dimanche 9 décembre 2018

Le chaos permanent des #GiletsJaunes, une opportunité d’indépendance réelle des néo-colonies françaises.- #LeReCit

A #Toulouse, l’#extrêmedroite et l'#extrêmegauche
marchent «main dans la main», selon le maire (Source : RT)
Le chaos permanent des #GiletsJaunes, une opportunité d’indépendance réelle des néo-colonies françaises.- (Texte de Cyrus Sibert)

Le mouvement des Gilets Jaunes place la France au cœur de la stratégie du chaos permanent qu’elle aime utiliser pour déstabiliser des pays du Sud, affaiblir leur système politique, leurs institutions étatiques, leur économie et renforcer sa présence néocoloniale.

1- Plus de 2000 arrestations en France; mais la communauté internationale n’exigera pas la libération des prisonniers politiques;
2- Utilisation excessive de la force policière pour protéger l’ordre public en France; la Communauté internationale n’appellera pas à la retenue;
3- Aucune résolution de l’ONU; aucune démarche pour exiler le Président Emmanuel Macron.

Ce mouvement des #GiletsJaunes met à nu les faiblesses de la démocratie, constatées depuis belle lurette par des philosophes français comme Marcel Gauchet dans son livre “La démocratie contre elle” :

Les groupes violents d’extrême gauche ou d’extrême droite, profitent des garanties même de la démocratie, du droit de manifester, d’organiser des élections, de la liberté d’expression ou de réunion, pour faire avancer des causes pas toujours démocratiques.

Certes, les revendications de #GiletsJaunes sont basées sur une nécessité de justice sociale. Mais, les pratiques de casses, offrent une opportunité à d’autres mouvements anti-démocratiques, discriminatoires, racistes, nativistes, d’appels au massacre, de coups d’État, etc.

Un danger si bien décrit par Madame Madeleine Albright dans son livre “Fascism, A warning’, Avril 2018.

Si les difficultés économiques et les crises migratoires auxquelles la démocratie fait face justifient les comportements anti-démocratiques, nous devons attendre le retour des régimes fascistes dans le monde. Car, les préoccupations économiques ont une dimension mondiale, les régimes démocratiques arrivent difficilement à satisfaire les besoins. L’humanité se retrouve à un carrefour où elle doit choisir entre une réforme de la démocratie et le retour des régimes fascistes de type Mussolini /Hitler, au nom du progrès. Selon Madame Albright : Vladimir Putin de Russie, Victor Orban de Hongrie, Recep Tayyip Erdogan de Turquie, Rodrigo Duterte de Philippines, Hugo Chavez suivi de Nicolas Maduro au Venezuela, sont des leaders ayant engagé un processus de régression ou de sortie de la démocratique au nom du progrès, du nationalisme, de la migration, de l’identité nationale, des menaces et/ou de la défense nationale.

À #LeReCit, @ReseauCitadelle, nous gardons en mémoire ces manifestations de septembre 1995 au Cap-Haitien durant lesquelles le président Jean-Bertrand Aristide avait utilisé le droit de manifester pour constituer des foules escortées par la Police, avec objectif d’attaquer des résidences d’opposants politiques.

A ce moment, la Communauté internationale, la France en tête, imposait à la classe moyenne ou à la société civile d’#Haiti, d’accepter sans se défendre, la mise à sac des maisons de résidence, la destruction des magasins et maisons de commerce, au nom de la démocratie. C’était la tyrannie de la foule.

Comme conséquence, une grande partie de la classe moyenne haïtienne s’est réfugiée aux Etats-Unis, au Canada ou en République Dominicaine, entrainant derrière elle : famille et amis.

Cette version anarchique de la démocratie a détruit notre pays. La ville du Cap-Haitien qui recevait des bateaux de croisière, des touristes, où il y a avait tout ce qu’on trouve actuellement à Port-au-Prince, — et même plus, vu qu’il n’existe pas de bord de mer dans la Capitale haïtienne — s’est appauvrie. L’émigration est devenue la bouée de sauvetage de plus d’un, la seule alternative, l’unique moyen pour des familles de sauver la face.

Les ennemis d’#Haiti ont fait de la démocratie une arme de destruction massive contre la Première République noire indépendante, un moyen de contrôle, des plombs dans les ailes, une stratégie de nivellement par le bas.

Aujourd’hui, ce chaos se retrouve au cœur de Paris, la capitale de lumière. Les “dieux tutélaires” , comme dirait l’autre, ont pris leur revanche. Les colonisateurs sont en difficultés. Ils sont pris dans le piège qu’ils ont tendu aux pays du Sud. Ces derniers doivent en profiter pour se libérer des jougs économiques, sociales et politiques. Les jeunes africains doivent en profiter pour intensifier leur mouvement anti-néo-colonisation, la lutte contre ce fameux “FRANC CFA”.

Le chaos permanent auquel les néo-colons font face en métropole, peut les affaiblir. Les #Giletsjaunes peuvent nous servir de proxy pour contraindre ces néo-colons à redéfinir les règles du jeu. L’affaiblissement de la France par le chaos permanent peut-être une opportunité d’indépendance réelle.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
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09 décembre 2018

samedi 8 décembre 2018

Jovenel Moise démissionnera, seulement si sa gouvernance devient une source d’instabilité.- #LeReCit

[ Seul le refus de corriger ou d'améliorer sa gouvernance, peut renverser le Président Jovenel. Le contexte géopolitique interaméricain, le risque d’une crise migratoire en cas de déstabilisation politique d'Haiti et la présence d’une mission de maintien de la paix de l'ONU dans le pays, jouent en faveur du respect de son mandat de président constitutionnel et légitimement élu

Dans la soirée du vendredi 7 décembre 2018, #LeReCit, @ReseauCitadelle a publié un document authentique prouvant que la firme AgriTrans du Président Jovenel Moise, avait effectivement reçu 35 millions de gourdes au lieu de 35 millions de dollars Américains.

Pourquoi nous, proches de Laurent Lamothe, cet ancien Premier Ministre persécuté par le pouvoir en place dans sa stratégie de bouc émissaire en vue d’enterrer la contestation #Petrocaribe, avons publié cette lettre du BMPAD ordonnant le décaissement de 35 millions de gourdes en faveur de l’AgriTrans?
Parce que l’absence d’information profite aux rumeurs et aux mensonges.

En effet, ce samedi 8 décembre 2018, l’opposition radicale comptait utiliser cette fabrication mensongère faite par des politiciens infiltrés dans l’administration publique, de « 35 millions de dollars U.S. » au lieu de « 35 millions de gourdes », pour opérer un lavage de cerveau et relancer la mobilisation sous prétexte #Petrocaribe.

Nous avons publié l’ordre de décaissement des 35 millions de gourdes pour faire taire les mensonges de Me André Michel, relayés par la presse. Ce samedi, il était contraint de reconnaitre qu’il a menti.

Le Palais National doit cesser cette “stratégie du pourrissement” qu’il mène sur plusieurs dossiers. Car, depuis une semaine, Me André Michel intoxique la population avec ce faux chiffre; le journal en ligne RezoNodwes a même repris les mauvais chiffres dans un article. Il fallait apporter rapidement les corrections. Donc, puisqu’ils ne l’ont pas fait, nous l’avons fait à leur place.

Cette stratégie consistant à laisser pourrir les situations sont à la base de nombreuses tensions dans le pays. Les conséquences peuvent-être incontrôlables, comme ces touristes blessés par balles à l’Arcahaie.

Aujourd’hui, nous avons cet arrêt de travail du Barreau de Port-au-Prince qui perdure, alors même que le gouvernement parle de dialogue.

Il y a aussi ce qui s’est passé dans plusieurs départements (Limbé/Nord — Cayes/Sud) où des groupes d’anciens supporters du président, frustrés, ont pris part aux actes de violence. La répétition de telle situation ne restera pas sans conséquence. Car, il ne faut jamais oublier que le président Jean-Bertrand Aristide a été renversé en 2004, parce qu’il ne contrôlait plus ses supporters, en commençant par Amiot Métayer alias Cubain.

Si le leader ne contrôle plus ses bases, l’internationale sera obligée d’accepter son départ anticipé. C’est la raison pour laquelle nous conseillons, dans plusieurs textes, la création d’un “Service d’inspection, de supervision et suivi” au Palais National, pour vérifier si les moyens décaissés atteignent leurs destinations. Ces délégués ou représentants apaches, voleurs, parce qu’ils souhaitent s’enrichir d’un seul coup, représentent le talon d’Achille du pouvoir. Car, dans un pays avec autant de pauvreté comme #Haiti, on ne saurait diriger sans faire preuve d’entraide ou d’assistance sociale.

