de l'exercice 2017 avec une croissance de 6.3 % en rythme annuel, soit une contribution de 3.3 %. Toutes les branches du secteur des services ont affiché une tendance à la hausse. En valeur cumulée, l'ICAE du Secteur tertiaire a progressé de 2.8 % sur les trois premiers trimestres de l'exercice 2017.

Commerce :

L'ICAE de la branche Commerce est évalué à 148.0 au 3e trimestre de l'exercice 2017, contre 144.2 au cours de la même période de l'exercice 2016, réalisant ainsi une croissance, en glissement annuel, de 2.7 %. Cette évolution positive est consécutive à un accroissement du commerce formel (3.5 %) et du commerce informel (1.6 %). En comparant les trois premiers trimestres de l'exercice à ceux de l'exercice antérieur, la croissance cumulée du secteur commerce reste toutefois modérée, soit 0.9 %.

Restaurant et Hôtel :

La branche Restaurant et Hôtel a connu une croissance en rythme annuel de 5.4 % au troisième trimestre de l'année fiscale 2017, contrairement à la baisse de 9.1 % enregistrée au deuxième trimestre de la même année. Ce résultat peut être expliqué, entre autres, par l'augmentation substantielle du chiffre d'affaires des entreprises de la branche. En valeur cumulative, l'ICAE des Restaurants et Hôtels a atteint d'octobre à juin une progression de 2.1 %.

Transports et Communications :

L'ICAE de la branche Transports et Communications a enregistré, au 3e trimestre de l'exercice 2017, une croissance annuelle de 3.4 %, contre 5.3 % à la même période de l'exercice 2016. Cet accroissement est lié aux effets combinés des principales composantes de la branche : Transports (3.1 %) et Communications (3.8 %). La hausse cumulée d'octobre à juin est de 4.3 %.

Intermédiation Financière :

L'Indice de l'ICAE de la branche d'Intermédiation Financière a fait un bond exceptionnel, passant de 141.5 du 3e trimestre de l'exercice 2016 à 320.3 au troisième trimestre de l'exercice 2017, affichant ainsi, un glissement annuel de 126.4 %. Cette hausse resulte particulièrement de l'accroissement du sous-secteur des Banques Commerciales, lesquelles ont accusé une forte augmentation au niveau des "Autres Revenus". En termes cumulatifs, cette branche a atteint une croissance de 17.7 % sur la période d'octobre à juin de l'exercice 2017.

Autres Services Marchands :

L'ICAE de la Branche "Autres Services Marchands", regroupant l'Immobilier, la Santé et l'Education, a connu, en glissement annuel, une croissance de 3.0 % au 3e trimestre de l'exercice 2017. En valeur cumulée, l'Indice des "Autres Services Marchands" a atteint 2.9 % de croissance sur la période d'octobre à juin de l'exercice 2017.

Services Non Marchands :

L'Indice des Services non Marchands a enregistré au cours de cet exercice un taux de croissance de 2.0 % en rythme annuel, contre 5.1 % comparé à la même période de l'année antérieure. La variation cumulée sur l'exercice 2017 d'octobre à juin est de 1.8 %.

Contribution des Secteurs à l’évolution de l'ICAE au troisième trimestre 2017 :

En résumé, les contributions des branches à l'évolution de l'ICAE Global au troisième trimestre de l'exercice 2017 sont ainsi réparties :

a) de manière positive : Agriculture (0.60 %); Activités Extractives (0.01 %), Construction (0.41 %); Commerce (0.71 %); Restaurants et Hôtels (0.02 %); Transports et Communications (0.62 %); Service Financier (1.81 %); Autres Services Marchands (0.13 %); et Services non Marchands (0.04 %);

b) de manière négative : Activités de Fabrication (-0.18 %); Electricité et Eau (-0.01 %).


https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/posts/10156868032154478

Voir Rapport : http://www.haitilibre.com/docs/Icae_3etrim16-17.pdf





#Haiti - #Petrocaribe : 3 milliards ou 1.7 milliard de dollars?...Premier mensonge dans le rapport du Sénat.-

Les 4 Sénateurs Lavalas de la Commission
#Haiti - #Petrocaribe : 3 milliards ou 1.7 milliard de dollars?...Premier mensonge dans le rapport du Sénat.-

Selon les dernières déclarations du Sénateur Nenel Cassy, membre influent de la Commission sénatoriale d'enquête sur PetroCaribe, le rapport sur l’utilisation des fonds Petrocaribe fait état de trois milliards de dollars américains qui auraient été gaspillés.

