Le conseiller du chef de l'Etat, Joseph Lambert, assure que le Conseil Electoral Permanent (CEP) a été constitué suivant les prescrits constitutionnel. L'ex sénateur Lambert se réjouit de la détermination du président Michel Martelly à institutionnaliser la démocratie haïtienne. Pour Joseph Lambert le dossier du Conseil Electoral Permanent est déjà une affaire classée. Il fait remarquer qu'il n'y a pas de provision dans la constitution amendée pour un Conseil Electoral Provisoire. 

En ce qui a trait aux critiques sur la présence de seulement 6 conseillers électoraux sur les 9 prévus par la constitution amendée, M. Lambert souligne que ceci ne saurait constituer un cas d'illégalité. Il en veut pour preuve la 49 eme législature qui avait commencé à adopter des résolutions alors que seulement 67 députés sur 99 étaient en fonction. 

Interrogé sur l'incapacité du Parlement à designer ses trois représentants au CEP, l'ex président du Sénat soutient que ceci est le résultat du jeu politique. Certains acteurs estiment qu'ils n'ont pas d'intérêts dans la formation d'un conseil Permanent, insiste t-il. Selon M. Lambert les sénateurs pourraient s'ils le désirent adopter une résolution autorisant le président du Sénat à voter ce qui permettrait de réunir les 20 votes représentants les 2/3 du Sénat. Les parlementaires doivent faire travailler leur imagination, martèle M. Lambert qui s'insurge contre toute tentative de blocage des institutions. 

Le conseiller du président Martelly veut tourner la page du CEP et estime que le cap doit être mis maintenant sur la formation du conseil constitutionnel. M. Lambert, qui fut opposant farouche à M. Martelly, salue la détermination du chef de l'Etat qui a déjà réalisé un travail important dans la mise en place des institutions. 

Il cite entre autres la nomination des juges à la Cour de Cassation, la formation du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et la formation du Conseil Electoral Permanent (CEP). 

LLM / radio Métropole Haïti