Ce n’est pas l’opposition qui renversera le président Moise Jovenel, mais cette pratique contreproductive de laisser pourrir les crises et la perte de contrôle de ses militants.

Pour l’opposition, c’est facile à gérer. Sa stratégie de violence n’a aucune chance de réussir; elle sera obligée de rentrer dans les rangs du système démocratique.

Sur ce point, nous apportons notre contribution, comme par le passé. Car, nous n’avons pas besoin du pouvoir pour faire entendre notre voix au plus haut niveau des milieux diplomatiques. Les quelques bourgeois et politiciens corrompus d’#Haiti sont sans effet sur l’impact de notre travail de plaidoirie en faveur d’Haiti. D’ailleurs, nous avons décidé d’abandonner la stratégie consistant à parler à ce pouvoir qui refuse d’écouter. Actuellement, nous parlons aux responsables internationaux chargés de suivre la situation en #Haiti. Et, croyez nous, c’est plus efficace!

Quand vous parlez au président, il y a un Boulos, un Vorbe, un TETKALE ou un intellectuel du Palais déconnecté de la réalité parce que trop occupé dans des réunions à n’en plus finir, pour lui faire changer d’avis. Tandis que, quand vous parlez aux diplomates et aux bailleurs de fonds, en leur démontrant les enjeux pour le peuple haïtien et surtout pour leurs intérêts stratégiques et sécuritaires, l’effet est rapide, sans attendre.

Faut-il rappeler que c’est cette méthode que nous avions utilisée
- en 2003, contre la dictature des gangs d’Aristide;
- en 2008, contre le pédophile américain Douglas Perlitz;
- en 2010, dans la lutte contre le kidnapping dans le Nord avec pour résultat l’arrestation de Willy Étienne;
- lors des élections de 2016….

sans compter les multiples dossiers de lutte contre la corruption au sein de la Police (PNH) et pour le respect des droits de la personne humaine

En résumé, à un certain moment, la mauvaise gouvernance peut devenir une source d’instabilité pour #Haiti et la région, en général. Le président Jovenel Moise doit éviter d’être perçu comme une source d’instabilité. Il doit cesser cette stratégie de pourrissement des situations de tension, de crise, de contestation ou de désinformation.

Nous sommes fermement attachés à la vérité. Nous voulons de bonnes enquêtes sur les fonds #Petrocaribe. Nous sommes pour la poursuite du mouvement #Petrocaribechallenge qui offrira l’opportunité à des citoyennes ou des citoyens honnêtes comme Laurent Lamothe d’obtenir décharge et de se présenter devant le peuple comme candidat.

#KotJediPetroYa

#KotFimOditEntènasyonalLa

#VivAnkètUlccSouLajanPetroKiLabank

#VivAnkètUcrefSouLajanPetrocKiTransfere

Nous nous réservons le droit de publier d’autres informations capables de faire avancer l’enquête.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
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08 décembre 2018

Lisez aussi : 

Haiti : L’opposition, pas aussi forte qu’elle le fait croire…elle profite des erreurs accumulées! #LeReCit

Confidences!!! Ce qu’on reproche réellement au Président Jovenel Moise !-

vendredi 7 décembre 2018

‪#AgriTrans a reçu 36 millions de gourdes, pas de dollars U.S. ‬

‪#AgriTrans a reçu 36 millions de gourdes, pas de dollars U.S. ‬
‪Voilà pourquoi #LeReCit exige une enquête sur la traçabilité bancaire des fonds #Petrocaribe. ‬
‪Les rapports administratifs de l’État sont souvent falsifiés par des politiciens pour faire du tort aux gens.‬
‪#Petroverite‬

mercredi 5 décembre 2018

#Haiti : Le CSPN de CÉANT/GÉDÉON, un état dans l’État.—

Le CSPN de CÉANT/GÉDÉON, un état dans l’État.- (Texte de Cyrus Sibert)

La séance du 4 décembre 2018 entre le Sénat haïtien et le CSPN sur l’insécurité permet de produire trois (3) hashtag : #CeantHuisClos , #Neg8KloA , #DGMenteurPNH

En effet, cette séance marathon nous a donné raison. Le Directeur Général de la #PNH nous ment, il nous a toujours menti dès le début. Depuis septembre 2017, #LeReCit dénonce les manoeuvres putschistes de ce Commandant en Chef de la Police Haitienne. Comme au temps des militaires putschistes, l’homme n’a aucun respect pour le pouvoir civil. Ses relations taboues avec la communauté internationale ont contribué à lui faire croire qu’il est au-dessus des autorités civiles haïtiennes.

Après avoir rappelé les agents de sécurité du Sénateur Jean Renel Sénatus, il a eu l’arrogance de se présenter devant le Sénat de la République avec l’uniforme opérationnelle de la BLTS (Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants) et de faire venir des chiens renifleurs dans l’enceinte même du parlement haïtien, allant dans le sens des allégations de drogue, comme moyen pour intimider les parlementaires.

Or, parmi les institutions de la République d’#Haiti, la PNH (Police Nationale d’Haiti) est classée première en terme de responsables extradés vers les Etats-Unis pour trafic de stupéfiants. De l’ex-DG Jean Nesly Lucien à l’ex-Commissaire principal Guy Philippe, tous ont occupé des postes au sein de la PNH. En ce sens, monsieur Gédéon est mal placé pour indexer d’autres institutions de trafic de drogue.

Les sénateurs ont bien fait de ne pas céder à sa provocation. Car, il est évident que l’objectif réel du DGPNH était de faire échouer la séance par une révolte des sénateurs, suite à cet acte irrespectueux et même dégradant. Insulter le Parlement haïtien, c’est insulter la République.

Un tel comportement, venu de la PNH -- une force armée, rappelle les difficiles séances du parlement en 1991, réalisées sous la menace des tirs nourris des militaires à la solde du Major Michel François.

Les pratiques des représentants de la Communauté internationale en #Haiti ne font que fragiliser la démocratie naissante. Si ces étrangers des ambassades continuent de faire croire au DGPNH qu’il est un état dans l’État, au mépris des autorités civiles, #Haiti aura à revivre une nouvelle période de Coups d’État avec des Commissaires, cette fois-ci, au pouvoir.

Monsieur Gédéon doit se rappeler que tous les militaires exilés ou emprisonnés, ont été, à un moment, l’homme favori de la Communauté internationale ou des ambassades. C’est le cas pour le Général Manuel Antonio Noriega, le Colonel Jean-Claude Paul, le Général Raoul Cédras,…etc. Le blanc ne fait qu’utiliser les gendarmes indigènes pour affaiblir leurs pays, défendre son intérêt et renforcer sa domination néo-coloniale. De plus, il y a LES BLANCS; donc, plusieurs secteurs de blancs. C’est-à-dire quand l’agent traitant vous félicite, vous encense dans sa stratégie de manipulation, d’autres blancs de la même institution souhaitent votre perte; ou du moins, construisent un dossier pour vous neutraliser, au besoin.

Le DGPNH Michel Ange Gédéon nous a menti; il ment depuis le début. Ses déclarations dans la presse visent uniquement à fuir ses responsabilités en accusant des autorités civiles ou en utilisant les problèmes socio-économiques pour justifier sa passivité, son inaction, son refus de porter assistance à personne en danger, de "Protéger et Servir"; Elles n’ont aucune valeur.


Le Premier Ministre Jean Henry Céant ou #CeantHuisClos : #Neg8KloA .-

Les citoyens doivent être vigilants avec la stratégie du nouveau premier ministre qui consiste à utiliser les négociations ou le dialogue comme prétexte pour violer le droit du peuple à l’information, légitimer les groupes criminels terroristes et fuir ses responsabilités.

Car,

1- un État responsable ne peut négocier avec des terroristes, encore moins avec des criminels de droit commun;

2- le danger de cette pratique est d’encourager le pullulement des bandes armées, comme moyen pour capter l’attention des autorités, devenir un partenaire de l’État, avoir un poste au gouvernement et/ou recevoir des ressources financières de l’État. Au lieu d’être membre d’un parti politique classique qui attend les prochaines élections, avec le PM Jean Henry Céant, vaut mieux être membre d’un gang armé ou d’un groupe politique violent;

3- c’est prendre les citoyens pour des idiots, quand on veut faire croire que dénoncer des bandits et ceux qui les supportent pose un problème de Sécurité nationale; surtout dans un pays où tous les documents officiels sont automatiquement publiés sur les réseaux sociaux, avant même d’atteindre leur destinataire.