Alors qu’une profonde analyse du dossier ainsi que des projets exécutés a démontré que le montant global programmé dans le cadre du programme vénézuélien est de 1,705,423,180.71 de dollars US , tandis que le montant global payé (décaissé) pour tous les projets est de 1.4 milliard, et non trois (3) milliards tels que tente de le faire croire l’élu des Nippes qui a parlé de “rapport du siècle” lors de sa récente intervention au micro de la presse.

Le Sénateur Cassy, voulait-il faire allusion aux 2.5 milliards de dollars U.S. encaissés par les fournisseurs d’électricité taxé de “Groupe Blackout” par l’administration Moise/Lafontant?

Ce sénateur zélé de Fanmi Lavalas devrait au moins avoir le courage et la décence d’expliquer au peuple que ce montant de 2.5 milliards de dollars a été versé directement par le BMPAD aux comptes de ses amis et mécènes du secteur de l’énergie, qu’il n’a pas été géré par les ministres et Premiers Ministres.

Cette confusion calculée et orchestrée par de puissants groupes d’intérêts liés à Lavalas et à INITE met en perspective le gros complot visant à faire des ministres et premiers ministres des boucs émissaires afin de mieux cacher au peuple les vrais bénéficiaires de la majorité des fonds petrocaribe, conçus depuis le Président Préval pour enrichir un secteur bien déterminé : les oligarques haïtiens.

Car au total, avec le montant exact de 1,705,423,180.71 , le Conseil des ministres a décidé de financer 385 projets, à partir des fonds Petrocaribe de 2008 à 2016, sous les gouvernements de six premiers ministres : Madame Duvivier Pierre-Louis, Jean Max Bellerive, Gary Conille, Laurent Lamothe, Evans Paul et Enex Jean-Charles.

Ce sont ce genre de ”mensonges tactiques”, bien calculés qui rendent septiques les personnes concernées par ce qui devrait-être une enquete pour faire la lumière sur l’utilisation des fonds PetroCaribe. Car, il n’y a aucun doute que le Sénateur Nenel Cassy qui se connait très bien en chiffres, peut établir la différence entre 1.7 milliards et 3 millards. 

On ne peut que se demander si “Le rapport du siècle” dont parle le Sénateur Cassy ne sera pas “Le mensonge du siècle” purement et simplement.

“Vous voulez enterrer un dossier. Créez une commission ! “ disait l’homme politique français, Georges Clémenceau.

Les Commissions parlementaires constituent le meilleur moyen pour se moquer de la vérité.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
22 octobre 2017
WhatsApp : 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

vendredi 20 octobre 2017

Man who accused orphanage founder seeks lawsuit dismissal

Paul Kendrick
Man who accused orphanage founder seeks lawsuit dismissal.- https://t.co/a8m5oPXSDN

By David Sharp | AP October 20 at 3:44 PM

PORTLAND, Maine — An activist being sued for defamation over his claims that a Haiti orphanage founder is a serial pedophile contends the lawsuit violates a Maine law that protects residents from meritless suits that aim to chill First Amendment rights.

Lawyers for Paul Kendrick asked a state judge to dismiss the lawsuit, saying his activism aimed at generating attention on behalf of abused orphans is protected speech.

Kendrick said Friday that state law prevents institutions from using costly lawsuits to stymie free speech intended to petition the government.

“Every time I’m shouting from the rooftops, my intention is to garner the support of the public and law enforcement to do something about this,” he said.

The defamation litigation has been dragging on for years. Orphanage founder Michael Geilenfeld and a U.S. charity, Hearts With Haiti, first sued Kendrick in 2013.