En regardant l’insistance du Premier Ministre Céant sur l’importance d’une séance à huis clos, on se demande si cet homme peut effectivement faire la lumière sur le dossier #Petrocaribe. Car, il risque de réclamer un huis clos sur le dossier; ce qui signifie, le peuple ne saura rien.


Faut-il signaler, qu’il est bruit que Monsieur Céant a déjà imposé le silence sur ce #Petrocaribe.

En effet, après notre publication de la liste des firmes qui ont reçu des millions venant des fonds Petrocaribe à partir de la Banque Centrale (BRH), du BMPAD ou des Ministères et institutions publiques, le Commissaire Ocnam Clamé Daméus a adopté une courageuse mesure conservatoire sur les comptes en banque de 36 compagnies, dont de puissantes firmes dominicaines. Moins de 48 heures après cette décision du Chef de Parquet de Port-au-Prince, Monsieur Céant lui aurait intimé l’ordre d'y surseoir. On rapporte que des firmes dominicaines qu’il avait représenté par le passé, lui aurait contacté en ce sens.

Toute la démagogie dans l’Affaire #Petrocaribe se trouve à ce niveau. Les commissions sénatoriales et la presse ont passé plusieurs années à accuser de pauvres citoyens, des personnalités qui ont servi l’État comme ordonnateurs et/ou comptables de deniers publics, sans regarder dans la direction où est parti l’argent #Petrocaribe, à savoir les comptes bancaires des firmes et des compagnies de construction. Ils demandent à la Cour des comptes d’enquêter sur les procédures administratives, alors que la récupération des fonds Petrocaribe dépend seulement d’une enquête sur la traçabilité des fonds décaissés.

Il parait que monsieur Céant aura à nous dire, un peu plus tard : le dialogue recommande un huis clos sur le dossier Petrocaribe. Et, étrangement, depuis notre décision de publier la liste des firmes et l’ordre de bloquer les comptes des firmes suspectes, les #petrochallengers, ces citoyens dits indépendants qui exigeaient des explications sur l’argent avec le slogan : #KotKobPetrocaribeA , deviennent invisibles.

On se demande : où sont passés les #Petrochallengers? #KotPetrochallengerYo

Est-ce qu’on leur a coupé les vivres? Est-ce que les bourgeois propriétaires des compagnies ou firmes de construction se sont entendus pour ne plus les financer?


En guise de conclusion :

Nous saluons le courage des Sénateurs Jean Renel SENATUS, Carl Murat CANTAVE, Ronald LARECHE et Joseph LAMBERT qui ont permis au peuple haïtien de démasquer les imposteurs, de comprendre les liens qui existent entre la Police, les Parlementaires Lavalas dits de l’opposition (toujours prêts à défendre les bandits), et l’insécurité régnante dans la capitale haïtienne.

Comme nous l’avions toujours dit, dans nos précédentes publications : Il existe un gang politique Lavalas & Associés, mené par plusieurs ressortissants des Nippes, qui ont fait fortune en 2016, sous le gouvernement de Monsieur Jocelerme Privert. Ce groupe planifie la violence politique dans le pays. Son objectif est de renverser le Président élu, d’interrompre le processus démocratique et d’imposer une nouvelle transition. Leurs alliés sont des contrebandiers et des membres du secteur compradore de la bourgeoisie. L’insécurité qu’on observe en Haiti en cette fin de l’année 2018, est le résultat de sa stratégie de déstabilisation permanente du pays.

Le retour des actes de lynchage et des crimes spectaculaires qui provoquent l’indignation générale, visent à intimider la population, les adversaires politiques de ce gang, les partisans du PHTK et à démobiliser les policiers.

A chaque grand évènement orchestré par ce gang, le DGPNH Michel-Ange Gédéon qui est lui aussi originaire des Nippes, donc une connaissance, commet une “erreur intentionnelle”, allant dans le sens de la réussite du coup d’État espéré contre le Président Jovenel Moise. Après, il vous dit : c’est par coïncidence, comme le port de son uniforme BLTS et ses chiens renifleurs dans l’enceinte du parlement.

A - En septembre 2017 : la Police est absente, alors qu’une manifestation de huit (8) têtes saccageait la capitale et Pétion-ville. En la circonstance, le DGPNH contredisait le Secrétaire d’Etat à la Sécurité Publique qui avait interdit toutes manifestations illégales i.e. pour lesquelles la police n’était pas formellement notifiée. Le DG avait donné la garantie de sécurité aux manifestants. Mais, au grand étonnement des citoyens, les casseurs étaient seuls dans les rues menaçant et attaquant des hôtels et des maisons de commerce.

B - 6, 7, 8 juillet 2018 : le Directeur Départemental de l’Ouest de la Police dénonce le dysfonctionnement du centre opérationnel de commandement de la Police. Les ordres n’étaient pas clairs; il y a eu des contre-ordres. Les missions diplomatiques et la presse internationale ont rapporté l’absence de la police. On connait les conséquences : Un policier brûlé vif à Delmas, plusieurs blessés, des morts et des dizaines de millions de dégâts.

C - 18 novembre 2018 : le DGPNH effectue des transferts, deux jours avant les violences annoncées par les casseurs. Comme l’a si bien dit l’un des Sénateurs du Sud, l’arrivée moins de 48 heures avant les violences, d’un nouveau Chef Départemental de Police qui n’est pas habitué aux opérations de terrain ni aux troupes, a facilité la mise à sac de la ville des Cayes. C’est aussi le cas dans le Nord et dans d’autres départements du pays : transferts spectaculaires de commissaires de police, 48 heures avant le 18 novembre 2018, alors que les menaces étaient connues. Conséquences : 2 policiers brûlés vifs, d’autres sont tués ou blessés par balles, 4 agents douaniers lynchés, le bilan est lourd pour la population civile.

Le DGPNH Michel-Ange Gédéon est cohérent dans sa démarche. Si monsieur Jovenel Moise est toujours président d’#Haiti, ce n’est pas de sa faute. Il a fermé les yeux sur les gangs dans la capitale, a commis “les erreurs intentionnelles” à chaque événement, tout en racontant des salades sur les médias pour endormir le peuple haïtien et discréditer les autorités civiles. Le 18 novembre dernier, il aurait pu atteindre son objectif. Mais, le renforcement de l’USGPN à changer la donne.

Encore par coïncidence, le Coordonnateur de la Sécurité du Palais National, le Commissaire Divisionnaire Vladimir Paraison, toujours présenté comme concurrent du DGPNH, est aujourd’hui inculpé dans une affaire de trafic d’armes à feu. Un dossier pour lequel la presse américaine avait annoncé l’implication d’un homme politique de haut rang, mais sur lequel aucune audition de personnalité de ce calibre n’a été réalisée par le magistrat instructeur. Et, coup de théâtre, le juge décide de rendre son ordonnance….en mode “Pate cho”, sous forme d’affiche publicitaire.

Le président Jovenel doit saisir que le 18 novembre dernier, il existait un consensus pour le renverser du pouvoir. Nombreux de ceux qui aujourd’hui lui prêtent allégeance, attendaient le résultat de ce coup d’État tout en planifiant l’après-Jovenel. Un responsable canadien avait même déclaré au micro de Radio Canada qu’“un hélicoptère américain est disponible pour l’embarquer vers un pays de l’Amérique du Sud”. S’il est encore au pouvoir, c’est parce que des gens de principes qui croient en la stabilité et la démocratie l’ont défendu à son insu et souvent contre lui.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
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04 décembre 2018

Lisez aussi : 
1- Ce qu’il faut retenir de l’intervention du #DGPNH Michel-Ange Gédéon sur Scoop FM.-
 http://reseaucitadelle.blogspot.com/2018/07/ce-quil-faut-retenir-de-lintervention_20.html

2- #Haiti : Le #DGPNH Michael Gédéon, marche t-il sur les traces du Général Henry Namphy?
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/09/haiti-le-dgpnh-michael-gedeon-marche-t.html

mardi 4 décembre 2018

USA-Russia Investigation : Michael Flynn has given "substantial" assistance to the special counsel.

Michael Flynn has given "substantial assistance" to the Russia investigation and should not get jail time.- CNNPolitics #SmartNews #LeReCit #USA

Washington (CNN) — Special counsel Robert Mueller told a federal court Tuesday that former Trump national security adviser Michael Flynn has given "substantial assistance" to the Russia investigation and should not get jail time.

Flynn has sat for 19 interviews with the special counsel and the Justice Department, the filing states.

The new details explaining how Flynn has helped the special counsel investigation will ratchet up the pressure on President Donald Trump, who has repeatedly attacked the Mueller probe as a "witch hunt."

Last week, Trump's former attorney Michael Cohen pleaded guilty to lying to Congress about his work on Trump Tower Moscow during the 2016 campaign and prosecutors accused former Trump campaign chairman Paul Manafort of violating his cooperation agreement by lying to the special counsel.

Tuesday's memo appears to list at least three ongoing investigations being pursued by the Justice Department. Two criminal investigations are completely redacted. The special counsel's office also says Flynn cooperated with the investigation into links or coordination between the Russian government and members of the Trump campaign.

Mueller's office says Flynn assisted them "on a range of issues, including interactions between individuals in the Presidential Transition Team and Russia." The rest of the sentence-long description of how Flynn helped in the Russian interference investigation is redacted.

Flynn began cooperating with the Russia probe "shortly after" Mueller's team approached him, prosecutors said. He pleaded guilty to lying to federal investigators on December 1, 2017, becoming the first high-ranking Trump adviser to agree to formally cooperate with the special counsel's probe.

He is at the center of what's believed to be an investigation into whether Trump obstructed justice. He has also been scrutinized by the intelligence community, and likely Mueller, for his contacts with high-ranking Russians before and during his short time in the administration.

Flynn was a close adviser to Trump during the campaign -- and famously led a "lock her up" Hillary Clinton chant at the Republican National Convention.

Flynn served as Trump's national security adviser for less than a month in early 2017, but was fired more than two weeks after then-acting Attorney General Sally Yates told White House officials that Flynn had lied to Vice President Mike Pence about his communications on Russian sanctions with then-Russian ambassador to the US Sergey Kislyak. At the time, the intelligence community was concerned the Russians could blackmail Flynn.

Around that same time, Trump asked then-FBI Director James Comey to let the Flynn investigation go, Comey has said.

Flynn is scheduled to be sentenced December 18 by federal Judge Emmet Sullivan in DC federal court.


This story is breaking and will be updated.

lundi 3 décembre 2018

Réponse aux Évêques haïtiens qui veulent faire la morale aux dirigeants politiques .- #LeReCit



Réponse aux Évêques haïtiens qui veulent faire la morale aux dirigeants politiques :
« Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. » (Matthieu 7, verset 5.)  #LeReCit (Texte de Cyrus Sibert)
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La lettre des évêques haïtiens de la "Conférence Épiscopale d’Haiti" dénonçant l'immoralité et accusant les dirigeants politiques de corruption, nous fait penser à deux (2) scandales de l’années 2018, sur lesquels nous avions travaillé et publié trois (3) textes. 

Ces Évêques n’ont pas le courage de Benoit XVI ni celui du Pape François 1er, qui ouvertement dénoncent la pédophilie, la prostitution et l’homosexualité qui frappent l’Église du Vatican; en s’efforçant d'adopter des dispositions pour la réformer, encadrer les victimes, faire preuve de respect envers elles, et mettre en place des mécanismes de prévention et/ou de prise en charge. 

On se demande si l’Église Catholique d'#Haiti fait partie de l’Église Catholique Romaine qui est dirigée par le Pape François. 

Car, si au Vatican il y a des "Marchands du Temple” qui, même quand ils complotent pour faire échec aux réformes du Pape, font semblant d’obéir aux décisions du Souverain Pontife, en Haiti les évêques ignorent complètement les mesures adoptées, se comportent comme des “Marchands d’esclaves” dans un monde à part où les victimes n’existent pas; donc, sans aucune personnalité.

Nous vous invitons à lire ces trois (3) textes :

1- #Haiti - Missionnaires Pédophiles : Le silence des Églises, une insulte aux victimes.- #LeReCit
https://reseaucitadelle.blogspot.com/2018/07/haiti-missionnaires-pedophiles-le.html

2- #Haiti #Ranquitte : La victime abusée sexuellement par le père Eugener Bruno, placée en captivité
https://reseaucitadelle.blogspot.com/2018/11/haiti-ranquitte-la-victime-abusee.html

3- #HaitiToo : Abus sexuel à la Paroisse de Ranquitte ! Update! #LeReCit
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2018/11/haititoo-abus-sexuel-la-paroisse-de.html

Textes de Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
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28 novembre 2018
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Évangile selon Matthieu chapitre 7, versets 3 à 5 :
« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »

Haïti: 88 arrestations lors d'une opération anti-gangs.-

Haïti: 88 arrestations lors d'une opération anti-gangs

Une patrouille à Port-au-Prince.... (Photo ANDRES MARTINEZ CASARES, archives REUTERS)
Une patrouille à Port-au-Prince.
PHOTO ANDRES MARTINEZ CASARES, ARCHIVES REUTERS

Agence France-Presse
Port-au-Prince
La police nationale d'Haïti (PNH) a arrêté 88 personnes lors d'une opération lancée dimanche au coeur de la capitale Port-au-Prince, théâtre depuis des mois d'affrontements entre gangs, a rapporté lundi le porte-parole de l'institution.
« L'opération vise à éclater le réseau de gangs qui opèrent dans la zone du centre-ville », a expliqué Gary Desrosiers, porte-parole de la PNH lors d'une conférence de presse. 
Parmi les 88 personnes arrêtées figurent trois chefs de gangs connus des forces de l'ordre.  
La police a saisi 27 machettes, une vingtaine de talkies-walkies, deux grenades lacrymogènes, quantité de chargeurs et munitions correspondant aux cinq armes à feu saisies, parmi lesquelles un fusil automatique appartenant à la PNH. 
Le porte-parole de la police n'était pas en mesure lundi de préciser la date ou les circonstances de la perte du fusil Galil retrouvé dimanche entre les mains d'un chef de gang. 
« Nous continuons l'opération pour libérer ces zones où les bandits essaient de prendre la population en otage », a ajouté Gary Desrosiers devant le bureau où étaient exposées armes et munitions. 
Trente-quatre policiers internationaux de la Mission des Nations unies pour l'appui à la justice en Haïti (Minujusth, déployée dans le pays depuis octobre 2017), ont apporté leur soutien à cette opération menée par les membres de la PNH. 
Les quartiers du bord de mer de Port-au-Prince sont en proie à une insécurité grandissante depuis plusieurs mois, des bandes lourdement armées contraignant parfois même les patrouilles de police à la fuite.  
Le porte-parole de la PNH a une nouvelle fois lundi appelé la population à coopérer, mais la crainte de représailles et les carences du système judiciaire favorisent l'omerta autour des activités criminelles dans les bidonvilles.  
En mars, le photojournaliste haïtien Vladjimir Legagneur avait disparu après s'être rendu en reportage dans un des quartiers les plus pauvres de l'aire métropolitaine, contrôlé par des gangs. 
La police avait ouvert une enquête et annoncé la réalisation de tests ADN sur des restes de corps trouvés sur un terrain vague du quartier. Près de neuf mois après, les forces de l'ordre n'ont fourni aucune information.

dimanche 2 décembre 2018

La position du Premier Ministre Jean Henry Céant sur le dossier #Petrocaribe.-



La position du Premier Ministre Jean Henry Céant sur le dossier #Petrocaribe.- #LeReCit

Depuis notre publication de la liste des compagnies privées qui ont réellement reçu de la BRH et du BMPAD des millions de #Petrocaribe, la position des dirigeants a évolué.

En lieu et place des accusations sans fondement et sélectives, orchestrées par les Sénateurs Youri/Beauplan/Cassy, nous leur avions montré où chercher sans démagogie l'argent #Petrocaribe.

Il suffisait de dire la vérité sur l’implication du secteur privé et la bourgeoisie pour que le jeu devient sérieux. Le Commissaire Ocnam Clamé Daméus ayant posé l’acte déterminant de bloquer les comptes de 32 firmes de constructions….Jwèt la gate !

Nous ne doutons pas que la violence de l’opposition radicale et la tentative de coup d’État visaient à noyauter la campagne citoyenne connue sous le nom #Petrocaribechallenge.

#RayiCyrusMenDiLiBon #LeReCit #Petroverite

jeudi 29 novembre 2018

#Haiti : L’erreur capitale des #Petrochallengers.- #LeReCit

"How fascism works", Jason Stanley, 2018. — @jasonintrator
L’erreur capitale des #Petrochallengers.- (Texte de Cyrus Sibert)

« Political propaganda uses the language of virtuous ideals to unite people behind otherwise objectionable ends.» (How fascism works, Jason Stanley, 2018, p. 24.)