FILE - In this July 9, 2015 file photo, activist Paul Kendrick of Freeport, Maine, poses outside U.S. Bankruptcy Court in Portland, Maine. Lawyers for Kendrick asked in October 2017 that a defamation lawsuit filed by orphanage founder Michael Geilenfeld and U.S. charity, Hearts With Haiti, be dismissed. (Robert F. Bukaty, File/Associated Press)

A federal jury awarded $14.5 million to Geilenfeld and Hearts with Haiti despite testimony from seven men who said they were sexually abused as boys. But the verdict was overturned after a U.S. appeals court ruled that a federal courtroom was the wrong jurisdiction.

Now attorneys for Geilenfeld and Hearts with Haiti are suing in a state courtroom, bringing essentially the same allegations against Kendrick as before.

The state law Kendrick refers to is known as the anti-SLAPP statute. The acronym stands for Strategic Lawsuit Against Public Participation. The law is being used increasingly in defamation lawsuits, said Dmitry Bam, a University of Maine Law School professor.

“The court has to make an assessment, a quick look on the merits, and get a sense whether the claim is frivolous or being used aggressively to deter what may be lawful conduct,” he said.

The law firm representing Geilenfeld and Hearts With Haiti had no immediate comment.

The lawsuits claimed Kendrick made unsubstantiated accusations that defamed Geilenfeld and cost the charity several million dollars in donations. Geilenfeld also blames Kendrick’s campaign for his 237-day imprisonment in Haiti. The charges were later dismissed.

Kendrick, who helped form the lay group Voice of the Faithful at the height of the clergy sex-abuse scandal, contends more Haiti men have surfaced after the federal civil trial and are willing to testify that they were sexually abused. There are more than a dozen victims, most of whom will travel to Maine to tell their stories, he said.


Copyright 2017 The Associated Press. All rights reserved. This material may not be published, broadcast, rewritten or redistributed.

jeudi 19 octobre 2017

Les oligarques d'Haiti.- (Texte de @CyrusSibert)

Les oligarques d'Haiti.- (Texte de Cyrus Sibert)

La situation économique et politique en Haiti ressemble à celle des anciennes républiques soviétiques comme l’Ukraine, la Russie, la Georgie et la Biélorussie dominées par des oligarques. En Haiti les oligarques sont des anciens Chefs d’Etat, des parlementaires influents et surtout les corrompus de la bourgeoisie anti-nationale ou anti-peuple.

Viendra le jour d’une “presse normale” en Haiti, capable d’exposer les manoeuvres de corruption et de trafic d’influence pratiquées par ces acteurs qui empêchent aux pays d’avancer.

Il faudra faire la lumière sur les opérations de privatisation des entreprises de l’État comme la “Centrale Electrique de Varreux”, “Ciment d’Haiti”, “Minoterie d’Haïti”…”les Contrats de production de l’énergie électrique”.

N.B.: Un oligarque est un membre d’une oligarchie, classe dominante liée au gouvernement d’un pays. Ce sont des personnalités de premier plan du monde des affaires, en lien avec le pouvoir politique, qui se sont enrichies à la faveur des privatisations fondées sur la corruption dans les plus hautes sphères politiques et le détournement d’argent, voire de crimes contre le peuple lésé dans le pillage capitaliste des biens publics. Elles sont souvent liées au crime organisé.

Il faut les appeler par leur nom : Des oligarques haïtiens!

@CyrusSibert /// @ReseauCitadelle /// WhatsApp : 509-3686-9669

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156857205464478/?type=3

mardi 17 octobre 2017

#Haïti : La diplomatie haïtienne, est-elle anti-TETKALE?-

La tentative d’incendie de pompe gazoline pour provoquer une explosion massive dans un quartier populeux, est un acte terroriste
#Haïti : La diplomatie haïtienne, est-elle anti-TETKALE?- (Texte de Cyrus Sibert)

Il existe un problème sérieux dans la diplomatie Haïtienne.

Quand TET KALE est au pouvoir, elle est passive, elle n’apporte aucune solution diplomatique pour aider le pouvoir politique à sensibiliser la communauté internationale face aux agissements anti-démocratiques des anarcopopulistes, anarcoputchsites et les manifestations violentes des anarcoterroristes.

Ce fut le cas sous la présidence de Michel Martelly et nous vivons actuellement la même situation avec le président Jovenel Moïse.