La proposition du Premier Ministre @JeanHenryCeant de créer une commission indépendante avec des citoyens qui réclament des explications sur l’utilisation des fonds #Petrocaribe était une opportunité en or qui leur aurait permis de prendre contrôle de l’enquête avec une position stratégique au coeur des opérations de recherches.

Leur refus d’y adhérer est une preuve qu’ils ont peur de la vérité; ils ne sont pas vraiment intéressées par des faits ni par des preuves tangibles. On dirait qu’ils étaient manipulés par des groupes politiques radicaux, anti-démocratiques, des putschistes de la bourgeoisie compradore ou de l’Élite la plus répugnante de l’Amérique, comme disait l’Ambassadeur américain Brian Dean Curren.

Au lieu de renforcer leur position d’exigence d’enquêtes sur la traçabilité des fonds, par leur refus systématique de toute proposition, les #Petrochallengers ont créé un vide au profit des politiciens radicaux comme Moise Jean-Charles, André Michel et Schiller Louidor.

Ils ont été mis hors jeu au point que certains osent demander #KotPetrochallengerYo

Heureusement pour eux, ce mardi 27 novembre 2018, à la rubrique “Le Point” de Radio Télé Métropole, le Premier Ministre Jean Henry Céant a encore fait une nouvelle ouverture : Par le dialogue, on peut même envisager à opérer des changements à la direction des institutions clés comme l’UCREF et l’ULCC — qui sont les seules capables d’enquêter sur les relevés bancaires des entreprises qui ont reçu les fonds #Petrocaribe et les comptes personnels des ordonnateurs et/ou des comptables de deniers publics.

Cette nouvelle ouverture constitue une deuxième occasion pour les citoyens honnêtes et indépendants — dans le cas où ils seraient des personnes neutres qui réellement veulent connaitre la vérité sur l’utilisation des Fonds Petrocaribe — de placer à la position qu’il faut, une personnalité intègre (comme l’économiste Henry Bazin ou Robert Marcello), en vue de retracer les mouvements de fonds, leurs origines et leurs destinations.

On ne veut pas croire qu’il n’y ait pas une seule personne honnête en #Haiti pour représenter la société civile.

Si les #Petrochallengers continuent de refuser toute proposition crédible capable de faire avancer leur revendication, l’État haïtien n’aura d’autre choix que de consentir une dépense imprévisible en vue d’engager une firme étrangère non liée à #Haiti, dans le but d’enquêter sur la traçabilité des fonds. Monsieur Céant a déjà fait l’annonce publique de cette décision.

Comme le Premier Ministre haïtien l’a si bien constaté : « Les enquêtes parlementaires sont taxés de partisanes; la Cour des Comptes est mise hors jeu par des #Petrochallengers qui ont organisé leur première manifestation devant son siège; le juge d’instruction est mal saisi et fait aussi partie des pouvoirs publics mis en cause » —- ( Faut-il aussi signaler que des mauvaises langues disent que il serait proche de Me André Michel ou de l’opposition radicale en général. Car, la décision d’enquêter, alors qu’on sait pertinemment qu’on est mal saisi, est un peu suspect. )

Parfois, quand on veut rétablir la confiance au niveau national et/ou international, il faut faire appel à des compagnies leaders au niveau mondial, en termes d’expertises dans la lutte contre le blanchiment d’argent, d’audit et marché public, de réforme des normes et de procédures. En voici quelques unes :

Promotory — http://www.promontory.com ;
Cleary Gottlied — https://www.clearygottlieb.com ;
McKinsey — https://www.mckinsey.com ;
Deloitte, PWC, KPMG & EY— https://news.efinancialcareers.com;
Deloitte https://www2.deloitte.com (le géant mondial de l’audit).

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
#LeReCit @ReseauCitadelle
WhatsApp : +509-3686-9669
reseaucitadelle@yahoo.fr
www.reseaucitadelle.blogspot.com
28 novembre 2018

mercredi 28 novembre 2018

La position du Premier Ministre Jean Henry Céant sur le dossier #Petrocaribe.-


Depuis notre publication de la liste des compagnies privées qui ont réellement reçu de la BRH et du BMPAD des millions de #Petrocaribe, la position des dirigeants a évolué. 

En lieu et place des accusations sans fondement et sélectives, orchestrées par les Sénateurs Youri/Beauplan/Cassy, nous leur avions montré où chercher sans démagogie l'argent #Petrocaribe. 

Il suffisait de dire la vérité sur l’implication du secteur privé et la bourgeoisie pour que le jeu devient sérieux. Le Commissaire Ocnam Clamé Daméus ayant posé l’acte déterminant de bloquer les comptes de 32 firmes de constructions….Jwèt la gate !

Nous ne doutons pas que la violence de l’opposition radicale et la tentative de coup d’État visaient à noyauter la campagne citoyenne connue sous le nom #Petrocaribechallenge.

mardi 27 novembre 2018

Un policier proche de Nennel Cassy placé en isolement pour détention illégale d’arme.- #LeReCit

Augustin Luckner, c’est le nom de cet agent de police issu de la 14ème promotion, qui a été placé en isolement à l’inspection générale de la PNH pour détention illégale d’arme à feu. Auditionné par les agents de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO) qui l’ont appréhendé, à Gressier, Augustin Luckner a révélé que l’arme illégale appartient au sénateur Nennel Cassy.

Cet agent de police faisait partie, avant son arrestation, de l’Unité de Sécurité Présidentiel (USP). Désormais révoqué, ce dernier n’est plus autorisé, ce dernier n’est plus autorisé à mettre les pieds au Palais national.

Il faut souligner que les agents de l’UDMO sont parvenus à mettre la main au collet d’Augustin Luckner suite à une alerte de la population de Santo dénonçant un individu armé qui semait la terreur dans cette zone.

Selon certaines informations, le détenteur d’arme à feu illégale est un agent détaché avec l’élu des Nippes dont il assure également la surveillance du supermarché et de la pompe à essence.

Notons en dernier ressort qu’Augustin Luckner est un militant lavalasien spécialisé dans le blocage des routes, notamment à Miragoane.

Source : Haiti24

Laurent Lamothe au Sommet sur "Le besoin de changement dans la gouvernance mondiale” à Istanbul.-

Demain j'aurai l'honneur de participer au 9ème Bosphorus Summit à Istanbul, de 12h à 13h sur le thème "Le besoin de changement dans la gouvernance mondiale".

lundi 26 novembre 2018

#Haiti : Le libéralisme pourrait réussir là où la tyrannie — individuelle et/ou de la majorité — a échoué.-

EN MÉMOIRE DE NOTRE AMI MICHEL GEORGES, DÉCÉDÉ LE 22 NOV. 2016, RELISONS : 
#Haiti : Le libéralisme pourrait réussir là où la tyrannie — individuelle et/ou de la majorité — a échoué.- https://urlz.fr/8iRm

[Compte-rendu d’échanges avec Michel Georges — #Haiti : Le libéralisme pourrait réussir là où la tyrannie — individuelle et/ou de la majorité — a échoué.-] (Texte de Cyrus Sibert)
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Pour avoir fréquenté la maison des Georges entre 2006 à 2011, je peux témoigner des idées de Michel Georges. Car, entre 2008 et 2011, se souciant de ma sécurité dans les cybercafés de la ville, Michel m’invitait à profiter de la connexion internet qui était un service rare au Cap-Haitien. Chaque matin, à partir de 10 heures, j’étais en compagnie de Michel dans son bureau où nous commentions l’actualité suivant diverses approches idéologiques.

Michel était un homme de tendance libérale. La nuance, il était contre la droite étatiste -- ces hommes ou ces groupes qui se disent de droite mais dont leur vie dépendait de l’Etat. Il rappelait toujours les caractères prédateur et corrupteur de l’Etat; l’utilisation abusive de la “puissance publique” par des démagogues qui en jouissaient personnellement au nom de la collectivité ou de la “Justice sociale”. Michel Georges mettait en garde contre le messianisme qui est le fait de croire qu’un homme de “bonne volonté” émergera pour changer Haiti. Il croyait plutôt dans la force naturelle des choses; la force de la famille, de l’individu — humain, de la société comme milieu d’échanges et d’inter-actions entre citoyens libres; la force naturelle du marché, des retombées émancipatrices de l’éducation, de la recherche et des échanges. Il était un admirateur de Frédéric Bastiat, cet économiste, homme politique et polémiste libéral français.

Michel Georges concevait l’évolution de la société par le respect de la dignité humaine. D’où, le caractère sacré du respect des libertés civiles et politiques. Il insistait sur le danger que représente le relativisme pour la liberté et la morale. D’après lui, au lieu de s’aventurer dans une inflation de droits à connotation idéologique comme “droit au sourire”, “droits à l’amour”, “droit au sommeil”, “droit au bonheur”, “droit à la colère”, au point de tout confondre, Il serait mieux de se concentrer sur les libertés fondamentales civiles et politiques. A l’individu de décider de son avenir en personne libre. Michel Georges croyait fermement que le développement d’Haiti découlerait de l’implémentation totale des principes de liberté qui étaient à la base des grandes révolutions américaine, française et surtout haïtienne. Selon lui, la situation actuelle d’Haiti est le résultat de l’aliénation de cette cause pour la liberté qui avait guidé nos ancêtres avant l’indépendance, au profit des ambitions politiques donc des luttes pour le pouvoir d'État.

Après le séisme du 12 janvier 2010, Michel Georges répétait que la reconstruction d’Haiti passe par la reconstruction des familles et des individus. Il insistait sur le fait que, généralement, les villes sont construites à partir des réalités humaines i.e. les réalités socio-économiques vécues par des individus et des familles. Selon lui, 90% des maisons détruites appartenaient à des individus et des familles qui ont travaillé dur durant plusieurs générations. Des milliards de dollars mis à la disposition de l’Etat haïtien ne changeraient rien, si l’accent n’est pas mis sur le vécu des citoyens. Augmenter les moyens financiers de l’Etat ne fera qu’augmenter la corruption, le favoritisme, le clientélisme, l’assistanat… Il serait mieux de libérer les citoyens du poids de la corruption, de la bureaucratie à partir des réformes institutionnelles et structurelles, en vue de créer un cadre facilitant l’émancipation des citoyens à travers le commerce, la production, le travail. Car, selon lui, la diaspora ne demande rien à l’Etat haïtien que la liberté d’expédier des biens et/ou des marchandises en Haiti, de faire du commerce avec des membres de leur famille résidant dans le pays. L'Etat ne peut pas empécher aux citoyens d'importer certains produits parce que cela dérange des monopoles et en même temps se présenter en bienfaiteur des plus démunis. Car, il est clair que les initiatives d'importation des haitiens de la diaspora visent à aider des milliers de familles de se développer économiquement en toute liberté i.e. sans assistanat. Il faut cesser de paralyser les activités économiques les citoyens pour ensuite se présenter démagogiquement en bienfaiteur capable de subvenir à leurs besoins.

Pour Michel Georges, au lieu de créer de gros projets sociaux comme PSUGO et EDE-PEP qui augmentent le caractère paternaliste de l’Etat avec toutes les dérives que cela implique en termes de gaspillage, de détournement de fonds, de favoritisme, de clientélisme, ou de corruption, il serait plus facile de réformer l’administration publique, de diminuer les taxes et les droits de douane en vue de permettre aux citoyens de profiter des échanges commerciaux avec des peuples voisins, avec la diaspora haïtienne, des membres de leur famille qui répondent déjà à leurs besoins les plus élémentaires. C'est une follie de croire que l'Etat est capable de créer des emplois. Après avoir essayé sans succès toutes les formes d’initiatives à tendance constructiviste, faisons l’expérience des réformes institutionnelles en profondeur, capables de dynamiser l’économie.

Des réflexions qui nous ont poussé à inscrire sur notre blog www.reseaucitadelle.blogspot.com la formule suivante : “La Reconstruction d’Haïti passe par des réformes institutionnelles et structurelles en profondeur dans les domaines suivants: Douane, administration publique, justice & lois, respect du droit de propriété, libre concurrence, accès au crédit bancaire… Des millions sans des réformes auront aucun impact sur la pauvreté et le développement durable.”

Michel Georges était contre les interventions de l’Etat qui naturellement a une tendance liberticide et abusive, utilisant la puissance publique pour biaiser les rapports sociaux et économiques. Il se méfiait des impôts et des taxes qui, spécifiquement dans le contexte haïtien d’absence de service public, ne servent qu’à enrichir des paresseux insouciants et des incompétents qui occupent le sommet de l’Etat souvent par des moyens violents, illégaux, criminels et au mépris des règles de droit. Selon lui, l’Etat en Haiti paralyse la libre concurrence et la compétition; il détruit la créativité et encourage la paresse. Michel voyait dans la concurrence une source de possibilités pour l’individu qui en sort avec de meilleurs prix et services. Pour lui, la reconstruction d’Haiti passe d’abord par une mise sous contrôle de cet Etat prédateur, trop envahissant, qui depuis plus de 200 ans, exploite le peuple assoiffé de liberté — au profit d’une minorité gouvernante de la classe moyenne (politiciens traditionnels) ou d’une bourgeoisie rétrograde, à travers un système neo-féodale.

Contrairement à certaines mésinterprétations, être libéral ou être de la droite authentique ne veut pas dire qu’on supporte la bourgeoisie haïtienne ni le système économique en place. Michel Georges était très critique face à la bourgeoisie haïtienne qu’il considérait comme rétrograde, neo-féodale, monopoliste, étatiste, pratiquant un faux capitalisme ou un capitalisme à papa n’offrant aucune opportunité aux jeunes, aux intellectuels ni aux rudes travailleurs. Le capitalisme est par essence méritocratique. Celui qui peut faire fructifier l’entreprise devrait pouvoir bénéficier des avantages du système. En Haiti, c’est le contraire. L’origine et les accointances continuent de jouer un rôle primordial au point de placer des incapables au sommet de la pyramide. D’après Michel Georges, l’économie haïtienne ne pourra jamais offrir des opportunités au peuple, aussi longtemps que cette bourgeoisie refuse la libre concurrence à tous les niveaux. Une bourgeoisie doit pouvoir inventer, initier, prendre des risques, rénover. Un vrai libéral ne saurait s’associer aux "capitalistes" d'Haiti.

Désaccords et consensus!

Michel Georges et moi n’étions pas d’accord sur tous les points.

1- Il y a d’abord, le principe de la redistribution orchestrée par l'Etat:

À mes yeux, en Haiti, la réalité socio-économique des familles et des individus est tellement grave, qu’il est indispensable d’encourager un certain niveau d’intervention de l’Etat. La puissance publique devait être utilisée pour corriger certaines inégalités. Car, le niveau de paupérisation est tellement déshumanisante que jamais, une catégorie de citoyens n’arrivera à se défaire du sous-développement. Sans renoncer à sa ligne idéologique, Michel a compris ma position. Car, si je suis d’accord avec la droite sur des points comme sécurité, liberté individuelle, respect du droit de propriété, famille, liberté religieuse, je suis profondément attaché au caractère interventionniste de l’Etat sur le plan social, dans le cas spécifique d’Haiti. Nous avions trouvé un consensus sur ce sujet tout en étant conscients des dérives qui peuvent en résulter. D’ailleurs Michel Georges fut un homme capable de discuter avec des gens qui ne partagent pas ses points de vue.

2- L’autre désaccord, est le retrait de la vie publique:

Michel Georges restait en retrait de la vie publique. Il croyait plutôt à un changement profond, basé sur l’évolution des mentalités, “la révolution tranquille” à travers des débats, des groupes de discussion, de lecture et de recherche comme l’IRLEP (Institut de Recherche pour L’Economie de marché et la Prospérité) qu’il avait fondé. Une stratégie très bien rapportée par Frandley Julien dans le Journal LeNational, dans son article : Michel Georges, influenceur discret, nous quitte sur la pointe des pieds. ( http://www.lenational.org/michel-georges-influenceur-discret-quitte-pointe-pieds/ ).

Sans fanfare ni grande publicité, avec une chaine de télévision hertzienne, Michel Georges a contribué grandement à changer les mentalités, à libérer des jeunes de l’emprise étatique de l'audiovisuel, à leur faire croire en leur capacité individuelle, leur créativité. Sur le plan culturel, l’homme était le précurseur de la globalisation ou de la mondialisation avant même l’effondrement du mur de Berlin. Je ne sais pas s’il a créé la première Télévision privée de ce genre -- car, pour l’histoire et pour la vérité, je crois qu’avant TELE-7, il existait TELE-5 de Monsieur Boutros au Cap-Haitien; mais, il est incontestable que la Tele7 fut de loin la chaine de Télévision qui a eu un impact considérable sur les jeunes de notre génération, fraichement sortis de la dictature des Duvalier avec toutes ses conséquences en termes d’ignorance du monde extérieur, d’accès à l’information et aux grandes idées qui traversaient l’humanité à la fin du 20e siècle.