Pourtant, quand il fallait organiser le départ du président Martelly, le 7 février 2016 et la prise de pouvoir de Lavalas avec le sénateur Jocelerme Privert, la diplomatie haïtienne avait joué un rôle déterminant auprès de l’OEA. Aussi, fut-elle très efficace pour convaincre la communauté internationale à accorder plus de temps au président de facto Jocelerme Privert, en violation de l’accord de 120 jours qu’il avait signé.

Sachant que Jean-Bertrand Aristide a toujours utilisé les consulats, les ambassades d’Haïti et même le Ministère des Affaires Etrangères pour atteindre ses objectifs politiques, on se demande si la diplomatie haïtienne, n’est pas anti-TET-KALE?

Il suffit de réviser les stratégies du Ministre Fritz Longchamp quand il fallait supporter Monsieur Aristide dans sa lutte contre les militaires putschistes pour comprendre que l’indifférence actuelle de la diplomatie haïtienne n’est pas innocente.

Le Président Jovenel Moïse laissera t-il les anarcoputchistes atteindre leur objectif de déstabilisation sans sensibiliser la communauté internationale sur leurs pratiques antidémocratiques en violation de la Charte démocratique des Amériques?

Il est temps que cette situation soit présentée dans les forums internationaux pour que des pressions internationales et même des sanctions soient adoptées contre les agitateurs et leurs supporteurs du secteur privé des affaires?

On a l’impression qu’une cinquième colonne paralyse les mécanismes de défense des pouvoir TET-KALE.

Le principal rôle de la diplomatie haïtienne doit-être d'accompagner le processus démocratique.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
17 Octobre 2017 (Jour de l’Assassinat du Père Fondateur de notre Patrie)
WhatsApp: 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10156249085249478.1073741831.170678274477/10156852087584478/?type=3

#Haiti : Recentrons le débat sur l’électricité.- (Texte de @CyrusSibert)

#Haiti : Recentrons le débat sur l’électricité.- (Texte de Cyrus Sibert)

Les affrontements entre Dimitri Vorbe et nous, pouvaient être évités. Car, en soulevant la nécessité pour la bourgeoisie haïtienne d’investir dans la production nationale, la collecte et le traitement rentable des déchets, l’agro-industrie, le transport et autres, nous n’avons cherché qu’à attirer son attention sur les potentialités de ces secteurs pour le bien-être généralisé au niveau national, et bien sûr, dans une logique de gain sur le capital investi.

D’autant plus que récemment, les Vorbe étaient sur Radio Scoop FM, vantant leur amour pour Haiti et leur caractère de Groupe National travaillant uniquement avec l’Etat haïtien, comme client, constructeur de la Grande Rue de la Capitale haïtienne.

Trop arrogant parce que trop longtemps bénéficiaire de la puissance publique, à la faveur du pouvoir politique, durant les 25 dernières années, Dimitri Vorbe n’avait pas réalisé qu’il s’agissait d’une reconnaissance tacite de la contribution de son Groupe dans le développement national pour laquelle il suffisait de répondre : “Ce sont des idées intéressantes qui méritent d’être approfondies”.

Il a commis l’erreur de croire pouvoir nous traiter de la même manière qu’il a l’habitude de le faire pour dissuader les journalistes qui posent des questions embarrassantes : intimidations, un Call au Patron de média pour le menacer de lui couper les vives, injures et mépris.

Avec nous cela n’a pas marché et cela ne marchera jamais. Car, si nous sommes toujours prêts à discuter avec tout le monde et même à amender notre opinion sur un sujet, jamais, personne ne pourra nous intimer l’ordre de changer notre position. Si l’argent fait la fortune des riches, notre liberté d’opinion est notre richesse; elle fait de nous l’homme libre que nous sommes.

En effet, nous pensons que les investisseurs haïtiens doivent comprendre que le succès de la République Dominicaine est basé sur des investissements de la bourgeoisie locale dans des secteurs qui ne rapportent pas beaucoup à court-terme, ni en fonction du rendement sur capital, mais qui globalement peuvent transformer leur pays en espace vivable, habitable, afin d’attirer plus de capitaux étrangers et de produire 13 milliardaires dominicains.

Malheureusement, la logique du 1000% de bénéfice paralyse les entrepreneurs haïtiens. Même quand la recherche du maximum de profit possible dans un système capitaliste est compréhensible, dans un pays en difficulté comme Haiti, cette logique est antipatriotique.