Michel Georges n’était pas un démagogue. Il appliquait, dans sa vie, son idéologie libérale. Il n’a pas cherché à bénéficier des faveurs de l'Etat. Contrairement à certains membres du secteur privé traditionnel qui se bousculent pour faire fortune grâce à l’Etat-papa, Michel vivait sa vie totalement dans le privé et en toute liberté. Certes, les faiblesses de la justice haïtienne et de l’Etat de droit lui ont causé préjudices. Mais, il a préféré encaisser au lieu de renier sa ferme assurance dans la liberté, le droit naturel et la dynamique de la vie civile.

Sur ce point, j’avais une autre approche. Car, je pense que la situation d’Haiti est le résultat du retrait de l’espace public, des gens de bien —trop prudents et trop réservés, au profit des délinquants sans pudeur. Face aux délinquants politiques sans scrupules, capables de mentir, de créer de fausses perceptions, d’intimider, de terroriser, de menacer, d’exproprier, d’incendier, de tuer, de “déchouke”… pour faire avancer leur cause, il faut des sentinelles pour les dénoncer, leur tenir tête et les combattre à tous les niveaux, sur tous les terrains, jusqu’au dernier retranchement. Ce que nous vivons aujourd’hui est le résultat de 25 années de timidité des gens de bien. Et, sur ce point, nous paraphrasons le Général américain Norman schwarzkopf quand il devait parler du comportement des forces américaines dans l’éventualité où l’Irak utiliserait des armes chimiques pendant la 1ère guerre du golfe : L’ennemi ne doit pas avoir aucune garantie sur ce que nous ne ferons pas. S’ils utilisent des armes non-conventionnelles, ils doivent s’attendre sans aucun doute à la riposte appropriée. Ce fut aussi la remarque du Sénateur John McCain durant la guerre de Yougoslavie : C’est une erreur de dire à l’ennemi que nous n’allons pas nous engager au sol. Il doit s’attendre à nous rencontrer partout.

Les anarchopopulistes détruisent le pays avec la garantie que les gens de bien ne réagiront pas, qu’ils ne franchiront pas certaines lignes. Ils utilisent les garanties constitutionnelles pour se protéger tout en abusant les droits de leurs concitoyens :

- la liberté d’expression pour diffamer, menacer, intimider ou inciter à la violence;

- le droit de manifester pour casser, incendier et attaquer la population et le secteur privé;

- les libertés politiques pour comploter, déstabiliser et terroriser.

Tenant compte de ce désaccord, je prépare toujours une justification pour expliquer ma position à Michel Georges; car, je savais qu’il n’aimait pas les rapprochements avec l’Etat représenté par le gouvernement.

Quand on considère la contribution de Michel Georges à la communauté capoise, on se demande si sa position libérale n’était pas une position défensive visant essentiellement à protéger la liberté dans un pays liberticide où des démagogues se sont érigés en dictateurs au nom de la collectivité, de la majorité ou de la foule.

De citoyens ordinaires de la rue 14 J au Cap-Haitien vous diront que Michel Georges appréciait tout le monde sans exception. Il donnait à l’illustre inconnu la chance de faire ses preuves. Il avait du temps pour écouter tout le monde, les jeunes curieux, les marchands ambulants, les hommes de peine, les passants. Son naturalisme lui faisait croire qu’en chaque personne, il y a une expérience, un secret à découvrir, un savoir-faire découlant du caractère individuel de chaque être-humain. D’ailleurs, Michel Georges évaluait un leader par le temps qu’il prend pour écouter avec attention les gens ordinaires, le soin de demander aux personnes qu’il rencontre, leur nom. L’homme avait un sens poussé du respect d’autrui et de civilité. Il partageait ce qu’il avait avec ceux qui n’en n’ont pas. La plus grande preuve de sa capacité à faire don au profit de la société fut TELE7. Car, tous les exploits de cette chaine de télévision hertzienne de province, ont été financés par ses économies personnelles et/ou familiales.

Je suis profondément touché par le départ de ce grand homme que j’ai côtoyé. Il m’a fallu du temps pour produire ce texte, car à chaque essai, je revivais avec tristesse les démarches de cet intellectuel sage, calme qui n’osait même pas élever la voix quand le débat est passionné et houleux. On se rappelle encore cette phrase qu’il utilisait pour revendiquer son droit à la parole quand tout le monde parlait en même temps: “Mesye, banm chans mwen pou’m di gagòt kinan (pa’m) tou” (A mon tour de dire mes bêtises). Et, tout le monde en riait lui laissant le temps de développer son point de vue avant de répliquer.

A Dieu Michel !!!


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 13 décembre 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr // @reseaucitadelle
WhatsApp: +509-3686-9669

dimanche 25 novembre 2018

Haïti-Crise : Madame Odette Roy Fombrun lance un appel solennel à la prise de conscience patriotique

ODETTE ROY FOMBRUN INVITE 

C’en est assez ! L’effondrement a atteint son paroxysme ! 

J’INVITE le gouvernement à rendre compte du cout et des retombées économiques et sociales désastreuses pour le pays de ces manifestations destructrices à répétition des dernières semaines, afin de prouver à tous la nécessité d’emprunter une autre voie pour sortir de l’impasse actuelle qui n’est autre que celle du dialogue. 

J’INVITE les instances judiciaires et les juges responsables à répondre aux cris du peuple « Kote lajan Petrocaribe », à informer la population des avancées sur leur analyse de dossiers, en particulier ceux concernant les contrats avec les entreprises dominicaines signées par le PM Bellerive et le sénateur Bautista. Il faut noter que le Département du Trésor américain aurait bloqué des fonds déposés par le Dominicain Bautista aux USA parce que celui-ci était incapable d’en prouver leur provenance. Le Département d’Etat croit qu’ils proviennent des fonds PetroCaribe d’Haïti. Il faut donc rapidement préparer les dossiers afin de réclamer le rapatriement de ces fonds ! 

J’INVITE les forces de l’ordre à désarmer les bandits, dissoudre les gangs, arrêter les criminels et rétablir la paix au plus vite dans les quartiers chauds, vu la menace d’intervention étrangère. J’INVITE Jean-Charles Moise à consulter mon livre : « Le Drapeau et les Armes de la République » page 33, dernier paragraphe, ou je conclus que le drapeau trouvé dans la barge de Laporte était noir et rouge. J’ai aussi fait le constat, qu’à travers notre histoire, 3 drapeaux noir et rouge ont été imposés par 3 dictatures : celle de l’empereur Dessalines de 1905 à 1806 (2 ans), celui du roi Christophe de 1811 à 1820 (9 ans), et celui de la dictature duvaliériste de 1964 à 1986 (22 ans). 

En hissant le drapeau noir et rouge, l’ex Sénateur Moise ferait-il choix de la dictature alors qu’il se targue d’être un « démocrate » ? Il est grand temps de mettre fin à ces débats stériles et d’admettre finalement que le drapeau bleu et rouge a été spontanément rétabli après chaque dictature par la population ; il a été le symbole national de la République durant 144 ans de 1820 à 1964 et l’est encore depuis 32 ans de 1986 à nos jours. Les débats stériles ne servent qu’à désorienter notre jeunesse, à détruire l’esprit de fierté nationale et le respect de notre drapeau, symbole par excellence de toute Nation ! 

J’INVITE les Haïtiens à rejoindre la Table de Concertation, avec des modérateurs désintéressés et capables, pour arriver à bâtir un front commun en faveur du pays et de son avenir. C’est ensemble que nous parviendrons à construire une Nation faite de leaders et de citoyens capables d’exploiter valablement nos richesses naturelles, culturelles et surtout historiques pour mettre le pays à la place qui lui revient : HAITI CENTRE HISTORIQUE ET CULTUREL DE LA CARAIBE

Le Directeur Général de la PNH dénonce la pratique qui consiste à brûler des gens et avertit que les auteurs de ces actes seront punis

Cette pratique que l’on croyait à jamais révolue refait surface à la faveur d’une conjoncture politique faite de confusion, de calomnies, d’intimidations et de menaces de toutes sortes, écrit le directeur général de la PNH, Michel-Ange Gédéon dans un communiqué publié ce dimanche 25 novembre.

“En effet c’est avec douleur et stupéfaction que la DGPNH a constaté la recrudescence de la pratique qui consiste à brûler des gens”.
Plusieurs cas ont choqué et scandalisé toute la communauté dont le cas du policier du CIMO Durosier Jurond, brûlé vif le 19 novembre dernier au Centre-ville, celui du policier Charles Jocelyn, tué puis brûlé par des individus à Chalon, dans les Nippes, le 21 novembre 2018 et l’assassinat des trois agents douaniers en plein jour le samedi 25 novembre dans l’enceinte même du Commissariat de police de Malpasse par une foule surexcitée et manipulée alors que les douaniers faisaient leur travail. “Trop c’est trop”! estime lè DG de la PNH.

La police déplore également que des citoyens et citoyennes aient trouvé la mort dans des circonstances aussi horribles à La Saline le 13 novembre dernier.

Michel-Ange Gédéon rappelle aux exécutants et aux auteurs intellectuels de ces actes, que de telles pratiques ne seront pas tolérées. Toutes les unités ont été instruites afin d’agir avec la dernière rigueur contre de pareils actes, informe la police dans ce communiqué.

“Le droit à la vie des citoyens et des citoyennes est aussi important que la liberté d’expression et l’égalité devant la loi car les droits de l’homme sont indivisibles, qu’ils soient civils ou politiques”.

Une enquête est ouverte sur chacun des cas identifiés et les suspects seront remis à la justice conformément à la loi.

“La police agira avec la dernière rigueur contre les malfrats qui ont commis ou qui commettront des crimes aussi odieux. Ce pays ne sera pas lâché aux bandits et aux criminels”, avertit le directeur général de la police nationale, Michel-Ange Gédéon.


Source: Juno7

La stabilité politique en #Haiti dépend aussi des sanctions internationales contre les groupes politiques violents et leurs bailleurs de fonds.-

La position de la communauté internationale sera hypocrite si elle n’est pas accompagnée de sanctions. Des policiers ont été lynchés et blessés par balles, des groupes armés tuent des civils; c’est une tentative de coup d’État à sanctionner. La stabilité en dépend! 
La position de la communauté internationale sera hypocrite si elle n’est pas accompagnée de sanctions.

Des policiers ont été lynchés et blessés par balles, des groupes armés tuent des civils; c’est une tentative de coup d’État à sanctionner. La stabilité en dépend!


La démocratie haitienne se résume à une formule simple: on peut toujours perdre des élections, cela n’empechera pas d’exercer le pouvoir. 


Il suffit d’être capables de promouvoir, d’organiser et d’exercer la violence sur des civils, les institutions privées et publiques.

samedi 24 novembre 2018

Manifestations violentes en #France, comme en #Haiti .— #LeReCit

#Haiti appelle les @CRSPolice française à la modération. Le gouvernement francais doit respecter le droit constitutionnel des manifestants de saccager les Champs Élysée, Paris, au nom de la démocratie; comme la communauté internationale aime à l’exiger aux autorités haïtiennes.

La France doit respecter le droit des manifestants comme elle aime à le réclamer en #Haiti. Pas de démocratie à 2 vitesses :
1- #Haiti où les forces de l’ordre sont obligés de livrer les villes aux pillages; et
2- #France où l’ordre public est sacré.

On se demande s’il n’est pas envisageable d'envoyer un avion chercher le Président @EmmanuelMacron pour l’exil, comme la communauté internationale le fait si souvent en #Haiti à chaque série de manifestations violentes; ce qui encourage l’aile radicale de l’opposition dans la violence? #LeReCit

#LeReCit #GiletsJaunes

vendredi 23 novembre 2018

Mieux comprendre le voyage de Moise Jean-Charles au Siege de l’ONU ! #LeReCit

William Gardner, ancien Minustha et Moise Jean-Charles.
Mieux comprendre le voyage de Moise Jean-Charles au Siege de l’ONU ! (Texte de Cyrus Sibert)

Même quand Moise Jean-Charles a bluffé en qualifiant sa visite aux Nations Unies, le 21 novembre 2018, d’« intervention à l’#ONU », il est un fait qu’avant la fin même de ses activités violentes, subversives de déstabilisation visant au renversement du président constitutionnellement élu d’#Haiti, l’homme a pris l’avion à destination des États-Unis, pour se rendre au siège de l’organisation mondiale.

Cela mérite d’être expliqué !

D’expérience, nous savons que l’#ONU à travers la #MINUSTAH, a toujours protégé Moise Jean-Charles. En 2004, les soldats des Nations Unies déployés en Haiti ont systématiquement assuré la sécurité de l’ancien maire de la commune de Milot. Ce dernier organisait ses activités politiques dans la section de Grand’Ravine, en toute quiétude, sous un arbre nommé Cayimithe.

De plus, il faut se souvenir de cette intervention du Sénateur Louis Gérard Gilles, ancien dirigeant Lavalas, sur les ondes de Radio Caraibe, accusant Moise Jean-Charles d’avoir permis à Guy Philippe et à ses rebelles, d’envahir le Nord le 22 février 2004; ce qui a conduit au renversement du Président Jean-Bertrand Aristide, une semaine plus tard.

Faut-il rappeler, qu’en Janvier 2004, Moise Jean-Charles et ses hommes armés avaient occupé la position stratégique de Barrière Batan qui bloquait l’avancée des rebelles anti-Aristide. Plus tard, sous la présidence de René Préval, il a permis à la #MINUSTAH de prendre contrôle des quartiers chauds de la capitale haïtienne que contrôlaient les chefs de gangs pro-Aristide qui organisaient une résistance armée au nom du retour de l’ancien prêtre défroqué de la paroisse de Saint-Jean Bosco.

La récente sortie fracassante, inattendue et provocatrice de Moise Jean-Charles à Vertières pour changer le drapeau national, les manifestations violentes appuyées par des gangs armés à travers le pays, et, ce voyage spectaculaire aux États-Unis laissent entrevoir que le leader de la Plate-Forme Pitit-Dessalines est un agent provocateur et/ou déstabilisateur au service de l’internationale.

Les journalistes expérimentés comprendront que les institutions multilatérales comme ONU, OEA, UE, AIEA, servent de couvertures pour les services de renseignement des pays membres, surtout les grandes puissances. Un diplomate à l’ONU peut-être un agent américain, russe, français, chinois, Nord Coréen, Iranien, israélien, etc, etc.

En outre, il y a ces groupes d’intérêts, ces contacteurs des missions de la paix et cette bureaucratie internationale qui ont fait fortune grâce à la présence de la #MINUSTAH en #Haiti durant 13 ans; sans oublier le désir de revanche de l’expulsion de Madame Susan Page.

Le gouvernement en place doit prendre très au sérieux Moise Jean-Charles qui semble agir comme un agent provocateur et déstabilisateur.

Gardons toujours à l’esprit cette déclaration du Dr Louis Gérard Gilles :
1- en février 2004, l’homme joué un rôle capital dans le renversement d’Aristide en livrant le verrou qui bloquait l’avancée des rebelles de Guy Philippe;
2- Il a permis à la #MINUSTAH de liquider, sous Préval, les chefs de gangs restés fidèles à Aristide;
3- il a affaibli Aristide et son Parti Fanmi Lavalas en divisant sa base;


Dans le langage du renseignement, on appelle le contact de Moise Jean-Charles aux Nations Unies : un officier traitant.

Il faut le surveiller de très prêt.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
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23 novembre 2018

Communiqué du Secrétariat général de l'OEA sur la situation en Haïti.-


22 novembre 2018

Le Secrétariat général de l'Organisation des États Américains (OEA) suit de près la situation politique et sociale en Haïti et adresse ses condoléances aux familles et aux amis proches des victimes, ainsi que sa solidarité et nos vœux de prompt rétablissement aux blessés.

Le Secrétariat général de l'OEA réaffirme le droit de manifestation sociale, la libre association et la liberté d'expression, tout en rejetant les actes de violence commis en marge des manifestations citoyennes.

Le droit de manifestation et la libre association jouent un rôle positif dans la solidité du progrès démocratique obtenu avec tant d'efforts et veillent à ce que les revendications des citoyens puissent être entendues. Cependant, il n'y a pas de place pour l'utilisation de la violence à des fins politiques.

Le Secrétariat général de l'OEA comprend la nécessité de préserver les acquis démocratiques du pays et encourage les autorités à un dialogue inclusif pour une gouvernance axée sur le renforcement des institutions et dans l'exercice de la démocratie afin de garantir une majeure paix sociale et une croissance inclusive.

De même, le Secrétariat général de l'OEA réaffirme sa volonté de coopérer avec Haïti dans son renforcement institutionnel et démocratique.


Référence : F-073/18