Nous n’avons aucun intérêt à vouloir détruire un groupe d’investisseurs haïtiens. Pour nous, tout le débat sur l’électricité doit se porter sur la quantité de l’énergie disponible, la qualité du courant électrique et le prix du kilowatt/heure.

Certes, les manifestations violentes menées par des hommes proches de la Famille Vorbe —Don Kato, Moise Jean-Charles, Shiller Louidor, tous de LAVALAS, rappellent les agitations habituelles, à chaque fois qu’un gouvernement ose questionner ces contrats sur l’électricité. Elles ont créé une polémique politique entrainant le pouvoir en place à débattre le problème sur les médias. Mais, en réalité, le Président Jovenel Moise n’a jamais dit qu’il n’achètera pas de l’énergie des groupes déjà en place. La production des 250 mégawatts existants n’est pas suffisante pour le pays. Il faudra sans doute restructurer l’EDH, réhabiliter les barrages hydro-électriques, développer des stratégies de centrales distinctes pour desservir les quartiers populeux (populaires) et d’autres centrales pour les zones de production, comme c’est le cas dans le Nord entre la Centrale électrique de Caracol pour le parc industriel et la centrale Jose Mati de l’EDH pour la ville du Cap-Haitien.

Finis les moments d’arrogance, les fournisseurs de l’EDH acceptent le principe de renégociation. E-Power et Sogener ont annoncé leur volonté de discuter avec l’État. Donc, il est temps de calmer le jeu. Il faut développer des stratégies pour rendre l’électricité disponible, de qualité et à un prix abordable permettant d’aller en dessous des 35 à 42 centimes le kilowatt/heure comme c’est le cas aujourd’hui. Une situation qui aura des retombées positives pour les investissements, l’emploi, la qualité de la vie et le développement global d’Haiti.

Pour ceux qui ne nous connaissent pas, nous disons : A @ReseauCitadelle, notre grandeur d’âme et d’esprit nous place au dessus des préjugés de couleur, de race ou de classe. Nous considérons les racistes comme des gens à éducation limitée. D’ailleurs, les statistiques le prouvent… ce sont en majorité des gens mal-éduqués ou sans éducation qui adhèrent à ces mouvements. Aussi, sommes nous imperméables aux attaques et critiques de ceux qui veulent nous intimider.

Dès le début de notre carrière, nous avions compris qu’il faut à notre pays plus que des “pédants” et des “raconteurs de faits”; mais aussi des journalistes engagés, des journalistes enquêteurs capables de faire des recherches approfondies, de secouer le système neo-féodal et de faire bouger les lignes historiques, de catalyser le changement. Ce journaliste engagé doit résister aux menaces, aux intimidations et surtout à l’argent des corrompus. Il doit être vacciné, immunisé assez pour faire face aux injures les plus graves. Car, l’injure, c’est la réaction primaire des gens limités. Et, dans un pays à majorité d’illettrés et d’analphabètes fonctionnels, on aura toujours à faire face à des injures graves et publiques. Tout doit intéresser le journaliste engagé, mais rien ne doit l’attacher. Il doit avoir le courage de prendre position pour tout ce qui est bien et se dresser contre tout ce qui est mal. Il doit combattre la démagogie et l’hypocrisie, éviter l’équilibrisme et le relativisme devant l’obscurantisme et l’inacceptable.

Donc, durant nos 15 années de carrière, nous n’avons jamais toléré l’arrogance quelque soit son origine. Nous sommes toujours prêts à discuter, mais jamais à recevoir d’ordre. Monsieur Vorbe a bien fait de se calmer. Car, sur la terre d’Haiti, il y a encore des hommes et des femmes dignes, fiers et courageux, acceptant de vivre la tête haute avec les maigres ressources dont ils disposent, et qui sont prêts à faire face à qui que ce soit, à toutes les difficultés, quand il s’agit de défendre leur opinion et d’accomplir leur devoir de citoyen engagé pour le changement radical en Haiti.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
17 Octobre 2017 (Jour de l’Assassinat du Père Fondateur de notre Patrie)
WhatsApp: 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156850617714478/?type=3